« Emile Béranger » : différence entre les versions
(→Dates) |
(→Dates) |
||
Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
*[[1933 | 1933.05.22]], M. Emile Béranger-Schranz meurt à l'Hopital cantonal. Un avis mortuaire paru le [23 Mai 1933] sur la Gazette de Lausanne lui rend hommage: “Nous avons appris avec un grand chagrin la mort survenue lundi le [22 Mai 1933] après-midi à 13 h. 30 à l'Hôpital cantonal de M. Emile Béranger-Schranz, chapelain del'Hôpital. M. Béranger a succombé à une péritonite. Bourgeois de Lausanne où il était né en 1865, le défunt fit ses études au Collège classique et à l'Académie. Il fut sacré au Saint Ministère en 1891. Nommé pasteur à Mézières l'année suivante, il y exerça un ministère fécond et bienfaisant pendant plus de 25 années. Il avait été nommé ensuite chapelain de l'Hôpital cantonal et aide-chapelain du Pénitencier, postes dans lesquels il rendit d'inappréciables services, notamment dans la Société de patronage des détenus libérés. Il a succombé, en quelques jours, en pleine activité. Durant son ministère à Mézières, Emile Béranger exerça une influence prépondérante dans la vie locale. H avait conservé avec son ancienne et seule paroisse des liens d'affection cordiale. Emile Béranger fut l'initiateur du Théâtre du Jorat, dans lequel il voyait un puissant moyen d'intéresser les populations rurales à l'art. Il présida longtemps son Comité où ses avis autorisés et compétents étaient fort écoutés. Emile Béranger était un homme de grand cœur, aussi large d'idées que ferme dans ses principes, une personnalité rayonnante, d'une rare bonté et d'une foncière bienveillance. Nous prions Mme Béranger, sa collaboratrice en tout, Mme Dr Brûgger, sa fille, et notre ami Jacques Béranger, directeur du Théâtre Municipal de trouver ici l'expression de notre profonde sympathie.” [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-23-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0030&p=2]. Le lendemain, le 24 Mai 1933, 4 nouveaux avis mortuaires sont publiés sur la Gazette de Lausanne par différents comités: le comité de l’Oeuvre “LES CLOCHETTES” dont il était membre, le comité des Colonies de vacances dont il était président, la Société du Théatre du Jorat dont il était fondateur et collaborateur, L'Hôpital cantonal dont il était Chapelain-aumônier [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-24-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0117&p=8]. | *[[1933 | 1933.05.22]], M. Emile Béranger-Schranz meurt à l'Hopital cantonal. Un avis mortuaire paru le [23 Mai 1933] sur la Gazette de Lausanne lui rend hommage: “Nous avons appris avec un grand chagrin la mort survenue lundi le [22 Mai 1933] après-midi à 13 h. 30 à l'Hôpital cantonal de M. Emile Béranger-Schranz, chapelain del'Hôpital. M. Béranger a succombé à une péritonite. Bourgeois de Lausanne où il était né en 1865, le défunt fit ses études au Collège classique et à l'Académie. Il fut sacré au Saint Ministère en 1891. Nommé pasteur à Mézières l'année suivante, il y exerça un ministère fécond et bienfaisant pendant plus de 25 années. Il avait été nommé ensuite chapelain de l'Hôpital cantonal et aide-chapelain du Pénitencier, postes dans lesquels il rendit d'inappréciables services, notamment dans la Société de patronage des détenus libérés. Il a succombé, en quelques jours, en pleine activité. Durant son ministère à Mézières, Emile Béranger exerça une influence prépondérante dans la vie locale. H avait conservé avec son ancienne et seule paroisse des liens d'affection cordiale. Emile Béranger fut l'initiateur du Théâtre du Jorat, dans lequel il voyait un puissant moyen d'intéresser les populations rurales à l'art. Il présida longtemps son Comité où ses avis autorisés et compétents étaient fort écoutés. Emile Béranger était un homme de grand cœur, aussi large d'idées que ferme dans ses principes, une personnalité rayonnante, d'une rare bonté et d'une foncière bienveillance. Nous prions Mme Béranger, sa collaboratrice en tout, Mme Dr Brûgger, sa fille, et notre ami Jacques Béranger, directeur du Théâtre Municipal de trouver ici l'expression de notre profonde sympathie.” [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-23-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0030&p=2]. Le lendemain, le 24 Mai 1933, 4 nouveaux avis mortuaires sont publiés sur la Gazette de Lausanne par différents comités: le comité de l’Oeuvre “LES CLOCHETTES” dont il était membre, le comité des Colonies de vacances dont il était président, la Société du Théatre du Jorat dont il était fondateur et collaborateur, L'Hôpital cantonal dont il était Chapelain-aumônier [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-24-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0117&p=8]. | ||
=Références= | =Références= | ||
[https://hls-dhs-dss.ch/ DHS] | [https://hls-dhs-dss.ch/ DHS] |
Version du 23 mai 2024 à 13:54
Biographie
Emile Béranger (22 juillet 1865 à Morges - 22 mai 1933 à Lausanne) était un pasteur suisse et un acteur majeur de la vie culturelle de son époque.
Jeunesse et formation
Né à Morges, Emile Béranger était le fils d'Auguste Béranger. Il étudia la théologie à Lausanne et à Bâle, avant d'être consacré en 1891.
Carrière religieuse
Après son ordination, Béranger occupa plusieurs postes pastoraux, notamment en tant que suffragant à Yverdon et pasteur à Mézières, dans le canton de Vaud, de 1892 à 1917. Il fut également chapelain de l'Hôpital cantonal de Lausanne de 1917 jusqu'à sa mort en 1933.
Contributions culturelles
Emile Béranger joua un rôle crucial dans le développement culturel de la région. En 1902, il commanda une pièce historique à René Morax, intitulée "La Dîme", pour le Centenaire vaudois, ce qui conduisit à la fondation du Théâtre du Jorat. Béranger fut membre du comité du théâtre jusqu'en 1924. Avec sa femme, il transforma la cure de Mézières en un foyer artistique où furent préparées de nombreuses pièces jouées jusqu'en 1917.
Engagement social et politique
Béranger fut également impliqué dans des causes sociales et politiques. Il siégea au comité de l'Association pour le suffrage féminin et fut un membre actif de la société Zofingue.
Héritage et influence
Emile Béranger laissa un héritage durable dans le domaine de la culture et de la religion en Suisse. Son engagement en faveur du théâtre régional et son soutien aux initiatives culturelles locales ont contribué à enrichir la vie intellectuelle de sa communauté.
Dates
- 1917.06.04, Le pasteur M. Emile Béranger démissionne de la paroisse de Mézières. [1].
- 1926.02.07, M. Emile Beranger préside les “journée éducatives” [2].
- 1933.05.22, M. Emile Béranger-Schranz meurt à l'Hopital cantonal. Un avis mortuaire paru le [23 Mai 1933] sur la Gazette de Lausanne lui rend hommage: “Nous avons appris avec un grand chagrin la mort survenue lundi le [22 Mai 1933] après-midi à 13 h. 30 à l'Hôpital cantonal de M. Emile Béranger-Schranz, chapelain del'Hôpital. M. Béranger a succombé à une péritonite. Bourgeois de Lausanne où il était né en 1865, le défunt fit ses études au Collège classique et à l'Académie. Il fut sacré au Saint Ministère en 1891. Nommé pasteur à Mézières l'année suivante, il y exerça un ministère fécond et bienfaisant pendant plus de 25 années. Il avait été nommé ensuite chapelain de l'Hôpital cantonal et aide-chapelain du Pénitencier, postes dans lesquels il rendit d'inappréciables services, notamment dans la Société de patronage des détenus libérés. Il a succombé, en quelques jours, en pleine activité. Durant son ministère à Mézières, Emile Béranger exerça une influence prépondérante dans la vie locale. H avait conservé avec son ancienne et seule paroisse des liens d'affection cordiale. Emile Béranger fut l'initiateur du Théâtre du Jorat, dans lequel il voyait un puissant moyen d'intéresser les populations rurales à l'art. Il présida longtemps son Comité où ses avis autorisés et compétents étaient fort écoutés. Emile Béranger était un homme de grand cœur, aussi large d'idées que ferme dans ses principes, une personnalité rayonnante, d'une rare bonté et d'une foncière bienveillance. Nous prions Mme Béranger, sa collaboratrice en tout, Mme Dr Brûgger, sa fille, et notre ami Jacques Béranger, directeur du Théâtre Municipal de trouver ici l'expression de notre profonde sympathie.” [3]. Le lendemain, le 24 Mai 1933, 4 nouveaux avis mortuaires sont publiés sur la Gazette de Lausanne par différents comités: le comité de l’Oeuvre “LES CLOCHETTES” dont il était membre, le comité des Colonies de vacances dont il était président, la Société du Théatre du Jorat dont il était fondateur et collaborateur, L'Hôpital cantonal dont il était Chapelain-aumônier [4].