Ventes d'œuvres le 1801.02.24

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  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un admirable point de vue de paysage, entièrement couvert d'arbres d'un feuillé aussi spirituellement touché que précieux. On y distingue, sur la gauche, une chaumière pittoresque, qui se mêle à une grande variété de plantes et de broussailles, terminées avec autant d'art que de vérité. On voit encore du même côté, une vieille haie de planches, au coin de laquelle est un paysan, qui semble remarquer un garçon conduisant un troupeau de cochons. Cet accessoire, par Ad. Van de Velde, y donne autant d'intérêt que de valeur. D'agréables lointains enrichissent la partie droite, en se détachant sur un ciel nuageux, qui convient à l'effet général. Ce Tableau est de la plus rare qualité du maître, et du plus admirable fini. (Winantz (Jean))|Un admirable point de vue de paysage, entièrement couvert d'arbres d'un feuillé aussi spirituellement touché que précieux. On y distingue, sur la gauche, une chaumière pittoresque, qui se mêle à une grande variété de plantes et de broussailles, terminées avec autant d'art que de vérité. On voit encore du même côté, une vieille haie de planches, au coin de laquelle est un paysan, qui semble remarquer un garçon conduisant un troupeau de cochons. Cet accessoire, par Ad. Van de Velde, y donne autant d'intérêt que de valeur. D'agréables lointains enrichissent la partie droite, en se détachant sur un ciel nuageux, qui convient à l'effet général. Ce Tableau est de la plus rare qualité du maître, et du plus admirable fini.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin laPorte Delesser au prix de 2485 fl. [20]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre Tableau, même proportion et genre du précédent ; on y voit à l'entrée d'une tente pittoresque de vivandiers, qui se groupe avec un grand arbre, plusieurs militaires et cavaliers arrêtés pour se raffraîchir. Parmi les différens chevaux qui forment la masse principale de la composition, on en remarque un de couleur blanchâtre, et plein de vigueur, qui est retenu par son cavalier, et fait opposition à un autre beau cheval, chargé de bagages. Une grande étendue de plaine indique également un quartier de l'armée. Ce morceau, encore très-capital, ne le cède en rien au précédent. Il provient, ainsi que le suivant, de la riche collection de Moutribloud. (Wouvermans (Philippe))|Le pendant. Un autre Tableau, même proportion et genre du précédent ; on y voit à l'entrée d'une tente pittoresque de vivandiers, qui se groupe avec un grand arbre, plusieurs militaires et cavaliers arrêtés pour se raffraîchir. Parmi les différens chevaux qui forment la masse principale de la composition, on en remarque un de couleur blanchâtre, et plein de vigueur, qui est retenu par son cavalier, et fait opposition à un autre beau cheval, chargé de bagages. Une grande étendue de plaine indique également un quartier de l'armée. Ce morceau, encore très-capital, ne le cède en rien au précédent. Il provient, ainsi que le suivant, de la riche collection de Moutribloud.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lafontaine au prix de 3635 fl. [21]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de militaires. Dans le voisinage d'un camp, auprès d'une tente de vivandiers, où pend un étendart et une couronne de laurier, sont arrêtés plusieurs officiers montant de beaux chevaux, variés de couleurs et de races. Parmi ces personnages on remarque un trompette qui sonne un rappel. Vers le milieu, une femme vue par le dos et qui semble être la vivandière, écoute un général qui lui tient quelques propos galans. Vers la partie gauche on distingue encore des soldats qui jouent au dez sur un tambour, et nombre d'accessoires convenables au sujet. Ce morceau vigoureux de couleur, est également de la touche séduisante et précieuse de Wouvermans ; les chevaux, de belles proportions, y sont dessinés dans la perfection, de même que les figures, dont les costumes sont observés dans la plus exact vérité. Il provient, ainsi que le suivant, de la riche collection de Moutribloud. (Wouvermans (Philippe))|Un sujet de militaires. Dans le voisinage d'un camp, auprès d'une tente de vivandiers, où pend un étendart et une couronne de laurier, sont arrêtés plusieurs officiers montant de beaux chevaux, variés de couleurs et de races. Parmi ces personnages on remarque un trompette qui sonne un rappel. Vers le milieu, une femme vue par le dos et qui semble être la vivandière, écoute un général qui lui tient quelques propos galans. Vers la partie gauche on distingue encore des soldats qui jouent au dez sur un tambour, et nombre d'accessoires convenables au sujet. Ce morceau vigoureux de couleur, est également de la touche séduisante et précieuse de Wouvermans ; les chevaux, de belles proportions, y sont dessinés dans la perfection, de même que les figures, dont les costumes sont observés dans la plus exact vérité. Il provient, ainsi que le suivant, de la riche collection de Moutribloud.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 3000 fl. [22]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet admirable Tableau offre Sainte-Marguerite, représentée debout, et vue de face, regardant le dragon qu'elle tient sous son pied gauche, après l'avoir terrassé. Elle est couverte d'une tunique blanche, avec un manteau bleu, bordé d'un galon d'or, qui lui forme une seconde draperie de l'effet le plus large ; elle a les bras nus, et tient de la main droite un crucifix. Il n'était permis qu'à Van der Werf de réussir à intéresser dans un sujet aussi simple. Quel intérêt Sainte-Marguerite inspire ! et avec quel art le peintre a joint au caractère de modestie qui lui convient, une grâce presque céleste ! Une touche précieuse, et la plus belle fonte de couleurs, donne à cette production le rang le plus distingué parmi les ouvrages de ce peintre, qui sont de la plus grande rareté, et justement appréciés des amateurs. Il provient du cabinet de Gagny, no 173 de son catalogue. (Werf (Adrien Van der))|Cet admirable Tableau offre Sainte-Marguerite, représentée debout, et vue de face, regardant le dragon qu'elle tient sous son pied gauche, après l'avoir terrassé. Elle est couverte d'une tunique blanche, avec un manteau bleu, bordé d'un galon d'or, qui lui forme une seconde draperie de l'effet le plus large ; elle a les bras nus, et tient de la main droite un crucifix. Il n'était permis qu'à Van der Werf de réussir à intéresser dans un sujet aussi simple. Quel intérêt Sainte-Marguerite inspire ! et avec quel art le peintre a joint au caractère de modestie qui lui convient, une grâce presque céleste ! Une touche précieuse, et la plus belle fonte de couleurs, donne à cette production le rang le plus distingué parmi les ouvrages de ce peintre, qui sont de la plus grande rareté, et justement appréciés des amateurs. Il provient du cabinet de Gagny, no 173 de son catalogue.]] réalisée par Werf (Adrien Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 4799 fl. [23]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une mer calme, couverte de diverses barques marchandes et bateaux de pêcheurs distribués sur différens plans. On remarque encore, sur la droite, un navire de guerre qui tire un coup de canon. Ce tableau est précieux dans tous ses détails, et de cette qualité supérieure recherchée des amateurs difficiles dans leurs choix. Les petites figures de matelots et de pêcheurs y sont terminées avec une vérité de mouvement et de touche qui fait vraiment illusion. (Voyez le Catalogue Saint-Hilaire.) (Velde (Willem Van de))|Le point de vue d'une mer calme, couverte de diverses barques marchandes et bateaux de pêcheurs distribués sur différens plans. On remarque encore, sur la droite, un navire de guerre qui tire un coup de canon. Ce tableau est précieux dans tous ses détails, et de cette qualité supérieure recherchée des amateurs difficiles dans leurs choix. Les petites figures de matelots et de pêcheurs y sont terminées avec une vérité de mouvement et de touche qui fait vraiment illusion. (Voyez le Catalogue Saint-Hilaire.)]] réalisée par Velde (Willem Van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 1160 fl. [24]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage agreste et de caractère, on voit, sur les premiers plans, une superbe vache rousse debout, auprès d'une marre, et en opposition avec une autre de ton grisâtre ayant la tête blanche, et que l'on voit naturellement couchée. Plus loin, est aussi un bélier ; quelques moutons sont encore distribués avec intérêt, dans ce magnifique et précieux tableau, que nous croyons pouvoir classer au nombre des ouvrages marquans de ce maître. Nous ne pouvons pas indiquer sa filiation, n'ayant aucucuns sic renseignemens à cet égard. (Velde (Adrien van de))|Dans un paysage agreste et de caractère, on voit, sur les premiers plans, une superbe vache rousse debout, auprès d'une marre, et en opposition avec une autre de ton grisâtre ayant la tête blanche, et que l'on voit naturellement couchée. Plus loin, est aussi un bélier ; quelques moutons sont encore distribués avec intérêt, dans ce magnifique et précieux tableau, que nous croyons pouvoir classer au nombre des ouvrages marquans de ce maître. Nous ne pouvons pas indiquer sa filiation, n'ayant aucucuns sic renseignemens à cet égard.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 3005 fl. [25]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des brillantes études de Vernet, faite à Rome, offrant un groupe d'arbres, dont l'admirable feuillé se détache légérement sur un ciel clair et argentin. La partie droite laisse distinguer quelques lointains mêlés de roches et de ruines. L'artiste a donné le plus grand intérêt à cette précieuse production, en y plaçant quatre figures, dont un groupe de deux pêcheurs. On reconnaît dans cet ouvrage la savante touche de Locatelli, qui a été, avec Salvator, le premier guide de cet artiste célèbre dans son genre, et dont la manière expéditive et magnifique a fait circuler dans les arts plusieurs millions. (Vernet (Joseph))|Une des brillantes études de Vernet, faite à Rome, offrant un groupe d'arbres, dont l'admirable feuillé se détache légérement sur un ciel clair et argentin. La partie droite laisse distinguer quelques lointains mêlés de roches et de ruines. L'artiste a donné le plus grand intérêt à cette précieuse production, en y plaçant quatre figures, dont un groupe de deux pêcheurs. On reconnaît dans cet ouvrage la savante touche de Locatelli, qui a été, avec Salvator, le premier guide de cet artiste célèbre dans son genre, et dont la manière expéditive et magnifique a fait circuler dans les arts plusieurs millions.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 1010 fl. [26]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un de ces tableaux savans et magiques qui caractérisent encore les grands talens de Vernet ; il représente un incendie considérable dans les magasins d'un port de mer, où tous les détails de cet événement désastreux sont exprimés dans un mouvement de grande vérité ; on y voit en opposition une forte tour, qui se détache du ton le plus vigoureux sur un ciel enflammé et brûlant. Ce tableau a été rapporté de Rome par le feu marquis de Felino, dont nous avons dirigé la vente en 1772. (Vernet (Joseph))|Un de ces tableaux savans et magiques qui caractérisent encore les grands talens de Vernet ; il représente un incendie considérable dans les magasins d'un port de mer, où tous les détails de cet événement désastreux sont exprimés dans un mouvement de grande vérité ; on y voit en opposition une forte tour, qui se détache du ton le plus vigoureux sur un ciel enflammé et brûlant. Ce tableau a été rapporté de Rome par le feu marquis de Felino, dont nous avons dirigé la vente en 1772.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par [[Simon [pour] Freche]] au prix de 1900 fl. [27]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un cabaret sur le devant. A droite du Tableau on voit une femme assise près d'un tonneau ; elle est occupée à allumer sa pipe, et paraît écouter un paysan qui est à côté d'elle, et lui offre à boire. Plus loin sont trois autres qui causent auprès d'une cheminée. Divers accessoires y sont rendus avec cette précision qui caractérise les ouvrages précieux de Teniers. Il fait une variété piquante parmi les différentes productions du même auteur, qui enrichissent ce cabinet. (Teniers (David))|L'intérieur d'un cabaret sur le devant. A droite du Tableau on voit une femme assise près d'un tonneau ; elle est occupée à allumer sa pipe, et paraît écouter un paysan qui est à côté d'elle, et lui offre à boire. Plus loin sont trois autres qui causent auprès d'une cheminée. Divers accessoires y sont rendus avec cette précision qui caractérise les ouvrages précieux de Teniers. Il fait une variété piquante parmi les différentes productions du même auteur, qui enrichissent ce cabinet.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 1300 fl. [29]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme, représentée à mi-corps et de face devant une table, la tête appuyée sur sa main gauche, et dans l'expression de réfléchir sur quelques passages d'un livre qu'elle tient ouvert de la main droite. Cette figure, brillante par la richesse du ton de couleur, est éclairée avec le plus grand art par une forte lumière placée derrière un garde-vue. Ce morceau, du plus vigoureux coloris, est de la touche hardie et savante de son auteur. (Santere (Jean-Baptiste))|Une belle femme, représentée à mi-corps et de face devant une table, la tête appuyée sur sa main gauche, et dans l'expression de réfléchir sur quelques passages d'un livre qu'elle tient ouvert de la main droite. Cette figure, brillante par la richesse du ton de couleur, est éclairée avec le plus grand art par une forte lumière placée derrière un garde-vue. Ce morceau, du plus vigoureux coloris, est de la touche hardie et savante de son auteur.]] réalisée par Santere (Jean-Baptiste), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet pour Chambranle au prix de 370 fl. [31]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau de paysage encore d'une grande force de couleur, et de cette touche large et facile qui caractérise le grand peintre. La partie droite est entièrement occupée par une église de village environnée d'arbres qui se détachent sur des nuages brillans, comme après la pluie. Les premiers plans sont enrichis de diverses figures naturellement distribuées, ainsi que d'un charriot rempli de personnages, qui traverse une marre. (Ruisdael (Jacques))|Un autre Tableau de paysage encore d'une grande force de couleur, et de cette touche large et facile qui caractérise le grand peintre. La partie droite est entièrement occupée par une église de village environnée d'arbres qui se détachent sur des nuages brillans, comme après la pluie. Les premiers plans sont enrichis de diverses figures naturellement distribuées, ainsi que d'un charriot rempli de personnages, qui traverse une marre.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 2450 fl. [32]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tenant l'enfant Jesus. Elle regarde le petit Saint Jean, qui lui présente un fruit. Un excellent ton de couleur, beaucoup de grâce et de correction dans le dessin, contribuent à faire de ce petit tableau une charmante production, et un échantillon précieux de ce bon peintre. (Rottenhamer (Jean))|La Vierge tenant l'enfant Jesus. Elle regarde le petit Saint Jean, qui lui présente un fruit. Un excellent ton de couleur, beaucoup de grâce et de correction dans le dessin, contribuent à faire de ce petit tableau une charmante production, et un échantillon précieux de ce bon peintre.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lebrun jeune au prix de 241 fl. [33]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce sujet, aussi riche que le précédent et de même qualité, offre plusieurs nymphes effrayées au sortir du bain, en apercevant deux satyres qui les surprennent. Un admirable fond de paysage et les plus précieux lointains se détachent sur un ciel d'azur, indiquant une belle matinée. Il est peu de collection aussi riche en ouvrage marquans de cet aimable peintre. (Poelemburg (Corneille))|Ce sujet, aussi riche que le précédent et de même qualité, offre plusieurs nymphes effrayées au sortir du bain, en apercevant deux satyres qui les surprennent. Un admirable fond de paysage et les plus précieux lointains se détachent sur un ciel d'azur, indiquant une belle matinée. Il est peu de collection aussi riche en ouvrage marquans de cet aimable peintre.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Claude Tolozan, achetée par Theys au prix de 1005 fl. [34]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau, encore admirable, offrant le point de vue d'un canal glacé, où différens personnages courrent en traîneaux et s'amusent à patiner. La partie droite offre un pont rustique, quelques arbres, et la perspective d'un clocher de village. On y remarque aussi avec intérêt, quatre personnages dans un traîneau attelé d'un cheval blanc, et se disposant à descendre sur la glace. Les ouvrages précieux de cet excellent coloriste, se distinguent par une surprenante harmonie de ton et de clair-obscur, et par cette touche de goût et précise, qui donne à chaque personnage le mouvement qui lui appartient. Il provient de la collection Marigny, no.69 du Catalogue de cette vente. (Ostade (Isaac Van))|Un petit Tableau, encore admirable, offrant le point de vue d'un canal glacé, où différens personnages courrent en traîneaux et s'amusent à patiner. La partie droite offre un pont rustique, quelques arbres, et la perspective d'un clocher de village. On y remarque aussi avec intérêt, quatre personnages dans un traîneau attelé d'un cheval blanc, et se disposant à descendre sur la glace. Les ouvrages précieux de cet excellent coloriste, se distinguent par une surprenante harmonie de ton et de clair-obscur, et par cette touche de goût et précise, qui donne à chaque personnage le mouvement qui lui appartient. Il provient de la collection Marigny, no.69 du Catalogue de cette vente.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 2700 fl. [36]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une cuisine. A gauche est un cochon ouvert, et attaché sur une échelle ; deux paysans sont occupés à le regarder. A droite et dans l'enfoncement, est la femme de ce paysan, assise près d'un billot ; elle est entourée de ses enfans, dont trois s'amusent avec une vessie. Plusieurs ustensiles de ménage, disposés avec goût, servent à l'ornement de cette composition. Ce Tableau est encore un des ouvrages marquans de ce peintre. Il est de l'effet le plus brillant et le plus vigoureux : tous les objets y sont clairs, bien détaillés, dans la plus parfaite harmonie et du ton le plus solide. Descamp, dans la vie des peintres flamands et hollandais, en fait mention comme ayant appartenu à M. Van Bremen. (Ostade (Adrien Van))|L'intérieur d'une cuisine. A gauche est un cochon ouvert, et attaché sur une échelle ; deux paysans sont occupés à le regarder. A droite et dans l'enfoncement, est la femme de ce paysan, assise près d'un billot ; elle est entourée de ses enfans, dont trois s'amusent avec une vessie. Plusieurs ustensiles de ménage, disposés avec goût, servent à l'ornement de cette composition. Ce Tableau est encore un des ouvrages marquans de ce peintre. Il est de l'effet le plus brillant et le plus vigoureux : tous les objets y sont clairs, bien détaillés, dans la plus parfaite harmonie et du ton le plus solide. Descamp, dans la vie des peintres flamands et hollandais, en fait mention comme ayant appartenu à M. Van Bremen.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 2000 fl. [37]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau de forme ceintrée par le haut, représentant une jeune dame, vue à mi-corps, assise devant une table et occupée à écrire ; elle est artistement ajustée de riches draperies, coiffée d'une plume blanche, ayant un doigt sur la bouche, indiquant un moment de réflexion. Ce morceau est d'une forte couleur et précieusement terminé. Nous trouvons en note, qu'il provient de la riche collection d'Oppdam, ancien amateur, dont le cabinet a été vendu à la Haye. (Moor (Charles de))|Un petit Tableau de forme ceintrée par le haut, représentant une jeune dame, vue à mi-corps, assise devant une table et occupée à écrire ; elle est artistement ajustée de riches draperies, coiffée d'une plume blanche, ayant un doigt sur la bouche, indiquant un moment de réflexion. Ce morceau est d'une forte couleur et précieusement terminé. Nous trouvons en note, qu'il provient de la riche collection d'Oppdam, ancien amateur, dont le cabinet a été vendu à la Haye.]] réalisée par Moor (Charles de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Langeac au prix de 381 fl. [38]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Charité, représentée par une femme assise et drapée de bon style, allaitant trois enfans qu'elle tient sur elle. Ce Tableau est d'une grande vérité de carnation, et tient à la plus belle manière de peindre des grands maîtres. C'est à juste titre que Paul Matei tient un rang des plus distingués dans l'école napolitaine, et nous ne craignons pas d'assurer celui-ci comme un de ses ouvrages de choix et du plus grand caractère. (Matei (Paul))|La Charité, représentée par une femme assise et drapée de bon style, allaitant trois enfans qu'elle tient sur elle. Ce Tableau est d'une grande vérité de carnation, et tient à la plus belle manière de peindre des grands maîtres. C'est à juste titre que Paul Matei tient un rang des plus distingués dans l'école napolitaine, et nous ne craignons pas d'assurer celui-ci comme un de ses ouvrages de choix et du plus grand caractère.]] réalisée par Matei (Paul), vendue par Claude Tolozan, achetée par Gambar au prix de 480 fl. [39]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau très-fin de touche et d'un ton de couleur clair et agréable, offrant le sujet intéressant de la Sainte Famille. On voit dans le milieu de la composition, la Vierge tenant l'enfant Jesus sur elle, lui présentant le sein, tandis qu'elle tourne la tête pour regarder le petit St. Jean, qui tient une banderole. Saint Joseph, qui lit dans un grand livre, ajoute encore à l'intérêt de ce groupe. Il provient de la riche collection de Conti. (Maratti (Carlo))|Un Tableau très-fin de touche et d'un ton de couleur clair et agréable, offrant le sujet intéressant de la Sainte Famille. On voit dans le milieu de la composition, la Vierge tenant l'enfant Jesus sur elle, lui présentant le sein, tandis qu'elle tourne la tête pour regarder le petit St. Jean, qui tient une banderole. Saint Joseph, qui lit dans un grand livre, ajoute encore à l'intérêt de ce groupe. Il provient de la riche collection de Conti.]] réalisée par Maratti (Carlo), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 305 fl. [40]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue et les détails d'un riche port de mer d'Italie. Les premiers plans sont couverts d'un grand nombre de personnages sous différens costumes, et formant divers groupes des plus intéressans. On y distingue, vers la gauche, des matelots jouant aux cartes, près d'un piédestal décoré d'une belle statue antique. Le côté opposé est entièrement occupé par un fragment de palais où s'est établi une vivandière ; un Arménien à cheval s'y fait remarquer, ainsi qu'un mulet chargé de bagages. Le fond de ce Tableau, très-capital, se termine par différens édifices ; un pont, une statue de Neptune et plusieurs galères. Il est annoncé dans le Catalogue de Pierre Locquet, comme un morceau du meilleur choix et de la plus brillante exécution de cet habile peintre. (Lingelback (Jean))|Le point de vue et les détails d'un riche port de mer d'Italie. Les premiers plans sont couverts d'un grand nombre de personnages sous différens costumes, et formant divers groupes des plus intéressans. On y distingue, vers la gauche, des matelots jouant aux cartes, près d'un piédestal décoré d'une belle statue antique. Le côté opposé est entièrement occupé par un fragment de palais où s'est établi une vivandière ; un Arménien à cheval s'y fait remarquer, ainsi qu'un mulet chargé de bagages. Le fond de ce Tableau, très-capital, se termine par différens édifices ; un pont, une statue de Neptune et plusieurs galères. Il est annoncé dans le Catalogue de Pierre Locquet, comme un morceau du meilleur choix et de la plus brillante exécution de cet habile peintre.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par [[Bonnemaison [pour] Seguin]] au prix de 3101 fl. [41]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de deux figures, proportion de forte nature. L'enfant Jésus, couché dans son berceau, et nu jusqu'à la ceinture, tient de la main droite son hochet à la bouche, et de l'autre caresse un mouton. Près de lui, et appuyé sur son épaule, est Saint Jean, vu de face. Ce peintre a voulu faire une étude d'après deux enfans, qui lui ont donné l'idée de cette composition simple, mais pleine de grâce, et qui offre encore aux amateurs un tableau très-marquant. (Jordaens (Jacques))|Une composition de deux figures, proportion de forte nature. L'enfant Jésus, couché dans son berceau, et nu jusqu'à la ceinture, tient de la main droite son hochet à la bouche, et de l'autre caresse un mouton. Près de lui, et appuyé sur son épaule, est Saint Jean, vu de face. Ce peintre a voulu faire une étude d'après deux enfans, qui lui ont donné l'idée de cette composition simple, mais pleine de grâce, et qui offre encore aux amateurs un tableau très-marquant.]] réalisée par Jordaens (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Galland au prix de 701 fl. [42]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage de site montagneux, enrichi d'arbres. Sur le devant et vers la droite, on en distingue deux à côté desquels est un chemin où passent deux hommes avec leurs bestiaux. Ce peintre, à l'imitation de Jean Both, a orné ses ouvrages d'une quantité de plantes et de broussailles touchées avec autant d'esprit que d'intelligence, et dans le transparent de couleur le plus admirable. Celui que nous décrivons est d'un choix supérieur, et provient du cabinet de Will. (Heuss (Guillaume de))|Le point de vue d'un riche paysage de site montagneux, enrichi d'arbres. Sur le devant et vers la droite, on en distingue deux à côté desquels est un chemin où passent deux hommes avec leurs bestiaux. Ce peintre, à l'imitation de Jean Both, a orné ses ouvrages d'une quantité de plantes et de broussailles touchées avec autant d'esprit que d'intelligence, et dans le transparent de couleur le plus admirable. Celui que nous décrivons est d'un choix supérieur, et provient du cabinet de Will.]] réalisée par Heuss (Guillaume de), vendue par Claude Tolozan, achetée par St Martin Le Museum au prix de 1221 fl. [43]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement richement meublé, selon le goût et l'usage du tems ; on y voit une compagnie devant une grande cheminée de marbre, qui occupe la droite du sujet. Parmi ces personnages, on distingue une dame, de caractère riant, jouant aux cartes avec un homme, et paraissant demander avis sur son jeu à un cavalier qui est debout à sa gauche, tenant un verre de vin. On remarque encore dans une embrasure de porte, une jeune personne arrêtée par un homme qui lui adresse des civilités très-amicales. Un plancher de belle distribution, en marbre noir et blanc, prête beaucoup à la richesse de l'ensemble, et au piquant de l'effet. Cette partie dominante du grand art de Pierre de Hooge, est portée à un degré supérieur dans cet ouvrage ; il est effectivement un des peintres qui s'est appliqué davantage à rendre l'éclat brillant du soleil. Nous croyons qu'il provient de la grande vente du cabinet d'Oopdam. (Hooge (Pierre de))|L'intérieur d'un appartement richement meublé, selon le goût et l'usage du tems ; on y voit une compagnie devant une grande cheminée de marbre, qui occupe la droite du sujet. Parmi ces personnages, on distingue une dame, de caractère riant, jouant aux cartes avec un homme, et paraissant demander avis sur son jeu à un cavalier qui est debout à sa gauche, tenant un verre de vin. On remarque encore dans une embrasure de porte, une jeune personne arrêtée par un homme qui lui adresse des civilités très-amicales. Un plancher de belle distribution, en marbre noir et blanc, prête beaucoup à la richesse de l'ensemble, et au piquant de l'effet. Cette partie dominante du grand art de Pierre de Hooge, est portée à un degré supérieur dans cet ouvrage ; il est effectivement un des peintres qui s'est appliqué davantage à rendre l'éclat brillant du soleil. Nous croyons qu'il provient de la grande vente du cabinet d'Oopdam.]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par Claude Tolozan, achetée par St Martin pour Mr Musance au prix de 1350 fl. [44]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une autre place d'une des principales villes de Hollande. Elle est entourée de grands bâtimens. A gauche on voit une église, près de laquelle sont adossées plusieurs boutiques avec quelques arbres. A la droite s'élève une belle maison bourgeoise d'une architecture moderne. Nombre de figures de la plus précieuse touche, d'Eglon Van der Neer, ornent cette composition de l'effet le plus piquant, par la manière dont elle est éclairée. Le premier plan offre une grande partie de pavé, absolument dans la demi-teinte, mais de ce ton gris et argentin bien accidenté, qu'il savait rendre avec tant de perfection, lequel conduit au milieu de la place, absolument frappée par le jour, et laisse à gauche, dans la demi-teinte, toute la partie des édifices, ce qui forme un contraste frappant avec le jour vif dont est éclairée la maison à droite, sans nuire en rien à l'accord du tout ensemble, qui est parfaitement en harmonie avec un ciel brillant, chargé de beaux nuages qui semblent poussés par le vent. Ce Tableau est aussi précieux que le précédent, tant par le charme du coloris que par la finesse de l'exécution ; et nous ne doutons pas qu'il ne soit ainsi justement apprécié par les connaisseurs. (Heyden (J. Van der))|Le point de vue d'une autre place d'une des principales villes de Hollande. Elle est entourée de grands bâtimens. A gauche on voit une église, près de laquelle sont adossées plusieurs boutiques avec quelques arbres. A la droite s'élève une belle maison bourgeoise d'une architecture moderne. Nombre de figures de la plus précieuse touche, d'Eglon Van der Neer, ornent cette composition de l'effet le plus piquant, par la manière dont elle est éclairée. Le premier plan offre une grande partie de pavé, absolument dans la demi-teinte, mais de ce ton gris et argentin bien accidenté, qu'il savait rendre avec tant de perfection, lequel conduit au milieu de la place, absolument frappée par le jour, et laisse à gauche, dans la demi-teinte, toute la partie des édifices, ce qui forme un contraste frappant avec le jour vif dont est éclairée la maison à droite, sans nuire en rien à l'accord du tout ensemble, qui est parfaitement en harmonie avec un ciel brillant, chargé de beaux nuages qui semblent poussés par le vent. Ce Tableau est aussi précieux que le précédent, tant par le charme du coloris que par la finesse de l'exécution ; et nous ne doutons pas qu'il ne soit ainsi justement apprécié par les connaisseurs.]] réalisée par Heyden (J. Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lafontaine au prix de 3250 fl. [45]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de paysage aussi riche que varié, où serpente une rivière et divers chemins. De beaux groupes d'arbres y portent un ombrage frais et suave qui convenait à un lieu où de jeunes nymphes sont rassemblées pour se baigner ou former des danses sur de belles prairies. On remarque encore sur la partie gauche et en second plan, une fabrique paraissant être une habitation de pêcheur, entourée d'arbres et d'un joli verger. On a toujours considéré ce Tableau comme un des ouvrages de chevalet le plus précieux de cet artiste, qui a autant honoré notre école dans le genre du paysage que dans les sujets d'histoire. Il provient de la collection de Conti, où il était placé au premier rang. (Voyez son Catalogue, no. 579.) (Hire (Laurent de la))|Un site de paysage aussi riche que varié, où serpente une rivière et divers chemins. De beaux groupes d'arbres y portent un ombrage frais et suave qui convenait à un lieu où de jeunes nymphes sont rassemblées pour se baigner ou former des danses sur de belles prairies. On remarque encore sur la partie gauche et en second plan, une fabrique paraissant être une habitation de pêcheur, entourée d'arbres et d'un joli verger. On a toujours considéré ce Tableau comme un des ouvrages de chevalet le plus précieux de cet artiste, qui a autant honoré notre école dans le genre du paysage que dans les sujets d'histoire. Il provient de la collection de Conti, où il était placé au premier rang. (Voyez son Catalogue, no. 579.)]] réalisée par Hire (Laurent de la), vendue par Claude Tolozan, achetée par St Martin Le museum au prix de 3103 fl. [46]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement. Au milieu et debout, l'on voit une jeune dame vêtue de satin couleur jonquille, tenant de la main droite une lettre avec un portrait, et appuyée de l'autre sur un globe posé sur une table couverte d'un tapis de velours cramoisi. Une écritoire de forme singulière et à figures, avec une écharpe de taffetas bleu, forment de riches accessoires. Cette personne intéressante est représentée presque de face dans le moment où elle réfléchit en portant sa vue sur le portrait qu'elle tient. Cet ouvrage, dans lequel il y a de la grâce, un grand charme de coloris et de goût, nous rappelle la belle manière des peintres hollandais qui ont traité le même genre. (Gerard (Mademoiselle))|L'intérieur d'un appartement. Au milieu et debout, l'on voit une jeune dame vêtue de satin couleur jonquille, tenant de la main droite une lettre avec un portrait, et appuyée de l'autre sur un globe posé sur une table couverte d'un tapis de velours cramoisi. Une écritoire de forme singulière et à figures, avec une écharpe de taffetas bleu, forment de riches accessoires. Cette personne intéressante est représentée presque de face dans le moment où elle réfléchit en portant sa vue sur le portrait qu'elle tient. Cet ouvrage, dans lequel il y a de la grâce, un grand charme de coloris et de goût, nous rappelle la belle manière des peintres hollandais qui ont traité le même genre.]] réalisée par Gerard (Mademoiselle), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lafontaine au prix de 725 fl. [47]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fuite en Egypte, sujet de quatre figures, représentées à l'effet de la nuit. La Vierge, drapée d'un manteau bleu, et tenant dans ses bras l'enfant Jésus endormi, est montée sur un âne, que conduit St.-Joseph. Un ange les accompagne, et porte un flambeau qui éclaire ce groupe intéressant. La Vierge est de la figure la plus agréable, et porte avec elle le caractère de candeur qui lui convient. Ce Tableau est de la plus grande finesse, et d'une exécution admirable ; le clair-obscur y est bien observé, et sans doute que les amateurs le distingueront comme une de ces productions piquantes, où le maître s'est plu à montrer tout son talent. Il provient de la collection Boisset. (Dietrici (Ernest))|La Fuite en Egypte, sujet de quatre figures, représentées à l'effet de la nuit. La Vierge, drapée d'un manteau bleu, et tenant dans ses bras l'enfant Jésus endormi, est montée sur un âne, que conduit St.-Joseph. Un ange les accompagne, et porte un flambeau qui éclaire ce groupe intéressant. La Vierge est de la figure la plus agréable, et porte avec elle le caractère de candeur qui lui convient. Ce Tableau est de la plus grande finesse, et d'une exécution admirable ; le clair-obscur y est bien observé, et sans doute que les amateurs le distingueront comme une de ces productions piquantes, où le maître s'est plu à montrer tout son talent. Il provient de la collection Boisset.]] réalisée par Dietrici (Ernest), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 2960 fl. [48]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau, également précieux et surprenant d'effet ; il représente une vieille femme à sa croisée, tenant à sa main droite une lumière qui éclaire tout le sujet : une poule morte fait accessoire sur l'appui de la croisée, où l'on voit encore une jolie cage et un rideau de laine naturellement retroussé ; dans une chambre très-éloignée, on distingue un vieillard occupé à lire, et devant lui une jeune fille qui tient une lumière. Ce morceau est encore un chef-d'oeuvre, tant par sa fermeté d'exécution que par son effet, qui est aussi piquant que frappant de vérité. (Dow (Gérard))|Un petit Tableau, également précieux et surprenant d'effet ; il représente une vieille femme à sa croisée, tenant à sa main droite une lumière qui éclaire tout le sujet : une poule morte fait accessoire sur l'appui de la croisée, où l'on voit encore une jolie cage et un rideau de laine naturellement retroussé ; dans une chambre très-éloignée, on distingue un vieillard occupé à lire, et devant lui une jeune fille qui tient une lumière. Ce morceau est encore un chef-d'oeuvre, tant par sa fermeté d'exécution que par son effet, qui est aussi piquant que frappant de vérité.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Claude Tolozan, achetée par Langeac au prix de 2320 fl. [49]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une belle campagne, avec figures, indiquant un rendez-vous de chasse ; au milieu du Tableau et sur le devant, sont deux beaux chevaux de selle, attachés à un arbre ; derrière l'on voit un cavalier très-bien monté, et près de lui, à-peu-près sur le même plan, à gauche, un autre personnage dans le costume hollandais, ayant son chien près de lui et assis au pied d'un gros arbre, où il vient de se rafraîchir. Nous croyons devoir assurer les amateurs, que ce Tableau offre un des ouvrages parfaits de cet habile peintre, et qu'ils trouveront dans celui-ci, cette fermeté d'exécution, ce coloris brillant et ces beaux effets de soleil, ménagés avec cet art admirable de clair-obscur, qui ont placé ce peintre au rang des plus habiles paysagistes. (Cuyp (Albert))|Le point de vue d'une belle campagne, avec figures, indiquant un rendez-vous de chasse ; au milieu du Tableau et sur le devant, sont deux beaux chevaux de selle, attachés à un arbre ; derrière l'on voit un cavalier très-bien monté, et près de lui, à-peu-près sur le même plan, à gauche, un autre personnage dans le costume hollandais, ayant son chien près de lui et assis au pied d'un gros arbre, où il vient de se rafraîchir. Nous croyons devoir assurer les amateurs, que ce Tableau offre un des ouvrages parfaits de cet habile peintre, et qu'ils trouveront dans celui-ci, cette fermeté d'exécution, ce coloris brillant et ces beaux effets de soleil, ménagés avec cet art admirable de clair-obscur, qui ont placé ce peintre au rang des plus habiles paysagistes.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie pour Mr Denon au prix de 5350 fl. [50]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit Tableau offre une grande partie de ruines sur le devant. A gauche est un groupe de trois hommes, dont deux vêtus en Musulmans. Dans le fond on voit encore d'autres figures. A droite sont des débris d'architecture. Le fond est terminé du même côté par des monumens. L'effet en est très-piquant : les figures sont bien dessinées et d'une touche spirituelle. (Breemberg (Bartholomée))|Ce petit Tableau offre une grande partie de ruines sur le devant. A gauche est un groupe de trois hommes, dont deux vêtus en Musulmans. Dans le fond on voit encore d'autres figures. A droite sont des débris d'architecture. Le fond est terminé du même côté par des monumens. L'effet en est très-piquant : les figures sont bien dessinées et d'une touche spirituelle.]] réalisée par Breemberg (Bartholomée), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jaufret au prix de 184 fl. [52]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet du Bénédicité, représenté par une famille autour d'une table couverte de leur dîner, et occupant le milieu d'un appartement simplement meublé. Ce maître, du second ordre, a réussi dans ce morceau, à rendre avec une étonnante vérité le recueillement et la bonhomie des personnages. (Voyez le Catalogue de Pierre Loquet, no 49) (Brekelenkamp (Quirin))|Le sujet du Bénédicité, représenté par une famille autour d'une table couverte de leur dîner, et occupant le milieu d'un appartement simplement meublé. Ce maître, du second ordre, a réussi dans ce morceau, à rendre avec une étonnante vérité le recueillement et la bonhomie des personnages. (Voyez le Catalogue de Pierre Loquet, no 49)]] réalisée par Brekelenkamp (Quirin), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 816 fl. [53]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement où sont deux personnages occupés à faire de la musique. L'un d'eux est une femme debout et vêtue de riches habillemens. Elle est vue de profil et devant une table couverte d'un beau tapis où est posé son livre de musique, dont elle retourne un feuillet de la main droite, tandis que de l'autre elle bat la mesure. Derrière la table est un jeune homme qui l'accompagne en jouant du violon. Divers accessoires enrichissent cette composition simple en elle-même, mais de bon goût. Il est rare de rencontrer de ce maître un Tableau plus parfait. Les draperies sont brillantes et d'une exécution soignée : tous les détails y sont rendus avec esprit et vérité. (Bega (Corneille))|L'intérieur d'un appartement où sont deux personnages occupés à faire de la musique. L'un d'eux est une femme debout et vêtue de riches habillemens. Elle est vue de profil et devant une table couverte d'un beau tapis où est posé son livre de musique, dont elle retourne un feuillet de la main droite, tandis que de l'autre elle bat la mesure. Derrière la table est un jeune homme qui l'accompagne en jouant du violon. Divers accessoires enrichissent cette composition simple en elle-même, mais de bon goût. Il est rare de rencontrer de ce maître un Tableau plus parfait. Les draperies sont brillantes et d'une exécution soignée : tous les détails y sont rendus avec esprit et vérité.]] réalisée par Bega (Corneille), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 1105 fl. [54]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande étendue de mer à l'effet d'un tems orageux. On y voit plusieurs bâtimens battus par la tempête. A gauche, sur un pilotis, sont des matelots, des femmes et des enfans, dans l'effroi et la douleur, et portant secours aux naufragés. Ce moyen Tableau offre encore une production remarquable de ce peintre, tant par sa vérité que par sa précieuse exécution. (Backuizen (Ludolph))|Une grande étendue de mer à l'effet d'un tems orageux. On y voit plusieurs bâtimens battus par la tempête. A gauche, sur un pilotis, sont des matelots, des femmes et des enfans, dans l'effroi et la douleur, et portant secours aux naufragés. Ce moyen Tableau offre encore une production remarquable de ce peintre, tant par sa vérité que par sa précieuse exécution.]] réalisée par Backuizen (Ludolph), vendue par Claude Tolozan, achetée par François Heu peintre au prix de 1850 fl. [55]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau encore d'une précieuse qualité et de la touche brillante de ce grand coloriste ; il représente une place publique décorée d'une fontaine de riche composition, et de la forme la plus élégante, se liant avec plusieurs édifices de belle architecture, et près d'un port de mer. Les premiers plans sont ornés de divers personnages, parmi lesquels on remarque un homme d'une figure riante, qui pince de la guitarre en voyant paraître deux dames drapées du meilleur goût selon les costumes du tems. Entre ces figures gracieuses, on voit un Arménien et un Africain qui causent ensemble. Deux jolis chiens forment accessoires sur les premiers plans. Ce morceau, de grand effet, offre une variété intéressante au genre familier de Berghem, qui semble avoir voulu rivaliser Weninx dans le sien. Il provient de la riche collection de Boisset. (Voyez ce Catalogue.) (Berghem (Nicolas))|Un Tableau encore d'une précieuse qualité et de la touche brillante de ce grand coloriste ; il représente une place publique décorée d'une fontaine de riche composition, et de la forme la plus élégante, se liant avec plusieurs édifices de belle architecture, et près d'un port de mer. Les premiers plans sont ornés de divers personnages, parmi lesquels on remarque un homme d'une figure riante, qui pince de la guitarre en voyant paraître deux dames drapées du meilleur goût selon les costumes du tems. Entre ces figures gracieuses, on voit un Arménien et un Africain qui causent ensemble. Deux jolis chiens forment accessoires sur les premiers plans. Ce morceau, de grand effet, offre une variété intéressante au genre familier de Berghem, qui semble avoir voulu rivaliser Weninx dans le sien. Il provient de la riche collection de Boisset. (Voyez ce Catalogue.)]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin Laporte au prix de 4551 fl. [56]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre variété de paysage encore de la touche facile et du riche ton de couleur de cet excellent paysagiste ; il représente une villageoise et un pâtre au milieu de leur troupeau, et à l'ombre d'un bois touffu ; à droite et sur le premier plan, on voit une partie de chaumière pittoresque et une pompe. La gauche est encore enrichie de jolis lointains qui se détachent sur des montagnes bleuâtres. L'effet de ce Tableau, en général très-vigoureux de ton, indique l'heure d'une soirée d'été. Joseph-Marie Pierre, qui l'a possédé pendant plus de 30 années, en faisait avec raison le plus grand cas. En effet, ce Tableau réunit à cette touche gracieuse et facile, un ton et une force de couleur toujours séduisante pour un artiste. (Berghem (Nicolas))|Une autre variété de paysage encore de la touche facile et du riche ton de couleur de cet excellent paysagiste ; il représente une villageoise et un pâtre au milieu de leur troupeau, et à l'ombre d'un bois touffu ; à droite et sur le premier plan, on voit une partie de chaumière pittoresque et une pompe. La gauche est encore enrichie de jolis lointains qui se détachent sur des montagnes bleuâtres. L'effet de ce Tableau, en général très-vigoureux de ton, indique l'heure d'une soirée d'été. Joseph-Marie Pierre, qui l'a possédé pendant plus de 30 années, en faisait avec raison le plus grand cas. En effet, ce Tableau réunit à cette touche gracieuse et facile, un ton et une force de couleur toujours séduisante pour un artiste.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 2500 fl. [57]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de grande distinction dans le genre imposant de l'histoire ; il représente Jésus-Christ entretenant ses disciples, tandis que plusieurs mères lui amènent leurs enfans pour obtenir sa bénédiction. Une composition noble et sage, de sublimes caractères de têtes, un beau style de draperie, et un effet général digne de rivaliser avec le Poussin, avaient assigné au Bourdon une place marquante dans les cabinets. Nous ignorons, en considérant une production de si grand caractère, ce qui a pu refroidir les Amateurs pour le grand Peintre qui a composé les sept Oeuvres de miséricorde. (Bourdon (Sébastien))|Un Tableau de grande distinction dans le genre imposant de l'histoire ; il représente Jésus-Christ entretenant ses disciples, tandis que plusieurs mères lui amènent leurs enfans pour obtenir sa bénédiction. Une composition noble et sage, de sublimes caractères de têtes, un beau style de draperie, et un effet général digne de rivaliser avec le Poussin, avaient assigné au Bourdon une place marquante dans les cabinets. Nous ignorons, en considérant une production de si grand caractère, ce qui a pu refroidir les Amateurs pour le grand Peintre qui a composé les sept Oeuvres de miséricorde.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Claude Tolozan, achetée par St Martin pour le Museum au prix de 1705 fl. [58]
  • 1801.02.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau encore précieux, formant une variété intéressante dans un cabinet ; il est de son tems de Lyon, et représente le point de vue d'une rivière étendue, et d'un pont de pierre à plusieurs arches, qui se prolonge vers des lointains de prairies. Sur la partie droite, et du même côté, est un pâtre conduisant des animaux en côtoyant le rivage. Un ton de couleur chaud et harmonieux indique l'heure d'une belle soirée d'été. (Asselyn (Jean) surnommé Crabetje)|Un autre Tableau encore précieux, formant une variété intéressante dans un cabinet ; il est de son tems de Lyon, et représente le point de vue d'une rivière étendue, et d'un pont de pierre à plusieurs arches, qui se prolonge vers des lointains de prairies. Sur la partie droite, et du même côté, est un pâtre conduisant des animaux en côtoyant le rivage. Un ton de couleur chaud et harmonieux indique l'heure d'une belle soirée d'été.]] réalisée par Asselyn (Jean) surnommé Crabetje, vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 580 fl. [59]