Ventes d'œuvres le 1816.01.29

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  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre rustique où une famille de paysans s'amuse à boire ; on remarque un garçon occupé à tirer du vin d'un tonneau. Cette composition de cinq figures est encore enrichie de plusieurs accessoires parmi lesquels on remarque un rouet placé sur le premier plan, et d'autres meubles de ménage. (Goût d'Ostade)|L'intérieur d'une chambre rustique où une famille de paysans s'amuse à boire ; on remarque un garçon occupé à tirer du vin d'un tonneau. Cette composition de cinq figures est encore enrichie de plusieurs accessoires parmi lesquels on remarque un rouet placé sur le premier plan, et d'autres meubles de ménage.]] réalisée par Goût d'Ostade, vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Francillon au prix de 120 fl. [1]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital et d'une exécution large et savante, connu sous le titre du Chardon. Cette plante est placée dans la partie droite, et entourée de gros arbres d'une forme pittoresque. La partie opposée offre une rivière qui mène à quelques fabriques, et à des montagnes dans le lointain. On remarque dans les fonds quelques petites figures que le peintre a éloignées de l'objet principal de son tableau, pour qu'elles ne puissent nuir en rien à son effet. Le ton doré qui est répandu dans les fonds, indique l'heure du soleil couchant. (Winantz (Jean))|Un tableau capital et d'une exécution large et savante, connu sous le titre du Chardon. Cette plante est placée dans la partie droite, et entourée de gros arbres d'une forme pittoresque. La partie opposée offre une rivière qui mène à quelques fabriques, et à des montagnes dans le lointain. On remarque dans les fonds quelques petites figures que le peintre a éloignées de l'objet principal de son tableau, pour qu'elles ne puissent nuir en rien à son effet. Le ton doré qui est répandu dans les fonds, indique l'heure du soleil couchant.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Marte au prix de 801 fl. [2]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme peinte de grandeur naturelle, et nue jusqu'à la ceinture. Elle sort du bain et se dispose à tresser ses cheveux qui flottent sur sa poitrine ; la tête tournée vers l'épaule droite elle semble prêter attention à quelque bruit. Ce mouvement bien rendu donne au corps une souplesse agréable, et à tout le tableau un effet séduisant, par l'éclat des lumières et par des reflets bien ménagés. Un beau ton doré et le pinceau fin et suave que l'on admire dans les plus belles productions du chevalier Vander Werf, sont réunis dans cet ouvrage, à un dessin correct et gracieux. (Werf (Adrien Vander))|Une belle femme peinte de grandeur naturelle, et nue jusqu'à la ceinture. Elle sort du bain et se dispose à tresser ses cheveux qui flottent sur sa poitrine ; la tête tournée vers l'épaule droite elle semble prêter attention à quelque bruit. Ce mouvement bien rendu donne au corps une souplesse agréable, et à tout le tableau un effet séduisant, par l'éclat des lumières et par des reflets bien ménagés. Un beau ton doré et le pinceau fin et suave que l'on admire dans les plus belles productions du chevalier Vander Werf, sont réunis dans cet ouvrage, à un dessin correct et gracieux.]] réalisée par Werf (Adrien Vander), vendue par [[[Paillet?]]], achetée par Paillet au prix de 1550 fl. [3]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'ange Gabriel, après avoir accompagné Tobie qui vient de rendre la vue à son père, s'élève dans les cieux, et laisse cette famille frappée d'admiration et de reconnaissance. Une clarté divine, répandue autour de l'ange, porte ses rayons sur ce groupe intéressant. L'importance de cette composition, la plus capitale que nous connaissions de ce peintre, la beauté de la couleur, la grande dimension des personnages assignent à ce tableau une place distinguée dans une galerie. Il faisait partie du beau cabinet Vanleyden. (Victoors)|L'ange Gabriel, après avoir accompagné Tobie qui vient de rendre la vue à son père, s'élève dans les cieux, et laisse cette famille frappée d'admiration et de reconnaissance. Une clarté divine, répandue autour de l'ange, porte ses rayons sur ce groupe intéressant. L'importance de cette composition, la plus capitale que nous connaissions de ce peintre, la beauté de la couleur, la grande dimension des personnages assignent à ce tableau une place distinguée dans une galerie. Il faisait partie du beau cabinet Vanleyden.]] réalisée par Victoors, vendue par [[[Paillet?]]], achetée par Lafontaine au prix de 5800 fl. [4]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau digne, par la force du pinceau et de la couleur, de rivaliser avec les plus beaux ouvrages du Guaspre et de Salvator. Il représente les suites d'une tempête. On y voit les vagues qui viennent encore se briser contre des rochers qui occupent la partie gauche. Sur le devant, cinq matelots échappés au naufrage, s'efforcent de sauver quelques débris de la fureur des flots. D'autres plus éloignés, essayent de retirer leur barque. L'on aperçoit du côté opposé des montagnes en partie cachées par la pluie, et quelques fabriques. Un ciel vigoureux et du plus bel effet, fait ressortir les beaux contrastes de cette savante production. (Vernet (Joseph))|Un tableau digne, par la force du pinceau et de la couleur, de rivaliser avec les plus beaux ouvrages du Guaspre et de Salvator. Il représente les suites d'une tempête. On y voit les vagues qui viennent encore se briser contre des rochers qui occupent la partie gauche. Sur le devant, cinq matelots échappés au naufrage, s'efforcent de sauver quelques débris de la fureur des flots. D'autres plus éloignés, essayent de retirer leur barque. L'on aperçoit du côté opposé des montagnes en partie cachées par la pluie, et quelques fabriques. Un ciel vigoureux et du plus bel effet, fait ressortir les beaux contrastes de cette savante production.]] réalisée par Vernet (Joseph) au prix de 600 fl. [5]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marguerite de Navarre, surprise par François Ier, au moment où elle lit auprès de Clément Marot, la ballade commençant par ces mots : Amour me voyant sans tristesse, etc. Ce tableau agréable par le sujet, la richesse et la fidélité des costumes, fut exposé au salon de 1812. (M. Vermay)|Marguerite de Navarre, surprise par François Ier, au moment où elle lit auprès de Clément Marot, la ballade commençant par ces mots : Amour me voyant sans tristesse, etc. Ce tableau agréable par le sujet, la richesse et la fidélité des costumes, fut exposé au salon de 1812.]] réalisée par M. Vermay au prix de 500 fl. [6]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie Stuart, reine d'Ecosse, recevant la sentence de mort que vient de ratifier le parlement. Ce tableau, remarquable par la vérité des expressions et de l'effet, eut le plus grand succès au salon de 1808, où il obtint le prix d'encouragement. (M. Vermay)|Marie Stuart, reine d'Ecosse, recevant la sentence de mort que vient de ratifier le parlement. Ce tableau, remarquable par la vérité des expressions et de l'effet, eut le plus grand succès au salon de 1808, où il obtint le prix d'encouragement.]] réalisée par M. Vermay au prix de 1500 fl. [7]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane, le carquois sur l'épaule, accompagnée d'une de ses nymphes, lui montre l'Amour qui vient d'ôter son masque. Cette nymphe porte sa main sur ses yeux pour se cacher des rayons du soleil, ce qui produit l'effet le plus piquant. Ces figures se détachent sur un fond de paysage, qui laisse apercevoir, à la droite, des lointains de montagnes. Tableau agréable par la correction du dessin et la grace du fini. (Verkolier)|Diane, le carquois sur l'épaule, accompagnée d'une de ses nymphes, lui montre l'Amour qui vient d'ôter son masque. Cette nymphe porte sa main sur ses yeux pour se cacher des rayons du soleil, ce qui produit l'effet le plus piquant. Ces figures se détachent sur un fond de paysage, qui laisse apercevoir, à la droite, des lointains de montagnes. Tableau agréable par la correction du dessin et la grace du fini.]] réalisée par Verkolier, vendue par [[[Lorch?]]] au prix de 470 fl. [8]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Auprès d'une fontaine, on voit une jeune femme assise et entièrement nue, qui semble attentive à quelque bruit. Cette figure de grandeur naturelle, d'un dessin agréable et d'une belle couleur, se détache sur un fond de paysage, dont le ton vaporeux fait ressortir encore la beauté des carnations. (Valin)|Auprès d'une fontaine, on voit une jeune femme assise et entièrement nue, qui semble attentive à quelque bruit. Cette figure de grandeur naturelle, d'un dessin agréable et d'une belle couleur, se détache sur un fond de paysage, dont le ton vaporeux fait ressortir encore la beauté des carnations.]] réalisée par Valin au prix de 191 fl. [9]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chirurgien de village, occupé à panser la jambe d'un paysan, dont la figure expressive, peint parfaitement la douleur et la crainte. On remarque une femme qui apporte au patient un verre de liqueur pour le réconforter ; et à la gauche, un jeune garçon d'une physionomie riante et agréable, occupé à piler des drogues dans un petit mortier, placé sur une table, couverte de toutes sortes d'ustensiles de chirurgie. Le fond garni d'une infinité de détails relatifs à la médecine, offre, à travers une porte, un échappé de paysage. (Steen (Jean))|Un chirurgien de village, occupé à panser la jambe d'un paysan, dont la figure expressive, peint parfaitement la douleur et la crainte. On remarque une femme qui apporte au patient un verre de liqueur pour le réconforter ; et à la gauche, un jeune garçon d'une physionomie riante et agréable, occupé à piler des drogues dans un petit mortier, placé sur une table, couverte de toutes sortes d'ustensiles de chirurgie. Le fond garni d'une infinité de détails relatifs à la médecine, offre, à travers une porte, un échappé de paysage.]] réalisée par Steen (Jean), achetée par Chariot au prix de 907 fl. [11]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la fiancée précoce, du cabinet Van-Leyden. Ce tableau, l'un des plus parfaits de ce maître, offre dans l'intérieur d'une chambre basse, une jeune dame, étendue sur un lit, et qui semble revenir à elle ; un médecin lui tâte le pouls et indique la raison de son malaise à une jeune suivante, qui la soutient ; plus loin, un gros cuisinier apporte un pâté, en souriant ; et dans le fonds, quelques autres figures, par leur air de gaîté, indiquent un jour de fête. L'artiste, dans le grand nombre d'accessoires qu'il a réuni dans ce tableau, peut rivaliser avec les peintres les plus précieux de la Hollande, et par l'esprit et la vérité de ses caractères, il s'est, sans contredit, mis au-dessus d'eux. (Steen (Jean))|Le sujet de la fiancée précoce, du cabinet Van-Leyden. Ce tableau, l'un des plus parfaits de ce maître, offre dans l'intérieur d'une chambre basse, une jeune dame, étendue sur un lit, et qui semble revenir à elle ; un médecin lui tâte le pouls et indique la raison de son malaise à une jeune suivante, qui la soutient ; plus loin, un gros cuisinier apporte un pâté, en souriant ; et dans le fonds, quelques autres figures, par leur air de gaîté, indiquent un jour de fête. L'artiste, dans le grand nombre d'accessoires qu'il a réuni dans ce tableau, peut rivaliser avec les peintres les plus précieux de la Hollande, et par l'esprit et la vérité de ses caractères, il s'est, sans contredit, mis au-dessus d'eux.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par [[[Paillet]]], achetée par Paillet au prix de 2916 fl. [12]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jolie marine, où l'on remarque au milieu de la composition, une belle barque, éclairée de la manière la plus piquante, et nombre de figures, occupées à transporter des marchandises. La partie gauche offre la pleine mer et un vaisseau dans les fonds. La droite est occupée par des montagnes, mêlées d'arbres, et dans une savante demi-teinte. Un beau ton doré, répandu sur tout le tableau, et des éclats de lumière, distribués avec le plus grand art, donnent à l'ensemble de la composition, un effet des plus séduisans. (Pynaker (Adam))|Une jolie marine, où l'on remarque au milieu de la composition, une belle barque, éclairée de la manière la plus piquante, et nombre de figures, occupées à transporter des marchandises. La partie gauche offre la pleine mer et un vaisseau dans les fonds. La droite est occupée par des montagnes, mêlées d'arbres, et dans une savante demi-teinte. Un beau ton doré, répandu sur tout le tableau, et des éclats de lumière, distribués avec le plus grand art, donnent à l'ensemble de la composition, un effet des plus séduisans.]] réalisée par Pynaker (Adam), achetée par Coclers au prix de 740 fl. [14]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux tableaux, dans l'un desquels on remarque Tobie, conduit par l'ange ; ces deux figures se détachent sur un fond de paysage, coupé de montagnes et mêlé de fabriques ; l'autre offre, dans un site riche et varié, le repos de la Sainte-Famille ; on y remarque plusieurs anges autour de la Sainte-Vierge. Ces deux tableaux qui sont d'une conservation parfaite, sont aussi de la meilleure qualité. (Poelembourg (Corneille))|Deux précieux tableaux, dans l'un desquels on remarque Tobie, conduit par l'ange ; ces deux figures se détachent sur un fond de paysage, coupé de montagnes et mêlé de fabriques ; l'autre offre, dans un site riche et varié, le repos de la Sainte-Famille ; on y remarque plusieurs anges autour de la Sainte-Vierge. Ces deux tableaux qui sont d'une conservation parfaite, sont aussi de la meilleure qualité.]] réalisée par Poelembourg (Corneille) au prix de 700 fl. [15]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un canal glacé, où l'on voit nombre de patineurs ; à la gauche, un moulin, et dans les fonds quelques chaumières. Joli tableau d'un ton clair et brillant, et rare à rencontrer parmi les ouvrages de ce maître, qui ne peignait ordinairement que des clairs de lune. (Neer (Vander))|Un canal glacé, où l'on voit nombre de patineurs ; à la gauche, un moulin, et dans les fonds quelques chaumières. Joli tableau d'un ton clair et brillant, et rare à rencontrer parmi les ouvrages de ce maître, qui ne peignait ordinairement que des clairs de lune.]] réalisée par Neer (Vander), achetée par Laneuville au prix de 158 fl. [16]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des tableaux les plus extraordinaires de ce maître, tant par la richesse de sa composition, que par sa grande dimension ; il présente l'intérieur de la cathédrale d'Anvers, en plein jour, et enrichie de plus de cinquante figures de la main de Franck, toutes intéressantes et d'une grande vérité. On remarque surtout vers le milieu, un groupe de plusieurs personnages à genoux autour d'un autel où l'on dit la messe ; et en avant, quelques personnes causant avec des prêtres et faisant l'aumône. Ce tableau, peint sur bois, est exécuté avec la finesse de pinceau qu'exigerait la plus petite dimension, et en même tems d'un effet large et décidé. (Neefs (Peters))|Un des tableaux les plus extraordinaires de ce maître, tant par la richesse de sa composition, que par sa grande dimension ; il présente l'intérieur de la cathédrale d'Anvers, en plein jour, et enrichie de plus de cinquante figures de la main de Franck, toutes intéressantes et d'une grande vérité. On remarque surtout vers le milieu, un groupe de plusieurs personnages à genoux autour d'un autel où l'on dit la messe ; et en avant, quelques personnes causant avec des prêtres et faisant l'aumône. Ce tableau, peint sur bois, est exécuté avec la finesse de pinceau qu'exigerait la plus petite dimension, et en même tems d'un effet large et décidé.]] réalisée par Neefs (Peters), achetée par Naudou au prix de 1100 fl. [17]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de chambre de ménage, dans le milieu de laquelle on voit une jeune femme de la figure la plus agréable, assise et allaitant son enfant. Auprès de ce groupe intéressant, est placé le berceau, tressé en osier et garni d'une couverture. Vers la droite, on remarque deux autres enfans, occupés à choisir des coquillages, que leur offre un petit paysan. Tableau du plus précieux fini dans tous ses détails. (Myn (Vander))|Un intérieur de chambre de ménage, dans le milieu de laquelle on voit une jeune femme de la figure la plus agréable, assise et allaitant son enfant. Auprès de ce groupe intéressant, est placé le berceau, tressé en osier et garni d'une couverture. Vers la droite, on remarque deux autres enfans, occupés à choisir des coquillages, que leur offre un petit paysan. Tableau du plus précieux fini dans tous ses détails.]] réalisée par Myn (Vander), achetée par Chariot au prix de 702 fl. [18]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une bacchante, endormie et couchée au pied d'un arbre. Auprès d'elle, on voit une nymphe et un satyre. La figure principale est d'une couleur brillante, que fait encore ressortir le ton armonieux sic du paysage. Composition agréable, et rendue avec un fini précieux. (Moor (Carle de))|Une bacchante, endormie et couchée au pied d'un arbre. Auprès d'elle, on voit une nymphe et un satyre. La figure principale est d'une couleur brillante, que fait encore ressortir le ton armonieux sic du paysage. Composition agréable, et rendue avec un fini précieux.]] réalisée par Moor (Carle de), achetée par Roux au prix de 300 fl. [19]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les portraits d'un personnage hollandais et de son épouse, que l'on voit dans un salon d'une riche maison de campagne. Ils sont auprès d'une table, couverte d'un tapis, sur lequel on remarque une guitare et quelques cahiers de musique. Le fond représente une bibliothèque, et au travers d'une porte enrichie d'ornemens d'architecture, un parterre orné de statues et de fontaines. Tableau du plus précieux fini dans tous ses détails. (Mieris (Villem))|Les portraits d'un personnage hollandais et de son épouse, que l'on voit dans un salon d'une riche maison de campagne. Ils sont auprès d'une table, couverte d'un tapis, sur lequel on remarque une guitare et quelques cahiers de musique. Le fond représente une bibliothèque, et au travers d'une porte enrichie d'ornemens d'architecture, un parterre orné de statues et de fontaines. Tableau du plus précieux fini dans tous ses détails.]] réalisée par Mieris (Villem) au prix de 400 fl. [20]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une place publique, auprès d'un portique et de quelques monumens, des Lazaronis et leurs familles viennent de prendre leurs repas à la suite duquel trois d'entr'eux, armés de bans et de couteaux sont prêts à se battre. Des tonneaux, des poëlons et d'autres accessoires du même genre, placés auprès d'un puits, enrichissent les devans de ce capital tableau, où les artistes verront avec plaisir cette force de couleur et d'effet qui fait penser à l'école d'Italie. (Miel (jean))|Dans une place publique, auprès d'un portique et de quelques monumens, des Lazaronis et leurs familles viennent de prendre leurs repas à la suite duquel trois d'entr'eux, armés de bans et de couteaux sont prêts à se battre. Des tonneaux, des poëlons et d'autres accessoires du même genre, placés auprès d'un puits, enrichissent les devans de ce capital tableau, où les artistes verront avec plaisir cette force de couleur et d'effet qui fait penser à l'école d'Italie.]] réalisée par Miel (jean), achetée par Marte au prix de 651 fl. [21]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la bénédiction des enfans. Le Sauveur assis à la gauche de la composition, les reçoit et les bénit. Une belle femme s'empresse de lui présenter son fils. Derrière le Christ on remarque trois de ses disciples. Cette composition se détache sur un beau fond, où l'on remarque des monumens d'une riche architecture. On admirera dans ce tableau la sagesse de la composition, la belle harmonie des tons, et la noblesse des caractères. (Mengs (Raphaël))|Le sujet de la bénédiction des enfans. Le Sauveur assis à la gauche de la composition, les reçoit et les bénit. Une belle femme s'empresse de lui présenter son fils. Derrière le Christ on remarque trois de ses disciples. Cette composition se détache sur un beau fond, où l'on remarque des monumens d'une riche architecture. On admirera dans ce tableau la sagesse de la composition, la belle harmonie des tons, et la noblesse des caractères.]] réalisée par Mengs (Raphaël), vendue par [[[Perignon]]] au prix de 380 fl. [22]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enlèvement d'Europe, au moment où, placée sur le taureau et éloignée du rivage, elle est entourée de divinités de la mer, de tritons qui s'empressent autour d'elle, et d'amours qui voltigent au-dessus de sa tête. Composition des plus agréables, exécutée d'une manière précieuse, et d'un grand éclat de couleur. (Mathey (Paul))|L'enlèvement d'Europe, au moment où, placée sur le taureau et éloignée du rivage, elle est entourée de divinités de la mer, de tritons qui s'empressent autour d'elle, et d'amours qui voltigent au-dessus de sa tête. Composition des plus agréables, exécutée d'une manière précieuse, et d'un grand éclat de couleur.]] réalisée par Mathey (Paul), achetée par Maillet au prix de 408 fl. [23]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des faunes et des bacchantes formant différents groupes dans l'endroit le plus écarté d'une forêt. Composition agréable au milieu de laquelle on remarque une jeune bacchante qui presse des raisins, et d'autres un peu plus loin dansant au son de la flûte. Un jeune enfant est placé sur le premier plan, qui est encore enrichi de coupes, de pampres et d'autres accessoires. Une couleur vraie et la beauté du pinceau ont toujours fait recher sic les ouvrages de cet artiste, l'un des meilleurs peintres d'histoire de l'école hollandaise. (Loo (jacques Van))|Des faunes et des bacchantes formant différents groupes dans l'endroit le plus écarté d'une forêt. Composition agréable au milieu de laquelle on remarque une jeune bacchante qui presse des raisins, et d'autres un peu plus loin dansant au son de la flûte. Un jeune enfant est placé sur le premier plan, qui est encore enrichi de coupes, de pampres et d'autres accessoires. Une couleur vraie et la beauté du pinceau ont toujours fait recher sic les ouvrages de cet artiste, l'un des meilleurs peintres d'histoire de l'école hollandaise.]] réalisée par Loo (jacques Van) au prix de 380 fl. [24]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches compositions, offrant l'une un port de mer, où l'on voit nombre de personnages de différentes nations, et plusieurs galériens travaillant au transport de balots et de marchandises. Des fabriques, et dans le fonds quelques quelques bâtimens de différentes formes contribuent à l'ensemble de l'effet. L'autre représente un marché sur une place publique, enrichie d'une fontaine, d'un obélisque et de riches monumens. D'un côté on remarque une marchande offrant des raisins à une dame et à un cavalier, et de l'autre un joueur de guitare, entouré de plusieurs personnes, et son jeune garçon recevant de l'argent des assistans. Les fonds sont garnis de nombre de petites figures. Dans ces deux tableaux la variété des attitudes et le nombre infini des détails sont joints à cette touche moelleuse et précise qui a mérité à cet artiste la réputation d'approcher quelquefois de Karel du Jardin. (Lingelback)|Deux riches compositions, offrant l'une un port de mer, où l'on voit nombre de personnages de différentes nations, et plusieurs galériens travaillant au transport de balots et de marchandises. Des fabriques, et dans le fonds quelques quelques bâtimens de différentes formes contribuent à l'ensemble de l'effet. L'autre représente un marché sur une place publique, enrichie d'une fontaine, d'un obélisque et de riches monumens. D'un côté on remarque une marchande offrant des raisins à une dame et à un cavalier, et de l'autre un joueur de guitare, entouré de plusieurs personnes, et son jeune garçon recevant de l'argent des assistans. Les fonds sont garnis de nombre de petites figures. Dans ces deux tableaux la variété des attitudes et le nombre infini des détails sont joints à cette touche moelleuse et précise qui a mérité à cet artiste la réputation d'approcher quelquefois de Karel du Jardin.]] réalisée par Lingelback, vendue par [[[Perignon]]], achetée par Perignon au prix de 610 fl. [25]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage peint dans la manière d'Adrien Vandevelde, où l'on voit un pâtre couché au pied d'un arbre au bord d'un ruisseau, et gardant un riche troupeau de vaches, de moutons et de chèvres. Des arbres d'un feuillé précieux, et des plantes parfaitement rendues, enrichissent les différens plans de ce tableau. (Leuw (Vander))|Un paysage peint dans la manière d'Adrien Vandevelde, où l'on voit un pâtre couché au pied d'un arbre au bord d'un ruisseau, et gardant un riche troupeau de vaches, de moutons et de chèvres. Des arbres d'un feuillé précieux, et des plantes parfaitement rendues, enrichissent les différens plans de ce tableau.]] réalisée par Leuw (Vander), achetée par Francillon au prix de 200 fl. [26]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux pastiches qui ont toujours été attribuées sic à ce peintre, représentant l'un un faune tenant une flûte ; l'autre une bacchante, avec un tambour de basque. Ces deux figures, de grandeur naturelle, nous semblent être des portraits de personnages qui auraient voulu être ajustés de cette façon. (Jardin (Carle du))|Deux pastiches qui ont toujours été attribuées sic à ce peintre, représentant l'un un faune tenant une flûte ; l'autre une bacchante, avec un tambour de basque. Ces deux figures, de grandeur naturelle, nous semblent être des portraits de personnages qui auraient voulu être ajustés de cette façon.]] réalisée par Jardin (Carle du), vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Martineau au prix de 128 fl. [27]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une embuscade de voleurs au milieu de rochers et dans un site aride et sauvage. Cette troupe attend au passage des voyageurs que l'on voit arriver dans l'éloignement. Un deux sic à cheval, au milieu de la composition, les regarde venir. D'autres, dans différentes attitudes, se disposent à un coup de main. Un seul, qui semble malade, et placé auprès du feu, n'y peut prendre part. Ce tableau faisait partie du fameux cabinet Vanleyden, où la vérité de la composition et la beauté du pinceau l'ont toujours fait regarder comme un des bons ouvrages de K. du Jardin. (Jardin (Carle du))|Une embuscade de voleurs au milieu de rochers et dans un site aride et sauvage. Cette troupe attend au passage des voyageurs que l'on voit arriver dans l'éloignement. Un deux sic à cheval, au milieu de la composition, les regarde venir. D'autres, dans différentes attitudes, se disposent à un coup de main. Un seul, qui semble malade, et placé auprès du feu, n'y peut prendre part. Ce tableau faisait partie du fameux cabinet Vanleyden, où la vérité de la composition et la beauté du pinceau l'ont toujours fait regarder comme un des bons ouvrages de K. du Jardin.]] réalisée par Jardin (Carle du), vendue par [[[Paillet?]]] au prix de 1500 fl. [28]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les deux chefs-d'oeuvre de ce peintre. L'un offre un choc de cavalerie. La fureur des combattans, les mouvemens des chevaux, les détails et le désordre d'une pareille scène y sont rendus avec le plus grand mérite. L'autre représente un convoi militaire assailli au débouché d'une forêt, par des cavaliers. On y remarque des vivandières placées sur une des voitures, et implorant la pitié d'un militaire. Plus loin on aperçoit un combat de cavalerie. Ces deux compositions se détachent sur de riches fonds de paysage, où l'on distingue des indications de villes et de différentes fabriques. Ces deux précieux morceaux firent autrefois partie du cabinet du prince de Conti, et il est facile de voir que leur mérite les rendait dignes d'y tenir une place distinguée. (Hugtembourg)|Les deux chefs-d'oeuvre de ce peintre. L'un offre un choc de cavalerie. La fureur des combattans, les mouvemens des chevaux, les détails et le désordre d'une pareille scène y sont rendus avec le plus grand mérite. L'autre représente un convoi militaire assailli au débouché d'une forêt, par des cavaliers. On y remarque des vivandières placées sur une des voitures, et implorant la pitié d'un militaire. Plus loin on aperçoit un combat de cavalerie. Ces deux compositions se détachent sur de riches fonds de paysage, où l'on distingue des indications de villes et de différentes fabriques. Ces deux précieux morceaux firent autrefois partie du cabinet du prince de Conti, et il est facile de voir que leur mérite les rendait dignes d'y tenir une place distinguée.]] réalisée par Hugtembourg, achetée par Coclers au prix de 1400 fl. [30]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et jolie femme vêtue d'une robe de satin, et dans le costume hollandais, assise devant une table couverte d'un riche tapis. Elle est occupée à lire une lettre. Plus loin on remarque sa suivante, et dans le fond un lit et d'autres accessoires. Ce tableau brillant de couleur et d'un pinceau fin et délicat, tient infiniment à la manière de Gérard-Therburg. (Hoogtervelt)|Une jeune et jolie femme vêtue d'une robe de satin, et dans le costume hollandais, assise devant une table couverte d'un riche tapis. Elle est occupée à lire une lettre. Plus loin on remarque sa suivante, et dans le fond un lit et d'autres accessoires. Ce tableau brillant de couleur et d'un pinceau fin et délicat, tient infiniment à la manière de Gérard-Therburg.]] réalisée par Hoogtervelt, vendue par [[[Lorch?]]] au prix de 755 fl. [31]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une chambre hollandaise on voit une jeune dame occupée à peler des pommes, et à côté d'elle sa petite fille, qui lui tend la main. A la droite, un feu de tourbe placé dans une cheminée antique, produit une illusion parfaite, sans pourtant nuire à l'effet des rayons du soleil qui passent par la croisée, et se répandent dans le haut de la chambre. Tableau de première classe parmi les ouvrages de ce maître. (Hooge (Pitre de))|Dans l'intérieur d'une chambre hollandaise on voit une jeune dame occupée à peler des pommes, et à côté d'elle sa petite fille, qui lui tend la main. A la droite, un feu de tourbe placé dans une cheminée antique, produit une illusion parfaite, sans pourtant nuire à l'effet des rayons du soleil qui passent par la croisée, et se répandent dans le haut de la chambre. Tableau de première classe parmi les ouvrages de ce maître.]] réalisée par Hooge (Pitre de), achetée par Perignon au prix de 1800 fl. [32]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces deux-ci du plus admirable pinceau, représentent, l'un le sujet de Diane et Calisto, composition de plus de vingt figures groupées avec art, au milieu d'un paysage enrichi de fabriques ; l'autre offre le sujet de Vénus entourée de ses nymphes, qui s'occupent à la parer, et recevant le dieu Mars, qui à genou devant elle vient de déposer son épée à ses pieds. On voit plusieurs amours qui viennent de désarmer ce dieu. Vers la gauche on aperçoit dans les nuages le char de la déesse. Cette aimable composition, traitée avec la grace et le fini précieux habituels à ce peintre, est placée dans un paysage agréable, orné d'arbres, de fleurs et de riches lointains. Ces quatre beaux tableaux firent autrefois partie du cabinet du prince de Conti. (Hoet (Gérard))|Ces deux-ci du plus admirable pinceau, représentent, l'un le sujet de Diane et Calisto, composition de plus de vingt figures groupées avec art, au milieu d'un paysage enrichi de fabriques ; l'autre offre le sujet de Vénus entourée de ses nymphes, qui s'occupent à la parer, et recevant le dieu Mars, qui à genou devant elle vient de déposer son épée à ses pieds. On voit plusieurs amours qui viennent de désarmer ce dieu. Vers la gauche on aperçoit dans les nuages le char de la déesse. Cette aimable composition, traitée avec la grace et le fini précieux habituels à ce peintre, est placée dans un paysage agréable, orné d'arbres, de fleurs et de riches lointains. Ces quatre beaux tableaux firent autrefois partie du cabinet du prince de Conti.]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Perignon au prix de 1100 fl. [33]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux des plus riches compositions de ce peintre, où l'on peut dire qu'il s'est surpassé lui-même. L'une représente les travaux des Danaïdes ; toutes ces figures dans des poses variées, et peintes avec le plus grand art, ont donné à l'artiste l'occasion de développer son savoir. L'autre offre Nausicaa entourée de ses compagnes, et Ulysse qui paraît devant elle après avoir échappé au naufrage ; quelques-unes s'apprêtent à donner des vêtemens à ce héros ; sur les plans reculés on aperçoit le char de Nausicaa, et des jeunes filles qui prennent le plaisir du bain. Les fonds offrent des fabriques et l'indication d'un port de mer. Ces quatre beaux tableaux firent autrefois partie du cabinet du prince de Conti. (Hoet (Gérard))|Deux des plus riches compositions de ce peintre, où l'on peut dire qu'il s'est surpassé lui-même. L'une représente les travaux des Danaïdes ; toutes ces figures dans des poses variées, et peintes avec le plus grand art, ont donné à l'artiste l'occasion de développer son savoir. L'autre offre Nausicaa entourée de ses compagnes, et Ulysse qui paraît devant elle après avoir échappé au naufrage ; quelques-unes s'apprêtent à donner des vêtemens à ce héros ; sur les plans reculés on aperçoit le char de Nausicaa, et des jeunes filles qui prennent le plaisir du bain. Les fonds offrent des fabriques et l'indication d'un port de mer. Ces quatre beaux tableaux firent autrefois partie du cabinet du prince de Conti.]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Perignon au prix de 1230 fl. [34]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une esquisse terminée et avec quelques changemens, du beau tableau connu sous le nom de l'Endymion. La juste célèbrité de cet ouvrage rend inutile toute description qui du reste ne pourrait donner qu'une idée imparfaite des beautés de la composition. Nous nous bornons à garantir l'authenticité de cet ouvrage qui fut fait en Italie. Cette garantie suffira sûrement pour attirer l'attention et les désirs des amateurs. (Mr. Girodet)|Une esquisse terminée et avec quelques changemens, du beau tableau connu sous le nom de l'Endymion. La juste célèbrité de cet ouvrage rend inutile toute description qui du reste ne pourrait donner qu'une idée imparfaite des beautés de la composition. Nous nous bornons à garantir l'authenticité de cet ouvrage qui fut fait en Italie. Cette garantie suffira sûrement pour attirer l'attention et les désirs des amateurs.]] réalisée par Mr. Girodet, vendue par [[[Perignon]]], achetée par Perignon au prix de 884 fl. [35]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci connu sous le nom des Recruteurs, offre plusieurs scènes qui se passent dans une taverne un jour de fête. D'un côté on voit des jeunes paysans que l'on s'efforce d'enrôler, d'un autre, un monsieur occupé à lire une gazette ; vers le milieu, des joueurs de carte ; dans le fond une large arcade laisse voir des ménétriers qui font danser quelques jeunes gens. Cette riche composition de trente figures prises dans des effets piquans, est remarquable par la vérité des expressions, le naturel des poses, et le précieux de l'exécution. (France (de Liège))|Celui-ci connu sous le nom des Recruteurs, offre plusieurs scènes qui se passent dans une taverne un jour de fête. D'un côté on voit des jeunes paysans que l'on s'efforce d'enrôler, d'un autre, un monsieur occupé à lire une gazette ; vers le milieu, des joueurs de carte ; dans le fond une large arcade laisse voir des ménétriers qui font danser quelques jeunes gens. Cette riche composition de trente figures prises dans des effets piquans, est remarquable par la vérité des expressions, le naturel des poses, et le précieux de l'exécution.]] réalisée par France (de Liège), vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Perignon au prix de 453 fl. [36]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une forge de cloutiers. On voit ces ouvriers travaillant autour de leur forge, et éclairés seulement par le feu. Le reste du tableau est privé de lumière, ce qui rend encore plus vive celle qui frappe sur le groupe principal. Cet effet extraordinaire et de la plus grande vérité, a toujours fait admirer cet excellent tableau. (France (de Liège))|Une forge de cloutiers. On voit ces ouvriers travaillant autour de leur forge, et éclairés seulement par le feu. Le reste du tableau est privé de lumière, ce qui rend encore plus vive celle qui frappe sur le groupe principal. Cet effet extraordinaire et de la plus grande vérité, a toujours fait admirer cet excellent tableau.]] réalisée par France (de Liège), vendue par [[[Lorch?]]], achetée par Perignon au prix de 500 fl. [37]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane et Calisto. Agréable composition où le peintre a réuni les dix maîtresses de Henri II. Ce sujet lui a donné l'occasion de développer la beauté de Diane de Poitiers, sous les attributs de Diane chasseresse accompagnée de ses nymphes, et qui au sortir du bain découvre la grossesse de Calisto. Ces belles femmes peintes avec un fini admirable, sont variées de poses, et toutes dans des mouvemens qui font ressortir les grace de leurs contours. Ce précieux tableau intéressant sous le double rapport de l'art et de l'histoire, explique facilement la haute réputation de son auteur surnommé le Raphaël de la Flandre. (Flore (Franc))|Diane et Calisto. Agréable composition où le peintre a réuni les dix maîtresses de Henri II. Ce sujet lui a donné l'occasion de développer la beauté de Diane de Poitiers, sous les attributs de Diane chasseresse accompagnée de ses nymphes, et qui au sortir du bain découvre la grossesse de Calisto. Ces belles femmes peintes avec un fini admirable, sont variées de poses, et toutes dans des mouvemens qui font ressortir les grace de leurs contours. Ce précieux tableau intéressant sous le double rapport de l'art et de l'histoire, explique facilement la haute réputation de son auteur surnommé le Raphaël de la Flandre.]] réalisée par Flore (Franc), achetée par Marte au prix de 1200 fl. [38]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre joli point de vue de la Hollande, offrant plusieurs fabriques du plus précieux détail, et groupées parmi des arbres ; dans le milieu un lointain de paysage. Diverses figures variées de mouvement, ajoutent encore à l'intérêt de ce joli tableau qui est peint dans la manière de Vander Heyden. (Cort (Jean de))|Un autre joli point de vue de la Hollande, offrant plusieurs fabriques du plus précieux détail, et groupées parmi des arbres ; dans le milieu un lointain de paysage. Diverses figures variées de mouvement, ajoutent encore à l'intérêt de ce joli tableau qui est peint dans la manière de Vander Heyden.]] réalisée par Cort (Jean de), achetée par Perignon au prix de 142 fl. [39]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue des bâtimens et jardins d'un château des environs d'Utrecht. Il est entouré d'un canal limpide qui en défend l'entrée. Morceau précieux dans ses nombreux détails, et que l'artiste a enrichi de diverses figures et animaux. (Cort (Jean de))|Le point de vue des bâtimens et jardins d'un château des environs d'Utrecht. Il est entouré d'un canal limpide qui en défend l'entrée. Morceau précieux dans ses nombreux détails, et que l'artiste a enrichi de diverses figures et animaux.]] réalisée par Cort (Jean de) au prix de 209 fl. [40]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau que l'on peut considérer comme un miracle de peinture, offrant le Christ en croix. La figure peinte avec force est d'une saillie qui produit illusion. Elle se détache sur un ciel vigoureux. Dans la partie inférieure on remarque un beau fond de paysage, des fortifications et quelques fabriques. La noblesse et l'expression de la tête, la correction du dessin, et en général la perfection de ce tableau dans toutes ses parties, le rendent digne des plus beaux cabinets. (Champagne (Philipe))|Un tableau que l'on peut considérer comme un miracle de peinture, offrant le Christ en croix. La figure peinte avec force est d'une saillie qui produit illusion. Elle se détache sur un ciel vigoureux. Dans la partie inférieure on remarque un beau fond de paysage, des fortifications et quelques fabriques. La noblesse et l'expression de la tête, la correction du dessin, et en général la perfection de ce tableau dans toutes ses parties, le rendent digne des plus beaux cabinets.]] réalisée par Champagne (Philipe), vendue par [[[Perignon]]], achetée par Perignon au prix de 810 fl. [41]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une forêt, l'on voit Diane accompagnée de deux nymphes. Le peintre a éclairé ces figures de la manière la plus piquante, par les rayons du soleil qui percent l'épaisseur des arbres ; le mouvement de la principale figure qui porte la main sur ses yeux pour se garantir de la force du soleil, produit l'illusion la plus parfaite. La vérité de la couleur et de l'effet, le gracieux de la composition, nous font regarder ce tableau comme un des plus distingués de ce peintre. (Boonen (Arnold))|Au milieu d'une forêt, l'on voit Diane accompagnée de deux nymphes. Le peintre a éclairé ces figures de la manière la plus piquante, par les rayons du soleil qui percent l'épaisseur des arbres ; le mouvement de la principale figure qui porte la main sur ses yeux pour se garantir de la force du soleil, produit l'illusion la plus parfaite. La vérité de la couleur et de l'effet, le gracieux de la composition, nous font regarder ce tableau comme un des plus distingués de ce peintre.]] réalisée par Boonen (Arnold), vendue par [[[Lorch?]]] au prix de 300 fl. [42]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une excellente copie d'après Téniers, représentant l'intérieur d'un corps-de-garde. On remarque au milieu, deux soldats qui jouent aux cartes et sont entourés de leurs camarades ; à droite une grande cheminée, et plus loin du côté opposé, une porte entr'ouverte et quelques soldats ; un drapeau, un tambour, des armes, des cuirasses et d'autres accessoires, contribuent encore à la richesse et à l'effet de cette composition. (Absoven)|Une excellente copie d'après Téniers, représentant l'intérieur d'un corps-de-garde. On remarque au milieu, deux soldats qui jouent aux cartes et sont entourés de leurs camarades ; à droite une grande cheminée, et plus loin du côté opposé, une porte entr'ouverte et quelques soldats ; un drapeau, un tambour, des armes, des cuirasses et d'autres accessoires, contribuent encore à la richesse et à l'effet de cette composition.]] réalisée par Absoven, achetée par Laneuville au prix de 551 fl. [43]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Portraits de trois Enfans de la la famille de Condé, représentés dans de riches habillemens ; celui du milieu tient un chardonneret sur son doigt, et devant lui est un chien lévrier. Ce beau tableau joint au mérite d'une exécution précieuse, cette couleur vraie et brillante que l'on remarque dans les productions de Ph. de Champaigne. (Ph. de Champaigne)|Les Portraits de trois Enfans de la la famille de Condé, représentés dans de riches habillemens ; celui du milieu tient un chardonneret sur son doigt, et devant lui est un chien lévrier. Ce beau tableau joint au mérite d'une exécution précieuse, cette couleur vraie et brillante que l'on remarque dans les productions de Ph. de Champaigne.]] réalisée par Ph. de Champaigne, vendue par Ignard, achetée par Duval au prix de 146 fl. [55]
  • 1816.01.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Portrait que l'on dit être celui de Philippe, prince de Wittemberg. Il est représenté jusqu'aux genoux, couvert d'une cuirasse ciselée et damasquinée en or. La tête nue et vue de trois-quarts ; il tient de la main droite le bâton de commandant ; à côté de lui, sur une table, est son casque surmonté d'un superbe panache. Ce tableau, d'une belle couleur et de la plus exacte vérité, tant dans la carnation que dans tous les détails, provient d'une galerie où il était regardé comme un des ouvrages marquans du Titien. Sa dimension convient au premier rang d'un cabinet. (Titien)|Un Portrait que l'on dit être celui de Philippe, prince de Wittemberg. Il est représenté jusqu'aux genoux, couvert d'une cuirasse ciselée et damasquinée en or. La tête nue et vue de trois-quarts ; il tient de la main droite le bâton de commandant ; à côté de lui, sur une table, est son casque surmonté d'un superbe panache. Ce tableau, d'une belle couleur et de la plus exacte vérité, tant dans la carnation que dans tous les détails, provient d'une galerie où il était regardé comme un des ouvrages marquans du Titien. Sa dimension convient au premier rang d'un cabinet.]] réalisée par Titien, vendue par Ignard, achetée par Lafontaine au prix de 300 fl. [58]