Philippe Suchard

Fabricant de chocolats de Neuchâtel né en 1797 descendant d'une famille provençale réfugiée pour cause de religion.[1]

A commencé son apprentissage chez un confiseur à Berne où il a découvert pour la première fois les mystères du monde du chocolat. [2]

En 1823, il fonde sa confiserie à Neuchâtel. [3]

En 1824, il décide de partir 2 ans en Amérique [4]

S'est marié à Rose-Frédérique Jordan le 12 Octobre 1828 [5]

Philippe Suchard a également amené la navigation à vapeur sur le lac de Neuchâtel, puis il a sillonné le lac à bord de l'Industriel alors que sa femme Rose-Frédérique s'occupait de sa fabrique à Serrières. Aussi, il s'est lancé dans l'élevage de vers à soie, dans le premier projet de correction des eaux du Jura et il a même tenté d'exploiter une mine de de fer au nord de l'état de New-York. Cependant, ce dernier projet à été un echec pour l'entrepreneur qui dû retourner à l'industrie du chocolat. [6]

Membre du conseil des anciens de la paroisse, Phillipe Suchard a procuré une douce surprise à l'assemblée présente lors de la fête de Farel le mercredi 13 septembre 1865, en leur offrant du vin de Jerusalem qu'il s'était procuré lors de son voyage en Palestine qu'il venait tout juste de finir.[7] Suite à son séjour en Orient, le père Suchard, comme on l'appelle, décide de constuire sa maison avec les coupoles dorées d'un minaret. Lors de cette période, Phillippe Suchard entame également des voyages en Afrique du nord et en Espagne.[8]

A entrepris un tour du monde en passant par l'Egypte, les colonies anglaises et hollandaises de l'Inde, la Chine, le Japon et la Californie entre l'automne 1872 et le printemps 1873 à l'âge de 76 ans. [9]

A rejoint le comité de la société protectrice des animaux de Neuchâtel en Août 1875. [10]

Assure les ouvriers de sa fabrique de chocolat à la Société suisse d'assurance contre les accidents en mars 1876.[11][12]

Met en vente une jument alezan doré de 4 ans pour le prix de 2500 frs en juin 1876 [13]

Meurt le 14 janvier à l'âge de 86 ans. [14]