Ventes d'œuvres le 1791.04.14

De Wikipast
Version datée du 30 mai 2021 à 13:41 par Unknown user (discussion) (Page créée avec « * 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme ''Deux Bustes coëffés et ajustés dans le genre de l'antique, exécutés par cet… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Bustes coëffés et ajustés dans le genre de l'antique, exécutés par cet habile artiste en Italie. La pureté de leur forme et la beauté de leur caractère, rendant ces deux morceaux intéressans. Ils sont placés sur piédouche et double socle de marbres de différentes sortes. (M. Houdon)|Deux Bustes coëffés et ajustés dans le genre de l'antique, exécutés par cet habile artiste en Italie. La pureté de leur forme et la beauté de leur caractère, rendant ces deux morceaux intéressans. Ils sont placés sur piédouche et double socle de marbres de différentes sortes.]] réalisée par M. Houdon, vendue par Le Brun, achetée par Pougin au prix de 172 1 frs. [1]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli bas-relief qui paraît avoir fait autrefois partie des ornemens de quelque tombeau. Il est composé de six figures debout sur la même ligne ; la première à gauche est un Jupiter, tenant la foudre de la main droite, et sur son bras gauche, une corne d'abondance. La seconde, est une prêtresse de Bacchus, tenant une patère de la main droite, et une grappe de raisin de la gauche. La troisième paraît être une Bacchante le thyrse à la main : un petit Amour, au pied d'une quatrième figure, éléve la main vers elle, pour lui demander des fruits qu'elle porte dans un plat. La dernière figure, est un Hercule jeune, le bras gauche appuyé sur sa massue, qui est couverte de la peau de lion. Toutes ces figures, à l'exception d'Hercule et de l'Amour, sont drapées ; et par la légèreté de leurs plis, laissent voir le nud sans trop le marquer. Ce morceau précieux, qui est dans une bordure de cuivre doré, porte 17 pouc. de long, sur 8 pouc. 6 lig. de haut ; et la bordure 1 pouce 2 lig. Ce bas-relief vient de la vente de M. Picard, no 66. Il fut apporté d'Italie, par M. de S. Aignan, alors Ambassadeur, n o . 75 de son Catalogue. (Grec)|Un joli bas-relief qui paraît avoir fait autrefois partie des ornemens de quelque tombeau. Il est composé de six figures debout sur la même ligne ; la première à gauche est un Jupiter, tenant la foudre de la main droite, et sur son bras gauche, une corne d'abondance. La seconde, est une prêtresse de Bacchus, tenant une patère de la main droite, et une grappe de raisin de la gauche. La troisième paraît être une Bacchante le thyrse à la main : un petit Amour, au pied d'une quatrième figure, éléve la main vers elle, pour lui demander des fruits qu'elle porte dans un plat. La dernière figure, est un Hercule jeune, le bras gauche appuyé sur sa massue, qui est couverte de la peau de lion. Toutes ces figures, à l'exception d'Hercule et de l'Amour, sont drapées ; et par la légèreté de leurs plis, laissent voir le nud sans trop le marquer. Ce morceau précieux, qui est dans une bordure de cuivre doré, porte 17 pouc. de long, sur 8 pouc. 6 lig. de haut ; et la bordure 1 pouce 2 lig. Ce bas-relief vient de la vente de M. Picard, no 66. Il fut apporté d'Italie, par M. de S. Aignan, alors Ambassadeur, n o . 75 de son Catalogue.]] réalisée par Grec, vendue par Le Brun, achetée par Walton au prix de 152 frs. [4]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bas-relief en marbre, représentant la Peinture et la Sculpture appuyées sur le torse antique ; sur la droite, on voit un enfant occupé à dessiner. Hauteur, 25 pouces ; largeur, 27 pouces. Ce bas-relief rare et capital, est un morceau distingué. Il vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 311. (M. Le Gros)|Un bas-relief en marbre, représentant la Peinture et la Sculpture appuyées sur le torse antique ; sur la droite, on voit un enfant occupé à dessiner. Hauteur, 25 pouces ; largeur, 27 pouces. Ce bas-relief rare et capital, est un morceau distingué. Il vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 311.]] réalisée par M. Le Gros, vendue par Le Brun, achetée par Duc D'Ursel au prix de 100 frs. [5]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vénus sur les eaux, tenant de ses deux mains une draperie qui voltige au gré du vent. Cette figure agréable est d'un dessin correct, et ciselée avec soin. Hautuer, 17 pouces. Elle est placée sur un pied de bois noirci de 6 pouces de hauteur. Ce bronze vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 318. (François)|Une Vénus sur les eaux, tenant de ses deux mains une draperie qui voltige au gré du vent. Cette figure agréable est d'un dessin correct, et ciselée avec soin. Hautuer, 17 pouces. Elle est placée sur un pied de bois noirci de 6 pouces de hauteur. Ce bronze vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 318.]] réalisée par François, vendue par Le Brun, achetée par Pougin au prix de 40 frs. [8]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau, composition de deux figurees. Dans une chambre hollandoise est une femme assise près d'une table, donnant de l'argent à une suivante ; près d'elles est un chien épagneul : à gauche, on voit un tapis de Turquie, un bouquet de fleurs, un violon et d'autres accessoires. (Slingelant)|Un Tableau, composition de deux figurees. Dans une chambre hollandoise est une femme assise près d'une table, donnant de l'argent à une suivante ; près d'elles est un chien épagneul : à gauche, on voit un tapis de Turquie, un bouquet de fleurs, un violon et d'autres accessoires.]] réalisée par Slingelant, vendue par Le Brun, achetée par Deribbes au prix de 215 frs. [9]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux représentant des ruines d'architecture, et ornés de paysages, où l'on voit de jeunes filles qui viennent puiser de l'eau à une fontaine ; ils sont enrichis, l'un de 4 figures, et l'autre de 2. Ces deux jolis tableaux sont d'un effet piquant, et d'une touche facile et spirituelle. (M. Robert)|Deux Tableaux représentant des ruines d'architecture, et ornés de paysages, où l'on voit de jeunes filles qui viennent puiser de l'eau à une fontaine ; ils sont enrichis, l'un de 4 figures, et l'autre de 2. Ces deux jolis tableaux sont d'un effet piquant, et d'une touche facile et spirituelle.]] réalisée par M. Robert, vendue par Le Brun, achetée par Duc d'Ursel au prix de 120 frs. [10]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'École d'Athénes ; tableau très-connue dans le Vatican. Cette ancienne copie est faite par le Chevalier Josepin, avec le soin, la vérité et la précision de l'original. L'artiste y a employé l'or dans les broderies des différens vêtemens ; et dans le quarré à gauche, où se trouve ordinairement une inscription, l'auteur y a placé, en grisaille, deux sujets de sa composition. Ne pouvant posséder des originaux, c'est une jouissance bien grande d'avoir des copies faites par d'aussi grands maîtres. Ce tableau sort de plusieurs collections célèbres. (Chevalier Josepin)|L'École d'Athénes ; tableau très-connue dans le Vatican. Cette ancienne copie est faite par le Chevalier Josepin, avec le soin, la vérité et la précision de l'original. L'artiste y a employé l'or dans les broderies des différens vêtemens ; et dans le quarré à gauche, où se trouve ordinairement une inscription, l'auteur y a placé, en grisaille, deux sujets de sa composition. Ne pouvant posséder des originaux, c'est une jouissance bien grande d'avoir des copies faites par d'aussi grands maîtres. Ce tableau sort de plusieurs collections célèbres.]] réalisée par Chevalier Josepin, vendue par Lebrun au prix de 800 frs. [14]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus déshabillée par les Grâces, après le jugement de Paris. Riche composition de douze figures de grandeur naturelle. L'on voit cette déesse au milieu des trois Grâces qui semblent la féliciter sur la pomme qu'elle vient de remporter, tandis qu'une d'elles défait les rubans de ses cheveux. Elle est vue à deminue, et couverte, sur les cuisses, d'une draperie bleue, que l'Amour tient de la main droite, en paroissant l'entraîner vers son char, que deux Amours disposent. Sur la droite, et en demi-teinte, l'on voit le berger Paris assis et en repos : dans le fond, sont Minerve et Junon, qui semblent, par leur geste, s'en promettre vengeance. L'on voit encore, dans le milieu du tableau, un Amour qui descend couronner Vénus. Ce tableau, très-capital, réunit, à une composition savante, un dessin, une couleur et une exécution parfaites. (Carlo Cignani)|Vénus déshabillée par les Grâces, après le jugement de Paris. Riche composition de douze figures de grandeur naturelle. L'on voit cette déesse au milieu des trois Grâces qui semblent la féliciter sur la pomme qu'elle vient de remporter, tandis qu'une d'elles défait les rubans de ses cheveux. Elle est vue à deminue, et couverte, sur les cuisses, d'une draperie bleue, que l'Amour tient de la main droite, en paroissant l'entraîner vers son char, que deux Amours disposent. Sur la droite, et en demi-teinte, l'on voit le berger Paris assis et en repos : dans le fond, sont Minerve et Junon, qui semblent, par leur geste, s'en promettre vengeance. L'on voit encore, dans le milieu du tableau, un Amour qui descend couronner Vénus. Ce tableau, très-capital, réunit, à une composition savante, un dessin, une couleur et une exécution parfaites.]] réalisée par Carlo Cignani, vendue par Lebrun au prix de 1001 frs. [17]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Fête Flamande ; composition de 18 figures de 10 à 12 pouces de proportion : deux d'entre elles dansent au son d'une musette, dont joue un vieillard qui est monté sur un tonneau, et près duquel sont assis un homme et une femme vus par le dos : d'un autre côté, un vieillard assis auprès d'une femme qui tient un verre et un pot de bière, lui porte la main au menton comme pour la caresser ; deux hommes debout, regardant avec attention les danseurs ; sur le premier plan est un paysan debout qui, d'une main, tient une pipe et de l'autre un pot ; une chèvre blanche et un grand pot à lait de cuivre jaune sont à ses côtés ; trois chaumières, qui servent de fond au principal groupe, occupent une moitié du tableau : l'autre moitié, offre un fond de paysage, et une cabane qui se détache, en brun sur un ciel clair : près de là, est un groupe de trois paysans, dont deux sont debout, appuyés sur leurs bâtons, et font conversation avec le troisième qui est assis. Ce tableau, un des plus capitaux que l'on connoisse de Teniers, est de la plus entière conservation. Il a été peint dans le temps que cet habile artiste étoit dans sa plus grande force. Tous les connoisseurs conviennent que c'est un de ses chef-d'oeuvres. Largeur, 5 pieds 6 pouces ; hauteur, 4 pieds 5 pouces. Il vient de la vente de feu M. Louis-Michel Vanloo, no. 30. Vendu 6000 liv. ; et est gravé en petit par Godefroy. (David Teniers)|Une Fête Flamande ; composition de 18 figures de 10 à 12 pouces de proportion : deux d'entre elles dansent au son d'une musette, dont joue un vieillard qui est monté sur un tonneau, et près duquel sont assis un homme et une femme vus par le dos : d'un autre côté, un vieillard assis auprès d'une femme qui tient un verre et un pot de bière, lui porte la main au menton comme pour la caresser ; deux hommes debout, regardant avec attention les danseurs ; sur le premier plan est un paysan debout qui, d'une main, tient une pipe et de l'autre un pot ; une chèvre blanche et un grand pot à lait de cuivre jaune sont à ses côtés ; trois chaumières, qui servent de fond au principal groupe, occupent une moitié du tableau : l'autre moitié, offre un fond de paysage, et une cabane qui se détache, en brun sur un ciel clair : près de là, est un groupe de trois paysans, dont deux sont debout, appuyés sur leurs bâtons, et font conversation avec le troisième qui est assis. Ce tableau, un des plus capitaux que l'on connoisse de Teniers, est de la plus entière conservation. Il a été peint dans le temps que cet habile artiste étoit dans sa plus grande force. Tous les connoisseurs conviennent que c'est un de ses chef-d'oeuvres. Largeur, 5 pieds 6 pouces ; hauteur, 4 pieds 5 pouces. Il vient de la vente de feu M. Louis-Michel Vanloo, no. 30. Vendu 6000 liv. ; et est gravé en petit par Godefroy.]] réalisée par David Teniers, vendue par Lebrun, achetée par Lerouge au prix de 5800 frs. [20]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Bustes de Constantin et d'Iréne son épouse, vus de profil, dans le genre des médaillons antiques. Ils sont de grandeur naturelle, le regard tourné vers la gauche du tableau ; le profil de Constantin se détachant sur celui d'Iréne. Ce tableau, d'un dessin ferme et correct, nous paroît avoir été peint par Rubens, en Italie. C'est une des belles productions de ce grand maître. Hauteur, 25 pouces ; largeur, 20. De forme ovale dans une bordure carrée. (P.P. Rubens)|Les Bustes de Constantin et d'Iréne son épouse, vus de profil, dans le genre des médaillons antiques. Ils sont de grandeur naturelle, le regard tourné vers la gauche du tableau ; le profil de Constantin se détachant sur celui d'Iréne. Ce tableau, d'un dessin ferme et correct, nous paroît avoir été peint par Rubens, en Italie. C'est une des belles productions de ce grand maître. Hauteur, 25 pouces ; largeur, 20. De forme ovale dans une bordure carrée.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Lebrun, achetée par Lemonnier peintre du Roy au prix de 780 frs. [21]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Esquisse peinte, représentant la Vierge tenant l'Enfant Jésus, et assise sur un trône en forme de niche, environnée de 8 autres Saints, dont la Magdeleine que se prosterne, et de l'autre côté un évêque. Hauteur, 12 pouces et demi ; largeur 19 pouces. Ce morceau vient de la vente de M. de Julienne, no. 102, vendu 480 l. ; et en dernier, de M. Morel, no. 307, vendu 480l. 19 s. (P.P. Rubens)|Une belle Esquisse peinte, représentant la Vierge tenant l'Enfant Jésus, et assise sur un trône en forme de niche, environnée de 8 autres Saints, dont la Magdeleine que se prosterne, et de l'autre côté un évêque. Hauteur, 12 pouces et demi ; largeur 19 pouces. Ce morceau vient de la vente de M. de Julienne, no. 102, vendu 480 l. ; et en dernier, de M. Morel, no. 307, vendu 480l. 19 s.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Lebrun, achetée par Paillet au prix de 306 frs. [22]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos de famille, riche et superbe composition dans le genre du Roi-boit. Figures de grandeur naturelle, et vues jusqu'aux genoux. La droite de ce tableau présente une belle femme en cheveux, et tenant sur elle un enfant qui joue avec son hochet, tandis qu'elle tient de la main droite un verre rempli de vin. Dans le milieu du tableau, un vieillard d'une figure fraîche, portant des lunettes, tient un pot d'argent de la main gauche, tandis que de la droite il en léve le couvercle, et bat la mesure d'une chanson que tous le spersonnages semblent répéter. Sur la gauche et dans un grand fauteuil d'osier surmonté d'un hibou, l'on voit une vieille femme vêtue de blanc et de noir, tenant un papier de musique, tandis qu'un enfant au-dessous d'elle, joue de la flûte. Dans le fond, est un homme jouant de la cornemuse. Près de lui, une femme tenant un enfant, paroît aussi s'occuper à chanter. Ce tableau, dont la lumiére est frappée de plusieurs rayons du soleil, peut être regardé comme le chef d'oeuvre de ce grand peintre. (Jacques Jordaens)|Un Repos de famille, riche et superbe composition dans le genre du Roi-boit. Figures de grandeur naturelle, et vues jusqu'aux genoux. La droite de ce tableau présente une belle femme en cheveux, et tenant sur elle un enfant qui joue avec son hochet, tandis qu'elle tient de la main droite un verre rempli de vin. Dans le milieu du tableau, un vieillard d'une figure fraîche, portant des lunettes, tient un pot d'argent de la main gauche, tandis que de la droite il en léve le couvercle, et bat la mesure d'une chanson que tous le spersonnages semblent répéter. Sur la gauche et dans un grand fauteuil d'osier surmonté d'un hibou, l'on voit une vieille femme vêtue de blanc et de noir, tenant un papier de musique, tandis qu'un enfant au-dessous d'elle, joue de la flûte. Dans le fond, est un homme jouant de la cornemuse. Près de lui, une femme tenant un enfant, paroît aussi s'occuper à chanter. Ce tableau, dont la lumiére est frappée de plusieurs rayons du soleil, peut être regardé comme le chef d'oeuvre de ce grand peintre.]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par Le Brun au prix de 3600 frs. [23]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait du Duc de Buckingham, de grandeur naturelle, et vu á mi-corps, éclairé par une lumière. Il est vêtu d'une tunique blanche, et d'un manteau rouge ; ayant le bras droit alongé, et appuyé sur un chien lévrier ; le bras gauche est plié sur la hanche. On voit encore dans le haut de tableau la lune qui paroît. Ce tableau capital est de la belle manière de ce maÎtre. (Godefroi Schalcken)|Le Portrait du Duc de Buckingham, de grandeur naturelle, et vu á mi-corps, éclairé par une lumière. Il est vêtu d'une tunique blanche, et d'un manteau rouge ; ayant le bras droit alongé, et appuyé sur un chien lévrier ; le bras gauche est plié sur la hanche. On voit encore dans le haut de tableau la lune qui paroît. Ce tableau capital est de la belle manière de ce maÎtre.]] réalisée par Godefroi Schalcken, vendue par Le Brun, achetée par Renoud au prix de 160 1 frs. [24]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage éclairé au soleil couchant et au lever de la lune. L'on voit sur le devant à droite, une grosse tour au bas de laquelle sont plusieurs pâtres faisant traverser une petite rivière à leurs bestiaux. Ce tableau, d'une vérité admirable et d'une grande finesse, est du meilleur temps de Jean Asselyn. (Jean Asselyn, nommé Crabbetje)|Un Paysage éclairé au soleil couchant et au lever de la lune. L'on voit sur le devant à droite, une grosse tour au bas de laquelle sont plusieurs pâtres faisant traverser une petite rivière à leurs bestiaux. Ce tableau, d'une vérité admirable et d'une grande finesse, est du meilleur temps de Jean Asselyn.]] réalisée par Jean Asselyn, nommé Crabbetje, vendue par Le Brun, achetée par Pougin au prix de 72 frs. [25]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Belle Campagne, où l'on voit, sur la droite un chemin tortueux, où sont plusieurs cavaliers, et une femme à cheval, courant à la chasse au vol. Cinq chevaux, treize figures et quatre chiens sont groupés et distribués sur différens plans. Sur la gauche et en devant, l'on voit les troncs de deux chênes dépouillés de leurs feuilles : l'un d'eux est rompu et renversé dans un groupe de plantes, de chardons, de coquelicots et autres fleurs des champs. Plus loin, et dans le milieu du tableau, à travers quatre arbres, l'on découvre une grande étendue de pays. Un ciel frais éclaire de tableau, qui est du ton le plus argentin et de la plus belle manière, étant peint en 1661. Il vient de la superbe collection de Lublinck, à Amsterdam, et n'a jamais depuis passé dans aucun cabinet. (Jean Wynants)|Une Belle Campagne, où l'on voit, sur la droite un chemin tortueux, où sont plusieurs cavaliers, et une femme à cheval, courant à la chasse au vol. Cinq chevaux, treize figures et quatre chiens sont groupés et distribués sur différens plans. Sur la gauche et en devant, l'on voit les troncs de deux chênes dépouillés de leurs feuilles : l'un d'eux est rompu et renversé dans un groupe de plantes, de chardons, de coquelicots et autres fleurs des champs. Plus loin, et dans le milieu du tableau, à travers quatre arbres, l'on découvre une grande étendue de pays. Un ciel frais éclaire de tableau, qui est du ton le plus argentin et de la plus belle manière, étant peint en 1661. Il vient de la superbe collection de Lublinck, à Amsterdam, et n'a jamais depuis passé dans aucun cabinet.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Le Brun, achetée par Paillet au prix de 1972 frs. [26]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine : on voit sur le devant une femme assise, vue par le dos, et un homme debout, qui paroît être un Officier : un matelot lui montre du doigt que le tems se couvre. On aperçoit deux chaloupes, dont l'une vient d'être jetée sur le rivage, et l'autre est encore en pleine mer. Un nuage sombre de la plus grande vérité, paroît amener un grand orage ; la mer est déjà couverte de vagues. Hauteur, 12 pouces 3 lignes, larguer, 17 pouces et demi. Bois. Ce tableau vient successivement de M. de Choiseuil, de M. le Prince de Conty, no. 396, et de M. le chevalier Lambert, no. 95. Il est gravé dans le cabinet de Choiseuil. Nous pouvons assurer que ce maître n'a rien produit de plus parfait, rien de plus fin. (Louis Backhuysen)|Une Marine : on voit sur le devant une femme assise, vue par le dos, et un homme debout, qui paroît être un Officier : un matelot lui montre du doigt que le tems se couvre. On aperçoit deux chaloupes, dont l'une vient d'être jetée sur le rivage, et l'autre est encore en pleine mer. Un nuage sombre de la plus grande vérité, paroît amener un grand orage ; la mer est déjà couverte de vagues. Hauteur, 12 pouces 3 lignes, larguer, 17 pouces et demi. Bois. Ce tableau vient successivement de M. de Choiseuil, de M. le Prince de Conty, no. 396, et de M. le chevalier Lambert, no. 95. Il est gravé dans le cabinet de Choiseuil. Nous pouvons assurer que ce maître n'a rien produit de plus parfait, rien de plus fin.]] réalisée par Louis Backhuysen, vendue par Le Brun, achetée par Desmarest pr Coindet au prix de 1650 frs. [27]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Agar dans le désert ; figure de grandeur naturelle. On la voit à la droite du tableau, agenouillée sur un parquet, et regardant l'ange qui semble lui parler ; tandis qu'elle fait boire le jeune Ismaël, un autre petit ange assis sur le bord d'une cuve, paroît prendre plaisir à le voir boire. Ce tableau est terminé par une fontaine en pierre, et un fond de paysage. (Carle du Jardin)|Agar dans le désert ; figure de grandeur naturelle. On la voit à la droite du tableau, agenouillée sur un parquet, et regardant l'ange qui semble lui parler ; tandis qu'elle fait boire le jeune Ismaël, un autre petit ange assis sur le bord d'une cuve, paroît prendre plaisir à le voir boire. Ce tableau est terminé par une fontaine en pierre, et un fond de paysage.]] réalisée par Carle du Jardin, vendue par Le Brun, achetée par Le Brun Jeune au prix de 350 frs. [28]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage éclairé au soleil couchant : la droite est occupée par un terrain très-élevé, auprès duquel passe une rivière qui forme la gauche du tableau. Sur le premier plan, un homme est près de tomber dans l'eau, entraîné par un âne qui vient de lui échapper, et qui s'enfuit à travers la rivière : beaucoup de femmes et d'hommes rient de l'aventure ; ils sont tous sur un grand bac chargé d'ustensiles de ménage. Au devant, à droite, un homme, d'un habillement plus distingué, regarde sérieusement l'accident ; auprès de lui est une belle vache couchée. On aperçoit, au bas de la rivière, une campagne fraîche, entrecoupée d'arbres et terminée par des lointains montagneux. Ce superbe tableau, d'une touche fine et brillante, est un des chef-d'oeuvres de ce maître. Il se trouve gravé par Godefroy, dans le choix des principaux maîtres Hollandois et Flamands que nous faisons graver. Hauteur, 23 pouces ; largeur, 27 pouces 3 lignes. Il vient de la vente de M. Lambert, no. 111 ; et fut vendu 2980 liv. Il venoit ci-devant du Cabinet de madame la Court, à la Haye, où il fut vendu un prix considérable (Adam Pynaker)|Un beau Paysage éclairé au soleil couchant : la droite est occupée par un terrain très-élevé, auprès duquel passe une rivière qui forme la gauche du tableau. Sur le premier plan, un homme est près de tomber dans l'eau, entraîné par un âne qui vient de lui échapper, et qui s'enfuit à travers la rivière : beaucoup de femmes et d'hommes rient de l'aventure ; ils sont tous sur un grand bac chargé d'ustensiles de ménage. Au devant, à droite, un homme, d'un habillement plus distingué, regarde sérieusement l'accident ; auprès de lui est une belle vache couchée. On aperçoit, au bas de la rivière, une campagne fraîche, entrecoupée d'arbres et terminée par des lointains montagneux. Ce superbe tableau, d'une touche fine et brillante, est un des chef-d'oeuvres de ce maître. Il se trouve gravé par Godefroy, dans le choix des principaux maîtres Hollandois et Flamands que nous faisons graver. Hauteur, 23 pouces ; largeur, 27 pouces 3 lignes. Il vient de la vente de M. Lambert, no. 111 ; et fut vendu 2980 liv. Il venoit ci-devant du Cabinet de madame la Court, à la Haye, où il fut vendu un prix considérable]] réalisée par Adam Pynaker, vendue par Le Brun, achetée par Paillet au prix de 1200 frs. [29]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De beaux Monumens d'Architecture, où l'on voit sur le devant un homme tenant par la bride un cheval blanc, qui paroît être celui d'Alexandre. Un autre homme porte sur son dos une corbeille, dans laquelle il y a des vases et une draperie rouge. Dans le fond, Alexandre, avec sa suite, se présente devant Diogéne, et lui demande ce qu'il veut. Ce philosophe lui répondit qu'il lui cachoit ce qu'il ne pouvoit lui donner. Ce tableau, d'un ton clair et argentin, est peint sur toile, et porte 2 pieds 3 pouces de haut, sur 3 pieds de larg. Il vient de la vente de M. Depile, no. 229. (Nicolas Poussin)|De beaux Monumens d'Architecture, où l'on voit sur le devant un homme tenant par la bride un cheval blanc, qui paroît être celui d'Alexandre. Un autre homme porte sur son dos une corbeille, dans laquelle il y a des vases et une draperie rouge. Dans le fond, Alexandre, avec sa suite, se présente devant Diogéne, et lui demande ce qu'il veut. Ce philosophe lui répondit qu'il lui cachoit ce qu'il ne pouvoit lui donner. Ce tableau, d'un ton clair et argentin, est peint sur toile, et porte 2 pieds 3 pouces de haut, sur 3 pieds de larg. Il vient de la vente de M. Depile, no. 229.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par Le Brun, achetée par Le Brun Lé au prix de 240 frs. [30]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage ouvert, dans le milieu duquel on voit un chemin qui serpente. Sur la gauche s'élévent de grands arbres, qui portent une demi teinte. Dans le milieu du tableau, l'on voit deux femmes et un homme en repos. La droite, où le jour vient frapper, laisse voit une eau limpide qui coule au miloieu des roches. Quelques masses de feuilles groupées auprès d'un tronc d'arbre, terminent la droite de ce tableau. Sur les troisième et quatrième plans, est un pâtre appuyé sur son bâton, et un autre gardant des bestiaux. Différens plans pittoresques, coupés de rivières, et enrichies de fabriques qui se détachent sur des montagnes éloignées, terminent ce tableau, qui tient de la fraîcheur de Claude le Lorrain. C'est sans contredit le tableau le plus parfait et le plus capital que nous ayons jamais vue de ce grand maître. (Gaspre Poussin)|Un Paysage ouvert, dans le milieu duquel on voit un chemin qui serpente. Sur la gauche s'élévent de grands arbres, qui portent une demi teinte. Dans le milieu du tableau, l'on voit deux femmes et un homme en repos. La droite, où le jour vient frapper, laisse voit une eau limpide qui coule au miloieu des roches. Quelques masses de feuilles groupées auprès d'un tronc d'arbre, terminent la droite de ce tableau. Sur les troisième et quatrième plans, est un pâtre appuyé sur son bâton, et un autre gardant des bestiaux. Différens plans pittoresques, coupés de rivières, et enrichies de fabriques qui se détachent sur des montagnes éloignées, terminent ce tableau, qui tient de la fraîcheur de Claude le Lorrain. C'est sans contredit le tableau le plus parfait et le plus capital que nous ayons jamais vue de ce grand maître.]] réalisée par Gaspre Poussin, vendue par Le Brun au prix de 1550 frs. [31]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un beau style, où l'on voit un pont sur lequel passe un pâtre jouant de la flûte. Il est suivi de plusieurs mulets chargés. Quelques fabriques et groupes d'arbres enrichissent ce tableau qui est de la plus belle manière de ce maître. (Sébastien Bourdon)|Un Paysage d'un beau style, où l'on voit un pont sur lequel passe un pâtre jouant de la flûte. Il est suivi de plusieurs mulets chargés. Quelques fabriques et groupes d'arbres enrichissent ce tableau qui est de la plus belle manière de ce maître.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par Le Brun, achetée par Trudaine au prix de 151 frs. [32]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Tête d'Homme, vue de trois quarts ; coiffée d'un chapeau à plumes blanches, et ajustée d'une draperie noire. Ce tableau, qui est d'une belle couleur, est bien conservé.; Hauteur, 28 pouces ; largeur, 21. Toile. Il vient de la vente de M. Lambert, no. 150 ; et ci-devant de M. de la Vallière. (Valentin)|Une belle Tête d'Homme, vue de trois quarts ; coiffée d'un chapeau à plumes blanches, et ajustée d'une draperie noire. Ce tableau, qui est d'une belle couleur, est bien conservé.; Hauteur, 28 pouces ; largeur, 21. Toile. Il vient de la vente de M. Lambert, no. 150 ; et ci-devant de M. de la Vallière.]] réalisée par Valentin, vendue par Le Brun, achetée par Walton au prix de 630 frs. [33]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage éclairé par le soleil couchant, où l'on voit sur le devant un homme assis aux pieds d'une femme, aussi assise, qui le regarde, tandis qu'il paroît se disposer à jouer d'une flûte qu'il tient. Ce tableau est d'une belle couleur, et tient beaucoup du Titien. (Antoine Watteau)|Un Paysage éclairé par le soleil couchant, où l'on voit sur le devant un homme assis aux pieds d'une femme, aussi assise, qui le regarde, tandis qu'il paroît se disposer à jouer d'une flûte qu'il tient. Ce tableau est d'une belle couleur, et tient beaucoup du Titien.]] réalisée par Antoine Watteau, vendue par Le Brun, achetée par Walton au prix de 122 frs. [35]
  • 1791.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus benissant Saint-Jean, ils sont dans des nuées ; on remarque plusieurs têtes de Chérubins. Ce bon tableau est peint sur une toile de forme ovale, qui porte 18 pouces de haut, sur 16 de large. Il vient de la vente de Mde. la présidente de Bandeville, no. 53 : vendu . (François Boucher)|L'Enfant Jésus benissant Saint-Jean, ils sont dans des nuées ; on remarque plusieurs têtes de Chérubins. Ce bon tableau est peint sur une toile de forme ovale, qui porte 18 pouces de haut, sur 16 de large. Il vient de la vente de Mde. la présidente de Bandeville, no. 53 : vendu .]] réalisée par François Boucher, vendue par Le Brun, achetée par LeBrun jeune au prix de 86 frs. [36]