Ventes d'œuvres le 1747.04.12

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  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Campagne historiée d'un départ de Chasse, par Guillaume Schellinx. Ce Peintre Hollandois s'est rendu habile par ses voyages. Après avoir parcouru l'Angleterre, la France, l'Italie, la Sicile, l'Allemagne & la Suisse, il revint s'établir en Hollande, où il passoit pour le meilleur Peintre en vûes de Campagne & autres. Toute la Hollande a admiré de sa main l'Embarquement de Charles II. Roi d'Angleterre, qui ornoit le beau Cabinet du fameux Wusen à Amsterdam. Il imitoit le Colori de Charles du Jardin, & les Lointains de Lingelgag. Voyez Weyerman Vie des Peintres des Pays-bas. (Guillaume Schellinx)|Une Campagne historiée d'un départ de Chasse, par Guillaume Schellinx. Ce Peintre Hollandois s'est rendu habile par ses voyages. Après avoir parcouru l'Angleterre, la France, l'Italie, la Sicile, l'Allemagne & la Suisse, il revint s'établir en Hollande, où il passoit pour le meilleur Peintre en vûes de Campagne & autres. Toute la Hollande a admiré de sa main l'Embarquement de Charles II. Roi d'Angleterre, qui ornoit le beau Cabinet du fameux Wusen à Amsterdam. Il imitoit le Colori de Charles du Jardin, & les Lointains de Lingelgag. Voyez Weyerman Vie des Peintres des Pays-bas.]] réalisée par Guillaume Schellinx, vendue par M. le Baron de Banckheim au prix de 36 5 frs. [3]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Pendans de Païsages historiés avec du betail, par Pierre Molyn, dit Tempest (h). note : Né à Harlem autour de 1640. Ayant fait ses courses en Italie, il se fixa à Genes, où il eut le malheur de rester seize ans en prison. Ayant été accusé d'avoir assassiné sa femme, d'autres dident, sa maîtresse, & les preuves n'ayant pas été suffisantes pour le faire mourir, il avoit été condamné à une prison perpétuelle. Mais lorsque seize ans après Louis XIV. fit bombarder Genes, le Sénat fit relacher les prisonniers, & Tempest ne se croyant pas trop en sûreté dans cette ville, se retira bientôt après à Plaisance, où il continua à travailler jusqu'à un âge fort avancé. Il aimoit tant le travail, que les lunettes ordinaires ne suffisant plus pour les yeux, il les doubla d'une seconde loupe. V. Weyermans. (Pierre Molyn, dit Tempest)|Deux Pendans de Païsages historiés avec du betail, par Pierre Molyn, dit Tempest (h). note : Né à Harlem autour de 1640. Ayant fait ses courses en Italie, il se fixa à Genes, où il eut le malheur de rester seize ans en prison. Ayant été accusé d'avoir assassiné sa femme, d'autres dident, sa maîtresse, & les preuves n'ayant pas été suffisantes pour le faire mourir, il avoit été condamné à une prison perpétuelle. Mais lorsque seize ans après Louis XIV. fit bombarder Genes, le Sénat fit relacher les prisonniers, & Tempest ne se croyant pas trop en sûreté dans cette ville, se retira bientôt après à Plaisance, où il continua à travailler jusqu'à un âge fort avancé. Il aimoit tant le travail, que les lunettes ordinaires ne suffisant plus pour les yeux, il les doubla d'une seconde loupe. V. Weyermans.]] réalisée par Pierre Molyn, dit Tempest, vendue par M. le baron de Banckheim. [12]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Païsan de bonne humeur tenant une pinte & un verre, très-bien peint, grandeur naturelle, par Jean van der Meer (k). note :Jean van der Meer, né à Schoonhove, près de Rotterdam. A son retour de Rome, il s'établit à Utrecht. Il étoit riche, mais il perdit tout son bien dans les troubles de 1672. Il ne lui restoit absolument qu'un tableau de de Heem, qu'il avoit acheté pour la somme de 2000 florins. Il en fit présent au Prince d'Orange, & cette générosité lui valut une place parmis les Echevins de la ville d'Utrecht. V. Weyerman. (Jean van der Meer)|Un Païsan de bonne humeur tenant une pinte & un verre, très-bien peint, grandeur naturelle, par Jean van der Meer (k). note :Jean van der Meer, né à Schoonhove, près de Rotterdam. A son retour de Rome, il s'établit à Utrecht. Il étoit riche, mais il perdit tout son bien dans les troubles de 1672. Il ne lui restoit absolument qu'un tableau de de Heem, qu'il avoit acheté pour la somme de 2000 florins. Il en fit présent au Prince d'Orange, & cette générosité lui valut une place parmis les Echevins de la ville d'Utrecht. V. Weyerman.]] réalisée par Jean van der Meer, vendue par M. le Baron de Banckheim. [16]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Païsage très-étendu avec des Figures, des Mulets & du betail, par Dideric Daalems. (a) note : Né à Amsterdam en 1659. Il fut l'éleve de son pere, qui étoit bon Païsagiste ; mais le fils le surpassa promptement. Pendant les troubles de 1672 il se refugia à Hambourg, où il lia amitié avec son compatriote Jean Voorhout. Voyez l'article 42. note : lot 0042. La paix étant faite, il s'en revint en Hollande, où il mourut en 1688, âgé de 29 ans. (Dideric Daalems)|Un beau Païsage très-étendu avec des Figures, des Mulets & du betail, par Dideric Daalems. (a) note : Né à Amsterdam en 1659. Il fut l'éleve de son pere, qui étoit bon Païsagiste ; mais le fils le surpassa promptement. Pendant les troubles de 1672 il se refugia à Hambourg, où il lia amitié avec son compatriote Jean Voorhout. Voyez l'article 42. note : lot 0042. La paix étant faite, il s'en revint en Hollande, où il mourut en 1688, âgé de 29 ans.]] réalisée par Dideric Daalems, vendue par M. le Baron de Banckheim. [47]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Pendans de toutes sortes de fruits, d'oiseaux, d'ornemens avec de belles Architectures, par N. Guillemans (g). note : Natif d'Anvers. Sa vie déréglée fut cause qu'il ne profita guére de son talent ; mais un Chanoine nommé de Hond, qui sut profiter des occasions de sa détresse, s'enrichit aux dépens de son pinceau. Guillemans se dégouta de sa ville & fit un voyage à Paris, où il resta quatorze mois. A son retour, il trouva dans sa famille un enfant de plus auquel il ne s'étoit pas attendu. Ce qui fut un nouveau grief pour lui contre sa ville, qu'il quitta encore pour aller s'établir à Amsterdam, où un soir ayant trop bû il se noya dans un Canal. Weyerman. Ces Tableaux sont forts galans & extrêments remplis d'ouvrage. On n'en voit guére de si beaux de ce Peintre. (N. Guillemans)|Deux Pendans de toutes sortes de fruits, d'oiseaux, d'ornemens avec de belles Architectures, par N. Guillemans (g). note : Natif d'Anvers. Sa vie déréglée fut cause qu'il ne profita guére de son talent ; mais un Chanoine nommé de Hond, qui sut profiter des occasions de sa détresse, s'enrichit aux dépens de son pinceau. Guillemans se dégouta de sa ville & fit un voyage à Paris, où il resta quatorze mois. A son retour, il trouva dans sa famille un enfant de plus auquel il ne s'étoit pas attendu. Ce qui fut un nouveau grief pour lui contre sa ville, qu'il quitta encore pour aller s'établir à Amsterdam, où un soir ayant trop bû il se noya dans un Canal. Weyerman. Ces Tableaux sont forts galans & extrêments remplis d'ouvrage. On n'en voit guére de si beaux de ce Peintre.]] réalisée par N. Guillemans, vendue par M. le Baron de Banckheim au prix de 200 frs. [66]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli Païsage de Jean Hakkert (i), avec Venus, Adonis, Cupidon & des Chiens de chasse par Jacques Esselens (i) note : Natif d'Amsterdam, & bon Païsagiste. Il ne cherchoit que la nature, qu'il ne trouvoit pas dans son pays, où tout est artifice. Il crut ne pouvoir mieux satisfaire son goût qu'en se transportant dans les montagnes de la Suisse, où la nature se montre variée & sans fard. Il y fit un voyage ; mais il faillit la trouver trop sauvage dans des sujets qu'il ne cherchoit pas. Assis un jour dans un lieu solitaire de ces montagnes, & fort attentif a dessiner une vûë, il fut surpris par quelques mineurs , qui voyant son application & son griffonnage, le prirent pour un sorcier & le chasserent brusquement de sa place. Hakkert s'en alla plus loin & ne voyant personne autour de lui, il se mit à dessiner ; mais les mineurs l'avoient suivi, & l'ayant surpris une seconde fois sur le fait exercant ses prétendus sortileges ; ils tomberent sur lui, & après lui avoir lié les bras & les jambes le porterent sur les épaules dans le Bourg le plus proche, ne demandant pas moins que de le faire brûler. Heureusement le Baillis connoissoit ce Peintre, & lui sauva la vie. Hakkert étoit contemporain & ami intime d'Adrien van de Velde , qui a fort souvent fait les figures dans ses païsages. Weyerman.) (Jean Hakkert)|Un joli Païsage de Jean Hakkert (i), avec Venus, Adonis, Cupidon & des Chiens de chasse par Jacques Esselens (i) note : Natif d'Amsterdam, & bon Païsagiste. Il ne cherchoit que la nature, qu'il ne trouvoit pas dans son pays, où tout est artifice. Il crut ne pouvoir mieux satisfaire son goût qu'en se transportant dans les montagnes de la Suisse, où la nature se montre variée & sans fard. Il y fit un voyage ; mais il faillit la trouver trop sauvage dans des sujets qu'il ne cherchoit pas. Assis un jour dans un lieu solitaire de ces montagnes, & fort attentif a dessiner une vûë, il fut surpris par quelques mineurs , qui voyant son application & son griffonnage, le prirent pour un sorcier & le chasserent brusquement de sa place. Hakkert s'en alla plus loin & ne voyant personne autour de lui, il se mit à dessiner ; mais les mineurs l'avoient suivi, & l'ayant surpris une seconde fois sur le fait exercant ses prétendus sortileges ; ils tomberent sur lui, & après lui avoir lié les bras & les jambes le porterent sur les épaules dans le Bourg le plus proche, ne demandant pas moins que de le faire brûler. Heureusement le Baillis connoissoit ce Peintre, & lui sauva la vie. Hakkert étoit contemporain & ami intime d'Adrien van de Velde , qui a fort souvent fait les figures dans ses païsages. Weyerman.)]] réalisée par Jean Hakkert, vendue par M. le Baron de Banckheim au prix de 36 1 frs. [71]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Pendans de Vases entourées de belles fleurs, par P. Hardime (k). note : Natif d'Anvers, éleve du fameux Crepu. Il l'emporta sur Gaspar Pedro Verbrugge, autre Peintre en fleurs au sujet d'un tableau que Guillaume III Roi d'Angleterre, fit faire pour son Palais à Breda. Il passa ensuite en Angleterre, où il vivoit encore en 1726. Weyerman. (P. Hardime)|Deux Pendans de Vases entourées de belles fleurs, par P. Hardime (k). note : Natif d'Anvers, éleve du fameux Crepu. Il l'emporta sur Gaspar Pedro Verbrugge, autre Peintre en fleurs au sujet d'un tableau que Guillaume III Roi d'Angleterre, fit faire pour son Palais à Breda. Il passa ensuite en Angleterre, où il vivoit encore en 1726. Weyerman.]] réalisée par P. Hardime, vendue par M. le Baron de Banckheim. [72]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande Guirlande de toutes sortes de fruits avec un Ecureuil, plusieurs Oiseaux, Papillons, Chenilles, &c. de François Snyders. C'est assûrement la plus belle ordonance & la composition la plus riche qui soient jamais sorties en ce genre du pinceau de ce grand homme. Au milieu de cette Girlande il y a trois enfans peints en gris, représentant Bacchus, Céres & Venus. (François Snyders)|Une grande Guirlande de toutes sortes de fruits avec un Ecureuil, plusieurs Oiseaux, Papillons, Chenilles, &c. de François Snyders. C'est assûrement la plus belle ordonance & la composition la plus riche qui soient jamais sorties en ce genre du pinceau de ce grand homme. Au milieu de cette Girlande il y a trois enfans peints en gris, représentant Bacchus, Céres & Venus.]] réalisée par François Snyders, vendue par M. le Baron de Banckheim. [87]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Pendans. L'un réprésente S.Simeon dans le Temple avec l'Enfant Jesus sur ses bras, quatre figures. L'autre est nôtre Seigneur, qui se fait connoître aux Disciples d'Emmaus, trois figures, demi-nature. Le premier est de Rembrant, l'autre d'Arant de Gueldre. (Rembrant)|Deux Pendans. L'un réprésente S.Simeon dans le Temple avec l'Enfant Jesus sur ses bras, quatre figures. L'autre est nôtre Seigneur, qui se fait connoître aux Disciples d'Emmaus, trois figures, demi-nature. Le premier est de Rembrant, l'autre d'Arant de Gueldre.]] réalisée par Rembrant, vendue par M. le Baron de Banckheim. [91]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Pendans. L'un réprésente S. Simeon dans le Temple avec l'Enfant Jesus sur ses bras, quatre figures. L'autre est nôtre Seigneur, qui se fait connoître aux Disciples d'Emmaus, trois figures, demi-nature. Le premier est de Rembrant, l'autre d'Arent de Gueldre. (Arent de Gueldre)|Deux Pendans. L'un réprésente S. Simeon dans le Temple avec l'Enfant Jesus sur ses bras, quatre figures. L'autre est nôtre Seigneur, qui se fait connoître aux Disciples d'Emmaus, trois figures, demi-nature. Le premier est de Rembrant, l'autre d'Arent de Gueldre.]] réalisée par Arent de Gueldre, vendue par M. le Baron de Banckheim. [92]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Annonciation avec une belle gloire d'Anges, tableau d'Autel d'une noble ordonnance de De Bray (p). note : Né à Harlem en 1597, où il mourut aussi en 1664. Houbrake donne son portrait. Son fils Jacques de Bray , qui mourut avant lui la même anné, n'étoit pas inférieur à son pere dans le même gout. (De Bray)|Une Annonciation avec une belle gloire d'Anges, tableau d'Autel d'une noble ordonnance de De Bray (p). note : Né à Harlem en 1597, où il mourut aussi en 1664. Houbrake donne son portrait. Son fils Jacques de Bray , qui mourut avant lui la même anné, n'étoit pas inférieur à son pere dans le même gout.]] réalisée par De Bray, vendue par M. le Baron de Banckheim. [101]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Feston de plusieurs sortes de fruits, de Joan Paulo Guillemans (t). note : Il semble que ce n'est pas le même de l'Article 66 qui a toujours peint en petit. Ce feston dont les fruits sont de grandeur naturelle, est très-bien peint. (Joan Paulo Guillemans)|Un Feston de plusieurs sortes de fruits, de Joan Paulo Guillemans (t). note : Il semble que ce n'est pas le même de l'Article 66 qui a toujours peint en petit. Ce feston dont les fruits sont de grandeur naturelle, est très-bien peint.]] réalisée par Joan Paulo Guillemans, vendue par M. le Baron de Banckheim. [118]
  • 1747.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temps qui éleve la Vérité, pendant que la Calomnie voudroit la retenir, grandeur naturelle. D'un côté est le Temple de la Vérité, & de l'autre celui du Mensonge, avec une infinité de monde dans les lointains avec ces deux inscriptions : Veritas odium parit, & Veritas premitur non opprimitur. Tableau d'un grand goût du Chevalier Zelotti, éleve & rival de Paul Veronese. (Chevalier Zelotti)|Le Temps qui éleve la Vérité, pendant que la Calomnie voudroit la retenir, grandeur naturelle. D'un côté est le Temple de la Vérité, & de l'autre celui du Mensonge, avec une infinité de monde dans les lointains avec ces deux inscriptions : Veritas odium parit, & Veritas premitur non opprimitur. Tableau d'un grand goût du Chevalier Zelotti, éleve & rival de Paul Veronese.]] réalisée par Chevalier Zelotti, vendue par M. le Baron de Banckheim. [121]