Ventes d'œuvres le 1791.04.16

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  • 1791.04.16/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ditto drawing, St. Antony's Chapel with with sic a distant view of Edinburgh The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne (T. Hearne)|Ditto drawing, St. Antony's Chapel with with sic a distant view of Edinburgh The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne]] réalisée par T. Hearne, vendue par William Byrne, achetée par Tory au prix de 3.10 £. [119]
  • 1791.04.16/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[Two ditto drawings, general view of Malmsbury Abbey and the Hospital of St. Cross The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne (T. Hearne)|Two ditto drawings, general view of Malmsbury Abbey and the Hospital of St. Cross The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne]] réalisée par T. Hearne, vendue par William Byrne, achetée par [[[Illegible]]] au prix de 6.18 £. [136]
  • 1791.04.16/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[Two, cathedral and episcopal palace at Glasgow and cathedrawl church at ditto The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne (T. Hearne)|Two, cathedral and episcopal palace at Glasgow and cathedrawl church at ditto The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne]] réalisée par T. Hearne, vendue par William Byrne au prix de 6.15 £. [149]
  • 1791.04.16/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[Two ditto drawings, the head and tail piece to the work, west front of Malsbury Abbey and Stone-Henge The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne (T. Hearne)|Two ditto drawings, the head and tail piece to the work, west front of Malsbury Abbey and Stone-Henge The Original Drawings by T. Hearne, Fifty-two in Number, from which the First Volume of Antiquities of Great Britain were Engraved, and Published, by Messrs. Hearne and Byrne]] réalisée par T. Hearne, vendue par William Byrne au prix de 5.0 £. [150]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Siléne assis sur un piédestal, entouré d'enfans et de petits satyres, en relief et ronde-bosse. La composition de ce morceau distingué est dûe au génie de François Boucher ; les enfans sont modelés par la Rue, et le satyre est de Jacques Jordaens. Il vient de la vente de M. Randon de Boisset, no. 270. Vendu 915 liv. (Jacques Jordaens)|Un Siléne assis sur un piédestal, entouré d'enfans et de petits satyres, en relief et ronde-bosse. La composition de ce morceau distingué est dûe au génie de François Boucher ; les enfans sont modelés par la Rue, et le satyre est de Jacques Jordaens. Il vient de la vente de M. Randon de Boisset, no. 270. Vendu 915 liv.]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par Le Brun, achetée par D D'Ursel au prix de 401 frs. [165]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre groupe de deux Bacchantes, dont une avec un tambour de basque, l'autre tenant une grappe de raisin qu'elle montre à un petit Satyre, aussi sous cage de verre. Il vient de la vente de M. Chariots, no. 194 : vendu 456 liv. C'est un des morceaux les plus parfaits que nous ayons vus de cet Artiste. (M. Clodion)|Un autre groupe de deux Bacchantes, dont une avec un tambour de basque, l'autre tenant une grappe de raisin qu'elle montre à un petit Satyre, aussi sous cage de verre. Il vient de la vente de M. Chariots, no. 194 : vendu 456 liv. C'est un des morceaux les plus parfaits que nous ayons vus de cet Artiste.]] réalisée par M. Clodion, vendue par Le Brun, achetée par Hamon au prix de 500 frs. [166]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Figure de femme, caractérisant la ville de Paris. Ce morceau est une des belles études que Bouchardon se soit plu à faire pour le beau monument de la Fontaine de Grenelle. Cette figure en marbre blanc, est du plus beau travail. Hauteur, 56 pouces. Elle vient de la vente de M. Aubert, no. 172 : vendue 850 liv. (E. Bouchardon)|Une Figure de femme, caractérisant la ville de Paris. Ce morceau est une des belles études que Bouchardon se soit plu à faire pour le beau monument de la Fontaine de Grenelle. Cette figure en marbre blanc, est du plus beau travail. Hauteur, 56 pouces. Elle vient de la vente de M. Aubert, no. 172 : vendue 850 liv.]] réalisée par E. Bouchardon, vendue par Le Brun, achetée par Lerouge au prix de 376 frs. [169]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fortune ; figure de forme svelte, aussi faite à Rome, debout sur une boule en albâtre rubané, avec piédestal en marbre blanc, profilé à gorge et moulures, enrichi sur la face d'une figure allégorique, et sur les côtés de mascarons, terminé par un bandeau bretté, supporté par quatre boules en bronze doré. Hauteur de la figure, 15 pouces ; piédestal, 13. Cette figure, de genre agréable, est trés-rare. (Moderne)|La Fortune ; figure de forme svelte, aussi faite à Rome, debout sur une boule en albâtre rubané, avec piédestal en marbre blanc, profilé à gorge et moulures, enrichi sur la face d'une figure allégorique, et sur les côtés de mascarons, terminé par un bandeau bretté, supporté par quatre boules en bronze doré. Hauteur de la figure, 15 pouces ; piédestal, 13. Cette figure, de genre agréable, est trés-rare.]] réalisée par Moderne, vendue par Le Brun, achetée par Pougin au prix de 300 frs. [170]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Femmes au bain ; l'une lave ses pieds, et l'autre tresse ses cheveux : celle-ci de proportion plus grande que la précédente. Hauteur, 7 pouces ; elles sont placées sur des piédestaux de bois noirci. Ce bronze vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 317. (François)|Deux Femmes au bain ; l'une lave ses pieds, et l'autre tresse ses cheveux : celle-ci de proportion plus grande que la précédente. Hauteur, 7 pouces ; elles sont placées sur des piédestaux de bois noirci. Ce bronze vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 317.]] réalisée par François, vendue par Le Brun, achetée par Clisorius au prix de 40 frs. [171]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane se reposant au retour de la chasse, accompagnée des nymphes de sa suite, au nombre de douze, dont quelquesunes se baignent, et d'autres lui présentent une corbeille remplie de fruits ; elle est assise au pied d'un rocher, et l'on voit auprès d'elle des chiens et du gibier : toutes les figures ont 12 pouces de proportion. Cette riche composition est soutenue par un dessin facile et correct ; la couleur en est brillante, la touche hardie et franche, et l'effet agréable. C'est un des chefs-d'oeuvres de cet artiste. Il vient de la vente de M. Louis-Michel Vanloo, no. 54, où il a été adjugé à 1650 livres. (J.B. Vanloo)|Diane se reposant au retour de la chasse, accompagnée des nymphes de sa suite, au nombre de douze, dont quelquesunes se baignent, et d'autres lui présentent une corbeille remplie de fruits ; elle est assise au pied d'un rocher, et l'on voit auprès d'elle des chiens et du gibier : toutes les figures ont 12 pouces de proportion. Cette riche composition est soutenue par un dessin facile et correct ; la couleur en est brillante, la touche hardie et franche, et l'effet agréable. C'est un des chefs-d'oeuvres de cet artiste. Il vient de la vente de M. Louis-Michel Vanloo, no. 54, où il a été adjugé à 1650 livres.]] réalisée par J.B. Vanloo, vendue par Le Brun, achetée par Lebrun Je au prix de 310 frs. [173]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Défaite de Maxence par Constantin, d'après Raphaël, copiée par Nicolas Poussin. Voilà le cas où les copies deviennent rivales des originaux, lorsqu'elles sont faites par d'aussi grands maîtres, qu'elles ne sont pas copiées servilement touche à touche, et que toutes les beautés d'expressions et de formes y sont conservées. L'original se trouve peint à fresque sur un mur fort endommagé, qui ne peut exister long-temps : alors celui-ci survivra pour la gloire de Raphaël et du Poussin. Hauteur, 40 pouces ; largeur, 96. Il sert de pendant du Teniers no .64. (Nicolas Poussin)|La Défaite de Maxence par Constantin, d'après Raphaël, copiée par Nicolas Poussin. Voilà le cas où les copies deviennent rivales des originaux, lorsqu'elles sont faites par d'aussi grands maîtres, qu'elles ne sont pas copiées servilement touche à touche, et que toutes les beautés d'expressions et de formes y sont conservées. L'original se trouve peint à fresque sur un mur fort endommagé, qui ne peut exister long-temps : alors celui-ci survivra pour la gloire de Raphaël et du Poussin. Hauteur, 40 pouces ; largeur, 96. Il sert de pendant du Teniers no .64.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 1602 frs. [180]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Etienne hors des murs de la ville, renversé par terre, et vêtu d'un habit pontifical, le regard tourné vers le ciel, tandis que plusieurs hommes s'apprêtent à l'écraser de pierres : à gauche, et sur le devant du tableau, un guerrier assis semble présider à cette exécution : dans le haut, l'on voit le Père Eternel et Jésus-Christ qui lui apparoissent. Cette composition, enrichie de dix-sept figures, est un de ces tableaux dont la rareté et le mérite réel concourent à lui attirer les regards des vrais amateurs de la belle peinture. Une composition simple, des expressions sublimes lui assurent un des premiers rangs dans les plus belles collections de l'Europe. (Dominique Zampiere, dit Le Dominiquin)|Saint Etienne hors des murs de la ville, renversé par terre, et vêtu d'un habit pontifical, le regard tourné vers le ciel, tandis que plusieurs hommes s'apprêtent à l'écraser de pierres : à gauche, et sur le devant du tableau, un guerrier assis semble présider à cette exécution : dans le haut, l'on voit le Père Eternel et Jésus-Christ qui lui apparoissent. Cette composition, enrichie de dix-sept figures, est un de ces tableaux dont la rareté et le mérite réel concourent à lui attirer les regards des vrais amateurs de la belle peinture. Une composition simple, des expressions sublimes lui assurent un des premiers rangs dans les plus belles collections de l'Europe.]] réalisée par Dominique Zampiere, dit Le Dominiquin, vendue par Lebrun, achetée par Cher de St Martin au prix de 4200 frs. [181]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David jeune, de grandeur naturelle, et vu à mi-corps, la tête tournée sur l'épaule gauche, qu'il présente au spectateur : il tient dans sa main la fronde avec laquelle il fut vainqueur de Goliath ; il a les cheveux tombans, et a sur la tête une toque rouge, surmontée de trois plumes. Le fond est terminé par une portion de muraille et un bout de ciel. Ce tableau, du beau faire du Guerchin, est d'une couleur vigoureuse et agréable. (Jean-Francois Barbiere Da Cento, dit Le Guerchin)|David jeune, de grandeur naturelle, et vu à mi-corps, la tête tournée sur l'épaule gauche, qu'il présente au spectateur : il tient dans sa main la fronde avec laquelle il fut vainqueur de Goliath ; il a les cheveux tombans, et a sur la tête une toque rouge, surmontée de trois plumes. Le fond est terminé par une portion de muraille et un bout de ciel. Ce tableau, du beau faire du Guerchin, est d'une couleur vigoureuse et agréable.]] réalisée par Jean-Francois Barbiere Da Cento, dit Le Guerchin, vendue par Lebrun, achetée par Walton au prix de 700 frs. [182]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sophronie et Olinde. Ce sujet, tiré de la Jérusalem délivrée du Tasse, est composé de dix-huit figures bien dessinées, touchées spirituellement, d'un coloris fin et agréable. Ce tableau est peint sur cuivre. Hauteur, 9 pouces ; largeur, 12. Il vient de la vente de M. Dennery, no. 2. (André Sacchi)|Sophronie et Olinde. Ce sujet, tiré de la Jérusalem délivrée du Tasse, est composé de dix-huit figures bien dessinées, touchées spirituellement, d'un coloris fin et agréable. Ce tableau est peint sur cuivre. Hauteur, 9 pouces ; largeur, 12. Il vient de la vente de M. Dennery, no. 2.]] réalisée par André Sacchi, vendue par Lebrun, achetée par Pelletan au prix de 160 frs. [183]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme vu de trois quarts, de grandeur naturelle, vêtu dans le costume espagnol, la tête couverte d'un chapeau noir rabattu, et ayant une fraise au con. Son bras et sa main droite sont pliés sur sa poitrine. Il tient de la main gauche ses gants. Ce tableau de la plus grande vérité, est d'une force de couleur et d'une harmonie rare à rencontrer. Il est aussi un des ouvrages les plus finis de ce maître. (François Hals)|Un Homme vu de trois quarts, de grandeur naturelle, vêtu dans le costume espagnol, la tête couverte d'un chapeau noir rabattu, et ayant une fraise au con. Son bras et sa main droite sont pliés sur sa poitrine. Il tient de la main gauche ses gants. Ce tableau de la plus grande vérité, est d'une force de couleur et d'une harmonie rare à rencontrer. Il est aussi un des ouvrages les plus finis de ce maître.]] réalisée par François Hals, vendue par Lebrun, achetée par Debiere au prix de 96 frs. [184]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois ; composition de 17 figures de grandeur naturelle, et vues en pied ; la gauche du tableau offre la Vierge assise, tenant sur elle l'Enfant Jésus, qui recoit l'or qu'un des Mages, à genoux aux pieds de la Vierge, lui présente. Derrière la Vierge, Saint-Joseph, vu à mi-corps, est appuyé, de la main gauche, sur un bâton, et semble indiquer à un vieillard la soumission de ces premiers Rois de la terre. Dans le milieu du tableau, l'on voit le Roi Maure debout, tenant un vase d'agate onix, tandis qu'un jeune page lui porte le bas de son manteau, au-dessus duquel on voit le troisième tenant l'encensoir ; derrière, un jeune homme d'une figure noble et agréable se trouve en opposition avec un Négre qui s'avance, soutenant le manteau ; deux des principaux gardes à cheval, et cinq autres personnages s'empressent d'avancer, pour jouir de ce dévouement respectueux. Le côté gauche offre une partie de l'étable, où l'on voit le boeuf et l'âne ; le côté droit est terminé par un fond de ciel. Hauteur, 7 pieds 6 pouces ; largeur, 9 pieds 6 pouces. Toile. Voilà un de ces chefs-d'oeuvre que l'on ne rencontre que dans les palais des souverains, ou dans les lieux pour lesquels ils ont été faits. Celui-ci fut placé au grand autel de l'Eglise principale de Bergue-Saint-Vinox ; il y seroit encore, si des réparations urgentes et le manque de fons n'eussent obligé les Magistrats d'en permettre la vente. Alors M. Randon de Boisset ne négligea pas de faire l'acquisition de ce tableau, qui lui revint à plus de 60,000 liv. Ce tableau est trop connu dans les descriptions de la Flandre, dans Descamps, et enfin par une estampe bien médiocre qu'en a gravée Nicolas Rickemans, pour que nous nous appésantissions plus long-temps sur ses détails. Il se trouve sous le no. 28 du catalogue de M. de Boisset, où les héritiers le retirérent. Nous ne doutons pas qu'alors, s'il eût été dans l'état où il est maintenant, il n'eût trouvé beaucoup de concurrens. (Pierre-Paul Rubens)|L'Adoration des Rois ; composition de 17 figures de grandeur naturelle, et vues en pied ; la gauche du tableau offre la Vierge assise, tenant sur elle l'Enfant Jésus, qui recoit l'or qu'un des Mages, à genoux aux pieds de la Vierge, lui présente. Derrière la Vierge, Saint-Joseph, vu à mi-corps, est appuyé, de la main gauche, sur un bâton, et semble indiquer à un vieillard la soumission de ces premiers Rois de la terre. Dans le milieu du tableau, l'on voit le Roi Maure debout, tenant un vase d'agate onix, tandis qu'un jeune page lui porte le bas de son manteau, au-dessus duquel on voit le troisième tenant l'encensoir ; derrière, un jeune homme d'une figure noble et agréable se trouve en opposition avec un Négre qui s'avance, soutenant le manteau ; deux des principaux gardes à cheval, et cinq autres personnages s'empressent d'avancer, pour jouir de ce dévouement respectueux. Le côté gauche offre une partie de l'étable, où l'on voit le boeuf et l'âne ; le côté droit est terminé par un fond de ciel. Hauteur, 7 pieds 6 pouces ; largeur, 9 pieds 6 pouces. Toile. Voilà un de ces chefs-d'oeuvre que l'on ne rencontre que dans les palais des souverains, ou dans les lieux pour lesquels ils ont été faits. Celui-ci fut placé au grand autel de l'Eglise principale de Bergue-Saint-Vinox ; il y seroit encore, si des réparations urgentes et le manque de fons n'eussent obligé les Magistrats d'en permettre la vente. Alors M. Randon de Boisset ne négligea pas de faire l'acquisition de ce tableau, qui lui revint à plus de 60,000 liv. Ce tableau est trop connu dans les descriptions de la Flandre, dans Descamps, et enfin par une estampe bien médiocre qu'en a gravée Nicolas Rickemans, pour que nous nous appésantissions plus long-temps sur ses détails. Il se trouve sous le no. 28 du catalogue de M. de Boisset, où les héritiers le retirérent. Nous ne doutons pas qu'alors, s'il eût été dans l'état où il est maintenant, il n'eût trouvé beaucoup de concurrens.]] réalisée par Pierre-Paul Rubens, vendue par Lebrun au prix de 9500 frs. [186]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'esquisse de ce précieux tableau où il n'y a que de légers changemens ; le beau jeune homme de la droite ne s'y trouve pas ; c'est une curiosité piquante que de voit la précision d'un génie aussi vaste, et qui a produit autant de chef-d'oeuvres. (P.P. Rubens)|L'esquisse de ce précieux tableau où il n'y a que de légers changemens ; le beau jeune homme de la droite ne s'y trouve pas ; c'est une curiosité piquante que de voit la précision d'un génie aussi vaste, et qui a produit autant de chef-d'oeuvres.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Lebrun, achetée par St Germain de St Aubin au prix de 800 frs. [187]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Buste de St. Jean, vu de trois quarts, ayant le regard élevé : il est vêtu d'une tunique grise qui lui couvre la poitrine, et d'un manteau brun sur les épaules. Cette tête, d'une couleur et d'une vérité étonnante, a été attribuée à Rubens, et nous a paru plus certainement de Vandick chez Rubens. Hauteur, 24 pouces ; largeur, 18 pouces. Bois. Il vient de la vente de M. le Bailli de Breteuil, no. 35, et du cabinet de C. Natoire. (Vandick)|Un Buste de St. Jean, vu de trois quarts, ayant le regard élevé : il est vêtu d'une tunique grise qui lui couvre la poitrine, et d'un manteau brun sur les épaules. Cette tête, d'une couleur et d'une vérité étonnante, a été attribuée à Rubens, et nous a paru plus certainement de Vandick chez Rubens. Hauteur, 24 pouces ; largeur, 18 pouces. Bois. Il vient de la vente de M. le Bailli de Breteuil, no. 35, et du cabinet de C. Natoire.]] réalisée par Vandick, vendue par Lebrun, achetée par St. Ligier au prix de 300 frs. [189]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Prairie, sur le devant de laquelle on voit un jeune bélier et quatre moutons, dont un seul est debout, et à moitié d'épouillé de sa laine ; il a le regard tourné vers une petite haie : un lointain et des montagnes terminent ce précieux tableau, qui est du plus beau faire de Vandenvelde en 1659. (Adrien Vandenvelde)|Une Prairie, sur le devant de laquelle on voit un jeune bélier et quatre moutons, dont un seul est debout, et à moitié d'épouillé de sa laine ; il a le regard tourné vers une petite haie : un lointain et des montagnes terminent ce précieux tableau, qui est du plus beau faire de Vandenvelde en 1659.]] réalisée par Adrien Vandenvelde, vendue par Le Brun, achetée par Le Vacher au prix de 730 frs. [191]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'une prairie de Hollande, où sont trois boeufs, dont deux se frappent de leurs cornes. Ces trois animaux, dessinés avec tout l'art et toute la vérité de la nature, se détâchent sous un ciel nuageux, qui indique un temps de pluie. Ce tableau, de la plus rare qualité, est un des morceaux précieux qui faisoient l'ornement du cabinet de M. le comte de Merle ; et nous ne doutons point que les amateurs n'en apprécient autant le mérite que l'extrême rareté. Hauteur, 11 pouces ; largeur, 14 Bois. Il vient de la vente de feu M. Aubert, no. 28 : vendu 4300 liv. (Paul Potter)|La Vue d'une prairie de Hollande, où sont trois boeufs, dont deux se frappent de leurs cornes. Ces trois animaux, dessinés avec tout l'art et toute la vérité de la nature, se détâchent sous un ciel nuageux, qui indique un temps de pluie. Ce tableau, de la plus rare qualité, est un des morceaux précieux qui faisoient l'ornement du cabinet de M. le comte de Merle ; et nous ne doutons point que les amateurs n'en apprécient autant le mérite que l'extrême rareté. Hauteur, 11 pouces ; largeur, 14 Bois. Il vient de la vente de feu M. Aubert, no. 28 : vendu 4300 liv.]] réalisée par Paul Potter, vendue par Le Brun, achetée par Grandpré au prix de 4301 frs. [192]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'une riche composition, où l'on voit, sur le devant, de l'eau : un pâtre s'y lave les jambes ; près de là, une femme semble conduire trois vaches, dont deux sont déja dans l'eau ; beaucoup de plans, de monumens et de montagnes, terminent ce précieux tableau, qui est le plus fin et le plus parfait que nous ayions jamais vu de ce maître : aussi l'avons-nous fait graver dans notre dixième livraison de notre ouvrage des maîtres Allemands, Flamands et Hollandois. (Huysman de Malines)|Un Paysage d'une riche composition, où l'on voit, sur le devant, de l'eau : un pâtre s'y lave les jambes ; près de là, une femme semble conduire trois vaches, dont deux sont déja dans l'eau ; beaucoup de plans, de monumens et de montagnes, terminent ce précieux tableau, qui est le plus fin et le plus parfait que nous ayions jamais vu de ce maître : aussi l'avons-nous fait graver dans notre dixième livraison de notre ouvrage des maîtres Allemands, Flamands et Hollandois.]] réalisée par Huysman de Malines, vendue par Le Brun, achetée par Maurice au prix de 330 1 frs. [193]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Enfans vus à mi-corps au travers d'une croisée dont le bas est orné d'une guirlande de fruits, en relief ; l'un fait des boules de savon que l'autre cherche à attraper avec son chapeau. Ces deux jeune garçons sont vêtus dans le costume espagnol ; sur la gauche, un rideau vert, à demi-retroussé, laisse voir l'ouverture d'une autre croisée, à travers laquelle on voit des arbres. Le beau fini, et la couleur harmonieuse de ce tableau, lui assureron toujours l'une des prmières places dans les cabinets. Il vient de la vente de M. de Boisset, no. 142, et de celle de M. Poullain, n o . 75 de notre catalogue ; vendu 2399 liv. 19 sols. Il est gravé par Mde. Lingée, dans ledit cabinet, planche 63. (Gaspard Netscher)|Deux Enfans vus à mi-corps au travers d'une croisée dont le bas est orné d'une guirlande de fruits, en relief ; l'un fait des boules de savon que l'autre cherche à attraper avec son chapeau. Ces deux jeune garçons sont vêtus dans le costume espagnol ; sur la gauche, un rideau vert, à demi-retroussé, laisse voir l'ouverture d'une autre croisée, à travers laquelle on voit des arbres. Le beau fini, et la couleur harmonieuse de ce tableau, lui assureron toujours l'une des prmières places dans les cabinets. Il vient de la vente de M. de Boisset, no. 142, et de celle de M. Poullain, n o . 75 de notre catalogue ; vendu 2399 liv. 19 sols. Il est gravé par Mde. Lingée, dans ledit cabinet, planche 63.]] réalisée par Gaspard Netscher, vendue par Le Brun, achetée par Constantin au prix de 1600 frs. [194]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'Antoine Vitré, célèbre Imprimeur du Roi et du Clergé, du dix-septième siécle, d'après Philippe de Champagne, dans sa bordure de bronze, dorée d'or mat. Hauteur 21 lignes ; largeur dix-sept lignes. Cet émail, de la plus belle conservation, est digne des plus beaux ouvrages de Petitot ; l'on joindra l'estampe d'après Champagne. Il vient de la vente de M. Godefroy, no. 193 : vendu 700 liv. (Bordier)|Le Portrait d'Antoine Vitré, célèbre Imprimeur du Roi et du Clergé, du dix-septième siécle, d'après Philippe de Champagne, dans sa bordure de bronze, dorée d'or mat. Hauteur 21 lignes ; largeur dix-sept lignes. Cet émail, de la plus belle conservation, est digne des plus beaux ouvrages de Petitot ; l'on joindra l'estampe d'après Champagne. Il vient de la vente de M. Godefroy, no. 193 : vendu 700 liv.]] réalisée par Bordier, vendue par Le Brun, achetée par St Martin au prix de 701 frs. [195]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David représenté de grandeur naturelle, tenant la tête de Goliath. Il est vue debout, appuyé contre une colonne. A ses pieds, on voit le sabre et le bouclier du Géant qu'il a vaincu. Ce tableau capital doit être vu des Amateurs avec le plus grand intérêt, relativement à sa beauté et à la rareté des ouvrages de ce maître : et c'est à juste titre que les François l'ont nommé le Michel-Ange de la France. Hauteur, 78 pouces ; largeur 53. Toile. Voyez sur ce tableau l'avis de M. Cochin, dans on Voyage d'Italie, Tom. III, pag. 285, quatrième article. Marseille. Il vient de la vente de M. le Boeuf, no., 71 ; vendu 650 liv. (Pierre Pujet)|David représenté de grandeur naturelle, tenant la tête de Goliath. Il est vue debout, appuyé contre une colonne. A ses pieds, on voit le sabre et le bouclier du Géant qu'il a vaincu. Ce tableau capital doit être vu des Amateurs avec le plus grand intérêt, relativement à sa beauté et à la rareté des ouvrages de ce maître : et c'est à juste titre que les François l'ont nommé le Michel-Ange de la France. Hauteur, 78 pouces ; largeur 53. Toile. Voyez sur ce tableau l'avis de M. Cochin, dans on Voyage d'Italie, Tom. III, pag. 285, quatrième article. Marseille. Il vient de la vente de M. le Boeuf, no., 71 ; vendu 650 liv.]] réalisée par Pierre Pujet, vendue par Le Brun, achetée par Cailard au prix de 120 frs. [197]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[ al sic, composition de 71 figures. Ce tableau capital est très-connu par deux ou trois imitations faites par Pater. On y remarque une couleur fraîche et brillante, un dessin élégant et spirituel ; les figures y sont pleines d'expression et de vérité ; enfin on peut regarder ce morceau comme le chef-d'oeuvre en petit de ce maître, il a été très-bien gravé par ***. Il vient de la vente de M. de Montulé, no. 55 de notre catalogue, où il a eété vendu 5000 liv. Hauteur, 18 pouces ; largeur, 24 pouces. Toile. Il vient, en dernier lieu, de la vente de M***, lundi 26 novembre 1787, n o . 60 : vendu 4000 liv. (Antoine Watteau)| al sic, composition de 71 figures. Ce tableau capital est très-connu par deux ou trois imitations faites par Pater. On y remarque une couleur fraîche et brillante, un dessin élégant et spirituel ; les figures y sont pleines d'expression et de vérité ; enfin on peut regarder ce morceau comme le chef-d'oeuvre en petit de ce maître, il a été très-bien gravé par ***. Il vient de la vente de M. de Montulé, no. 55 de notre catalogue, où il a eété vendu 5000 liv. Hauteur, 18 pouces ; largeur, 24 pouces. Toile. Il vient, en dernier lieu, de la vente de M***, lundi 26 novembre 1787, n o . 60 : vendu 4000 liv.]] réalisée par Antoine Watteau, vendue par Le Brun, achetée par Le Brun Lé au prix de 2001 frs. [199]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Pierre délivré de la prison : l'Ange qui l'accompagne, descend avec lui des degrés, sur lesquels sont endormis quatre soldats ; c'est l'esquisse presque terminée du grand tableau, que tout le monde voit avec tant de plaisir dans l'église de l'abbaye de Saint-Germain-des-Près ; esquisse où tout le feu du génie de l'artiste se manifeste, et dont les connoisseurs font avec raison le plus grand cas. Hauteur 19 pouces ; largeur 15. Il vient de la vente de feu N. Louis Michel Vanloo, no. 55 : vendu 440 livres. (Jean-Baptiste Vanloo)|Saint-Pierre délivré de la prison : l'Ange qui l'accompagne, descend avec lui des degrés, sur lesquels sont endormis quatre soldats ; c'est l'esquisse presque terminée du grand tableau, que tout le monde voit avec tant de plaisir dans l'église de l'abbaye de Saint-Germain-des-Près ; esquisse où tout le feu du génie de l'artiste se manifeste, et dont les connoisseurs font avec raison le plus grand cas. Hauteur 19 pouces ; largeur 15. Il vient de la vente de feu N. Louis Michel Vanloo, no. 55 : vendu 440 livres.]] réalisée par Jean-Baptiste Vanloo, vendue par Le Brun, achetée par Desmontesquion au prix de 48 frs. [200]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Rosaire. L'on voit la Vierge sur un plan élevé, et tenant sur elle l'Enfant Jésus ; à leurs pieds, sont trois moines, dont un est Saint-François. Cette belle esquisse tient des plus belles productions des maîtres les plus fameux de l'Italie, et vient de la vente de M. Belisare, no. . Hauteur, 14 pouces et demi ; largeur, 9 pouces. Toile. Ce tableau est ceintré du haut. (Carle Vanloo)|Un Rosaire. L'on voit la Vierge sur un plan élevé, et tenant sur elle l'Enfant Jésus ; à leurs pieds, sont trois moines, dont un est Saint-François. Cette belle esquisse tient des plus belles productions des maîtres les plus fameux de l'Italie, et vient de la vente de M. Belisare, no. . Hauteur, 14 pouces et demi ; largeur, 9 pouces. Toile. Ce tableau est ceintré du haut.]] réalisée par Carle Vanloo, vendue par Le Brun, achetée par Vauthier au prix de 60 1 frs. [201]
  • 1791.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Mer agitée : l'on voit un vaisseau battu par la tempête, et près d'être englouti dans les eaux, où la foudre tombe ; tandis que plusieurs hommes se sauvent dans une chaloupe. Un ciel nébuleux termine ce tableau, qui est de l'exécution la plus précieuse. Il est de forme ronde, et porte 23 lignes de diamètre. Cuivre. Il est dans sa bordure de bronze doré d'or mat, et vient de la vente de M. Aubert, no. 62. Vendu. Il peut faire le dessus d'une boîte. (Joseph Vernet)|Une Mer agitée : l'on voit un vaisseau battu par la tempête, et près d'être englouti dans les eaux, où la foudre tombe ; tandis que plusieurs hommes se sauvent dans une chaloupe. Un ciel nébuleux termine ce tableau, qui est de l'exécution la plus précieuse. Il est de forme ronde, et porte 23 lignes de diamètre. Cuivre. Il est dans sa bordure de bronze doré d'or mat, et vient de la vente de M. Aubert, no. 62. Vendu. Il peut faire le dessus d'une boîte.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Le Brun, achetée par Nitot au prix de 400 frs. [202]