Ventes d'œuvres le 1818.11.25

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  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suzanne surprise par les vieillards. Ce sujet est trop connu pour en donner l'analyse ; l'agrement et le charme qu'on trouve répandu dans la charmante tête de Suzanne, rachetent bien quelques légères incorrections du dessin. Cette composition agréable dans son ensemble produit un effet général très-satisfaisant (Nicolas Coypel)|Suzanne surprise par les vieillards. Ce sujet est trop connu pour en donner l'analyse ; l'agrement et le charme qu'on trouve répandu dans la charmante tête de Suzanne, rachetent bien quelques légères incorrections du dessin. Cette composition agréable dans son ensemble produit un effet général très-satisfaisant]] réalisée par Nicolas Coypel, vendue par Beydaels. [116]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'une route escarpée et couverte de cabanes et d'arbres touffus, se trouve une masse du plus piquant effet et de la dégradation la plus savante. Un chasseur à cheval, des chiens et des piétons passent au gué une espèce de mare peu profonde. Ces figures d'Adrien Vandevelde en parfaite harmonie avec le paysage, concourrent à faire de ce joli tableau une composition aussi rare, qu'elle est agréable (Jacques Ruysdael)|Au pied d'une route escarpée et couverte de cabanes et d'arbres touffus, se trouve une masse du plus piquant effet et de la dégradation la plus savante. Un chasseur à cheval, des chiens et des piétons passent au gué une espèce de mare peu profonde. Ces figures d'Adrien Vandevelde en parfaite harmonie avec le paysage, concourrent à faire de ce joli tableau une composition aussi rare, qu'elle est agréable]] réalisée par Jacques Ruysdael, vendue par Beydaels, achetée par Bagin au prix de 300 frs. [117]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'une monticule sablonneuse, au haut de laquelle se trouve un berger qui regarde paître ses moutons ; on voit un chemin creux, que descend un homme conduisant à la main un âne et un mulet ; une barrière ferme cette route et conduit à des dunes, dont l'étendue se perd dans un pays immense. Un moulin et un rocher terminent l'horison et se dessinent dans la perspective. Il falloit tout le talent de cet artiste célèbre pour tirer un aussi bon parti d'un sujet si ingrat et qui n'offroit ni arbres prononcés, ni aucune grande masse, la manière agréable dont il a su rendre un pays si aride prouve que la nature à des charmes jusque dans ses moindres détails, pour qui sait bien les sentir et les rendre (Weynants)|Au pied d'une monticule sablonneuse, au haut de laquelle se trouve un berger qui regarde paître ses moutons ; on voit un chemin creux, que descend un homme conduisant à la main un âne et un mulet ; une barrière ferme cette route et conduit à des dunes, dont l'étendue se perd dans un pays immense. Un moulin et un rocher terminent l'horison et se dessinent dans la perspective. Il falloit tout le talent de cet artiste célèbre pour tirer un aussi bon parti d'un sujet si ingrat et qui n'offroit ni arbres prononcés, ni aucune grande masse, la manière agréable dont il a su rendre un pays si aride prouve que la nature à des charmes jusque dans ses moindres détails, pour qui sait bien les sentir et les rendre]] réalisée par Weynants, vendue par Beydaels, achetée par Bagin au prix de 300 frs. [118]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la porte d'un cabaret de village orné de vignes, se trouve sous un hangard un groupe de six paysans, l'un tient la pipe à la bouche et semble considerer deux autres paysans qui jouent au tric-trac sur une table, un autre fumeur les regarde et un paysan sur le second plan a l'air de boire à la santé des joueurs, le fond est terminé par un cabaret rustique et de pélérins qui font la conversation. Ce petit tableau d'Ostade est une esquisse très terminée, dans laquelle on trouve le charme harmonieux de sa couleur, un clair obscur magique et une vérité des plus naïves dans les differentes figures, qui embelissent cette agréable composition (Adrien Van Ostade)|A la porte d'un cabaret de village orné de vignes, se trouve sous un hangard un groupe de six paysans, l'un tient la pipe à la bouche et semble considerer deux autres paysans qui jouent au tric-trac sur une table, un autre fumeur les regarde et un paysan sur le second plan a l'air de boire à la santé des joueurs, le fond est terminé par un cabaret rustique et de pélérins qui font la conversation. Ce petit tableau d'Ostade est une esquisse très terminée, dans laquelle on trouve le charme harmonieux de sa couleur, un clair obscur magique et une vérité des plus naïves dans les differentes figures, qui embelissent cette agréable composition]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par Beydaels. [119]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une masse imposante de rocher s'offre à la vue, près d'une route, par laquelle descend un homme, une femme et un chien ; sur le même plan à droite on voit un pont d'une architecture rustique jeté hardiment sur le passage d'une rivière pour rejoindre un chemin tortueux pratiqué à travers un rocher percé à cet effet. -- Des nombreuses fabriques, des montagnes ornées de bouquets d'arbres, des chemins qui serpentent et qui vont rejoindre une suite prolongée d'autres montagnes dans une perspective très-éloignée, enrichissent cette charmante production. Avoir vu s'établir une heureuse rivalité sans jalousie entre Herman d'Italie et le célèbre Claude Lorrain, c'est tout-à-la-fois faire l'éloge du maître et du disciple, tous deux ont consulté la nature, tous deux l'ont savamment imitée, et si l'élève est resté au-dessous du maître, c'est sans doute qu'il n'a pas été aussi heureux dans le choix et la richesse des ordonnances, des précieuses et magnifiques compositions de C. Lorrain ; la manière dont il savait exécuter prouve qu'il aurait réussi si son génie particulier ne l'avait pas porté à exécuter les figures et les animaux où il réussisoit merveilleusement et qu'il faisait mieux que son maître ; la manière large et transparante dont sont peints les arbres et les terrasses avec une grande legèrété sans secheresse ; la purété et la chaleur des ciels ; la dégradation dans les demi teintes, qui dans la perspective ne laisse rien perdre des moindres beautés de la nature ; un ton général, agréable, clair et harmonieux, tout contribue dans ces deux tableaux à offrir le charme séduisant des sites les plus heureusement choisis (Swanevelt, dit Herman d'Italie)|Une masse imposante de rocher s'offre à la vue, près d'une route, par laquelle descend un homme, une femme et un chien ; sur le même plan à droite on voit un pont d'une architecture rustique jeté hardiment sur le passage d'une rivière pour rejoindre un chemin tortueux pratiqué à travers un rocher percé à cet effet. -- Des nombreuses fabriques, des montagnes ornées de bouquets d'arbres, des chemins qui serpentent et qui vont rejoindre une suite prolongée d'autres montagnes dans une perspective très-éloignée, enrichissent cette charmante production. Avoir vu s'établir une heureuse rivalité sans jalousie entre Herman d'Italie et le célèbre Claude Lorrain, c'est tout-à-la-fois faire l'éloge du maître et du disciple, tous deux ont consulté la nature, tous deux l'ont savamment imitée, et si l'élève est resté au-dessous du maître, c'est sans doute qu'il n'a pas été aussi heureux dans le choix et la richesse des ordonnances, des précieuses et magnifiques compositions de C. Lorrain ; la manière dont il savait exécuter prouve qu'il aurait réussi si son génie particulier ne l'avait pas porté à exécuter les figures et les animaux où il réussisoit merveilleusement et qu'il faisait mieux que son maître ; la manière large et transparante dont sont peints les arbres et les terrasses avec une grande legèrété sans secheresse ; la purété et la chaleur des ciels ; la dégradation dans les demi teintes, qui dans la perspective ne laisse rien perdre des moindres beautés de la nature ; un ton général, agréable, clair et harmonieux, tout contribue dans ces deux tableaux à offrir le charme séduisant des sites les plus heureusement choisis]] réalisée par Swanevelt, dit Herman d'Italie, vendue par Beydaels, achetée par Serafin au prix de 190 frs. [120]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage dans lequel on voit au premier plan des pêcheurs qui vont tendre leur filet ; sur la droite un meûnier sur son âne, descend d'un chemin creux garni de rochers; sur le second plan une masse de beaux arbres qui se dessine sur un ciel très-chaud ; sur la gauche est un troupeau de vaches qui vient s'abreuver près d'un torrent. On distingue dans les derniers plans un château ruiné, sur une hauteur un nombreux troupeau de moutons et une quantité de figurines termine l'horison par une chaîne de montagnes. Avoir vu s'établir une heureuse rivalité sans jalousie entre Herman d'Italie et le célèbre Claude Lorrain, c'est tout-à-la-fois faire l'éloge du maître et du disciple, tous deux ont consulté la nature, tous deux l'ont savamment imitée, et si l'élève est resté au-dessous du maître, c'est sans doute qu'il n'a pas été aussi heureux dans le choix et la richesse des ordonnances, des précieuses et magnifiques compositions de C. Lorrain ; la manière dont il savait exécuter prouve qu'il aurait réussi si son génie particulier ne l'avait pas porté à exécuter les figures et les animaux où il réussisoit merveilleusement et qu'il faisait mieux que son maître ; la manière large et transparante dont sont peints les arbres et les terrasses avec une grande legèrété sans secheresse ; la purété et la chaleur des ciels ; la dégradation dans les demi teintes, qui dans la perspective ne laisse rien perdre des moindres beautés de la nature; un ton général, agréable, clair et harmonieux, tout contribue dans ces deux tableaux à offrir le charme séduisant des sites les plus heureusement choisis (Swanevelt, dit Herman d'Italie)|Un paysage dans lequel on voit au premier plan des pêcheurs qui vont tendre leur filet ; sur la droite un meûnier sur son âne, descend d'un chemin creux garni de rochers; sur le second plan une masse de beaux arbres qui se dessine sur un ciel très-chaud ; sur la gauche est un troupeau de vaches qui vient s'abreuver près d'un torrent. On distingue dans les derniers plans un château ruiné, sur une hauteur un nombreux troupeau de moutons et une quantité de figurines termine l'horison par une chaîne de montagnes. Avoir vu s'établir une heureuse rivalité sans jalousie entre Herman d'Italie et le célèbre Claude Lorrain, c'est tout-à-la-fois faire l'éloge du maître et du disciple, tous deux ont consulté la nature, tous deux l'ont savamment imitée, et si l'élève est resté au-dessous du maître, c'est sans doute qu'il n'a pas été aussi heureux dans le choix et la richesse des ordonnances, des précieuses et magnifiques compositions de C. Lorrain ; la manière dont il savait exécuter prouve qu'il aurait réussi si son génie particulier ne l'avait pas porté à exécuter les figures et les animaux où il réussisoit merveilleusement et qu'il faisait mieux que son maître ; la manière large et transparante dont sont peints les arbres et les terrasses avec une grande legèrété sans secheresse ; la purété et la chaleur des ciels ; la dégradation dans les demi teintes, qui dans la perspective ne laisse rien perdre des moindres beautés de la nature; un ton général, agréable, clair et harmonieux, tout contribue dans ces deux tableaux à offrir le charme séduisant des sites les plus heureusement choisis]] réalisée par Swanevelt, dit Herman d'Italie, vendue par Beydaels, achetée par Bagin au prix de 165 frs. [121]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage meublé des plus riches et des plus agréables accessoires, on voit un homme d'une figure riante, assis et tenant sa pipe ; il regarde avec satisfaction un très-beau chien de chasse attentif à examiner une pièce de gibier suspendue à un crochet. Une mare avec une cane et ses petits, un échapé de paysage dans lequel on voit un château et ses accessoires, termine heureusement le fond de ce tableau. Il est rare de trouver de ce maître, un tableau d'une aussi piquante composition et si varié dans ses détails ; car on y trouve réuni tout ce que l'on peut désirer de cet habile maître ; nature vivante, nature morte, tout y demontre combien il savait varier son pinçeau, et il ne laisse rien à désirer par le faire qui est large, facile et naturel (A. Gryef)|Dans un paysage meublé des plus riches et des plus agréables accessoires, on voit un homme d'une figure riante, assis et tenant sa pipe ; il regarde avec satisfaction un très-beau chien de chasse attentif à examiner une pièce de gibier suspendue à un crochet. Une mare avec une cane et ses petits, un échapé de paysage dans lequel on voit un château et ses accessoires, termine heureusement le fond de ce tableau. Il est rare de trouver de ce maître, un tableau d'une aussi piquante composition et si varié dans ses détails ; car on y trouve réuni tout ce que l'on peut désirer de cet habile maître ; nature vivante, nature morte, tout y demontre combien il savait varier son pinçeau, et il ne laisse rien à désirer par le faire qui est large, facile et naturel]] réalisée par A. Gryef, vendue par Beydaels, achetée par Saraphin au prix de 80 frs. [122]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un paysage montueux et terminé par un ancien temple ruiné qui se découvre dans la perspective, on voit une chèvre jouant avec un chien qu'elle menace de ses cornes ; sur le même plan sont des moutons et des vaches en répos. Sur le second, et d'une manière très-distincte, on apperçoit l'action très-naïve de deux vaches qui se lechent. Le troisième plan est orné par deux figures, l'une est un pâtre qui cause avec une jeune fille assise sous une espèce de tente, et qui semble garder les vaches qui l'environnent. Ces deux beaux tableaux parfaitement bien peints sont d'un coloris vigoureux, naturel et d'une touche libre et large, ce qui contribue au total d'un très-bel effet général. On ne trouve pas, à la vérité, dans ces tableaux le précieux et le fini que savait repandre Adrien Vandevelde, son maître, dans ses étonnantes productions ; mais la manière facile et vraie dont l'élève a sû rendre les animaux, prouve qu'en étudiant lui-même la nature, il a sû en même-temps tirer un grand parti des leçons d'un si grand maître (Thiery Vandenbergen)|Sur le devant d'un paysage montueux et terminé par un ancien temple ruiné qui se découvre dans la perspective, on voit une chèvre jouant avec un chien qu'elle menace de ses cornes ; sur le même plan sont des moutons et des vaches en répos. Sur le second, et d'une manière très-distincte, on apperçoit l'action très-naïve de deux vaches qui se lechent. Le troisième plan est orné par deux figures, l'une est un pâtre qui cause avec une jeune fille assise sous une espèce de tente, et qui semble garder les vaches qui l'environnent. Ces deux beaux tableaux parfaitement bien peints sont d'un coloris vigoureux, naturel et d'une touche libre et large, ce qui contribue au total d'un très-bel effet général. On ne trouve pas, à la vérité, dans ces tableaux le précieux et le fini que savait repandre Adrien Vandevelde, son maître, dans ses étonnantes productions ; mais la manière facile et vraie dont l'élève a sû rendre les animaux, prouve qu'en étudiant lui-même la nature, il a sû en même-temps tirer un grand parti des leçons d'un si grand maître]] réalisée par Thiery Vandenbergen, vendue par Beydaels, achetée par Tielens au prix de 290 frs. [123]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une hotellerie villageoise on voit un homme occupé sur un chariot et prêt à en enlever les marchandises, une femme se répose appuiée sur un tonneau, à ses pieds est un chien et plus loin un veau, sur le devant sont deux belles vaches dont l'une paraît fatiguée et l'autre débout ; sur le second plan sont différents animaux, des vaches, un cheval, des moutons et autres accessoires. Ces deux beaux tableaux parfaitement bien peints sont d'un coloris vigoureux, naturel et d'une touche libre et large, ce qui contribue au total d'un très-bel effet général. On ne trouve pas, à la vérité, dans ces tableaux le précieux et le fini que savait repandre Adrien Vandevelde, son maître, dans ses étonnantes productions ; mais la manière facile et vraie dont l'élève a sû rendre les animaux, prouve qu'en étudiant lui-même la nature, il a sû en même-temps tirer un grand parti des leçons d'un si grand maître (Thiery Vandenbergen)|Dans l'intérieur d'une hotellerie villageoise on voit un homme occupé sur un chariot et prêt à en enlever les marchandises, une femme se répose appuiée sur un tonneau, à ses pieds est un chien et plus loin un veau, sur le devant sont deux belles vaches dont l'une paraît fatiguée et l'autre débout ; sur le second plan sont différents animaux, des vaches, un cheval, des moutons et autres accessoires. Ces deux beaux tableaux parfaitement bien peints sont d'un coloris vigoureux, naturel et d'une touche libre et large, ce qui contribue au total d'un très-bel effet général. On ne trouve pas, à la vérité, dans ces tableaux le précieux et le fini que savait repandre Adrien Vandevelde, son maître, dans ses étonnantes productions ; mais la manière facile et vraie dont l'élève a sû rendre les animaux, prouve qu'en étudiant lui-même la nature, il a sû en même-temps tirer un grand parti des leçons d'un si grand maître]] réalisée par Thiery Vandenbergen, vendue par Beydaels, achetée par Thyssens au prix de 300 frs. [124]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux cabanes, une percée de paysage montueux, un petit clocher, quelques figurines et un groupe de paysans qui causent sur le premier plan, voilà le tableau ; mais quel charme se trouve rependu dans cette petite composition, un sîte pur et argentin, une terrasse transparente, des figures biens groupées et touchées d'une manière très-spirituelle, une harmonie générale et soutenue, voilà ce qui caracterise ce tableau, où se trouve réuni l'agrément et le faire des plus brillantes productions de ce maître (David Teniers)|Deux cabanes, une percée de paysage montueux, un petit clocher, quelques figurines et un groupe de paysans qui causent sur le premier plan, voilà le tableau ; mais quel charme se trouve rependu dans cette petite composition, un sîte pur et argentin, une terrasse transparente, des figures biens groupées et touchées d'une manière très-spirituelle, une harmonie générale et soutenue, voilà ce qui caracterise ce tableau, où se trouve réuni l'agrément et le faire des plus brillantes productions de ce maître]] réalisée par David Teniers, vendue par Beydaels, achetée par Thyssens au prix de 260 frs. [125]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur dont l'effet est très-piquant et qui se trouve embelli par de nombreux et jolies accessoires, on voit une intéressante menagère distribuer à sa petite famille des kouke-back, le plus jeune, devore déjà des yeux la portion qui lui revient, et semble la vouloir arracher des mains de sa mère: ce qui a fait justement appeler cette agréable composition du nom du petit gourmand. Cependant le père considère cette scene en fûmant, tandis qu'un chien, commençal du logis, alleché par l'odeur, vient flairer et regarde d'un oeil attentif la portion du dernier né, dont il convoite une partie que celui-ci n'aura pas l'adresse de lui soustraire. Ce tableau est du bon temps de ce maître, et de cette manière transparente et harmonieuse qui l'a fait considérer comme un élève très-distingué du célèbre A. Van Ostade (Corneille Dusart)|Dans un intérieur dont l'effet est très-piquant et qui se trouve embelli par de nombreux et jolies accessoires, on voit une intéressante menagère distribuer à sa petite famille des kouke-back, le plus jeune, devore déjà des yeux la portion qui lui revient, et semble la vouloir arracher des mains de sa mère: ce qui a fait justement appeler cette agréable composition du nom du petit gourmand. Cependant le père considère cette scene en fûmant, tandis qu'un chien, commençal du logis, alleché par l'odeur, vient flairer et regarde d'un oeil attentif la portion du dernier né, dont il convoite une partie que celui-ci n'aura pas l'adresse de lui soustraire. Ce tableau est du bon temps de ce maître, et de cette manière transparente et harmonieuse qui l'a fait considérer comme un élève très-distingué du célèbre A. Van Ostade]] réalisée par Corneille Dusart, vendue par Beydaels, achetée par Begen au prix de 260 frs. [126]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des palais et des monumens de la plus noble et de la plus riche architecture se trouvent élévés dans une place au bord de la mer ; on voit dans le bassin des vaisseaux pavoisés, dans le fond se trouve un pont orné d'un portique sous lequel se dévélope une marche triomphale dont la mutitude se repand jusque sur le devant de la scene, ce qui sert à embellir cette jolie production. La manière grasse, suave et legère avec laquelle est peinte l'architecture, la beauté du ciel, le faire précieux des figures, une marche aisée et sans confusion, l'harmonie totale d'une riante composition rendue d'une manière facile dans un très-petit espace ; tout cela contribue à faire de ce charmant tableau un vrai bijou de cabinet, avec d'autant plus de raison que les ouvrages de ce maître sont devenus aujourd'hui d'une rareté extrême (Jacques Van der Ulft)|Des palais et des monumens de la plus noble et de la plus riche architecture se trouvent élévés dans une place au bord de la mer ; on voit dans le bassin des vaisseaux pavoisés, dans le fond se trouve un pont orné d'un portique sous lequel se dévélope une marche triomphale dont la mutitude se repand jusque sur le devant de la scene, ce qui sert à embellir cette jolie production. La manière grasse, suave et legère avec laquelle est peinte l'architecture, la beauté du ciel, le faire précieux des figures, une marche aisée et sans confusion, l'harmonie totale d'une riante composition rendue d'une manière facile dans un très-petit espace ; tout cela contribue à faire de ce charmant tableau un vrai bijou de cabinet, avec d'autant plus de raison que les ouvrages de ce maître sont devenus aujourd'hui d'une rareté extrême]] réalisée par Jacques Van der Ulft, vendue par Beydaels, achetée par Thyssens au prix de 320 [or] 330 frs. [127]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur éclairé par une lumière vaccillante, se trouve une jeune fille assise près d'une table, les bras croisés, qui s'est endormie à la lecture de quelque sombre méditation. Une bouloire, un careau, un tapis sont les accessoires qui ornent l'appartement. Dire que Versteegh est celui qui parmi les modernes a sû imiter le plus près le pinçeau surprenant de Schalken, est d'un seul mot en faire la plus belle apologie ; aussi l'estime qu'on en fait en Hollande et l'empressement avec lequel on achête ses ouvrages prouve mieux en faveur de ses productions que l'éloge le plus pompeux qu'on en pourraît faire (Versteegh)|Dans un intérieur éclairé par une lumière vaccillante, se trouve une jeune fille assise près d'une table, les bras croisés, qui s'est endormie à la lecture de quelque sombre méditation. Une bouloire, un careau, un tapis sont les accessoires qui ornent l'appartement. Dire que Versteegh est celui qui parmi les modernes a sû imiter le plus près le pinçeau surprenant de Schalken, est d'un seul mot en faire la plus belle apologie ; aussi l'estime qu'on en fait en Hollande et l'empressement avec lequel on achête ses ouvrages prouve mieux en faveur de ses productions que l'éloge le plus pompeux qu'on en pourraît faire]] réalisée par Versteegh, vendue par Beydaels, achetée par Begen au prix de 160 frs. [128]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un vaste et riche paysage orné de fabriques les plus piquantes et les mieux distribuées, on remarque sur le premier plan un jeune pasteur assis qui charme son ennui par les sons touchant d'une flûte melodieuse qui sont répetés par les échos d'alentour ; son troupeau rassemblé près de lui ne paraît par être indifférent au charme de cette musique champêtre, et plusieurs de ces animaux semblent écouter avec une sorte d'intérêt ; le second plan est enrichi par un château fort qui se trouve au haut de cette colline, et l'horison se termine par une chaîne de montagnes. On remarque avec plaisir dans ces deux tableaux une parfaite entente de la perspective, un heureux choix de paysages et un dessin ferme et correct, ce qui distingue avantageusement les tableaux de ce maître (Zampieri, dit Le Dominiquin)|Dans un vaste et riche paysage orné de fabriques les plus piquantes et les mieux distribuées, on remarque sur le premier plan un jeune pasteur assis qui charme son ennui par les sons touchant d'une flûte melodieuse qui sont répetés par les échos d'alentour ; son troupeau rassemblé près de lui ne paraît par être indifférent au charme de cette musique champêtre, et plusieurs de ces animaux semblent écouter avec une sorte d'intérêt ; le second plan est enrichi par un château fort qui se trouve au haut de cette colline, et l'horison se termine par une chaîne de montagnes. On remarque avec plaisir dans ces deux tableaux une parfaite entente de la perspective, un heureux choix de paysages et un dessin ferme et correct, ce qui distingue avantageusement les tableaux de ce maître]] réalisée par Zampieri, dit Le Dominiquin, vendue par Beydaels, achetée par Thyssens au prix de 84 frs. [129]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un site montueux et romantique se trouve sur un tertre un peu élèvé une jeune et charmante bergère qui file en faisant paître ses moutons dont le petit troupeau est repandu à ses pieds, et dans le voisinage d'un ruisseau où ils peuvent s'abreuver ; une fabrique sur le haut de la montagne et une percée à travers le faite des arbres du premier plan terminent le point de vue. On remarque avec plaisir dans ces deux tableaux une parfaite entente de la perspective, un heureux choix de paysages et un dessin ferme et correct, ce qui distingue avantageusement les tableaux de ce maître (Zampieri, dit Le Dominiquin)|Dans un site montueux et romantique se trouve sur un tertre un peu élèvé une jeune et charmante bergère qui file en faisant paître ses moutons dont le petit troupeau est repandu à ses pieds, et dans le voisinage d'un ruisseau où ils peuvent s'abreuver ; une fabrique sur le haut de la montagne et une percée à travers le faite des arbres du premier plan terminent le point de vue. On remarque avec plaisir dans ces deux tableaux une parfaite entente de la perspective, un heureux choix de paysages et un dessin ferme et correct, ce qui distingue avantageusement les tableaux de ce maître]] réalisée par Zampieri, dit Le Dominiquin, vendue par Beydaels, achetée par Thyssens au prix de 84 frs. [130]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille du peuple singulièrement accoutrée avec un chapeau garni de fleurs et tenant en main un tronc pour recevoir les offrandes du public, est conduite par une fille plus agée qui chante des couplets analogues à cette espèce de cérémonie consacrée par l'usage et mise en pratique dans divers villages de la Hollande à l'époque de la Pentecôte. On voit sur le premier plan des personnages à la fenêtre et à la porte d'un cabaret rustique, qui semblent prendre intérêt à cette scene villageoise, tandis qu'un paysan assis sur un banc fûme flegmatiquement sa pipe. Une jolie personne tenant un panier sous le bras, sourit agréablement et semble inviter une fillette à porter le pièce de monnaie qu'elle tient à la main pour la petite queteuse. Dans le lointain on apperçoit divers groupes de paysans qui enrichissent le fond du paysage. La verité qui regne dans les attitudes des diverses figures, l'expression rependue sur toutes les physionomies qui contrastent parfaitement entr'elles, l'harmonie, la force de la couleur et la touche variée et delicate qui regnent jusqu'à dans les moindres détails, contribuent à rendre ce tableau digne de figurer à côté des plus beaux, J. Steen (Renier Brakenburg)|Une jeune fille du peuple singulièrement accoutrée avec un chapeau garni de fleurs et tenant en main un tronc pour recevoir les offrandes du public, est conduite par une fille plus agée qui chante des couplets analogues à cette espèce de cérémonie consacrée par l'usage et mise en pratique dans divers villages de la Hollande à l'époque de la Pentecôte. On voit sur le premier plan des personnages à la fenêtre et à la porte d'un cabaret rustique, qui semblent prendre intérêt à cette scene villageoise, tandis qu'un paysan assis sur un banc fûme flegmatiquement sa pipe. Une jolie personne tenant un panier sous le bras, sourit agréablement et semble inviter une fillette à porter le pièce de monnaie qu'elle tient à la main pour la petite queteuse. Dans le lointain on apperçoit divers groupes de paysans qui enrichissent le fond du paysage. La verité qui regne dans les attitudes des diverses figures, l'expression rependue sur toutes les physionomies qui contrastent parfaitement entr'elles, l'harmonie, la force de la couleur et la touche variée et delicate qui regnent jusqu'à dans les moindres détails, contribuent à rendre ce tableau digne de figurer à côté des plus beaux, J. Steen]] réalisée par Renier Brakenburg, vendue par Beydaels, achetée par Begen au prix de 340 frs. [131]
  • 1818.11.25/ maison de ventes : Mastraeten. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage dans lequel on remarque sur le premier plan une jeune paysanne qui se lave les pieds dans une mare, elle est assise à côté de deux vaches qui sont couchées ainsi que trois moutons ; sur la droite et sur le même plan se trouve une vache qui s'abreuve ; quelques animaux, tels que des chèvres, des moutons et un chien se trouvent sur le second plan. La beauté d'un site intéressant et mistérieux, une touche fine et moëlleuse, et l'harmonie d'une couleur vigoureuse contribuent tout ensemble à repandre un charme séduisant qui ne laisse rien à desirer dans ce précieux tableau (Adrien Vandevelde)|Un Paysage dans lequel on remarque sur le premier plan une jeune paysanne qui se lave les pieds dans une mare, elle est assise à côté de deux vaches qui sont couchées ainsi que trois moutons ; sur la droite et sur le même plan se trouve une vache qui s'abreuve ; quelques animaux, tels que des chèvres, des moutons et un chien se trouvent sur le second plan. La beauté d'un site intéressant et mistérieux, une touche fine et moëlleuse, et l'harmonie d'une couleur vigoureuse contribuent tout ensemble à repandre un charme séduisant qui ne laisse rien à desirer dans ce précieux tableau]] réalisée par Adrien Vandevelde, vendue par Beydaels, achetée par Thyssens au prix de 600 frs. [132]