Ventes d'œuvres le 1819.11.02

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  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux belles vaches, des moutons et une génisse reposent sur un terrain semé de plantes et gazons, et à l'ombre d'un massif de bois ; ce maître que nous mettons fréquemment au nombre des peintres secondaires, peut être ici classé dans ceux du premier ordre. (Vanderdoes)|Deux belles vaches, des moutons et une génisse reposent sur un terrain semé de plantes et gazons, et à l'ombre d'un massif de bois ; ce maître que nous mettons fréquemment au nombre des peintres secondaires, peut être ici classé dans ceux du premier ordre.]] réalisée par Vanderdoes, vendue par Varroc, achetée par Billaudel au prix de 315 fl. [37]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site agreste et marécageux ; on distingue à la gauche, une petite monticule couverte d'arbustes et broussailles, et sur la droite, un bouquet d'arbres touffus qui se détachent sur un joli ciel éclairé du soleil couchant ; une mare d'eau qui arrose les premiers plans reflette d'une manière piquante une grande partie de cette composition. (J. Ruisdal)|Site agreste et marécageux ; on distingue à la gauche, une petite monticule couverte d'arbustes et broussailles, et sur la droite, un bouquet d'arbres touffus qui se détachent sur un joli ciel éclairé du soleil couchant ; une mare d'eau qui arrose les premiers plans reflette d'une manière piquante une grande partie de cette composition.]] réalisée par J. Ruisdal, vendue par Varroc, achetée par Paillet au prix de 115 [ou] 118 fl. [42]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Oracle avait prédit au poète Eschile qu'il périrait par la chute d'une maison. Voulant donner un démenti à l'oracle, il n'habita plus qu'en plein champ ; mais il avait le front chauve, et un jour qu'il etait occupé à composer une de ses tragédies, un aigle, qui venait d'enlever une tortue, prenant le ront d'Eschile pour un rocher, laissa tomber, sur cette tête chauve, la tortue dont il voulait brisser l'écaille, mais en même temps il tua Eschille, Ainsi s'accomplit l'oracle, puisque le poète perdit la vie par la chute de la maison d'une tortue. (D. Teniers)|Un Oracle avait prédit au poète Eschile qu'il périrait par la chute d'une maison. Voulant donner un démenti à l'oracle, il n'habita plus qu'en plein champ ; mais il avait le front chauve, et un jour qu'il etait occupé à composer une de ses tragédies, un aigle, qui venait d'enlever une tortue, prenant le ront d'Eschile pour un rocher, laissa tomber, sur cette tête chauve, la tortue dont il voulait brisser l'écaille, mais en même temps il tua Eschille, Ainsi s'accomplit l'oracle, puisque le poète perdit la vie par la chute de la maison d'une tortue.]] réalisée par D. Teniers, vendue par Varroc. [45]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Coriolan condamné à un bannissement perpétuel, prit les armes contre Rome, sa patrie ; prêt à assiéger cette ville, le Sénaut lui envoya deux députations ; une, composée de consulaires ; l'autre, de Pontifes ; il fut inexorable. Venturie, sa mère et Volumnie, son épouse, eurent plus de pouvoir sur lui ; leurs larmes le touchèrent ; et reprenant le chemin d'Antium, il ne commit aucune hostilité. C'est le trait d'histoire que le peintre hollandais a traité, et dans lequel il s'est montré digne de l'affection que lui témoignait Rimbrandt, son maître, et du cas tout particulier qu'il en faissait ; ce tableau provient d'un cabinet célèbre de la Hollande, et contribuerait à la fois l'intérêt du sujet et la beauté de la couleur. (Gerbrandt (Venden Eeckhout))|Coriolan condamné à un bannissement perpétuel, prit les armes contre Rome, sa patrie ; prêt à assiéger cette ville, le Sénaut lui envoya deux députations ; une, composée de consulaires ; l'autre, de Pontifes ; il fut inexorable. Venturie, sa mère et Volumnie, son épouse, eurent plus de pouvoir sur lui ; leurs larmes le touchèrent ; et reprenant le chemin d'Antium, il ne commit aucune hostilité. C'est le trait d'histoire que le peintre hollandais a traité, et dans lequel il s'est montré digne de l'affection que lui témoignait Rimbrandt, son maître, et du cas tout particulier qu'il en faissait ; ce tableau provient d'un cabinet célèbre de la Hollande, et contribuerait à la fois l'intérêt du sujet et la beauté de la couleur.]] réalisée par Gerbrandt (Venden Eeckhout), vendue par Varroc. [46]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de salon hollandais où est représentée une mère tenant son enfant sur les genoux, le montrant à un cavalier vêtu de noir, et qui semble être son époux. On voit, à la gauche du spectateur, une porte entr'ouverte et laissant apercevoir d'autres appartemens d'un effet très-piquant. Le lieu où est représenté cette scène familière est enrichi de meubles et accessoires d'une frappante vérité. Ce tableau, quoique d'une composition plus sage, peut devenir un pendant à celui de J. Steen, en ce qu'il est d'une même dimension et d'une harmonie parfaitement en rapport avec ce dernier. (Maas (Nicolas))|Intérieur de salon hollandais où est représentée une mère tenant son enfant sur les genoux, le montrant à un cavalier vêtu de noir, et qui semble être son époux. On voit, à la gauche du spectateur, une porte entr'ouverte et laissant apercevoir d'autres appartemens d'un effet très-piquant. Le lieu où est représenté cette scène familière est enrichi de meubles et accessoires d'une frappante vérité. Ce tableau, quoique d'une composition plus sage, peut devenir un pendant à celui de J. Steen, en ce qu'il est d'une même dimension et d'une harmonie parfaitement en rapport avec ce dernier.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Varroc au prix de 410 fl. [47]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatorze figures, représentées dans un intérieur de chambre hollandaise, concurrent à la composition capitale de ce beau tableau. Une des plus remarquable est une mère nourrissant son enfant ; elle est assise, au pied posé sur une chauffrette ; auprès d'elle un jeune garçon joue de tambour et tourne ses regards vers sa mère ; dans le fond, on aperçoit deux jeunes filles occupées à faire des gauffres ; à peu de distance, deux hommes et une vieille femme causent ensemble, et dans le fond à gauche, est un joyeux banquet de cinq buveurs. L'un d'eux sonne la trompette, deux autres chantent à tue-tête ; un quatrième, monté sur une chaise, sable avec gaité la liqueur d'un vidercôme, et le cinquième enfin, le coude appuyé sur les hanches, écoute avec sécurité ce bruyant concert. Beaucoup d'accessoires et de jolis détails contibuent à la richesse de ce morceau important et de première classe, sous le rapport de la variété des figures et sous celui de l'exécution la plus soignée. (Steen (Jean))|Quatorze figures, représentées dans un intérieur de chambre hollandaise, concurrent à la composition capitale de ce beau tableau. Une des plus remarquable est une mère nourrissant son enfant ; elle est assise, au pied posé sur une chauffrette ; auprès d'elle un jeune garçon joue de tambour et tourne ses regards vers sa mère ; dans le fond, on aperçoit deux jeunes filles occupées à faire des gauffres ; à peu de distance, deux hommes et une vieille femme causent ensemble, et dans le fond à gauche, est un joyeux banquet de cinq buveurs. L'un d'eux sonne la trompette, deux autres chantent à tue-tête ; un quatrième, monté sur une chaise, sable avec gaité la liqueur d'un vidercôme, et le cinquième enfin, le coude appuyé sur les hanches, écoute avec sécurité ce bruyant concert. Beaucoup d'accessoires et de jolis détails contibuent à la richesse de ce morceau important et de première classe, sous le rapport de la variété des figures et sous celui de l'exécution la plus soignée.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Varroc, achetée par Jamard au prix de 1775 fl. [48]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille romaine à genoux devant une chapelle de la Vierge, y est venue poser un vase de fleurs, pour faire librement sa prière ; on aperçoit sur la droite un escalier, dont la porte toute ouverte laisse entrevoir un charmant jardin. Ce joli tableau est connu sous le titre de la Frascataur, et fut exposé au salon dernier, sous la no. (Mlle Lescot)|Une jeune Fille romaine à genoux devant une chapelle de la Vierge, y est venue poser un vase de fleurs, pour faire librement sa prière ; on aperçoit sur la droite un escalier, dont la porte toute ouverte laisse entrevoir un charmant jardin. Ce joli tableau est connu sous le titre de la Frascataur, et fut exposé au salon dernier, sous la no.]] réalisée par Mlle Lescot, vendue par Varroc au prix de 500 fl. [57]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune pâtre qui était occupé à traire une chèvre, vient de renverser son lait, en voulant se défendre contre trois jolies villageoises, qui s'amusant à le lutiner ; l'une d'elles qu'il a saisie par le bas du jupon, lui tire l'oreille sans paraître disposée à lâcher prise ; un autre lui prend son chapeau, et la troisème, en passant un de ses doigts sur l'autre, lui fait entendre par ce geste moqueur, qu'il ne doit rien attendre d'elle ; un chien aboie contre le berger, un autre profite du lait renversé. Cette petit scène se passe sur le devant d'un paysage, où l'on voit plusieurs vaches er autres animaux groupées au pied d'un bosquet d'arbres. (M. Demarne)|Un jeune pâtre qui était occupé à traire une chèvre, vient de renverser son lait, en voulant se défendre contre trois jolies villageoises, qui s'amusant à le lutiner ; l'une d'elles qu'il a saisie par le bas du jupon, lui tire l'oreille sans paraître disposée à lâcher prise ; un autre lui prend son chapeau, et la troisème, en passant un de ses doigts sur l'autre, lui fait entendre par ce geste moqueur, qu'il ne doit rien attendre d'elle ; un chien aboie contre le berger, un autre profite du lait renversé. Cette petit scène se passe sur le devant d'un paysage, où l'on voit plusieurs vaches er autres animaux groupées au pied d'un bosquet d'arbres.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Varroc. [59]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'une prairie que baigne un limpide ruisseau, des faneurs assis ou couchés sur le gazon, entourent une grande jatte de lait et font un frugal déjeuné ; l'un d'eux cherchant à faire avaler une cuillerée de lait à une jolie paysanne, qui s'y refuse, se laisse tirer l'oreille par une vieille, qui ne vent pas qu'on s'amuse avec les jeunes filles. Pendant ce temps le maître de la prairie, en chemise et appuyé contre un arbre, se fait donner à boire par un de ses valets. Une femme s'avance cers les faneurs, avec un panier contenant des provisions ; au-delà est un côteau couvert de vignobles et de terres labourables. (M. Demarne)|Sur le devant d'une prairie que baigne un limpide ruisseau, des faneurs assis ou couchés sur le gazon, entourent une grande jatte de lait et font un frugal déjeuné ; l'un d'eux cherchant à faire avaler une cuillerée de lait à une jolie paysanne, qui s'y refuse, se laisse tirer l'oreille par une vieille, qui ne vent pas qu'on s'amuse avec les jeunes filles. Pendant ce temps le maître de la prairie, en chemise et appuyé contre un arbre, se fait donner à boire par un de ses valets. Une femme s'avance cers les faneurs, avec un panier contenant des provisions ; au-delà est un côteau couvert de vignobles et de terres labourables.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Varroc au prix de 630 fl. [60]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Convoi d'artillerie et cavallerie, commandé par un officier de Cuirassiers qui semble interroger un militaire ; tous ces personnages se détachent sur un ciel nuagé d'une brillante manière, et donnent à ce charmant tableau un air de coquetterie séduisante. (Sweback)|Convoi d'artillerie et cavallerie, commandé par un officier de Cuirassiers qui semble interroger un militaire ; tous ces personnages se détachent sur un ciel nuagé d'une brillante manière, et donnent à ce charmant tableau un air de coquetterie séduisante.]] réalisée par Sweback, vendue par Varroc, achetée par Paillet au prix de 245 fl. [69]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Halte de cavaliers près d'une tente de cantihiers ; scène représentée dans un paysage, sur le devant duquel on distingue trois chevaux de hussards, dont un se cabrant. On ne peut reindre d'une manière plus précieuse et plus spirituelle à la fois tout ce qui sort du pinceau de ce charmant peintre. (M. Sweback)|Halte de cavaliers près d'une tente de cantihiers ; scène représentée dans un paysage, sur le devant duquel on distingue trois chevaux de hussards, dont un se cabrant. On ne peut reindre d'une manière plus précieuse et plus spirituelle à la fois tout ce qui sort du pinceau de ce charmant peintre.]] réalisée par M. Sweback, vendue par Varroc, achetée par [[Le Crieur [Simon]]] au prix de 303 [ou] 307 fl. [85]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages représentant des intérieurs de bois, dont le milieu est occupé par une mare d'eau ; l'un de ces deux paysages est animé par une marche de troupeaux qui conduisant de jeune bergers, l'autre n'est pas moins intéressant, par un groupe de cavaliers et de dames se disposent à la chasse. Nous pouvons inviter les amateurs délicats à jeter leurs vues sur ces deux jolies productions de leur auteur, qui s'est plus à les étudier pour qu'elles soient en parfaite harmonies avec les figures et animaux précieusement touchés oar M. Rhoen. (M. Swagers)|Deux Paysages représentant des intérieurs de bois, dont le milieu est occupé par une mare d'eau ; l'un de ces deux paysages est animé par une marche de troupeaux qui conduisant de jeune bergers, l'autre n'est pas moins intéressant, par un groupe de cavaliers et de dames se disposent à la chasse. Nous pouvons inviter les amateurs délicats à jeter leurs vues sur ces deux jolies productions de leur auteur, qui s'est plus à les étudier pour qu'elles soient en parfaite harmonies avec les figures et animaux précieusement touchés oar M. Rhoen.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Varroc au prix de 352 fl. [94]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce charmant Tableau est une réduction de celui exposé au salon de cette année, sous le numéro 150. L'artiste dont a eu occasion d'y admirer les productions fécondes, a donné à celui-ci tous les soins imaginables dans l'exécution et l'entente du claur obscur. (M. Bouhot)|Ce charmant Tableau est une réduction de celui exposé au salon de cette année, sous le numéro 150. L'artiste dont a eu occasion d'y admirer les productions fécondes, a donné à celui-ci tous les soins imaginables dans l'exécution et l'entente du claur obscur.]] réalisée par M. Bouhot, vendue par Varroc, achetée par Varoc au prix de 600 fl. [96]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Villageois, homme et femme assis auprès de leur troupeau, semblent se reposer des fatigues du jour, à l'ombre de quelques arbres ; un ruisseau étroit alimenté par une fontaine, prête plus de fraîcheur encore au lieu qu'ils ont choisi ; l'ensemble de cette composition dont le paysage est roche et vrié, offre un heureux rapprochement avec celle de M. Demarne, dont M. Duval s'est souvent inspiré. On rencontre rarement de lui des ouvrages aussi capitaux et aussi soignés que celui-ci. (M. Duval)|Deux Villageois, homme et femme assis auprès de leur troupeau, semblent se reposer des fatigues du jour, à l'ombre de quelques arbres ; un ruisseau étroit alimenté par une fontaine, prête plus de fraîcheur encore au lieu qu'ils ont choisi ; l'ensemble de cette composition dont le paysage est roche et vrié, offre un heureux rapprochement avec celle de M. Demarne, dont M. Duval s'est souvent inspiré. On rencontre rarement de lui des ouvrages aussi capitaux et aussi soignés que celui-ci.]] réalisée par M. Duval, vendue par Varroc au prix de 190 fl. [97]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un bois traversé par un grand chemin, sur lequel on distingue dans l'éloignement des bergers conduisant leur troupeau ; à droite et sur le premier plan, un pâtre conduit d'autres bestiaux vers une mare d'eau ; le paysage est échaffé par un effet de soleil ardent qui indique le déclin du jour. (Bruandet)|Vue d'un bois traversé par un grand chemin, sur lequel on distingue dans l'éloignement des bergers conduisant leur troupeau ; à droite et sur le premier plan, un pâtre conduit d'autres bestiaux vers une mare d'eau ; le paysage est échaffé par un effet de soleil ardent qui indique le déclin du jour.]] réalisée par Bruandet, vendue par Varroc au prix de 321 fl. [98]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le site est celui d'une partie du bois de Boulogne ; un cavalier et une dame sont descendus et se reposent auprès d'une dune sabloneuse, tandis que le jockey garde leurs chevaux. Ce tableau capital du maître est d'une exécution si vraie qu'on peut le regarder comme une réduction de la nature. (Bruandet)|Le site est celui d'une partie du bois de Boulogne ; un cavalier et une dame sont descendus et se reposent auprès d'une dune sabloneuse, tandis que le jockey garde leurs chevaux. Ce tableau capital du maître est d'une exécution si vraie qu'on peut le regarder comme une réduction de la nature.]] réalisée par Bruandet, vendue par Varroc au prix de 321.5 fl. [100]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition du plus beau style, et offrant dans sa petite dimension tout ce qu'il est possible de réunir en monumens et fabriques de bon goût et de sage distribution. On distingue sur différens plans quelques figures et animaux parfaitement groupés ; le ton séduisant de cette belle production et son exécution préclusé confirment le jugement du public sur les ouvrages de M. Bidaut, et l'empressement des amateurs délicats à se les procurer en est chaque jour le preuve. (M. Bidaut)|Composition du plus beau style, et offrant dans sa petite dimension tout ce qu'il est possible de réunir en monumens et fabriques de bon goût et de sage distribution. On distingue sur différens plans quelques figures et animaux parfaitement groupés ; le ton séduisant de cette belle production et son exécution préclusé confirment le jugement du public sur les ouvrages de M. Bidaut, et l'empressement des amateurs délicats à se les procurer en est chaque jour le preuve.]] réalisée par M. Bidaut, vendue par Varroc. [101]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmant paysage dont la droite offre la vue extérieure d'un monastère, ombragé par deux beaux arbres, placés sur une butte auprès de laquelle sont des jeunes filles et un berger ; le devant des terains est garni de belles plantes, arrosées par une rivière qui tourne autour de cette habitation. Ainsi que dans les ouvrages des grands maîtres, on choisit quelquefois parmi ceux de M. Bertin, il serait difficile de trouver dns celui-ci une parti inférieur à l'autre, tant l'exécution est généralemtn bien rendue. (M. Bertin)|Charmant paysage dont la droite offre la vue extérieure d'un monastère, ombragé par deux beaux arbres, placés sur une butte auprès de laquelle sont des jeunes filles et un berger ; le devant des terains est garni de belles plantes, arrosées par une rivière qui tourne autour de cette habitation. Ainsi que dans les ouvrages des grands maîtres, on choisit quelquefois parmi ceux de M. Bertin, il serait difficile de trouver dns celui-ci une parti inférieur à l'autre, tant l'exécution est généralemtn bien rendue.]] réalisée par M. Bertin, vendue par Varroc. [103]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fileuse reçoit d'une colombe le message qu'elle attendait avec impatience ; sa physionomie, quoique douce, laisse entrevoir une légère impression du plaisir qu'elle éprouve ; elle tend une main compaisante à son fidèle courrier, prêt à déposer sur ses genoux l'objet de ses plus tendres désirs. Voici encore une occasion qui, tout naturellement, doit donner matière à prodiguer à l'auteur les plus grands éloges, si nous n'étions arrétés par la crainte d'en fatiguer le lecteur ; mais il est facile de les abréger, en assimilant cette production précieuse aux précieuses productions de l'auteur du Calot, de Verf-Vert, et de plusieurs autres d'une admirable finesse d'exécution. (M. Laurent)|Une jeune fileuse reçoit d'une colombe le message qu'elle attendait avec impatience ; sa physionomie, quoique douce, laisse entrevoir une légère impression du plaisir qu'elle éprouve ; elle tend une main compaisante à son fidèle courrier, prêt à déposer sur ses genoux l'objet de ses plus tendres désirs. Voici encore une occasion qui, tout naturellement, doit donner matière à prodiguer à l'auteur les plus grands éloges, si nous n'étions arrétés par la crainte d'en fatiguer le lecteur ; mais il est facile de les abréger, en assimilant cette production précieuse aux précieuses productions de l'auteur du Calot, de Verf-Vert, et de plusieurs autres d'une admirable finesse d'exécution.]] réalisée par M. Laurent, vendue par Varroc. [104]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce n'est que depuis quatre à six ans environ que les ouvrages de M. Berée sont connus ; le salon de cette année n'en offre pas d'une dimension aussi capitale que celui-ci nous représente un intérieur d'étable à vaches où reposent quatre de ces animaux. Imitateur de la nature, M. Berrée marche sur les traces des Paul Potter, Cuyp, Campuysen, par la vigueur du coloris et l'extrème vérité avec laquelle il s'attache à rendre les choses, même les plus simples. (M. Berrée)|Ce n'est que depuis quatre à six ans environ que les ouvrages de M. Berée sont connus ; le salon de cette année n'en offre pas d'une dimension aussi capitale que celui-ci nous représente un intérieur d'étable à vaches où reposent quatre de ces animaux. Imitateur de la nature, M. Berrée marche sur les traces des Paul Potter, Cuyp, Campuysen, par la vigueur du coloris et l'extrème vérité avec laquelle il s'attache à rendre les choses, même les plus simples.]] réalisée par M. Berrée, vendue par Varroc. [105]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des plus charmans paysages qui ait été exposé au salon de 1817, et l'un de ceux dont on ait le plus facilement conservé le souvenir. La vue est prise d'après nature et représente une partie du village de Ville d'Avray, du côte le plus proche de Versailles. Sur le milieu du chemin, on distingue quelques figures du villageois et plusieurs animaux qui le disputent de vérité au paysage pittoresque dans lequel les lumières habilement placés et les heureux reflets du soleil ont rendus de la manière la plus piquante. (L'Anglacé)|Un des plus charmans paysages qui ait été exposé au salon de 1817, et l'un de ceux dont on ait le plus facilement conservé le souvenir. La vue est prise d'après nature et représente une partie du village de Ville d'Avray, du côte le plus proche de Versailles. Sur le milieu du chemin, on distingue quelques figures du villageois et plusieurs animaux qui le disputent de vérité au paysage pittoresque dans lequel les lumières habilement placés et les heureux reflets du soleil ont rendus de la manière la plus piquante.]] réalisée par L'Anglacé, vendue par Varroc au prix de 298 fl. [106]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq personnages, dont quatre cavaliers et une dame sont réunis dans l'intérieur d'un corps-de-garde, et semblent se livrer à la gaité en mêlant leurs chants a ceux de leur aimable compagne. Ce groupe joyeux est environné de différens accessoires, tels que tapis, drapeaux, tambours, dont la richesse des détails le dispute à leurs ajustemens. Nous ne connaissons dans ce genre de M. Demarne, rien de plus fin ni de plus transparent, et qui soutienne aussi puissemment le parallèle avec les maîtres précieux de l'école Hollandaise. (M. Demarne)|Cinq personnages, dont quatre cavaliers et une dame sont réunis dans l'intérieur d'un corps-de-garde, et semblent se livrer à la gaité en mêlant leurs chants a ceux de leur aimable compagne. Ce groupe joyeux est environné de différens accessoires, tels que tapis, drapeaux, tambours, dont la richesse des détails le dispute à leurs ajustemens. Nous ne connaissons dans ce genre de M. Demarne, rien de plus fin ni de plus transparent, et qui soutienne aussi puissemment le parallèle avec les maîtres précieux de l'école Hollandaise.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Varroc, achetée par Varroc au prix de 980 fl. [108]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Paysage dont la vue semble prise d'après nature ; dans une prairie bordée de saules, un nombreux troupeau de vaches y paissent tranquillement, et se désaltèrent à une mare d'eau, tandis que les bergers qui les gardent se livrent aux plaisirs de leur âge ; une jeune fille ne craint point les dangers de la balançoire, et une autre en trayant sa vache est un peu distraite par les caresses d'un jeune villageois. C'est ainsi que chacune des composition de notre aimable paysagiste sont remplies d'un intérêt dont la variété n'exclut point l décence. (M. Demarne)|Un autre Paysage dont la vue semble prise d'après nature ; dans une prairie bordée de saules, un nombreux troupeau de vaches y paissent tranquillement, et se désaltèrent à une mare d'eau, tandis que les bergers qui les gardent se livrent aux plaisirs de leur âge ; une jeune fille ne craint point les dangers de la balançoire, et une autre en trayant sa vache est un peu distraite par les caresses d'un jeune villageois. C'est ainsi que chacune des composition de notre aimable paysagiste sont remplies d'un intérêt dont la variété n'exclut point l décence.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Varroc au prix de 620 fl. [110]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les tableaux de cet artiste fécond portent, pour ainsi dire, leur nom, et c'est ainsi que l'on distingue chacun par le sujet qu'en forme la composition. Nous avons vu tour à tour celui connu sous le titre de la lecture de la Bible, un autre initulé le déjeûner des moissonneurs, le Père porté par ses enfans, la Foire de Guibray, celle de St.-Denis, la grande route, le canal, etc. ; celui-ci peut s'appeler l'abreuvoir, parc qu' à la gauche du tableau et un Ier plan, des jeunes filles y conduisent leurs bestiaux ; d'autres scènes ont un autre intérêt : près d'une hôtellerie arrive une charette où debarquent des voyageurs reçus par un bon paysan, et sous une porte placée à la partie droite, on distingue les dépendances d'une ferme. Chaque place de ce riant séjour offre une multitude de détails peints d'une manière brillante, et dont le plaisir qu'ils font éprouver en les voyant, est le plus bel éloge que l'on en puisse faire. (M. Demarne)|Les tableaux de cet artiste fécond portent, pour ainsi dire, leur nom, et c'est ainsi que l'on distingue chacun par le sujet qu'en forme la composition. Nous avons vu tour à tour celui connu sous le titre de la lecture de la Bible, un autre initulé le déjeûner des moissonneurs, le Père porté par ses enfans, la Foire de Guibray, celle de St.-Denis, la grande route, le canal, etc. ; celui-ci peut s'appeler l'abreuvoir, parc qu' à la gauche du tableau et un Ier plan, des jeunes filles y conduisent leurs bestiaux ; d'autres scènes ont un autre intérêt : près d'une hôtellerie arrive une charette où debarquent des voyageurs reçus par un bon paysan, et sous une porte placée à la partie droite, on distingue les dépendances d'une ferme. Chaque place de ce riant séjour offre une multitude de détails peints d'une manière brillante, et dont le plaisir qu'ils font éprouver en les voyant, est le plus bel éloge que l'on en puisse faire.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Varroc au prix de 960 [ou] 970.50 fl. [111]
  • 1819.11.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont la diversité des plans offre une richesse de site des plus variés ; sur la droite, on apperçoit un rocher fort élevé d'où s'échappe un torrent qui alimente une rivière dont les eaux rafraîchissent les bois qui l'environnent. L droite présente une pelouse semée d'arbres qui pretent leur ombrage à de jeunes bergères occupées à parer de fleurs le dieu des champs ; des plantes et des gazons mêlés à des troncs d'arbres, rendent cette composition animée et fort peu différente en tout du tableau de cet artiste, placé à la galerie du Luxembourg. Je ne crois pas nécessaire de provoquer, par de nouveaux éloges, l'attention des amateurs ni des artistes sur le talent de M. Watelet ; les salons d'exposition de cette année, riches de ses plus belles productions, proclament assez hautement le rang qu'il tient parmi nos paysagistes, et malgré mon enthousiasme pour ses ouvrages et ma reconnaissance pour les consiles que ju reçois de lui sur la peinture, je craindrais que ma voix devint faible après celle d'un public impartial, et premier dispensateur des louanges méritées. (M. Watelet)|Paysage dont la diversité des plans offre une richesse de site des plus variés ; sur la droite, on apperçoit un rocher fort élevé d'où s'échappe un torrent qui alimente une rivière dont les eaux rafraîchissent les bois qui l'environnent. L droite présente une pelouse semée d'arbres qui pretent leur ombrage à de jeunes bergères occupées à parer de fleurs le dieu des champs ; des plantes et des gazons mêlés à des troncs d'arbres, rendent cette composition animée et fort peu différente en tout du tableau de cet artiste, placé à la galerie du Luxembourg. Je ne crois pas nécessaire de provoquer, par de nouveaux éloges, l'attention des amateurs ni des artistes sur le talent de M. Watelet ; les salons d'exposition de cette année, riches de ses plus belles productions, proclament assez hautement le rang qu'il tient parmi nos paysagistes, et malgré mon enthousiasme pour ses ouvrages et ma reconnaissance pour les consiles que ju reçois de lui sur la peinture, je craindrais que ma voix devint faible après celle d'un public impartial, et premier dispensateur des louanges méritées.]] réalisée par M. Watelet, vendue par Varroc, achetée par Varroc au prix de 510 fl. [112]