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Biographie
- 1886.07.14 / Seedorf. Naissance de Ernst Nobs. [1]
- 1906. Ernst Nobs enseigne à Wynau et Ostermundigen.
- 1912 / Berne. Ernst Nobs est nommé caissier du parti socialiste bernois. [2]
- 1913 / Saint-Gall. Ernst Nobs est rédacteur en chef au Volksstime. [4]
- 1915 / Zurich. Ernst Nobs débute en tant que rédacteur en chef de Volksrecht. [5]
- 1916 / Zurich. Ernst Nobs est invité au grand conseil Zurichois. [6]
- 1916 / Zurich. Ernst Nobs est un membre du comité d'Olten (qui regroupe les forces politiques et syndicales du socialisme suisse). [7]
- 1918.11 / Zurich. Ernst Nobs publie une apologie de la grève général de 1918. [8]
- 1919 / Zurich. Ernst Nobs comparait devant un tribunal militaire, où il est condamné. [9]
- 1919. Ernst Nobs est envoyé comme conseiller national à Berne. [10]
- 1935-1942. Ernst Nobs est membre du conseil d'état de Zurich. [11]
- 1942 / Zurich. Ernst Nobs est président de la ville de Zurich. [12]
- 1942 / Zurich. Ernst Nobs publie Helvetische Erneuerung, reniant son passé révolutionnaire, et devient "socialiste modéré". [13]
- 1943.12.15 / Zurich. Ernst Nobs est élu conseiller fédéral. C'est le premier socialiste à remplir le poste. Il remplit le rôle de chef du département fédéral des finances et des douanes. [14]
- 1949 / Berne. Ernst Nobs est président de la confédération. [15]
- 1951.11.09 / Berne. Démission de Ernst Nobs de son poste de conseiller fédéral. [16]
- 1956.07.12 / Zurich. Ernst Nobs fête son 70eme anniversaire. [17]
- 1957.03.14 / Meilen. Ernst Nobs meurt à 71 ans d'une crise cardiaque. [18]
Histogramme
Analyse
Il est facile d'observer qu'un pic apparait après 1942, l'année qui précède son entrée sur la scène fédérale en devenant conseiller fédéral. Ernst Nobs étant un personnage plus important de le canton de Zurich et dans les cantons voisins de Suisse alémanique, le personnage figure peu de fois dans la presse francophone étudiée ici.
Il n'est pas cependant extrêmement cité, un creux est observable l'année durant laquelle Ernst Nobs est président de la confédération. Il tente durant ses deux mandats d'instauré une réforme des impôts, chose qui devient nécessaire pendant la guerre, et surtout après avec des intérêts et des priorités qui évoluent. Son approche socialiste l'empêche de parvenir à son but, il n'arrivera pas à mettre en place cette réforme.
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