Ventes d'œuvres le 1809.08.16

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  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant les portes d'une Ville assiégée, le général, étendu à terre et entouré de tous les siens, paraît avoir reçu le coup mortel ; cependant les assaillans poursuivent leur attaque sur le Pont, sur l'autre rive et aux pieds des montagnes ; dans l'extrême lointain, on combat encore. (Hugtemburg)|Devant les portes d'une Ville assiégée, le général, étendu à terre et entouré de tous les siens, paraît avoir reçu le coup mortel ; cependant les assaillans poursuivent leur attaque sur le Pont, sur l'autre rive et aux pieds des montagnes ; dans l'extrême lointain, on combat encore.]] réalisée par Hugtemburg, vendue par Auguste. [3]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une escarmouche de trois cavaliers devant le défilé d'une Montagne ; dans le lointain on apperçoit d'autres combattans, et sur le premier plan à gauche, un officier renversé mord la poussière. Ce Tableau clair, et touché avec esprit, est tout-à-fait dans la manière de Vander Meulen. (Martin)|Une escarmouche de trois cavaliers devant le défilé d'une Montagne ; dans le lointain on apperçoit d'autres combattans, et sur le premier plan à gauche, un officier renversé mord la poussière. Ce Tableau clair, et touché avec esprit, est tout-à-fait dans la manière de Vander Meulen.]] réalisée par Martin, vendue par Auguste. [4]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Combat naval à l'entrée d'un port ; au milieu, on voit un Vaisseau échoué, rempli de combattans qui se précipitent dans l'eau ; à droite un autre Vaisseau paraît incendié, et le rivage rempli de morts et de mourans ; on distingue dans le lointain une ville maritime. Ce morceau est d'un bon effet. (Everdengen)|Combat naval à l'entrée d'un port ; au milieu, on voit un Vaisseau échoué, rempli de combattans qui se précipitent dans l'eau ; à droite un autre Vaisseau paraît incendié, et le rivage rempli de morts et de mourans ; on distingue dans le lointain une ville maritime. Ce morceau est d'un bon effet.]] réalisée par Everdengen, vendue par Auguste. [5]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Après avoir long-tems fui le mariage, Amphitrite s'est enfin rendue aux galanteries de Neptune, qui lui envoya un char en forme de coquille, traîné par des Dauphins, qui vinrent la chercher aux pieds du Mont-Atlas. Un nombreux Cortége de Nayades et de Tritons l'accompagnent, deux Amours se balancent dans les airs et soulevent une draperie qui voilait son sein. (Lemoine)|Après avoir long-tems fui le mariage, Amphitrite s'est enfin rendue aux galanteries de Neptune, qui lui envoya un char en forme de coquille, traîné par des Dauphins, qui vinrent la chercher aux pieds du Mont-Atlas. Un nombreux Cortége de Nayades et de Tritons l'accompagnent, deux Amours se balancent dans les airs et soulevent une draperie qui voilait son sein.]] réalisée par Lemoine, vendue par Auguste. [7]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition des plus capitales et des plus rares à rencontrer de ce maître, représentant la Foire de Nancy, enrichie de plus de deux milles Figures distribuées par groupes, sur les différentes places, à gauche et sur le premier plan des charlatans montés sur des trétaux, amusent un peuple innombrable qui les regarde ; à droite, des buffets chargés, près desquels la foule se presse ; plus loin, nombre de charriots de tentes, qui s'enchaînent et se prolongent jusques dans l'extrême lointain terminé par des bâtimens. Nommer Calot c'est annoncer autant d'esprit dans la touche que d'enjouement dans la composition, de richesse et variété dans les figures et les groupes, tout est animé daus sic cette vaste composition, tout y est en mouvement, et l'oeil, pour en bien saisir tout le mérite des détails, a besoin de s'y arrêter quelque tems, et d'en suivre les différens plans. Cette production pourrait seule tenir lieu d'un cabinet de Tableaux, par sa grande variété et richesse, et les nouveautés qu'on y retrouve toutes les fois qu'on le regarde. (Jacques Calot)|Une composition des plus capitales et des plus rares à rencontrer de ce maître, représentant la Foire de Nancy, enrichie de plus de deux milles Figures distribuées par groupes, sur les différentes places, à gauche et sur le premier plan des charlatans montés sur des trétaux, amusent un peuple innombrable qui les regarde ; à droite, des buffets chargés, près desquels la foule se presse ; plus loin, nombre de charriots de tentes, qui s'enchaînent et se prolongent jusques dans l'extrême lointain terminé par des bâtimens. Nommer Calot c'est annoncer autant d'esprit dans la touche que d'enjouement dans la composition, de richesse et variété dans les figures et les groupes, tout est animé daus sic cette vaste composition, tout y est en mouvement, et l'oeil, pour en bien saisir tout le mérite des détails, a besoin de s'y arrêter quelque tems, et d'en suivre les différens plans. Cette production pourrait seule tenir lieu d'un cabinet de Tableaux, par sa grande variété et richesse, et les nouveautés qu'on y retrouve toutes les fois qu'on le regarde.]] réalisée par Jacques Calot, vendue par Auguste. [44]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux formant pendant, l'un offre la Mer couverte d'un grand nombre de Barques, représentant le combat naval de la bataille de Lépante. Après que les Turcs eurent pris l'île de Chipre, ils perdirent la célèbre bataille de Lépante, gagnée par les Vénitiens et les Espagnols, sous les ordres de don Juan, fils naturel de Charles V. La perte des Turcs fut évaluée à 50,000 hommes sans compter 15,000 esclaves Chrétiens qui furent délivrés. Le pape Pie V en apprenant cette grande victoire, qu'on attribua surtout à don Juan, appliqua ce passage de l'évangile : "Il fut un homme envoyé de Dieu nommé Jean". L'autre représente la Bataille de Zama (en Afrique) où Scipion battit Annibal, et lui causa une perte sanglante ; dans le fond on distingue des Eléphans chargés de tours et de combattans lançant de toutes parts des traits. (Sneyrs)|Deux Tableaux formant pendant, l'un offre la Mer couverte d'un grand nombre de Barques, représentant le combat naval de la bataille de Lépante. Après que les Turcs eurent pris l'île de Chipre, ils perdirent la célèbre bataille de Lépante, gagnée par les Vénitiens et les Espagnols, sous les ordres de don Juan, fils naturel de Charles V. La perte des Turcs fut évaluée à 50,000 hommes sans compter 15,000 esclaves Chrétiens qui furent délivrés. Le pape Pie V en apprenant cette grande victoire, qu'on attribua surtout à don Juan, appliqua ce passage de l'évangile : "Il fut un homme envoyé de Dieu nommé Jean". L'autre représente la Bataille de Zama (en Afrique) où Scipion battit Annibal, et lui causa une perte sanglante ; dans le fond on distingue des Eléphans chargés de tours et de combattans lançant de toutes parts des traits.]] réalisée par Sneyrs, vendue par Auguste au prix de 81 fl. [45]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage représentant une Roche ayant une ouverture, surmontée d'arbres ; sur le devant, un Cavalier exerce un Cheval gris, tandis qu'un autre se dispose à monter un Cheval blanc, d'autres Figures concourent à animer cette production. (Pierre Wovermans)|Un Paysage représentant une Roche ayant une ouverture, surmontée d'arbres ; sur le devant, un Cavalier exerce un Cheval gris, tandis qu'un autre se dispose à monter un Cheval blanc, d'autres Figures concourent à animer cette production.]] réalisée par Pierre Wovermans, vendue par Auguste au prix de 75.5 fl. [47]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche composition offrant le Christ au Mont Calvaire. On voit au milieu du sujet le Rédempteur accablé de fatigues et de douleurs sous l'énorme poids de sa Croix, la Vierge et d'autres saints personnages paraissent dans l'affliction et l'abattement ; le premier plan présente un soldat conduisant les deux Larrons ; des expressions vraies, un bon ton de couleur, et une certaine finesse et liberté dans la touche, rappelle les productions du célèbre Rubens dont ce joli tableau soutiendrait la comparaison. (Gaspard de Crayer)|Riche composition offrant le Christ au Mont Calvaire. On voit au milieu du sujet le Rédempteur accablé de fatigues et de douleurs sous l'énorme poids de sa Croix, la Vierge et d'autres saints personnages paraissent dans l'affliction et l'abattement ; le premier plan présente un soldat conduisant les deux Larrons ; des expressions vraies, un bon ton de couleur, et une certaine finesse et liberté dans la touche, rappelle les productions du célèbre Rubens dont ce joli tableau soutiendrait la comparaison.]] réalisée par Gaspard de Crayer, vendue par Auguste, achetée par Justa au prix de 80 fl. [52]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande composition offrant un Combat de cavalerie où les attitudes et expressions sont rendues avec beaucoup de vérité. Sur le devant est un Cheval renversé sous son cavalier combattant encore, dans le fond et près d'un Fort, d'autres cavaliers se chargent. Un joli Ciel termine cette production dans laquelle il règne un grand mouvement. (Le Bamboche (Pierre de Laer dit))|Une grande composition offrant un Combat de cavalerie où les attitudes et expressions sont rendues avec beaucoup de vérité. Sur le devant est un Cheval renversé sous son cavalier combattant encore, dans le fond et près d'un Fort, d'autres cavaliers se chargent. Un joli Ciel termine cette production dans laquelle il règne un grand mouvement.]] réalisée par Le Bamboche (Pierre de Laer dit), vendue par Auguste au prix de 80 fl. [54]
  • 1809.08.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Figures de grandeur naturelle, vues à mi-corps, représentant Saint-Pierre et Saint-Paul, discutant sur la réforme de la religion ; le premier, la tête tournée de profil et ajusté d'un manteau jaune, déploie aux regards de Saint-Paul un rouleau de papier qu'il tient dans ses mains, celui-ci la tête tournée de trois quarts, et la main droite appuyée sur son épée, saisit de l'autre le rouleau, il est vêtu d'une tunique verte recouverte d'un manteau rouge ; la clef de Saint-Pierre, et deux livres sont placés sur le devant. C'est à une circonstance toute particulière et à un de ces hasards heureux à qui M. Auguste est redevable de ce tableau précieux, peint avec cette énergie et cette chaleur qui n'appartient qu'à ce maître qui, sans l'étude des grands-Artistes ni de l'antique, à sic su se former une manière extraordinaire et large que le Valentin et l'Espagnolet cherchèrent à imiter : sa couleur est forte et lumineuse. Ses têtes, remplies d'ame et d'expression, et un certain grandiose dans l'ensemble (véritable cachet du génie), caractérisent essentiellement cet ouvrage original. (Michel-Ange de Caravage)|Deux Figures de grandeur naturelle, vues à mi-corps, représentant Saint-Pierre et Saint-Paul, discutant sur la réforme de la religion ; le premier, la tête tournée de profil et ajusté d'un manteau jaune, déploie aux regards de Saint-Paul un rouleau de papier qu'il tient dans ses mains, celui-ci la tête tournée de trois quarts, et la main droite appuyée sur son épée, saisit de l'autre le rouleau, il est vêtu d'une tunique verte recouverte d'un manteau rouge ; la clef de Saint-Pierre, et deux livres sont placés sur le devant. C'est à une circonstance toute particulière et à un de ces hasards heureux à qui M. Auguste est redevable de ce tableau précieux, peint avec cette énergie et cette chaleur qui n'appartient qu'à ce maître qui, sans l'étude des grands-Artistes ni de l'antique, à sic su se former une manière extraordinaire et large que le Valentin et l'Espagnolet cherchèrent à imiter : sa couleur est forte et lumineuse. Ses têtes, remplies d'ame et d'expression, et un certain grandiose dans l'ensemble (véritable cachet du génie), caractérisent essentiellement cet ouvrage original.]] réalisée par Michel-Ange de Caravage, vendue par Auguste au prix de 1080 fl. [55]