Ventes d'œuvres le 1811.06.13

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  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Énée se présentant à la Cour de Didon : sujet de 20 figures. Ce Tableau antique peut servir de pendant au précedent. Ces objets avaient été recueillis par un célèbre curieux, l'un de nos plus grand connaisseurs, mort depuis quelques années. On se tromperait si l'on croyait voir dans ces Peintures ce que les plus anciens Auteurs nous ont raconté au sujet des fameux Peintres grecs qui étaient parvenus à tromper les hommes, et même les animaux, par la vérité de leur coloris. Nos Peintures ne sont autre chose que des petits Tableaux de décor, peints sur mur pour l'ornement d'un appartement. Cependant, à travers les défauts inséparables de ce genre de peinture, on y reconnaît un grand goût de dessin, et une bonne intention de couleur Peintres antiques sur morceaux de muraille, de forme circulaire, du diamètre de 20 pouces (34 centimètres), et les figures de 6 pouces de proportion (environ 162 millimètres) (Peintre antique)|Énée se présentant à la Cour de Didon : sujet de 20 figures. Ce Tableau antique peut servir de pendant au précedent. Ces objets avaient été recueillis par un célèbre curieux, l'un de nos plus grand connaisseurs, mort depuis quelques années. On se tromperait si l'on croyait voir dans ces Peintures ce que les plus anciens Auteurs nous ont raconté au sujet des fameux Peintres grecs qui étaient parvenus à tromper les hommes, et même les animaux, par la vérité de leur coloris. Nos Peintures ne sont autre chose que des petits Tableaux de décor, peints sur mur pour l'ornement d'un appartement. Cependant, à travers les défauts inséparables de ce genre de peinture, on y reconnaît un grand goût de dessin, et une bonne intention de couleur Peintres antiques sur morceaux de muraille, de forme circulaire, du diamètre de 20 pouces (34 centimètres), et les figures de 6 pouces de proportion (environ 162 millimètres)]] réalisée par Peintre antique, vendue par Didot-Saint-Marc. [3]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Roi venant de tuer, au pied d'un autel, une jeune Femme couronnée. Sujet de 14 figures. Ces objets avaient été recueillis par un célèbre curieux, l'un de nos plus grand connaisseurs, mort depuis quelques années. On se tromperait si l'on croyait voir dans ces Peintures ce que les plus anciens Auteurs nous ont raconté au sujet des fameux Peintres grecs qui étaient parvenus à tromper les hommes, et même les animaux, par la vérité de leur coloris. Nos Peintures ne sont autre chose que des petits Tableaux de décor, peints sur mur pour l'ornement d'un appartement. Cependant, à travers les défauts inséparables de ce genre de peinture, on y reconnaît un grand goût de dessin, et une bonne intention de couleur Peintres antiques sur morceaux de muraille, de forme circulaire, du diamètre de 20 pouces (34 centimètres), et les figures de 6 pouces de proportion (environ 162 millimètres) (Peintre antique)|Un Roi venant de tuer, au pied d'un autel, une jeune Femme couronnée. Sujet de 14 figures. Ces objets avaient été recueillis par un célèbre curieux, l'un de nos plus grand connaisseurs, mort depuis quelques années. On se tromperait si l'on croyait voir dans ces Peintures ce que les plus anciens Auteurs nous ont raconté au sujet des fameux Peintres grecs qui étaient parvenus à tromper les hommes, et même les animaux, par la vérité de leur coloris. Nos Peintures ne sont autre chose que des petits Tableaux de décor, peints sur mur pour l'ornement d'un appartement. Cependant, à travers les défauts inséparables de ce genre de peinture, on y reconnaît un grand goût de dessin, et une bonne intention de couleur Peintres antiques sur morceaux de muraille, de forme circulaire, du diamètre de 20 pouces (34 centimètres), et les figures de 6 pouces de proportion (environ 162 millimètres)]] réalisée par Peintre antique, vendue par Didot-Saint-Marc. [4]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonce aux Bergers. Dans un paysage, et par un effet de nuit, un ange lumineux apparaît, au milieu du ciel, à des bergers endormis avec leurs bestiaux, et leur annonce la naissance du Sauveur. Un cheval blanc, sur le premier plan, paraît descendre d'un terrain élevé. Ce Tableau, d'un bel effet et facilement touché, n'est pas aussi précieux d'exécution que le sont quelquefois les compositions de cet artiste célèbre ; mais l'effet de nuit ne comportait pas un plus grand fini, et le clair-obscur y est parfaitement observé. (Wouvermans (Philippe))|L'Annonce aux Bergers. Dans un paysage, et par un effet de nuit, un ange lumineux apparaît, au milieu du ciel, à des bergers endormis avec leurs bestiaux, et leur annonce la naissance du Sauveur. Un cheval blanc, sur le premier plan, paraît descendre d'un terrain élevé. Ce Tableau, d'un bel effet et facilement touché, n'est pas aussi précieux d'exécution que le sont quelquefois les compositions de cet artiste célèbre ; mais l'effet de nuit ne comportait pas un plus grand fini, et le clair-obscur y est parfaitement observé.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Didot-Saint-Marc. [35]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vaste Paysage, orné de Fabriques, de Figures et d'Animaux. Parmi les figures très-soignées et en assez grand nombre, on remarque celles de voyageurs à cheval arrêtés dans la campagne à la porte d'une auberge ; une femme verse à boire à l'un d'eux : on voit aussi plusieurs poules sur le chemin. Il est peu de Tableaux de ce maître qui soient aussi considerables et aussi parfaits : son talent pour l'harmonie (Winantz (J.))|Vaste Paysage, orné de Fabriques, de Figures et d'Animaux. Parmi les figures très-soignées et en assez grand nombre, on remarque celles de voyageurs à cheval arrêtés dans la campagne à la porte d'une auberge ; une femme verse à boire à l'un d'eux : on voit aussi plusieurs poules sur le chemin. Il est peu de Tableaux de ce maître qui soient aussi considerables et aussi parfaits : son talent pour l'harmonie]] réalisée par Winantz (J.), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 2400 fl. [36]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Voeu de Jephtépe esquisse terminée, composée de beaucoup de figures, et décrite dans la Vie des Peintres, par Descamps. Ce Tableau plaisait tellement à Vander Werff, que ce fut le seul de ses tableaux qu'il ne voulut jamais vendre, quelque offre avantageuse qu'on lui en ait faite. Il n'est pas encore rentoilé, pour conserver les cachets derrière la toile. Descamps parle très-avantageusement de ce Tableau de Vander Werff, dont les ouvrages sont si rares et si recherchés. (Werff (Adrien Vander))|La Voeu de Jephtépe esquisse terminée, composée de beaucoup de figures, et décrite dans la Vie des Peintres, par Descamps. Ce Tableau plaisait tellement à Vander Werff, que ce fut le seul de ses tableaux qu'il ne voulut jamais vendre, quelque offre avantageuse qu'on lui en ait faite. Il n'est pas encore rentoilé, pour conserver les cachets derrière la toile. Descamps parle très-avantageusement de ce Tableau de Vander Werff, dont les ouvrages sont si rares et si recherchés.]] réalisée par Werff (Adrien Vander), vendue par Didot-Saint-Marc. [37]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Daphnis et Chloé. Par une soirée brûlante, un Berger assis à côté d'une jeune Bergère, sur une butte très-élevée, à l'ombre d'arbres touffus, regarde deux colombes qui se caressent dans les aires, et cherche à faire apercevoir à sa compagne ce couple amoureux. (Wéeninx (Jean-Baptiste))|Daphnis et Chloé. Par une soirée brûlante, un Berger assis à côté d'une jeune Bergère, sur une butte très-élevée, à l'ombre d'arbres touffus, regarde deux colombes qui se caressent dans les aires, et cherche à faire apercevoir à sa compagne ce couple amoureux.]] réalisée par Wéeninx (Jean-Baptiste), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 400 fl. [38]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant, représentant un Manége. Paysage et Architecture avec figures, dont le sujet principal représente un manége. Ces deux Tableaux, qui peuvent faire pendans, sont aussi brillans de couleur que d'exécution. Même grandeur que le precédent. (Wéeninx (Jean-Baptiste))|Le pendant, représentant un Manége. Paysage et Architecture avec figures, dont le sujet principal représente un manége. Ces deux Tableaux, qui peuvent faire pendans, sont aussi brillans de couleur que d'exécution. Même grandeur que le precédent.]] réalisée par Wéeninx (Jean-Baptiste), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 3000 fl. [39]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Guirlande de roses. Tableau de Fleurs, représentant une Guirlande composée principalement de roses. Les Tableaux de cette Femme habile rappellent ceux de son maître dans certaines parties ; mais ils n'en ont pas le précieux fini. (Wauther (Michaelina), élève de van Huysum)|Guirlande de roses. Tableau de Fleurs, représentant une Guirlande composée principalement de roses. Les Tableaux de cette Femme habile rappellent ceux de son maître dans certaines parties ; mais ils n'en ont pas le précieux fini.]] réalisée par Wauther (Michaelina), élève de van Huysum, vendue par Didot-Saint-Marc. [42]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre sujets de la vie de la Vierge : 1o L'Annonciation ; 2o La Nativité ; 3o La Présentation au Temple ; 4o Le Triomphe de la Vierge. Ces quatre bons Tableaux, recommandables par le charme de la composition et par un très-beau coloris, conviennent parfaitement à une église ou à une chapelle de riche particulier. Ils sont peints sur des planches très épaisées, de la plus grands solidité et de la plus belle conservation. Ils sont, de plus, dans de riches bordures sculptées en bois et dorées ; et ils faisaient l'ornement d'une ancienne église riche et supprimée. (Vignon (Claude))|Quatre sujets de la vie de la Vierge : 1o L'Annonciation ; 2o La Nativité ; 3o La Présentation au Temple ; 4o Le Triomphe de la Vierge. Ces quatre bons Tableaux, recommandables par le charme de la composition et par un très-beau coloris, conviennent parfaitement à une église ou à une chapelle de riche particulier. Ils sont peints sur des planches très épaisées, de la plus grands solidité et de la plus belle conservation. Ils sont, de plus, dans de riches bordures sculptées en bois et dorées ; et ils faisaient l'ornement d'une ancienne église riche et supprimée.]] réalisée par Vignon (Claude), vendue par Didot-Saint-Marc. [44]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane et Calisto. Diane au bain, ordonnant à ses nymphes de depouiller leur compagne Calisto, dont elle tient de decouvrir la grossesse. Ce precieux Tableau, digne du Corrège dans plusieurs parties, est ravissant pour la couleur et l'exécution. C'est, suivant nous, un des plus parfaits d'Alexandre Véronèse, quoique quelques personnes l'aient attribué à Carlo Cignani. (Veronèse. (Alexandre Turchi, dit))|Diane et Calisto. Diane au bain, ordonnant à ses nymphes de depouiller leur compagne Calisto, dont elle tient de decouvrir la grossesse. Ce precieux Tableau, digne du Corrège dans plusieurs parties, est ravissant pour la couleur et l'exécution. C'est, suivant nous, un des plus parfaits d'Alexandre Véronèse, quoique quelques personnes l'aient attribué à Carlo Cignani.]] réalisée par Veronèse. (Alexandre Turchi, dit), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 3000 fl. [45]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Samson endormi sur les genoux de Dalila. Elle lui coupe les cheveux d'une main; et, de l'autre, elle fait signe aux Philistins de s'approcher. Le Musée offre le même sujet traité par le même peintre, mais il n'y ressemble nullement pour la composition. Celui que nous offrons aux regarde des amateurs est de la plus parfaite exécution ; on voit que Véronèse s'est plu à y développer tout son talent pour en faire un chef-d'oeuvre, et qu'il l'a signé avec le plus grand soin. (Veronèse. (Alexandre Turchi, dit))|Samson endormi sur les genoux de Dalila. Elle lui coupe les cheveux d'une main; et, de l'autre, elle fait signe aux Philistins de s'approcher. Le Musée offre le même sujet traité par le même peintre, mais il n'y ressemble nullement pour la composition. Celui que nous offrons aux regarde des amateurs est de la plus parfaite exécution ; on voit que Véronèse s'est plu à y développer tout son talent pour en faire un chef-d'oeuvre, et qu'il l'a signé avec le plus grand soin.]] réalisée par Veronèse. (Alexandre Turchi, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [46]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus et l'Amour dans un paysage. Un autre enfant ailé plane dans les airs, et tient une banderole sur laquelle sont écrits ces mots, Vénus et l'Amour. Ce Tableau, d'une parfaite conservation, est du maître du Pérugin et de Léonard de Vinci, et date des premiers temps de l'Ecole florentine, que Verochio illustra réelment le premier. (Verochio (Andrea))|Vénus et l'Amour dans un paysage. Un autre enfant ailé plane dans les airs, et tient une banderole sur laquelle sont écrits ces mots, Vénus et l'Amour. Ce Tableau, d'une parfaite conservation, est du maître du Pérugin et de Léonard de Vinci, et date des premiers temps de l'Ecole florentine, que Verochio illustra réelment le premier.]] réalisée par Verochio (Andrea), vendue par Didot-Saint-Marc. [47]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec Marine et Rochers. parmi lesquels on en distingue un immense, à-peine soutenu en équilibre, et qui paraît prêt à s'écrouler. Plusieurs figures enrichent cette Composition, au nombre des quelles on voit des pêcheurs. Ce Tableau, d'un vrai mérite et d'une composition qui n'est pas ordinaire, paraît avoir été fait en Italie, et prouve que Vernet amait la manière de Manglar. Il est gravé (Vernet (Joseph))|Paysage avec Marine et Rochers. parmi lesquels on en distingue un immense, à-peine soutenu en équilibre, et qui paraît prêt à s'écrouler. Plusieurs figures enrichent cette Composition, au nombre des quelles on voit des pêcheurs. Ce Tableau, d'un vrai mérite et d'une composition qui n'est pas ordinaire, paraît avoir été fait en Italie, et prouve que Vernet amait la manière de Manglar. Il est gravé]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Didot-Saint-Marc. [48]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François prêchant aux Poissons. Dans un Paysage ombragé par de beaux arbres, dont le voisinage de la mer contribue à augmenter la fraîcheur, saint François, debout et dans l'attitude d'un inspiré de Dieu, prêche les poissons avec une éloquence si persuasive, qu'ils s'élancent hors des eaux pour le voir et pour l'entendre : deux compagnons de ce divin personnage sont derrière lui dans une saint admiration. Ce Tableau, d'un bon style, est aussi d'une composition intéressante et d'une couleur très-agréable. (Trevisan (F.))|Saint François prêchant aux Poissons. Dans un Paysage ombragé par de beaux arbres, dont le voisinage de la mer contribue à augmenter la fraîcheur, saint François, debout et dans l'attitude d'un inspiré de Dieu, prêche les poissons avec une éloquence si persuasive, qu'ils s'élancent hors des eaux pour le voir et pour l'entendre : deux compagnons de ce divin personnage sont derrière lui dans une saint admiration. Ce Tableau, d'un bon style, est aussi d'une composition intéressante et d'une couleur très-agréable.]] réalisée par Trevisan (F.), vendue par Didot-Saint-Marc. [52]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Tragédie représentée par une femme sévère, armée de poignards, de sceptres et de couronnes, et tenant les OEuvres de Corneille et de Racine. Même grandeur que le précédent. Ces deux Tableaux ont appartenu à Voltaire ; ils représentent deux actrices célèbres de ce temps-là. (Tremolliere (Pierre-Charles))|La Tragédie représentée par une femme sévère, armée de poignards, de sceptres et de couronnes, et tenant les OEuvres de Corneille et de Racine. Même grandeur que le précédent. Ces deux Tableaux ont appartenu à Voltaire ; ils représentent deux actrices célèbres de ce temps-là.]] réalisée par Tremolliere (Pierre-Charles), vendue par Didot-Saint-Marc. [53]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Comédie représentée par une jeune et jolie fille, au minois fin et au regard malin : elle tient un masque et les OEuvres de Molière. Ce peintre, d'un talent agréable et facile, est mort fort jeune, mais non sans réputation. Ces deux Tableaux ont appartenu à Voltaire ; ils représentent deux actrices célèbres de ce temps-là. (Tremolliere (Pierre-Charles))|La Comédie représentée par une jeune et jolie fille, au minois fin et au regard malin : elle tient un masque et les OEuvres de Molière. Ce peintre, d'un talent agréable et facile, est mort fort jeune, mais non sans réputation. Ces deux Tableaux ont appartenu à Voltaire ; ils représentent deux actrices célèbres de ce temps-là.]] réalisée par Tremolliere (Pierre-Charles), vendue par Didot-Saint-Marc. [54]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La belle Famille du Titien ; Tableau composé de cinq figures, deux femmes à mi-corps, et de proportion naturelle, avec leurs trois enfans. Les deux femmes sont Johannina et Flora, filles du Titien. Une d'elles est à sa toilette devant une glace qui répète ses traits et que soutient un jeune enfant ; des mains d'un autre enfant, et sans se retourner, elle prend une longne épingle d'or qu'il lui présente. L'autre fille du Titien, également jeune, belle, blonde, et aux yeux noirs, fait avancer cet enfant, et dans l'autre bras porte un plus jeune enfant qui tient un morceau de gâteau. La fraîcheur du coloris, familière aux grands maîtres de l'Ecole vénitienne, est portée au plus haut degré dans ce Tableau. Un sang pur paraît circuler sous la peau. Un autre mérite que l'on trouve à-peine dans les tableaux des anciens peintres d'histoire et que celui-ci possède, c'est l'amabilité du sujet ; c'est encore l'admirable ton de vérité qui y règne, et qu'on ne rencontre que dans les ouvrages du meilleur temps du Titien. (Titien (Tiziano Vecellio, dit le))|La belle Famille du Titien ; Tableau composé de cinq figures, deux femmes à mi-corps, et de proportion naturelle, avec leurs trois enfans. Les deux femmes sont Johannina et Flora, filles du Titien. Une d'elles est à sa toilette devant une glace qui répète ses traits et que soutient un jeune enfant ; des mains d'un autre enfant, et sans se retourner, elle prend une longne épingle d'or qu'il lui présente. L'autre fille du Titien, également jeune, belle, blonde, et aux yeux noirs, fait avancer cet enfant, et dans l'autre bras porte un plus jeune enfant qui tient un morceau de gâteau. La fraîcheur du coloris, familière aux grands maîtres de l'Ecole vénitienne, est portée au plus haut degré dans ce Tableau. Un sang pur paraît circuler sous la peau. Un autre mérite que l'on trouve à-peine dans les tableaux des anciens peintres d'histoire et que celui-ci possède, c'est l'amabilité du sujet ; c'est encore l'admirable ton de vérité qui y règne, et qu'on ne rencontre que dans les ouvrages du meilleur temps du Titien.]] réalisée par Titien (Tiziano Vecellio, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [56]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de la Vierge. Quelques personnages marquans du temps du Titien, sont mis en action dans ce Tableau qui est composé de quinze figures. La scène se passe dans un temple : on remarque, entre autres personnages, le fameux duc d'Urbain, digne amateur des beaux-arts, et protecteur ami de Raphaël, du Titien, et des grands artistes contemporains. On y remarque encore les portraits du Titien, de l'Arioste, de l'Aretin, et des personnages les plus célèbres du temps. Ce Tableau très-capital, quoique de moyenne dimension, nous paraît être un chef-d'oeuvre du Titien, quoique le célèbre P. Véronèse ait peint quelque-fois dans cette manière forte et harmonieuse ; mais il est facile de voir, par les nombreux repentirs, que les figures ont été peintes d'après nature ; et quelques personnages qu'elles représentent n'existaient plus du temps de P. Véronèse. Exécution précieuse et savante, magie de couleur, intelligence parfaite du clair-obscur, toutes ces qualités s'y trouvent réunies au plus haut degré. (Titien (Tiziano Vecellio, dit le))|Le Mariage de la Vierge. Quelques personnages marquans du temps du Titien, sont mis en action dans ce Tableau qui est composé de quinze figures. La scène se passe dans un temple : on remarque, entre autres personnages, le fameux duc d'Urbain, digne amateur des beaux-arts, et protecteur ami de Raphaël, du Titien, et des grands artistes contemporains. On y remarque encore les portraits du Titien, de l'Arioste, de l'Aretin, et des personnages les plus célèbres du temps. Ce Tableau très-capital, quoique de moyenne dimension, nous paraît être un chef-d'oeuvre du Titien, quoique le célèbre P. Véronèse ait peint quelque-fois dans cette manière forte et harmonieuse ; mais il est facile de voir, par les nombreux repentirs, que les figures ont été peintes d'après nature ; et quelques personnages qu'elles représentent n'existaient plus du temps de P. Véronèse. Exécution précieuse et savante, magie de couleur, intelligence parfaite du clair-obscur, toutes ces qualités s'y trouvent réunies au plus haut degré.]] réalisée par Titien (Tiziano Vecellio, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [57]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage d'un guerrier avec une jeune fille. Autre Sujet d'histoire représentant le mariage d'un guerrier avec une jeune fille, dont la gorge est totalement découverte. Ce Tableau, qui peut servir de pendant au précédent, a le ton de couleur et l'harmonie d'un tableau du Titien. Même dimension. (Teniers fils (David))|Le Mariage d'un guerrier avec une jeune fille. Autre Sujet d'histoire représentant le mariage d'un guerrier avec une jeune fille, dont la gorge est totalement découverte. Ce Tableau, qui peut servir de pendant au précédent, a le ton de couleur et l'harmonie d'un tableau du Titien. Même dimension.]] réalisée par Teniers fils (David), vendue par Didot-Saint-Marc. [60]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme étendu sur un lit dans un paysage. Sujet d'histoire représentant un homme étendu sur son lit de mort, en pleine campagne. Une grille de fer dans toute la largeur du Tableau, le sépare du premier plan ; une jeune femme, la gorge entièrement nue, entr'ouvre avec mystère une porte de cette grille pour s'approcher de ce personnage ; une autre femme est auprès d'elle. Nous n'avons pas eu le temps de nous instruire de ce trait historique. Il est peint avec la plus grande fermeté et d'une très-bonne couleur. Ce Tableau, dans lequel Téniers est sorti de son genre ordinaire, fait voir la flexibilité de son talent. De forme circulaire et portant, 1 p. 9 p. 3 l. (Teniers fils (David))|Un Homme étendu sur un lit dans un paysage. Sujet d'histoire représentant un homme étendu sur son lit de mort, en pleine campagne. Une grille de fer dans toute la largeur du Tableau, le sépare du premier plan ; une jeune femme, la gorge entièrement nue, entr'ouvre avec mystère une porte de cette grille pour s'approcher de ce personnage ; une autre femme est auprès d'elle. Nous n'avons pas eu le temps de nous instruire de ce trait historique. Il est peint avec la plus grande fermeté et d'une très-bonne couleur. Ce Tableau, dans lequel Téniers est sorti de son genre ordinaire, fait voir la flexibilité de son talent. De forme circulaire et portant, 1 p. 9 p. 3 l.]] réalisée par Teniers fils (David), vendue par Didot-Saint-Marc. [61]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Récureur de puits. Un homme ayant avec lui les instrumens de cet état, paraît sur le premier plan d'un paysage, où l'on voit encore une fabrique dans le fond, et deux petites figures. Ce Tableau, pendant du précédent, est aussi joli, et tous deux sont très-bien conservés. Même dimension. (Teniers fils (David))|Le Récureur de puits. Un homme ayant avec lui les instrumens de cet état, paraît sur le premier plan d'un paysage, où l'on voit encore une fabrique dans le fond, et deux petites figures. Ce Tableau, pendant du précédent, est aussi joli, et tous deux sont très-bien conservés. Même dimension.]] réalisée par Teniers fils (David), vendue par Didot-Saint-Marc. [63]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Marchand de poissons. Dans un petit paysage, et sur le premier plan, un paysan paraît vouloir vendre le poisson qu'il tient ; la mer se découvre à l'horizon, et sur ses bords trois pècheurs sont occupés à jeter leurs filets. Téniers n'a jamais fait, sans doute, rien de moins considérable ; mais c'est du Téniers, et c'est tou-toujours sic joli. (Teniers fils (David))|Le Marchand de poissons. Dans un petit paysage, et sur le premier plan, un paysan paraît vouloir vendre le poisson qu'il tient ; la mer se découvre à l'horizon, et sur ses bords trois pècheurs sont occupés à jeter leurs filets. Téniers n'a jamais fait, sans doute, rien de moins considérable ; mais c'est du Téniers, et c'est tou-toujours sic joli.]] réalisée par Teniers fils (David), vendue par Didot-Saint-Marc. [64]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'espion condamné. Paysage orné d'un assez grand nombre de figures, parmi lesquelles il s'en trouve six capitales. On distingue, entre autres, un espion qui va être fusillé, et auquel un officier lit au sentence de mort. L'effroi est peint sur la figure du malheureux. Trois soldats le tiennent, et sont prêts à le mettre à mort. Un factionnaire, près d'un canon qu'il garde, a son fusil armé et la méche allumée. Sur un plan reculé, on aperçoit des fortifications et des militaires. Une cuirasse et autres accessoires sont sur le devant du Tableau. Ce Tableau, très-capital, est du bon temps de Téniers. (Teniers fils (David))|L'espion condamné. Paysage orné d'un assez grand nombre de figures, parmi lesquelles il s'en trouve six capitales. On distingue, entre autres, un espion qui va être fusillé, et auquel un officier lit au sentence de mort. L'effroi est peint sur la figure du malheureux. Trois soldats le tiennent, et sont prêts à le mettre à mort. Un factionnaire, près d'un canon qu'il garde, a son fusil armé et la méche allumée. Sur un plan reculé, on aperçoit des fortifications et des militaires. Une cuirasse et autres accessoires sont sur le devant du Tableau. Ce Tableau, très-capital, est du bon temps de Téniers.]] réalisée par Teniers fils (David), vendue par Didot-Saint-Marc. [65]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage au soleil levant enrichi de fabriques, de ruines et de figures. Sur les premiers plans, on voit un pâtre conduisant des chèvres; d'autres figures, précédées d'un âne chargé de légumes, paraissent aller vendre leurs provisions. Ce joli Echantillon d'Herman a le charme et l'harmonie de Claude Lorrain, son maître. (Swanevelt (Herman), dit Herman d'Italie)|Paysage au soleil levant enrichi de fabriques, de ruines et de figures. Sur les premiers plans, on voit un pâtre conduisant des chèvres; d'autres figures, précédées d'un âne chargé de légumes, paraissent aller vendre leurs provisions. Ce joli Echantillon d'Herman a le charme et l'harmonie de Claude Lorrain, son maître.]] réalisée par Swanevelt (Herman), dit Herman d'Italie, vendue par Didot-Saint-Marc. [67]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Baquet. Intérieur de Cuisine. On y remarque un baquet, au fond duquel on voit de l'eau. Dans une terrine de terre vernissée est une carpe vivante. Entre ces deux objets sont plusieurs harengs-sores. Sur un plan plus élevé, on découvre un grand flacon de forme carrée, rempli de liqueur. Ce peintre, dont aucun auteur ne parle, nous paraît être l'imitateur le plus fidèle de la nature morte ; en effet, ce Tableau produit l'illusion la plus complète, c'est un véritable trompe-l'oeil. (Stof-Kopff. 1626)|Le Baquet. Intérieur de Cuisine. On y remarque un baquet, au fond duquel on voit de l'eau. Dans une terrine de terre vernissée est une carpe vivante. Entre ces deux objets sont plusieurs harengs-sores. Sur un plan plus élevé, on découvre un grand flacon de forme carrée, rempli de liqueur. Ce peintre, dont aucun auteur ne parle, nous paraît être l'imitateur le plus fidèle de la nature morte ; en effet, ce Tableau produit l'illusion la plus complète, c'est un véritable trompe-l'oeil.]] réalisée par Stof-Kopff. 1626, vendue par Didot-Saint-Marc. [68]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant Jésus dans un Paysage et tenant, sur ses genoux, l'Enfant Jésus, qui, ainsi que le petit saint Jean, paraît s'amuser d'un oiseau attaché à un ruban. Ce joli Tableau peut faire pendant au Primatice, sous le n.o175 de ce catalogue. (Stella (Jacques))|La Vierge et l'Enfant Jésus dans un Paysage et tenant, sur ses genoux, l'Enfant Jésus, qui, ainsi que le petit saint Jean, paraît s'amuser d'un oiseau attaché à un ruban. Ce joli Tableau peut faire pendant au Primatice, sous le n.o175 de ce catalogue.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc. [69]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de Rébecca (d'après le Poussin) que l'on voit au Musée. Sujet connu de la fameuse Rébecca, du Poussin, que l'on voit au Musée. Si une copie d'après le Poussin peut valoir l'original, c'est quand elle est faite avec un talent admirable, comme celle-ci, par l'exact et habile Stella, ami et admirateur du Poussin. (Stella (Jacques))|Sujet de Rébecca (d'après le Poussin) que l'on voit au Musée. Sujet connu de la fameuse Rébecca, du Poussin, que l'on voit au Musée. Si une copie d'après le Poussin peut valoir l'original, c'est quand elle est faite avec un talent admirable, comme celle-ci, par l'exact et habile Stella, ami et admirateur du Poussin.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc. [70]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, architecture et figures. Alexandre accompagné de guerriers, vient rendre hommage au tombeau d'Achille, et le décorer de fleurs. Contemporain et ami du Poussin, Stella est principalement recommandable dans ses petits tableaux. Celui-ci nous paraît être un de ses meilleurs. (Stella (Jacques))|Paysage, architecture et figures. Alexandre accompagné de guerriers, vient rendre hommage au tombeau d'Achille, et le décorer de fleurs. Contemporain et ami du Poussin, Stella est principalement recommandable dans ses petits tableaux. Celui-ci nous paraît être un de ses meilleurs.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 1200 fl. [71]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chasse au Sanglier. Un Sanglier furieux est sur-le-point d'être arrêté dans sa course rapide par une meute de chiens ; il en a déjà mis deux hors de combat. Plusieurs de ces chiens sont habillés, pour les protéger contre l'arme terrible de leur ennemi. Animaux, paysage, tout dans ce Tableau fait illusion. C'est un des plus beaux de ce maître ; le sanglier, qui a l'air de s'élancer hors de la toile, fait frémir. (Sneyders (François))|Chasse au Sanglier. Un Sanglier furieux est sur-le-point d'être arrêté dans sa course rapide par une meute de chiens ; il en a déjà mis deux hors de combat. Plusieurs de ces chiens sont habillés, pour les protéger contre l'arme terrible de leur ennemi. Animaux, paysage, tout dans ce Tableau fait illusion. C'est un des plus beaux de ce maître ; le sanglier, qui a l'air de s'élancer hors de la toile, fait frémir.]] réalisée par Sneyders (François), vendue par Didot-Saint-Marc. [72]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, Marine et Fabriques. Beaucoup de figures enrichissent cette imitation tellement fidèle de la nature, qu'elle fait illusion. Sous un pont-levis que les gardiens lèvent, une galiote chargée de beaucoup de personnages, est en train de passer : de l'autre côté de la rivière est un bois qui la borde ; et, sur la gauche du spectateur, on voit de grandes fabriques et une ferme de laquelle sortent plusieurs bestiaux : à ces Fabriques aboutissent deux chemins ; sur l'un des deux sont différentes figures, parmi lesquelles on remarque une paysanne les pieds nus, et un seigneur et sa dame que suit un page. On connait peu de beaux tableaux de Sibrecht, parce qu'ils passent pour être de Karel du Jardin, auquel on sait les attribuer. (Sibrechts (Jean))|Paysage, Marine et Fabriques. Beaucoup de figures enrichissent cette imitation tellement fidèle de la nature, qu'elle fait illusion. Sous un pont-levis que les gardiens lèvent, une galiote chargée de beaucoup de personnages, est en train de passer : de l'autre côté de la rivière est un bois qui la borde ; et, sur la gauche du spectateur, on voit de grandes fabriques et une ferme de laquelle sortent plusieurs bestiaux : à ces Fabriques aboutissent deux chemins ; sur l'un des deux sont différentes figures, parmi lesquelles on remarque une paysanne les pieds nus, et un seigneur et sa dame que suit un page. On connait peu de beaux tableaux de Sibrecht, parce qu'ils passent pour être de Karel du Jardin, auquel on sait les attribuer.]] réalisée par Sibrechts (Jean), vendue par Didot-Saint-Marc. [73]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Samaritaine. Dans un paysage, à l'ombre d'un arbre touffu, et près d'un puits antique, la Samaritaine semble s'entretenir avec le Christ. Le Paysage, riche de fonds et orné de petites figures, représente la ville de Samarie. La composition du Tableau est de Michel-Ange. Sébastien, son élève, s'y est permis quelques changemens pour en adoucir la sévérité. A la composition et au dessin de Michel-Ange, unir l'exécution, la grâce et la couleur de Sébastien, c'est atteindre la perfection de l'art. Cette perfection est d'autant plus extraordinaire que les figures sont d'une très-petite proportion, et qu'elles disent autant que des figures aussi fortes que nature. Ce Tableau se recommande encore par une parfaite conservation. Quelques amateurs croyaient ce Tableau de Daniel de Volterre. (Sébastien del Piombo)|La Samaritaine. Dans un paysage, à l'ombre d'un arbre touffu, et près d'un puits antique, la Samaritaine semble s'entretenir avec le Christ. Le Paysage, riche de fonds et orné de petites figures, représente la ville de Samarie. La composition du Tableau est de Michel-Ange. Sébastien, son élève, s'y est permis quelques changemens pour en adoucir la sévérité. A la composition et au dessin de Michel-Ange, unir l'exécution, la grâce et la couleur de Sébastien, c'est atteindre la perfection de l'art. Cette perfection est d'autant plus extraordinaire que les figures sont d'une très-petite proportion, et qu'elles disent autant que des figures aussi fortes que nature. Ce Tableau se recommande encore par une parfaite conservation. Quelques amateurs croyaient ce Tableau de Daniel de Volterre.]] réalisée par Sébastien del Piombo, vendue par Didot-Saint-Marc. [74]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Famille représentant la Vierge, saint Joseph, l'Enfant Jésus et le petit saint Jean. Ce peintre, dont les Tableaux sont rares, est un des plus heureux imitateurs du Corrège. Il est sur-tout recommandable dans ses Tableaux de petite proportion. Celui-ci nous paraît être de son meilleur temps. (Schidone (Bartholomée))|Sainte Famille représentant la Vierge, saint Joseph, l'Enfant Jésus et le petit saint Jean. Ce peintre, dont les Tableaux sont rares, est un des plus heureux imitateurs du Corrège. Il est sur-tout recommandable dans ses Tableaux de petite proportion. Celui-ci nous paraît être de son meilleur temps.]] réalisée par Schidone (Bartholomée), vendue par Didot-Saint-Marc. [75]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de sainte Catherine. L'Enfant Jésus debout et soutenu par sa mère, qui de l'autre bras presse sainte Catherine. Cette Sainte s'apprête, avec humilité, à recevoir l'anneau de mariage que l'Enfant Dieu s'empresse de lui mettre au doigt. Ce Sujet, un des plus gracieux que présente l'Histoire sacrée, offre tout le charme du talent de ce maître, l'un des plus habiles élèves de Léonard de Vinci, avec lequel on le confond souvent : quelques personnes même le croyaient de ce dernier. (Salaino (André))|Le Mariage de sainte Catherine. L'Enfant Jésus debout et soutenu par sa mère, qui de l'autre bras presse sainte Catherine. Cette Sainte s'apprête, avec humilité, à recevoir l'anneau de mariage que l'Enfant Dieu s'empresse de lui mettre au doigt. Ce Sujet, un des plus gracieux que présente l'Histoire sacrée, offre tout le charme du talent de ce maître, l'un des plus habiles élèves de Léonard de Vinci, avec lequel on le confond souvent : quelques personnes même le croyaient de ce dernier.]] réalisée par Salaino (André), vendue par Didot-Saint-Marc. [76]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage et Fabriques entourées d'eau. On distingue un pont-levis, sur lequel des personnes s'apprêtent à passer. Ce Tableau, sans être aussi capital que le précédent, réunit les diverses qualités que l'on trouve ordinairement dans les compositions de ce maître. (Ruisdaal (Jacques))|Paysage et Fabriques entourées d'eau. On distingue un pont-levis, sur lequel des personnes s'apprêtent à passer. Ce Tableau, sans être aussi capital que le précédent, réunit les diverses qualités que l'on trouve ordinairement dans les compositions de ce maître.]] réalisée par Ruisdaal (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc. [77]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage capital. Ce Tableau représente principalement une Forêt de vieux chênes. Dans une partie des fonds, on découvre des montagnes ; il est, de plus, enrichi de cascades, de chutes d'eau, et de figures. Il est peu de Tableaux de Ruisdael aussi capitaux, d'une aussi belle couleur, et aussi parfaits : c'est un chef-d'oeuvre. (Ruisdaal (Jacques))|Paysage capital. Ce Tableau représente principalement une Forêt de vieux chênes. Dans une partie des fonds, on découvre des montagnes ; il est, de plus, enrichi de cascades, de chutes d'eau, et de figures. Il est peu de Tableaux de Ruisdael aussi capitaux, d'une aussi belle couleur, et aussi parfaits : c'est un chef-d'oeuvre.]] réalisée par Ruisdaal (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 3600 fl. [78]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène pastorale galante. Dans un paysage hardi de ton et d'exécution, Rubens, vêtu en berger élégant, s'est représenté assis à côté de sa première femme, en bergère habillée de soie éclatante. Ces figures sont facilement peintes, et ont la transparence de l'émail. Le portrait de cette femme de Rubens, qui n'était pas de la première jeunesse, se voit au Musée. (Rubens (Pierre-Paul))|Scène pastorale galante. Dans un paysage hardi de ton et d'exécution, Rubens, vêtu en berger élégant, s'est représenté assis à côté de sa première femme, en bergère habillée de soie éclatante. Ces figures sont facilement peintes, et ont la transparence de l'émail. Le portrait de cette femme de Rubens, qui n'était pas de la première jeunesse, se voit au Musée.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Didot-Saint-Marc. [79]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Déluge. Paysage d'un effet magique, où les élémens paraissent confondus, et représentent le Déluge. Parmi les figures, à-peine indiquées, on en distingue qui sont renversées par la foudre, et d'autres qui cherchent à se sauver sur des rochers et sur des arbres. Rubens seul, et Rubens bien inspiré, était capable d'exécuter ce chef-d'oeuvre. Chacune de ses touches y porte l'empreinte de la fougue de son génie. Plus terminé, il aurait été froid et manqué. Il fallait un de ces momens d'inspiration que les grands hommes rencontrent, mais qu'ils chercheraient vainement. Une gravure, d'après Rubens, prouve que cette Composition énergique et sa première pensée, et qu'il l'a exécutée plus en grand. (Rubens (Pierre-Paul))|Le Déluge. Paysage d'un effet magique, où les élémens paraissent confondus, et représentent le Déluge. Parmi les figures, à-peine indiquées, on en distingue qui sont renversées par la foudre, et d'autres qui cherchent à se sauver sur des rochers et sur des arbres. Rubens seul, et Rubens bien inspiré, était capable d'exécuter ce chef-d'oeuvre. Chacune de ses touches y porte l'empreinte de la fougue de son génie. Plus terminé, il aurait été froid et manqué. Il fallait un de ces momens d'inspiration que les grands hommes rencontrent, mais qu'ils chercheraient vainement. Une gravure, d'après Rubens, prouve que cette Composition énergique et sa première pensée, et qu'il l'a exécutée plus en grand.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 3600 fl. [80]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Yves se chargeant gratuitement du procès des Pauvres. Sujet capital de figures en pied, de forte proportion, représentant saint Yves à l'entrée d'un temple. Il tient, dans la main droite, un placet que vient de lui présenter avec douleur une femme pauvre et affligée, accompangnée de ses deux enfans. Un de ces enfans, qui est encore à la mamelle, est entre ses bras et pleure ; l'autre enfant, à moitié nu, est à ses côtés, fléchit des genoux, et paraît supplier le saint. Un ange plane dans le ciel, tenant une couronne qu'il est prêt à poser sur la tête de ce vertueux personnage. Une crosse et une mitre sont sur le devant du Tableau, qui est terminé par un fond de paysage et par un ciel d'une vaste étendue. Yves, avocat et official, fut sanctifié pour avoir defendu avec zèle, et gratuitement, la veuve et l'orphelin. Ce Tableau remarquable, qui est détaillé et cité avec éloge dans différens ouvrages sur la peinture, provient des Jésuites de Louvain, pour lesquels Rubens l'avait fait. Il est du meilleur temps de ce peintre, et de la plus magnifique conservation. Ce n'est que dans les galeries des souverains qu'on pourrait trouver des ouvrages aussi capitaux de ce maître, le prince des peintres, quand il a traité des sujets de la vie privée. En effet, s'il est inférieur à quelques illustres chefs de l'école d'Italie dans les sujets de l'Histoire ancienne, sous le rapport de style et de la sévérité du dessin, qui peut lui être préféré dans les sujets du genre de notre Tableau La vie, le mouvement tout sont dans toutes ses figures. Quelle noblesse, quelle ame dans celle de la veuve! Existe-t-il en peinture une tête plus heureuse? Ah! si Rubens, plus maître de son génie fougueux, l'eût empêché de s'élancer jusqu'au sublime de la tragédie, et qu'il se fût borné à lui laisser parcourir la carrière du drame, chacun de ses pas eût été marqué par un succès! (Rubens (Pierre-Paul))|Saint Yves se chargeant gratuitement du procès des Pauvres. Sujet capital de figures en pied, de forte proportion, représentant saint Yves à l'entrée d'un temple. Il tient, dans la main droite, un placet que vient de lui présenter avec douleur une femme pauvre et affligée, accompangnée de ses deux enfans. Un de ces enfans, qui est encore à la mamelle, est entre ses bras et pleure ; l'autre enfant, à moitié nu, est à ses côtés, fléchit des genoux, et paraît supplier le saint. Un ange plane dans le ciel, tenant une couronne qu'il est prêt à poser sur la tête de ce vertueux personnage. Une crosse et une mitre sont sur le devant du Tableau, qui est terminé par un fond de paysage et par un ciel d'une vaste étendue. Yves, avocat et official, fut sanctifié pour avoir defendu avec zèle, et gratuitement, la veuve et l'orphelin. Ce Tableau remarquable, qui est détaillé et cité avec éloge dans différens ouvrages sur la peinture, provient des Jésuites de Louvain, pour lesquels Rubens l'avait fait. Il est du meilleur temps de ce peintre, et de la plus magnifique conservation. Ce n'est que dans les galeries des souverains qu'on pourrait trouver des ouvrages aussi capitaux de ce maître, le prince des peintres, quand il a traité des sujets de la vie privée. En effet, s'il est inférieur à quelques illustres chefs de l'école d'Italie dans les sujets de l'Histoire ancienne, sous le rapport de style et de la sévérité du dessin, qui peut lui être préféré dans les sujets du genre de notre Tableau La vie, le mouvement tout sont dans toutes ses figures. Quelle noblesse, quelle ame dans celle de la veuve! Existe-t-il en peinture une tête plus heureuse? Ah! si Rubens, plus maître de son génie fougueux, l'eût empêché de s'élancer jusqu'au sublime de la tragédie, et qu'il se fût borné à lui laisser parcourir la carrière du drame, chacun de ses pas eût été marqué par un succès!]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Didot-Saint-Marc. [81]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Coq et une Poule dans un Paysage. Dans un fond de Paysage, un coq irrité à la vue d'une grenouille dont une poule paraît effrayée, se dispose à défendre sa compagne. Des plantes et autres accessoires ajoutent à l'agrément de ce Tableau, qui est d'une grande vérité. Aussi parfait qu'un bel Hondekoeter, il a toujours été attribué à ce dernier maître. (Roogues. (W. Van))|Un Coq et une Poule dans un Paysage. Dans un fond de Paysage, un coq irrité à la vue d'une grenouille dont une poule paraît effrayée, se dispose à défendre sa compagne. Des plantes et autres accessoires ajoutent à l'agrément de ce Tableau, qui est d'une grande vérité. Aussi parfait qu'un bel Hondekoeter, il a toujours été attribué à ce dernier maître.]] réalisée par Roogues. (W. Van), vendue par Didot-Saint-Marc. [88]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme demi-nature, à mi-corps. Sur le devant, on voit une table couverte d'un tapis rouge. La couleur et l'exécution magique de Rembrandt se font admirer dans ce petit portrait, comme dans ses plus grands. Quelques personnes croyent ce Tableau de Arnould de Gueldre. (Rembrandt (Attribué à Van Ryn))|Portrait d'homme demi-nature, à mi-corps. Sur le devant, on voit une table couverte d'un tapis rouge. La couleur et l'exécution magique de Rembrandt se font admirer dans ce petit portrait, comme dans ses plus grands. Quelques personnes croyent ce Tableau de Arnould de Gueldre.]] réalisée par Rembrandt (Attribué à Van Ryn), vendue par Didot-Saint-Marc. [89]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Susanne entre les Vieillards. Elle et représentée au moment où ces libertins insensés la tiennent et croyent la séduire avec de l'or et des bijoux. Susanne, dans sa douleur, lève les yeux au ciel ; mais en même-temps elle cherche à se défendre, et déjà elle a saisi par la barbe un de ses assaillans. Les Tableaux d'Hercule Procaccini sont rares et d'un très-grand merite ; celui-ci est d'un aspect imposant, et il est poussé à une vigueur de ton extraordinaire. (Procaccini (Ercole))|Susanne entre les Vieillards. Elle et représentée au moment où ces libertins insensés la tiennent et croyent la séduire avec de l'or et des bijoux. Susanne, dans sa douleur, lève les yeux au ciel ; mais en même-temps elle cherche à se défendre, et déjà elle a saisi par la barbe un de ses assaillans. Les Tableaux d'Hercule Procaccini sont rares et d'un très-grand merite ; celui-ci est d'un aspect imposant, et il est poussé à une vigueur de ton extraordinaire.]] réalisée par Procaccini (Ercole), vendue par Didot-Saint-Marc. [90]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diogène cherchant un homme. Dans une place publique, et près de la porte d'une grande ville, Diogène, la lanterne en main, a l'air de fixer le spectateur, et de lui dire : Je cherche un homme! Emblême de ll'ignorance et de la stupidité, un enfant de la basse classe du peuple, le suit, et se moque de lui. Ce Tableau, suivant la tradition, fut fait par Poussin à son retour en Italie, lorsqu'il se vit forcé de quitter la France par les intrigues de Fouquières, de Lemercier, de l'école du Vouet, et de tous les intrigans ou ignorans de son siècle. Il fit à la même époque un autre tableau allégorique relatif à l'intrigue et à l'ignorance de ces mêmes personnages. (Attribué à Poussin. (Nicolas))|Diogène cherchant un homme. Dans une place publique, et près de la porte d'une grande ville, Diogène, la lanterne en main, a l'air de fixer le spectateur, et de lui dire : Je cherche un homme! Emblême de ll'ignorance et de la stupidité, un enfant de la basse classe du peuple, le suit, et se moque de lui. Ce Tableau, suivant la tradition, fut fait par Poussin à son retour en Italie, lorsqu'il se vit forcé de quitter la France par les intrigues de Fouquières, de Lemercier, de l'école du Vouet, et de tous les intrigans ou ignorans de son siècle. Il fit à la même époque un autre tableau allégorique relatif à l'intrigue et à l'ignorance de ces mêmes personnages.]] réalisée par Attribué à Poussin. (Nicolas), vendue par Didot-Saint-Marc. [94]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Château Saint-Ange, paysage avec figures. Sujet d'Euridice piquée par un Serpent. (Voy. le n.o 103) Le Château Saint-Ange. Paysage avec figures représentant Orphée entouré de nymphes et de bergers, et chantant devant Euridice, au moment où elle est piquée par un serpent. Ce charmant Tableau, qui offre des changemens, tant dans le paysage que dans la disposition et les draperies des figures, est la première pensée du grand Tableau que l'on voit au Musée. On pourra se convaincre des changemens considérables, en comparant notre petit Tableau avec la copie du grand, détaillée sous le n.o 103 de ce Catalogue, à l'article de Guaspre Poussin. (Poussin (Nicolas))|Le Château Saint-Ange, paysage avec figures. Sujet d'Euridice piquée par un Serpent. (Voy. le n.o 103) Le Château Saint-Ange. Paysage avec figures représentant Orphée entouré de nymphes et de bergers, et chantant devant Euridice, au moment où elle est piquée par un serpent. Ce charmant Tableau, qui offre des changemens, tant dans le paysage que dans la disposition et les draperies des figures, est la première pensée du grand Tableau que l'on voit au Musée. On pourra se convaincre des changemens considérables, en comparant notre petit Tableau avec la copie du grand, détaillée sous le n.o 103 de ce Catalogue, à l'article de Guaspre Poussin.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Didot-Saint-Marc. [95]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage connu sous le nom de la Chartreuse. Ce Tableau nous paraît être celui que l'immortal Poussin aurait fait d'après nature, et qui lui aurait servi pour le composer plus en grand. La gravure, faite d'après ce dernier, vient à l'appui de notre sentiment. Elle diffère du petit tableau en quelques parties. Nous ne nous étendrons point sur le grandiose de ce site ; nous feront simplement remarquer que le Poussin n'a pas toujours été aussi heureux dans son coloris et dans son exécution. Il existe aussi une gravure ancienne faite d'après notre Tableau. (Poussin (Nicolas))|Paysage connu sous le nom de la Chartreuse. Ce Tableau nous paraît être celui que l'immortal Poussin aurait fait d'après nature, et qui lui aurait servi pour le composer plus en grand. La gravure, faite d'après ce dernier, vient à l'appui de notre sentiment. Elle diffère du petit tableau en quelques parties. Nous ne nous étendrons point sur le grandiose de ce site ; nous feront simplement remarquer que le Poussin n'a pas toujours été aussi heureux dans son coloris et dans son exécution. Il existe aussi une gravure ancienne faite d'après notre Tableau.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Didot-Saint-Marc. [96]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Narcisse amoureux de lui-même. Sur le premier plan d'un paysage solitaire, et par une soirée brûlante, Narcisse, débarrassé de son manteau rouge qu'il a jeté à ses pieds, se mire amoureusement dans l'eau. Deux Naïdes. assises auprès de lui, le regardent avec un étonnement mêlé de tristesse, et derrière lui on voit une espèce de rocher ou de masse de pierre qui paraît en ruines, et qui représente la nymphe Echo morte d'amour pour Narcisse, et métamorphosée en pierre. A côté de Narcisse est son chien, fidèle compagnon qui paraît veiller sur lui. Une grande partie du fond du Tableau est occupée par d'immenses rochers, et l'autre partie par un bois où s'est retirée une jeune nymphe accompagnée d'un satyre, et vers laquelle un autre satyre dirige ses pas. Il n'appartenait qu'au chef de l'Ecole françaises de rendre d'une manière aussi intéressante un sujet si simple. On voit qu'en le composant, il n'a pas même négligé d'indiquer la saison et l'heure du jour qui convenaient le plus à ce sujet. Ce Tableau, que nous ne croyons pas gravé, est d'un ton chaud et harmonieux, et d'un dessin correct ; il pourrait fournir le sujet d'une estampe qui se déparerait pas l'oeuvre du Poussin. (Poussin (Nicolas))|Narcisse amoureux de lui-même. Sur le premier plan d'un paysage solitaire, et par une soirée brûlante, Narcisse, débarrassé de son manteau rouge qu'il a jeté à ses pieds, se mire amoureusement dans l'eau. Deux Naïdes. assises auprès de lui, le regardent avec un étonnement mêlé de tristesse, et derrière lui on voit une espèce de rocher ou de masse de pierre qui paraît en ruines, et qui représente la nymphe Echo morte d'amour pour Narcisse, et métamorphosée en pierre. A côté de Narcisse est son chien, fidèle compagnon qui paraît veiller sur lui. Une grande partie du fond du Tableau est occupée par d'immenses rochers, et l'autre partie par un bois où s'est retirée une jeune nymphe accompagnée d'un satyre, et vers laquelle un autre satyre dirige ses pas. Il n'appartenait qu'au chef de l'Ecole françaises de rendre d'une manière aussi intéressante un sujet si simple. On voit qu'en le composant, il n'a pas même négligé d'indiquer la saison et l'heure du jour qui convenaient le plus à ce sujet. Ce Tableau, que nous ne croyons pas gravé, est d'un ton chaud et harmonieux, et d'un dessin correct ; il pourrait fournir le sujet d'une estampe qui se déparerait pas l'oeuvre du Poussin.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 3000 fl. [97]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Massacre des Innocens. Des enfans écrasés sur la pierre et foulés aux pieds ; d'autres égorgés jusque dans les bras de leurs mères éplorées et mourantes d'effroi ; des bourreaux forcenés et couverts de sang : quel spectacle déchirant, et cependant du plus haut intérêt par la manière dont l'inimitable Poussin a su traiter ce sujet! Ce Tableau est le plus capital que nous connaissions de ce maître, pour le nombre des figures qui se monte à près de quatre-vingts, la plupart sur les premiers plans. Parmi ces dernières, on remarque l'ordonnateur du massacre dont le cheval épouvanté se cabre au milieu des victimes. Les figures des plans plus éloignés regardent avec effroi cette scène sanglante qui se passe dans le vestibule d'un palais vaste qui occupe une partie du fond de ce tableau ; entre les pilastres de ce palais sont des niches où l'on voit les plus belles statues antiques, telles que la Vénus de Médicis, etc. ; l'autre partie du fond est remplie par des fortifications derrière lesquelles on aperçoit des fabriques et des montagnes couronnées par un ciel d'un ton chaud et vigoureux. Une composition poétique du cavalier Marin, ami du Poussin, lui a fourni l'idée de ce tableau. Mais le Poussin, en grand peintre, s'est élevé au-dessus du poëte, son modèle, en donnant à chacune de ses figures l'expression que comportait un sujet aussi tragique. Chaque trait de son pinceau est, pour ainsi-dire, un trait de génie. Il l'exécuta, en Italie, dans toute la force de l'âge, en 1628, quelques années après son premier voyage dans ce pays. Ce fut le cardinal Barberin qui le lui acheta et qui, un an après, crut devoir en faire présent à un amateur distingué, nommé Eschemberg. Le Poussin, qui, dans un âge plus avancé, prenait toutes les figures dans l'antique, et sur-tout dans les bas-reliefs, s'est modelé, dans cette Composition, comme dans celle de l'Enlèvement des Sabines, sur Raphaël, et même sur les Carrache et leurs plus habiles élèves, principalement sur le Dominiquain. Il y a environ quarante ans que ce Massacre des Innocens fut apporté en France par M..........., ambassadeur français, et devint la propirété de M. Le Brun père, le plus habile connaisseur du temps. M. Le Brun fils, digne héritier des connaissances de son père, ayant eu occasion de revoir ce Tableau depuis peu, se l'est rappelé aussitôt, malgré le nombre d'années, et l'a considéré avec tout l'intérêt qu'inspire un des tableaux les plus capitaux du Poussin. (Poussin (Nicolas))|Le Massacre des Innocens. Des enfans écrasés sur la pierre et foulés aux pieds ; d'autres égorgés jusque dans les bras de leurs mères éplorées et mourantes d'effroi ; des bourreaux forcenés et couverts de sang : quel spectacle déchirant, et cependant du plus haut intérêt par la manière dont l'inimitable Poussin a su traiter ce sujet! Ce Tableau est le plus capital que nous connaissions de ce maître, pour le nombre des figures qui se monte à près de quatre-vingts, la plupart sur les premiers plans. Parmi ces dernières, on remarque l'ordonnateur du massacre dont le cheval épouvanté se cabre au milieu des victimes. Les figures des plans plus éloignés regardent avec effroi cette scène sanglante qui se passe dans le vestibule d'un palais vaste qui occupe une partie du fond de ce tableau ; entre les pilastres de ce palais sont des niches où l'on voit les plus belles statues antiques, telles que la Vénus de Médicis, etc. ; l'autre partie du fond est remplie par des fortifications derrière lesquelles on aperçoit des fabriques et des montagnes couronnées par un ciel d'un ton chaud et vigoureux. Une composition poétique du cavalier Marin, ami du Poussin, lui a fourni l'idée de ce tableau. Mais le Poussin, en grand peintre, s'est élevé au-dessus du poëte, son modèle, en donnant à chacune de ses figures l'expression que comportait un sujet aussi tragique. Chaque trait de son pinceau est, pour ainsi-dire, un trait de génie. Il l'exécuta, en Italie, dans toute la force de l'âge, en 1628, quelques années après son premier voyage dans ce pays. Ce fut le cardinal Barberin qui le lui acheta et qui, un an après, crut devoir en faire présent à un amateur distingué, nommé Eschemberg. Le Poussin, qui, dans un âge plus avancé, prenait toutes les figures dans l'antique, et sur-tout dans les bas-reliefs, s'est modelé, dans cette Composition, comme dans celle de l'Enlèvement des Sabines, sur Raphaël, et même sur les Carrache et leurs plus habiles élèves, principalement sur le Dominiquain. Il y a environ quarante ans que ce Massacre des Innocens fut apporté en France par M..........., ambassadeur français, et devint la propirété de M. Le Brun père, le plus habile connaisseur du temps. M. Le Brun fils, digne héritier des connaissances de son père, ayant eu occasion de revoir ce Tableau depuis peu, se l'est rappelé aussitôt, malgré le nombre d'années, et l'a considéré avec tout l'intérêt qu'inspire un des tableaux les plus capitaux du Poussin.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 24000 fl. [98]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[March´aux Vaches. Tableau capital dans son genre, dont le sujet principal est un marché aux vaches. Il est encore orné de beaucoup de figures, de fabriques et d'un fond de paysage. Cette Composition, très-agréable, pourrait aussi être attribuée à Zacht Léven. (Potter (Attribué à Paul))|March´aux Vaches. Tableau capital dans son genre, dont le sujet principal est un marché aux vaches. Il est encore orné de beaucoup de figures, de fabriques et d'un fond de paysage. Cette Composition, très-agréable, pourrait aussi être attribuée à Zacht Léven.]] réalisée par Potter (Attribué à Paul), vendue par Didot-Saint-Marc. [99]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une Forêt, d'après nature. Vue, d'après nature, d'une Forêt, agréable par une fraîche matinée, avec figures ; on découvre une chaumière sur un plan un peu reculé. Ce Tbleau est d'une si grande vérité et si parfait, qu'aux yeux des amateurs il a toujours passé pour être un charmant ouvrage de Paul Potter. (Potter (Attribué à Paul))|Vue d'une Forêt, d'après nature. Vue, d'après nature, d'une Forêt, agréable par une fraîche matinée, avec figures ; on découvre une chaumière sur un plan un peu reculé. Ce Tbleau est d'une si grande vérité et si parfait, qu'aux yeux des amateurs il a toujours passé pour être un charmant ouvrage de Paul Potter.]] réalisée par Potter (Attribué à Paul), vendue par Didot-Saint-Marc. [100]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Gabriel d'Estrées vue à mi-corps et de grandeur naturelle ; sa main est appuyée sur son coeur ; un diadême de perles et de pierreries décore ses cheveux. Cette maîtresse chérie de Henri IV, dut son surnom de belle, moins à la régularité de ses traits qu'à leur douce expression. Douée de charmes irrésistibles, elle eut un tel ascendant sur le coeur du Roi, qu'on ne trouva pas d'autre moyen pour empécher son mariage prochain avec ce monarque, que de terminer ses jours par le poison, le 10 août 1599. La ressemblance de ce Portrait, qui tient de la manière du Titien, se retrouve dans une petite gravure d'après Porbus. (Pourbus (François))|Portrait de Gabriel d'Estrées vue à mi-corps et de grandeur naturelle ; sa main est appuyée sur son coeur ; un diadême de perles et de pierreries décore ses cheveux. Cette maîtresse chérie de Henri IV, dut son surnom de belle, moins à la régularité de ses traits qu'à leur douce expression. Douée de charmes irrésistibles, elle eut un tel ascendant sur le coeur du Roi, qu'on ne trouva pas d'autre moyen pour empécher son mariage prochain avec ce monarque, que de terminer ses jours par le poison, le 10 août 1599. La ressemblance de ce Portrait, qui tient de la manière du Titien, se retrouve dans une petite gravure d'après Porbus.]] réalisée par Pourbus (François), vendue par Didot-Saint-Marc. [101]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Famille assise sur le haut d'une terrasse très-élevée. Une voûte à travers laquelle on découvre le ciel, s'élève au-dessus de leur tête ; la Vierge tient entre ses bras l'Enfant Jésus qui est debout, et qui joue avec l'oreille de sa mère ; saint Joseph semble profondément occupé. Ce bon Tableau d'un maître dont les ouvrages sont rares, paraît être le petit d'un grand qu'il aurait peint en plafond. (Pesarèze (Simone Cantarini, dit le))|Sainte Famille assise sur le haut d'une terrasse très-élevée. Une voûte à travers laquelle on découvre le ciel, s'élève au-dessus de leur tête ; la Vierge tient entre ses bras l'Enfant Jésus qui est debout, et qui joue avec l'oreille de sa mère ; saint Joseph semble profondément occupé. Ce bon Tableau d'un maître dont les ouvrages sont rares, paraît être le petit d'un grand qu'il aurait peint en plafond.]] réalisée par Pesarèze (Simone Cantarini, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [102]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte à mi-corps. Petit Tableau représentant une Sainte à mi-corps, allant en pélerinage. Un fond de paysage très-terminé, ajoute au mérite de ce Tableau fait dans le bon temps du Pérugin, et d'une très-belle conservation. Il passe, aux yeux de quelques personnes, pour être de Raphaël dans son jeune âge. (Pérugin (Pierre))|Une Sainte à mi-corps. Petit Tableau représentant une Sainte à mi-corps, allant en pélerinage. Un fond de paysage très-terminé, ajoute au mérite de ce Tableau fait dans le bon temps du Pérugin, et d'une très-belle conservation. Il passe, aux yeux de quelques personnes, pour être de Raphaël dans son jeune âge.]] réalisée par Pérugin (Pierre), vendue par Didot-Saint-Marc. [103]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Noces de Psyché. Cette Composition, la plus capitale de Raphaël dans les sujets agréables, a été traitée par son élève avec tout le charme possible. L'expression de chaque figure, quoique reduite dans une très-petite proportion, ne paraît pas le céder à celle des figures de la grande fresque, qui, de même que notre petit Tableau, a été peinte dans l'école de Raphaël, d'après ses dessins. (Penni. (J.-F.))|Les Noces de Psyché. Cette Composition, la plus capitale de Raphaël dans les sujets agréables, a été traitée par son élève avec tout le charme possible. L'expression de chaque figure, quoique reduite dans une très-petite proportion, ne paraît pas le céder à celle des figures de la grande fresque, qui, de même que notre petit Tableau, a été peinte dans l'école de Raphaël, d'après ses dessins.]] réalisée par Penni. (J.-F.), vendue par Didot-Saint-Marc. [104]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint famille dans un paysage. Jolie petite Esquisse de ce maître, ou de Van Orley, représentant la Vierge dans un fond de paysage, et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux, à qui sainte Anne offre une pomme. (Attribué à Parmesan. (Franceso Mazzuoli, dit le))|Saint famille dans un paysage. Jolie petite Esquisse de ce maître, ou de Van Orley, représentant la Vierge dans un fond de paysage, et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux, à qui sainte Anne offre une pomme.]] réalisée par Attribué à Parmesan. (Franceso Mazzuoli, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [105]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de figures dans un paysage. Assises dans un paysage d'un site agréable, deux Femmes, jeunes et jolies, contemplent avec plaisir les tendres caresses de deux charmans enfans. Dans les airs et au loin, on distingue une figure de jeune Femme. Il est difficile de reconnaitre si ce sujet appartient à l'Histoire sacrée, plutôt qu'à l'Histoire profane ; car il représente aussi-bien deux des Maries avec Jésus et saint Jean, que Castor et Pollux avec Léda, accompagnée de sa soeur Thestilis. De toute manière, ce sujet est d'un pinceau aimable, d'un coloris brillant et d'une parfaite conservation. (Parmesan (Franceso Mazzuoli, dit le))|Sujet de figures dans un paysage. Assises dans un paysage d'un site agréable, deux Femmes, jeunes et jolies, contemplent avec plaisir les tendres caresses de deux charmans enfans. Dans les airs et au loin, on distingue une figure de jeune Femme. Il est difficile de reconnaitre si ce sujet appartient à l'Histoire sacrée, plutôt qu'à l'Histoire profane ; car il représente aussi-bien deux des Maries avec Jésus et saint Jean, que Castor et Pollux avec Léda, accompagnée de sa soeur Thestilis. De toute manière, ce sujet est d'un pinceau aimable, d'un coloris brillant et d'une parfaite conservation.]] réalisée par Parmesan (Franceso Mazzuoli, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 800 fl. [106]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge au flambeau. Sainte Elisabeth tenant son fils par la main, éclaire au flambeau la Vierge qui allaite l'Enfant Jésus ; saint Joseph est présent à cette scène, qui se passe au milieu de la nuit. Ce Tableau, de l'effet le plus piquant et d'une couleur charmante, est peint avec beaucoup de facilité, et sera regardé comme un des plus jolis Tableaux de ce maître. (Parmesan (Franceso Mazzuoli, dit le))|La Vierge au flambeau. Sainte Elisabeth tenant son fils par la main, éclaire au flambeau la Vierge qui allaite l'Enfant Jésus ; saint Joseph est présent à cette scène, qui se passe au milieu de la nuit. Ce Tableau, de l'effet le plus piquant et d'une couleur charmante, est peint avec beaucoup de facilité, et sera regardé comme un des plus jolis Tableaux de ce maître.]] réalisée par Parmesan (Franceso Mazzuoli, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 800 fl. [107]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur avec figures. Intérieur représentant une assemblée de gens de distinction, debout et assis, causant et buvant ; on remarque, entr'autres, un cavalier qui boit à la santé d'une dame. Sur la droite, un domestique remplit un verre. Couleur charmante, touche spirituelle et hardie, effet vrait ; tout, dans ce Tableau, nous donne l'idée du talent de Palamèdes. (Palamedes (A.))|Intérieur avec figures. Intérieur représentant une assemblée de gens de distinction, debout et assis, causant et buvant ; on remarque, entr'autres, un cavalier qui boit à la santé d'une dame. Sur la droite, un domestique remplit un verre. Couleur charmante, touche spirituelle et hardie, effet vrait ; tout, dans ce Tableau, nous donne l'idée du talent de Palamèdes.]] réalisée par Palamedes (A.), vendue par Didot-Saint-Marc. [108]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort de Sénèque figure de grandeur naturelle et en pied. Sénèque est dépouillé de ses vêtimens ; son sang coule ; ses regards sont élevés au ciel ; ses traits respirent le calme, quoique la mort soit sur ses lèvres : un médicin paraît lui tenir le bras avec force ; un autre médecin vient de lui ouvrir une veine au pied, et deux disciples du philosophe semblent plongés dans la douleur. Toute la force du coloris flamand et italien se trouve réunie dans ce Tableau, qui est, en outre, d'un dessin vrai et correct, et d'un très-bel effet : il n'est guère possible de rencontrer un Tableau plus parfait. (Oost (Jacques Van, dit le vieux))|La Mort de Sénèque figure de grandeur naturelle et en pied. Sénèque est dépouillé de ses vêtimens ; son sang coule ; ses regards sont élevés au ciel ; ses traits respirent le calme, quoique la mort soit sur ses lèvres : un médicin paraît lui tenir le bras avec force ; un autre médecin vient de lui ouvrir une veine au pied, et deux disciples du philosophe semblent plongés dans la douleur. Toute la force du coloris flamand et italien se trouve réunie dans ce Tableau, qui est, en outre, d'un dessin vrai et correct, et d'un très-bel effet : il n'est guère possible de rencontrer un Tableau plus parfait.]] réalisée par Oost (Jacques Van, dit le vieux), vendue par Didot-Saint-Marc. [110]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec différens animaux traversant une mare. Ce Tableau est d'une composition agréable. (Omeghanck. (Signé V. Berghen})|Paysage avec différens animaux traversant une mare. Ce Tableau est d'une composition agréable.]] réalisée par [[Omeghanck. (Signé V. Berghen}]], vendue par Didot-Saint-Marc. [111]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'après nature, et du plus grand fini. Des plantes et des arbres abattus, étudiés avec une patience extraordinaire, sont sur les premiers plans. Deux guerriers, dont l'un est assis sur un tronc d'arbre, causent ensemble. Plusieurs autres figures et animaux sont répandus sur différens plans. Ce Tableau, d'une grand vérité, nous paraît mériter les plus grands éloges ; et comme les paysages capitaux de Van der Neer (par-tout très-rares) sont à-peine connus en France, celui-ci a toujours passé pour un chef-d'oeuvre de Philippe Champaigne. (Neer (Eglon Vander))|Paysage d'après nature, et du plus grand fini. Des plantes et des arbres abattus, étudiés avec une patience extraordinaire, sont sur les premiers plans. Deux guerriers, dont l'un est assis sur un tronc d'arbre, causent ensemble. Plusieurs autres figures et animaux sont répandus sur différens plans. Ce Tableau, d'une grand vérité, nous paraît mériter les plus grands éloges ; et comme les paysages capitaux de Van der Neer (par-tout très-rares) sont à-peine connus en France, celui-ci a toujours passé pour un chef-d'oeuvre de Philippe Champaigne.]] réalisée par Neer (Eglon Vander), vendue par Didot-Saint-Marc. [114]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Extérieur d'une Ferme, enrichi de différens animaux et de figures parmi lesquelles on remarque une marchande de légumes. Composition gaie et variée, couleur vraie, exécution agréable, telles sont les qualités auxquelles on reconnaît ce maître : il est rare d'en rencontrer de cette perfection. (Nain (Le))|Extérieur d'une Ferme, enrichi de différens animaux et de figures parmi lesquelles on remarque une marchande de légumes. Composition gaie et variée, couleur vraie, exécution agréable, telles sont les qualités auxquelles on reconnaît ce maître : il est rare d'en rencontrer de cette perfection.]] réalisée par Nain (Le), vendue par Didot-Saint-Marc. [116]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait que l'on présume être celui de Raphaël dans son jeune âge. Il est représenté en Jésus adolescent, donnant la bénédiction. B. Montagna avait une école célèbre du temps de Jean Belin ; mais ses productions, très-rares, sont à-peine venues jusqu'à nous. (Montagna (Bartholomeo))|Portrait que l'on présume être celui de Raphaël dans son jeune âge. Il est représenté en Jésus adolescent, donnant la bénédiction. B. Montagna avait une école célèbre du temps de Jean Belin ; mais ses productions, très-rares, sont à-peine venues jusqu'à nous.]] réalisée par Montagna (Bartholomeo), vendue par Didot-Saint-Marc. [117]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge au serpent. La Vierge à mi-corps, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux, elle regarde le serpent roulé autour du globe du monde, et tenant la pomme, emblême du péche originel : saint Joseph parle à l'Enfant Jésus, et lui fait voir une croix dans le ciel, sur laquelle il doit expier le péche originel. Ce Tableau, d'une composition heureuse, a été souvent gravé. (Mignard (Pierre), dit Mignard le Romain)|La Vierge au serpent. La Vierge à mi-corps, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux, elle regarde le serpent roulé autour du globe du monde, et tenant la pomme, emblême du péche originel : saint Joseph parle à l'Enfant Jésus, et lui fait voir une croix dans le ciel, sur laquelle il doit expier le péche originel. Ce Tableau, d'une composition heureuse, a été souvent gravé.]] réalisée par Mignard (Pierre), dit Mignard le Romain, vendue par Didot-Saint-Marc. [119]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec figures et moutons. Paysage riche et d'un bon ton de couleur, avec figures et animaux. Sur le premier plan, on voit des Bergers gardant des moutons, et plus loin des Baigneurs. On aperçoit aussi une vaste tour qui représente le château Saint-Ange. (Milé (Francisque))|Paysage avec figures et moutons. Paysage riche et d'un bon ton de couleur, avec figures et animaux. Sur le premier plan, on voit des Bergers gardant des moutons, et plus loin des Baigneurs. On aperçoit aussi une vaste tour qui représente le château Saint-Ange.]] réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot-Saint-Marc. [122]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Manne. Dans ce Tableau, Francisque a voulu de même éviter de se rencontrer avec le Poussin. Ce dernier, comme on sait, a représenté le sujet de la Manne au moment où tout le peuple est en proie aux horreurs de la faim ; et Francisque a pris l'instant où la faim du peuple est calmés par la manne céleste. Ce Tableau est encore plus riche de composition que le précédent : on y compte plus de trente figures capitales, bien dessinées, facilement peintes et d'une expression parfaitement convenable au sujet. Ces deux Tableaux, faits pour établir sa réputation comme peintre d'histoire et de paysage, sont les plus considérables et peut-être les plus parfaits qu'il ait exécutés ; et ils pourraient figurer, avec honneur, dans les collections les plus célèbres. Le Musée ne possède pas de tableaux de ce maître. Même grandeur que le précédemt. (Milé (Francisque))|La Manne. Dans ce Tableau, Francisque a voulu de même éviter de se rencontrer avec le Poussin. Ce dernier, comme on sait, a représenté le sujet de la Manne au moment où tout le peuple est en proie aux horreurs de la faim ; et Francisque a pris l'instant où la faim du peuple est calmés par la manne céleste. Ce Tableau est encore plus riche de composition que le précédent : on y compte plus de trente figures capitales, bien dessinées, facilement peintes et d'une expression parfaitement convenable au sujet. Ces deux Tableaux, faits pour établir sa réputation comme peintre d'histoire et de paysage, sont les plus considérables et peut-être les plus parfaits qu'il ait exécutés ; et ils pourraient figurer, avec honneur, dans les collections les plus célèbres. Le Musée ne possède pas de tableaux de ce maître. Même grandeur que le précédemt.]] réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot-Saint-Marc. [127]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Déluge. Francisque ne voulant pas lutter avec le Poussin, qui avait traité la fin du Déluge, a représenté le commencement de cette scène de désolation, où il a su répandre le plus vif intérêt. Cet habile artiste est plus connu par ses paysages que par ses tableaux d'histoire. C'est pourtant comme peintre d'histoire, qu'il fut reçu à Paris à l'Académie de Peinture ; et ce Tableau suffirait pour prouver qu'il pouvait exceller dans ce genre comme dans celui du paysage. Il se modela sur le Poussin, sans le copier ; et s'il n'était pas mort à la fleur de son âge, il aurait pu être regardé comme le continuateur et le continuateur heureux de ce grand peintre. (Milé (Francisque))|Le Déluge. Francisque ne voulant pas lutter avec le Poussin, qui avait traité la fin du Déluge, a représenté le commencement de cette scène de désolation, où il a su répandre le plus vif intérêt. Cet habile artiste est plus connu par ses paysages que par ses tableaux d'histoire. C'est pourtant comme peintre d'histoire, qu'il fut reçu à Paris à l'Académie de Peinture ; et ce Tableau suffirait pour prouver qu'il pouvait exceller dans ce genre comme dans celui du paysage. Il se modela sur le Poussin, sans le copier ; et s'il n'était pas mort à la fleur de son âge, il aurait pu être regardé comme le continuateur et le continuateur heureux de ce grand peintre.]] réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot-Saint-Marc. [128]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Château de Saint-Germain et de ses dépendances, prises du côté de la rivière. Un grand nombre de figures enrichissent cette Composition. On y remarque principalement la Cour allant à Saint-Germain. Ce Tableau, aussi vrai que le précédent et d'une aussi belle exécution, offre le portrait de ce château célèbre, tel qu'il était de temps de Louis XIV. Ces deux Tableaux sont cités dans la vie du peintre, et peuvent faire pendant. Même grandeur que le précédent. (Meulen (Antoine-François Vander))|Vue du Château de Saint-Germain et de ses dépendances, prises du côté de la rivière. Un grand nombre de figures enrichissent cette Composition. On y remarque principalement la Cour allant à Saint-Germain. Ce Tableau, aussi vrai que le précédent et d'une aussi belle exécution, offre le portrait de ce château célèbre, tel qu'il était de temps de Louis XIV. Ces deux Tableaux sont cités dans la vie du peintre, et peuvent faire pendant. Même grandeur que le précédent.]] réalisée par Meulen (Antoine-François Vander), vendue par Didot-Saint-Marc. [129]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Château de Vincennes. Paysage représentant le château de Vincennes et ses environs. On y voit beaucoup de figures, dont les principales représentent un départ pour la chasse. Louis XIV et la reine, entourés des principaux seigneurs de la cour, sont à cheval sur le premier plan. Quoique ce Tableau ne soit qu'une vue, elle est peinte avec tant d'art, qu'elle forme un tableau très-agréable. (Meulen (Antoine-François Vander))|Vue du Château de Vincennes. Paysage représentant le château de Vincennes et ses environs. On y voit beaucoup de figures, dont les principales représentent un départ pour la chasse. Louis XIV et la reine, entourés des principaux seigneurs de la cour, sont à cheval sur le premier plan. Quoique ce Tableau ne soit qu'une vue, elle est peinte avec tant d'art, qu'elle forme un tableau très-agréable.]] réalisée par Meulen (Antoine-François Vander), vendue par Didot-Saint-Marc. [130]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La riche Fermière. Une Femme, vue à mi-corps et de grandeur naturelle, paraît occupée à de revêtir d'une pelisse de couleur grise. Metzu, connu plus particulièrement par ses petits tableaux de chevalet, mérite autant d'éloges dans les tableaux de ce genre. Ils sont d'une si belle qualité qu'on les confond souvent avec ceux de Van Dick, non-seulement pour la couleur et l'exécution, mais encore pour le dessin des têtes et des mains. Celui-ci, qui a toujours passé pour être de Van Dick, en offre la preuve. (Metzu (Gabriel))|La riche Fermière. Une Femme, vue à mi-corps et de grandeur naturelle, paraît occupée à de revêtir d'une pelisse de couleur grise. Metzu, connu plus particulièrement par ses petits tableaux de chevalet, mérite autant d'éloges dans les tableaux de ce genre. Ils sont d'une si belle qualité qu'on les confond souvent avec ceux de Van Dick, non-seulement pour la couleur et l'exécution, mais encore pour le dessin des têtes et des mains. Celui-ci, qui a toujours passé pour être de Van Dick, en offre la preuve.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 720 fl. [131]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille à mi-corps. Une jeune Fille tenant au bord d'un puits un vase qu'elle vient de remplir, et paraissant sourire au spectateur. Cette Etude terminée se trouve répétée dans le sujet de Rebecca, peint par le même peintre, mais elle est aussi gravée séparément telle qu'on la voit ici. On reconnaît, dans ce sujet gracieux, le talent de Carle Maratte. (Marate (Carlo))|Une jeune Fille à mi-corps. Une jeune Fille tenant au bord d'un puits un vase qu'elle vient de remplir, et paraissant sourire au spectateur. Cette Etude terminée se trouve répétée dans le sujet de Rebecca, peint par le même peintre, mais elle est aussi gravée séparément telle qu'on la voit ici. On reconnaît, dans ce sujet gracieux, le talent de Carle Maratte.]] réalisée par Marate (Carlo), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 400 fl. [132]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane et Calisto. Diane au bain, entourée de ses Nymphes et changeant en cerf Actéon, que l'on voit fuir dans l'éloignement. Ce charmant Tableau, du meilleur temps de ce maître, est gravé. Il pourrait servire de pendant au n.o.64, par Pietre de Cortone. (Marate (Carlo))|Diane et Calisto. Diane au bain, entourée de ses Nymphes et changeant en cerf Actéon, que l'on voit fuir dans l'éloignement. Ce charmant Tableau, du meilleur temps de ce maître, est gravé. Il pourrait servire de pendant au n.o.64, par Pietre de Cortone.]] réalisée par Marate (Carlo), vendue par Didot-Saint-Marc. [133]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au jardin des Oliviers il est agonisant : un des anges qui l'accompagnent, le soutient dans sa défaillance. Dans ce Tableau qui est gravé, Carle Maratte se montre, pour l'ame et pour l'expression, digne des Carrache et même du Corrège. (Marate (Carlo))|Le Christ au jardin des Oliviers il est agonisant : un des anges qui l'accompagnent, le soutient dans sa défaillance. Dans ce Tableau qui est gravé, Carle Maratte se montre, pour l'ame et pour l'expression, digne des Carrache et même du Corrège.]] réalisée par Marate (Carlo), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 1000 fl. [134]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith donnant à sa servante la tête d'Holopherne. Judith venant de trancher la tête à Holopherne, et la donnant à sa servante qui s'apprête à la recevoir dans un sac ; derrière elle est une tente entr'ouverte, qui laisse apercevoir le cadavre d'Holopherne étendu sur son lit et vu par les pieds. Dans ce Tableau, Mantegne se montre l'égal et même le modèle des plus grands dessinateurs. On croit voir revivre dans ce chef-d'oeuvre le talent des statuaires grecs, dont Mantegne était pénétré à cette époque. Il est encore remarquable par son coloris brilllant et par sa parfaite conservation. (Mantegne (André))|Judith donnant à sa servante la tête d'Holopherne. Judith venant de trancher la tête à Holopherne, et la donnant à sa servante qui s'apprête à la recevoir dans un sac ; derrière elle est une tente entr'ouverte, qui laisse apercevoir le cadavre d'Holopherne étendu sur son lit et vu par les pieds. Dans ce Tableau, Mantegne se montre l'égal et même le modèle des plus grands dessinateurs. On croit voir revivre dans ce chef-d'oeuvre le talent des statuaires grecs, dont Mantegne était pénétré à cette époque. Il est encore remarquable par son coloris brilllant et par sa parfaite conservation.]] réalisée par Mantegne (André), vendue par Didot-Saint-Marc. [135]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de Fabriques. Paysage d'une riche composition. Les fonds vaporeux, et d'une grande étendue, laissent apercevoir quelques fabriques. Au second plan, et sur le penchant d'une colline, s'élèvent des monumens d'architecture en ruine et entourés d'arbres ; au pied de cette haute colline coule une rivière bordée de roseaux. Parmi ces ruines d'architecture, le temple de la Sibylle est particulièrement remarquable. Les premiers plans sont ornés de grands arbres ; deux jeunes pâtres jouent aux cartes sur la terre, et leurs troupeaux de chèvres et de moutons, sont à quelque distance. Annoncer que ce Tableau est un ouvrage réussi de Claude Lorrain, c'est dire qu'il est de l'harmonie la plus parfaite, quoiqu'il ne soit fait qu'au sortir de l'école du Tassi, maître de Claude Lorrain. (Lorrain (Claude Gelée, dit le))|Paysage orné de Fabriques. Paysage d'une riche composition. Les fonds vaporeux, et d'une grande étendue, laissent apercevoir quelques fabriques. Au second plan, et sur le penchant d'une colline, s'élèvent des monumens d'architecture en ruine et entourés d'arbres ; au pied de cette haute colline coule une rivière bordée de roseaux. Parmi ces ruines d'architecture, le temple de la Sibylle est particulièrement remarquable. Les premiers plans sont ornés de grands arbres ; deux jeunes pâtres jouent aux cartes sur la terre, et leurs troupeaux de chèvres et de moutons, sont à quelque distance. Annoncer que ce Tableau est un ouvrage réussi de Claude Lorrain, c'est dire qu'il est de l'harmonie la plus parfaite, quoiqu'il ne soit fait qu'au sortir de l'école du Tassi, maître de Claude Lorrain.]] réalisée par Lorrain (Claude Gelée, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [138]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Martyre de saint Etienne. Hors des murs d'une ville, saint Etienne, entraîné par des bourreaux, a les regards élevés au ciel, tandis que les bourreaux s'apprêtent à le lapider. Le jeune Paul (depuis saint), assis dans un coin du Tableau, et sur le premier plan, regarde le spectateur, et indique, avec une maligne joie, le saint personnage prêt à être écrasé sous les pierres. Ce Tableau est très-beau ; les figures du jeune Paul et de saint Etienne sont sur-tout d'une rare perfection ; mais quelques personnes, sous le rapport du dessin et de la couleur, seraient d'avis de le ranger dans l'école des Carrache. (Attribué à Le Sueur. (Eustache))|Le Martyre de saint Etienne. Hors des murs d'une ville, saint Etienne, entraîné par des bourreaux, a les regards élevés au ciel, tandis que les bourreaux s'apprêtent à le lapider. Le jeune Paul (depuis saint), assis dans un coin du Tableau, et sur le premier plan, regarde le spectateur, et indique, avec une maligne joie, le saint personnage prêt à être écrasé sous les pierres. Ce Tableau est très-beau ; les figures du jeune Paul et de saint Etienne sont sur-tout d'une rare perfection ; mais quelques personnes, sous le rapport du dessin et de la couleur, seraient d'avis de le ranger dans l'école des Carrache.]] réalisée par Attribué à Le Sueur. (Eustache), vendue par Didot-Saint-Marc. [140]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus ramené du temple : grisaille. Le jeune Sauveur de monde entre son père et sa mère qui le ramènent du temple ; il paraît encore inspiré de l'esprit divin qui avait parlé par sa bouche aux docteurs de la loi, qu'il venait d'étonner et de confondre. Ce Tableau en grisaille est du plus grand fini et de la plus belle exécution ; le dessin en est noble et élégant, et le caractère des têtes est admirable. Il vient de l'hôtel Lambert, où il était peint sur plâtre. (Le Sueur (Eustache))|Jésus ramené du temple : grisaille. Le jeune Sauveur de monde entre son père et sa mère qui le ramènent du temple ; il paraît encore inspiré de l'esprit divin qui avait parlé par sa bouche aux docteurs de la loi, qu'il venait d'étonner et de confondre. Ce Tableau en grisaille est du plus grand fini et de la plus belle exécution ; le dessin en est noble et élégant, et le caractère des têtes est admirable. Il vient de l'hôtel Lambert, où il était peint sur plâtre.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Didot-Saint-Marc. [141]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge à l'oranger. La Vierge assise dans un paysage, sur une portion de rocher, et tenant son fils qui joue avec un mouton. Derrière la Vierge est un oranger qui se dépose sur un vaste rocher, dont une partie échancrée laisse apercevoir un ciel, des montagnes, une forêt, des fabriques et une chute d'eau. Le premier plan est un terrain pierreux où l'on remarque le dessus d'un pont.*Note: On voit au Musée un Tableau de Léonard qui, au premier coup-d'oeil, paraît à peu-près semblable ; mais qui pourtant offre des différences si grandes, qu'aucun d'eux ne pourrait, à la rigueur, passer pour une répétition. Dans notre Tableau, la Vierge se repose sur une portion de rocher ; et dans celui du Musée, elle est assise sur les genoux de sainte Anne. Dans le nôtre, les fonds sont en grande partie occupés par un vaste rocher ; dans celui du Musée, les fonds représentent des lointains très-étendus. Les premiers plans du paysage ne se ressemblent pas non plus ; et les figures, tant dans leurs développemens que dans la forme de leurs draperies, présentent aussi des différences remarquables. Enfin, notre Tableau nous paraît, sous tous les rapports, la première pensée de Léonard, et le petit Tableau fait avant le grand. Ce qui nous confirme davantage dans notre opinion, c'est que si Léonard l'avait fait après celui du Musée, il aurait répété la figure de sainte Anne, ainsi qu'il l'a fait dans un autre Tableau du même sujet que l'on voit à Milan, pareil en grandeur à celui du Musée, et, pour ainsi dire, sans aucune changemens. Ces deux grands Tableaux ont chacun plus de cinq pieds de haut, sur quatre de large, et notre petit Tableau n'a que 24 pouces, sur 18. ... Ce doit donc être une espèce de phénomène qu'un Tableau de Léonard qui aurait pu se trouver à l'abri de l'injure du temps et de l'injure des hommes. Nous avons le bonheur d'en présenter un de cette qualité dans notre Vierge à l'oranger. Comme Léonard de Vinci voulait exécuter en grand ce petit Tableau, il se sera moins appesanti sur ce dernier, et sa couleur, moins tourmentée, a dû souffrir à-peine de l'injure du temps. Quant à l'injure des hommes, le résultat en a été heureusement peu dangereux. Quelques gerçures produites par le temps avaient occasionné, depuis un nombre considérable d'années, des repeints, non sur les gerçures seulement, mais, suivant l'ancien usage, sur la presque totalité du Tableau. Repeindre partout est, en effet, un moyen plus commode que celui de restaurer, quand on ne possède pas le talent très-difficile d'atteindre la transparence et l'émail de l'ancien maître. Ces repeints ayant noirci, on les avait recouverts par d'autres repeints, probablement dans la persuasion que c'était la couleur du maître qui avait changé. De façon que depuis un très-grand nombre d'années ce Tableau de Léonard n'a pu être vu dans son état primitif, comme on le voit aujourd'hui, graces à l'artiste habile qui a su enlever ces différens repeints, sans la moindre altération. Enfin, nous garantissons qu'il serait impossible de trouver un Tableau de Léonard d'une plus grande pureté ; quant à sa qualité, on pourra juger facilement qu'il est du meilleur temps du maître. On conviendra également qu'il n'est pas ordinaire de rencontrer un sujet aussi gracieux et d'une proportion aussi agréable. Le deuxième paragraphe de ce texte a été eliminé. (Vinci (Léonard de))|La Vierge à l'oranger. La Vierge assise dans un paysage, sur une portion de rocher, et tenant son fils qui joue avec un mouton. Derrière la Vierge est un oranger qui se dépose sur un vaste rocher, dont une partie échancrée laisse apercevoir un ciel, des montagnes, une forêt, des fabriques et une chute d'eau. Le premier plan est un terrain pierreux où l'on remarque le dessus d'un pont.*Note: On voit au Musée un Tableau de Léonard qui, au premier coup-d'oeil, paraît à peu-près semblable ; mais qui pourtant offre des différences si grandes, qu'aucun d'eux ne pourrait, à la rigueur, passer pour une répétition. Dans notre Tableau, la Vierge se repose sur une portion de rocher ; et dans celui du Musée, elle est assise sur les genoux de sainte Anne. Dans le nôtre, les fonds sont en grande partie occupés par un vaste rocher ; dans celui du Musée, les fonds représentent des lointains très-étendus. Les premiers plans du paysage ne se ressemblent pas non plus ; et les figures, tant dans leurs développemens que dans la forme de leurs draperies, présentent aussi des différences remarquables. Enfin, notre Tableau nous paraît, sous tous les rapports, la première pensée de Léonard, et le petit Tableau fait avant le grand. Ce qui nous confirme davantage dans notre opinion, c'est que si Léonard l'avait fait après celui du Musée, il aurait répété la figure de sainte Anne, ainsi qu'il l'a fait dans un autre Tableau du même sujet que l'on voit à Milan, pareil en grandeur à celui du Musée, et, pour ainsi dire, sans aucune changemens. Ces deux grands Tableaux ont chacun plus de cinq pieds de haut, sur quatre de large, et notre petit Tableau n'a que 24 pouces, sur 18. ... Ce doit donc être une espèce de phénomène qu'un Tableau de Léonard qui aurait pu se trouver à l'abri de l'injure du temps et de l'injure des hommes. Nous avons le bonheur d'en présenter un de cette qualité dans notre Vierge à l'oranger. Comme Léonard de Vinci voulait exécuter en grand ce petit Tableau, il se sera moins appesanti sur ce dernier, et sa couleur, moins tourmentée, a dû souffrir à-peine de l'injure du temps. Quant à l'injure des hommes, le résultat en a été heureusement peu dangereux. Quelques gerçures produites par le temps avaient occasionné, depuis un nombre considérable d'années, des repeints, non sur les gerçures seulement, mais, suivant l'ancien usage, sur la presque totalité du Tableau. Repeindre partout est, en effet, un moyen plus commode que celui de restaurer, quand on ne possède pas le talent très-difficile d'atteindre la transparence et l'émail de l'ancien maître. Ces repeints ayant noirci, on les avait recouverts par d'autres repeints, probablement dans la persuasion que c'était la couleur du maître qui avait changé. De façon que depuis un très-grand nombre d'années ce Tableau de Léonard n'a pu être vu dans son état primitif, comme on le voit aujourd'hui, graces à l'artiste habile qui a su enlever ces différens repeints, sans la moindre altération. Enfin, nous garantissons qu'il serait impossible de trouver un Tableau de Léonard d'une plus grande pureté ; quant à sa qualité, on pourra juger facilement qu'il est du meilleur temps du maître. On conviendra également qu'il n'est pas ordinaire de rencontrer un sujet aussi gracieux et d'une proportion aussi agréable. Le deuxième paragraphe de ce texte a été eliminé.]] réalisée par Vinci (Léonard de), vendue par Didot-Saint-Marc, achetée par M. [142]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le martyre de saint Etienne. Le saint, à genoux et les regards au ciel, est entouré de ses bourreaux, acharnés à le lapider ; d'autres figures, parmi lesquelles on distingue le jeune saint Paul, sont sur un plan plus éloigné. Des anges, planant dans les airs, apportent au saint la palme et la couronne du martyre. La scène se passe dans un paysage très-riche et orné de fabriques. Philippe Lauri, peintre très-estimé, sur-tout dans ses petits tableaux, paraît s'être surpassé dans ce-lui-ci, que l'on attribuait au Dominiquain. (Lauri (Philippe))|Le martyre de saint Etienne. Le saint, à genoux et les regards au ciel, est entouré de ses bourreaux, acharnés à le lapider ; d'autres figures, parmi lesquelles on distingue le jeune saint Paul, sont sur un plan plus éloigné. Des anges, planant dans les airs, apportent au saint la palme et la couronne du martyre. La scène se passe dans un paysage très-riche et orné de fabriques. Philippe Lauri, peintre très-estimé, sur-tout dans ses petits tableaux, paraît s'être surpassé dans ce-lui-ci, que l'on attribuait au Dominiquain.]] réalisée par Lauri (Philippe), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 1200 fl. [144]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec figures représentant une marche de Caravanne, et la fuite de la Vierge en Egypte. Ce joli petit échantillon prouve que Labelle, qui a aussi gravé ce Tableau, aurait pu se faire un nom en peinture, comme il s'en est fait un en gravure. (Labelle. (Stephanino della Bella, dit))|Paysage avec figures représentant une marche de Caravanne, et la fuite de la Vierge en Egypte. Ce joli petit échantillon prouve que Labelle, qui a aussi gravé ce Tableau, aurait pu se faire un nom en peinture, comme il s'en est fait un en gravure.]] réalisée par Labelle. (Stephanino della Bella, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [146]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage au soleil couchant, avec figures. Paysage au soleil couchant, avec fabriques et ruines : plusieurs figures enrichissent cette Composition ; on remarque principalement celle d'un homme sur un cheval blanc. Ce Tableau, très-agréable, est d'un bel effet, d'un pinceau ferme, et du bon temps du maître. (Kuyp (Albert))|Paysage au soleil couchant, avec figures. Paysage au soleil couchant, avec fabriques et ruines : plusieurs figures enrichissent cette Composition ; on remarque principalement celle d'un homme sur un cheval blanc. Ce Tableau, très-agréable, est d'un bel effet, d'un pinceau ferme, et du bon temps du maître.]] réalisée par Kuyp (Albert), vendue par Didot-Saint-Marc. [147]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste de sainte Catherine, vue de profil tenant une épée d'une main, et de l'autre un livre : un bout de roue dentelée et brisée, instrument de son supplice, paraît dans un coin du tableau. Ce joli échantillon, aussi heureux que le précédent, peut lui servir de pendant. (Jules-Romain (Giulio-Pippi, dit))|Buste de sainte Catherine, vue de profil tenant une épée d'une main, et de l'autre un livre : un bout de roue dentelée et brisée, instrument de son supplice, paraît dans un coin du tableau. Ce joli échantillon, aussi heureux que le précédent, peut lui servir de pendant.]] réalisée par Jules-Romain (Giulio-Pippi, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [148]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste d'une jeune Sainte vue de face et tenant une palme ; sur sa poitrine est une petite figure d'ange sur laquelle pose un de ses doigts. Quoique ce Tableau ce soit qu'une demi-figure de petite proportion, on y reconnaît le talent de Jules Romain. (Jules-Romain (Giulio-Pippi, dit))|Buste d'une jeune Sainte vue de face et tenant une palme ; sur sa poitrine est une petite figure d'ange sur laquelle pose un de ses doigts. Quoique ce Tableau ce soit qu'une demi-figure de petite proportion, on y reconnaît le talent de Jules Romain.]] réalisée par Jules-Romain (Giulio-Pippi, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [149]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'un triomphe. Des sacrificateurs, des éléphans, des chameaux, etc., accompagnent la marche triomphale. Cette Composition, dont le dessin est très-arrêté, est un des ouvrages les plus précieux de ce maître : il a voulu figurer un bas-relief antique. (Jules-Romain (Giulio-Pippi, dit))|Sujet d'un triomphe. Des sacrificateurs, des éléphans, des chameaux, etc., accompagnent la marche triomphale. Cette Composition, dont le dessin est très-arrêté, est un des ouvrages les plus précieux de ce maître : il a voulu figurer un bas-relief antique.]] réalisée par Jules-Romain (Giulio-Pippi, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [150]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tarquin et Lucrèce. Lucrèce, dans le plus grand désordre, est sur son lit, et repousse avec effroit Tarquin, dont le regard est enflammé, et qui, pour la déterminer, lui montre un jeune Maure, en la menaçant d'une accusation d'impureté avec cet affreux esclave, si elle refuse de condescendre à ses désirs criminels. L'exécution et la couleur sont dignes d'éloges, dans ce bon Tableau de Luc Jordane ; mais ce peintre, qui se représente souvent dans ses tableaux d'histoire, a eu tort, suivant nous, dans celui-ci, de prêter ses traits et ses vêtemens à Tarquin. Ce Tableau est gravé. (Jordane (Luc))|Tarquin et Lucrèce. Lucrèce, dans le plus grand désordre, est sur son lit, et repousse avec effroit Tarquin, dont le regard est enflammé, et qui, pour la déterminer, lui montre un jeune Maure, en la menaçant d'une accusation d'impureté avec cet affreux esclave, si elle refuse de condescendre à ses désirs criminels. L'exécution et la couleur sont dignes d'éloges, dans ce bon Tableau de Luc Jordane ; mais ce peintre, qui se représente souvent dans ses tableaux d'histoire, a eu tort, suivant nous, dans celui-ci, de prêter ses traits et ses vêtemens à Tarquin. Ce Tableau est gravé.]] réalisée par Jordane (Luc), vendue par Didot-Saint-Marc. [152]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage au soleil couchant avec fabriques, ruines et figures. Les Paysages de ce célèbre peintre de fleurs sont toujours de la plus précieuse exécution et d'une composition riche et agréable ; mais ordinairement ils sont froids, et celui-ci ne méritera pas ce reproche. (Huysum. (Jean Van))|Paysage au soleil couchant avec fabriques, ruines et figures. Les Paysages de ce célèbre peintre de fleurs sont toujours de la plus précieuse exécution et d'une composition riche et agréable ; mais ordinairement ils sont froids, et celui-ci ne méritera pas ce reproche.]] réalisée par Huysum. (Jean Van), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 500 fl. [153]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec figures, dont le sujet est un enterrement à la porte d'une église. Cette Composition, quoique triste, est intéressante par la disposition des figures et leurs différentes occupations. Il est rare de trouver de cet habile maître un tableau aussi capital dans une si petite proportion, et d'une aussi belle cnservation. (Holbéen. (Jean))|Paysage avec figures, dont le sujet est un enterrement à la porte d'une église. Cette Composition, quoique triste, est intéressante par la disposition des figures et leurs différentes occupations. Il est rare de trouver de cet habile maître un tableau aussi capital dans une si petite proportion, et d'une aussi belle cnservation.]] réalisée par Holbéen. (Jean), vendue par Didot-Saint-Marc. [154]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qui a toujours passé pour être celui de Jean Holbéen un des chefs de l'ancienne école allemande. Il est coiffé d'un toque noire ; il porte une longue barbe, et il tient des gants dans ses mains jointes : ses armes sont sur sa bague. Ce Portrait, quoique très-ancien, est aussi bien conservé que s'il venait d'être fait. (Holbéen. (Jean))|Portrait qui a toujours passé pour être celui de Jean Holbéen un des chefs de l'ancienne école allemande. Il est coiffé d'un toque noire ; il porte une longue barbe, et il tient des gants dans ses mains jointes : ses armes sont sur sa bague. Ce Portrait, quoique très-ancien, est aussi bien conservé que s'il venait d'être fait.]] réalisée par Holbéen. (Jean), vendue par Didot-Saint-Marc. [155]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Différens marchés dans une place publique. Tableau le plus capital de ce maître, et cité comme son plus beau. Il représente une place publique entourée d'édifices marquans ; dans cette place sont différens marchés de volailles, de poternies, etc. ; on y voit aussi des charlatans, etc. Le nombre des figures est considérable, ainsi que celui des accessoires. (Helmont. (Mathieu Van))|Différens marchés dans une place publique. Tableau le plus capital de ce maître, et cité comme son plus beau. Il représente une place publique entourée d'édifices marquans ; dans cette place sont différens marchés de volailles, de poternies, etc. ; on y voit aussi des charlatans, etc. Le nombre des figures est considérable, ainsi que celui des accessoires.]] réalisée par Helmont. (Mathieu Van), vendue par Didot-Saint-Marc. [159]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec figures, représentant Angélique et Médor. Paysage d'un grand style et d'une couleur vigoreuse ; de belles lignes, de belles masses d'arbres et des caux d'une grande limpidité, se font principalement remarquer dans ce Tableau. Tout nous porte à croire que les figures représentent Angélique et Medor, que l'Amour qui plane dans les aires vient de percer de ses traîts. Ce Tableau, dans une précédente collection, passait pour être de Nicolas Poussin. (Guerchin. (Jean-Fr. Barbieri, dit le))|Paysage avec figures, représentant Angélique et Médor. Paysage d'un grand style et d'une couleur vigoreuse ; de belles lignes, de belles masses d'arbres et des caux d'une grande limpidité, se font principalement remarquer dans ce Tableau. Tout nous porte à croire que les figures représentent Angélique et Medor, que l'Amour qui plane dans les aires vient de percer de ses traîts. Ce Tableau, dans une précédente collection, passait pour être de Nicolas Poussin.]] réalisée par Guerchin. (Jean-Fr. Barbieri, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [162]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David montrant à Saül le caillou avec lequel il a tué Goliath. David, après avoir donné à Saul la tête de Goliath, lui montre le caillou avec lequel il l'a terrassé. Ces figures, vues à mi-corps et de forte proportion, sont peintes dans la plus belle manière de ce très-habile maître ; et ce Tableau est, sans contredit, un de ses plus parfaits. (Guerchin. (Jean-Fr. Barbieri, dit le))|David montrant à Saül le caillou avec lequel il a tué Goliath. David, après avoir donné à Saul la tête de Goliath, lui montre le caillou avec lequel il l'a terrassé. Ces figures, vues à mi-corps et de forte proportion, sont peintes dans la plus belle manière de ce très-habile maître ; et ce Tableau est, sans contredit, un de ses plus parfaits.]] réalisée par Guerchin. (Jean-Fr. Barbieri, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [164]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dans lequel on voit Eurydice mordue par un serpent. Paysage capital avec figures, dont les principales représentent Eurydice mordue par un serpent, au moment où elle écoute Orphée chantnt sur sa lyre. Ce Tableau, moins terminé que le Tableau original de N. Poussin, que l'on voit au Musée, paraît avoir été fait au premier coup. (Voyez le n.o 172.) (Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin)|Paysage dans lequel on voit Eurydice mordue par un serpent. Paysage capital avec figures, dont les principales représentent Eurydice mordue par un serpent, au moment où elle écoute Orphée chantnt sur sa lyre. Ce Tableau, moins terminé que le Tableau original de N. Poussin, que l'on voit au Musée, paraît avoir été fait au premier coup. (Voyez le n.o 172.)]] réalisée par Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin, vendue par Didot-Saint-Marc. [165]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec figures, représentant Numa Pompilius, et la nymphe Egérie métamorphosée en biche. Paysage mystérieux offrant pour sujet de figures Numa Pompilius, 2.e roi de Rome, méditant avec la nymphe Egérie sur les lois qu'il doit donner aux Romains. La nymphe Egérie, suivant la tradition, prenait dans ces momens la forme d'une biche. (Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin)|Paysage avec figures, représentant Numa Pompilius, et la nymphe Egérie métamorphosée en biche. Paysage mystérieux offrant pour sujet de figures Numa Pompilius, 2.e roi de Rome, méditant avec la nymphe Egérie sur les lois qu'il doit donner aux Romains. La nymphe Egérie, suivant la tradition, prenait dans ces momens la forme d'une biche.]] réalisée par Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin, vendue par Didot-Saint-Marc. [167]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pittoresque. Paysage d'un site très-pittoresque, d'une couleur agréable et vraie et d'une belle exécution. Cette Composition, d'un style moins sévère que la Chartreuse de Nicolas Poussin, offre neanmoins une assez grande ressemblance avec ce célèbre tableau. Et ce petit chef-d'oeuvre du Guaspre a généralement passé pour être de N. Poussin. (Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin)|Paysage pittoresque. Paysage d'un site très-pittoresque, d'une couleur agréable et vraie et d'une belle exécution. Cette Composition, d'un style moins sévère que la Chartreuse de Nicolas Poussin, offre neanmoins une assez grande ressemblance avec ce célèbre tableau. Et ce petit chef-d'oeuvre du Guaspre a généralement passé pour être de N. Poussin.]] réalisée par Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin, vendue par Didot-Saint-Marc. [168]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Paysage : site montagneux. Paysage d'un style agréable et noble, représentant principalement un site montagneux entre-coupé par des bois. Ce Tableau, d'une couleur vigoureuse et vraie, est d'une exécution très-belle et du meilleur temps de ce maître. Il formait l'avant-table d'un clavecin, et il provient d'une collection célèbre en Italie. On se convaincra facilement, en examinant ce Tableau, qu'on peut regarder comme un diamant du Guaspre, qu'il n'est guere possible que le talent de ce maître ait pu aller plus loin en petit. (Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin)|Autre Paysage : site montagneux. Paysage d'un style agréable et noble, représentant principalement un site montagneux entre-coupé par des bois. Ce Tableau, d'une couleur vigoureuse et vraie, est d'une exécution très-belle et du meilleur temps de ce maître. Il formait l'avant-table d'un clavecin, et il provient d'une collection célèbre en Italie. On se convaincra facilement, en examinant ce Tableau, qu'on peut regarder comme un diamant du Guaspre, qu'il n'est guere possible que le talent de ce maître ait pu aller plus loin en petit.]] réalisée par Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin, vendue par Didot-Saint-Marc. [169]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage capital orné de beaux fonds, et riche en figures et animaux. Ce Tableau, digne de Claude Lorrain pour la couleur et pour l'effet, et de Nicolas Poussin pour la grandiose de la composition, est de la plus belle exécution. (Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin)|Paysage capital orné de beaux fonds, et riche en figures et animaux. Ce Tableau, digne de Claude Lorrain pour la couleur et pour l'effet, et de Nicolas Poussin pour la grandiose de la composition, est de la plus belle exécution.]] réalisée par Guaspre Dughet, dit Guaspre Poussin, vendue par Didot-Saint-Marc. [170]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un garde-chasse dans un forêt, auprès de différentes sortes de gibier mort. Interieur d'une Forêt. Sur les premiers plans on voit différentes sortes de gibier mort, parmi lesquels on distingue principalement un daim suspendu à un arbre. Un chien, un fusil et autres accessoires nécessaires à la chasse, contribuent à enrichir cette Composition. Les ouvrages du vieux Grief sont très-rares et passent pour être d'Adrien Vanden Velde. (Grief. (Le vieux))|Un garde-chasse dans un forêt, auprès de différentes sortes de gibier mort. Interieur d'une Forêt. Sur les premiers plans on voit différentes sortes de gibier mort, parmi lesquels on distingue principalement un daim suspendu à un arbre. Un chien, un fusil et autres accessoires nécessaires à la chasse, contribuent à enrichir cette Composition. Les ouvrages du vieux Grief sont très-rares et passent pour être d'Adrien Vanden Velde.]] réalisée par Grief. (Le vieux), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 500 fl. [171]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille sur son lit, et répétée dans une glace. Une jeune Fille vue presqu'à mi-corps, assise sur son lit et dans le plus grand négligé, tient une lettre ouverte, et semble sourire du plaisir que vient de lui causer sa lecture. Une glace, placée auprès d'elle, la répète avec tant d'illusion, que le Tableau paraît composé de deux figures. Cette Composition agréable est digne de Greuze, le peintre de l'expression gracieuse ; d'autres personnes la croyent de Bounieu. (Attribué à Greuse. (J.-B.))|Une jeune Fille sur son lit, et répétée dans une glace. Une jeune Fille vue presqu'à mi-corps, assise sur son lit et dans le plus grand négligé, tient une lettre ouverte, et semble sourire du plaisir que vient de lui causer sa lecture. Une glace, placée auprès d'elle, la répète avec tant d'illusion, que le Tableau paraît composé de deux figures. Cette Composition agréable est digne de Greuze, le peintre de l'expression gracieuse ; d'autres personnes la croyent de Bounieu.]] réalisée par Attribué à Greuse. (J.-B.), vendue par Didot-Saint-Marc. [172]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Démocrite. Portrait de Henri Goltzius, figure à mi-corps et de grandeur naturelle, représentant Démocrite ; le globe du mnde est devant lui ; il est occupé à en couvrir la moitié avec le bonnet de la Folie. Les traits du philosophe respirent une gaîté sardonique ; et ses yeux malins, fixés sur le spectateur, semblent l'interpeller. Les Tableaux de ce peintre ne sont pas communs, et l'on y reonnait l'étude de la nature. (Goltzius. (Henri))|Démocrite. Portrait de Henri Goltzius, figure à mi-corps et de grandeur naturelle, représentant Démocrite ; le globe du mnde est devant lui ; il est occupé à en couvrir la moitié avec le bonnet de la Folie. Les traits du philosophe respirent une gaîté sardonique ; et ses yeux malins, fixés sur le spectateur, semblent l'interpeller. Les Tableaux de ce peintre ne sont pas communs, et l'on y reonnait l'étude de la nature.]] réalisée par Goltzius. (Henri), vendue par Didot-Saint-Marc. [174]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ flagellé. Le Sauveur du monde attaché à une colonne, et fouetté par des bourreaux. C'est avec raison que ce peintre a joui d'une grande réputation, que d'autres peintres du même nom, dont on lui attribuait les ouvrages, ont pu lui faire perdre. Ses figures, touchées avec sentiment, et pleines d'expression, sont dans la manière de Teniers. Ce Tableau est, de plus, recommandable sous le rapport de la couleur ; il est peint sur pierre de touche, et c'est le ton de la pierre qui forme les fonds. (Franck. (François, dit le bon))|Le Christ flagellé. Le Sauveur du monde attaché à une colonne, et fouetté par des bourreaux. C'est avec raison que ce peintre a joui d'une grande réputation, que d'autres peintres du même nom, dont on lui attribuait les ouvrages, ont pu lui faire perdre. Ses figures, touchées avec sentiment, et pleines d'expression, sont dans la manière de Teniers. Ce Tableau est, de plus, recommandable sous le rapport de la couleur ; il est peint sur pierre de touche, et c'est le ton de la pierre qui forme les fonds.]] réalisée par Franck. (François, dit le bon), vendue par Didot-Saint-Marc. [175]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet tiré de Job. Un juge est assis auprès d'une table ; derrière lui sont des soldats, et à ses côtés d'autres assistans. Ce juge fait signe à un chirurgien de guérir des aveugles et des boiteux qui lui sont présentés. Au bas du tableau est une inscription tirée du livre de Job, qui dit que Job étant juge était les yeux aux aveugles et les pieds aux boiteux. Ce Tableau, qui pour l'harmonie a été donné à Rembrandt, nous paraît être de Vanden Eeckhout, dans la manière de son maître. La bordure, qui est décorée de figures sculptées, et analogues aux misières de Job, ne forme qu'une seule et même plance avec ce Tableau. (Eeckhout. (Gerbrandt Vanden))|Sujet tiré de Job. Un juge est assis auprès d'une table ; derrière lui sont des soldats, et à ses côtés d'autres assistans. Ce juge fait signe à un chirurgien de guérir des aveugles et des boiteux qui lui sont présentés. Au bas du tableau est une inscription tirée du livre de Job, qui dit que Job étant juge était les yeux aux aveugles et les pieds aux boiteux. Ce Tableau, qui pour l'harmonie a été donné à Rembrandt, nous paraît être de Vanden Eeckhout, dans la manière de son maître. La bordure, qui est décorée de figures sculptées, et analogues aux misières de Job, ne forme qu'une seule et même plance avec ce Tableau.]] réalisée par Eeckhout. (Gerbrandt Vanden), vendue par Didot-Saint-Marc. [178]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme vu jusqu'aux genoux. il a une main sur la poitrine, et de l'autre il tient ses gants. Ce célébre élève de Rembrandt, dont les ouvrages ont souvent passé pour être de son maître. s'est représenté dans ce portrait ; et il paraît s'être attaché à y mettre toute la vérité dont son talent était susceptible. (Eeckhout. (Gerbrandt Vanden))|Portrait d'homme vu jusqu'aux genoux. il a une main sur la poitrine, et de l'autre il tient ses gants. Ce célébre élève de Rembrandt, dont les ouvrages ont souvent passé pour être de son maître. s'est représenté dans ce portrait ; et il paraît s'être attaché à y mettre toute la vérité dont son talent était susceptible.]] réalisée par Eeckhout. (Gerbrandt Vanden), vendue par Didot-Saint-Marc. [179]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les trois principales Epoques de la vie de Marie de Médicis, représentant son Mariage, sa Régence, et sa Réconciliation avec Louis XIII. De tous les Tableaux de la galerie que Rubens avait peints pour Marie de Médicis, cette reine ne voulut faire répéter que les trois sujets ce-dessus. On aperçoit que Rubens les a retouchés en quelques endroits. Le paysage du Tableau du mariage est peint par le même élève qui a fait celui de la galerie. Ces trois Tableaux, quoique répétés, offrent des changemens, et ceux de la galerie ont 14 pieds de hauteur, sur 9 de largeur, tandis que ceux-ci ont 1 pied de plus en largeur, et 5 de moins en hauteur. *Note: Cette dimension différente leur avait été donnée pour la forme qui convenait aux deux grands côtés du salon, et à l'entre-deux des croisées. Ils avaient été commandés par Marie de Médicis, pour décorer le salon d'un de ses palais ; et ce salon avait conservé depuis le nom de Salon de Médicis. Les tapisseries les mieux faites s'offriront jamais une décoration aussi belle et aussi précieuse pour le salon d'un riche particulier, que ces trois Tableaux. (Ecole de Rubens)|Les trois principales Epoques de la vie de Marie de Médicis, représentant son Mariage, sa Régence, et sa Réconciliation avec Louis XIII. De tous les Tableaux de la galerie que Rubens avait peints pour Marie de Médicis, cette reine ne voulut faire répéter que les trois sujets ce-dessus. On aperçoit que Rubens les a retouchés en quelques endroits. Le paysage du Tableau du mariage est peint par le même élève qui a fait celui de la galerie. Ces trois Tableaux, quoique répétés, offrent des changemens, et ceux de la galerie ont 14 pieds de hauteur, sur 9 de largeur, tandis que ceux-ci ont 1 pied de plus en largeur, et 5 de moins en hauteur. *Note: Cette dimension différente leur avait été donnée pour la forme qui convenait aux deux grands côtés du salon, et à l'entre-deux des croisées. Ils avaient été commandés par Marie de Médicis, pour décorer le salon d'un de ses palais ; et ce salon avait conservé depuis le nom de Salon de Médicis. Les tapisseries les mieux faites s'offriront jamais une décoration aussi belle et aussi précieuse pour le salon d'un riche particulier, que ces trois Tableaux.]] réalisée par Ecole de Rubens, vendue par Didot-Saint-Marc. [180]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Psychée élevé dans les airs. Sujet de Psyché élevée dans les airs par les Amours, et rapportant à Venus l'eau qu'elle lui avait demandée. Le dessin de ce Tableau appartient à Raphael, et l'exécution nous paraît appartenir à un de ses habilles élèves ; l'examen prouvera que ce Tableau est original, et non peint d'après la fresque. (Ecole de Raphael)|Psychée élevé dans les airs. Sujet de Psyché élevée dans les airs par les Amours, et rapportant à Venus l'eau qu'elle lui avait demandée. Le dessin de ce Tableau appartient à Raphael, et l'exécution nous paraît appartenir à un de ses habilles élèves ; l'examen prouvera que ce Tableau est original, et non peint d'après la fresque.]] réalisée par Ecole de Raphael, vendue par Didot-Saint-Marc. [181]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bataille et Défaite de Porus. Parmi les épisodes que présente cette Composition, on remarque celle relative à ce roi. Il paraît dangereusement blessé sur son char ; ses principaux officiers l'entraînent avec rapidité hors du combat. Les figures ont tant de mouvement et d'expression, qu'elles font l'effet de figures grandes comme nature. La composition et le ton local du Tableau répondent au mérite des figures. Quelques personnes ont cru ce Tableau de Carlo Cignani. (Dominiquain. (Attribué à Zampieri, dit le))|Bataille et Défaite de Porus. Parmi les épisodes que présente cette Composition, on remarque celle relative à ce roi. Il paraît dangereusement blessé sur son char ; ses principaux officiers l'entraînent avec rapidité hors du combat. Les figures ont tant de mouvement et d'expression, qu'elles font l'effet de figures grandes comme nature. La composition et le ton local du Tableau répondent au mérite des figures. Quelques personnes ont cru ce Tableau de Carlo Cignani.]] réalisée par Dominiquain. (Attribué à Zampieri, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [186]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Benoît ressuscitant un enfant par l'intercession de la Vierge. saint François est aussi en prières. La mère de l'enfant paraît éplorée : sur le premier plan du tableau, et au bas des marches, on aperçoit quelques figures suppliantes. Dans la partie supérieure, la Vierge et l'Enfant Jésus semblent s'intéresser au sort de l'enfant inanimé. Quelques figures d'anges et de chérubins forment une gloire autour de la Vierge. La majorité des personnes qui ont vu ce Tableau l'a dit de Carlo Dolci. C'est, en effet, son ton suave et sa première manière. Il ne serait guère possible de voir de tableau plus capital de ce maître, qui ne faisait ordinairement que de très-petits tableaux composés de peu de figures. (Dolci. (Attribué à Carlo))|Saint Benoît ressuscitant un enfant par l'intercession de la Vierge. saint François est aussi en prières. La mère de l'enfant paraît éplorée : sur le premier plan du tableau, et au bas des marches, on aperçoit quelques figures suppliantes. Dans la partie supérieure, la Vierge et l'Enfant Jésus semblent s'intéresser au sort de l'enfant inanimé. Quelques figures d'anges et de chérubins forment une gloire autour de la Vierge. La majorité des personnes qui ont vu ce Tableau l'a dit de Carlo Dolci. C'est, en effet, son ton suave et sa première manière. Il ne serait guère possible de voir de tableau plus capital de ce maître, qui ne faisait ordinairement que de très-petits tableaux composés de peu de figures.]] réalisée par Dolci. (Attribué à Carlo), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 500 fl. [187]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mère de douleurs. Le Christ mort est étendu sur les genoux de la Vierge, dont le coeur est percé par un glaive, et la tête surmontée d'une étoile ensanglantée. Ce Tableau, qui serre l'ame, est du beau ton du couleur qui convient au sujet. Quelques personnes l'attribuent à Van Mol, qui était, ainsi que Van Dick, un des plus habiles élèves de Rubens. (Attribué à Dick. (Van))|La Mère de douleurs. Le Christ mort est étendu sur les genoux de la Vierge, dont le coeur est percé par un glaive, et la tête surmontée d'une étoile ensanglantée. Ce Tableau, qui serre l'ame, est du beau ton du couleur qui convient au sujet. Quelques personnes l'attribuent à Van Mol, qui était, ainsi que Van Dick, un des plus habiles élèves de Rubens.]] réalisée par Attribué à Dick. (Van), vendue par Didot-Saint-Marc. [190]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Famille : esquisse. La Vierge, la tête penchée, regarde le jeune saint Jean, et tient l'Enfant Jésus debout sur ses genoux. Ce joli Tableau nous représente l'esquisse, avec beaucoup de changemens, du grand tableau célèbre et si souvent copié. (Dick. (Van))|La Sainte Famille : esquisse. La Vierge, la tête penchée, regarde le jeune saint Jean, et tient l'Enfant Jésus debout sur ses genoux. Ce joli Tableau nous représente l'esquisse, avec beaucoup de changemens, du grand tableau célèbre et si souvent copié.]] réalisée par Dick. (Van), vendue par Didot-Saint-Marc. [191]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dédale et Icare. Sujet de deux figures vues jusqu'aux genoux, et représentant Dédale qui attache des ailes de cire à son fils Icare. Digne élève de Rubens, Van Dick a eu plusieurs manières ; on reconnaît aisément, dans ce Tableau, celle qu'il a employée dans l'Estase de saint Augustin, tableau capital que l'on voit au Musée. Le modèle dont il s'est servi pour peindre l'ange, dans ce dernier tableau, est le même dont il s'est servi pour peindre l'Icare dans celui-ci. Ce Tableau est gravé. (Dick. (Van))|Dédale et Icare. Sujet de deux figures vues jusqu'aux genoux, et représentant Dédale qui attache des ailes de cire à son fils Icare. Digne élève de Rubens, Van Dick a eu plusieurs manières ; on reconnaît aisément, dans ce Tableau, celle qu'il a employée dans l'Estase de saint Augustin, tableau capital que l'on voit au Musée. Le modèle dont il s'est servi pour peindre l'ange, dans ce dernier tableau, est le même dont il s'est servi pour peindre l'Icare dans celui-ci. Ce Tableau est gravé.]] réalisée par Dick. (Van), vendue par Didot-Saint-Marc. [192]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portraits en pied d'Henriette de France et de son fils Charles II. Portrait en pied d'Henriette de France, fille de Henri IV, et femme de Charles Ier sic. Elle est accompagnée d'un des fils qu'elle eut de ce roi infortuné. Esquisse terminée d'après nature, et peinte sur papier. Tout ce qu'on aime le plus dans Van Dick se trouve réuni dans cette Esquisse terminée. (Dick. (Van))|Portraits en pied d'Henriette de France et de son fils Charles II. Portrait en pied d'Henriette de France, fille de Henri IV, et femme de Charles Ier sic. Elle est accompagnée d'un des fils qu'elle eut de ce roi infortuné. Esquisse terminée d'après nature, et peinte sur papier. Tout ce qu'on aime le plus dans Van Dick se trouve réuni dans cette Esquisse terminée.]] réalisée par Dick. (Van), vendue par Didot-Saint-Marc. [193]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau d'accessoires représentant un fourneau sur lequel sont des chaudrons, des marmites, et autres ustensiles en cuivre. Ces différens objets, quoique de très-petite dimension, sont peints avec tant de vérité. qi'ils pourraient faire illusion. Le nom de Dicht est signé sur le Tableau, et ce nom ne se trouve dans aucune vie des peintres. (Dicht (J.))|Tableau d'accessoires représentant un fourneau sur lequel sont des chaudrons, des marmites, et autres ustensiles en cuivre. Ces différens objets, quoique de très-petite dimension, sont peints avec tant de vérité. qi'ils pourraient faire illusion. Le nom de Dicht est signé sur le Tableau, et ce nom ne se trouve dans aucune vie des peintres.]] réalisée par Dicht (J.), vendue par Didot-Saint-Marc. [194]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tancrède rouvrant sa blessure à la vue de Clorinde qu'il a tuée. Cette demi-figure, qui n'est principalement qu'une tête d'expression faite rapidement et d'après nature, est de la jeunesse de l'auteur ; elle annonçait déjà un grand talent. (David. (M.r))|Tancrède rouvrant sa blessure à la vue de Clorinde qu'il a tuée. Cette demi-figure, qui n'est principalement qu'une tête d'expression faite rapidement et d'après nature, est de la jeunesse de l'auteur ; elle annonçait déjà un grand talent.]] réalisée par David. (M.r), vendue par Didot-Saint-Marc. [196]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Descente de croix. Cette Copie, d'une belle exécution, d'une couleur convenable au sujet et d'une grande force d'expression, nous paraît donner une juste idée du chef-d'oeuvre de Daniel de Volterre ; nous croyons que les connaisseurs trouveront vraie la tradition qui attribue cette Copie à Nicolas Poussin. (Nicolas Poussin)|La Descente de croix. Cette Copie, d'une belle exécution, d'une couleur convenable au sujet et d'une grande force d'expression, nous paraît donner une juste idée du chef-d'oeuvre de Daniel de Volterre ; nous croyons que les connaisseurs trouveront vraie la tradition qui attribue cette Copie à Nicolas Poussin.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par Didot-Saint-Marc. [197]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Etudes, peintes sur marbre et en pendant, d'après le même sujet La Salutation angélique, dont il est parlé précédemment. Ces deux Etudes, qui ne sont pas sans mérite, paraissent être faites au premier coup. (Attribuè à Daniel de Volterre. (Danielo Ricciarelli, dit))|Deux Etudes, peintes sur marbre et en pendant, d'après le même sujet La Salutation angélique, dont il est parlé précédemment. Ces deux Etudes, qui ne sont pas sans mérite, paraissent être faites au premier coup.]] réalisée par Attribuè à Daniel de Volterre. (Danielo Ricciarelli, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [198]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Salutation angélique ou l;ange Gabriel apparaissant à la Vierge en prières. Il existe en Italie un parail sujet peint très-anciennement, sur lequel on raconte l'anecdote suivante, dont le peuple paraît persuadé : Sur le mur nu d'une chapelle consacrée à la Vierge, les fidèles trouvèrent un matin, en allant à la prière, le sujet ce-dessus peint à fresque. Ce Tableau miraculeux passa pour avoir été exécuté la nuit par les Anges ; beaucoup de peintres furent chargés d'en faire des traductions : celle-ci est moins une copie qu'une imitation très-embellie de la fresque gothique. (Daniel de Volterre. (Danielo Ricciarelli, dit))|La Salutation angélique ou l;ange Gabriel apparaissant à la Vierge en prières. Il existe en Italie un parail sujet peint très-anciennement, sur lequel on raconte l'anecdote suivante, dont le peuple paraît persuadé : Sur le mur nu d'une chapelle consacrée à la Vierge, les fidèles trouvèrent un matin, en allant à la prière, le sujet ce-dessus peint à fresque. Ce Tableau miraculeux passa pour avoir été exécuté la nuit par les Anges ; beaucoup de peintres furent chargés d'en faire des traductions : celle-ci est moins une copie qu'une imitation très-embellie de la fresque gothique.]] réalisée par Daniel de Volterre. (Danielo Ricciarelli, dit), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 600 fl. [199]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jean-Frédéric habillé en femme, et filant auprès de ses maîtresses. Les figures représentent les mêmes personnages du Sujet à-peu-près pareil que l'on voit au Musée ; mais cependant aucune figure n'est semblable pour le mouvement et la pose. Jean-Frédéric, prince magnanime, mais trop faible en amour, fut contemporain et ennemi de Charles-Quint, et vaincu par lui ; il fut aussi le premier prince, protecteur de la religion de Luther. L. Cranach, qui s'est permis cette satire, était le peintre pensionné de Jean-Frédéric. (Cranach (Lucas))|Jean-Frédéric habillé en femme, et filant auprès de ses maîtresses. Les figures représentent les mêmes personnages du Sujet à-peu-près pareil que l'on voit au Musée ; mais cependant aucune figure n'est semblable pour le mouvement et la pose. Jean-Frédéric, prince magnanime, mais trop faible en amour, fut contemporain et ennemi de Charles-Quint, et vaincu par lui ; il fut aussi le premier prince, protecteur de la religion de Luther. L. Cranach, qui s'est permis cette satire, était le peintre pensionné de Jean-Frédéric.]] réalisée par Cranach (Lucas), vendue par Didot-Saint-Marc. [200]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madame Lavallière représentée en Madeleine. Petit Tableau représentant une Madeleine à mi-corps dans un fond de paysage. Ce Portrait a toujours passé pour être celui de madame Lavallière : il est d'un ton de couleur séduisant, et nous le croyons gravé dans l'oeuvre de Coypel. (Coypel)|Madame Lavallière représentée en Madeleine. Petit Tableau représentant une Madeleine à mi-corps dans un fond de paysage. Ce Portrait a toujours passé pour être celui de madame Lavallière : il est d'un ton de couleur séduisant, et nous le croyons gravé dans l'oeuvre de Coypel.]] réalisée par Coypel, vendue par Didot-Saint-Marc. [201]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Sujet de la vache Io. Paysage riche et agréable de composition, représentant une fraiche matinée ; outre des fonds d'une grande étendue, on y remarque une rivière et des chutes d'eau : les figures offrent le sujet de Junon confiant à Argus la nymphe Io changée en génisse. Ce Tableau a été désigné, dans le catalogue d'un ancien cabinet célèbre, sous le nom de Claude Lorrain ; il peut en tenir lieu sous beaucoup de rapports. (Courtois. (Le))|Paysage. Sujet de la vache Io. Paysage riche et agréable de composition, représentant une fraiche matinée ; outre des fonds d'une grande étendue, on y remarque une rivière et des chutes d'eau : les figures offrent le sujet de Junon confiant à Argus la nymphe Io changée en génisse. Ce Tableau a été désigné, dans le catalogue d'un ancien cabinet célèbre, sous le nom de Claude Lorrain ; il peut en tenir lieu sous beaucoup de rapports.]] réalisée par Courtois. (Le), vendue par Didot-Saint-Marc. [202]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge jouant avec l'Enfant Jésus et lui montrant quelques grains de raisin qu'elle tient suspendus au-dessus de lui : esquisse. Malgré l'extreme rareté des Tableaux de ce maître, celui-ci est aussi vrai que le précédent, et ne nous paraît avoir d'autre défaut que d'être fait très-précipitamment, et de n'être, enfin, qu'une esquisse peu arrêtée. (Corrège. (Antoine Allegri, dit le))|La Vierge jouant avec l'Enfant Jésus et lui montrant quelques grains de raisin qu'elle tient suspendus au-dessus de lui : esquisse. Malgré l'extreme rareté des Tableaux de ce maître, celui-ci est aussi vrai que le précédent, et ne nous paraît avoir d'autre défaut que d'être fait très-précipitamment, et de n'être, enfin, qu'une esquisse peu arrêtée.]] réalisée par Corrège. (Antoine Allegri, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [204]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Etude à mi-corps, plus forte que nature, représentant Abraham tenant le couteau du sacrifice. Les Tableaux de ce maître sont si rares, que, hors des musées ou des galeries célèbres. on ne veut pas y croire. Celui-ci porte tellement le caractère du Corrège, qu'il n'aurait pas besoin de venir de la galerie du Palais Royal pour être crû de ce maître. (Corrège. (Antoine Allegri, dit le))|Etude à mi-corps, plus forte que nature, représentant Abraham tenant le couteau du sacrifice. Les Tableaux de ce maître sont si rares, que, hors des musées ou des galeries célèbres. on ne veut pas y croire. Celui-ci porte tellement le caractère du Corrège, qu'il n'aurait pas besoin de venir de la galerie du Palais Royal pour être crû de ce maître.]] réalisée par Corrège. (Antoine Allegri, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [205]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Attila suivi de ses féroces soldatrs, accourt pour saccager Rome : il est arrêté par saint Pierre et saint Paul qui lui apparaissent, et par le Pape qui l'exhorte et le persuade. Cette belle Copie, d'après la fresque, nous paraît touchée avec tant de sentiment, que nous la croyons faite dans l'école. (Copie d'après Raphael)|Attila suivi de ses féroces soldatrs, accourt pour saccager Rome : il est arrêté par saint Pierre et saint Paul qui lui apparaissent, et par le Pape qui l'exhorte et le persuade. Cette belle Copie, d'après la fresque, nous paraît touchée avec tant de sentiment, que nous la croyons faite dans l'école.]] réalisée par Copie d'après Raphael, vendue par Didot-Saint-Marc. [206]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Concert. Ce Tableau attribué à Du Chatel, est reconnu pour être de L. Volders. Ce Tableau, qui a toujours passé pour être un chef-d'oeuvre de Gonzales Coques, représente un Concert dans un vaste vestibule d'un château antique : une famille considérable et réunie y fait de la musique ; les uns chantent, les autres jouent de différens instrumens ; des enfans embellisent cette scène intéressante, et de belles fabriques hollandaises en marbre et en briques concourent à la richesse de ce Tableau, l'un des plus capitaux de ce très-habile maître, peu connu en France. Cette feuille allait être mise sous presse, quand, en nétoyant ce Tableau, nous avons découvert cette signature cachée : L. Volders, 1666. Le seul moyen qui nous restait, pour avouer de bonne-foi notre erreur (ne pouvant pas changer l'ordre numérique), était de supprimer quelques lignes relatives à Du Châtel, pour les remplacer par cette déclaration, qui rend ce chef-d'oeuvre à son véritable auteur L, Volders, auquel ressemblent à tromper, dans leurs plus excellens ouvrages, Gonzales Coques et Du Chatel. (Chatel (François Du))|Le Concert. Ce Tableau attribué à Du Chatel, est reconnu pour être de L. Volders. Ce Tableau, qui a toujours passé pour être un chef-d'oeuvre de Gonzales Coques, représente un Concert dans un vaste vestibule d'un château antique : une famille considérable et réunie y fait de la musique ; les uns chantent, les autres jouent de différens instrumens ; des enfans embellisent cette scène intéressante, et de belles fabriques hollandaises en marbre et en briques concourent à la richesse de ce Tableau, l'un des plus capitaux de ce très-habile maître, peu connu en France. Cette feuille allait être mise sous presse, quand, en nétoyant ce Tableau, nous avons découvert cette signature cachée : L. Volders, 1666. Le seul moyen qui nous restait, pour avouer de bonne-foi notre erreur (ne pouvant pas changer l'ordre numérique), était de supprimer quelques lignes relatives à Du Châtel, pour les remplacer par cette déclaration, qui rend ce chef-d'oeuvre à son véritable auteur L, Volders, auquel ressemblent à tromper, dans leurs plus excellens ouvrages, Gonzales Coques et Du Chatel.]] réalisée par Chatel (François Du), vendue par Didot-Saint-Marc. [210]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean-Baptiste : grisaille. Saint Jean Baptiste tenant d'une main sa croix de roseau, et de l'autre indiquant le ciel. Ce Tableau, qui peut servir de pendant au précédent, produit une illusion aussi complète. Champaigne est peut-être le seul peintre dont on ne puisse pas dire, en parlant de ses Tableaux : Ils sont de son bon temps ; car Champaigne (Philippe) n'a pas eu de mauvais temps, en le jugeant depuis les Tableaux qui le firent connaître dès l'âge de 17 ans jusqu'à ceux de sa soixante-douxième année, qui fut sa dernière. Même grandeur que le précédent. (Champaigne. (Philippe de))|Saint Jean-Baptiste : grisaille. Saint Jean Baptiste tenant d'une main sa croix de roseau, et de l'autre indiquant le ciel. Ce Tableau, qui peut servir de pendant au précédent, produit une illusion aussi complète. Champaigne est peut-être le seul peintre dont on ne puisse pas dire, en parlant de ses Tableaux : Ils sont de son bon temps ; car Champaigne (Philippe) n'a pas eu de mauvais temps, en le jugeant depuis les Tableaux qui le firent connaître dès l'âge de 17 ans jusqu'à ceux de sa soixante-douxième année, qui fut sa dernière. Même grandeur que le précédent.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Didot-Saint-Marc. [211]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant Jésus : grisaille. La Vierge représentée debout, dans une niche, et tenant l'Enfant Jésus entre ses bras. Ce sujet, peint en grisaille, d'un style élevé et d'un dessin correct, représente avec tant d'illusion des figures sculptées, qu'il pourrait en tenir lieu dans une chapelle. (Champaigne. (Philippe de))|La Vierge et l'Enfant Jésus : grisaille. La Vierge représentée debout, dans une niche, et tenant l'Enfant Jésus entre ses bras. Ce sujet, peint en grisaille, d'un style élevé et d'un dessin correct, représente avec tant d'illusion des figures sculptées, qu'il pourrait en tenir lieu dans une chapelle.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Didot-Saint-Marc. [212]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste du Sauveur, de proportion de nature. La grandeur du dessin et du caractère qui, dans ce Tableau, rapproche Champaigne des grands maîtres de l'école d'Italie, prouve que ce peintre, le premier pour la vérité, avait aussi le sentiment du beau et du grand dans un degré supérieur. (Champaigne. (Philippe de))|Buste du Sauveur, de proportion de nature. La grandeur du dessin et du caractère qui, dans ce Tableau, rapproche Champaigne des grands maîtres de l'école d'Italie, prouve que ce peintre, le premier pour la vérité, avait aussi le sentiment du beau et du grand dans un degré supérieur.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Didot-Saint-Marc. [214]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qui, de même Philippe de Champaigne, a toujours passé pour celui du bon Nicole. Il est vue de trois quarts, et tient un livre ouvert. Ce portrait, qui peut servir du pendant au précédent, est d'une grande vérité. Ces quatre portraits sont de la même grandeur et faits dans le même temps. (Champaigne. (Philippe de))|Portrait qui, de même Philippe de Champaigne, a toujours passé pour celui du bon Nicole. Il est vue de trois quarts, et tient un livre ouvert. Ce portrait, qui peut servir du pendant au précédent, est d'une grande vérité. Ces quatre portraits sont de la même grandeur et faits dans le même temps.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Didot-Saint-Marc. [218]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qui a toujours passé pour être celui du grand Arnaud. Il a les mains jointes et appuyées sur le bord d'un autel. Rien n'est plus vrai que ce portrait. Ces quatre portraits sont de la même grandeur et faits dans la même temps. (Champaigne. (Philippe de))|Portrait qui a toujours passé pour être celui du grand Arnaud. Il a les mains jointes et appuyées sur le bord d'un autel. Rien n'est plus vrai que ce portrait. Ces quatre portraits sont de la même grandeur et faits dans la même temps.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Didot-Saint-Marc. [219]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Angélique Arnaud, abbesse de Port-Royal morte en 1661. Cette femme célèbre, abbesse à l'âge de 16 ans, et la plus ferme colonne, avec la grand Arnaud son frère, des zélés partisans de Jansénius, était un prodige d'esprit, de savoir et de vertu ; elle est représentée assise sur un simple fauteuil de paille, ayant à la main un livre fermé, sur lequel elle paraît méditer, et qu'elle tient sur son genou. Par une croisée, on découvre un fond de paysage, où l'on voit dans les plus grands détails les bâtimens entiers du fameux Port-Royal-des-Champs, détruits depuis un siècle, à l'instigation des jésuites. Champaigne, dans ses beaux portraits, passe avec raison pour le peintre le plus vrai ; et celui-ci peut, avec autant de raison, passer pour son chef-d'oeuvre : c'est la nature prise sur le fait. (Champaigne. (Philippe de))|Portrait d'Angélique Arnaud, abbesse de Port-Royal morte en 1661. Cette femme célèbre, abbesse à l'âge de 16 ans, et la plus ferme colonne, avec la grand Arnaud son frère, des zélés partisans de Jansénius, était un prodige d'esprit, de savoir et de vertu ; elle est représentée assise sur un simple fauteuil de paille, ayant à la main un livre fermé, sur lequel elle paraît méditer, et qu'elle tient sur son genou. Par une croisée, on découvre un fond de paysage, où l'on voit dans les plus grands détails les bâtimens entiers du fameux Port-Royal-des-Champs, détruits depuis un siècle, à l'instigation des jésuites. Champaigne, dans ses beaux portraits, passe avec raison pour le peintre le plus vrai ; et celui-ci peut, avec autant de raison, passer pour son chef-d'oeuvre : c'est la nature prise sur le fait.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Didot-Saint-Marc. [220]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ couronné d'épines et tenant un roseau, est insulté par les bourreaux. Les figures, de grandeur naturelle et vues jusqu'aux genoux, sont d'une exécution aussi belle que vraie. Celle du Christ est d'un caractère admirable. Quand on considère ce Tableau du meilleur temps de Cavedone, on croit facilement, comme beauicoup d'auteurs l'on écrit, que ce peintre s'est élevé, à une certaine époque, à la hauteur d'Annibal Carrache, son maître. Il est certainement son égal dans celui-ci. Ce peintre, qui s'était tant élevé, descendit ensuite au-dessous du médiocre. (Cavedone. (Jacques))|Le Christ couronné d'épines et tenant un roseau, est insulté par les bourreaux. Les figures, de grandeur naturelle et vues jusqu'aux genoux, sont d'une exécution aussi belle que vraie. Celle du Christ est d'un caractère admirable. Quand on considère ce Tableau du meilleur temps de Cavedone, on croit facilement, comme beauicoup d'auteurs l'on écrit, que ce peintre s'est élevé, à une certaine époque, à la hauteur d'Annibal Carrache, son maître. Il est certainement son égal dans celui-ci. Ce peintre, qui s'était tant élevé, descendit ensuite au-dessous du médiocre.]] réalisée par Cavedone. (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc. [221]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte ressuscitant un jeune Homme soutenu par des Vieillards, Sujet de Figures à mi-corps et de proportion de nature, représentant une sainte qui ressuscite un jeune hmme soutenu par des vieillards. Tableau d'une force de couleur extraordinaire. (Carravage. (Michel-Ange Amerighi, dit le))|Une Sainte ressuscitant un jeune Homme soutenu par des Vieillards, Sujet de Figures à mi-corps et de proportion de nature, représentant une sainte qui ressuscite un jeune hmme soutenu par des vieillards. Tableau d'une force de couleur extraordinaire.]] réalisée par Carravage. (Michel-Ange Amerighi, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [224]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Rosaire. La Vierge et l'Enfant Jésus apparaissent dans un temple à quatre religieux. L'un d'eux a une blessure profonde au sommet de la tête, d'où le sang s'échappe ; une autre a une étoile imprimée sur le front. Ce dernier présente des chapelets à la bénédiction de la Vierge et de son jeune Enfant. Le donataire du Tableau, à genoux à côté de ce saint, soulève de ses deux mains le bord de son manteau. Des gens du peuple, hommes, femmes et enfans, sont dans une posture suppliante, et la plupart étendent les bras pour obtenir du saint personnage des chapelets bénis. Toutes les figures de ce Tableau, au nombre de douze, et en pied, sont d'une proportion beaucoup plus forte que nature, et produisent un effet vraiment extraordinaire. En effet, les Galeries et même les Musées ne présentent pas de Tableau aussi considérable de ce peintre magique, que Rubens même reconnut pour son maître dans le clair-obscur. Quelque belle que soit la tête du nouveau donataire, faite par Van Dick, il serait à désirer que l'ancien donataire peint par le Carravage, et dont il ne reste plus que les mains, subsistât encore en entier, ce serait une belle figure de plus de cet habile maître, dont les Tableaux sont beaucoup plus rares que ceux de Van Dick. Ce n'est pas seulement d'après les autres figures de cette Composition qu'on peut juger que ce donataire du Carravage était une belle figure, c'est encore par la gravure ancienne du Tableau, dans laquelle on voit ce donataire sous le costume d'un évêque vêtu de soie, et dont la tête est d'un très-beau caractère, au-lieu que le donataire de Van Dick est vêtu en simple particulier portant colorette. Dargenville et Descamps, qui font le plus grand éloge de ce Tableau, expliquent comment un amateur, autre que celui pour lequel Carravage l'avait fait, s'en rendit propriétaire, et en fit don à une église, sous la condition que Van Dick effacerait le portrait de l'ancien donataire, pour y substituer le sien. Trois paragraphs de ce texte ont été eliminées. (Carravage. (Michel-Ange Amerighi, dit le))|Le Rosaire. La Vierge et l'Enfant Jésus apparaissent dans un temple à quatre religieux. L'un d'eux a une blessure profonde au sommet de la tête, d'où le sang s'échappe ; une autre a une étoile imprimée sur le front. Ce dernier présente des chapelets à la bénédiction de la Vierge et de son jeune Enfant. Le donataire du Tableau, à genoux à côté de ce saint, soulève de ses deux mains le bord de son manteau. Des gens du peuple, hommes, femmes et enfans, sont dans une posture suppliante, et la plupart étendent les bras pour obtenir du saint personnage des chapelets bénis. Toutes les figures de ce Tableau, au nombre de douze, et en pied, sont d'une proportion beaucoup plus forte que nature, et produisent un effet vraiment extraordinaire. En effet, les Galeries et même les Musées ne présentent pas de Tableau aussi considérable de ce peintre magique, que Rubens même reconnut pour son maître dans le clair-obscur. Quelque belle que soit la tête du nouveau donataire, faite par Van Dick, il serait à désirer que l'ancien donataire peint par le Carravage, et dont il ne reste plus que les mains, subsistât encore en entier, ce serait une belle figure de plus de cet habile maître, dont les Tableaux sont beaucoup plus rares que ceux de Van Dick. Ce n'est pas seulement d'après les autres figures de cette Composition qu'on peut juger que ce donataire du Carravage était une belle figure, c'est encore par la gravure ancienne du Tableau, dans laquelle on voit ce donataire sous le costume d'un évêque vêtu de soie, et dont la tête est d'un très-beau caractère, au-lieu que le donataire de Van Dick est vêtu en simple particulier portant colorette. Dargenville et Descamps, qui font le plus grand éloge de ce Tableau, expliquent comment un amateur, autre que celui pour lequel Carravage l'avait fait, s'en rendit propriétaire, et en fit don à une église, sous la condition que Van Dick effacerait le portrait de l'ancien donataire, pour y substituer le sien. Trois paragraphs de ce texte ont été eliminées.]] réalisée par Carravage. (Michel-Ange Amerighi, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [225]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse en camayeu de la Cène à fresque de Raphaël. Polidore de Carravage, l'un des plus habiles élèves de Raphaël, faisait ordinairement, d'après les croquis de ce grand peintre, les esquisses des fresques et des tableaux capitaux ; et, d'après ses esquisses, plusieurs autres habiles élèves exécutaient, ensemble avec lui, ces ouvrages considérables de Raphaël, où ce peintre indiquait souvent des changemens ; et c'est par ce motif que cette esquisse offre des différences remarquables avec la fresque. Outre ces différences, de nombreux repentirs et la liberté d'exécution sont un sûr garant de son originalité. Polidore et quelquefois Raphaël aimaient à faire des esquisses dans ce ton, bleu-d'outremer. (Carravage. (Polidore de))|Esquisse en camayeu de la Cène à fresque de Raphaël. Polidore de Carravage, l'un des plus habiles élèves de Raphaël, faisait ordinairement, d'après les croquis de ce grand peintre, les esquisses des fresques et des tableaux capitaux ; et, d'après ses esquisses, plusieurs autres habiles élèves exécutaient, ensemble avec lui, ces ouvrages considérables de Raphaël, où ce peintre indiquait souvent des changemens ; et c'est par ce motif que cette esquisse offre des différences remarquables avec la fresque. Outre ces différences, de nombreux repentirs et la liberté d'exécution sont un sûr garant de son originalité. Polidore et quelquefois Raphaël aimaient à faire des esquisses dans ce ton, bleu-d'outremer.]] réalisée par Carravage. (Polidore de), vendue par Didot-Saint-Marc. [226]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête venitienne. Paysage capital, orné de beaucoup de figures. Le sujet représente une noce. Musique, danse, apprêt de festin, tout s'y trouve. Des personnes de qualité assistent à cette fête villageoise. Carrache a peint ce Tableau à l'imitation de l'Ecole vénitienne. La couleur en est vigoureuse, et a la force de celle du Georgion. (Carrache. (Annibal))|Fête venitienne. Paysage capital, orné de beaucoup de figures. Le sujet représente une noce. Musique, danse, apprêt de festin, tout s'y trouve. Des personnes de qualité assistent à cette fête villageoise. Carrache a peint ce Tableau à l'imitation de l'Ecole vénitienne. La couleur en est vigoureuse, et a la force de celle du Georgion.]] réalisée par Carrache. (Annibal), vendue par Didot-Saint-Marc. [229]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de Persée coupant la tête à Méduse. Ces deux figures sont accompagnées de Minerve, de Mercure, et des deux autres Gorgones endormies à l'entrée de leur caverne. Cette Composition, d'une originalité incontestable, a été répétée en grand et à fresque, avec quelques changemens. (Carrache. (Annibal))|Sujet de Persée coupant la tête à Méduse. Ces deux figures sont accompagnées de Minerve, de Mercure, et des deux autres Gorgones endormies à l'entrée de leur caverne. Cette Composition, d'une originalité incontestable, a été répétée en grand et à fresque, avec quelques changemens.]] réalisée par Carrache. (Annibal), vendue par Didot-Saint-Marc. [230]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Panorama de Venise chef-d'oeuvre de ce peintre, fait par lui en 1760, pour les Etats de Venise. Ce Tableau, peint à vue d'oiseau, imite un plan en relief ; il présente les plus grands détails avec une exactitude parfaite, et on conçoit à peine la patience qu'il a fallu à l'auteur pour le terminer. Si les petits Tableaux de ce peintre sont justement recherchés, combien doit l'être celui-ci, qui lui a coûté tant de temps, et qui représente d'une manière si vraie une des villes les plus célèbres du monde, par sa puissance et son commerce, et remarquable encore par ses magnifiques monumens de Palladio, et sa situation au milieu des mers. (Canaletti. (Antoine Canal, dit))|Panorama de Venise chef-d'oeuvre de ce peintre, fait par lui en 1760, pour les Etats de Venise. Ce Tableau, peint à vue d'oiseau, imite un plan en relief ; il présente les plus grands détails avec une exactitude parfaite, et on conçoit à peine la patience qu'il a fallu à l'auteur pour le terminer. Si les petits Tableaux de ce peintre sont justement recherchés, combien doit l'être celui-ci, qui lui a coûté tant de temps, et qui représente d'une manière si vraie une des villes les plus célèbres du monde, par sa puissance et son commerce, et remarquable encore par ses magnifiques monumens de Palladio, et sa situation au milieu des mers.]] réalisée par Canaletti. (Antoine Canal, dit), vendue par Didot-Saint-Marc. [231]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Noli tangere. Tableau très-capital représentant, sur les premiers plans, l'entrée d'un jardin, où l'on voit deux figures peintes par Jordaens, le Christ en Jardinier, et la Madeleine, des vases remplis de fleurs, des fruits, des animaux, et principalement une grande quantité de légumes. Au dehors, et près de l'entrée de ce jardin, est un cheval à côté d'une charrette de jardinage ; et dans le fond, sur la gauche, on découvre une ville assez considerable. Breughel a étalé, dans ce Tableau, toute la richesse de son talent. Les accessoires y sont traités avec tout le soin et toute la perfection possible, quoique peints avec la plus grande facilité. Les deux figures, par Jordaens, y sont parfaitement en harmonie, ainsi que le paysage par Van Uden. (Breughel (Jacques))|Noli tangere. Tableau très-capital représentant, sur les premiers plans, l'entrée d'un jardin, où l'on voit deux figures peintes par Jordaens, le Christ en Jardinier, et la Madeleine, des vases remplis de fleurs, des fruits, des animaux, et principalement une grande quantité de légumes. Au dehors, et près de l'entrée de ce jardin, est un cheval à côté d'une charrette de jardinage ; et dans le fond, sur la gauche, on découvre une ville assez considerable. Breughel a étalé, dans ce Tableau, toute la richesse de son talent. Les accessoires y sont traités avec tout le soin et toute la perfection possible, quoique peints avec la plus grande facilité. Les deux figures, par Jordaens, y sont parfaitement en harmonie, ainsi que le paysage par Van Uden.]] réalisée par Breughel (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc. [233]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les quatre Elémens et les quatre Saisons. Ce Tableau est le plus capital que l'on connaise de ces peintres réunis. Van Balen, qui réussissait admirablement dans ses petites figures de femmes et d'enfans, paraît s'être encore surpassé dans celles-ci. Il est impossible de rien voir de plus joli sous le rapport du dessin, de la grâce et du précieux fini. Il n'y a rien de plus ingénieux, en même-temps, que la manière dont il a rendu, dans ce Tableau, la double allégorie des quatre Elémens et des quatre Saisons. De son côté, Breughel nous paraît également s'être surpassé dans la quantité considérable d'animaux de toute espèce dont il a enrichi cette Composition : et Van Kessel, par le soin infini qu'il a pris à peindre les plantes et les fleurs, a prouvé qu'il était digne d'être associe à ces deux peintres. Ce Tableau, qui faisait partie du cabinet de M.lle De Romans, est d'une originalité incontestable, et a paru si intéressant, qu'il en a été fait un assez grand nombre de copies, plus ou moins bonnes. (Breughel)|Les quatre Elémens et les quatre Saisons. Ce Tableau est le plus capital que l'on connaise de ces peintres réunis. Van Balen, qui réussissait admirablement dans ses petites figures de femmes et d'enfans, paraît s'être encore surpassé dans celles-ci. Il est impossible de rien voir de plus joli sous le rapport du dessin, de la grâce et du précieux fini. Il n'y a rien de plus ingénieux, en même-temps, que la manière dont il a rendu, dans ce Tableau, la double allégorie des quatre Elémens et des quatre Saisons. De son côté, Breughel nous paraît également s'être surpassé dans la quantité considérable d'animaux de toute espèce dont il a enrichi cette Composition : et Van Kessel, par le soin infini qu'il a pris à peindre les plantes et les fleurs, a prouvé qu'il était digne d'être associe à ces deux peintres. Ce Tableau, qui faisait partie du cabinet de M.lle De Romans, est d'une originalité incontestable, et a paru si intéressant, qu'il en a été fait un assez grand nombre de copies, plus ou moins bonnes.]] réalisée par Breughel, vendue par Didot-Saint-Marc. [234]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage servant de pendant au précédent. Paysage aussi aimable que le précédent, et pouvant lui servir de pendant. On y remarque une chute d'eau. Une partie des figures et des animaux qui sont sur la pelouse, a été ajoutée par un artiste moderne. (Bourdon (S.))|Paysage servant de pendant au précédent. Paysage aussi aimable que le précédent, et pouvant lui servir de pendant. On y remarque une chute d'eau. Une partie des figures et des animaux qui sont sur la pelouse, a été ajoutée par un artiste moderne.]] réalisée par Bourdon (S.), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 216 fl. [235]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec figures. Dans un Paysage, qui représente un bosquet à l'entrée d'un parc, une jeune villageoise debout, et appuyée sur une cage vide, dont la porte est ouverte, tient d'une main une rose epanouie, et de l'autre fait un signe à un jeune berger assis devant elle, qui lui présente un bouton de rose. Ce Tableau, fait dans le genre qui convenait le plus à Boucher, est gravé. (Boucher. (François))|Paysage avec figures. Dans un Paysage, qui représente un bosquet à l'entrée d'un parc, une jeune villageoise debout, et appuyée sur une cage vide, dont la porte est ouverte, tient d'une main une rose epanouie, et de l'autre fait un signe à un jeune berger assis devant elle, qui lui présente un bouton de rose. Ce Tableau, fait dans le genre qui convenait le plus à Boucher, est gravé.]] réalisée par Boucher. (François), vendue par Didot-Saint-Marc. [239]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de Vénus Callipige elle est entièrement nue ; mais la partie antérieure de son corps est cachée par la draperie verte du lit sur lequel elle repose ; sa tête est tournée de trois-quarts vers le spectateur, et son expression est celle de l'attente et du désir. Dans le fond du Tableau, on voit un bout de colonne ainsi qu'une draperie rouge relevée et soutenue par un gland. La vérité du dessin et de couleur forme une des parties intéressantes de ce Tableau. (Bordone. (Paris))|Repos de Vénus Callipige elle est entièrement nue ; mais la partie antérieure de son corps est cachée par la draperie verte du lit sur lequel elle repose ; sa tête est tournée de trois-quarts vers le spectateur, et son expression est celle de l'attente et du désir. Dans le fond du Tableau, on voit un bout de colonne ainsi qu'une draperie rouge relevée et soutenue par un gland. La vérité du dessin et de couleur forme une des parties intéressantes de ce Tableau.]] réalisée par Bordone. (Paris), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 1200 fl. [241]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonciation. Un Ange, entouré de Chérubins, descend sur des nuages. La Vierge. à genoux à son prie-dieu, se retourne et paraît l'écouter. Blanchard fut surnommé le Titien français, On pourrait aussi, dans ce Tableau, le comparer à l'Albane. (Blanchard. (Jacques))|L'Annonciation. Un Ange, entouré de Chérubins, descend sur des nuages. La Vierge. à genoux à son prie-dieu, se retourne et paraît l'écouter. Blanchard fut surnommé le Titien français, On pourrait aussi, dans ce Tableau, le comparer à l'Albane.]] réalisée par Blanchard. (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc. [246]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Orphée attirant les Animaux par les sons de son luth. Orphée, assis dans le fond d'une forêt épaissé, attire les animaux de toute espèce et même des satyres par les sons harmonieux de son luth. Quelque talent et quelque reputation qu'ait eus le Benedette, la perfection de ce Tableau pourrait faire croire, mais à tort, qu'il n'en est pas l'auteur. (Benedette. (Gio Benedetto Castiglione, dit le))|Orphée attirant les Animaux par les sons de son luth. Orphée, assis dans le fond d'une forêt épaissé, attire les animaux de toute espèce et même des satyres par les sons harmonieux de son luth. Quelque talent et quelque reputation qu'ait eus le Benedette, la perfection de ce Tableau pourrait faire croire, mais à tort, qu'il n'en est pas l'auteur.]] réalisée par Benedette. (Gio Benedetto Castiglione, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [249]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portement de Croix. Le Christ, affaissé sous le poids de la croix, se traine sur la montagne du Calvaire. Beaucoup de figures enrichissent cette composition. On distingue, sur les premiers plans, celle des saintes femmes. Il serait difficile de rencontrer, dans une aussi petite dimension, un Tableau plus précieux de Jacques Bassan. (Bassan. (Jacques))|Le Portement de Croix. Le Christ, affaissé sous le poids de la croix, se traine sur la montagne du Calvaire. Beaucoup de figures enrichissent cette composition. On distingue, sur les premiers plans, celle des saintes femmes. Il serait difficile de rencontrer, dans une aussi petite dimension, un Tableau plus précieux de Jacques Bassan.]] réalisée par Bassan. (Jacques), vendue par Didot-Saint-Marc au prix de 1500 fl. [253]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fuite en Egypte. Paysage avec figures, représentant la Fuite en Egypte. Le peintre a saisi le moment où la Sainte Famille va se reposer. Tableau, qui n'est qu'une esquisse terminée, mais qui donne avantageusement l'idée du grand Tableau. (Bachiche. (Jean-Baptiste Gauli, dit le))|La Fuite en Egypte. Paysage avec figures, représentant la Fuite en Egypte. Le peintre a saisi le moment où la Sainte Famille va se reposer. Tableau, qui n'est qu'une esquisse terminée, mais qui donne avantageusement l'idée du grand Tableau.]] réalisée par Bachiche. (Jean-Baptiste Gauli, dit le), vendue par Didot-Saint-Marc. [257]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pysché apportant à Vénus la fiole remplie de l'eau qu'elle lui avait demandée. Un Tableau en forme de frise ; sujet de figures nues, qui représente principalement Psyché apportant à Vénus la fiole remplie de l'eau qu'elle lui avait demandée. L'Amour debout, appuyé sur un arc, la regarde : deux Satyres sont présens à la scène ; l'un soulève une draperie rouge ; l'autre tient un panier de raisin. Ce Tableau gracieux, et d'une couleur aimable, est, en petit, une des plus jolies choses que l'on puisse voir de ce maître. (Arpino (Joseph d'), dit le cavalier Josepin)|Pysché apportant à Vénus la fiole remplie de l'eau qu'elle lui avait demandée. Un Tableau en forme de frise ; sujet de figures nues, qui représente principalement Psyché apportant à Vénus la fiole remplie de l'eau qu'elle lui avait demandée. L'Amour debout, appuyé sur un arc, la regarde : deux Satyres sont présens à la scène ; l'un soulève une draperie rouge ; l'autre tient un panier de raisin. Ce Tableau gracieux, et d'une couleur aimable, est, en petit, une des plus jolies choses que l'on puisse voir de ce maître.]] réalisée par Arpino (Joseph d'), dit le cavalier Josepin, vendue par Didot-Saint-Marc. [259]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Michel précipiitant l'Archange rebelle dans les enfers. Il serait difficile de trouver une plus belle imitation du saint Michel de Raphaël ; celle-ci a toujours passé pour être faite par André del Sarte, lors de son séjour à Paris. (André del Sarte. (Attribué à))|Saint Michel précipiitant l'Archange rebelle dans les enfers. Il serait difficile de trouver une plus belle imitation du saint Michel de Raphaël ; celle-ci a toujours passé pour être faite par André del Sarte, lors de son séjour à Paris.]] réalisée par André del Sarte. (Attribué à), vendue par Didot-Saint-Marc. [260]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Très-beau Paysage, avec figures, représentant saint Jean précurseur, accompagné de saint Pierre et de saint Paul. Saint Jean leur annonce la venue du Christ, et le leur montre. Un groupe de soldats est de l'autre côté. On apperçoit encore quelques petites figures dans le fond. Le groupe des figures principales est si parfait, qu'il est digne du Carrache, dans son meilleur temps. (Albane. (François))|Très-beau Paysage, avec figures, représentant saint Jean précurseur, accompagné de saint Pierre et de saint Paul. Saint Jean leur annonce la venue du Christ, et le leur montre. Un groupe de soldats est de l'autre côté. On apperçoit encore quelques petites figures dans le fond. Le groupe des figures principales est si parfait, qu'il est digne du Carrache, dans son meilleur temps.]] réalisée par Albane. (François), vendue par Didot-Saint-Marc. [261]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de Danaé, représenté d'une manière allégorique et peint d'après la femme et trois enfans de l'Albane. Danaé, presqu'entièrement nue, est étendue sur un lit de repos ; elle tient un collier de perles rares, et regarde avec volupté une cassette où l'Amour des richesses verse des pièces d'or dont son carquois est rempli. Les Amours véritables, après avoir brisé leur arc, jettent leurs flèches devenues inutiles. L'un d'eux s'envole déjà, en indiquant du doigt l'Amour des richesses, auquel il cède la place. De précieux accessiores embellissent encore ce Tableau. Les figures, de grandeur naturelle, se détachent sur un fond de draperie rouge, qui, écartée par un coin, laisse entrevoir une partie du ciel. En Italie, l'Albane est sur-tout admiré pour ses Tableaux de grandes figures ; voici comment s'explique, à ce sujet, son historien particulier: "Les mêmes beautés se découvrent dans ses petits Tableaux de chevalet ; mais elles sont bien plus satisfaisantes, quand on les voit déployées dans des figures de grandeur naturelle. La Ville de Bologne en offre la preuve." Le Tableau que nous présentons à l'examen des amateurs, vient à l'appui de ce sentiment : nous ne connaissons pas de petit Tableau de l'Albane qui puisse lui être comparé pour les graces, la fraicheur de coloris, la vérité, et pour le charme de l'expression. Quoi de plus séduisant que le caractère de ces têtes délicieuses! Quel abandon! quelle volupté dans le développement, dans le mouvement de toutes les figures! Quoi de plus ingénieux encore que la manière dont il a rendu cette allégorie! Au-lieu d'une pluie d'or invraisemblable, que les poëtes et les peintres font tomber du ciel, il nous représente le matérie! Amour des richesses, dont le carquois vide de flèches est rempli de pièces d'or, remplaçant, dans le coeur de Danaë, l'Amour véritable qui s'en echappe à regret. Ce chef-d'oeuvre de l'Albane, qui vient de la collection de M.r de Saint-Maurice, est gravé sous le titre du Mépris de l'Amour pur les richesses. (Albane. (François))|Sujet de Danaé, représenté d'une manière allégorique et peint d'après la femme et trois enfans de l'Albane. Danaé, presqu'entièrement nue, est étendue sur un lit de repos ; elle tient un collier de perles rares, et regarde avec volupté une cassette où l'Amour des richesses verse des pièces d'or dont son carquois est rempli. Les Amours véritables, après avoir brisé leur arc, jettent leurs flèches devenues inutiles. L'un d'eux s'envole déjà, en indiquant du doigt l'Amour des richesses, auquel il cède la place. De précieux accessiores embellissent encore ce Tableau. Les figures, de grandeur naturelle, se détachent sur un fond de draperie rouge, qui, écartée par un coin, laisse entrevoir une partie du ciel. En Italie, l'Albane est sur-tout admiré pour ses Tableaux de grandes figures ; voici comment s'explique, à ce sujet, son historien particulier: "Les mêmes beautés se découvrent dans ses petits Tableaux de chevalet ; mais elles sont bien plus satisfaisantes, quand on les voit déployées dans des figures de grandeur naturelle. La Ville de Bologne en offre la preuve." Le Tableau que nous présentons à l'examen des amateurs, vient à l'appui de ce sentiment : nous ne connaissons pas de petit Tableau de l'Albane qui puisse lui être comparé pour les graces, la fraicheur de coloris, la vérité, et pour le charme de l'expression. Quoi de plus séduisant que le caractère de ces têtes délicieuses! Quel abandon! quelle volupté dans le développement, dans le mouvement de toutes les figures! Quoi de plus ingénieux encore que la manière dont il a rendu cette allégorie! Au-lieu d'une pluie d'or invraisemblable, que les poëtes et les peintres font tomber du ciel, il nous représente le matérie! Amour des richesses, dont le carquois vide de flèches est rempli de pièces d'or, remplaçant, dans le coeur de Danaë, l'Amour véritable qui s'en echappe à regret. Ce chef-d'oeuvre de l'Albane, qui vient de la collection de M.r de Saint-Maurice, est gravé sous le titre du Mépris de l'Amour pur les richesses.]] réalisée par Albane. (François), vendue par Didot-Saint-Marc. [262]
  • 1811.06.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de François Franck surnommé le bon Franck ; il est vêtu d'un manteau noir qu'il tient d'une main. Ce portrait, un des plus beaux de Rubens, dans la belle manière du Titien, est un des quatre que Van Dick a gravés lui-même à l'eau-forte, dans sa collection des hommes célèbres. (Rubens (Pierre-Paul))|Portrait de François Franck surnommé le bon Franck ; il est vêtu d'un manteau noir qu'il tient d'une main. Ce portrait, un des plus beaux de Rubens, dans la belle manière du Titien, est un des quatre que Van Dick a gravés lui-même à l'eau-forte, dans sa collection des hommes célèbres.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Didot-Saint-Marc. [266]