Général Henri Guisan

Biographie

• 1874.21.10 / Mézières. Naissance du Général Henri Guisan. [1]

Général Henri Guisan à Visp, 1942

• 1893 / Lausanne. Obtention d'une maturité en lettre.[2]

• 1893 / Lausanne. Etude de la théologie et du droit à l'université de Lausanne puis l'agronomie à l'école d'agriculture d'Ecully [3]

• 1894 / Bière. Fais son école de recrue puis est promu lieutenant.[4]

• 1904 / Est nommé capitaine [5]

• 1908 / Puis il devient capitaine de l'état major général [6]

• 1911 / Est Ensuite nommé major de l'état major général (EMG) [7]

• 1911 / Passe dans l'infanterie à la demande du chef de l'état major général Theophil Sprecher von Bernegg [8]

• 1916 / Berne. Devient Lieutenant-colonel EMG à la section Opérations à Berne [9]

• 1919 / Berne. Il devient chef d'état-major de la 2e division et simultanément commandant du régiment d'infanterie 9, avec lequel il fit du service d'ordre à Zurich, [10]

• 1932 / Il est nominé commandant de corps, favorisé le chef du Département militaire fédéral Rudolph Minger. Il fut d'abord à la tête du deuxième corps d'armée, germanophone, puis du premier, francophone. [11]

• 1939.30.08 / L'Assemblée fédérale le désigne comme Général de l'armée Suisse suite au début de la guerre par 204 voix sur 231.[12]

• 1940 / Il ordonna une requête contre 124 officiers suspects de sympathies frontistes ou national-socialistes. [13]

• 1940.25.07 / Il tient au Grütli un rapport d'armée concernant la stratégie du réduit national qui impliquait le repli du gros de l'armée dans le secteur alpin. Il la réalisa ensuite par étapes, à cause de l'opposition de plusieurs officiers généraux et de son souci de faire comprendre cette stratégie aux habitants du Plateau, sur lequel seuls des combats retardateurs auraient eu lieu. .[14]

• 1943 / Suite à des propositions d'apaisement avec l'Allemagne proposée au Conseil fédéral qui ne portèrent pas leurs fruits, il accepta, en mars, de rencontrer le général SS Walter Schellenberg. [15]

• 1944 / Il est nommé docteur honoris causa de l'Univesité de Bâle. [16]

• 1945.20.08 / Demande au Conseil Fédéral de le décharger de ses responsabilités militaires suite à la fin de la guerre, il est donc ensuite mis à disposition. [17]

• 1946 / Créé la fondation Henri Guisan, pour venir en aide financièrement aux militaires de tous grades qui, tombés malades ou victimes d’accident pendant le service militaire, n’ont pas récupéré leur pleine capacité de travail et qui ne sont plus, ne sont que partiellement ou pour des raisons diverses, n’ont jamais été secourus par des organisations existantes. [18]

• 1960.07.04 / Décès de Henri Guisan à Pully, quelques 300'000 personnes, dont beaucoup de vétérans du service actif en uniforme, se massèrent sur le passage de son convoi funèbre afin de lui rendre hommage.[19]

Histogramme Principal

Histogramme de l'influence médiatique du personnage.

Analyse

Nous voyons que l'apparition du titre Général Henri Guisan, n'apparait qu'à partir de 1939, ce qui parait logique car c'est le début de la guerre qui a poussé la Suisse a le nommer général. Ce qui est intéressant au contraire, c'est que même après la fin de la guerre, on voit que le nom du général apparait constamment dans les sources. Cela montre à quel point le général Henri Guisan à été aimé et reconnu pour son travail et son implication pendant la guerre. Il est devenu un symbole de la neutralité Suisse face aux conflits, notamment avec sa stratégie du repli, qui permis à la Suisse d'avoir une sécurité face à une possible invasion Allemande. Mais comme nous allons le voir plus tard, la neutralité est aussi accompagnée de controverses, notamment concernant une "collaboration" avec l'état Nazi. Concernant Henri Guisan, nous pouvons nous pencher sur sa rencontre avec le général SS Schellenberg qui a fait polémique (même si moins qu'avec Roger Masson, par exemple). Nous allons pousser un peu plus loin cette analyse en analysant la fréquence d'un N-gram choisi.