Ventes d'œuvres le 1818.12.07

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  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est au salon de 1817, sous le N. 232, que parmi les ouvrages nombreux de cet habile peintre, on a su distinguer celui dont nous donnons ici le sujet : Deux jeunes villageois, conduisant leurs troupeaux, ont un bras de rivière à traverser. La force de leur âge leur permet d'entreprendre nuds pieds ce voyage incommode, mais ils en adoucissent le trajet en songeant qu'ils portent avec eux l'objet de leurs plus chères affections. Indépendamment de cette scène, ou se peint la bonté n-lial ? sur les traits du jeune homme et de la jeune femme, M. Demarne semble avoir voulu doubler le mérite de cette ingénieuse composition, en y joignant à tout l'intérêt qu'elle peut inspirer, une exécution soignée, une touche spirituelle, beaucoup de vérité dans les animaux de toute espèce, vaches, chèvres et moutons, cette fraîcheur de pinceau dont l'aspect séduisant n'a de rival que la nature. (M. Demarne)|C'est au salon de 1817, sous le N. 232, que parmi les ouvrages nombreux de cet habile peintre, on a su distinguer celui dont nous donnons ici le sujet : Deux jeunes villageois, conduisant leurs troupeaux, ont un bras de rivière à traverser. La force de leur âge leur permet d'entreprendre nuds pieds ce voyage incommode, mais ils en adoucissent le trajet en songeant qu'ils portent avec eux l'objet de leurs plus chères affections. Indépendamment de cette scène, ou se peint la bonté n-lial ? sur les traits du jeune homme et de la jeune femme, M. Demarne semble avoir voulu doubler le mérite de cette ingénieuse composition, en y joignant à tout l'intérêt qu'elle peut inspirer, une exécution soignée, une touche spirituelle, beaucoup de vérité dans les animaux de toute espèce, vaches, chèvres et moutons, cette fraîcheur de pinceau dont l'aspect séduisant n'a de rival que la nature.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Simon, achetée par Paillet au prix de 2200 fl. [27]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Romulus, fondateur et premier roi de Rome, était frère de Rémus et fils de Rhéa Silvia, fille de Numitor, roi d'Albe. Ce dernier prince ayant été détrôné par son frère Amulius, sa fille fut mise au nombre des vestales ; on croyait l'empêcher d'avoir des enfans, mais elle se trouva bientôt enceinte, et pour couvrir son déshonneur, lorsqu'elle eut accouché de deux jumeaux, elle publia qu'ils étaient le fruit d'un commerce avec le dieu Mars. Amulius les fit exposer sur le Tibre, où Faustule, intendant des bergers du rois, les trouva et les fit élever par Laurentia son èpouse ; c'est le moment où Faustule présent les deux enfans à son épouse, que le peintre a saisi et traité d'une manière noble et digne en tout d'un grand peintre d'histoire. Le paysage composé offre des massifs imposans, et dans le lointain des détails savans. Nous recommandons cette production aux protecteurs de l'Ecole moderne. (Gauffier)|Romulus, fondateur et premier roi de Rome, était frère de Rémus et fils de Rhéa Silvia, fille de Numitor, roi d'Albe. Ce dernier prince ayant été détrôné par son frère Amulius, sa fille fut mise au nombre des vestales ; on croyait l'empêcher d'avoir des enfans, mais elle se trouva bientôt enceinte, et pour couvrir son déshonneur, lorsqu'elle eut accouché de deux jumeaux, elle publia qu'ils étaient le fruit d'un commerce avec le dieu Mars. Amulius les fit exposer sur le Tibre, où Faustule, intendant des bergers du rois, les trouva et les fit élever par Laurentia son èpouse ; c'est le moment où Faustule présent les deux enfans à son épouse, que le peintre a saisi et traité d'une manière noble et digne en tout d'un grand peintre d'histoire. Le paysage composé offre des massifs imposans, et dans le lointain des détails savans. Nous recommandons cette production aux protecteurs de l'Ecole moderne.]] réalisée par Gauffier, vendue par Simon, achetée par Hazard au prix de 261 fl. [40]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan couché au pied d'un arbre, garde trois vaches près d'un abreuvoir ; le fond du paysage se termine par une chaîne de montagnes couronnées d'arbres et de maisonnettes. Les études de ce maître deviennent précieuses aujourd'hui. Celle-ci, quoique de ses premiers tems, n'en est pas moins intéressante. (Kobel)|Un paysan couché au pied d'un arbre, garde trois vaches près d'un abreuvoir ; le fond du paysage se termine par une chaîne de montagnes couronnées d'arbres et de maisonnettes. Les études de ce maître deviennent précieuses aujourd'hui. Celle-ci, quoique de ses premiers tems, n'en est pas moins intéressante.]] réalisée par Kobel, vendue par Simon, achetée par Hazard au prix de 100 fl. [48]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches compositions offrant l'une la vue d'un port de mer, où l'on voit nombre de personnages de différentes fonds quelques bâtimens de diverses formes contribuent à l'ensemble de l'effet. L'autre représente un marché sur une place publique, enrichie d'une fontaine, d'un obélisque et de riches monumens. de ballots et de marchandises ; des fabriques et dans les (J. Lingelbak)|Deux riches compositions offrant l'une la vue d'un port de mer, où l'on voit nombre de personnages de différentes fonds quelques bâtimens de diverses formes contribuent à l'ensemble de l'effet. L'autre représente un marché sur une place publique, enrichie d'une fontaine, d'un obélisque et de riches monumens. de ballots et de marchandises ; des fabriques et dans les]] réalisée par J. Lingelbak, vendue par [[[Paillet]]], achetée par George au prix de 312 fl. [50]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Halte de cavaliers et convoi militaire à la porte d'une ferme ; le côté opposé offre une vue de paysage mêlée de fabriques et de rivières. Nous croyons pouvoir assimiler ce petit tableau au rang de ceux de M. Swebak par la gâité de sa composition, l'effet piquant et l'esprit de sa touche. (M. Michel)|Halte de cavaliers et convoi militaire à la porte d'une ferme ; le côté opposé offre une vue de paysage mêlée de fabriques et de rivières. Nous croyons pouvoir assimiler ce petit tableau au rang de ceux de M. Swebak par la gâité de sa composition, l'effet piquant et l'esprit de sa touche.]] réalisée par M. Michel, vendue par Simon, achetée par Hazard au prix de 91 fl. [52]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille aide un chirurgien au pansement d'un militaire blessé. Cette épisode d'un jeune elève de M. David se passe auprès d'une maison ombragée par un massif d'arbres. La gauche offre une étendue de paysage enrichi de rivières et de fabriques touchées avec cette facilité et ce goût de couleur qui font rechercher jusqu'aux moindres productions de son auteur. (M. Watelet)|Une jeune fille aide un chirurgien au pansement d'un militaire blessé. Cette épisode d'un jeune elève de M. David se passe auprès d'une maison ombragée par un massif d'arbres. La gauche offre une étendue de paysage enrichi de rivières et de fabriques touchées avec cette facilité et ce goût de couleur qui font rechercher jusqu'aux moindres productions de son auteur.]] réalisée par M. Watelet, vendue par Simon, achetée par Louis au prix de 48.5 fl. [82]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chapelle romaine, où une mère présente son enfant à la Vierge ; une autre femme se prosterne jusq'à terre. M. Vangorp, peintre habile, s'est montré dans ce petit tableau de manière à confirmer l'opinion que nous avons de son joli talent : connu d'une manière avantageuse dans ces sortes des sujets agréables, il ne l'est pas moins comme peintre de portraits par l'extrême ressemblance à laquelle il s'attache particulièrement. (M. Vangorp)|Intérieur d'une chapelle romaine, où une mère présente son enfant à la Vierge ; une autre femme se prosterne jusq'à terre. M. Vangorp, peintre habile, s'est montré dans ce petit tableau de manière à confirmer l'opinion que nous avons de son joli talent : connu d'une manière avantageuse dans ces sortes des sujets agréables, il ne l'est pas moins comme peintre de portraits par l'extrême ressemblance à laquelle il s'attache particulièrement.]] réalisée par M. Vangorp, vendue par Simon. [83]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus dérobe une flèche à l'Amour pendant son sommeil. Ce sujet gracieux est représenté dans un jardin orné de roses. On peut considérer ce tableau comme un de ceux dans lequel l'artiste a le mieux réussi tant par la sagesse de son dessin que par le brillant et la fraîcheur de son coloris. (M. Valin)|Vénus dérobe une flèche à l'Amour pendant son sommeil. Ce sujet gracieux est représenté dans un jardin orné de roses. On peut considérer ce tableau comme un de ceux dans lequel l'artiste a le mieux réussi tant par la sagesse de son dessin que par le brillant et la fraîcheur de son coloris.]] réalisée par M. Valin, vendue par Simon. [84]
  • 1818.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de la Hollande. A la gauche du tableau, ombragé par un beau massif d'arbres, une jeune fille, gardant un grand troupeau de moutons, est assise au bord d'une rivière. La partie opposée offre des détails d'un effet piquant, tels que moulin à eau, chamières et bestiaux. Les tableaux de ce peintre ont un grand succès en Hollande ; et comme paysagiste, les Hollandais lui reconnaisent une facilité et une liberté de main dont ils font beaucoup de cas. (Vermeulen)|Site de la Hollande. A la gauche du tableau, ombragé par un beau massif d'arbres, une jeune fille, gardant un grand troupeau de moutons, est assise au bord d'une rivière. La partie opposée offre des détails d'un effet piquant, tels que moulin à eau, chamières et bestiaux. Les tableaux de ce peintre ont un grand succès en Hollande ; et comme paysagiste, les Hollandais lui reconnaisent une facilité et une liberté de main dont ils font beaucoup de cas.]] réalisée par Vermeulen, vendue par Simon, achetée par Couturier au prix de 182 fl. [86]