Ventes d'œuvres le 1790.04.14

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  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une hôtellerie flamande, où l'on voit la maîtresse assise, donnant des ordres à ses domestiques pour le service de la table ; sur le devant sont divers légumes ; on admire dans ce tableau beaucoup de vérité et une couleur agréable. (Zorg)|L'intérieur d'une hôtellerie flamande, où l'on voit la maîtresse assise, donnant des ordres à ses domestiques pour le service de la table ; sur le devant sont divers légumes ; on admire dans ce tableau beaucoup de vérité et une couleur agréable.]] réalisée par Zorg, vendue par Comte d'Orsay, achetée par LeVacher au prix de 120 frs. [10]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un cavalier vu par le dos, tenant la bride de son cheval, et faisant conversation avec un homme et une femme qui sont assis près d'une chaumiere qui se voit sur la gauche ; le fond offre une pleine campagne. La touche de ce tableau en est très fine et spirituelle ; il est peint sur B. 13 pouc. sur 11 de haut. (Wouvermans (Philippe))|Un cavalier vu par le dos, tenant la bride de son cheval, et faisant conversation avec un homme et une femme qui sont assis près d'une chaumiere qui se voit sur la gauche ; le fond offre une pleine campagne. La touche de ce tableau en est très fine et spirituelle ; il est peint sur B. 13 pouc. sur 11 de haut.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Hamon au prix de 1401 frs. [12]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, où l'on voit dans le fond un jardin, et sur le devant un gros arbre où est pendu par une patte un lievre mort ; au bas plusieurs autres pièces de gibier et divers ustensiles de chasse. Ce tableau est très vigoureux de couleur et d'un grand effet. (Woeninx (Jean))|Un paysage, où l'on voit dans le fond un jardin, et sur le devant un gros arbre où est pendu par une patte un lievre mort ; au bas plusieurs autres pièces de gibier et divers ustensiles de chasse. Ce tableau est très vigoureux de couleur et d'un grand effet.]] réalisée par Woeninx (Jean), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Picquet au prix de 481 frs. [13]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un seigneur flamand revenant de la chasse ; il est debout, et a près de lui un valet et plusieurs levriers : on voit à ses pieds diverses pièces de gibier mort ; le fond représente une campagne, et sur le devant sont deux piédestaux de fortes colonnes. (Woeninx (Jean))|Un seigneur flamand revenant de la chasse ; il est debout, et a près de lui un valet et plusieurs levriers : on voit à ses pieds diverses pièces de gibier mort ; le fond représente une campagne, et sur le devant sont deux piédestaux de fortes colonnes.]] réalisée par Woeninx (Jean), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Cornillon au prix de 360 frs. [14]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux vues d'Italie sur les bords de la mer ; dans l'un on voit une vieille forteresse, et sur le devant plusieurs militaires et des pêcheurs dans une barque, occupés à retirer leur filets. Dans l'autre, on voit de hautes montagnes ainsi que divers vaisseaux, et sur le devant, plusieurs grouppes de figures intéressantes, parmi lesquelles on distingue deux jeunes dames debout sur une petite éminence de terre et divers marchands de poissons. Le talent connu de cet artiste, qui marche sur les traces de Vernet, dispense d'en faire ici l'éloge. (Volaire (Le Chev.))|Deux vues d'Italie sur les bords de la mer ; dans l'un on voit une vieille forteresse, et sur le devant plusieurs militaires et des pêcheurs dans une barque, occupés à retirer leur filets. Dans l'autre, on voit de hautes montagnes ainsi que divers vaisseaux, et sur le devant, plusieurs grouppes de figures intéressantes, parmi lesquelles on distingue deux jeunes dames debout sur une petite éminence de terre et divers marchands de poissons. Le talent connu de cet artiste, qui marche sur les traces de Vernet, dispense d'en faire ici l'éloge.]] réalisée par Volaire (Le Chev.), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Sausay au prix de 200 frs. [17]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux pendans faits en Italie, représentant des marines ; dans l'un des deux règne un tems de brouillard : on y voit sur la gauche un haut rocher percé ; du côté opposé, plusieurs vaisseaux et une file de douze hommes qui retirent à force un long filet ; différens autres grouppes de figures intéressantes ornent aussi le devant de ce tableau. Dans l'autre on voit un gros rocher au pied duquel vient se briser un vaisseau jeté par la tempête ; le fond est un paysage mêlé de ruines ; plusieurs grouppes différens de figures analogues ornent ce tableau. (Vernet (Joseph))|Deux tableaux pendans faits en Italie, représentant des marines ; dans l'un des deux règne un tems de brouillard : on y voit sur la gauche un haut rocher percé ; du côté opposé, plusieurs vaisseaux et une file de douze hommes qui retirent à force un long filet ; différens autres grouppes de figures intéressantes ornent aussi le devant de ce tableau. Dans l'autre on voit un gros rocher au pied duquel vient se briser un vaisseau jeté par la tempête ; le fond est un paysage mêlé de ruines ; plusieurs grouppes différens de figures analogues ornent ce tableau.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Sausay au prix de 452 1 frs. [18]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une famille de condition rassemblée par l'union et l'amitié, (ce qui n'est pas commun) Elle représente sept personnages différens en pieds ; les principales sont le père et la mère assis ; la femme est une grosse flamande de bonne mine, portant une grande fraise de dentelles. Le mari, assis près d'elle, et dont le caractère de tête n'annonce point l'aristocratie, lui présente un petit portrait qui paroît être sa mère ; les enfans, grands et petits qui les environnent, annoncent par leurs différens caractères de tête, la satisfaction qu'ils goûtent. Ce tableau, fait dans le plus grand style, parle à l'ame et intéresse le coeur en le voyant. Il est exécuté avec art, et très largement peint sur toile, de 4 pieds et demi, sur 3 pieds 9 pouc. de haut. (Van Dyck (Antoine))|Une famille de condition rassemblée par l'union et l'amitié, (ce qui n'est pas commun) Elle représente sept personnages différens en pieds ; les principales sont le père et la mère assis ; la femme est une grosse flamande de bonne mine, portant une grande fraise de dentelles. Le mari, assis près d'elle, et dont le caractère de tête n'annonce point l'aristocratie, lui présente un petit portrait qui paroît être sa mère ; les enfans, grands et petits qui les environnent, annoncent par leurs différens caractères de tête, la satisfaction qu'ils goûtent. Ce tableau, fait dans le plus grand style, parle à l'ame et intéresse le coeur en le voyant. Il est exécuté avec art, et très largement peint sur toile, de 4 pieds et demi, sur 3 pieds 9 pouc. de haut.]] réalisée par Van Dyck (Antoine), vendue par Comte d'Orsay au prix de 250 frs. [20]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une nymphe négligeamment assise auprès d'un jeune faune, sur la cuisse duquel elle a le bras gauche appuyé ; elle prête l'oreille au son d'une flûte, dont s'amuse à jouer ce jeune habitant des bois. Ces deux figures nues et bien développées, font reconnaître la précision avec laquelle cet artiste soignoit tous ses ouvrages. Le fond de ce tableau offre un beau paysage mêlé d'architecture. (Van der Werff (Le Chevalier))|Une nymphe négligeamment assise auprès d'un jeune faune, sur la cuisse duquel elle a le bras gauche appuyé ; elle prête l'oreille au son d'une flûte, dont s'amuse à jouer ce jeune habitant des bois. Ces deux figures nues et bien développées, font reconnaître la précision avec laquelle cet artiste soignoit tous ses ouvrages. Le fond de ce tableau offre un beau paysage mêlé d'architecture.]] réalisée par Van der Werff (Le Chevalier), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Paillet au prix de 6800 frs. [22]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une dame de distinction, debout dans son appartement, où se voit un lit à colonnes ; elle est vêtue d'un corset de satin blanc et d'une jupe jaune ; près d'elle est sa femme de chambre, qui prend un billet sur une table couverte d'un tapis de Turquie, qui est au bas d'une fenêtre, par laquelle regarde un homme. On peut avec justice regarder ce tableau comme un des plus beaux de ce maître, et peut être mis en parallèle à ceux de Netscker. (Van der Neer (Eglon))|Une dame de distinction, debout dans son appartement, où se voit un lit à colonnes ; elle est vêtue d'un corset de satin blanc et d'une jupe jaune ; près d'elle est sa femme de chambre, qui prend un billet sur une table couverte d'un tapis de Turquie, qui est au bas d'une fenêtre, par laquelle regarde un homme. On peut avec justice regarder ce tableau comme un des plus beaux de ce maître, et peut être mis en parallèle à ceux de Netscker.]] réalisée par Van der Neer (Eglon), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Paillet au prix de 300 frs. [23]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un jeune homme dont le bras droit est appuyé sur une table couverte d'une étoffe rouge ; sa tête est vue de trois quarts ; il porte la main droite à son menton, et a sur la tête une toque, sur laquelle est attachée une longue plume blanche ; dans le fond, on voit une colonne ; sa touche ferme et spirituelle le feroit donner à Rembrandt. (Van den Ecckhout)|Le portrait d'un jeune homme dont le bras droit est appuyé sur une table couverte d'une étoffe rouge ; sa tête est vue de trois quarts ; il porte la main droite à son menton, et a sur la tête une toque, sur laquelle est attachée une longue plume blanche ; dans le fond, on voit une colonne ; sa touche ferme et spirituelle le feroit donner à Rembrandt.]] réalisée par Van den Ecckhout, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Lebrun lé au prix de 300 frs. [24]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Reine de Saba présentée à Salomon, composition capitale de plus de 30 figures, formant divers grouppes intéressans ;de soldats, &c. parmi lesquels on distingue sur le devant un homme en admiration et en génuflexion au pied de la Reine. On le regarde avec raison comme un des tableaux capitaux de ce maître. Il est plein d'expression et d'un beau faire. T. 5 pieds et demi, sur 4 et demi de haut. Il a été peint en 1669, ainsi qu'il est signé de la main de l'auteur. (Van den Ecckhout (Gerbrand))|La Reine de Saba présentée à Salomon, composition capitale de plus de 30 figures, formant divers grouppes intéressans ;de soldats, &c. parmi lesquels on distingue sur le devant un homme en admiration et en génuflexion au pied de la Reine. On le regarde avec raison comme un des tableaux capitaux de ce maître. Il est plein d'expression et d'un beau faire. T. 5 pieds et demi, sur 4 et demi de haut. Il a été peint en 1669, ainsi qu'il est signé de la main de l'auteur.]] réalisée par Van den Ecckhout (Gerbrand), vendue par Comte d'Orsay, achetée par d'Orsay au prix de 300 frs. [26]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux grands sujets de la Passion de N.S. dont les figures sont de grosseur naturelle ; dans l'un on voit les bourreaux flagellant le corps de N.S. dans l'autre, Pilate se lavant les mains ; ces deux sujets sont largement peints et très vigoureux de couleur. (Valentin (Moyse))|Deux grands sujets de la Passion de N.S. dont les figures sont de grosseur naturelle ; dans l'un on voit les bourreaux flagellant le corps de N.S. dans l'autre, Pilate se lavant les mains ; ces deux sujets sont largement peints et très vigoureux de couleur.]] réalisée par Valentin (Moyse), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Lebrun lé au prix de 150 frs. [31]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Betzabée au bain servie par trois femmes ; la figure principale est assise et se détache en clair sur un beau fond de paysage ; elle a à ses pieds l'Amour tenant une flèche : dans le lointain on voit un riche palais d'architecture, au haut duquel on découvre le roi David. Ce sujet, savamment exécuté, est un pastiche fait dans le style italien, auquel ce maître s'occupoit souvent. (Teniers (David))|Betzabée au bain servie par trois femmes ; la figure principale est assise et se détache en clair sur un beau fond de paysage ; elle a à ses pieds l'Amour tenant une flèche : dans le lointain on voit un riche palais d'architecture, au haut duquel on découvre le roi David. Ce sujet, savamment exécuté, est un pastiche fait dans le style italien, auquel ce maître s'occupoit souvent.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Constantin au prix de 441 frs. [35]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande fête de village, où l'on compte en différens grouppes très bien distribués, plus de cent figures, sur le devant, auprès de deux chaumières ; les uns s'amusent à boire, d'autres de la danse, &c. On voit au milieu un gros arbre, sur le second plan, en pleine campagne, des moissonneurs, et dans le fond un château près d'un hameau. Ce tableau d'une touche spirituelle, connue dans cet habile peintre, a passé dans les cabinets de MM. de Gagny et Poullain, et dans la vente de ce dernier, il a été poussé à 10, 000 livres (Teniers (David))|Une grande fête de village, où l'on compte en différens grouppes très bien distribués, plus de cent figures, sur le devant, auprès de deux chaumières ; les uns s'amusent à boire, d'autres de la danse, &c. On voit au milieu un gros arbre, sur le second plan, en pleine campagne, des moissonneurs, et dans le fond un château près d'un hameau. Ce tableau d'une touche spirituelle, connue dans cet habile peintre, a passé dans les cabinets de MM. de Gagny et Poullain, et dans la vente de ce dernier, il a été poussé à 10, 000 livres]] réalisée par Teniers (David), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 4800 frs. [36]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un temple, au milieu duquel on voit dans le fond une statue et une table au bas, sur laquelle on apporte divers mets ; sur le devant une trouppe de soldats qui suit un Empereur vêtu d'un long manteau bleu, que lui porte un page. (Stenuyt (Henry))|L'intérieur d'un temple, au milieu duquel on voit dans le fond une statue et une table au bas, sur laquelle on apporte divers mets ; sur le devant une trouppe de soldats qui suit un Empereur vêtu d'un long manteau bleu, que lui porte un page.]] réalisée par Stenuyt (Henry), vendue par Comte d'Orsay au prix de 30 frs. [39]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandoise, où l'on voit autour d'une table remplie de divers fruits d'automne plusieurs figures intéressantes, parmi lesquelles on distingue un valet debout, versant à boire à une femme assise à côté de son mari. On compte dans cette composition douze figures : on en connoît l'estampe très bien gravée, sous le titre de la Collation hollandoise. (Steen (Jean))|L'intérieur d'une chambre hollandoise, où l'on voit autour d'une table remplie de divers fruits d'automne plusieurs figures intéressantes, parmi lesquelles on distingue un valet debout, versant à boire à une femme assise à côté de son mari. On compte dans cette composition douze figures : on en connoît l'estampe très bien gravée, sous le titre de la Collation hollandoise.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Cornillon au prix de 1799 19 frs. [42]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grosse femme assise, dont la tête est d'un caractère fort agréable ; elle a à ses oreilles des perles ; sa gorge est à moitié découverte ; elle porte un fichu de soie des Indes de plusieurs couleurs, rendu avec beaucoup de précision, ainsi que la manche de sa chemise. Le fond est un paysage mêlé d'architecture. (Schalken (Geoffroy))|Une grosse femme assise, dont la tête est d'un caractère fort agréable ; elle a à ses oreilles des perles ; sa gorge est à moitié découverte ; elle porte un fichu de soie des Indes de plusieurs couleurs, rendu avec beaucoup de précision, ainsi que la manche de sa chemise. Le fond est un paysage mêlé d'architecture.]] réalisée par Schalken (Geoffroy), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Desmarest au prix de 115 frs. [44]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diogène tenant sa lanterne allumée au milieu du jour ; on voit deux chandelles pendues à une boutonnière de son habit ; mais je pense qu'il en usera davantage avant de trouver l'homme qu'il cherche : la tête est de face, et porte un beau caractère ; derrière lui sont quatre figures qui semblent rire et se moquer de sa folie. (Schalken (Geoffroy))|Diogène tenant sa lanterne allumée au milieu du jour ; on voit deux chandelles pendues à une boutonnière de son habit ; mais je pense qu'il en usera davantage avant de trouver l'homme qu'il cherche : la tête est de face, et porte un beau caractère ; derrière lui sont quatre figures qui semblent rire et se moquer de sa folie.]] réalisée par Schalken (Geoffroy), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Constantin au prix de 160 frs. [46]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Assomption de la Vierge, superbe composition connue par l'estampe gravée par Bolswert. Ce tableau est une esquisse très avancée qui a servi à l'artiste célèbre qui en est l'auteur, pour exécuter en grand celui qui étoit à Anvers, au maître-autel de l'église des Jésuites. Il fait aujourd'hui un des ornemens de la riche et nombreuse collection de tableaux de la gallerie impériale à Vienne. Il est peint sur B. 3 pieds sur 2 de large. (Rubens (P.Paul))|L'Assomption de la Vierge, superbe composition connue par l'estampe gravée par Bolswert. Ce tableau est une esquisse très avancée qui a servi à l'artiste célèbre qui en est l'auteur, pour exécuter en grand celui qui étoit à Anvers, au maître-autel de l'église des Jésuites. Il fait aujourd'hui un des ornemens de la riche et nombreuse collection de tableaux de la gallerie impériale à Vienne. Il est peint sur B. 3 pieds sur 2 de large.]] réalisée par Rubens (P.Paul), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Chevalier au prix de 2402 frs. [47]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte Famille composé de cinq figures en pieds ; la Vierge assise tient sur ses genoux l'Enf.-Jésus qui caresse sa mère, auprès de l'Enfant est St Jean avec son mouton, et derrière, St Joseph qui de la main gauche semble vouloir caresser le mouton ; au côté opposé on voit Sainte Anne, les mains appuyées sur le berceau, et regardant avec admiration l'Enfant-Jésus. Ce tableau capital et d'une couleur admirable, a été très bien gravé par Vorsterman, et faisoit partie de la riche collection de tableaux de feu M. Poullain. Il a été acheté à sa vente 1100 liv. Il est peint sur B. 3 pieds et demi, sur 3 pieds de larg. (Rubens (P. Paul))|Une Sainte Famille composé de cinq figures en pieds ; la Vierge assise tient sur ses genoux l'Enf.-Jésus qui caresse sa mère, auprès de l'Enfant est St Jean avec son mouton, et derrière, St Joseph qui de la main gauche semble vouloir caresser le mouton ; au côté opposé on voit Sainte Anne, les mains appuyées sur le berceau, et regardant avec admiration l'Enfant-Jésus. Ce tableau capital et d'une couleur admirable, a été très bien gravé par Vorsterman, et faisoit partie de la riche collection de tableaux de feu M. Poullain. Il a été acheté à sa vente 1100 liv. Il est peint sur B. 3 pieds et demi, sur 3 pieds de larg.]] réalisée par Rubens (P. Paul), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Cornillon au prix de 6000 frs. [48]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un guerrier, grosse figure vue jusqu'aux genoux, portant un drapeau blanc, et sur la tête une tocque surmontée d'une longue plume blanche. La touche de ce tableau capital est ferme et moëlleuse ; il a passé depuis plusieurs années dans différents cabinets ; c'est, dit-on, le portrait de l'auteur. (Rembrandt (Van Rhin))|Un guerrier, grosse figure vue jusqu'aux genoux, portant un drapeau blanc, et sur la tête une tocque surmontée d'une longue plume blanche. La touche de ce tableau capital est ferme et moëlleuse ; il a passé depuis plusieurs années dans différents cabinets ; c'est, dit-on, le portrait de l'auteur.]] réalisée par Rembrandt (Van Rhin), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Cornillon au prix de 480 frs. [54]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte Famille, où la Vierge embrasse l'Enfant-Jésus, et lui présente une pomme ; derrière elle sont deux Anges ; l'enfant y est vu en entier, mais des autres figures, on en voit presque que les têtes. Ce tableau précieux est d'une pureté de dessin supérieure. (Parmesan (François Mazzuela, dit le))|Une Sainte Famille, où la Vierge embrasse l'Enfant-Jésus, et lui présente une pomme ; derrière elle sont deux Anges ; l'enfant y est vu en entier, mais des autres figures, on en voit presque que les têtes. Ce tableau précieux est d'une pureté de dessin supérieure.]] réalisée par Parmesan (François Mazzuela, dit le), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 270 frs. [57]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vierge assise, tenant sur ses genoux l'Enfant-Jésus ; près de lui le jeune Saint-Jean et plusieurs Anges qui sont occupés à semer des fleurs sur le berceau de l'Enfant-Jésus ; dans le haut est le Saint-Esprit, accompagné d'Anges, dont deux tiennent une couronne. (Rottenhamer (Jean))|Une Vierge assise, tenant sur ses genoux l'Enfant-Jésus ; près de lui le jeune Saint-Jean et plusieurs Anges qui sont occupés à semer des fleurs sur le berceau de l'Enfant-Jésus ; dans le haut est le Saint-Esprit, accompagné d'Anges, dont deux tiennent une couronne.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Clisorius au prix de 26 1 frs. [60]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois tableaux des plus capitaux de ce maître, où l'on peut compter dans chacun d'eux plus de 300 figures, formant différens grouppes plus intéressans les uns que les autres ; l'un représente le sacrifice des Prêtres de Baal. Les deux autres, des traits de l'histoire de Jules-César. Dans l'un des deux, on voit cet Empereur descendu de son trône pour recevoir Marc-Antoine qui se présente à lui. Dans l'autre, on y voit un homme nud, couché sur un bûcher embrasé. Ces différentes scènes se passent dans de vastes places publiques, entourées de différens palais très richement ornés en architecture ; chaque grouppe de figures qui font l'ornement de ces trois tableaux, semble prendre un intérêt singulier au sujet, et sont remplis d'une expression très distincte et extraordinaire. Ils sont peint sur bois, de 26 pouc. sur 20 de haut et sont signés de l'année 1748. (Roore (Jacques))|Trois tableaux des plus capitaux de ce maître, où l'on peut compter dans chacun d'eux plus de 300 figures, formant différens grouppes plus intéressans les uns que les autres ; l'un représente le sacrifice des Prêtres de Baal. Les deux autres, des traits de l'histoire de Jules-César. Dans l'un des deux, on voit cet Empereur descendu de son trône pour recevoir Marc-Antoine qui se présente à lui. Dans l'autre, on y voit un homme nud, couché sur un bûcher embrasé. Ces différentes scènes se passent dans de vastes places publiques, entourées de différens palais très richement ornés en architecture ; chaque grouppe de figures qui font l'ornement de ces trois tableaux, semble prendre un intérêt singulier au sujet, et sont remplis d'une expression très distincte et extraordinaire. Ils sont peint sur bois, de 26 pouc. sur 20 de haut et sont signés de l'année 1748.]] réalisée par Roore (Jacques), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 820 frs. [61]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une bataille en pleine campagne, près d'un pont à l'entrée d'une ville ; les troupes sont éparses de tous côtés : l'autre représente la suite de cette bataille, où l'on voit un détachement de cavalerie conduisant le corps d'un Officier général, tué dans l'action, et sur le devant plusieurs cavaliers sur une hauteur saluant le transport. On reconnoît dans ces deux morceaux la touche spirituelle et le ton de couleur vigoureux de cet artiste, qui a toujours excellé dans le genre de batailles. (Parrocel (Charles))|Une bataille en pleine campagne, près d'un pont à l'entrée d'une ville ; les troupes sont éparses de tous côtés : l'autre représente la suite de cette bataille, où l'on voit un détachement de cavalerie conduisant le corps d'un Officier général, tué dans l'action, et sur le devant plusieurs cavaliers sur une hauteur saluant le transport. On reconnoît dans ces deux morceaux la touche spirituelle et le ton de couleur vigoureux de cet artiste, qui a toujours excellé dans le genre de batailles.]] réalisée par Parrocel (Charles), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 302 frs. [64]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement, d'où on aperçoit dans le fond des maisons hollandoises bordées d'un canal ; il entre dans la composition de ce superbe tableau trois figures principales, dont une dame assise près d'une table couverte d'un tapis de Turquie ; elle est vêtue d'une robe de soie jaunâtre, pinçant une guitare ; derrière elle est un homme debout, tenant un verre d'une main et un pot de l'autre ; sur le devant une dame debout vue par le dos, portant robe de satin. Tous les connoisseurs savent à quels degrés de perfection cet artiste a imité les étoffes et a terminé avec soin et esprit tous les tableaux sortis de sa main habile. Celui-ci peut être regardé pour un de ses plus beaux ; il est peint sur T. 3 pieds 3 pouc. sur 2 pieds 9 pouc.de larg. (Netscker (Gaspar))|L'intérieur d'un appartement, d'où on aperçoit dans le fond des maisons hollandoises bordées d'un canal ; il entre dans la composition de ce superbe tableau trois figures principales, dont une dame assise près d'une table couverte d'un tapis de Turquie ; elle est vêtue d'une robe de soie jaunâtre, pinçant une guitare ; derrière elle est un homme debout, tenant un verre d'une main et un pot de l'autre ; sur le devant une dame debout vue par le dos, portant robe de satin. Tous les connoisseurs savent à quels degrés de perfection cet artiste a imité les étoffes et a terminé avec soin et esprit tous les tableaux sortis de sa main habile. Celui-ci peut être regardé pour un de ses plus beaux ; il est peint sur T. 3 pieds 3 pouc. sur 2 pieds 9 pouc.de larg.]] réalisée par Netscker (Gaspar), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 300 frs. [68]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Salomon, composition de plus de quinze figures bien grouppées autour du trône et de la femme qui tient l'enfant prêt à être coupé en deux. On connoît trop le mérite et le précieux fini des tableaux de ce maître, pour en faire ici l'éloge. Celui-ci mérite l'attention des amateurs, étant un des plus capitaux. Il est peint sur B. 26 pouc. sur 22 de larg. (Mieris (Guillaume))|Le Jugement de Salomon, composition de plus de quinze figures bien grouppées autour du trône et de la femme qui tient l'enfant prêt à être coupé en deux. On connoît trop le mérite et le précieux fini des tableaux de ce maître, pour en faire ici l'éloge. Celui-ci mérite l'attention des amateurs, étant un des plus capitaux. Il est peint sur B. 26 pouc. sur 22 de larg.]] réalisée par Mieris (Guillaume), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Picquet au prix de 1000 frs. [72]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Vierge , figure à mi-corps, tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras ; la tête est d'un très beau caractère, et est couverte d'un voile d'étoffe jaunâtre, que prend de la main gauche l'Enfant-Jésus. Ce tableau savamment exécuté, est d'un ton de couleur admirable et d'une parfaite conservation. (Maratte (le Chevalier Carle))|La Sainte Vierge , figure à mi-corps, tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras ; la tête est d'un très beau caractère, et est couverte d'un voile d'étoffe jaunâtre, que prend de la main gauche l'Enfant-Jésus. Ce tableau savamment exécuté, est d'un ton de couleur admirable et d'une parfaite conservation.]] réalisée par Maratte (le Chevalier Carle), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Chevalier au prix de 515 4 frs. [75]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un marché tenu sur une grande place d'une ville de l'Italie. On y voit une haute pyramide et différents grans bâtimens, ainsi que divers grouppes de figures intéressantes et analogues au sujet. A gauche on voit un homme tenant une guitarre qui se fait verser à boire ; à l'opposé un Signo...cavaliere, qui salue respectueusement une dame. (Lingelbach)|Un marché tenu sur une grande place d'une ville de l'Italie. On y voit une haute pyramide et différents grans bâtimens, ainsi que divers grouppes de figures intéressantes et analogues au sujet. A gauche on voit un homme tenant une guitarre qui se fait verser à boire ; à l'opposé un Signo...cavaliere, qui salue respectueusement une dame.]] réalisée par Lingelbach, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Paillet au prix de 500 frs. [76]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le buste d'un homme à grand chapeau, le corps couvert d'une grosse étoffe jaunâtre. Ce tableau vient du grand escalier de Versailles maintenant détruit. Il a été enlevé de dessus la muraille où il avoit été peint à fresque. Il est maintenant sur toile, de 32 pouc. sur 21 de larg. (Le Brun (Charles))|Le buste d'un homme à grand chapeau, le corps couvert d'une grosse étoffe jaunâtre. Ce tableau vient du grand escalier de Versailles maintenant détruit. Il a été enlevé de dessus la muraille où il avoit été peint à fresque. Il est maintenant sur toile, de 32 pouc. sur 21 de larg.]] réalisée par Le Brun (Charles), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Langlier au prix de 42 1 frs. [79]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche paysage au bord d'une rivière, où l'on voit six des nymphes de Diane, qui se baignent ; une septième est derrière un rideau posé sur une corde entre deux arbres : dans la souplesse de toutes ces figures, qui sont nues, on y reconnoît la finesse du dessin et le bel empatement de couleurs de cet habile artiste. (Lairesse (Gérard))|Un riche paysage au bord d'une rivière, où l'on voit six des nymphes de Diane, qui se baignent ; une septième est derrière un rideau posé sur une corde entre deux arbres : dans la souplesse de toutes ces figures, qui sont nues, on y reconnoît la finesse du dessin et le bel empatement de couleurs de cet habile artiste.]] réalisée par Lairesse (Gérard), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Cornillon au prix de 48 1 frs. [80]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue de mer, sur laquelle on voit plusieurs barques de pêcheurs, dont une sur le devant est à l'ancre à côté de plusieurs pieux de bois. On y voit aussi un homme qui tire de l'eau de son filet. C'est un des plus fins tableaux de ce maître, et il est exécuté avc esprit dans la touche des figures. (Kapel)|Une vue de mer, sur laquelle on voit plusieurs barques de pêcheurs, dont une sur le devant est à l'ancre à côté de plusieurs pieux de bois. On y voit aussi un homme qui tire de l'eau de son filet. C'est un des plus fins tableaux de ce maître, et il est exécuté avc esprit dans la touche des figures.]] réalisée par Kapel, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Hamon au prix de 199 19 frs. [82]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de six figures de grosseur naturelle, représentant un concert rustique donné par des musiciens ambulans à la porte d'une maison, où l'on voit une dame à la fenêtre tenant un petit chien, et paroissant prêter une oreille attentive à cette musique. On y distingue un homme jouant de la cornemuse, et un enfant d'une flûte à bec. Ce tableau, fait du meilleur tems de ce maître, est peint à pleine couleur, et est d'un ton très vigoureux. (Jordans (Jacques))|Une composition de six figures de grosseur naturelle, représentant un concert rustique donné par des musiciens ambulans à la porte d'une maison, où l'on voit une dame à la fenêtre tenant un petit chien, et paroissant prêter une oreille attentive à cette musique. On y distingue un homme jouant de la cornemuse, et un enfant d'une flûte à bec. Ce tableau, fait du meilleur tems de ce maître, est peint à pleine couleur, et est d'un ton très vigoureux.]] réalisée par Jordans (Jacques), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Lebrun Lé au prix de 1951 frs. [84]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Sébastien, attaché à un tronc d'arbre, figure nue vue jusqu'aux genoux ; la tête est de face et pleine d'expression ; dans le haut du tableau est un Ange qui paroît vouloir le consoler. Le ton de couleur en est très vigoureux, ainsi que sont tous les tableaux de cet artiste. (Guerchin (Jean-Fr. Barbieri))|Saint Sébastien, attaché à un tronc d'arbre, figure nue vue jusqu'aux genoux ; la tête est de face et pleine d'expression ; dans le haut du tableau est un Ange qui paroît vouloir le consoler. Le ton de couleur en est très vigoureux, ainsi que sont tous les tableaux de cet artiste.]] réalisée par Guerchin (Jean-Fr. Barbieri), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Lebrun lé au prix de 180 frs. [90]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un volcan, près d'un lac sur lequel sont plusieurs bateaux à voiles ; on y voit sur le devant un paysan qui conduit un cheval chargé ; la terre est couverte de neige, genre auquel s'est appliqué cet artiste, et où il a souvent très bien réussi. (Foschi)|La vue d'un volcan, près d'un lac sur lequel sont plusieurs bateaux à voiles ; on y voit sur le devant un paysan qui conduit un cheval chargé ; la terre est couverte de neige, genre auquel s'est appliqué cet artiste, et où il a souvent très bien réussi.]] réalisée par Foschi, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Jauffret au prix de 30 1 frs. [92]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune musicien, auquel une femme présente une montre, en lui disant sans doute qu'il est attendu de quelque belle ; derrière lui est un autre homme ; cet artiste, qui a longtems habité la Hollande, cherchoit la maniere des maîtres du pays. (Demonni (Louis))|Un jeune musicien, auquel une femme présente une montre, en lui disant sans doute qu'il est attendu de quelque belle ; derrière lui est un autre homme ; cet artiste, qui a longtems habité la Hollande, cherchoit la maniere des maîtres du pays.]] réalisée par Demonni (Louis), vendue par Comte d'Orsay au prix de 120 frs. [95]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune dame d'un caractère de tête fort agréable, occupée à prendre une tasse de chocolat ; le fond représente un paysage. Il est d'un beau ton de couleur, et fait honneur à son auteur. On en connoît l'estampe gravée par Chereau, T. 13 pouc. sur 10 de large. Ce Tableau a passé dans le cabinet du prince de Conti. (Detroy (François))|Une jeune dame d'un caractère de tête fort agréable, occupée à prendre une tasse de chocolat ; le fond représente un paysage. Il est d'un beau ton de couleur, et fait honneur à son auteur. On en connoît l'estampe gravée par Chereau, T. 13 pouc. sur 10 de large. Ce Tableau a passé dans le cabinet du prince de Conti.]] réalisée par Detroy (François), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Munié au prix de 24 12 frs. [96]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Enée sauvant son père Anchise de l'embrasement de Troyes ; c'est très vraisemblablement le petit du grand-tableau de ce maître, connu en Italie. Il en a lui-même gravé l'estampe, qui est supérieurement bien exécutée et recherchée des amateurs. (Carrache (Augustin))|Enée sauvant son père Anchise de l'embrasement de Troyes ; c'est très vraisemblablement le petit du grand-tableau de ce maître, connu en Italie. Il en a lui-même gravé l'estampe, qui est supérieurement bien exécutée et recherchée des amateurs.]] réalisée par Carrache (Augustin), vendue par Comte d'Orsay, achetée par St Ligier au prix de 60 1 frs. [101]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vierge assise, la tête appuyée sur sa main droite, contemplant l'Enfant-Jésus qu'elle tient sur ses genoux. On voit sur le devant le berceau de l'enfant. Ce tableau, agréable de composition, est d'un ton de couleur très vigoureux, tenant de l'Ecole venitienne. (Carletti)|Une Vierge assise, la tête appuyée sur sa main droite, contemplant l'Enfant-Jésus qu'elle tient sur ses genoux. On voit sur le devant le berceau de l'enfant. Ce tableau, agréable de composition, est d'un ton de couleur très vigoureux, tenant de l'Ecole venitienne.]] réalisée par Carletti, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Lebrun lé au prix de 150 1 frs. [102]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage mêlé d'architecture et de différens grouppes de singes, qui représentent divers paisages et folies de la vie humaine ; les uns se divertissent à la table, d'autres à compter de l'argent, &c. &c. Le sujet en est très plaisant, critique et amusant. (artiste anonyme)|Paysage mêlé d'architecture et de différens grouppes de singes, qui représentent divers paisages et folies de la vie humaine ; les uns se divertissent à la table, d'autres à compter de l'argent, &c. &c. Le sujet en est très plaisant, critique et amusant.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 31 frs. [103]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux charmans petits paysages pittoresques mêlés de fabriques, représentant des vues de villages de Flandres, au milieu desquels traverse une rivière ; dans l'un on voit un pont de bois, et dans l'autre une grande église ; sur le devant sont différens grouppes de figures, ainsi que plusieurs chaloupes. Ils viennent du cabinet de M. de Gagny, et ont toujours été regardés comme des plus capitaux de ce maître. Ils sont peints sur C. 8 pouces et demi, sur 5 et demi. On en connoît les estampes dans la suite qu'a fait graver le sieur le Brun des maîtres flamands, &c. (Breughels (Jean))|Deux charmans petits paysages pittoresques mêlés de fabriques, représentant des vues de villages de Flandres, au milieu desquels traverse une rivière ; dans l'un on voit un pont de bois, et dans l'autre une grande église ; sur le devant sont différens grouppes de figures, ainsi que plusieurs chaloupes. Ils viennent du cabinet de M. de Gagny, et ont toujours été regardés comme des plus capitaux de ce maître. Ils sont peints sur C. 8 pouces et demi, sur 5 et demi. On en connoît les estampes dans la suite qu'a fait graver le sieur le Brun des maîtres flamands, &c.]] réalisée par Breughels (Jean), vendue par Comte d'Orsay, achetée par M. d'Orsay au prix de 440 frs. [105]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La boutique et le ménage d'un cordonnier ; on y voit le maître à l'ouvrage, entouré des accessoires de son état ; il porte une barbe blanche, et sur la tête une calotte ; dans le fond sont plusieurs tonneaux vuides ou pleins, d'une liqueur analogue. (Breckelemkam)|La boutique et le ménage d'un cordonnier ; on y voit le maître à l'ouvrage, entouré des accessoires de son état ; il porte une barbe blanche, et sur la tête une calotte ; dans le fond sont plusieurs tonneaux vuides ou pleins, d'une liqueur analogue.]] réalisée par Breckelemkam, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Munié au prix de 28 11 frs. [106]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand et superbe paysage montagneux ; orné de ruines, et sur le devant, d'un gros arbre entouré de broussailles, d'une finesse de touche admirable ; sur un chemin qui traverse est un chariot couvert, attelé de quatre chevaux, et précédé de deux cavaliers qui sonnent de la trompette, près de la porte d'une ville où ils sont prêts à entrer. Ce tableau peut être regardé comme un des plus beaux de ce célèbre peintre. (Berghem (Nicolas))|Un grand et superbe paysage montagneux ; orné de ruines, et sur le devant, d'un gros arbre entouré de broussailles, d'une finesse de touche admirable ; sur un chemin qui traverse est un chariot couvert, attelé de quatre chevaux, et précédé de deux cavaliers qui sonnent de la trompette, près de la porte d'une ville où ils sont prêts à entrer. Ce tableau peut être regardé comme un des plus beaux de ce célèbre peintre.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Piquet au prix de 1600 frs. [107]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La tête d'un vieillard vue de face, d'un beau caractère à barbe et cheveux gris, les épaules couvertes d'une étoffe bordée de poil ; le tout exécuté avec la plus grande précision (talent connu dans cette école) et auquel on ne peut pas refuser des éloges ; il règne un précieux fini dans les tableaux de cet artiste, qui souvent, même en Allemagne, sont poussés à de très hauts prix : celui-ci a été peint en 1784, sur B. 14 pouc. sur 11 de larg. (Braun)|La tête d'un vieillard vue de face, d'un beau caractère à barbe et cheveux gris, les épaules couvertes d'une étoffe bordée de poil ; le tout exécuté avec la plus grande précision (talent connu dans cette école) et auquel on ne peut pas refuser des éloges ; il règne un précieux fini dans les tableaux de cet artiste, qui souvent, même en Allemagne, sont poussés à de très hauts prix : celui-ci a été peint en 1784, sur B. 14 pouc. sur 11 de larg.]] réalisée par Braun, vendue par Comte d'Orsay, achetée par Lebrun lé au prix de 202 frs. [108]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux compositions des plus agréables de ce maître, faites dans son meilleur tems ; l'une représente Vénus qui veut dérober à l'Amour son carquois, l'autre à l'Amour son carquois, l'autre l'Amour fouetté par sa mère avec un bouquet de roses ; ces deux sujets, composés dans un grand style, trouveront des admirateurs, tant pour le coloris que pour l'exécution. Cet artiste célèbre qui, pendant plusieurs années, a occupé la place de premier peintre du roi, est dans une non valeur, sans autre cause que d'avoir trop exercé son génie fécond en tout ce qu'il voulait produire ; car rien ne lui résistoit, histoire sacrée, profane, pastorales ; dans tous ces différents genres, on connoît de lui des chefs d'oeuvres : mais ses goûts de curiosité pour toutes les parties de l'art et de la nature, l'ont souvent forcé à faire paroître différents tableaux, que dans le fond de son coeur il désapprouvoit. Le choix de tableaux, histoire naturelle, dessins, sculpture, &c &c. dont son cabinet étoit composé, fait l'éloge de ses connoissances. Quoique lié un peu d'amitié avec lui, je ne dis rien ici qui puisse être désavoué de tous les artistes ses confrères. Ces deux tableaux sont sur T., de 4 pieds et demi sur 3 pieds 9 pouces, et peuvent faire de charmans dessus de portes. (Boucher (François))|Deux compositions des plus agréables de ce maître, faites dans son meilleur tems ; l'une représente Vénus qui veut dérober à l'Amour son carquois, l'autre à l'Amour son carquois, l'autre l'Amour fouetté par sa mère avec un bouquet de roses ; ces deux sujets, composés dans un grand style, trouveront des admirateurs, tant pour le coloris que pour l'exécution. Cet artiste célèbre qui, pendant plusieurs années, a occupé la place de premier peintre du roi, est dans une non valeur, sans autre cause que d'avoir trop exercé son génie fécond en tout ce qu'il voulait produire ; car rien ne lui résistoit, histoire sacrée, profane, pastorales ; dans tous ces différents genres, on connoît de lui des chefs d'oeuvres : mais ses goûts de curiosité pour toutes les parties de l'art et de la nature, l'ont souvent forcé à faire paroître différents tableaux, que dans le fond de son coeur il désapprouvoit. Le choix de tableaux, histoire naturelle, dessins, sculpture, &c &c. dont son cabinet étoit composé, fait l'éloge de ses connoissances. Quoique lié un peu d'amitié avec lui, je ne dis rien ici qui puisse être désavoué de tous les artistes ses confrères. Ces deux tableaux sont sur T., de 4 pieds et demi sur 3 pieds 9 pouces, et peuvent faire de charmans dessus de portes.]] réalisée par Boucher (François), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Basan au prix de 350 frs. [110]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme assis vu jusqu'aux genoux ; la tête d'un caractère agréable, tenant d'une main une pipe, et de l'autre du feu pour l'allumer ; il est éclairé d'une lumière posée près de lui sur une table ; cet artiste a cherché à imiter Scalcken dans ses effets de lumière. (Boonen (Arnoud))|Un jeune homme assis vu jusqu'aux genoux ; la tête d'un caractère agréable, tenant d'une main une pipe, et de l'autre du feu pour l'allumer ; il est éclairé d'une lumière posée près de lui sur une table ; cet artiste a cherché à imiter Scalcken dans ses effets de lumière.]] réalisée par Boonen (Arnoud), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Cornillon au prix de 43 frs. [111]
  • 1790.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Angélique et Medor, figures de grosseur naturelle, dans un fond de paysage ; la figure de femme est vue par le dos assise au pied d'un arbre, sur lequel elle écrit ; ce sujet est connu par l'estampe qu'en a gravé le sieur Voyès. Ce tableau a été dans le cabinet de M. Poullain. (Blanchard (Jacques))|Angélique et Medor, figures de grosseur naturelle, dans un fond de paysage ; la figure de femme est vue par le dos assise au pied d'un arbre, sur lequel elle écrit ; ce sujet est connu par l'estampe qu'en a gravé le sieur Voyès. Ce tableau a été dans le cabinet de M. Poullain.]] réalisée par Blanchard (Jacques), vendue par Comte d'Orsay, achetée par Doucet de Suriny au prix de 200 frs. [112]