Ventes d'œuvres le 1816.05.27

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  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Divers Oiseaux morts, groupés avec art sur une table de marbre, près d'une draperie de velours cramoisi placée sur la droite de la composition, où l'on voit d'autres gibiers et un perdreau attaché par la patte. Morceau d'une couleur vraie et d'une exécution soignée. (Aelst (Guillaume Van), 1653)|Divers Oiseaux morts, groupés avec art sur une table de marbre, près d'une draperie de velours cramoisi placée sur la droite de la composition, où l'on voit d'autres gibiers et un perdreau attaché par la patte. Morceau d'une couleur vraie et d'une exécution soignée.]] réalisée par Aelst (Guillaume Van), 1653, vendue par Pommier au prix de 60.5 fl. [1]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bethsabée au bain. On la voit entièrement nue, assise sur un pliant, les pieds dans un bassin, où une suivante verse de l'eau. Entourée de ses femmes, une d'elle tient d'une main un vase de parfums dont elle frotte le corps de cette princesse ; toutes les autres sont occupées différemment, et une, le dos tourné, montre David, que l'on distingue au loin dans une des travées du palais, dont une partie, ouverte en arcade, découvre un parc abrité par une haute montagne couronnée de belles fabriques. Un dessin élégant, des poses faciles et gracieuses, des caractères de têtes agréables, et une couleur séduisante, feront sans doute remarquer ce tableau d'un des meilleurs disciples de Cigali, et imitateur assidu de Paul Véronèse. Voir ce qu'en dit l'abbé Lanzi, dans sa Vie des Peintres, tome 1er, page 211. (Bilivert (Jean))|Bethsabée au bain. On la voit entièrement nue, assise sur un pliant, les pieds dans un bassin, où une suivante verse de l'eau. Entourée de ses femmes, une d'elle tient d'une main un vase de parfums dont elle frotte le corps de cette princesse ; toutes les autres sont occupées différemment, et une, le dos tourné, montre David, que l'on distingue au loin dans une des travées du palais, dont une partie, ouverte en arcade, découvre un parc abrité par une haute montagne couronnée de belles fabriques. Un dessin élégant, des poses faciles et gracieuses, des caractères de têtes agréables, et une couleur séduisante, feront sans doute remarquer ce tableau d'un des meilleurs disciples de Cigali, et imitateur assidu de Paul Véronèse. Voir ce qu'en dit l'abbé Lanzi, dans sa Vie des Peintres, tome 1er, page 211.]] réalisée par Bilivert (Jean), vendue par Pommier au prix de 45.5 fl. [2]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Retour du marché, dans l'intérieur d'une ferme : près d'un poulailler, à côté d'un puits, une vieille à genoux, appuyée sur un large baquet, parle à un paysan qui lui montre les fruits et les légumes qu'il vient d'apporter. Il est près de sa hotte, et derrière lui un âne boit dans une auge. On distingue encore dans l'éloignement, à gauche, un paysan qui sort de la ferme. Différens légumes, un pot au lait en cuivre, un panier rempli de fruits, et divers autres accessoires, rendus avec autant de finesse que de vérité, contribuent à la richesse de ce précieux tableau, terminé sur la droite par un massif d'arbres, dont le feuiller ressort avec vigueur sur un ciel chargé de quelques nuages, indiquant le coucher du soleil. On ne craint pas d'offrir ce tableau comme un des plus agréables et des mieux conservés de cet habile peintre français, qui rivalise de finesse et de vérité avec les plus grands maîtres de l'Ecole hollandaise. (Bourdon (Sébastien))|Le Retour du marché, dans l'intérieur d'une ferme : près d'un poulailler, à côté d'un puits, une vieille à genoux, appuyée sur un large baquet, parle à un paysan qui lui montre les fruits et les légumes qu'il vient d'apporter. Il est près de sa hotte, et derrière lui un âne boit dans une auge. On distingue encore dans l'éloignement, à gauche, un paysan qui sort de la ferme. Différens légumes, un pot au lait en cuivre, un panier rempli de fruits, et divers autres accessoires, rendus avec autant de finesse que de vérité, contribuent à la richesse de ce précieux tableau, terminé sur la droite par un massif d'arbres, dont le feuiller ressort avec vigueur sur un ciel chargé de quelques nuages, indiquant le coucher du soleil. On ne craint pas d'offrir ce tableau comme un des plus agréables et des mieux conservés de cet habile peintre français, qui rivalise de finesse et de vérité avec les plus grands maîtres de l'Ecole hollandaise.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Dubois, achetée par Hoffmann au prix de 300 fl. [3]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Site au bord de la mer, où l'on voit nombre de poissons de toutes espèce se jouant sur la surface de l'eau. Ce détail agréable est en opposition à un terrain couvert d'arbres, offrant l'entrée du Jardin terrestre, où Le Josepin a représenté le Père Eternel bénissant Eve, qu'il donne pour compagne à Adam, après l'avoir tirée d'une de ses côtes pendant son sommeil. Tableau d'une couleur suave et argentine, ainsi que d'un fini précieux jusque dans les moindres détails. (Breughels)|Un Site au bord de la mer, où l'on voit nombre de poissons de toutes espèce se jouant sur la surface de l'eau. Ce détail agréable est en opposition à un terrain couvert d'arbres, offrant l'entrée du Jardin terrestre, où Le Josepin a représenté le Père Eternel bénissant Eve, qu'il donne pour compagne à Adam, après l'avoir tirée d'une de ses côtes pendant son sommeil. Tableau d'une couleur suave et argentine, ainsi que d'un fini précieux jusque dans les moindres détails.]] réalisée par Breughels, vendue par Pommier au prix de 20.95 fl. [4]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Place publique de Hollande, enrichie de beaux monumens et de nombre de figures, parmi lesquelles on remarque trois femmes qui viennent de laver leurs légumes à une fontaine, dont la gauche de la composition est décorée. Près d'elle, une femme montée sur un âne tient un panier, et attend un paysan qui remet le collier à son cheval, pour l'atteler à une charrette. Plus loin, un cavalier suivi de deux chiens, et précédé d'un valet de chasse qui porte un faucon, et tient en lesse deux autres chiens, s'achemine vers la porte de la ville. Un ciel accidenté de légers nuages éclaire cette riche composition, où l'on remarque encore quelques arbres du feuiller le plus léger. Ce tableau, l'un des plus capitaux de ce peintre, peut se tenir, pour la finesse, à côté des plus beaux ouvrages de van der Heyden ; de plus, les figures, d'un dessin correct et d'une touche moelleuse, semblable à celle d'Adrien van de Velde, autorisent à l'offrir comme un morceau digne de faire l'ornement du plus riche cabinet. (Berkeyden (Gérard))|Une Place publique de Hollande, enrichie de beaux monumens et de nombre de figures, parmi lesquelles on remarque trois femmes qui viennent de laver leurs légumes à une fontaine, dont la gauche de la composition est décorée. Près d'elle, une femme montée sur un âne tient un panier, et attend un paysan qui remet le collier à son cheval, pour l'atteler à une charrette. Plus loin, un cavalier suivi de deux chiens, et précédé d'un valet de chasse qui porte un faucon, et tient en lesse deux autres chiens, s'achemine vers la porte de la ville. Un ciel accidenté de légers nuages éclaire cette riche composition, où l'on remarque encore quelques arbres du feuiller le plus léger. Ce tableau, l'un des plus capitaux de ce peintre, peut se tenir, pour la finesse, à côté des plus beaux ouvrages de van der Heyden ; de plus, les figures, d'un dessin correct et d'une touche moelleuse, semblable à celle d'Adrien van de Velde, autorisent à l'offrir comme un morceau digne de faire l'ornement du plus riche cabinet.]] réalisée par Berkeyden (Gérard), vendue par Pommier, achetée par Lafontaine au prix de 523 fl. [6]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche campagne d'Italie, traversée au milieu par une rivière de l'eau la plus limpide, formée par différentes sources qui tombent en cascade du haut d'une chaîne de montagnes qui s'élèvent au milieu, et contribuent, avec de grands arbres dont ce site est couvert, à lui donner l'aspect le plus imposant. On y voit sur le devant, à droite, deux hommes, dont un est couché sur la terre, et dans l'éloignement, d'autres figures de pêcheurs. Ce tableau, composé dans le style de Guaspre Poussin, est d'une couleur suave et d'une exécution facile et spirituelle. (Bloemen (Jean-François van), dit Horisonti)|Riche campagne d'Italie, traversée au milieu par une rivière de l'eau la plus limpide, formée par différentes sources qui tombent en cascade du haut d'une chaîne de montagnes qui s'élèvent au milieu, et contribuent, avec de grands arbres dont ce site est couvert, à lui donner l'aspect le plus imposant. On y voit sur le devant, à droite, deux hommes, dont un est couché sur la terre, et dans l'éloignement, d'autres figures de pêcheurs. Ce tableau, composé dans le style de Guaspre Poussin, est d'une couleur suave et d'une exécution facile et spirituelle.]] réalisée par Bloemen (Jean-François van), dit Horisonti, vendue par Pommier au prix de 56.5 fl. [7]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une Tabagie : plusieurs paysans se préparent à prendre leur repas, et se réjouissent à la vue des viandes qui sont sur la table. Au milieu, sur le devant, est la principale scène, offrant un groupe de douze figures, dans des attitudes et expressions différentes de joie : un d'eux vient de renverser sur un panier une jeune villageoise qui se pâme de rire ; à droite, dans le fond, un homme et une femme se chauffent à la cheminée ; du côté opposé, aussi en plan reculé, deux des convives, montés sur un tonneau, tâchent d'avoir ce qu'il y a sur des tablettes. Tableau d'une grande force de couleur, et d'un bon effet de clair-obscur. (Brakemburg (Regnier))|Intérieur d'une Tabagie : plusieurs paysans se préparent à prendre leur repas, et se réjouissent à la vue des viandes qui sont sur la table. Au milieu, sur le devant, est la principale scène, offrant un groupe de douze figures, dans des attitudes et expressions différentes de joie : un d'eux vient de renverser sur un panier une jeune villageoise qui se pâme de rire ; à droite, dans le fond, un homme et une femme se chauffent à la cheminée ; du côté opposé, aussi en plan reculé, deux des convives, montés sur un tonneau, tâchent d'avoir ce qu'il y a sur des tablettes. Tableau d'une grande force de couleur, et d'un bon effet de clair-obscur.]] réalisée par Brakemburg (Regnier), vendue par Pommier au prix de 81.5 fl. [8]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition capitale d'un nombre infini de figures, offrant une Action dans les guerres de religion en Hollande. Les deux partis, composés de troupes à pied, sont en présence, et font feu l'un sur l'autre. Le champ de bataille est au bas d'une montagne, sur le sommet de laquelle on distingue les détails d'un convoi, attaqué par un parti et protégé par l'autre. (Bredael (van) attribué à)|Composition capitale d'un nombre infini de figures, offrant une Action dans les guerres de religion en Hollande. Les deux partis, composés de troupes à pied, sont en présence, et font feu l'un sur l'autre. Le champ de bataille est au bas d'une montagne, sur le sommet de laquelle on distingue les détails d'un convoi, attaqué par un parti et protégé par l'autre.]] réalisée par Bredael (van) attribué à, vendue par Pommier au prix de 46 fl. [9]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de Paysage, occupé à droite par un monument en ruine, d'où l'oeil se porte sur d'autres débris d'architecture placés dans l'éloignement : cette partie ressort dans le ton le plus harmonieux sur un fond de montagnes formant l'horizon. Les premiers plans sont couverts de bestiaux gardés par deux pâtres assis au bord d'une rivière qui traverse ce site ; la gauche est terminée par un monticule surmonté d'un bouquet d'arbres. Ce tableau, d'un ton généralement harmonieux, présente le talent d'un peintre habile et savant dans l'art de la dégradation des plans, comme dans l'entente du clair-obscur. (Brand (attribué à))|Point de vue de Paysage, occupé à droite par un monument en ruine, d'où l'oeil se porte sur d'autres débris d'architecture placés dans l'éloignement : cette partie ressort dans le ton le plus harmonieux sur un fond de montagnes formant l'horizon. Les premiers plans sont couverts de bestiaux gardés par deux pâtres assis au bord d'une rivière qui traverse ce site ; la gauche est terminée par un monticule surmonté d'un bouquet d'arbres. Ce tableau, d'un ton généralement harmonieux, présente le talent d'un peintre habile et savant dans l'art de la dégradation des plans, comme dans l'entente du clair-obscur.]] réalisée par Brand (attribué à), vendue par Pommier, achetée par De Gilly au prix de 72 fl. [10]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue de la Brenta qui se jette dans les lagunes de Venise. Ce tableau, d'un détail immense, et d'une finesse au-dessus de toute comparaison, est aussi de l'aspect le plus agréable par le nombre et la variété des édifices, châteaux et maisons de campagne qui sont sur les bords de cette rivière, couverte de gondoles chargées de passagers, et la quantité de jolies figures, touchées avec goût et précision. Les tableaux de ce peintre sont très-rares, et l'abbé Lanzi, dans son ouvrage, tome 2, édit. de 1795 à 1796, le cite comme excellent peintre de paysages et de marines. (Carlevaris (Lucas d'Udine), dit Casanorrio)|Une Vue de la Brenta qui se jette dans les lagunes de Venise. Ce tableau, d'un détail immense, et d'une finesse au-dessus de toute comparaison, est aussi de l'aspect le plus agréable par le nombre et la variété des édifices, châteaux et maisons de campagne qui sont sur les bords de cette rivière, couverte de gondoles chargées de passagers, et la quantité de jolies figures, touchées avec goût et précision. Les tableaux de ce peintre sont très-rares, et l'abbé Lanzi, dans son ouvrage, tome 2, édit. de 1795 à 1796, le cite comme excellent peintre de paysages et de marines.]] réalisée par Carlevaris (Lucas d'Udine), dit Casanorrio, vendue par Pommier, achetée par Fichet au prix de 162 fl. [11]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus dans un riche paysage, et mollement assise sur un gazon émaillé de fleurs, a l'Amour endormi sur ses genoux ; appuyée sur une main, elle tend l'autre à deux Amours qui lui présentent des coeurs percés de flèches ; un quatrième soulève la draperie qui la couvrait. Les derniers plans sont occupés par une rivière, où se baignent plusieurs Amours. Ce tableau, d'une couleur brillante, a malheureusement souffert. Il serait à souhaiter qu'une main habile pût rendre à la curiosité une composition aussi gracieuse. (Ciro-Ferri)|Vénus dans un riche paysage, et mollement assise sur un gazon émaillé de fleurs, a l'Amour endormi sur ses genoux ; appuyée sur une main, elle tend l'autre à deux Amours qui lui présentent des coeurs percés de flèches ; un quatrième soulève la draperie qui la couvrait. Les derniers plans sont occupés par une rivière, où se baignent plusieurs Amours. Ce tableau, d'une couleur brillante, a malheureusement souffert. Il serait à souhaiter qu'une main habile pût rendre à la curiosité une composition aussi gracieuse.]] réalisée par Ciro-Ferri, vendue par Pommier au prix de 35.95 fl. [12]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Frédéric, surnommé le Sage, électeur de Saxe, représenté à mi-corps : protecteur de Luther et de sa réforme, il lui donna un asile lorsqu'il fut poursuivi par un décret de Charles-Quint. Ce portrait, de toute authenticité, est aussi d'une conservation rare à rencontrer dans les peintures de cette époque. (Cranach (Lucas))|Frédéric, surnommé le Sage, électeur de Saxe, représenté à mi-corps : protecteur de Luther et de sa réforme, il lui donna un asile lorsqu'il fut poursuivi par un décret de Charles-Quint. Ce portrait, de toute authenticité, est aussi d'une conservation rare à rencontrer dans les peintures de cette époque.]] réalisée par Cranach (Lucas), vendue par Pommier au prix de 28 fl. [13]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait à mi-corps d'un Grec asiatique, la tête tournée de trois-quarts et couverte d'une toque d'étoffe brodée en or. Il tient de la main gauche une partie de fourrure de son vêtement noir, qui laisse à découvert le haut de sa robe de mousseline, arrêtée par un riche collier d'où pend une chaîne d'or ; l'oeil vif et spirituel, il fixe un objet sur lequel il semble réfléchir. Ce morceau des commencemens de la peinture présente cette vérité, et ce rendu jusque dans les moindres détails qu'on ne rencontre que dans les productions de ce temps. (Cranach (Lucas))|Le Portrait à mi-corps d'un Grec asiatique, la tête tournée de trois-quarts et couverte d'une toque d'étoffe brodée en or. Il tient de la main gauche une partie de fourrure de son vêtement noir, qui laisse à découvert le haut de sa robe de mousseline, arrêtée par un riche collier d'où pend une chaîne d'or ; l'oeil vif et spirituel, il fixe un objet sur lequel il semble réfléchir. Ce morceau des commencemens de la peinture présente cette vérité, et ce rendu jusque dans les moindres détails qu'on ne rencontre que dans les productions de ce temps.]] réalisée par Cranach (Lucas), vendue par Pommier au prix de 28.5 fl. [14]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Très-beau Paysage enrichi, sur les premiers plans, de divers bestiaux qui passent une rivière à gué ; ils sont conduits par une villageoise qui, montée sur un âne, tient sont enfant dans ses bras. Au pied d'un grand arbre en partie dépouillé de ses feuilles, une paysane, assise auprès de deux moutons, ôte ses bas pour se laver les jambes ; un vaste lointain de plaines termine cette composition, dont tous les détails sont éclairés par un ciel chaud et harmonieux indiquant le coucher du soleil. Ce tableau offre toutes les perfections de l'art, qui ont placé M. Demarne au premier rang des peintres de son genre. (M. Demarne)|Très-beau Paysage enrichi, sur les premiers plans, de divers bestiaux qui passent une rivière à gué ; ils sont conduits par une villageoise qui, montée sur un âne, tient sont enfant dans ses bras. Au pied d'un grand arbre en partie dépouillé de ses feuilles, une paysane, assise auprès de deux moutons, ôte ses bas pour se laver les jambes ; un vaste lointain de plaines termine cette composition, dont tous les détails sont éclairés par un ciel chaud et harmonieux indiquant le coucher du soleil. Ce tableau offre toutes les perfections de l'art, qui ont placé M. Demarne au premier rang des peintres de son genre.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Pommier au prix de 428 fl. [16]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vue à mi-corps, les mains jointes et dans le recueillement, est vêtue d'une tunique rouge, recouverte d'un large manteau vert. Sa tête est ajustée d'une guimpe en batiste, qui lui cache le haut du front. Tableau peint sans empreinte, et d'une grande rareté. (Durer (Albert))|La Vierge, vue à mi-corps, les mains jointes et dans le recueillement, est vêtue d'une tunique rouge, recouverte d'un large manteau vert. Sa tête est ajustée d'une guimpe en batiste, qui lui cache le haut du front. Tableau peint sans empreinte, et d'une grande rareté.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Pommier au prix de 65.5 fl. [17]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste d'une vieille, la tête presque de face, recouverte d'un voile de soie verdâtre, qui retombe sur ses épaules et accompagne son vêtement aussi de soie cramoisie. Quel peintre a plus approché de la nature que Denner ! Plus un regarde cette figure, plus l'art disparaît ; son regard s'anime insensiblement ; l'on croit voir son sang circuler, et l'on distingue jusqu'aux pores de la peau. (Denner (Balthazard), 1727)|Buste d'une vieille, la tête presque de face, recouverte d'un voile de soie verdâtre, qui retombe sur ses épaules et accompagne son vêtement aussi de soie cramoisie. Quel peintre a plus approché de la nature que Denner ! Plus un regarde cette figure, plus l'art disparaît ; son regard s'anime insensiblement ; l'on croit voir son sang circuler, et l'on distingue jusqu'aux pores de la peau.]] réalisée par Denner (Balthazard), 1727, vendue par Pommier, achetée par Delaroche au prix de 302 fl. [19]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet du Repos en Egypte. Sur le premier plan au milieu, la Vierge, assise et ajustée d'une tunique recouverte d'un large manteau d'étoffe cramoisie, les cheveux flottant sur ses épaules, présente le sein à son divin fils. En plan reculé on distingue Saint Joseph. Les figures ressortent avec vigueur sur un fond de paysage, terminé par divers monumens et fabriques qui contribuent, avec autres accessoires, à la richesse de ce tableau, aussi recommandable par la simplicité de la composition, que par la beauté de la couleur et le précieux de l'exécution. (Eyck (Hubert van))|Un sujet du Repos en Egypte. Sur le premier plan au milieu, la Vierge, assise et ajustée d'une tunique recouverte d'un large manteau d'étoffe cramoisie, les cheveux flottant sur ses épaules, présente le sein à son divin fils. En plan reculé on distingue Saint Joseph. Les figures ressortent avec vigueur sur un fond de paysage, terminé par divers monumens et fabriques qui contribuent, avec autres accessoires, à la richesse de ce tableau, aussi recommandable par la simplicité de la composition, que par la beauté de la couleur et le précieux de l'exécution.]] réalisée par Eyck (Hubert van), vendue par Pommier, achetée par Dufour au prix de 115.5 fl. [20]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Dîner du Mauvais riche ; il est à la droite de la composition, à table avec ses maîtresses et ses courtisans, et jette un regard dédaigneux sur le Lazare que l'on voit à la porte de la salle du festin, couché sur un peu de paille. Un valet dur et insolent a le bâton levé sur lui, tandis qu'un chien plus sensible lèche ses plaies. Du même côté, dans l'éloignement, on aperçoit le Lazare transporté dans le sein d'Abraham, et le mauvais riche abîmé dans les enfers. Plusieurs autres sujets allégoriques ajoutent à la richessse de ce tableau, dont le coloris brillant ne le céde point à la vérité des caractères ; il a de plus le mérite d'offrir le portrait du peintre, qui s'y est représenté à droite du sujet, apportant un pâté surmonté d'un bouquet. (Franck (François, le jeune))|Le Dîner du Mauvais riche ; il est à la droite de la composition, à table avec ses maîtresses et ses courtisans, et jette un regard dédaigneux sur le Lazare que l'on voit à la porte de la salle du festin, couché sur un peu de paille. Un valet dur et insolent a le bâton levé sur lui, tandis qu'un chien plus sensible lèche ses plaies. Du même côté, dans l'éloignement, on aperçoit le Lazare transporté dans le sein d'Abraham, et le mauvais riche abîmé dans les enfers. Plusieurs autres sujets allégoriques ajoutent à la richessse de ce tableau, dont le coloris brillant ne le céde point à la vérité des caractères ; il a de plus le mérite d'offrir le portrait du peintre, qui s'y est représenté à droite du sujet, apportant un pâté surmonté d'un bouquet.]] réalisée par Franck (François, le jeune), vendue par Pommier au prix de 96.5 fl. [22]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition riche et agréable, offrant une fête en l'honneur du veau d'or. A droite, sur le premier plan, plusieurs personnages sont autour d'une table splendidement servie, tandis que des femmes dansent autour de l'Idole : on distingue dans l'éloignement le camp des Israélites. (Franck (Sébastien))|Composition riche et agréable, offrant une fête en l'honneur du veau d'or. A droite, sur le premier plan, plusieurs personnages sont autour d'une table splendidement servie, tandis que des femmes dansent autour de l'Idole : on distingue dans l'éloignement le camp des Israélites.]] réalisée par Franck (Sébastien), vendue par Pommier au prix de 46.15 fl. [23]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie traversé par une rivière et terminé par de hautes montagnes couronnées d'arbres. Dans le nombre des figures distribuées sur différens plans, on remarque trois, dont l'une assise qui indique le chemin aux deux autres. (Herman (d'Italie))|Site d'Italie traversé par une rivière et terminé par de hautes montagnes couronnées d'arbres. Dans le nombre des figures distribuées sur différens plans, on remarque trois, dont l'une assise qui indique le chemin aux deux autres.]] réalisée par Herman (d'Italie), vendue par Pommier, achetée par Chavannes au prix de 24.95 fl. [26]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Sainte Famille : la Vierge, vêtue d'une tunique rouge recouverte d'un manteau de velours de même couleur, bordé d'une légère broderie en or, et assise sur un trône, tient dans ses bras l'Enfant Jésus entièrement nu. Il se retourne vers un ange qui lui offre une grappe de raisin : du côté opposé, Saint Joseph, vu de face, est dans un moment de réflexion. Le groupe principal se détache sur une étoffe foncée qui forme le fond du trône, d'où l'on aperçoit à droite et à gauche un bout du paysage et diverses fabriques et monumens dans le style gothique. Ce tableau des premiers temps de la peinture, et cependant bien conservé, est d'une couleur brillante et d'un extrême fini. (Lucas de Leyden)|Le sujet de la Sainte Famille : la Vierge, vêtue d'une tunique rouge recouverte d'un manteau de velours de même couleur, bordé d'une légère broderie en or, et assise sur un trône, tient dans ses bras l'Enfant Jésus entièrement nu. Il se retourne vers un ange qui lui offre une grappe de raisin : du côté opposé, Saint Joseph, vu de face, est dans un moment de réflexion. Le groupe principal se détache sur une étoffe foncée qui forme le fond du trône, d'où l'on aperçoit à droite et à gauche un bout du paysage et diverses fabriques et monumens dans le style gothique. Ce tableau des premiers temps de la peinture, et cependant bien conservé, est d'une couleur brillante et d'un extrême fini.]] réalisée par Lucas de Leyden, vendue par Pommier au prix de 33 fl. [28]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site d'Italie, avec rochers sur la droite, et baigné par une rivière dont l'eau resserrée dans des récifs s'échappe en bouillonnant, et vient s'étendre jusque sur le premier plan. Cette partie est en opposition à un autre rocher escarpé et couvert d'arbres, derrière lesquels on aperçoit diverses fabriques frappées par le soleil. Ce tableau, d'un aspect vraiment grand, peut se tenir, pour la facilité de l'exécution, à côté des plus beaux ouvrages de Salvator Rose. (Lucatelli (Andrea))|Point de vue d'un site d'Italie, avec rochers sur la droite, et baigné par une rivière dont l'eau resserrée dans des récifs s'échappe en bouillonnant, et vient s'étendre jusque sur le premier plan. Cette partie est en opposition à un autre rocher escarpé et couvert d'arbres, derrière lesquels on aperçoit diverses fabriques frappées par le soleil. Ce tableau, d'un aspect vraiment grand, peut se tenir, pour la facilité de l'exécution, à côté des plus beaux ouvrages de Salvator Rose.]] réalisée par Lucatelli (Andrea), vendue par Pommier au prix de 33 fl. [29]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Arétin représenté jusqu'au buste, la tête de trois-quarts avec cheveux courts, moustaches et barbe. Ce portrait, d'une très-belle couleur, d'un beau modèle et d'une exécution ferme et spirituelle, prouve l'étude particulière que le Morone a fait des ouvrages du Titien son contemporain. (Morone (François))|L'Arétin représenté jusqu'au buste, la tête de trois-quarts avec cheveux courts, moustaches et barbe. Ce portrait, d'une très-belle couleur, d'un beau modèle et d'une exécution ferme et spirituelle, prouve l'étude particulière que le Morone a fait des ouvrages du Titien son contemporain.]] réalisée par Morone (François), vendue par Pommier au prix de 27.5 fl. [30]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittiresque avec rochers et ruines, où sont construits plusieurs fours à chaux, dont celui du milieu, frappé par les rayons du soleil couchant, sert de repoussoir à un fond de montagnes qui bornent l'horizon. Le peintre y a placé sur différens plans nombre d'ouvriers, parmi lesquels on remarque un pauvre demandant l'aumône à un personnage qui vient les visiter. Le fond à droite est occupé par un four allumé, où sont plusieurs travailleurs. Ce tableau peu terminé, mais touché avec autant de goût que d'esprit, et d'une excellente conduite de couleur, sera sans doute apprécié par les Artistes. (Miel (Jean))|Site pittiresque avec rochers et ruines, où sont construits plusieurs fours à chaux, dont celui du milieu, frappé par les rayons du soleil couchant, sert de repoussoir à un fond de montagnes qui bornent l'horizon. Le peintre y a placé sur différens plans nombre d'ouvriers, parmi lesquels on remarque un pauvre demandant l'aumône à un personnage qui vient les visiter. Le fond à droite est occupé par un four allumé, où sont plusieurs travailleurs. Ce tableau peu terminé, mais touché avec autant de goût que d'esprit, et d'une excellente conduite de couleur, sera sans doute apprécié par les Artistes.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Pommier, achetée par Dereilly au prix de 21.55 fl. [31]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux d'une couleur brillante et d'une exécution précieuse : l'un offre une jeune Hollandaise dans un costume élégant, qui porte une montre à son oreille pour en suivre le mouvement ; et l'autre, une cuisinière assise sur l'entablement de la fenêtre, et tenant un canard. (Mieris (d'après François))|Deux Tableaux d'une couleur brillante et d'une exécution précieuse : l'un offre une jeune Hollandaise dans un costume élégant, qui porte une montre à son oreille pour en suivre le mouvement ; et l'autre, une cuisinière assise sur l'entablement de la fenêtre, et tenant un canard.]] réalisée par Mieris (d'après François), vendue par Pommier, achetée par Chavannes au prix de 60.25 fl. [32]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vieillard à mi-corps, vêtu d'une robe de laine brune, et la tête tournée de trois-quarts, avec cheveux courts et longue barbe grise. Il tient ses lunettes de la main droite, et a les yeux fixés sur son livre. Ce tableau, dont le précieux fini dans tous ses détails rappelle le faire de G. Dow, lui était attribué en Italie ; mais il nous paraît plutôt appartenir au faire de Nogari. (Nogari (Joseph))|Un vieillard à mi-corps, vêtu d'une robe de laine brune, et la tête tournée de trois-quarts, avec cheveux courts et longue barbe grise. Il tient ses lunettes de la main droite, et a les yeux fixés sur son livre. Ce tableau, dont le précieux fini dans tous ses détails rappelle le faire de G. Dow, lui était attribué en Italie ; mais il nous paraît plutôt appartenir au faire de Nogari.]] réalisée par Nogari (Joseph), vendue par Pommier au prix de 44 fl. [33]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site de Hollande, traversé par une rivière, et pris à l'effet d'un beau clair de lune. A la droite, est un chemin montueux qui conduit à un village ; on distingue encore, à travers une allée de grands arbres qui s'élèvent à l'autre bord de la rivière, plusieurs maisons bâties en briques ; et sur le devan, au milieu, un paysan à cheval. Tous les détails de ce tableau sont mystérieusement éclairés par la lune, dont la lumière douce et argentine annonce une belle nuit d'été. Morceau de l'entente la plus parfaite de clair-obscur, et du plus beau faire de ce peintre, que personne n'a pu surpasser dans son genre. (Neer (Hart van der))|Point de vue d'un site de Hollande, traversé par une rivière, et pris à l'effet d'un beau clair de lune. A la droite, est un chemin montueux qui conduit à un village ; on distingue encore, à travers une allée de grands arbres qui s'élèvent à l'autre bord de la rivière, plusieurs maisons bâties en briques ; et sur le devan, au milieu, un paysan à cheval. Tous les détails de ce tableau sont mystérieusement éclairés par la lune, dont la lumière douce et argentine annonce une belle nuit d'été. Morceau de l'entente la plus parfaite de clair-obscur, et du plus beau faire de ce peintre, que personne n'a pu surpasser dans son genre.]] réalisée par Neer (Hart van der), vendue par Pommier, achetée par Roux au prix de 252 fl. [34]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus sortant du sein de la mer, et entièrement nue, est voluptueusement étendue sur une grande coquille ; la tête appuyée sur ses mains, et les cheveux flottants, elle regarde en souriant ses oiseaux favoris, qui se becquètent et voltigent autour d'elle ; un arbrisseau de corail du plus beau rouge, et nombre de coquilles variées de couleurs, forment une grande richesse sur le devant de ce tableau, dont le coloris séduisant répond à la grâce de la pensée. (Pascucci (François), 1788)|Vénus sortant du sein de la mer, et entièrement nue, est voluptueusement étendue sur une grande coquille ; la tête appuyée sur ses mains, et les cheveux flottants, elle regarde en souriant ses oiseaux favoris, qui se becquètent et voltigent autour d'elle ; un arbrisseau de corail du plus beau rouge, et nombre de coquilles variées de couleurs, forment une grande richesse sur le devant de ce tableau, dont le coloris séduisant répond à la grâce de la pensée.]] réalisée par Pascucci (François), 1788, vendue par Pommier, achetée par St. Moris au prix de 76 fl. [35]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Sites d'Italie, traversés par une rivière ; l'un, pris à l'effet d'une fraîche matinée, est occupé à droite et à gauche par un massif d'arbres qui laissent à découvert un lointain de montagnes, ainsi que des rochers qui sont sur le second plan de la composition, où l'on voit trois soldats, dont deux sont assis ; l'autre point de vue, pris à l'effet du soleil couchant, offre sur la droite une large rivière, au bord de laquelle sont divers matelots et pêcheurs ; dans l'éloignement, sur la rive opposée, on distingue quelques ruines et fabriques. Cette partie, d'une couleur brillante, et dans l'effet le plus juste de perspective, forme un contraste heureux avec une masse de rochers qui s'élèvent sur la gauche. Le pinceau large, une exécution facile et spirituelle, une grande transparence dans les eaux, des effets vrais et piquans, ainsi que l'éclat de la couleur, autorisent à présenter ces deux tableaux comme des productions distinguées de leur auteur. (Ils seront vendus séparément.) (Rose (Salvator))|Deux Sites d'Italie, traversés par une rivière ; l'un, pris à l'effet d'une fraîche matinée, est occupé à droite et à gauche par un massif d'arbres qui laissent à découvert un lointain de montagnes, ainsi que des rochers qui sont sur le second plan de la composition, où l'on voit trois soldats, dont deux sont assis ; l'autre point de vue, pris à l'effet du soleil couchant, offre sur la droite une large rivière, au bord de laquelle sont divers matelots et pêcheurs ; dans l'éloignement, sur la rive opposée, on distingue quelques ruines et fabriques. Cette partie, d'une couleur brillante, et dans l'effet le plus juste de perspective, forme un contraste heureux avec une masse de rochers qui s'élèvent sur la gauche. Le pinceau large, une exécution facile et spirituelle, une grande transparence dans les eaux, des effets vrais et piquans, ainsi que l'éclat de la couleur, autorisent à présenter ces deux tableaux comme des productions distinguées de leur auteur. (Ils seront vendus séparément.)]] réalisée par Rose (Salvator), vendue par Pommier au prix de 261 fl. [36]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'appartement : on y voit une dame dans de riches habillemens, tenant un livre de musique. Elle chante, et près d'elle un cavalier dans le costume espagnol l'accompagne de sa guitare. Une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où sont placés divers livres de musique, occupe la droite de cette composition remarquable par l'éclat du coloris et la fermeté de l'exécution. Elle est attribuée à J. Van Ravestein, dont J. Van Gool fait le plus grand éloge dans la Vie des peintres, édition de 1750 et 1751. (Signé R. (1632))|Intérieur d'appartement : on y voit une dame dans de riches habillemens, tenant un livre de musique. Elle chante, et près d'elle un cavalier dans le costume espagnol l'accompagne de sa guitare. Une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où sont placés divers livres de musique, occupe la droite de cette composition remarquable par l'éclat du coloris et la fermeté de l'exécution. Elle est attribuée à J. Van Ravestein, dont J. Van Gool fait le plus grand éloge dans la Vie des peintres, édition de 1750 et 1751.]] réalisée par Signé R. (1632), vendue par Pommier, achetée par Chevannes au prix de 65.5 fl. [38]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Attaque d'un fort : tous les premiers plans sont couverts de troupes ; à gauche est un gros de cavalerie, et la droite est occupée par l'artillerie ; au milieu, sur la hauteur, on distingue les assiégés qui font une sortie. Tableau d'une bonne couleur et d'une exécution facile. (Simonini (François))|Attaque d'un fort : tous les premiers plans sont couverts de troupes ; à gauche est un gros de cavalerie, et la droite est occupée par l'artillerie ; au milieu, sur la hauteur, on distingue les assiégés qui font une sortie. Tableau d'une bonne couleur et d'une exécution facile.]] réalisée par Simonini (François), vendue par Pommier, achetée par Duval au prix de 28 fl. [40]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un monticule derrière lequel s'élèvent quelques arbres, est un personnage dans l'ancien costume flamand. Suivant une tradition donnée pour certaine, ce tableau était dans le cabinet de Joseph Vernet, qui en faisait le plus grand cas, tant à cause du mérite de l'exécution, que parce qu'il lui offrait le portrait de Teniers, peint par lui-même. (Teniers (David))|Sur un monticule derrière lequel s'élèvent quelques arbres, est un personnage dans l'ancien costume flamand. Suivant une tradition donnée pour certaine, ce tableau était dans le cabinet de Joseph Vernet, qui en faisait le plus grand cas, tant à cause du mérite de l'exécution, que parce qu'il lui offrait le portrait de Teniers, peint par lui-même.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Pommier, achetée par Dereilly au prix de 68.1 fl. [41]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un site de plaines, sur le devan au milieu, un pauvre joue de la vielle : cette figure, dont le costume est réelement pittoresque et traité avec goût, se détache sur un ciel clair et argentin, en servant de repoussoir aux détails de la gauche, où l'on remarque dans l'éloignement, du même côté, une masure vers laquelle s'achemine un paysan portant une gerbe de blé. (Attribué au même Teniers (David))|Dans un site de plaines, sur le devan au milieu, un pauvre joue de la vielle : cette figure, dont le costume est réelement pittoresque et traité avec goût, se détache sur un ciel clair et argentin, en servant de repoussoir aux détails de la gauche, où l'on remarque dans l'éloignement, du même côté, une masure vers laquelle s'achemine un paysan portant une gerbe de blé.]] réalisée par Attribué au même Teniers (David), vendue par Pommier au prix de 17.25 fl. [42]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces deux tableaux, forme de frise, offrent deux sites aux environs de Venise, du côté de la pleine mer, qui est chargée de vaisseaux, yachts et gondoles, avec points de vue sur la rive opposée, de divers édifices de la plus belle architecture. Ces deux morceaux, d'une couleur brillante, sont aussi de l'exécution la plus précieuse de ce peintre qui, dans son genre, n'a été surpassé par aucun artiste. (Vitelli (Gasparo van))|Ces deux tableaux, forme de frise, offrent deux sites aux environs de Venise, du côté de la pleine mer, qui est chargée de vaisseaux, yachts et gondoles, avec points de vue sur la rive opposée, de divers édifices de la plus belle architecture. Ces deux morceaux, d'une couleur brillante, sont aussi de l'exécution la plus précieuse de ce peintre qui, dans son genre, n'a été surpassé par aucun artiste.]] réalisée par Vitelli (Gasparo van), vendue par Pommier au prix de 133.5 fl. [43]
  • 1816.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs Nymphes prenant les plaisirs du bain dans un lieu solitaire traversé par une rivière et couvert d'arbres, dont le feuiller léger se détache sur un ciel frais indiquant une belle matinée d'été. Quelques ruines sur la droite terminent cette agréable composition, dont la couleur et l'exécution précieuse rappellent les productions de C. Poelenburg. (Varege)|Plusieurs Nymphes prenant les plaisirs du bain dans un lieu solitaire traversé par une rivière et couvert d'arbres, dont le feuiller léger se détache sur un ciel frais indiquant une belle matinée d'été. Quelques ruines sur la droite terminent cette agréable composition, dont la couleur et l'exécution précieuse rappellent les productions de C. Poelenburg.]] réalisée par Varege, vendue par Pommier au prix de 52.5 fl. [44]