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*[[1935 | 08.07.1935]] Reçoit son diplôme inférieur à l'école Vinet de Lausanne. [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1935-07-08-a/view?sq=CgIYAgoIEAIYDCoCZnIKFxACGAcgASoPZGFuaWVsbGUgYnJpZGVs&p=6&articleId=i0086&text=1] | |||
*[[1954 | 1954.11. | *[[1954 | 01.01.1954]] Nommée à l'Office fédéral des assurances sociales. [https://impresso-project.ch/app/issue/JDG-1954-01-13-a/view?sq=CgIYAgoIEAIYDCoCZnIKFxACGAcgASoPZGFuaWVsbGUgYnJpZGVs&p=2&articleId=i0019&text=1] | ||
*[[1988 | 03.03.1988]] Présidente du conseil de l'Ecole Vinet. [https://impresso-project.ch/app/issue/JDG-1988-03-03-a/view?sq=CgIYAgoIEAIYDCoCZnIKFxACGAcgASoPZGFuaWVsbGUgYnJpZGVs&p=10&articleId=i0069] | |||
*[[1954 | 10.11.1954]] Défend l'assurance maternité lors d'un grand débat d'information à la Salle paroissiale de Plainpalais, organisé par la Fédération des activités féminines protestantes [https://impresso-project.ch/app/issue/JDG-1954-11-08-a/view?sq=CgIYAgoIEAIYDCoCZnIKFxACGAcgASoPZGFuaWVsbGUgYnJpZGVs&p=4&articleId=i0056] | |||
*[[1972 | 1972.02.10]] (L'Express) [https://google.com] | *[[1972 | 1972.02.10]] (L'Express) [https://google.com] |
Version du 22 mai 2024 à 09:34
Biographie
Danielle Bridel, née le 22 décembre 1920[1][2] à Lausanne et morte le 13 avril 2004 à Villeneuve, VD, était une juriste suisse, connue pour être la première femme à diriger la Division de l'assurance maladie à l'Office fédéral des assurances sociales. Elle était également active dans diverses organisations féminines et internationales.
Jeunesse et éducation
Danielle Bridel est née dans une famille protestante[3], fille de Gaston Bridel, rédacteur à la Gazette de Lausanne[4], et de Simone Dubrit[5]. Elle avait un frère, Claude Bridel[6]. Elle a suivi des études au gymnase classique cantonal à Lausanne avant d'obtenir une licence en droit à Genève en 1941 et le brevet genevois d'avocat en 1944[7].
Carrière
Après ses études, Danielle Bridel a travaillé comme secrétaire du président de l'Association de la presse suisse et juge prud'homme à Genève. En 1946, elle a intégré l'Office fédéral des assurances sociales en tant que juriste. En 1976, elle a été nommée chef de la Division de l'assurance maladie, devenant ainsi la première femme à occuper un tel poste dans l'administration fédérale suisse.
Vie personnelle et engagement associatif
Célibataire, Danielle Bridel était très impliquée dans diverses organisations. Elle était membre du Zonta International, une association qu'elle a présidée au niveau suisse et européen avant de devenir vice-présidente de l'association internationale, qu'elle représentait à l'ONU à partir de 1983. Elle a également été active au sein de l'Alliance de sociétés féminines suisses et des Femmes universitaires, et membre du Service Civil de Femmes (SCF) de 1940 à 1970, où elle a servi comme chef de service.
Héritage et impact
Danielle Bridel a laissé une marque significative dans le domaine des assurances sociales en Suisse, notamment en ouvrant la voie aux femmes dans l'administration fédérale. Son engagement dans les organisations féminines et internationales a contribué à promouvoir les droits des femmes et leur représentation dans des instances décisionnelles.
Dates
- 08.07.1935 Reçoit son diplôme inférieur à l'école Vinet de Lausanne. [8]
- 01.01.1954 Nommée à l'Office fédéral des assurances sociales. [9]
- 03.03.1988 Présidente du conseil de l'Ecole Vinet. [10]
- 10.11.1954 Défend l'assurance maternité lors d'un grand débat d'information à la Salle paroissiale de Plainpalais, organisé par la Fédération des activités féminines protestantes [11]
- 1972.02.10 (L'Express) [12]
Poursuivant sa tournée dans notre pays, la délégation de presse chinoise arrivée lundi à Kloten s'est rendue mercredi à Berne. Le reste de la journée a été consacré à des exposés : les représentants de la presse et de la TV chinoise ont ainsi entendu Mlle Danielle Bridel leur parler du système suisse de sécurité sociale.
- 1946.06.17 (Journal de Genève) [13]
Nos jeunes hotes protestants de france
le premier convoi de jeunes protestants français est arrivé samedi matin à Cornavin à l'heure annoncée. Il se composait d'une cinquantaine d'adolescents et d'adolescentes et de quelques adultes qui furent accueillis avec une complicité par MM. les pasteurs Carnpiche, Mobbs et Norbel, Mme Mobbs. Mlle Danielle Bridel
- 1954.11.11 (Journal de Genève) [14]
Un débat sur l'avant-projet d'assurance-maternîté
Comme pour illustrer ce que nous exposons d'au-Comme pour illustrer ce que nous exposons d'autre part sur les préoccupations sociales des milieux d'Eglise, la Fédération des activités féminines protestantes, que préside depuis peu Mme Charles Jornod, avait organisé mercredi soir une séance d'information-et un débat public sur l'avant-projet d'une assurance fédérale obligatoire dite « rance-maternité *. Pour résumer devant un auditoire genevois le volumineux rapport qu'a rédigé à ce sujet la commission d'experts chargée, de façon plus générale, de la revision de l'assurance-maladie, une spécialiste était toute désignée. C'est Mlle Danielle Bridel ; l'Office fédéral das assurances sociales, auquel cette brillante juriste de notre ville assure ses clairvoyants talents, est en effet chargé par le Département fédéral de l'économie publique d'assumer le secrétariat des consultations en cours près des cantons et des associations intéressées. Mlle Bridel est donc au cœur des discussions, approbations, objections qui se font jour dans le pays au sujet des thèses recommandées par la majorité de cette cçmmission extra-parlementaire Mlle Bridel a fait un exposé d'une lumineuse clarté et d'une absolue objectivité. Se gardant d'exprimer des vues personnelles, elle est parvenue à montrer dans quel esprit l'avant-projet avait été bâti ; évitant d'entrer dans de trop menus détails techniques, elle a fait ressortir les principes essentiels. Nos lecteurs se souviendront sans doute de quoi il s'agit. Rappelons peut-être que, incorporée au système de l'assurance-maladie, la mesure de protection sociale envisagée aurait, sur le plan fédéral, un caractère obligatoire pour toutes les femmes âgées de 19 à 50 ans, quels que soient leur état ciyil ou leur état de santé. Le financement en serait ainsi assuré d'un côté par les cotisations sées par les assurées aux sociétés de secours mutuels reconnues (cotisation qui, selon les évaluations, serait de l'ordre de 11 f. par an) ; d'un autre côté, on attend que la Confédération fournisse un subside annuel évalué à 14,5 millions (160 fr. par naissance). Notons que le Conseil fédéral ne s'est pas prononcé au sujet de ce montant. Les prestations prévues sont au moins les frais médicaux et pharmaceutiques, une contribution de 100 fr. aux frais d'accouchement, quatre examens.
- 1944.11.24 (L'Essor)[15]
Lecteurs de l'Essor Samedi 25 novembre : A Genève à 18 h. a la Taverne de Plainpalais, causerie d'une jeune avocate, Mlle Danielle Bridel sur „ La question des salaires dans les professions organisées ".