Ventes d'œuvres le 1819.04.21

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  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Départ de la Ferme, médaillon fixé sous verre de 3 pouces et demi de diamètre, dans un cadre de 8 pouces carré. Ce charmant tableau reprsente une fermière qui mène ses vaches aux champs : elle est déjà sortie, et semble vouloir séparer une chvre qui est aux prises avec un chien ; près d'elle, est un homme assis par terre, qui travaille contre une meule de paille. Sur la gauche, est un grande porte charretière de laquelle sortent deux vaches. La grande route se prolonge dans un lointain immense, qui est éclaié d'une manière inimitable. (M. De Marne)|Le Départ de la Ferme, médaillon fixé sous verre de 3 pouces et demi de diamètre, dans un cadre de 8 pouces carré. Ce charmant tableau reprsente une fermière qui mène ses vaches aux champs : elle est déjà sortie, et semble vouloir séparer une chvre qui est aux prises avec un chien ; près d'elle, est un homme assis par terre, qui travaille contre une meule de paille. Sur la gauche, est un grande porte charretière de laquelle sortent deux vaches. La grande route se prolonge dans un lointain immense, qui est éclaié d'une manière inimitable.]] réalisée par M. De Marne, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Amant au prix de 135.1 fl. [30]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Route Indiquée, sur bois de 14 pouces de haut sur 18 de large. Une paysanne s'est égarée sur sa route et prend des renseignements près d'une autre femme, qui lui indique le chimin qu'elle doit suivre. Divers besteaux enrichissent ce joli tableau, touché avec esprit. (M. Taunay)|La Route Indiquée, sur bois de 14 pouces de haut sur 18 de large. Une paysanne s'est égarée sur sa route et prend des renseignements près d'une autre femme, qui lui indique le chimin qu'elle doit suivre. Divers besteaux enrichissent ce joli tableau, touché avec esprit.]] réalisée par M. Taunay, vendue par M. Antoine Michel Mossé au prix de 38 fl. [34]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Deux Patres, pendant du précédent. Deux pâtres gardent des bestiaux dans un pâturage situé sur les bords d'un fleuve ; on voit, à peu de distance, une allée d'arbres, un clocher et d'autres fabriques. Ces deux tableaux, éclairés par un jour brumeaux, sont d'un effet piquant. (M. Schwagers)|Les Deux Patres, pendant du précédent. Deux pâtres gardent des bestiaux dans un pâturage situé sur les bords d'un fleuve ; on voit, à peu de distance, une allée d'arbres, un clocher et d'autres fabriques. Ces deux tableaux, éclairés par un jour brumeaux, sont d'un effet piquant.]] réalisée par M. Schwagers, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [35]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Deux Villages, sur toile de 20 pouces de haut sur 23 de large. Deux villages, situés sur le bord d'une rivière couverte de bateaux, s'aperçoivent dans un paysage ; un large chemin, ooù sont plusieurs personnages, occupe tout le devant de ce tableau. (M. Schwagers)|Les Deux Villages, sur toile de 20 pouces de haut sur 23 de large. Deux villages, situés sur le bord d'une rivière couverte de bateaux, s'aperçoivent dans un paysage ; un large chemin, ooù sont plusieurs personnages, occupe tout le devant de ce tableau.]] réalisée par M. Schwagers, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [36]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tête d'Étude, sur toile de 16 pouces de haut sur 13 de large. Cette tête d'étude de jeune femme est d'une vive fraîcheur ; la finesse des traits, le reflet du fichu rose qui l'enveloppe et lui sert de coiffure, produisent une harmonie d'une douceur parfaite. (Mme. Dabos)|Tête d'Étude, sur toile de 16 pouces de haut sur 13 de large. Cette tête d'étude de jeune femme est d'une vive fraîcheur ; la finesse des traits, le reflet du fichu rose qui l'enveloppe et lui sert de coiffure, produisent une harmonie d'une douceur parfaite.]] réalisée par Mme. Dabos, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [37]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Clair de Lune, sur toile de 18 pouces de haut sur 21 de large. Des bateliers, dans u npaysage mYD'elancoliquement éclairé par les rayons de la lune, qui se refltent sur les eaux, se glissent sur les taillis, les fabriques et les personnages, par la plus profonde nuit, forment le sujet de cette séduisante composition, qui réunit autant de mérite que les plus agréables de Lantara. (Schemid, (Élève de Lantara).)|Clair de Lune, sur toile de 18 pouces de haut sur 21 de large. Des bateliers, dans u npaysage mYD'elancoliquement éclairé par les rayons de la lune, qui se refltent sur les eaux, se glissent sur les taillis, les fabriques et les personnages, par la plus profonde nuit, forment le sujet de cette séduisante composition, qui réunit autant de mérite que les plus agréables de Lantara.]] réalisée par Schemid, (Élève de Lantara)., vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Amant au prix de 20 fl. [38]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Alceste, sur toile ovale, dans un cadre carré de 24 pouces de haut sur 21 de large. Hercule ramène des enfers Alceste au roi Admète son mari, qui était inconsolable de l'avoir perdue. Le grand Alcide a l'attitude d'un héros satisfait de son ouvrage : Alcester paraît revenire `la vie, et avoir point encore recouvré toutes ses forces ; elle regarde Admète avec l'expression d'une douce langueur. (Antoine Coypel (Né `Paris en 1661).)|Alceste, sur toile ovale, dans un cadre carré de 24 pouces de haut sur 21 de large. Hercule ramène des enfers Alceste au roi Admète son mari, qui était inconsolable de l'avoir perdue. Le grand Alcide a l'attitude d'un héros satisfait de son ouvrage : Alcester paraît revenire `la vie, et avoir point encore recouvré toutes ses forces ; elle regarde Admète avec l'expression d'une douce langueur.]] réalisée par Antoine Coypel (Né `Paris en 1661)., vendue par M. Antoine Michel Mossé. [39]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Grivois, sur cuivre de 8 pouces de haut sur 8 de large. Une femme tient un verre de liqueur qu'elle va boire à la santé d'un homme, qui lui sourit en pourtant la main à son chapeau. Un tre contemple cette scène en fumant sa pipe. Ce petit tableau est pant de verité. (Lundens)|Les Grivois, sur cuivre de 8 pouces de haut sur 8 de large. Une femme tient un verre de liqueur qu'elle va boire à la santé d'un homme, qui lui sourit en pourtant la main à son chapeau. Un tre contemple cette scène en fumant sa pipe. Ce petit tableau est pant de verité.]] réalisée par Lundens, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Mossé au prix de 80 fl. [40]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Acheteuse de Saumon, sur bois de 9 pouces de haut sur 7 de large. Une jeune fille paye une tranche de saumon qu'elle vient de faire couper. Ce joli tableau est d'une touche extrèment fine ; les figures et les accessoires sont d'une grande vrité ; la fenêtre par laquelle la lumière pénètre, est d'un effet tr`s harmonieux. Cette délicieuse composition serait attribuée à Metzu, si elle n'était signée Breklenkam 1667 ; elle peut être placée sans désavantage à côté des plus jolies productions de ce maître. (Breklenkam)|L'Acheteuse de Saumon, sur bois de 9 pouces de haut sur 7 de large. Une jeune fille paye une tranche de saumon qu'elle vient de faire couper. Ce joli tableau est d'une touche extrèment fine ; les figures et les accessoires sont d'une grande vrité ; la fenêtre par laquelle la lumière pénètre, est d'un effet tr`s harmonieux. Cette délicieuse composition serait attribuée à Metzu, si elle n'était signée Breklenkam 1667 ; elle peut être placée sans désavantage à côté des plus jolies productions de ce maître.]] réalisée par Breklenkam, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Amant au prix de 63.5 fl. [41]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Églogue, sur bois de 8 pouces de haut sur 9 de large. Trés joli paysage, site d'Italie, où deux personnages semblent s'entretenire comme dans une églogue de Virgile. Ce petit tableau est admirablement composé, fin de ton, et d'une très belle lumière ; l'air circule dans toutes ses parties. (Vandermeer de Jonge)|L'Églogue, sur bois de 8 pouces de haut sur 9 de large. Trés joli paysage, site d'Italie, où deux personnages semblent s'entretenire comme dans une églogue de Virgile. Ce petit tableau est admirablement composé, fin de ton, et d'une très belle lumière ; l'air circule dans toutes ses parties.]] réalisée par Vandermeer de Jonge, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Amant au prix de 40 fl. [43]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois, sur cuivre, de 18 pouces de haut sur 15 de large. La vierge, assise à la droite de la composition, ayant prés d'elle saint Joseph incliné, présente son fils aux rois, dont un se prosterne en offrant ses présents, tandis que les deux autres et un peuple nombreux semblent parler avec enthousiasme de la majesté de la sainte famille. La variété, la vivacitd'e, la noblesse des figures, et les plus brillantes couleurs, tout contribue à la richesse de ce joli tableau, l'un des plus soignés de Franck. (Franck)|L'Adoration des Rois, sur cuivre, de 18 pouces de haut sur 15 de large. La vierge, assise à la droite de la composition, ayant prés d'elle saint Joseph incliné, présente son fils aux rois, dont un se prosterne en offrant ses présents, tandis que les deux autres et un peuple nombreux semblent parler avec enthousiasme de la majesté de la sainte famille. La variété, la vivacitd'e, la noblesse des figures, et les plus brillantes couleurs, tout contribue à la richesse de ce joli tableau, l'un des plus soignés de Franck.]] réalisée par Franck, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Amant au prix de 27 fl. [45]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Lot et ses Filles, sur bois de 15 pouces de haut sur 17 de large. Lot, dans 'ivresse, tient un verre de liqueur, tandis qu'une de ses filles l'embrasse et que l'autre danse en agitant un bouquet de roses. Ce tableau provient du célèbre cabinet de M. Blondel de Gagny. (Polembourg)|Lot et ses Filles, sur bois de 15 pouces de haut sur 17 de large. Lot, dans 'ivresse, tient un verre de liqueur, tandis qu'une de ses filles l'embrasse et que l'autre danse en agitant un bouquet de roses. Ce tableau provient du célèbre cabinet de M. Blondel de Gagny.]] réalisée par Polembourg, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 28 fl. [46]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fontaine des Rois, sur bois de 18 pouces de haut sur 23 de large. Dans un paysage du got de Berghem, on remarque une fontaine d'un style sauvage, entourée de bois d'un feuillé parfaitement touché et précieusement fini. La vétustd de cette fabrique lui imprime un aspect religieux qui inspire le recueillment des plus mélancoliques solitudes. Des vaches, dignes du pinceau de Paul Poter, s'abreuvent dans le bassin, et de jolis moutons, ainsi que plusieurs figures, enrichissent aussi cette suave composition. (Solmaker)|La Fontaine des Rois, sur bois de 18 pouces de haut sur 23 de large. Dans un paysage du got de Berghem, on remarque une fontaine d'un style sauvage, entourée de bois d'un feuillé parfaitement touché et précieusement fini. La vétustd de cette fabrique lui imprime un aspect religieux qui inspire le recueillment des plus mélancoliques solitudes. Des vaches, dignes du pinceau de Paul Poter, s'abreuvent dans le bassin, et de jolis moutons, ainsi que plusieurs figures, enrichissent aussi cette suave composition.]] réalisée par Solmaker, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Mossé au prix de 35 fl. [47]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Église de Village, sur bois d'acajou, de 21 pouces de haut sur 25 de large. Ce très joli tableau, d'un fini extrêmement soigné et précieux, est non seulement le chef-d'oeuvre de ce maître distingué, mais encore un des plus délicatement touchés qu'on puisse voir. Les figures dont il est enrichi sont exquises ; les troncs d'arbres, les feuillés, les herbes, et les éboulements de sable, ainsi que les terrains et les fabriques, tout est d'une précision étonnante, dont la finesse surpasse tout ce qu'on peut voir dans ce genre. (Meyer)|L'Église de Village, sur bois d'acajou, de 21 pouces de haut sur 25 de large. Ce très joli tableau, d'un fini extrêmement soigné et précieux, est non seulement le chef-d'oeuvre de ce maître distingué, mais encore un des plus délicatement touchés qu'on puisse voir. Les figures dont il est enrichi sont exquises ; les troncs d'arbres, les feuillés, les herbes, et les éboulements de sable, ainsi que les terrains et les fabriques, tout est d'une précision étonnante, dont la finesse surpasse tout ce qu'on peut voir dans ce genre.]] réalisée par Meyer, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par DeVarange au prix de 151 fl. [48]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Calme, sur toile, de 20 pouces de haut sur 23 de large. Ce point de vue de marine représente un calme plat. Plusieurs navires et un tonneau sont arrêtes et se rfléchissent dans la reansparence de l'eau, qui est d'une très grande vérité et produit l'effet d'une glace fid`ele. (Van Os)|Le Calme, sur toile, de 20 pouces de haut sur 23 de large. Ce point de vue de marine représente un calme plat. Plusieurs navires et un tonneau sont arrêtes et se rfléchissent dans la reansparence de l'eau, qui est d'une très grande vérité et produit l'effet d'une glace fid`ele.]] réalisée par Van Os, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Mossé au prix de 151 fl. [50]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Choc de Cavalerie, sur bois de 42 pouces de haut sur 56 de large. Un parti de cavalerie assaillante vient de traverser une rivière, ce que ses ennemis lui ont laissé faire pour l'attirer dans un plaine, où ils en font un horrible carnage. Ce tableau, qui peut supporter le voisinage des Wouvermans, est parfaitement composé, et touché avec la plus grande finesse : les nuages ont une légèreté rare ; on croit les voir circuler avec l'air à travers les tourbillons de fumée du combat. (Stoffe)|Choc de Cavalerie, sur bois de 42 pouces de haut sur 56 de large. Un parti de cavalerie assaillante vient de traverser une rivière, ce que ses ennemis lui ont laissé faire pour l'attirer dans un plaine, où ils en font un horrible carnage. Ce tableau, qui peut supporter le voisinage des Wouvermans, est parfaitement composé, et touché avec la plus grande finesse : les nuages ont une légèreté rare ; on croit les voir circuler avec l'air à travers les tourbillons de fumée du combat.]] réalisée par Stoffe, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [52]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonciation, sur cuivre de 7 pouces de haut sur 10 de large. La vierge, à genoux, reçoit avec humilité l'ange Gabriel, qui lui présente un lis. Ce tableau est d'une couleur vive et brillante ; la lumière qui frappe un partie de la figure de l'ange et celle de la vierge, est plus grand effet. (Pierre Beretini, surnommé Piètre de Cortone)|L'Annonciation, sur cuivre de 7 pouces de haut sur 10 de large. La vierge, à genoux, reçoit avec humilité l'ange Gabriel, qui lui présente un lis. Ce tableau est d'une couleur vive et brillante ; la lumière qui frappe un partie de la figure de l'ange et celle de la vierge, est plus grand effet.]] réalisée par Pierre Beretini, surnommé Piètre de Cortone, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Barrera rue de Grétry no.5 au prix de 32 fl. [53]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Torrent, sur bois de 13 pouces de haut sur 16 de large. A travers d'àpés rochers, un torrent roule et tombe en cascades. Des arbres, des figures et des animaux enrichessent cette jolie petite composition, d'un bon style et d'un effet piquant. (Guillaume de Heuss)|Le Torrent, sur bois de 13 pouces de haut sur 16 de large. A travers d'àpés rochers, un torrent roule et tombe en cascades. Des arbres, des figures et des animaux enrichessent cette jolie petite composition, d'un bon style et d'un effet piquant.]] réalisée par Guillaume de Heuss, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Dubois au prix de 35 fl. [55]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le gardien fidèle, sur toile de 21 pouces de haut sur 20 de large. Dans un joli paysage, on voit un chien debout, dans une attitude fiére et attentive, auprès d'un lièvre et d'autres pièces de gibier qu'on a confiés à sa garde. Deux hommes, revenant de la chasse avec leurs chiens, animent le second plan de ce charmant tableau. (Jean-Baptiste Wénix)|Le gardien fidèle, sur toile de 21 pouces de haut sur 20 de large. Dans un joli paysage, on voit un chien debout, dans une attitude fiére et attentive, auprès d'un lièvre et d'autres pièces de gibier qu'on a confiés à sa garde. Deux hommes, revenant de la chasse avec leurs chiens, animent le second plan de ce charmant tableau.]] réalisée par Jean-Baptiste Wénix, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 20 fl. [56]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Grand Portail, sur toile de 30 pouces de haut sur 26 de large. Divers personnages, des chevaux et des chiens lévriers se font remarquer sur le premier plan de ce foli tableau, dont un grand portail, qui laisse voir une échappée de paysage et de marine, fait le principal ornement. Cette composition est une des plus agréables et des mieux conçus de ce maître distingué, dont les productions deviennent tous les jours plus rares et plus recherchées. (Thomas Wick)|Le Grand Portail, sur toile de 30 pouces de haut sur 26 de large. Divers personnages, des chevaux et des chiens lévriers se font remarquer sur le premier plan de ce foli tableau, dont un grand portail, qui laisse voir une échappée de paysage et de marine, fait le principal ornement. Cette composition est une des plus agréables et des mieux conçus de ce maître distingué, dont les productions deviennent tous les jours plus rares et plus recherchées.]] réalisée par Thomas Wick, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Roux rue de la Jussienne au prix de 92 fl. [57]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Sept Bergères, pendant du précédent. Sept jeunes femmes, dans un vallon entouré de bois d'un aspect sauvage, et de montagnes d'une imposante aspérité, se sont reunies, les unes pour se baigner, les autres pour cueillir des fleurs. Ces deux tableaux sont des plus vigoureux et des mieux composés du maîtres, et sont dignes de l'admiration des artistes et des vrais amateurs. (Corneille Huysmans, surnommeé Huysmans de Malines)|Les Sept Bergères, pendant du précédent. Sept jeunes femmes, dans un vallon entouré de bois d'un aspect sauvage, et de montagnes d'une imposante aspérité, se sont reunies, les unes pour se baigner, les autres pour cueillir des fleurs. Ces deux tableaux sont des plus vigoureux et des mieux composés du maîtres, et sont dignes de l'admiration des artistes et des vrais amateurs.]] réalisée par Corneille Huysmans, surnommeé Huysmans de Malines, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [58]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Apre Forêt, sur toile de 15 pouces de haut sur 20 de large. Sur le lpremier plan d'un site montueux et coupé par une rivière, des bergers gardent leurs troupeaux. Les autres plans sont enrichis de divers personnages. Des terrains éboulés, un ciel brillant, une étonnante vigueur, distinguent particulièrement cette composition. (Corneille Huysmans, surnommeé Huysmans de Malines)|L'Apre Forêt, sur toile de 15 pouces de haut sur 20 de large. Sur le lpremier plan d'un site montueux et coupé par une rivière, des bergers gardent leurs troupeaux. Les autres plans sont enrichis de divers personnages. Des terrains éboulés, un ciel brillant, une étonnante vigueur, distinguent particulièrement cette composition.]] réalisée par Corneille Huysmans, surnommeé Huysmans de Malines, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [59]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Conversion de Saint Paul, sur toile de 30 pouces de haut sur 39 de large. Ce beau tableau est du bon temps et du bon faire de Salvator Rosa. De nombreuses figures bien groupées, plusieurs beaux chevaux, un magnifique effet de ciel, enrichissent cette composition pleine d'effet et de mouvement. (Salvator Rosa)|La Conversion de Saint Paul, sur toile de 30 pouces de haut sur 39 de large. Ce beau tableau est du bon temps et du bon faire de Salvator Rosa. De nombreuses figures bien groupées, plusieurs beaux chevaux, un magnifique effet de ciel, enrichissent cette composition pleine d'effet et de mouvement.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 78 fl. [60]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Chasse au Cerf, sur toile de 26 pouces de haut sur 36 de large. Ce paysage est admirablement composé ; les arbres en sont très beaux et très variés ; les sentiers qui se perdent dans l'paisseur de la forêt, les monticules verdoyants, tout est de la plus grande vérité et du plus précieux fini. (Théodore Rombouts)|La Chasse au Cerf, sur toile de 26 pouces de haut sur 36 de large. Ce paysage est admirablement composé ; les arbres en sont très beaux et très variés ; les sentiers qui se perdent dans l'paisseur de la forêt, les monticules verdoyants, tout est de la plus grande vérité et du plus précieux fini.]] réalisée par Théodore Rombouts, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 250 fl. [61]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mars, Appelé Au Combat, sur toile de 27 pouces de haut sur 31 de large. Mercure vient arracher Mars des bras de Vénus, qui fait de vains efforts pour le retenir. Bon tableau de ce maître, qui fut surnommé le Poussin de l'École flamande. (Gérard de Lairesse)|Mars, Appelé Au Combat, sur toile de 27 pouces de haut sur 31 de large. Mercure vient arracher Mars des bras de Vénus, qui fait de vains efforts pour le retenir. Bon tableau de ce maître, qui fut surnommé le Poussin de l'École flamande.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [62]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Continence de Scipion, sur toile de 31 pouces de haut sur 27 de large. A la prise de Cathagène, les soldats de Scipion lui amenèrent prisonnière une jeune Espagnole d'un très grande beauté. Scipion, quoique séduit par tant de charmes, la redit à père et à son époux. C'est ce trait d'histoire connu que Brakenburge à mis en action dans son tableau. On y voit la belle Espagnole et son époux exprimer à Scipion tout leur reconnaissance, tandis que le père, un genou à terre et les mains jointes, rend hommage à tant de continence. Sur le devant, on voit les présents que le généeral romain refusa ; et dans le fond, le camp de ses légions. (Reynier Brakenburge)|La Continence de Scipion, sur toile de 31 pouces de haut sur 27 de large. A la prise de Cathagène, les soldats de Scipion lui amenèrent prisonnière une jeune Espagnole d'un très grande beauté. Scipion, quoique séduit par tant de charmes, la redit à père et à son époux. C'est ce trait d'histoire connu que Brakenburge à mis en action dans son tableau. On y voit la belle Espagnole et son époux exprimer à Scipion tout leur reconnaissance, tandis que le père, un genou à terre et les mains jointes, rend hommage à tant de continence. Sur le devant, on voit les présents que le généeral romain refusa ; et dans le fond, le camp de ses légions.]] réalisée par Reynier Brakenburge, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [63]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, sur bois de 30 pouces de haut sur 45 de large. Saint Jérôme est en prières dans une grotte qui lui sert de retraite de de chapelle. Au fond est une échappée de paysage bien éclairé, et dont la fraîcheur contraste d'autant plus que la figure, la grotte et les accessoires qu'on y voit, tels qu'un crucifix, une tête de mort, etc., sont d'une sévérité imposante qui commande le recueillement. (Allonzo Cano)|Saint Jérôme, sur bois de 30 pouces de haut sur 45 de large. Saint Jérôme est en prières dans une grotte qui lui sert de retraite de de chapelle. Au fond est une échappée de paysage bien éclairé, et dont la fraîcheur contraste d'autant plus que la figure, la grotte et les accessoires qu'on y voit, tels qu'un crucifix, une tête de mort, etc., sont d'une sévérité imposante qui commande le recueillement.]] réalisée par Allonzo Cano, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Dubois au prix de 42 fl. [64]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Ascension de J.-C., sur bois parqueté de 41 pouces de haut sur 48 de large. Après avoir accompli, sur la terre, l'oeuvre pour laquelle il y avait été envoyé, J.-C. monte au ciel pour y jouir de la gloire éternalle. Cinquante jours après l'Ascension de J.-C., le Saint-Esprit descendit sur les apôtres, et les premièrs fidèles virent des ce jour dissiper leurs ténèbres, leaurs incertitudes, leur incrédulité, et se dévouèrent à la propagation de la foi. On sait que c'est à Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges, que nous devons l'invention de la peinture à l'huile, dans le 14e. siècle. Ce peintre s'était acquis une très grande et très glorieuse renommée par ses elles compositions, lorsque cette découvertè vint y mettre le sceau. Les deux tableaux ci-dessus sont de son meilleur temps. Il est facile de s'en convaincre, non seulement par la vigueur et la fermeté de touche qui s'y font remàrquer, mais encore par le portrait du peintre qui y est représenté dans la forcé de l'àge. Ces deux compositions sont parfaitement conservées, quoique datant de 400 ans ; elles sont extrèment précieuses, surtout sous le rapport de l'histoire de l'art, et sont dignes de figurer dans une galerie de souverain. Il est incontestable que ces deux tableaux sont de Jean de Bruges ; la perfection des mains, la beauté des groupes et des airs de têtes, le naturel des attitudes et l'étonnante variété des physionomies, tout décèle le cachet de ce maìtre ; mais ce qui le rend encore plus certain, c'est qu'on y trouve le portrait du peintre, celui de con frère, celui de sa soeur, et ceux des chefs des congrégations de Bruges qui les commandèrent. Dans le tableau de l'Ascension, J.-C. est déjà aux trois quarts dans le ciel ; on ne voit plus que ses jambes entourées de nuages et de chérubins ; idée qui paraît d'abord bizarre, mais qui rend fidèlment l'Ecriture-Sainte. La soeur du peintre, à genoux, y représente la Vierge. Jean de Bruges s'y est peint en apôtre, enveloppé dans un manteau rouge dont une partie est flottant ; il gesticule avec la main droite et semble haranguer le peuple ; il est debout derrière trois principaux personnages agenouillés. Sur la gauche, on voit d'autres apôtres haranguer un peuple nombreux. Le grand mouvement imprimé sur toute cette composition, le noble caractère des figures dont plusieurs feraient même honneur au pinceau de Raphaël, la richesse du coloris et des détails, tout contribue à la rendre extrèment précieuse. Le tableau de la Pentecote offre pour le moins autant de mouvement que le premier ; on y reconnaît les quatre principaux apôtres qui figurent dans l'autre ; la soeur du peintre y est encore à genoux ; Jean de Bruges y est aussi entre deux colonnes, et levant les mains jointes au ciel. Son frère Hubert est derrière la première de ces colonnes ; on le distingue à son manteau jaune ; il contemple eu extase le Saint-Esprit, dont l'éclat paraît l'eblouir. (Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges)|L'Ascension de J.-C., sur bois parqueté de 41 pouces de haut sur 48 de large. Après avoir accompli, sur la terre, l'oeuvre pour laquelle il y avait été envoyé, J.-C. monte au ciel pour y jouir de la gloire éternalle. Cinquante jours après l'Ascension de J.-C., le Saint-Esprit descendit sur les apôtres, et les premièrs fidèles virent des ce jour dissiper leurs ténèbres, leaurs incertitudes, leur incrédulité, et se dévouèrent à la propagation de la foi. On sait que c'est à Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges, que nous devons l'invention de la peinture à l'huile, dans le 14e. siècle. Ce peintre s'était acquis une très grande et très glorieuse renommée par ses elles compositions, lorsque cette découvertè vint y mettre le sceau. Les deux tableaux ci-dessus sont de son meilleur temps. Il est facile de s'en convaincre, non seulement par la vigueur et la fermeté de touche qui s'y font remàrquer, mais encore par le portrait du peintre qui y est représenté dans la forcé de l'àge. Ces deux compositions sont parfaitement conservées, quoique datant de 400 ans ; elles sont extrèment précieuses, surtout sous le rapport de l'histoire de l'art, et sont dignes de figurer dans une galerie de souverain. Il est incontestable que ces deux tableaux sont de Jean de Bruges ; la perfection des mains, la beauté des groupes et des airs de têtes, le naturel des attitudes et l'étonnante variété des physionomies, tout décèle le cachet de ce maìtre ; mais ce qui le rend encore plus certain, c'est qu'on y trouve le portrait du peintre, celui de con frère, celui de sa soeur, et ceux des chefs des congrégations de Bruges qui les commandèrent. Dans le tableau de l'Ascension, J.-C. est déjà aux trois quarts dans le ciel ; on ne voit plus que ses jambes entourées de nuages et de chérubins ; idée qui paraît d'abord bizarre, mais qui rend fidèlment l'Ecriture-Sainte. La soeur du peintre, à genoux, y représente la Vierge. Jean de Bruges s'y est peint en apôtre, enveloppé dans un manteau rouge dont une partie est flottant ; il gesticule avec la main droite et semble haranguer le peuple ; il est debout derrière trois principaux personnages agenouillés. Sur la gauche, on voit d'autres apôtres haranguer un peuple nombreux. Le grand mouvement imprimé sur toute cette composition, le noble caractère des figures dont plusieurs feraient même honneur au pinceau de Raphaël, la richesse du coloris et des détails, tout contribue à la rendre extrèment précieuse. Le tableau de la Pentecote offre pour le moins autant de mouvement que le premier ; on y reconnaît les quatre principaux apôtres qui figurent dans l'autre ; la soeur du peintre y est encore à genoux ; Jean de Bruges y est aussi entre deux colonnes, et levant les mains jointes au ciel. Son frère Hubert est derrière la première de ces colonnes ; on le distingue à son manteau jaune ; il contemple eu extase le Saint-Esprit, dont l'éclat paraît l'eblouir.]] réalisée par Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 310 fl. [66]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Pentecote, pendant du précédent. sur bois parqueté de 41 pouces de haut sur 48 de large. Cinquate jours après l'Ascension de J.-C., le Saint-Esprit descendit sur les apôtres, et les premièrs fidèles virent des ce jour dissiper leurs ténèbres, leaurs incertitudes, leur incrédulité, et se dévouèrent à la propagation de la foi. On sait que c'est à Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges, que nous devons l'invention de la peinture à l'huile, dans le 14e. siècle. Ce peintre s'était acquis une très grande et très glorieuse renommée par ses elles compositions, lorsque cette découvertè vint y mettre le sceau. Les deux tableaux ci-dessus sont de son meilleur temps. Il est facile de s'en convaincre, non seulement par la vigueur et la fermeté de touche qui s'y font remàrquer, mais encore par le portrait du peintre qui y est représenté dans la forcé de l'àge. Ces deux compositions sont parfaitement conservées, quoique datant de 400 ans ; elles sont extrèment précieuses, surtout sous le rapport de l'histoire de l'art, et sont dignes de figurer dans une galerie de souverain. Il est incontestable que ces deux tableaux sont de Jean de Bruges ; la perfection des mains, la beauté des groupes et des airs de têtes, le naturel des attitudes et l'étonnante variété des physionomies, tout décèle le cachet de ce maìtre ; mais ce qui le rend encore plus certain, c'est qu'on y trouve le portrait du peintre, celui de con frère, celui de sa soeur, et ceux des chefs des congrégations de Bruges qui les commandèrent. Dans Dans le tableau de l'Ascension, J.-C. est déjà aux trois quarts dans le ciel ; on ne voit plus que ses jambes entourées de nuages et de chérubins ; idée qui paraît d'abord bizarre, mais qui rend fidèlment l'Ecriture-Sainte. La soeur du peintre, à genoux, y représente la Vierge. Jean de Bruges s'y est peint en apôtre, enveloppé dans un manteau rouge dont une partie est flottant ; il gesticule avec la main droite et semble haranguer le peuple ; il est debout derrière trois principaux personnages agenouillés. Sur la gauche, on voit d'autres apôtres haranguer un peuple nombreux. Le grand mouvement imprimé sur toute cette composition, le noble caractère des figures dont plusieurs feraient même honneur au pinceau de Raphaël, la richesse du coloris et des détails, tout contribue à la rendre extrèment précieuse. Le tableau de la Pentecote offre pour le moins autant de mouvement que le premier ; on y reconnaît les quatre principaux apôtres qui figurent dans l'autre ; la soeur du peintre y est encore à genoux ; Jean de Bruges y est aussi entre deux colonnes, et levant les mains jointes au ciel. Son frère Hubert est derrière la première de ces colonnes ; on le distingue à son manteau jaune ; il contemple eu extase le Saint-Esprit, dont l'éclat paraît l'eblouir. (Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges)|La Pentecote, pendant du précédent. sur bois parqueté de 41 pouces de haut sur 48 de large. Cinquate jours après l'Ascension de J.-C., le Saint-Esprit descendit sur les apôtres, et les premièrs fidèles virent des ce jour dissiper leurs ténèbres, leaurs incertitudes, leur incrédulité, et se dévouèrent à la propagation de la foi. On sait que c'est à Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges, que nous devons l'invention de la peinture à l'huile, dans le 14e. siècle. Ce peintre s'était acquis une très grande et très glorieuse renommée par ses elles compositions, lorsque cette découvertè vint y mettre le sceau. Les deux tableaux ci-dessus sont de son meilleur temps. Il est facile de s'en convaincre, non seulement par la vigueur et la fermeté de touche qui s'y font remàrquer, mais encore par le portrait du peintre qui y est représenté dans la forcé de l'àge. Ces deux compositions sont parfaitement conservées, quoique datant de 400 ans ; elles sont extrèment précieuses, surtout sous le rapport de l'histoire de l'art, et sont dignes de figurer dans une galerie de souverain. Il est incontestable que ces deux tableaux sont de Jean de Bruges ; la perfection des mains, la beauté des groupes et des airs de têtes, le naturel des attitudes et l'étonnante variété des physionomies, tout décèle le cachet de ce maìtre ; mais ce qui le rend encore plus certain, c'est qu'on y trouve le portrait du peintre, celui de con frère, celui de sa soeur, et ceux des chefs des congrégations de Bruges qui les commandèrent. Dans Dans le tableau de l'Ascension, J.-C. est déjà aux trois quarts dans le ciel ; on ne voit plus que ses jambes entourées de nuages et de chérubins ; idée qui paraît d'abord bizarre, mais qui rend fidèlment l'Ecriture-Sainte. La soeur du peintre, à genoux, y représente la Vierge. Jean de Bruges s'y est peint en apôtre, enveloppé dans un manteau rouge dont une partie est flottant ; il gesticule avec la main droite et semble haranguer le peuple ; il est debout derrière trois principaux personnages agenouillés. Sur la gauche, on voit d'autres apôtres haranguer un peuple nombreux. Le grand mouvement imprimé sur toute cette composition, le noble caractère des figures dont plusieurs feraient même honneur au pinceau de Raphaël, la richesse du coloris et des détails, tout contribue à la rendre extrèment précieuse. Le tableau de la Pentecote offre pour le moins autant de mouvement que le premier ; on y reconnaît les quatre principaux apôtres qui figurent dans l'autre ; la soeur du peintre y est encore à genoux ; Jean de Bruges y est aussi entre deux colonnes, et levant les mains jointes au ciel. Son frère Hubert est derrière la première de ces colonnes ; on le distingue à son manteau jaune ; il contemple eu extase le Saint-Esprit, dont l'éclat paraît l'eblouir.]] réalisée par Jean Van Eyck, surnommé Jean de Bruges, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 310 fl. [67]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane a la Chasse, sur toile de 40 pouces de haut sur 51 de large. Entourée de Nymphes, de Faunes et de Satyres, Diane reçoit des fruits qui lui sont offerts par le dieu Pan. Cette composition, l'une des meilleures de ce maître estimé , est remarquable par la beauté des fitures, le moelleux de l'exécution et les nombreux détails dont elle à été enrichie par Kierings et Breughel. (Henry Van Balen)|Diane a la Chasse, sur toile de 40 pouces de haut sur 51 de large. Entourée de Nymphes, de Faunes et de Satyres, Diane reçoit des fruits qui lui sont offerts par le dieu Pan. Cette composition, l'une des meilleures de ce maître estimé , est remarquable par la beauté des fitures, le moelleux de l'exécution et les nombreux détails dont elle à été enrichie par Kierings et Breughel.]] réalisée par Henry Van Balen, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Mossé au prix de 53.95 fl. [68]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L Bonne Mère, sur toile de 54 pouces de haut sur 66 de large. Une femme posée avec grâce sur un lit de repos, placé sous une draperie qui laisse voir une échappée de paysage, joue avec deux enfants qui la caressent, tandis qu'elle tend la main d`a un troisième qui accourt auprès d'elle. Cette belle composition, qui a été long-temps attribuée au Corrége, rappelle les grâces et la touche moelleuse de ce maître. (Frédéric Baroche)|L Bonne Mère, sur toile de 54 pouces de haut sur 66 de large. Une femme posée avec grâce sur un lit de repos, placé sous une draperie qui laisse voir une échappée de paysage, joue avec deux enfants qui la caressent, tandis qu'elle tend la main d`a un troisième qui accourt auprès d'elle. Cette belle composition, qui a été long-temps attribuée au Corrége, rappelle les grâces et la touche moelleuse de ce maître.]] réalisée par Frédéric Baroche, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [69]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bethzabée au Bain, sur toile de 62 pouces de haut sur 60 de large. David, de son balcon, contemple les charmes de Bethzabée, qui vient de se dépouiller de ses vêtements et d'entrer au bain. Deux de ses femmes, qui se trouvent près d'eele, semblent lui demander ses ordres. Ce tableau est le meilleur ouvrage, conny, de Salomon Coning ; le corps de Bethzabée est très beau ; s figure rappelle celle de la maîtresse du Titien, à laquelle elle ressemble un peu ; la douce langueur qu'elle expreime est d'une suavité dont il n'est que les grande maîtres qui ont approché. Ce tableau, fait en 1650, appartint d'abord à M. Ludick, qui possédait dans son temps une très riche collection ; il le vendit au roi de Portugal, par l'entremise de son ambassadeur en Hollande. Descamps le mentionne dans sa Vie des Peintres, vol. II, page 151. (Salomon Coning)|Bethzabée au Bain, sur toile de 62 pouces de haut sur 60 de large. David, de son balcon, contemple les charmes de Bethzabée, qui vient de se dépouiller de ses vêtements et d'entrer au bain. Deux de ses femmes, qui se trouvent près d'eele, semblent lui demander ses ordres. Ce tableau est le meilleur ouvrage, conny, de Salomon Coning ; le corps de Bethzabée est très beau ; s figure rappelle celle de la maîtresse du Titien, à laquelle elle ressemble un peu ; la douce langueur qu'elle expreime est d'une suavité dont il n'est que les grande maîtres qui ont approché. Ce tableau, fait en 1650, appartint d'abord à M. Ludick, qui possédait dans son temps une très riche collection ; il le vendit au roi de Portugal, par l'entremise de son ambassadeur en Hollande. Descamps le mentionne dans sa Vie des Peintres, vol. II, page 151.]] réalisée par Salomon Coning, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [70]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Apothéose de saints Thérèse, sur toile de 75 pouces de haut sur 60 de large. Au milieu de deux saintes qui prient et de trois anges qui tiennent in palme, le ciboire et le voile de l'ordre, sainte Thérèse s'élève aux cieux avec majesté. Ce beau tableau est d'une noblesse imposante, et l'on ne saurait trop admirer l'expression des figures, la légèreté des draperies, et la naturel des poses. (Pierre Beretini, surnommé Pietro de Cortone)|L'Apothéose de saints Thérèse, sur toile de 75 pouces de haut sur 60 de large. Au milieu de deux saintes qui prient et de trois anges qui tiennent in palme, le ciboire et le voile de l'ordre, sainte Thérèse s'élève aux cieux avec majesté. Ce beau tableau est d'une noblesse imposante, et l'on ne saurait trop admirer l'expression des figures, la légèreté des draperies, et la naturel des poses.]] réalisée par Pierre Beretini, surnommé Pietro de Cortone, vendue par M. Antoine Michel Mossé. [71]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Départ de Flessingue, sur toile de 74 pouces de haut sur 96 de large. Deux vaisseaux et plusieurs petites embarcations s'éloignent de Flessingue, qu'on voit encore dans le lointain, et gagnent la pleine mer. Cette marine est un des plus capitaux ouvragesde ce maître, qui jouit à juste titre d'une glorieuse renommée. Les détails en sont très soigués sans nuire à la beauté de l'ensemble. (Bonaventure Peters)|Le Départ de Flessingue, sur toile de 74 pouces de haut sur 96 de large. Deux vaisseaux et plusieurs petites embarcations s'éloignent de Flessingue, qu'on voit encore dans le lointain, et gagnent la pleine mer. Cette marine est un des plus capitaux ouvragesde ce maître, qui jouit à juste titre d'une glorieuse renommée. Les détails en sont très soigués sans nuire à la beauté de l'ensemble.]] réalisée par Bonaventure Peters, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Tessier au prix de 80 fl. [72]
  • 1819.04.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Combat des Amazones, sur bois de 60 pouces de haut sur 96 de large. Ce grand tableau, l'un des plus beaux et des mieux conservés de ce maître, représente un combat entre les Amazones et les Scythes. Ou sait que ces femmes guerrières n'avaient pour tout costume qu'un manteau attaché sur l'épaule gauche. Rottenhamer, qui excellait à peindre le nu, a supposé que plusieurs de ses héroïnes avaient perdu leur manteau dans la mlée du combat, idée qui lui a permis de faire briller son talent. Toute cette composition est d'une forte peu commune ; les groupes es le mouvement général sont de la plus grande beauté ; les gráces du Tintoret et du Jules-Romain s'y trouvent unies à toute la fraîcheur du plus beau coloris et à tout la vigueur du màle pinceau de Rottenhamer ; enfin, les innombrables figures qui la remplissent frappent encore par leaurs expressions variées, et la rendent digne de faire l'ornement de la plus prcieuse galerie. (Jean Rottenhamer)|Le Combat des Amazones, sur bois de 60 pouces de haut sur 96 de large. Ce grand tableau, l'un des plus beaux et des mieux conservés de ce maître, représente un combat entre les Amazones et les Scythes. Ou sait que ces femmes guerrières n'avaient pour tout costume qu'un manteau attaché sur l'épaule gauche. Rottenhamer, qui excellait à peindre le nu, a supposé que plusieurs de ses héroïnes avaient perdu leur manteau dans la mlée du combat, idée qui lui a permis de faire briller son talent. Toute cette composition est d'une forte peu commune ; les groupes es le mouvement général sont de la plus grande beauté ; les gráces du Tintoret et du Jules-Romain s'y trouvent unies à toute la fraîcheur du plus beau coloris et à tout la vigueur du màle pinceau de Rottenhamer ; enfin, les innombrables figures qui la remplissent frappent encore par leaurs expressions variées, et la rendent digne de faire l'ornement de la plus prcieuse galerie.]] réalisée par Jean Rottenhamer, vendue par M. Antoine Michel Mossé, achetée par Houard au prix de 320 fl. [73]