Ventes d'œuvres le 1817.07.09
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- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 stuks Binnenhuizen, in 't eene ziet men een bedaagde Vrouw, zittende by den haard te slaapen, en 't ander een Schoenmaker, zittende by een raam te werken, geestig van ordonnantie en uitvoerig behandeld réalisée par Brekelenkamp au prix de 41 frs. [1]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Binnenhuizen, in 't eene een Vrouw die een Papegaai te eeten geeft, en in 't ander een Heer die zit te slapen by een tafel réalisée par Kreuger au prix de 24 1/2 frs. [2]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 stuks Land- en Riviergezigten; gestoffeerd met gebouwen, beelden en beesten, zeer plaisant réalisée par Vollerd au prix de 22 1/2 frs. [3]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Land- en Riviergezigten, anders van ordonnantie réalisée par Vollerd au prix de 19 frs. [4]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito stuks, met Gebouwen en hoog Gebergte réalisée par Vollerd au prix de 23 1/2 frs. [5]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito stuks réalisée par Vollerd au prix de 12 frs. [6]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito stuks, met groote Kasteelen réalisée par Vollerd au prix de 15 frs. [7]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito stuks, zynde Landschappen réalisée par Vollerd au prix de 13 frs. [8]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito stuks, zynde Wintergezigten réalisée par Vollerd. [9]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito stuks, Land- en Watergezigten réalisée par Vollerd. [10]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 andere dito stuks réalisée par Vollerd. [11]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 stuks zynde Arkadische Landschappen réalisée par Vollerd. [12]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito stuks Arkadische Landschappen réalisée par Vollerd. [13]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 Landschappen met zwaar Geboomte réalisée par Vollerd. [14]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 andere dito Landschappen réalisée par Vollerd. [15]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen met Gebouwen en Beelden réalisée par Vollerd. [16]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen, anders van ordonnantie réalisée par Vollerd. [17]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen, met hoog Gebergte en Beelden réalisée par Vollerd. [18]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito, Landschappen, met hoog Gebergte en Beelden réalisée par Vollerd. [19]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen Land- en Watergezigten réalisée par Vollerd. [20]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito Landschappen, Land- en Watergezigten réalisée par Vollerd. [21]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen met groote Bruggen over 't Water réalisée par Vollerd. [22]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen anders van ordinantie réalisée par Vollerd. [23]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 3 dito Landschappen diverse ordinantien réalisée par Vollerd. [24]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito Landschappen zynde kleinder van formaat réalisée par Vollerd. [25]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito Landschappen zynde kleinder van formaat réalisée par Vollerd. [26]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par Vollerd. [27]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par Vollerd. [28]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par Vollerd. [29]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par Vollerd. [30]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par Vollerd. [31]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 2 dito dito stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par Vollerd. [32]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 4 kleinder dito stuks diverse ordonnantien, als voren réalisée par un.e artiste anonyme. [33]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 Portrai van de Koning van Pruissen réalisée par un.e artiste anonyme. [34]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 dito Portrait van Maria Theresia réalisée par un.e artiste anonyme. [35]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 dito Portrait van een vorstelyk Persoon réalisée par un.e artiste anonyme. [36]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 mans Portrait, door een oud Meester réalisée par un.e artiste anonyme. [37]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 groot uitgestrekt gezigt op de stad Constantinopolen, op de voorgrond gestoffeerd met eenige Beelden, door een goed Meester réalisée par un.e artiste anonyme. [38]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 Buitenhuis, voor het zelven ziet men een ouden Man en Vrouw, die met elkander in gesprek schynen te zyn, door een duits Meester réalisée par un.e artiste anonyme. [39]
- 1817.07.09/ maison de ventes : Posthumus (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme 1 Portrait van Keizer Frans réalisée par un.e artiste anonyme. [40]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un chemin bordé, à droite, par une rivière, un marchand forain tient par la bride un cheval chargé de balots, et cause avec une jeune fille qui déploie un paquet de linge pour le laver. Trois autres laveuses sont à peu de distance d'elle ; plus loin, à gauche, un pâtre veille sur son troupeau ; à droite, deux hommes sont dans une chaloupe sur la rivière. Ce tableau fut acheté, il y a une vingtaine d'années, dans le cabinet du président Haudry, d'Orléans, pour être placé, en Hollande, dans celui de M Muylman, d'où il est sorti en dernier lieu. On le nomme les Blanchisseuses, et sa réputation est des plus grandes. (Wouwermans. (Filip))|Sur un chemin bordé, à droite, par une rivière, un marchand forain tient par la bride un cheval chargé de balots, et cause avec une jeune fille qui déploie un paquet de linge pour le laver. Trois autres laveuses sont à peu de distance d'elle ; plus loin, à gauche, un pâtre veille sur son troupeau ; à droite, deux hommes sont dans une chaloupe sur la rivière. Ce tableau fut acheté, il y a une vingtaine d'années, dans le cabinet du président Haudry, d'Orléans, pour être placé, en Hollande, dans celui de M Muylman, d'où il est sorti en dernier lieu. On le nomme les Blanchisseuses, et sa réputation est des plus grandes.]] réalisée par Wouwermans. (Filip), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [41]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un pays sablonneux et couvert de dunes. Au milieu coule une petite rivière, sur les bords de laquelle on remarque, à différentes distances, deux hommes qui se baignent, plusieurs pêcheurs, et deux cavaliers abreuvant leurs chevaux. Sur un petit pont qui la traverse est un homme dont les pas se dirigent, à droite, vers un chemin de sable, où se repose une femme avec deux enfans. A l'extrémité de ce chemin, et sur une haute dune qui le borde, paraissent sept autres personnages : des chaumières et quelques arbres rd'epandent de la variété sur ce point de vue ; une montagne en forme le dernier plan. Ce tableau vient des cabinets Choiseul et Tolozan. Sa couleur est d'un gris argentins ; on le cite souvent comme un modèle d'harmonie ; son nom est les Sables. (Wouwermans. (Filip))|Vue d'un pays sablonneux et couvert de dunes. Au milieu coule une petite rivière, sur les bords de laquelle on remarque, à différentes distances, deux hommes qui se baignent, plusieurs pêcheurs, et deux cavaliers abreuvant leurs chevaux. Sur un petit pont qui la traverse est un homme dont les pas se dirigent, à droite, vers un chemin de sable, où se repose une femme avec deux enfans. A l'extrémité de ce chemin, et sur une haute dune qui le borde, paraissent sept autres personnages : des chaumières et quelques arbres rd'epandent de la variété sur ce point de vue ; une montagne en forme le dernier plan. Ce tableau vient des cabinets Choiseul et Tolozan. Sa couleur est d'un gris argentins ; on le cite souvent comme un modèle d'harmonie ; son nom est les Sables.]] réalisée par Wouwermans. (Filip), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [42]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Convoi militaire. Parmi les nombreux personnages qui l'escortent ou l'accompagnent, ou remarque d'abord, sur le devant du tableau, trois vivandières chargées de petits enfans, et se reposant avec un soldat à la porte d'un petit cabaret. Deux officiers, montés sur des chevaux superbes, sont arrêtés tout près de ce groupe. L'un d'eux, sur le milieu du chemin, attend son camarade qui vide une pinte, et fait donner à manger à son cheval par un garçon du cabaret. Pendant ce tems, un trompette fait boire sa monture dans une rivière, et cause avec une servante qui vient y puiser de l'eau. A quelques pas plus loin défilent trois charriots chargés de bagages, et plusieurs cavalier suivis de piétons. dans cet endroit le chemin est montant, et le convoi longe un petit bout de côté, sur lequel est bâtie la maison d'un meûnier. Un moulin est pratiqué dans le rocher au dessous de cette maison ; au dessus du cabaret est un vieux colombier. La partie droite du tableau est baignée sur les premiers plans par une rivière, au delà de laquelle on aperçoit un pays découvert et des montagnes. Ce tableau, dont il est plus facile d'énumérer les détails que d'en dépeindre les beautés, est à tous égards un chef-d'oeuvre, où le goût, le savoir et le travail de la main semblent rivaliser et se disputer à l'envi les suffrages des connaisseurs. Il est connu sous le nom de la Ferme au Colombier de Philippe Wouwermans, et provient, en dernier lieu, de la vente faite en 1808, de quelques tableaux que M. le duc de Praslin s'était réservés du fameux cabinet de son aïeul. Il a été gravé par Moireau. (Wouwermans. (Filip))|Convoi militaire. Parmi les nombreux personnages qui l'escortent ou l'accompagnent, ou remarque d'abord, sur le devant du tableau, trois vivandières chargées de petits enfans, et se reposant avec un soldat à la porte d'un petit cabaret. Deux officiers, montés sur des chevaux superbes, sont arrêtés tout près de ce groupe. L'un d'eux, sur le milieu du chemin, attend son camarade qui vide une pinte, et fait donner à manger à son cheval par un garçon du cabaret. Pendant ce tems, un trompette fait boire sa monture dans une rivière, et cause avec une servante qui vient y puiser de l'eau. A quelques pas plus loin défilent trois charriots chargés de bagages, et plusieurs cavalier suivis de piétons. dans cet endroit le chemin est montant, et le convoi longe un petit bout de côté, sur lequel est bâtie la maison d'un meûnier. Un moulin est pratiqué dans le rocher au dessous de cette maison ; au dessus du cabaret est un vieux colombier. La partie droite du tableau est baignée sur les premiers plans par une rivière, au delà de laquelle on aperçoit un pays découvert et des montagnes. Ce tableau, dont il est plus facile d'énumérer les détails que d'en dépeindre les beautés, est à tous égards un chef-d'oeuvre, où le goût, le savoir et le travail de la main semblent rivaliser et se disputer à l'envi les suffrages des connaisseurs. Il est connu sous le nom de la Ferme au Colombier de Philippe Wouwermans, et provient, en dernier lieu, de la vente faite en 1808, de quelques tableaux que M. le duc de Praslin s'était réservés du fameux cabinet de son aïeul. Il a été gravé par Moireau.]] réalisée par Wouwermans. (Filip), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [43]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Marguerite, un crucifix à la main, foule aux pieds le démon représenté sous la figure d'un monstre. Une robe de satin blanc, sans manches et montant au dessus du sein, une riche ceinture, un manteau tombant derrière le dos et relevé sur la hanche droite, composent le vêtement de la Sainte. Tout plait et charme dans ce tableau, ensemble et parties : il y règne du goût dans l'ajustement, de la grâce dans la figure, de l'harmonie dans les couleurs, et, dans le pinceau, un moëlleux, une fonte qu'on ne peut espérer de rencontrer que dans les seuls ouvrages de Vander Werf. -- Il vient du cabinet Tolozan, no. 141 de son catalogue. (Werf. (Adriaan Vander))|Sainte Marguerite, un crucifix à la main, foule aux pieds le démon représenté sous la figure d'un monstre. Une robe de satin blanc, sans manches et montant au dessus du sein, une riche ceinture, un manteau tombant derrière le dos et relevé sur la hanche droite, composent le vêtement de la Sainte. Tout plait et charme dans ce tableau, ensemble et parties : il y règne du goût dans l'ajustement, de la grâce dans la figure, de l'harmonie dans les couleurs, et, dans le pinceau, un moëlleux, une fonte qu'on ne peut espérer de rencontrer que dans les seuls ouvrages de Vander Werf. -- Il vient du cabinet Tolozan, no. 141 de son catalogue.]] réalisée par Werf. (Adriaan Vander), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [44]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un valet de ferme, accompagné d'une villageoise portant une corbeille sur sa tête, et d'un petit garçon qui marche à côté de lui, conduit quatre boeufs dans un chemin pratiqué sur le devant d'un paysage. Un de ces animaux s'est arrêté pour boire dans une marre ; les autres, qui le suivent, passent devant une terrain éboulé, où frappe vivement la lumière du soleil. A droite, dans un des coins du tableau, languit un vieux chêne en partie dépouillé de son écorce, privé de sa cime, presque sans branches, et au pied duquel se trouvent quelques plantes sauvages. Au delà du chemin, trois arbres croissent sur le bord d'un champ qu'une haie basse sépare d'un terrain aride et couvert de dunes. Ce charmant tableau, d'une exécution très-soignée, est en même tems d'un effet décidé. Les figures sont de la belle manière d'Adrien Vanden Velde. (Vynantz. (Jan))|Un valet de ferme, accompagné d'une villageoise portant une corbeille sur sa tête, et d'un petit garçon qui marche à côté de lui, conduit quatre boeufs dans un chemin pratiqué sur le devant d'un paysage. Un de ces animaux s'est arrêté pour boire dans une marre ; les autres, qui le suivent, passent devant une terrain éboulé, où frappe vivement la lumière du soleil. A droite, dans un des coins du tableau, languit un vieux chêne en partie dépouillé de son écorce, privé de sa cime, presque sans branches, et au pied duquel se trouvent quelques plantes sauvages. Au delà du chemin, trois arbres croissent sur le bord d'un champ qu'une haie basse sépare d'un terrain aride et couvert de dunes. Ce charmant tableau, d'une exécution très-soignée, est en même tems d'un effet décidé. Les figures sont de la belle manière d'Adrien Vanden Velde.]] réalisée par Vynantz. (Jan), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [45]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un fleuve, dont l'eau est aussi calme que limpide, sont représentées quatorze à quinze barques et chaloupes, parmi lesquelles on remarque principalement un yacht qui se dirige vers le large. Le pilote de ce bâtiment est debout sur le tillac d'arrière, et commande avec le porte-voix les maneuvres que l'équipage doit exécuter. Plusieurs de ces barques voguent sur le fleuve ; d'autres sont à l'ancre ou échouées ; beaucoup ont leurs voiles au sec, et toutes sont couvertes de figures admirablement variées. Ce tableau provient de la galerie du roi de Sardaigne ; on l'a vu ensuite dans le cabinet de M. de Séréville. Sa richesse est extraordinaire, et, chose à remarquer, les voiles de plusieurs bateaux se détachent en blanc sur le ciel, ce qui est une sorte de mérite aux yeux des amateurs. (Velde. (Willem Vanden))|Sur un fleuve, dont l'eau est aussi calme que limpide, sont représentées quatorze à quinze barques et chaloupes, parmi lesquelles on remarque principalement un yacht qui se dirige vers le large. Le pilote de ce bâtiment est debout sur le tillac d'arrière, et commande avec le porte-voix les maneuvres que l'équipage doit exécuter. Plusieurs de ces barques voguent sur le fleuve ; d'autres sont à l'ancre ou échouées ; beaucoup ont leurs voiles au sec, et toutes sont couvertes de figures admirablement variées. Ce tableau provient de la galerie du roi de Sardaigne ; on l'a vu ensuite dans le cabinet de M. de Séréville. Sa richesse est extraordinaire, et, chose à remarquer, les voiles de plusieurs bateaux se détachent en blanc sur le ciel, ce qui est une sorte de mérite aux yeux des amateurs.]] réalisée par Velde. (Willem Vanden), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [46]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La moisson des foins, délisieux tableau qui a fait partie de la fameuse collection Robit et du cabinet de M. de Séréville. Dix faneurs sont représentés sur le devant d'une prairie. Tandis que l'un d'eux couché par terre enseveli dans un profond sommeil, quatre de ses compagnons travaillent à charger du foin sur une charette, et les cinq autres, parmi lesquels se trouvent deux femmes, sont rangés autour d'un baquet renversé, où l'un remarque un plat de jambon. A leur dîner qui vient de finir, ces derniers font succéder un peu de repos qu'un vieillard emploie à fumer sa pipe, en regardant une femme qui se défend d'un gros garçon qui paraît vouloir l'embrasser. On aperçoit plus loin deux autres faneurs qui font une meule de foin. Vanden Velde, pour avoir un motif qui l'autorisât à mettre un grande variété dans des actions de ces figures, a choisi l'heure de midi. Delà ce repas champêtre, ce moment de loisir ou de sommeil qui précède la reprise du travail. Delà aussi vient cette chaleur répandue dans tout le tableau. Il est des tableaux où leurs auteurs se sont élevés au dessus d'eux-mêmes : l'oeil assez sensible, pour apercevoir les nuances délicates qui constituent ce degré de supériorité, verra dans la moisson des foins le plus haut point de beauté où le pinceau de Vanden Velde ait peut-être atteint. Notre opinion en cela est appuyée sur celle des connaiseurs. (Velde. (Adriaan Vanden))|La moisson des foins, délisieux tableau qui a fait partie de la fameuse collection Robit et du cabinet de M. de Séréville. Dix faneurs sont représentés sur le devant d'une prairie. Tandis que l'un d'eux couché par terre enseveli dans un profond sommeil, quatre de ses compagnons travaillent à charger du foin sur une charette, et les cinq autres, parmi lesquels se trouvent deux femmes, sont rangés autour d'un baquet renversé, où l'un remarque un plat de jambon. A leur dîner qui vient de finir, ces derniers font succéder un peu de repos qu'un vieillard emploie à fumer sa pipe, en regardant une femme qui se défend d'un gros garçon qui paraît vouloir l'embrasser. On aperçoit plus loin deux autres faneurs qui font une meule de foin. Vanden Velde, pour avoir un motif qui l'autorisât à mettre un grande variété dans des actions de ces figures, a choisi l'heure de midi. Delà ce repas champêtre, ce moment de loisir ou de sommeil qui précède la reprise du travail. Delà aussi vient cette chaleur répandue dans tout le tableau. Il est des tableaux où leurs auteurs se sont élevés au dessus d'eux-mêmes : l'oeil assez sensible, pour apercevoir les nuances délicates qui constituent ce degré de supériorité, verra dans la moisson des foins le plus haut point de beauté où le pinceau de Vanden Velde ait peut-être atteint. Notre opinion en cela est appuyée sur celle des connaiseurs.]] réalisée par Velde. (Adriaan Vanden), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [47]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune dame, vêtue d'une jupe de satin blanc et d'une ample camisole de velours jaune à bords d'hermine, est assise devant une table couverte d'un tapis, et fixe les yeux sur un cahier de musique qu'elle est occupée à feuilleter. Par cette action elle indique qu'elle se prépare à jouer d'un luth qu'elle tient sur ses jenoux. Un cavalier, qui lui fait face et va l'accompagner, tient pour cet effet un livre ouvert, et attend en la regardant qu'elle desire exécuter. Ce personnage a un habit de velours noir à manches courtes, et porte une épée suspendue à un large beaudrier. A sa gauche et tout prêt de lui est un autre cavalier ayant sur la tête un chapeau à grands bords, et sur les épaules un manteau brun. La figure de la dame est agréable, douce et modeste, son sein tant soit peu découvert, et sa chevelure attachée avec un collier de perles, auquel se marie un noeud de ruban noir. Ce tableau provient de la collection de Smeth ; les figures en sont vues plus qu'à mi-corps, et présentent, avec un coloris brillant et vrai, tout la perfection dont le pinceau de Terburg a été capable. (Terburg (Gérard))|Une jeune dame, vêtue d'une jupe de satin blanc et d'une ample camisole de velours jaune à bords d'hermine, est assise devant une table couverte d'un tapis, et fixe les yeux sur un cahier de musique qu'elle est occupée à feuilleter. Par cette action elle indique qu'elle se prépare à jouer d'un luth qu'elle tient sur ses jenoux. Un cavalier, qui lui fait face et va l'accompagner, tient pour cet effet un livre ouvert, et attend en la regardant qu'elle desire exécuter. Ce personnage a un habit de velours noir à manches courtes, et porte une épée suspendue à un large beaudrier. A sa gauche et tout prêt de lui est un autre cavalier ayant sur la tête un chapeau à grands bords, et sur les épaules un manteau brun. La figure de la dame est agréable, douce et modeste, son sein tant soit peu découvert, et sa chevelure attachée avec un collier de perles, auquel se marie un noeud de ruban noir. Ce tableau provient de la collection de Smeth ; les figures en sont vues plus qu'à mi-corps, et présentent, avec un coloris brillant et vrai, tout la perfection dont le pinceau de Terburg a été capable.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [48]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La paix de Munster. Dans d'une salle du palais épiscopal de cette ville sont représentés, en pied et d'après nature, les plénipotentiaires qui eurent part au fameux traité de 1648, plus communément appelé le traité de Munster ou de Westphalie. L'auteur s'est peint lui-même dans cette assemblée mémorable ; et de quatre-vingt-seize ministres ou députés qui la composaient, il a su, dans une ordonnance simple et naturelle, trouver le moyen de nous offrir bien distinctement les traits de plus de soisante d'entre eux. Au milieu de la salle est une table ronde où sont posés, sur un tapis de velours vert, deux coffrets qui sont vraisemblablement destinés à renfermer les originaux du traité. Plusieurs ministres, rangés en demi-cercle au delà de cette table, lèvent la main, tandis qu'un d'entre eux lit à haute voix cet acte solennel, et que deux autres posent la main sur le livre des saints évangélistes qu'un prêtre tient ouvert. Il est aisé de comprendre, par ces diverses actions, que le peintre a choisi l'instant où chaque députation vient jurer à son tour d'observer, pour ce qui la concerne, les conditions du traité. Derrière ces personnages sont placés, comme par échelons, les autres députés, dont les figures expriment une attention profonde, et les diverses impressions que la lecture du traité fait sur leur esprit. Notre tache ne va pas ici jusqu'à examiner quels sontles hommes plus ou moins célèbres qui signèrent, pour leurs souverains, le traité de Munster ; mais il nous est permis de croire qu'une peinture où sont conservés leurs portraits fidèles, et qui par là nous retrace une des plus intéressantes époques de l'histoire moderne, peut avec raison être regardée comme un monument inestimable. Si nous considérons ensuite cette peinture sous le rapport de l'art même, nous lui trouvons cet avantage, que Dargenville (1), Descamps (2), et Houbraken (3) la citent dans leurs écrits comme l'un des plus beaux ouvrages de Terburg. Cet artiste lui-même en faisait le plus grand cas, et la laissa à sa famille qui l'a conservée jusqu'au moment où feu M. Van Leyden l'acheta directement d'un descendant de l'auteur, portant aussi le nom de Terburg, et qui était receveur de rentes à Deventer. Suyderhoef a gravé, d'après ce tableau, une estampe fort recherchée. note : (1) Tom. III, fo. 124. (2) Tom. II, fo. 128. (3) Tom. II, fo. 371. (Terburg. (Gérard))|La paix de Munster. Dans d'une salle du palais épiscopal de cette ville sont représentés, en pied et d'après nature, les plénipotentiaires qui eurent part au fameux traité de 1648, plus communément appelé le traité de Munster ou de Westphalie. L'auteur s'est peint lui-même dans cette assemblée mémorable ; et de quatre-vingt-seize ministres ou députés qui la composaient, il a su, dans une ordonnance simple et naturelle, trouver le moyen de nous offrir bien distinctement les traits de plus de soisante d'entre eux. Au milieu de la salle est une table ronde où sont posés, sur un tapis de velours vert, deux coffrets qui sont vraisemblablement destinés à renfermer les originaux du traité. Plusieurs ministres, rangés en demi-cercle au delà de cette table, lèvent la main, tandis qu'un d'entre eux lit à haute voix cet acte solennel, et que deux autres posent la main sur le livre des saints évangélistes qu'un prêtre tient ouvert. Il est aisé de comprendre, par ces diverses actions, que le peintre a choisi l'instant où chaque députation vient jurer à son tour d'observer, pour ce qui la concerne, les conditions du traité. Derrière ces personnages sont placés, comme par échelons, les autres députés, dont les figures expriment une attention profonde, et les diverses impressions que la lecture du traité fait sur leur esprit. Notre tache ne va pas ici jusqu'à examiner quels sontles hommes plus ou moins célèbres qui signèrent, pour leurs souverains, le traité de Munster ; mais il nous est permis de croire qu'une peinture où sont conservés leurs portraits fidèles, et qui par là nous retrace une des plus intéressantes époques de l'histoire moderne, peut avec raison être regardée comme un monument inestimable. Si nous considérons ensuite cette peinture sous le rapport de l'art même, nous lui trouvons cet avantage, que Dargenville (1), Descamps (2), et Houbraken (3) la citent dans leurs écrits comme l'un des plus beaux ouvrages de Terburg. Cet artiste lui-même en faisait le plus grand cas, et la laissa à sa famille qui l'a conservée jusqu'au moment où feu M. Van Leyden l'acheta directement d'un descendant de l'auteur, portant aussi le nom de Terburg, et qui était receveur de rentes à Deventer. Suyderhoef a gravé, d'après ce tableau, une estampe fort recherchée. note : (1) Tom. III, fo. 124. (2) Tom. II, fo. 128. (3) Tom. II, fo. 371.]] réalisée par Terburg. (Gérard), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [49]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un paysage couvert de neige un vieillard en habit fourré est assis près d'une table où sont posés un flacon, un verre et un réchaud sur lequel il tend ses mains. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableaux sont de ce ton frais et argentin qui est si recherché dans les ouvrages de ce peintre. (Teniers le jeune. (David))|Sur le devant d'un paysage couvert de neige un vieillard en habit fourré est assis près d'une table où sont posés un flacon, un verre et un réchaud sur lequel il tend ses mains. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableaux sont de ce ton frais et argentin qui est si recherché dans les ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [50]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme en veste rouge, coîffé d'un bonnet blanc et portant un tablier retroussé, tient de la main droite une cruche, et de la gauche un verre rempli de vin. Plus loin un tonnelier relie une barrique, tandis que deux autres personnages, près d'une cuve, sont occupés aux travaux de la vendange. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableaux sont de ce ton frais et argentin qui si recherché dans les ouvrages de ce peintre. (Teniers le jeune. (David))|Un homme en veste rouge, coîffé d'un bonnet blanc et portant un tablier retroussé, tient de la main droite une cruche, et de la gauche un verre rempli de vin. Plus loin un tonnelier relie une barrique, tandis que deux autres personnages, près d'une cuve, sont occupés aux travaux de la vendange. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableaux sont de ce ton frais et argentin qui si recherché dans les ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [51]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune paysan lie une gerbe de blé, et plus loin deux moissonneurs sont en travail. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableaux sont de ce ton frais et argentin qui est si recherché dans les ouvrages de ce peintre. (Teniers le jeune. (David))|Un jeune paysan lie une gerbe de blé, et plus loin deux moissonneurs sont en travail. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableaux sont de ce ton frais et argentin qui est si recherché dans les ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [52]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jardinier, portant un oranger planté dans un pot, se présente sur le devant d'un parterre où travaillent deux ouvriers. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableux sont de ce ton frais et argentin qui est si recherché dans les ouvrages de ce peintre. (Teniers le jeune. (David))|Un jardinier, portant un oranger planté dans un pot, se présente sur le devant d'un parterre où travaillent deux ouvriers. Les quatre Saisons représentées dans quatre tableaux de la manière suivante. Ces quatre petits tableux sont de ce ton frais et argentin qui est si recherché dans les ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [53]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme, tout habillé de noir et portant un rabat, se présente de face et le chapeau à la main sur le devant d'un paysage. Teniers s'est représenté lui-même dans ce tableau et nous y a laissé l'image de ses traits. On ne peu douter que cette image ne soit frappante de vérité, ce qui relève singulièrement le mérite pittoresque de l'ouvrage. (Teniers le jeune. (David))|Un jeune homme, tout habillé de noir et portant un rabat, se présente de face et le chapeau à la main sur le devant d'un paysage. Teniers s'est représenté lui-même dans ce tableau et nous y a laissé l'image de ses traits. On ne peu douter que cette image ne soit frappante de vérité, ce qui relève singulièrement le mérite pittoresque de l'ouvrage.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [54]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un pâtre assis sur une pierre, tout près d'une butte de terre argilleuse, joue d'une espèce de hautbois et veille sur un troupeau de boeufs, vaches et brebis. Un jeune homme qui passe derrière lui se retourne pour le regarder. Ces figures sont à gauche du tableau, en avant d'un terrain couvert de grands arbres. Du côté opposé est une rivière, et plus loin une grande étendue de pays boisé où l'on aperçoit des bestiaux, une ferme et la fléche d'un clocher. Ce tableau sort du cabinet de M. Clos. Il est d'une belle couleur indiquant plutôt un après-midi qu'un matin, et peint avec tout l'esprit de ce maître. (Teniers le jeune. (David))|Un pâtre assis sur une pierre, tout près d'une butte de terre argilleuse, joue d'une espèce de hautbois et veille sur un troupeau de boeufs, vaches et brebis. Un jeune homme qui passe derrière lui se retourne pour le regarder. Ces figures sont à gauche du tableau, en avant d'un terrain couvert de grands arbres. Du côté opposé est une rivière, et plus loin une grande étendue de pays boisé où l'on aperçoit des bestiaux, une ferme et la fléche d'un clocher. Ce tableau sort du cabinet de M. Clos. Il est d'une belle couleur indiquant plutôt un après-midi qu'un matin, et peint avec tout l'esprit de ce maître.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [55]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un manchot, assist dans l'intérieur d'une salle devant une escabelle où sont posés de petits gâteaux, tient en laisse à son bras gauche un chien basset et un barbet. A sa droite est une femme tenant un flacon d'une main, et de l'autre un verre de liqueur qu'elle lui présente. Le manchot, de son côté, offre à cette femme une pièce de monnaie. Les propos ou la singularité de cet homme font rire une servante qui est debout et presque derrière une porte. Un autre personnage présente sa figure par une petite fenêtre pratiquée au dessous du plancher et communiquant avec une chambre. Dans une seconde salle, un chimiste s'occupe d'une distillation. Ce tableau, désigné sous le nom du Manchot, vient en dernière origine de la collection de M. de Solirenne. Légèreté, transparence, plénitude de vérité dans toutes les parties, finesse dans les caractères de tête, il a tout pour lui, et va de pair avec ce que l'auteur a fait de plus propre à soutenir la gloire de son nom. (Teniers le jeune. (David))|Un manchot, assist dans l'intérieur d'une salle devant une escabelle où sont posés de petits gâteaux, tient en laisse à son bras gauche un chien basset et un barbet. A sa droite est une femme tenant un flacon d'une main, et de l'autre un verre de liqueur qu'elle lui présente. Le manchot, de son côté, offre à cette femme une pièce de monnaie. Les propos ou la singularité de cet homme font rire une servante qui est debout et presque derrière une porte. Un autre personnage présente sa figure par une petite fenêtre pratiquée au dessous du plancher et communiquant avec une chambre. Dans une seconde salle, un chimiste s'occupe d'une distillation. Ce tableau, désigné sous le nom du Manchot, vient en dernière origine de la collection de M. de Solirenne. Légèreté, transparence, plénitude de vérité dans toutes les parties, finesse dans les caractères de tête, il a tout pour lui, et va de pair avec ce que l'auteur a fait de plus propre à soutenir la gloire de son nom.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [56]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les OEuvres de miséricorde ; riche composition de plus de 20 figures d'environ 7 pouces de proportion, et de 14 à 15 d'une moindre grandeur. Un généreux vieillard, près d'une table qu'il a fait dresser au dehors de sa maison, fait, avec ses serviteurs, une distribution de pain, de vin et de vêtemens à une foule de pauvres qui sont venus implorer son assistance. Non loin de cette scène, un autre personnage, à la porte d'une prison, va consoler des malheureux captifs. Ailleurs, sur différens plans, sont représentés un homme qui offre l'hospitalité à deux pélerins, un prêtre portant le viatique à un malade, et enfin un groupe de gens occupés à ensevelir un mort. Ce tableau, l'un des plus capiteaux de Tenirs, par la richesse du sujet, peut être aussi regardé comme un de ses plus beaux, tant sous le rapport de l'exécution, que sous celui des diverses expressions qu'il a su y donner à ses personnages. Le tableau représentant les OEuvres de miséricorde, no. 30, vient de l'ancienne maison des ducs d'Albe. (Teniers le jeune. (David))|Les OEuvres de miséricorde ; riche composition de plus de 20 figures d'environ 7 pouces de proportion, et de 14 à 15 d'une moindre grandeur. Un généreux vieillard, près d'une table qu'il a fait dresser au dehors de sa maison, fait, avec ses serviteurs, une distribution de pain, de vin et de vêtemens à une foule de pauvres qui sont venus implorer son assistance. Non loin de cette scène, un autre personnage, à la porte d'une prison, va consoler des malheureux captifs. Ailleurs, sur différens plans, sont représentés un homme qui offre l'hospitalité à deux pélerins, un prêtre portant le viatique à un malade, et enfin un groupe de gens occupés à ensevelir un mort. Ce tableau, l'un des plus capiteaux de Tenirs, par la richesse du sujet, peut être aussi regardé comme un de ses plus beaux, tant sous le rapport de l'exécution, que sous celui des diverses expressions qu'il a su y donner à ses personnages. Le tableau représentant les OEuvres de miséricorde, no. 30, vient de l'ancienne maison des ducs d'Albe.]] réalisée par Teniers le jeune. (David), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [57]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois paysans hollandais font une partie de quilles dans la cour d'un cabaret environné de grands arbres. Près de ces joueurs est un enfant qui les regarde. Pendant ce tems deux hommes assis sur l'herbe avec une femme s'ammusent à boire et à fumer. Plus loin un cheval est attaché à une espèce de palissade de planches, à hauteur d'appui, au delà de laquelle est un chemin où passent deux autres personnages. Ce petit ouvrage a orné les cabinets Randon de Boisset et Poullain. Pour sentir combien il est piquant, il faut ouvrir la Galerie des Peintre flamands, hollandais et allemands, dans laquelle il se trouve gravé par de Ghendt. (Steen. (Jan))|Trois paysans hollandais font une partie de quilles dans la cour d'un cabaret environné de grands arbres. Près de ces joueurs est un enfant qui les regarde. Pendant ce tems deux hommes assis sur l'herbe avec une femme s'ammusent à boire et à fumer. Plus loin un cheval est attaché à une espèce de palissade de planches, à hauteur d'appui, au delà de laquelle est un chemin où passent deux autres personnages. Ce petit ouvrage a orné les cabinets Randon de Boisset et Poullain. Pour sentir combien il est piquant, il faut ouvrir la Galerie des Peintre flamands, hollandais et allemands, dans laquelle il se trouve gravé par de Ghendt.]] réalisée par Steen. (Jan), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [58]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une haie d'arbres borde, du côté de l'horison, un champ de bled en deçà duquel est un grand saule. Une marre, dans la demi-teinte, occupe le devant de ce tableau. Ces deux paysages sont clair, légèrement peints, vaporeux et d'une extrême finesse de couleur : Ruysdael n'a jamais mieux fait. (Ruysdael (Jacob))|Une haie d'arbres borde, du côté de l'horison, un champ de bled en deçà duquel est un grand saule. Une marre, dans la demi-teinte, occupe le devant de ce tableau. Ces deux paysages sont clair, légèrement peints, vaporeux et d'une extrême finesse de couleur : Ruysdael n'a jamais mieux fait.]] réalisée par Ruysdael (Jacob), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [59]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande ferme, située sur le bord d'un fleuve, est environnée d'arbres parmi lesquels on distingue des chênes, des saules et des sureaux. On remarque plus loin une autre maison et d'autres arbres. Ces deux paysages sont clairs, légèrement peints, vaporeux et d'une extrême finesse de couleur : Ruysdael n'a jamais mieux fait. (Ruysdael (Jacob))|Une grande ferme, située sur le bord d'un fleuve, est environnée d'arbres parmi lesquels on distingue des chênes, des saules et des sureaux. On remarque plus loin une autre maison et d'autres arbres. Ces deux paysages sont clairs, légèrement peints, vaporeux et d'une extrême finesse de couleur : Ruysdael n'a jamais mieux fait.]] réalisée par Ruysdael (Jacob), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [60]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce paysage représente une portion de forêt traversée par une rivière qui forme une chute d'eau sur le premier plan. Le feuillé des arbres est varié selon l'espèce dont ils sont ; la couleur en est forte et vraie, la lumière bien ménagée. Un ciel chargé de nuages annonce un jour de pluie. Les tableaux de Jacques Ruysdael ont quelquefois poussé au noir ; quelquefois aussi on en rencontre qui sont d'une couleur crue. Celui-ci n'a aucun de ces défauts ; et si l'on y trouve la simplicité commune à tous les ouvrages de cet auteur, du moins aussi y trouve-t-on cette force de naturel et de vérité qui est le plus puissant charme des arts. (Ruysdael (Jacob))|Ce paysage représente une portion de forêt traversée par une rivière qui forme une chute d'eau sur le premier plan. Le feuillé des arbres est varié selon l'espèce dont ils sont ; la couleur en est forte et vraie, la lumière bien ménagée. Un ciel chargé de nuages annonce un jour de pluie. Les tableaux de Jacques Ruysdael ont quelquefois poussé au noir ; quelquefois aussi on en rencontre qui sont d'une couleur crue. Celui-ci n'a aucun de ces défauts ; et si l'on y trouve la simplicité commune à tous les ouvrages de cet auteur, du moins aussi y trouve-t-on cette force de naturel et de vérité qui est le plus puissant charme des arts.]] réalisée par Ruysdael (Jacob), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [61]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les lointains de ce paysage offrent de grandes prairies toute couvertes de bestiaux, et sur le premier plan sont représentées trois vaches dans la proportion d'environ 4 pouces de longueur. Une d'elles, rousse et blanche, se montre de profil et broute l'herbe ; une autre, jaunâtre et se reposant au pied d'un arbre, est vue par devant et censée mugir ; son corps cache les jambes de la troisième, qui est noire et vue par derrière. Un travail de pinceau net et délicat sans être dur, une extrême exactitude dans l'imitation de toutes les parties du paysage, une couleur vraie, un dessin correct et l'expression de la vie dans les animaux, nous autorisent à regarder ce petit tableau comme une des meilleures et des plus agréables productions de Paul Potter. Cet homme extraordinaire par ses talens prématurés, l'exécuta à 23 ans, c'est-à-dire lorsqu'il était dans sa force : dès l'âge de 14 à 15 ans, Paul Potter était un habile peintre. Ce tableau vient du cabinet Tolozan. (Potter. (Paulus))|Les lointains de ce paysage offrent de grandes prairies toute couvertes de bestiaux, et sur le premier plan sont représentées trois vaches dans la proportion d'environ 4 pouces de longueur. Une d'elles, rousse et blanche, se montre de profil et broute l'herbe ; une autre, jaunâtre et se reposant au pied d'un arbre, est vue par devant et censée mugir ; son corps cache les jambes de la troisième, qui est noire et vue par derrière. Un travail de pinceau net et délicat sans être dur, une extrême exactitude dans l'imitation de toutes les parties du paysage, une couleur vraie, un dessin correct et l'expression de la vie dans les animaux, nous autorisent à regarder ce petit tableau comme une des meilleures et des plus agréables productions de Paul Potter. Cet homme extraordinaire par ses talens prématurés, l'exécuta à 23 ans, c'est-à-dire lorsqu'il était dans sa force : dès l'âge de 14 à 15 ans, Paul Potter était un habile peintre. Ce tableau vient du cabinet Tolozan.]] réalisée par Potter. (Paulus), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [62]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une rustique auberge devant laquelle sont arrêtés différens villageois, voyageurs et autres. Un d'eux, assis sur un des bras d'un petit charriot, cause avec une jeune servante qui porte une cruche à sa main droite et un sceau sur son dos. Un enfant debout et un rustre qui se repose étendu sur le gazon prennent part à cette entretien. D'autres enfans sont un peu plus loin et forment un petit groupe séparé. A la porte de l'auberge, un valet d'écurie donne à manger à un cheval sur lequel est monté un garçon charretier, et qui fait partie de l'attelage d'une charette où deux paysans sont occupés à changer des bagages. D'un autre côté, deux voyageurs se disposent à charger une malle sur une voiture attelée d'un cheval blanc. A gauche enfin viennent d'autres personnages conduisant un charriot chargé de boisset traîné par plusieurs chevaux. Nous passons sous silence d'autres figures et nombre d'accessoires qu'il serait trop long de détailler. Ce tableau, doré sans être jaune, unit à sa richesse toutes les parties de l'art dans lesquelles les peintres hollandais ont excellé, et l'on n'en connaît point en France qu'on puise lui comparer. Il provient du cabinet Muylman. (Ostade. (Isaac Van))|Vue d'une rustique auberge devant laquelle sont arrêtés différens villageois, voyageurs et autres. Un d'eux, assis sur un des bras d'un petit charriot, cause avec une jeune servante qui porte une cruche à sa main droite et un sceau sur son dos. Un enfant debout et un rustre qui se repose étendu sur le gazon prennent part à cette entretien. D'autres enfans sont un peu plus loin et forment un petit groupe séparé. A la porte de l'auberge, un valet d'écurie donne à manger à un cheval sur lequel est monté un garçon charretier, et qui fait partie de l'attelage d'une charette où deux paysans sont occupés à changer des bagages. D'un autre côté, deux voyageurs se disposent à charger une malle sur une voiture attelée d'un cheval blanc. A gauche enfin viennent d'autres personnages conduisant un charriot chargé de boisset traîné par plusieurs chevaux. Nous passons sous silence d'autres figures et nombre d'accessoires qu'il serait trop long de détailler. Ce tableau, doré sans être jaune, unit à sa richesse toutes les parties de l'art dans lesquelles les peintres hollandais ont excellé, et l'on n'en connaît point en France qu'on puise lui comparer. Il provient du cabinet Muylman.]] réalisée par Ostade. (Isaac Van), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [63]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'Estaminet. On y remarque sur la droite, près d'une table, deux hommes debout, fumant et regardant des joueurs de trictrac ; vers le milieu de la salle un autre fumeur, accoudé sur un billot, tient un réchaud de terre, et met le feu à sa pipe ; derrière lui un des ses camarades s'entretient avec la maîtresse de l'estaminet, en présence d'une seconde femme ; deux autres personnages sont dans le fond du tableau, à côté d'une cheminée. Ce petit ouvrage est généralement regardé comme devant être mis au rang des meilleurs d'A. Van Ostade. (Ostade. (Adriaan Van))|Intérieur d'Estaminet. On y remarque sur la droite, près d'une table, deux hommes debout, fumant et regardant des joueurs de trictrac ; vers le milieu de la salle un autre fumeur, accoudé sur un billot, tient un réchaud de terre, et met le feu à sa pipe ; derrière lui un des ses camarades s'entretient avec la maîtresse de l'estaminet, en présence d'une seconde femme ; deux autres personnages sont dans le fond du tableau, à côté d'une cheminée. Ce petit ouvrage est généralement regardé comme devant être mis au rang des meilleurs d'A. Van Ostade.]] réalisée par Ostade. (Adriaan Van), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [64]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Paysanne hollandaise, tenant un enfant dans ses bras, se présente à mi-corps en dedans de la porte de sa maison. Un auvent saillant au dessus de la porte jette sur le visage de cette femme une ombre légère qui relève, d'une manière aussi heureuse que piquante, la lumière qui éclaire la tête de l'enfant. Une vigne, dont les branches masquent un vitrage et pendent sur l'auvent, contribue avec plusieurs autres détails accessoires à donner un caractère pittoresque au dehors de l'habitation de ces personnages. Ce tableau, gravé dans le cabinet Choiseul, a été possedé par le prince de Conti, puis est revenu dans la famille des ducs de Choiseul Praslin, d'où il sorti il y a quelques années. (Ostade. (Adriaan Van))|Une Paysanne hollandaise, tenant un enfant dans ses bras, se présente à mi-corps en dedans de la porte de sa maison. Un auvent saillant au dessus de la porte jette sur le visage de cette femme une ombre légère qui relève, d'une manière aussi heureuse que piquante, la lumière qui éclaire la tête de l'enfant. Une vigne, dont les branches masquent un vitrage et pendent sur l'auvent, contribue avec plusieurs autres détails accessoires à donner un caractère pittoresque au dehors de l'habitation de ces personnages. Ce tableau, gravé dans le cabinet Choiseul, a été possedé par le prince de Conti, puis est revenu dans la famille des ducs de Choiseul Praslin, d'où il sorti il y a quelques années.]] réalisée par Ostade. (Adriaan Van), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [65]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune dame, assise devant une table couverte d'un tapis de Turqui, se fait un colier avec des perles qu'elle est censée prendre dans une petite boîte de laque du Japon. Cependant, distraite par quelque chose qui lui fait lever les yeux, elle tourne vers le spectateur un joli visage qu'accompagne agréablement une cheveulure blonde, naturellement bouclée et ornée d'une simple rosette de ruban bleu ; un colier de perles, une double pélerine en batiste, une jupe de satin gris, un corset rouge dont les manches sont garnies d'une étoffe d'argent tailladée, composent toute la parure de cette charmante personne. Une jeune servante, qui vient de poser une aiguière d'argent sur la table, se tient debout dans l'ombre, et paraît attendre les ordres de sa maîtresse. Le fond du tableau indique une chambre à coucher. Une lumière vive, des couleurs brillantes, mais d'un parfait accord, un grand effet, tout le fini possible, une vérité au dessus de toute expression, mettent ce petit tableau au rang des chefs-d'oeuvre de l'art. Il provient du fameux cabinet Van Leyden. (Mieris. (Frans Van))|Une jeune dame, assise devant une table couverte d'un tapis de Turqui, se fait un colier avec des perles qu'elle est censée prendre dans une petite boîte de laque du Japon. Cependant, distraite par quelque chose qui lui fait lever les yeux, elle tourne vers le spectateur un joli visage qu'accompagne agréablement une cheveulure blonde, naturellement bouclée et ornée d'une simple rosette de ruban bleu ; un colier de perles, une double pélerine en batiste, une jupe de satin gris, un corset rouge dont les manches sont garnies d'une étoffe d'argent tailladée, composent toute la parure de cette charmante personne. Une jeune servante, qui vient de poser une aiguière d'argent sur la table, se tient debout dans l'ombre, et paraît attendre les ordres de sa maîtresse. Le fond du tableau indique une chambre à coucher. Une lumière vive, des couleurs brillantes, mais d'un parfait accord, un grand effet, tout le fini possible, une vérité au dessus de toute expression, mettent ce petit tableau au rang des chefs-d'oeuvre de l'art. Il provient du fameux cabinet Van Leyden.]] réalisée par Mieris. (Frans Van), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [66]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Dame, d'un air gracieux et représentée de profil, est assise, dans l'intérieur d'une chambre, devant une table couverte d'un tapis de Turquie, sur lequel elle a la main droite appuyée. De la main gauche, elle tient un morceau de musique qu'elle se dispose à chanter. Au delà de la table est placé debout, le chapeau sur la tête, son maître de musique qui accorde son violon. La Dame, coiffée en cheveux, est vêtue d'un corset rouge à grandes manches, et d'une robe de satin de couleur de feuille-morte : un chien épagneul, un tableau attaché au mur, une basse posée sur la table, des porcelaines sur la tablette d'une cheminée soutenue par des cariatides, enrichissent le fond de ce précieux tableau. Il provient du cabinet Choiseul, et se trouve gravé dans le recueil de ce nom. La peinture n'offre rien de plus doux à l'oeil, rien où elle fasse mieux sentir les effets de sa magie. (Metzu, (Gabriël))|Une jeune Dame, d'un air gracieux et représentée de profil, est assise, dans l'intérieur d'une chambre, devant une table couverte d'un tapis de Turquie, sur lequel elle a la main droite appuyée. De la main gauche, elle tient un morceau de musique qu'elle se dispose à chanter. Au delà de la table est placé debout, le chapeau sur la tête, son maître de musique qui accorde son violon. La Dame, coiffée en cheveux, est vêtue d'un corset rouge à grandes manches, et d'une robe de satin de couleur de feuille-morte : un chien épagneul, un tableau attaché au mur, une basse posée sur la table, des porcelaines sur la tablette d'une cheminée soutenue par des cariatides, enrichissent le fond de ce précieux tableau. Il provient du cabinet Choiseul, et se trouve gravé dans le recueil de ce nom. La peinture n'offre rien de plus doux à l'oeil, rien où elle fasse mieux sentir les effets de sa magie.]] réalisée par Metzu, (Gabriël), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [67]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Paysage de 9 pouces de diamètre et peint sur cuivre. On y remarque, au bord d'une rivière, deux pêcheurs tirant un filet ; sur la rive opposée, une vache avec deux moutons qui sont venus s'y abreuver ; et plus loin, d'autres bestiaux qui se reposent sur une pelouse ombragée par un massif de grands arbres ; à gauche s'offre une vaste étendue de pays aride et découvert. La couleur de ce tableau tire sur le blond, et ses lignes sont d'une heureuse simplicité. Il vient du cabinet de Smeth. ( No. 128 du Catalogue de sa vente.) Ce joli tableau provient du riche cabinet de M. de Smeth, où il servait de pendant au numéro 19 du présent catalogue. Voyez celui des tableaux de ce cabinet, au numéro 49. (Dujardin, (Karel))|Autre Paysage de 9 pouces de diamètre et peint sur cuivre. On y remarque, au bord d'une rivière, deux pêcheurs tirant un filet ; sur la rive opposée, une vache avec deux moutons qui sont venus s'y abreuver ; et plus loin, d'autres bestiaux qui se reposent sur une pelouse ombragée par un massif de grands arbres ; à gauche s'offre une vaste étendue de pays aride et découvert. La couleur de ce tableau tire sur le blond, et ses lignes sont d'une heureuse simplicité. Il vient du cabinet de Smeth. ( No. 128 du Catalogue de sa vente.) Ce joli tableau provient du riche cabinet de M. de Smeth, où il servait de pendant au numéro 19 du présent catalogue. Voyez celui des tableaux de ce cabinet, au numéro 49.]] réalisée par Dujardin, (Karel), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [68]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Dessinateur, assis sur le devant d'un paysage, fait une étude d'après un bouquet de beaux marrouniers et autres arbres qui couronnent un petit tertre situé à quelque distance vis-à-vis de lui. Une rivière, qui coule en deçà de ces arbres, reçoit leur ombre, et réfléchit la couleur de leur feuillage. A droite, dans l'éloignement, passe un carrosse attelé de quatre chevaux ; plus loin encore est une rangée d'arbres, au dessus desquels paraît une colline surmontée de fortifications. Trois vaches debout dans la rivière, ajoutent à la richesse de cette jolie composition. Ce tableau, connu sous le nom du "petit Dessinateur", et gravé parmi les estampes du cabinet Choiseuil dont il a fait partie, réunit aux couleurs fraîches du printems, celles d'une belle matinée. Quant à l'exécution, elle est justement regardée comme parfaite. (Dujardin, (Karel) 1655)|Un Dessinateur, assis sur le devant d'un paysage, fait une étude d'après un bouquet de beaux marrouniers et autres arbres qui couronnent un petit tertre situé à quelque distance vis-à-vis de lui. Une rivière, qui coule en deçà de ces arbres, reçoit leur ombre, et réfléchit la couleur de leur feuillage. A droite, dans l'éloignement, passe un carrosse attelé de quatre chevaux ; plus loin encore est une rangée d'arbres, au dessus desquels paraît une colline surmontée de fortifications. Trois vaches debout dans la rivière, ajoutent à la richesse de cette jolie composition. Ce tableau, connu sous le nom du "petit Dessinateur", et gravé parmi les estampes du cabinet Choiseuil dont il a fait partie, réunit aux couleurs fraîches du printems, celles d'une belle matinée. Quant à l'exécution, elle est justement regardée comme parfaite.]] réalisée par Dujardin, (Karel) 1655, vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [69]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le superbe Paysage, que nous allons décrire, a fait un principeaux ornemens de la galerie des princes de Hesse-Cassel ; depuis, tandis que les connaisseeurs l'admiraient dans celle de la Malmaison, les artistes l'étudiaient et y puisaient de grandes leçons. La composition en est simple, quoique noble, et présente, entre deux grandes masses qui se balancent entre elles, une vaste étendue de pays, où sont savamment rendus tous les effets de la lumière et de vapeur de l'air. A la droite du tableau, sur le premier plan et tout près du cadre, des arbrisseaux et de jeunes arbres accompagnent un marronnier, dont la tige est censée dépasser le haut du tableau ; à la gauche, en second plan et au delà d'une rivière qui est dans l'ombre, une épaisse et fraîche futaie étale sa verdure sur le penchant d'une montagne, dont la cime est couronnée de rochers énormes et taillés à pic. Sur le devant est une pelouse ornée de fleurs et de diverses plantes, sur laquelle paît un troupeau de chèvres et de brebis. Le berger qui les garde charme ses loisirs en jouant de la flûte. A la suite de ce plan est un pont de pierre, où passe un bouvier chassant cinq boeufs ; et plus loin, un terrain montueux et couvert d'arbres au milieu desquels se trouve un édifice en ruines. Les yeux arrivent enfin sur un théâtre plus étendu, et se promènent sur un lac où se peint l'azur du ciel, et sur d'immenses plaines que termine un cordon de montagnes. Un ciel pur, une riche végétation, une teinte bleuâtre et vaporeuse qui enveloppe toutes les parties de ce tableau, y retracent les riants effets d'une matinée de printems. L'origine de cette admirable peinture est un titre distingué qui seul en fait l'éloge. Cependant nous ajouterons que nous n'en connaissons pas d'autre de son auteur qui soit aussi "fleurie" qu'elle. (Gelée, (Claude) dit le Lorrain)|Le superbe Paysage, que nous allons décrire, a fait un principeaux ornemens de la galerie des princes de Hesse-Cassel ; depuis, tandis que les connaisseeurs l'admiraient dans celle de la Malmaison, les artistes l'étudiaient et y puisaient de grandes leçons. La composition en est simple, quoique noble, et présente, entre deux grandes masses qui se balancent entre elles, une vaste étendue de pays, où sont savamment rendus tous les effets de la lumière et de vapeur de l'air. A la droite du tableau, sur le premier plan et tout près du cadre, des arbrisseaux et de jeunes arbres accompagnent un marronnier, dont la tige est censée dépasser le haut du tableau ; à la gauche, en second plan et au delà d'une rivière qui est dans l'ombre, une épaisse et fraîche futaie étale sa verdure sur le penchant d'une montagne, dont la cime est couronnée de rochers énormes et taillés à pic. Sur le devant est une pelouse ornée de fleurs et de diverses plantes, sur laquelle paît un troupeau de chèvres et de brebis. Le berger qui les garde charme ses loisirs en jouant de la flûte. A la suite de ce plan est un pont de pierre, où passe un bouvier chassant cinq boeufs ; et plus loin, un terrain montueux et couvert d'arbres au milieu desquels se trouve un édifice en ruines. Les yeux arrivent enfin sur un théâtre plus étendu, et se promènent sur un lac où se peint l'azur du ciel, et sur d'immenses plaines que termine un cordon de montagnes. Un ciel pur, une riche végétation, une teinte bleuâtre et vaporeuse qui enveloppe toutes les parties de ce tableau, y retracent les riants effets d'une matinée de printems. L'origine de cette admirable peinture est un titre distingué qui seul en fait l'éloge. Cependant nous ajouterons que nous n'en connaissons pas d'autre de son auteur qui soit aussi "fleurie" qu'elle.]] réalisée par Gelée, (Claude) dit le Lorrain, vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [70]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans l'intérieur d'une ville de Hollande. Un profond canal, dont les eaux sont basses, occupe le devant du tableau, et remonte à droite sous un pont de bois le long de deux édifices que sd'epare une petite rue. Le premier de ces édifices est en briques et percé de six croisées ; l'autre est une église, où quatre colonnes d'ordre corynthien ornent un frontispice d'architecture gothique. Au delà du canal, deux hommes, s'entretenant ensemble, sont accoudés sur un parapet au haut d'un escalier ; dans le bas est une femme qui lave du linge. Une autre femme traverse le pont ; enfin beaucoup d'arbres, entre lesquels on voit les toits de plusieurs maisons, occupent, sur différens plans, le reste du point de vue. Ce Tableau vient du cabinet de Smeth (no. 38 du catalogue) ; les figures sont de la main d'Adrien Vanden Velde. (Heyden. (Jacob-Vander))|Vue prise dans l'intérieur d'une ville de Hollande. Un profond canal, dont les eaux sont basses, occupe le devant du tableau, et remonte à droite sous un pont de bois le long de deux édifices que sd'epare une petite rue. Le premier de ces édifices est en briques et percé de six croisées ; l'autre est une église, où quatre colonnes d'ordre corynthien ornent un frontispice d'architecture gothique. Au delà du canal, deux hommes, s'entretenant ensemble, sont accoudés sur un parapet au haut d'un escalier ; dans le bas est une femme qui lave du linge. Une autre femme traverse le pont ; enfin beaucoup d'arbres, entre lesquels on voit les toits de plusieurs maisons, occupent, sur différens plans, le reste du point de vue. Ce Tableau vient du cabinet de Smeth (no. 38 du catalogue) ; les figures sont de la main d'Adrien Vanden Velde.]] réalisée par Heyden. (Jacob-Vander), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [71]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la place publique d'une ville de Hollande. A droite est une maison bourgeoise bâtie en briques, dont le rez-de-chaussée est occupé par la boutique d'un cordonnier. A ce bâtiment est attenante une église d'architecture gothique ; plus loin est un mur à hauteur d'appui, au delà duquel sont situés d'autres édifices en partie masqués par des arbres. A gauche est une petite maison flanquée d'une tourelle, et bordée d'une allée d'arbres. Ce beau tableau a successivement décoré les cabinets de Mrs. Randon de Boisset, de Tolozan et de Seréville. A l'étonnante beauté du pinceau, il joint le double avantage être clair et très-aérien. Adrien Vanden Velde l'a enrichi de beaucoup de jolies figures, et semble avoir pris à tâche de s'y surpasser. (Heyden. (Jacob-Vander))|Vue de la place publique d'une ville de Hollande. A droite est une maison bourgeoise bâtie en briques, dont le rez-de-chaussée est occupé par la boutique d'un cordonnier. A ce bâtiment est attenante une église d'architecture gothique ; plus loin est un mur à hauteur d'appui, au delà duquel sont situés d'autres édifices en partie masqués par des arbres. A gauche est une petite maison flanquée d'une tourelle, et bordée d'une allée d'arbres. Ce beau tableau a successivement décoré les cabinets de Mrs. Randon de Boisset, de Tolozan et de Seréville. A l'étonnante beauté du pinceau, il joint le double avantage être clair et très-aérien. Adrien Vanden Velde l'a enrichi de beaucoup de jolies figures, et semble avoir pris à tâche de s'y surpasser.]] réalisée par Heyden. (Jacob-Vander), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [72]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vieil ermite, vu à mi-corps, la figure tournée à gauche, et vêtu de l'habit de saint François, joint les mains et tient un cricifix qu'il contemple avec l'expression d'une profonde piété. Les lectures continuelles d'un livre qui est ouvert devant lui, et sur lequel il s'appuie, ont tellement affaibli ses yeux qu'il a besoin du secours des lunettes. Son crâne est à demi-chauve, et ses cheveux, ainsi que sa barbe, sont tout à fait blancs. On voit à la droite du saint ermite un petit baril avec un panier, et devant lui un sablier qui lui rappelle à chaque moment que le tems fuit avec rapidité. Le fond de ce tableaux présente une voûte souterraine, à l'entrée de laquelle est un arbre décrépit. On lit sur un bout de chapelet le nom de l'auteur et la date de l'ouvrage. Feu M. Lebrun, enchanté de l'expression de cette figure, ainsi que de la beauté du travail, mettait cet ermite fort au dessus de beaucoup d'autres ouvrages de Gérard Douw, qui jouissent de la plus haute réputation. Le jugement d'un aussi profond connaisseur est un jugement sans appel. (Douw, (Gérard) 1664)|Un vieil ermite, vu à mi-corps, la figure tournée à gauche, et vêtu de l'habit de saint François, joint les mains et tient un cricifix qu'il contemple avec l'expression d'une profonde piété. Les lectures continuelles d'un livre qui est ouvert devant lui, et sur lequel il s'appuie, ont tellement affaibli ses yeux qu'il a besoin du secours des lunettes. Son crâne est à demi-chauve, et ses cheveux, ainsi que sa barbe, sont tout à fait blancs. On voit à la droite du saint ermite un petit baril avec un panier, et devant lui un sablier qui lui rappelle à chaque moment que le tems fuit avec rapidité. Le fond de ce tableaux présente une voûte souterraine, à l'entrée de laquelle est un arbre décrépit. On lit sur un bout de chapelet le nom de l'auteur et la date de l'ouvrage. Feu M. Lebrun, enchanté de l'expression de cette figure, ainsi que de la beauté du travail, mettait cet ermite fort au dessus de beaucoup d'autres ouvrages de Gérard Douw, qui jouissent de la plus haute réputation. Le jugement d'un aussi profond connaisseur est un jugement sans appel.]] réalisée par Douw, (Gérard) 1664, vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [73]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean baptisant sur les bords du Jourdain. Ce sujet, composé de huit petits figures, est représenté dans un paysage où l'on remarque à gauche de grands arbres, et à droite, dans l'éloignement, un terrein élevé et couvert de fabriques. On sait combien les tableaux de ce grand peintre sont rares. Celui-ci provient du cabinet de feu M.J.B.T. Lebrun, qui, de son vivant, n'avait jamais voulu le vendre, tant il y était attaché. (Zampieri (Domenichino), appelé en France le Dominiquin)|Saint Jean baptisant sur les bords du Jourdain. Ce sujet, composé de huit petits figures, est représenté dans un paysage où l'on remarque à gauche de grands arbres, et à droite, dans l'éloignement, un terrein élevé et couvert de fabriques. On sait combien les tableaux de ce grand peintre sont rares. Celui-ci provient du cabinet de feu M.J.B.T. Lebrun, qui, de son vivant, n'avait jamais voulu le vendre, tant il y était attaché.]] réalisée par Zampieri (Domenichino), appelé en France le Dominiquin, vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [74]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre point de vue d'un site sauvage. On y remarque principalement une cascade qui se précipite du haut d'une montagne. La couleur du ciel de ce dernier tableau indique une soirée d'été ; dans le précédent, elle annonce les premières heures d'une matinée. (Dietrick. (Christian-Wilhem-Ernest))|Autre point de vue d'un site sauvage. On y remarque principalement une cascade qui se précipite du haut d'une montagne. La couleur du ciel de ce dernier tableau indique une soirée d'été ; dans le précédent, elle annonce les premières heures d'une matinée.]] réalisée par Dietrick. (Christian-Wilhem-Ernest), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [75]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la montagne de Tivoli du côté des Cascatelles. La rotonde, qu'un appele communément le Temple de la Sybille, couronne le sommet de la montagne ; au pied coulent avec fracas, à travers des rochers, les eaux écumantes d'un torrent. La couleur du ciel de ce dernier tableau indique une soirée d'été ; dans le précédent, elle annonce les premières heures d'une matinée. (Dietrick. (Christian-Wilhem-Ernest))|Vue de la montagne de Tivoli du côté des Cascatelles. La rotonde, qu'un appele communément le Temple de la Sybille, couronne le sommet de la montagne ; au pied coulent avec fracas, à travers des rochers, les eaux écumantes d'un torrent. La couleur du ciel de ce dernier tableau indique une soirée d'été ; dans le précédent, elle annonce les premières heures d'une matinée.]] réalisée par Dietrick. (Christian-Wilhem-Ernest), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [76]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les bords d'un lac, paysage rempli de détails et d'un aspect imposant. A droite du spectateur sétand, depuis les second plans jusque dans un extrême lointain, une chaîne de montagnes du sommet de l'une desquelles se précipite un torrent : à gauche, les eaux du lac sont contenues par une côte de rochers, la plupart surmontés d'édifices. Le devant du point de vue, enrichi de broussailles, de plantes, de grands arbres et de morceaux de rocher, est encore animé par plusieurs figures et différens animaux, qui sont divisés en trois groupes. Le premier, placé au milieu d'un chemin, est composé d'un vieillard conduisant un âne sur lequel est montée une jeune femme qui porte son enfant dans ses bras. Ces personnages se présentent presque de face, et le maintient de la femme exprime la modestie. Le deusième groupe, qui est à quelques pas du précédent, offre deux villageois causant ensemble ; l'un d'eux tient un cheval pie par la bride, l'autre garde quatre vaches qui sont couchées derrière lui. Plus loin, un homme et une femme, debout au milieu d'un troupeau de brebis, composent le troisième groupe. Pour éclairer tous ces objets, le peintre a choisi la lumière dorée du soleil couchant, et pour les unir entre eux, il les a enveloppés de cet air ambiant d'où naît le charme vraiment magique de ses beaux tableaux. Celui-ci, sorti de la galerie du dernier Roi de Pologne, présente à un degré supérieur toutes les grandes qualités qui distinguent le talent de Cuyp, nous voulons dire la chaleur du coloris, la justesse des tons, les effets de l'air et la lumière du soleil dont il semble disposer à sa volonté. (Cuyp. (Albert))|Les bords d'un lac, paysage rempli de détails et d'un aspect imposant. A droite du spectateur sétand, depuis les second plans jusque dans un extrême lointain, une chaîne de montagnes du sommet de l'une desquelles se précipite un torrent : à gauche, les eaux du lac sont contenues par une côte de rochers, la plupart surmontés d'édifices. Le devant du point de vue, enrichi de broussailles, de plantes, de grands arbres et de morceaux de rocher, est encore animé par plusieurs figures et différens animaux, qui sont divisés en trois groupes. Le premier, placé au milieu d'un chemin, est composé d'un vieillard conduisant un âne sur lequel est montée une jeune femme qui porte son enfant dans ses bras. Ces personnages se présentent presque de face, et le maintient de la femme exprime la modestie. Le deusième groupe, qui est à quelques pas du précédent, offre deux villageois causant ensemble ; l'un d'eux tient un cheval pie par la bride, l'autre garde quatre vaches qui sont couchées derrière lui. Plus loin, un homme et une femme, debout au milieu d'un troupeau de brebis, composent le troisième groupe. Pour éclairer tous ces objets, le peintre a choisi la lumière dorée du soleil couchant, et pour les unir entre eux, il les a enveloppés de cet air ambiant d'où naît le charme vraiment magique de ses beaux tableaux. Celui-ci, sorti de la galerie du dernier Roi de Pologne, présente à un degré supérieur toutes les grandes qualités qui distinguent le talent de Cuyp, nous voulons dire la chaleur du coloris, la justesse des tons, les effets de l'air et la lumière du soleil dont il semble disposer à sa volonté.]] réalisée par Cuyp. (Albert), vendue par Prince de Taleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [77]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chariot, des piétons, des cavaliers et des valets tenant des chevaux de selle par la bride, remplissent de tous côtés un large chemin, au delà duquel la vue se promène sur une fertile campagne. Les tableaux de Jean Breughel sont toujours goûtés par les amateurs qui tiennent compte de lésprit et de la délicatesse du pinceau. -- Celui-ci est des plus précieux et provient du cabinet du duc de Valentinois. (Breughel. (Jan))|Un chariot, des piétons, des cavaliers et des valets tenant des chevaux de selle par la bride, remplissent de tous côtés un large chemin, au delà duquel la vue se promène sur une fertile campagne. Les tableaux de Jean Breughel sont toujours goûtés par les amateurs qui tiennent compte de lésprit et de la délicatesse du pinceau. -- Celui-ci est des plus précieux et provient du cabinet du duc de Valentinois.]] réalisée par Breughel. (Jan), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [78]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre paysage servant de pendant à celui qui précède. On y remarque particulièrement une grande ruine où des paysans ont établi leur habitation. Moins loin un pâtre conduit un troupeau de boeufs ; sur le premier plan une femme marche à côté de son âne, tandis que d'autres personnages s'arrêtaent pour la conversation. (Breenberg. (Bartholomeus))|Autre paysage servant de pendant à celui qui précède. On y remarque particulièrement une grande ruine où des paysans ont établi leur habitation. Moins loin un pâtre conduit un troupeau de boeufs ; sur le premier plan une femme marche à côté de son âne, tandis que d'autres personnages s'arrêtaent pour la conversation.]] réalisée par Breenberg. (Bartholomeus), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [79]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage baigné par une rivière, sur le devant de laquelle est un bac abordant au rivage. Plusieurs figures, quelques animaux et des ruines enrichissent ce tableau. réalisée par Breenberg. (Bartholomeus), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [80]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans un pays montagneux. Au milieu et sur la droite du spectateur se groupent ensemble plusieurs grands arbres qui croissent aux deux côtés d'une butte, parmi des broussailles et des rochers. A gauche est un chemin tournant où passent, en se croisant, un valet de ferme menant une vache, et un autre villageois conduisant deux mulets, sur l'un desquels il est affourché. On aperçoit plus loin un troisième personnage. Au delà de ces objets sont plusieurs éminences couvertes de bois et aboutissant à des montagnes lointaines. La couleur dorée de ce paysage nous peint une de ces brûlantes soirées d'été qui se font sentir dans les climats du midi ; il est d'ailleurs riche en arbres, en broussailles et autres détails. (Both (Jan))|Vue prise dans un pays montagneux. Au milieu et sur la droite du spectateur se groupent ensemble plusieurs grands arbres qui croissent aux deux côtés d'une butte, parmi des broussailles et des rochers. A gauche est un chemin tournant où passent, en se croisant, un valet de ferme menant une vache, et un autre villageois conduisant deux mulets, sur l'un desquels il est affourché. On aperçoit plus loin un troisième personnage. Au delà de ces objets sont plusieurs éminences couvertes de bois et aboutissant à des montagnes lointaines. La couleur dorée de ce paysage nous peint une de ces brûlantes soirées d'été qui se font sentir dans les climats du midi ; il est d'ailleurs riche en arbres, en broussailles et autres détails.]] réalisée par Both (Jan), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [81]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un étroit défilé. Au delà d'un sentier fourchu et très-escarpé s'élève à pic un rocher, dont la base est en partie masquée par des sapins. A son point de jonction, ce sentier est coupé par un profond ravin que passent à gué une chêvre et plusieurs boeufs conduits par quatre villageois. Entre ces derniers est une femme à cheval, qui de la main veut faire remarquer quelque chose à ses compagnons de route ; d'autres personnages sont dispersés sur les deux parties du chemin. Vers la gauche, à quelque distance, un petit pont de bois traverse le ravin ; dans l'éloignement on aperçoit, au haut d'une colline, plusieurs édifices dominés par un château flanqué de tours. Ce riche tableau provient du cabinet Sabattier. (Berchem. (Nikolaes))|Point de vue d'un étroit défilé. Au delà d'un sentier fourchu et très-escarpé s'élève à pic un rocher, dont la base est en partie masquée par des sapins. A son point de jonction, ce sentier est coupé par un profond ravin que passent à gué une chêvre et plusieurs boeufs conduits par quatre villageois. Entre ces derniers est une femme à cheval, qui de la main veut faire remarquer quelque chose à ses compagnons de route ; d'autres personnages sont dispersés sur les deux parties du chemin. Vers la gauche, à quelque distance, un petit pont de bois traverse le ravin ; dans l'éloignement on aperçoit, au haut d'une colline, plusieurs édifices dominés par un château flanqué de tours. Ce riche tableau provient du cabinet Sabattier.]] réalisée par Berchem. (Nikolaes), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [82]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre pêcheurs, en deçà d'un filet qu'ils ont tendu sur le bord de la mer, s'amusent à prendre des écrevises. A gauche, sur l'extrémité d'une jetée, se reposent deux matelots, dont l'un cause avec un arménien ; un cannot, amarré dans cet endroit, fait entendre qu'ils vont bientôt s'y embarquer. A droite et dans l'éloignement, on aperçoit deux galères qui ont jeté l'ancre au pied d'une côté de rochers escarpés. La mer est calme, le ciel vaporeux et le soleil, près de son coucher, imprime à tous les corps la teinte dorée de ses derniers rayons. Ce délicieux tableau est connu sous le nom de "la Pêche aux Écrevisses". Berchem y a suivi la marche de Claude Lorrain, et rivalise avec lui ; même harmonie, même vérité, même illusion. Voyez le numéro 12 du catalogue de vente du cabinet de M. Solirenne. (Berchem. (Nikolaes))|Quatre pêcheurs, en deçà d'un filet qu'ils ont tendu sur le bord de la mer, s'amusent à prendre des écrevises. A gauche, sur l'extrémité d'une jetée, se reposent deux matelots, dont l'un cause avec un arménien ; un cannot, amarré dans cet endroit, fait entendre qu'ils vont bientôt s'y embarquer. A droite et dans l'éloignement, on aperçoit deux galères qui ont jeté l'ancre au pied d'une côté de rochers escarpés. La mer est calme, le ciel vaporeux et le soleil, près de son coucher, imprime à tous les corps la teinte dorée de ses derniers rayons. Ce délicieux tableau est connu sous le nom de "la Pêche aux Écrevisses". Berchem y a suivi la marche de Claude Lorrain, et rivalise avec lui ; même harmonie, même vérité, même illusion. Voyez le numéro 12 du catalogue de vente du cabinet de M. Solirenne.]] réalisée par Berchem. (Nikolaes), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [83]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un large sentier, qui descend vers un vallon, une villageoise, à cheval, est précédée de deux vaches qu'elle conduit au marché. Un paysan la suit, accompagné de son chien, et marche courbé sous le poids d'un gros fagot. A gauche, dans le bord d'un champ, une autre femme se repose à côté d'un berger qui joue du hautbois en gardant un troupeau de chèvres et de brebis. Au bout du chemin, les yeux ne rencontrent plus qu'une vallée à perte de vue où serpente un fleuve qui baigne les murs d'une quantité de villages. A gauche, se prolonge jusqu'à l'horison une chaîne de montagnes où tout disparait dans la teinte bleuâtre et fuyante de l'air. Ce tableau, où la touche de Berchem brille dans son éclat, est lui-même d'une couleur brillante et pure qui respire la fraîcheur du matin. Il est appelé "les Fagots", et provient du cabinet de M. le duc de Dalberg, ambassadeur de la cour de France auprès de celle de Sardaigne. (Berchem. (Nikolaes))|Sur un large sentier, qui descend vers un vallon, une villageoise, à cheval, est précédée de deux vaches qu'elle conduit au marché. Un paysan la suit, accompagné de son chien, et marche courbé sous le poids d'un gros fagot. A gauche, dans le bord d'un champ, une autre femme se repose à côté d'un berger qui joue du hautbois en gardant un troupeau de chèvres et de brebis. Au bout du chemin, les yeux ne rencontrent plus qu'une vallée à perte de vue où serpente un fleuve qui baigne les murs d'une quantité de villages. A gauche, se prolonge jusqu'à l'horison une chaîne de montagnes où tout disparait dans la teinte bleuâtre et fuyante de l'air. Ce tableau, où la touche de Berchem brille dans son éclat, est lui-même d'une couleur brillante et pure qui respire la fraîcheur du matin. Il est appelé "les Fagots", et provient du cabinet de M. le duc de Dalberg, ambassadeur de la cour de France auprès de celle de Sardaigne.]] réalisée par Berchem. (Nikolaes), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [84]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un yacht, à peu de distance du rivage, louvoie sur une mer agitée par un gros vent, en attendant des personnages de distinction qui se disposent à se rendre à son bord. Tandis que l'un d'eux prend congé de ses amis, un autre, sur le dos d'un matelot, se fait porter à une chaloupe échouée dans l'eau et préparée pour les conduire. A gauche, sur un monticule et tout à fait en evant, sont arrêtés cinq autres personnages, parmi lesquels est un homme qui met la main à son chapeau pour le garantir du vent. Quelques pieux, plantés du côté droit, indiquent un reste de jetée. On voit au large plusieurs barques sous voiles et cinq vaisseaux, dont un a sa misaine en partie déployée. Le rivage est sablonneux. Il y a dans ce tableau un ciel heureusement nuagé, des oppositions bien entendues, des eaux d'une vérité frappante, et une netteté, une perfection de faire qu'il serait difficile d'exprimer. Il vient du cabinet de M. de Smeth, numéro 6 du catalogue de sa vente. (Backhuysen. (Ludolf))|Un yacht, à peu de distance du rivage, louvoie sur une mer agitée par un gros vent, en attendant des personnages de distinction qui se disposent à se rendre à son bord. Tandis que l'un d'eux prend congé de ses amis, un autre, sur le dos d'un matelot, se fait porter à une chaloupe échouée dans l'eau et préparée pour les conduire. A gauche, sur un monticule et tout à fait en evant, sont arrêtés cinq autres personnages, parmi lesquels est un homme qui met la main à son chapeau pour le garantir du vent. Quelques pieux, plantés du côté droit, indiquent un reste de jetée. On voit au large plusieurs barques sous voiles et cinq vaisseaux, dont un a sa misaine en partie déployée. Le rivage est sablonneux. Il y a dans ce tableau un ciel heureusement nuagé, des oppositions bien entendues, des eaux d'une vérité frappante, et une netteté, une perfection de faire qu'il serait difficile d'exprimer. Il vient du cabinet de M. de Smeth, numéro 6 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Backhuysen. (Ludolf), vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [85]
- 1817.07.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un chemin situé tout à côté d'un profond canal, un piéton s'entretient, chapeau bas, avec un cavalier qui lui indique quelque chose de la main. Plus loin sont deux autres personnages à cheval, l'un traversant un pont de pierre et l'autre passant sous une porte de ville. On remarque en outre dans cette composition, d'un côté des fabriques, et de l'autre un lointain frais et vaporeux, terminé par des montagnes. Ce joli tableau provient du riche cabinet de M. de Smeth, où il servait de pendant au numéro 19 du présent catalogue. Voyez celui des tableaux de ce cabinet, au numéro 49. (Asselyn, (Jan) surnommé Krabbettie)|Au milieu d'un chemin situé tout à côté d'un profond canal, un piéton s'entretient, chapeau bas, avec un cavalier qui lui indique quelque chose de la main. Plus loin sont deux autres personnages à cheval, l'un traversant un pont de pierre et l'autre passant sous une porte de ville. On remarque en outre dans cette composition, d'un côté des fabriques, et de l'autre un lointain frais et vaporeux, terminé par des montagnes. Ce joli tableau provient du riche cabinet de M. de Smeth, où il servait de pendant au numéro 19 du présent catalogue. Voyez celui des tableaux de ce cabinet, au numéro 49.]] réalisée par Asselyn, (Jan) surnommé Krabbettie, vendue par Prince de Talleyrand, achetée par [[[William Buchanan]]]. [86]