Ventes d'œuvres le 1801.02.26

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  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce morceau, dans un ton de couleur doux et argentin, représente un site de paysage sablonneux, même genre du précédent, avec lointain de dunes et montagnes. La partie droite offre une masse de roches surmontée d'une chaumière pittoresque servant de colombier. Les premiers plans sont enrichis de quatre chevaux et de douze personnages, distribués avec cette intelligence et cette finesse d'exécution qui font le charme des ouvrages de Wouvermans. Des bûcherons, occupés à faire et charger des fagots, indiqueraient l'effet d'une belle journée d'hiver ; une touche brillante et de goût est prodiguée dans tous les détails, pour produire l'ensemble le plus séduisant. Il provient, en dernier lieu, de la précieuse collection de Lebas de Courmont, qui en faisait, à juste titre, le plus grand cas. (Wouvermans (Philippe))|Ce morceau, dans un ton de couleur doux et argentin, représente un site de paysage sablonneux, même genre du précédent, avec lointain de dunes et montagnes. La partie droite offre une masse de roches surmontée d'une chaumière pittoresque servant de colombier. Les premiers plans sont enrichis de quatre chevaux et de douze personnages, distribués avec cette intelligence et cette finesse d'exécution qui font le charme des ouvrages de Wouvermans. Des bûcherons, occupés à faire et charger des fagots, indiqueraient l'effet d'une belle journée d'hiver ; une touche brillante et de goût est prodiguée dans tous les détails, pour produire l'ensemble le plus séduisant. Il provient, en dernier lieu, de la précieuse collection de Lebas de Courmont, qui en faisait, à juste titre, le plus grand cas.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Philippe au prix de 5100 fl. [5]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus grande richesse de composition, et cité dans tous les ouvrages qui traitent de peinture, comme l'un des morceaux capitaux de Ph. Wouvermans, auquel il s'est plû de donner toute sa science, et l'agrément que devait avoir son sujet. Il représente la place d'un fort village de la Hollande, un jour de fête en hiver, où les habitans sont rassemblés pour faire une course à cheval, et gagner un prix, en prenant avec les dents un hareng qui est suspendu à une corde. On y compte plus de soixante figures de tout sexe et âge, formant des groupes aussi plaisans que naturels ; on y remarque, entre autres personnages, un homme à cheval, ayant en croupe une jolie paysanne, et paraissant attendre son tour pour disputer le prix. Ce Tableau est assez connu de tous ceux qui suivent la carrière de la curiosité, pour ne pas entrer dans le plus longs détails. Il suffira de terminer notre description, en assurant qu'il est peu de tableaux aussi flatteurs, et qui réunissent toutes les parties qui constituent le grand art de la peinture, dans le genre précieux. Il est sorti du magnifique cabinet de M. de Heerlubling, pour passer dans la riche collection de Boisset. (Wouvermans (Philippe))|Un tableau de la plus grande richesse de composition, et cité dans tous les ouvrages qui traitent de peinture, comme l'un des morceaux capitaux de Ph. Wouvermans, auquel il s'est plû de donner toute sa science, et l'agrément que devait avoir son sujet. Il représente la place d'un fort village de la Hollande, un jour de fête en hiver, où les habitans sont rassemblés pour faire une course à cheval, et gagner un prix, en prenant avec les dents un hareng qui est suspendu à une corde. On y compte plus de soixante figures de tout sexe et âge, formant des groupes aussi plaisans que naturels ; on y remarque, entre autres personnages, un homme à cheval, ayant en croupe une jolie paysanne, et paraissant attendre son tour pour disputer le prix. Ce Tableau est assez connu de tous ceux qui suivent la carrière de la curiosité, pour ne pas entrer dans le plus longs détails. Il suffira de terminer notre description, en assurant qu'il est peu de tableaux aussi flatteurs, et qui réunissent toutes les parties qui constituent le grand art de la peinture, dans le genre précieux. Il est sorti du magnifique cabinet de M. de Heerlubling, pour passer dans la riche collection de Boisset.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 6550 fl. [6]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau, encore de la première finesse, offrant un point de vue de mer bien entendu de perspective ; on y remarque, dans le milieu, deux grands bateaux plats avec leurs mâtures et voiles, quelques barques et plusieurs navires dans les plans éloignés ; le tout se détache avec une étonnante vérité de ton, sur un ciel nuageux, indiquant un tems couvert. Il fait le pendant exact du Backuisen, no 15. (Velde (Willem Van de))|Un petit Tableau, encore de la première finesse, offrant un point de vue de mer bien entendu de perspective ; on y remarque, dans le milieu, deux grands bateaux plats avec leurs mâtures et voiles, quelques barques et plusieurs navires dans les plans éloignés ; le tout se détache avec une étonnante vérité de ton, sur un ciel nuageux, indiquant un tems couvert. Il fait le pendant exact du Backuisen, no 15.]] réalisée par Velde (Willem Van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin la Porte au prix de 495 fl. [7]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre petit tableau, encore d'une étonnante finesse dans tous ses détails. Il représente un riche point de vue d'un paysage de site montagneux et pittoresque. Auprès d'une belle fontaine, décorée d'un vase, on voit un jeune pâtre assis, et une villageoise appuyée sur ses genoux, l'écoutant jouer du flageolet, en gardant leurs troupeaux, qui sont répandus sur une pelouse occupant tout le premier plan. On y remarque une belle vache rousse, dont la tête est blanche, dans l'attitude très-naturelle, mais difficile, de brouter ; une autre vache couchée, quelques brebis et agneaux, sont dispersés et rendus au premier degré de vérité. Un ancien château fort, placé sur la crête d'une montagne, indiquerait par son extrême finesse, la touche délicate et inimitable de Van der Heyden, ainsi que le vase et une partie du paysage dans la tête des arbres. (Velde (Adrien van de))|Un autre petit tableau, encore d'une étonnante finesse dans tous ses détails. Il représente un riche point de vue d'un paysage de site montagneux et pittoresque. Auprès d'une belle fontaine, décorée d'un vase, on voit un jeune pâtre assis, et une villageoise appuyée sur ses genoux, l'écoutant jouer du flageolet, en gardant leurs troupeaux, qui sont répandus sur une pelouse occupant tout le premier plan. On y remarque une belle vache rousse, dont la tête est blanche, dans l'attitude très-naturelle, mais difficile, de brouter ; une autre vache couchée, quelques brebis et agneaux, sont dispersés et rendus au premier degré de vérité. Un ancien château fort, placé sur la crête d'une montagne, indiquerait par son extrême finesse, la touche délicate et inimitable de Van der Heyden, ainsi que le vase et une partie du paysage dans la tête des arbres.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 2005 fl. [8]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue de paysage et d'une rivière resserrée entre deux montagnes. La partie droite, où frappe la principale lumière, offre une masse de rochers, surmontée de fabriques et mêlée de quelques arbres et chûte d'eau qui bouillonne dans des piérailles. Du côté opposé est une chaîne de montagnes, dont tous les détails se distinguent avec art dans un ton général de demi-teinte. Les premiers plans sont enrichis de trois belles figures de 5 pouces de proportion, parmi lesquelles on voit un pêcheur qui tient son filet ; une perspective d'acqueducs se détache sur un fond de montagnes qui termine l'horizon. Ce beau tableau, portant la date de 1759, est encore de cette harmonie savante qui distingue son auteur. (Vernet (Joseph))|Un riche point de vue de paysage et d'une rivière resserrée entre deux montagnes. La partie droite, où frappe la principale lumière, offre une masse de rochers, surmontée de fabriques et mêlée de quelques arbres et chûte d'eau qui bouillonne dans des piérailles. Du côté opposé est une chaîne de montagnes, dont tous les détails se distinguent avec art dans un ton général de demi-teinte. Les premiers plans sont enrichis de trois belles figures de 5 pouces de proportion, parmi lesquelles on voit un pêcheur qui tient son filet ; une perspective d'acqueducs se détache sur un fond de montagnes qui termine l'horizon. Ce beau tableau, portant la date de 1759, est encore de cette harmonie savante qui distingue son auteur.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 1900 fl. [9]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue d'un port de mer, pris à l'heure de la pêche, et dans un moment du passage de l'arc-en-ciel à la pluie. La partie droite est occupée par une masse de roches, mêlée de fabriques, avec une jetée avancée dans la mer, où sont plusieurs personnages qui paraissent prendre le chemin d'une barque qui va partir pour la pêche. Du côté opposé est un édifice et un navire sur le chantier. Les premiers plans sont enrichis de plusieurs figures de pêcheurs, d'une belle proportion, les uns occupés à retirer leurs filets, d'autres à charger du poisson sur des chevaux ; un ciel touché en grand maître et dans un mouvement de nuages admirables, donne à cet ouvrage le plus grand éclat, et contribue à faire ressortir tous les détails. Il suffit d'annoncer la fameuse marine à l'arc-en-ciel, pour désigner aux curieux un des morceaux de premier ordre par Vernet. Il porte la signature et la date de 1749, fait à Rome, et provient de la précieuse collection de Merle, dont nous avons formé le cabinet et dirigé la vente. (Vernet (Joseph))|Un riche point de vue d'un port de mer, pris à l'heure de la pêche, et dans un moment du passage de l'arc-en-ciel à la pluie. La partie droite est occupée par une masse de roches, mêlée de fabriques, avec une jetée avancée dans la mer, où sont plusieurs personnages qui paraissent prendre le chemin d'une barque qui va partir pour la pêche. Du côté opposé est un édifice et un navire sur le chantier. Les premiers plans sont enrichis de plusieurs figures de pêcheurs, d'une belle proportion, les uns occupés à retirer leurs filets, d'autres à charger du poisson sur des chevaux ; un ciel touché en grand maître et dans un mouvement de nuages admirables, donne à cet ouvrage le plus grand éclat, et contribue à faire ressortir tous les détails. Il suffit d'annoncer la fameuse marine à l'arc-en-ciel, pour désigner aux curieux un des morceaux de premier ordre par Vernet. Il porte la signature et la date de 1749, fait à Rome, et provient de la précieuse collection de Merle, dont nous avons formé le cabinet et dirigé la vente.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin Laporte au prix de 2402 fl. [10]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau peint sur marbre, offrant un sujet de l'Ecriture sainte, composition de trois figures représentées à l'effet de la nuit. La scène se passe dans une prison. Sur le devant, à droite, une jeune femme enchaînée et assise sur un banc de pierre paraît dans l'affliction ; elle est vue jusqu'à la ceinture ; le reste de son corps est couvert d'un manteau bleu, avec une draperie blanche encore teinte de sang. A gauche est un vieillard qui paraît conduire un ange, qui tient de la main droite un flambeau, et de l'autre une urne qu'il montre à cette femme. Ce morceau offre un des ouvrages précieux de l'école italienne ; les figures ont de la noblesse et de l'expression : celle de la femme, sur-tout, peint bien les sentimens douloureux qu'elle éprouve, et la reconnaissance dont elle est pénétrée pour ceux qui viennent la visiter ; son air souffrant fait un beau contraste avec celui de l'ange qui semble radieux. La tête du vieillard est du plus beau caractère. Enfin, ce tableau ne laisse rien à désirer du côté de la pensée et de l'exécution, et porte avec lui le cachet de cette grande école, qui a laissé tant de chefs-d'oeuvres en tous genres, er sic qui sont cependant si rares à rencontrer dans le commerce. Nous aurions désiré indiquer le sujet avec précision, mais nos recherches ont été inutiles. (Veronese (Alexandre))|Un tableau peint sur marbre, offrant un sujet de l'Ecriture sainte, composition de trois figures représentées à l'effet de la nuit. La scène se passe dans une prison. Sur le devant, à droite, une jeune femme enchaînée et assise sur un banc de pierre paraît dans l'affliction ; elle est vue jusqu'à la ceinture ; le reste de son corps est couvert d'un manteau bleu, avec une draperie blanche encore teinte de sang. A gauche est un vieillard qui paraît conduire un ange, qui tient de la main droite un flambeau, et de l'autre une urne qu'il montre à cette femme. Ce morceau offre un des ouvrages précieux de l'école italienne ; les figures ont de la noblesse et de l'expression : celle de la femme, sur-tout, peint bien les sentimens douloureux qu'elle éprouve, et la reconnaissance dont elle est pénétrée pour ceux qui viennent la visiter ; son air souffrant fait un beau contraste avec celui de l'ange qui semble radieux. La tête du vieillard est du plus beau caractère. Enfin, ce tableau ne laisse rien à désirer du côté de la pensée et de l'exécution, et porte avec lui le cachet de cette grande école, qui a laissé tant de chefs-d'oeuvres en tous genres, er sic qui sont cependant si rares à rencontrer dans le commerce. Nous aurions désiré indiquer le sujet avec précision, mais nos recherches ont été inutiles.]] réalisée par Veronese (Alexandre), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie au prix de 1380 fl. [11]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de galerie et de première classe, offrant un sujet de la Sainte Vierge dans sa gloire, et assise sur des nuages, venant de confier à Saint François l'enfant Jesus qu'il venait adorer. A la droite de cette composition, on voit un religieux du même ordre, dans une profonde méditation. Un beau fond de paysage contribue à l'ensemble le plus marquant et le plus imposant ; une couleur suave, une exécution facile et un admirable contour de dessin, sont les parties principales qui font admirer les ouvrages peu nombreux de Vanius. Celui que nous décrivons, provient d'une église de religieux de Lyon, dont les moines en décidèrent la vente pour répondre à des réparations urgentes, et déterminés encore par la somme considérable qui leur en a été donnée, en l'année 1785. Nous croyons pouvoir recommander cet ouvrage, de caractère et capital, à ceux qui s'occupent d'enrichir la première collection de l'Europe. (Vanius (Jean-François))|Un tableau de galerie et de première classe, offrant un sujet de la Sainte Vierge dans sa gloire, et assise sur des nuages, venant de confier à Saint François l'enfant Jesus qu'il venait adorer. A la droite de cette composition, on voit un religieux du même ordre, dans une profonde méditation. Un beau fond de paysage contribue à l'ensemble le plus marquant et le plus imposant ; une couleur suave, une exécution facile et un admirable contour de dessin, sont les parties principales qui font admirer les ouvrages peu nombreux de Vanius. Celui que nous décrivons, provient d'une église de religieux de Lyon, dont les moines en décidèrent la vente pour répondre à des réparations urgentes, et déterminés encore par la somme considérable qui leur en a été donnée, en l'année 1785. Nous croyons pouvoir recommander cet ouvrage, de caractère et capital, à ceux qui s'occupent d'enrichir la première collection de l'Europe.]] réalisée par Vanius (Jean-François), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 4560 fl. [12]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandaise. On y voit trois personnages groupés autour d'une table couverte d'un tapis cramoisi. Deux sont assis et occupés à faire de la musique, tandis qu'un troisième, sur un plan plus reculé et debout derrière un fauteuil, sur lequel il est appuyé, les écoute avec attention. Dans ce groupe, on voit à gauche du Tableau une jeune hollandaise de la figure la plus agréable, vêtue d'un déshabillé de satin jaune bordé d'hermine, avec un jupon blanc de la même étoffe, garni d'une broderie en or, et prête à retourner le feuillet d'un livre de musique. Du côté opposé est un jeune homme dans un riche costume, qui la regarde avec intérêt en l'accompagnant de sa guitarre. Cette composition simple en elle-même, est rendue avec une perfection au-dessus de tout éloge. L'effet en est grand, le coloris admirable, la touche fine et moelleuse, et nous pouvons assurer, sans crainte d'être taxés d'exagération, que ce Tableau est un des plus parfaits de cet habile peintre. (Therburg (Gérard, 1615))|L'intérieur d'une chambre hollandaise. On y voit trois personnages groupés autour d'une table couverte d'un tapis cramoisi. Deux sont assis et occupés à faire de la musique, tandis qu'un troisième, sur un plan plus reculé et debout derrière un fauteuil, sur lequel il est appuyé, les écoute avec attention. Dans ce groupe, on voit à gauche du Tableau une jeune hollandaise de la figure la plus agréable, vêtue d'un déshabillé de satin jaune bordé d'hermine, avec un jupon blanc de la même étoffe, garni d'une broderie en or, et prête à retourner le feuillet d'un livre de musique. Du côté opposé est un jeune homme dans un riche costume, qui la regarde avec intérêt en l'accompagnant de sa guitarre. Cette composition simple en elle-même, est rendue avec une perfection au-dessus de tout éloge. L'effet en est grand, le coloris admirable, la touche fine et moelleuse, et nous pouvons assurer, sans crainte d'être taxés d'exagération, que ce Tableau est un des plus parfaits de cet habile peintre.]] réalisée par Therburg (Gérard, 1615), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 4010 fl. [13]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de trois figures. Dans l'intérieur d'un cabaret l'on voit un paysan assis à côté d'une jeune fille près d'une table ; il la regarde avec complaisance jouer de la flûte, tandis qu'une vieille femme, qui est derrière une cloison, les regarde. Ce petit Tableau est d'une touche légère et d'un beau transparent de couleur. (Teniers (David))|Une composition de trois figures. Dans l'intérieur d'un cabaret l'on voit un paysan assis à côté d'une jeune fille près d'une table ; il la regarde avec complaisance jouer de la flûte, tandis qu'une vieille femme, qui est derrière une cloison, les regarde. Ce petit Tableau est d'une touche légère et d'un beau transparent de couleur.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin la Porte au prix de 362 fl. [14]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une tabagie, composition capitale de onze figures. A droite du Tableau l'on voit assis près d'une table, trois hommes dont un vieillard, nue tête et en redingotte bleue, hache du tabac ; celui qui lui fait face a la pipe à la bouche et un pot à la main, et semble prêter attention à ce que lui dit le troisième, qui le regarde en riant ; derrière ces deux derniers est un homme qui prend part à leur conversation ainsi qu'un autre que l'on voit sur le quatrième plan, et qui vient d'allumer sa pipe. Du côté opposé est une table de cuisine avec deux pots de terre, sur le premier plan, servant de repoussoir à un autre groupe de six figures, dont deux femmes et quatre hommes qui sont autour d'une table. Ce Tableau réunit tout ce que l'on peut désirer dans les ouvrages de Teniers ; l'effet en est brillant et du ton le plus suave ; toutes les figures y sont variées d'attitudes et d'expression : les quatre personnages qui forment le groupe principal, sont de la plus belle exécution, tous les accessoires y sont rendus avec cette vérité qui conduit à l'illusion. Il est désigné dans la curiosité, sous le titre du tableau au chapeau blanc, comme un des principaux ouvrages de cet artiste, et il a fait long-tems l'ornement du cabinet de feue madame la présidente de Beaudeville. (Teniers (David))|L'intérieur d'une tabagie, composition capitale de onze figures. A droite du Tableau l'on voit assis près d'une table, trois hommes dont un vieillard, nue tête et en redingotte bleue, hache du tabac ; celui qui lui fait face a la pipe à la bouche et un pot à la main, et semble prêter attention à ce que lui dit le troisième, qui le regarde en riant ; derrière ces deux derniers est un homme qui prend part à leur conversation ainsi qu'un autre que l'on voit sur le quatrième plan, et qui vient d'allumer sa pipe. Du côté opposé est une table de cuisine avec deux pots de terre, sur le premier plan, servant de repoussoir à un autre groupe de six figures, dont deux femmes et quatre hommes qui sont autour d'une table. Ce Tableau réunit tout ce que l'on peut désirer dans les ouvrages de Teniers ; l'effet en est brillant et du ton le plus suave ; toutes les figures y sont variées d'attitudes et d'expression : les quatre personnages qui forment le groupe principal, sont de la plus belle exécution, tous les accessoires y sont rendus avec cette vérité qui conduit à l'illusion. Il est désigné dans la curiosité, sous le titre du tableau au chapeau blanc, comme un des principaux ouvrages de cet artiste, et il a fait long-tems l'ornement du cabinet de feue madame la présidente de Beaudeville.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Theys pr la Hollande au prix de 6020 fl. [15]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau représente un vieillard à longue barbe, et vu à la lueur d'une lampe. Il porte des lunettes, et est occupé à tailler sa plume. L'effet de lumière est d'une vérité frappante, et tous les objets y sont rendus avec finesse et précision. Ce Tableau, dans la manière de G. Dow, peut être regardé comme un des meilleurs de ce peintre. Il provient encore du fameux cabinet de M. Locquet d'Amsterdam. (Schalken (Godefroi))|Ce Tableau représente un vieillard à longue barbe, et vu à la lueur d'une lampe. Il porte des lunettes, et est occupé à tailler sa plume. L'effet de lumière est d'une vérité frappante, et tous les objets y sont rendus avec finesse et précision. Ce Tableau, dans la manière de G. Dow, peut être regardé comme un des meilleurs de ce peintre. Il provient encore du fameux cabinet de M. Locquet d'Amsterdam.]] réalisée par Schalken (Godefroi), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 700 fl. [16]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau composé de belles ruines et monumens de Rome, où l'artiste a introduit un bassin d'eau pour y placer nombre de jeunes blanchisseuses qui viennent y laver du linge. On y distingue un beau temple, le Colisée, l'Hercule Farnèse, un tombeau, etc. etc. etc. Tout ce que l'art peut offrir de goût et de génie, est répandu dans ce magnifique ouvrage, pour produire l'ensemble le plus flatteur et le plus piquant. De belles masses d'ombres et de lumières y sont établies avec cette intelligence d'exécution appartenant au grand artiste qui a illustré le genre des ruines et de l'architecture de goût. Nous croyons qu'il a été fait pour le ministre Terray, dans un de ces momens brillans où les arts jouissaient de leur éclat, et dont le génie de nos habilles peintres n'attend que le retour, pour produire les ouvrages les plus marquans. (Robert (Hubert))|Un Tableau composé de belles ruines et monumens de Rome, où l'artiste a introduit un bassin d'eau pour y placer nombre de jeunes blanchisseuses qui viennent y laver du linge. On y distingue un beau temple, le Colisée, l'Hercule Farnèse, un tombeau, etc. etc. etc. Tout ce que l'art peut offrir de goût et de génie, est répandu dans ce magnifique ouvrage, pour produire l'ensemble le plus flatteur et le plus piquant. De belles masses d'ombres et de lumières y sont établies avec cette intelligence d'exécution appartenant au grand artiste qui a illustré le genre des ruines et de l'architecture de goût. Nous croyons qu'il a été fait pour le ministre Terray, dans un de ces momens brillans où les arts jouissaient de leur éclat, et dont le génie de nos habilles peintres n'attend que le retour, pour produire les ouvrages les plus marquans.]] réalisée par Robert (Hubert), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 730 fl. [17]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un admirable point de vue de paysage du site le plus riche, où passe une rivière, sur laquelle est construit un moulin pittoresque, pris dans un effet de demi-teinte de la plus surprenante vérité. Cette partie est entièrement garnie d'arbres variés de couleur, et se détachant sur des nuages argentins et brillans. Du côté droit, et sur le premier plan, un terrain sabloneux et taillé en escalier par la nature, se trouve frappé d'un coup de lumière piquant et, comme tout le surplus de l'ouvrage, touché avec autant d'art que d'énergie. Des lointains de prairies terminent la gauche de cette fidelle représentation. Ce Tableau, traité en grand maître dans tous ses détails, ne peut échapper aux éloges de tant de paysagistes modernes, qui honorent notre école, et qui travaillent tous les jours à perpétuer le genre le plus proche des connaissances générales, puisque la nature est toujours en comparaison. (Ruysdael (Jacques))|Un admirable point de vue de paysage du site le plus riche, où passe une rivière, sur laquelle est construit un moulin pittoresque, pris dans un effet de demi-teinte de la plus surprenante vérité. Cette partie est entièrement garnie d'arbres variés de couleur, et se détachant sur des nuages argentins et brillans. Du côté droit, et sur le premier plan, un terrain sabloneux et taillé en escalier par la nature, se trouve frappé d'un coup de lumière piquant et, comme tout le surplus de l'ouvrage, touché avec autant d'art que d'énergie. Des lointains de prairies terminent la gauche de cette fidelle représentation. Ce Tableau, traité en grand maître dans tous ses détails, ne peut échapper aux éloges de tant de paysagistes modernes, qui honorent notre école, et qui travaillent tous les jours à perpétuer le genre le plus proche des connaissances générales, puisque la nature est toujours en comparaison.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Depernon au prix de 2455 fl. [18]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des bergers, composition capitale de plus de douze figures. La scène se passe dans une étable. A droite, et sur le premier plan, est la Vierge en contemplation devant Jesus nouveau né. Derrière elle, et debout, est St. Joseph voyant avec attendrissement l'extase et le respect des deux bergers, dont un, sur le premier plan et vu par le dos, est dans le plus profond recueillement. Derrière un pan de mur l'on voit encore deux femmes et un enfant qui font partie de ce groupe principal. Plus loin, sur la gauche, est un vieillard tenant une lanterne à sa main, dont la lumière frappe sur le visage d'un enfant qui retient un gros chien, et sert de repoussoir à d'autres personnages que l'on distingue à l'entrée. Ce serait entreprendre une tâche trop difficile, et les expressions nous manqueraient, si nous voulions rendre compte de la magie de couleur, aussi merveilleuse que savante, qui existe dans ce chef-d'oeuvre. Il n'y a que l'oeil et le sentiment du connaisseur qui puissent l'apprécier. (Rhyn (Rembrandt van))|L'Adoration des bergers, composition capitale de plus de douze figures. La scène se passe dans une étable. A droite, et sur le premier plan, est la Vierge en contemplation devant Jesus nouveau né. Derrière elle, et debout, est St. Joseph voyant avec attendrissement l'extase et le respect des deux bergers, dont un, sur le premier plan et vu par le dos, est dans le plus profond recueillement. Derrière un pan de mur l'on voit encore deux femmes et un enfant qui font partie de ce groupe principal. Plus loin, sur la gauche, est un vieillard tenant une lanterne à sa main, dont la lumière frappe sur le visage d'un enfant qui retient un gros chien, et sert de repoussoir à d'autres personnages que l'on distingue à l'entrée. Ce serait entreprendre une tâche trop difficile, et les expressions nous manqueraient, si nous voulions rendre compte de la magie de couleur, aussi merveilleuse que savante, qui existe dans ce chef-d'oeuvre. Il n'y a que l'oeil et le sentiment du connaisseur qui puissent l'apprécier.]] réalisée par Rhyn (Rembrandt van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Este pour L'angleterre au prix de 10000 fl. [19]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une grotte pittoresque, servant de lavoir, où sont quelques personnages occupés ; dans le milieu est une table de pierre près de laquelle on voit deux hommes. Vers la droite, une femme en corset bleu et portant du linge, se dispose à sortir de la grotte. Ce petit morceau très-fin est exécuté dans la précieuse manière de Breemberg. (Poelemburg (Corneille))|L'intérieur d'une grotte pittoresque, servant de lavoir, où sont quelques personnages occupés ; dans le milieu est une table de pierre près de laquelle on voit deux hommes. Vers la droite, une femme en corset bleu et portant du linge, se dispose à sortir de la grotte. Ce petit morceau très-fin est exécuté dans la précieuse manière de Breemberg.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 250 fl. [21]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique point de vue de paysage en Hollande. Les devans offrent une belle prairie émaillée de fleurs. On y voit sur le devant, à gauche, un taureau couché, avec un mouton derrière lui. Plus loin, près d'une palissade, est un paysan qui cause avec une jeune fille occupée à traire une vache qui broute. Près d'elle est un groupe de quatre autres vaches, dont trois d'un ton roussâtre tacheté de blanc sont couchées, et une noire aussi tachetée de blanc est debout ; à droite et près d'une barrière, indiquant un parc, sont deux brebis, dont une couchée. Cette prairie est bordée par de beaux arbres dont l'ombrage reflete d'une manière admirable sur ce pâturage, et laisse voir un chemin qui conduit à une autre prairie d'une étendue immense, et richement ornée de chevaux, vaches et moutons, terminée par un riche lointain, où l'on aperçoit au milieu d'un bois une maison seigneuriale. Dans le chemin qui sépare les deux prairies, et près de cette allée d'arbres, se promènent deux personnages dans le costume hollandais, dont une dame tenant son éventail à la main pour se garantir de l'ardeur du soleil ; ils sont précédés de leur chien qui jappe après les animaux qui sont sur le devant. Un ciel tranquille et vaporeux éclaire cette composition capitale où l'artiste a su représenter l'effet du soleil d'une manière si vraie et si piquante, qu'elle semble le disputer à la nature. La force du coloris, la fermeté de l'exécution et l'intelligence du clair-obscur, jointes à une grande perfection de dessin, contribuent à faire de ce Tableau un chef-d'oeuvre de peinture. Sa réputation est faite depuis nombre d'années, pendant lesquelles il a fait le principal ornement du fameux cabinet de Van Sling Elland, à Dort, qui, orgueilleux d'une si belle propriété, a résisté aux sollicitations les plus puissantes de tous les amateurs qui en désiraient la possession. Il a fallu l'époque de son décès pour l'attirer dans notre pays. (Potter (Paulus, 1747))|Un magnifique point de vue de paysage en Hollande. Les devans offrent une belle prairie émaillée de fleurs. On y voit sur le devant, à gauche, un taureau couché, avec un mouton derrière lui. Plus loin, près d'une palissade, est un paysan qui cause avec une jeune fille occupée à traire une vache qui broute. Près d'elle est un groupe de quatre autres vaches, dont trois d'un ton roussâtre tacheté de blanc sont couchées, et une noire aussi tachetée de blanc est debout ; à droite et près d'une barrière, indiquant un parc, sont deux brebis, dont une couchée. Cette prairie est bordée par de beaux arbres dont l'ombrage reflete d'une manière admirable sur ce pâturage, et laisse voir un chemin qui conduit à une autre prairie d'une étendue immense, et richement ornée de chevaux, vaches et moutons, terminée par un riche lointain, où l'on aperçoit au milieu d'un bois une maison seigneuriale. Dans le chemin qui sépare les deux prairies, et près de cette allée d'arbres, se promènent deux personnages dans le costume hollandais, dont une dame tenant son éventail à la main pour se garantir de l'ardeur du soleil ; ils sont précédés de leur chien qui jappe après les animaux qui sont sur le devant. Un ciel tranquille et vaporeux éclaire cette composition capitale où l'artiste a su représenter l'effet du soleil d'une manière si vraie et si piquante, qu'elle semble le disputer à la nature. La force du coloris, la fermeté de l'exécution et l'intelligence du clair-obscur, jointes à une grande perfection de dessin, contribuent à faire de ce Tableau un chef-d'oeuvre de peinture. Sa réputation est faite depuis nombre d'années, pendant lesquelles il a fait le principal ornement du fameux cabinet de Van Sling Elland, à Dort, qui, orgueilleux d'une si belle propriété, a résisté aux sollicitations les plus puissantes de tous les amateurs qui en désiraient la possession. Il a fallu l'époque de son décès pour l'attirer dans notre pays.]] réalisée par Potter (Paulus, 1747), vendue par Claude Tolozan, achetée par Thys pour Cannefort en Hollande au prix de 27050 fl. [22]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus riches et des plus capitales compositions de cet habile peintre. Sur un terrain, à l'entrée d'un village, et auprès de quelques masures en partie garnies d'une treille, on voit une famille de paysans, les uns occupés à boire et à chanter, et les autres à danser. Sur le devant, à gauche, sont deux enfans qui jouent avec un chien auprès d'une table sur laquelle est un pot à bière. Du même côté et dans l'enfoncement, tout-à-fait dans la demi-teinte, derrière un pan de muraille, est un groupe de trois figures assises auxquelles une fille d'auberge apporte à boire en avant et à côté de la table, est un groupe de quatre paysans, dont un, assis sur un banc et coiffé d'un bonnet rouge, tient sa pipe à la main et regarde en riant deux hommes et deux femmes qui sont sur le devant et dansent ensemble au son du violon d'un ménétrier, que l'on voit adossé contre la masure qui fait face. Plus loin, à droite, est un paysan assis presqu'à terre, le coude appuyé sur un tabouret et tenant un pot. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit le village avec plusieurs maisons, des arbres et nombre de figures, placés sur différens plans, qui forment le plus riche lointain. Nous ne pouvons offrir aux amateurs un tableau plus parfait de ce maître : tout y est clair, transparent et du plus grand fini ; les figures ont de l'esprit, du caractère et sur-tout un air de noblesse difficile à rencontrer dans ses ouvrages. Le ton solide et vigoureux de cette composition, joint à la plus belle entente de clair-obscur, contribue à en faire un des chefs-d'oeuvres de cet artiste célèbre ; et nous devons assurer qu'il tient le premier rang parmi eux, tant par sa richesse que par l'étendue de sa composition. Il vient du cabinet de Gagnat, no 27 de son catalogue. (Ostade (Adrien Van, 1660))|Une des plus riches et des plus capitales compositions de cet habile peintre. Sur un terrain, à l'entrée d'un village, et auprès de quelques masures en partie garnies d'une treille, on voit une famille de paysans, les uns occupés à boire et à chanter, et les autres à danser. Sur le devant, à gauche, sont deux enfans qui jouent avec un chien auprès d'une table sur laquelle est un pot à bière. Du même côté et dans l'enfoncement, tout-à-fait dans la demi-teinte, derrière un pan de muraille, est un groupe de trois figures assises auxquelles une fille d'auberge apporte à boire en avant et à côté de la table, est un groupe de quatre paysans, dont un, assis sur un banc et coiffé d'un bonnet rouge, tient sa pipe à la main et regarde en riant deux hommes et deux femmes qui sont sur le devant et dansent ensemble au son du violon d'un ménétrier, que l'on voit adossé contre la masure qui fait face. Plus loin, à droite, est un paysan assis presqu'à terre, le coude appuyé sur un tabouret et tenant un pot. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit le village avec plusieurs maisons, des arbres et nombre de figures, placés sur différens plans, qui forment le plus riche lointain. Nous ne pouvons offrir aux amateurs un tableau plus parfait de ce maître : tout y est clair, transparent et du plus grand fini ; les figures ont de l'esprit, du caractère et sur-tout un air de noblesse difficile à rencontrer dans ses ouvrages. Le ton solide et vigoureux de cette composition, joint à la plus belle entente de clair-obscur, contribue à en faire un des chefs-d'oeuvres de cet artiste célèbre ; et nous devons assurer qu'il tient le premier rang parmi eux, tant par sa richesse que par l'étendue de sa composition. Il vient du cabinet de Gagnat, no 27 de son catalogue.]] réalisée par Ostade (Adrien Van, 1660), vendue par Claude Tolozan, achetée par Philippe au prix de 7300 fl. [23]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue étendue de la Meuse, du côté d'un village qui occupe la gauche du sujet. Ce morceau, d'un détail intéressant, est pris dans un effet très-piquant d'un clair de lune. Pour ne rien changer au catalogue de l'amateur, nous avons laissé subsister le nom de Van der Néer, mais il nous paraît être un des ouvrages de choix de Smesters, artiste d'un vrai mérite, à Bruxelles. (Neer (Hart Van der))|Un point de vue étendue de la Meuse, du côté d'un village qui occupe la gauche du sujet. Ce morceau, d'un détail intéressant, est pris dans un effet très-piquant d'un clair de lune. Pour ne rien changer au catalogue de l'amateur, nous avons laissé subsister le nom de Van der Néer, mais il nous paraît être un des ouvrages de choix de Smesters, artiste d'un vrai mérite, à Bruxelles.]] réalisée par Neer (Hart Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delesser au prix de 200 fl. [24]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'Italie, avec des ruines et fabriques dans toute la partie droite, qui semblent servir de demeures à des paysans, qui sont au dehors et qui viennent de prendre un repas frugal, tandis qu'un mendiant joue du violon, pour accompagner un garçon, de figure grotesque, qui chante tenant un papier dans ses deux mains. Cette composition naturelle, offre cinq personnages, un âne, un chien, etc. et rappelle, avec intérêt, les précieux sujets de bambochade du Bourdon. Il provient encore de la vente Locquet, no 213 au catalogue. (Miel (Jean) Surnommé Bieke)|Un paysage d'Italie, avec des ruines et fabriques dans toute la partie droite, qui semblent servir de demeures à des paysans, qui sont au dehors et qui viennent de prendre un repas frugal, tandis qu'un mendiant joue du violon, pour accompagner un garçon, de figure grotesque, qui chante tenant un papier dans ses deux mains. Cette composition naturelle, offre cinq personnages, un âne, un chien, etc. et rappelle, avec intérêt, les précieux sujets de bambochade du Bourdon. Il provient encore de la vente Locquet, no 213 au catalogue.]] réalisée par Miel (Jean) Surnommé Bieke, vendue par Claude Tolozan, achetée par Delesser au prix de 502 fl. [25]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des Tableaux d'histoire très-précieux de notre école moderne, offrant le sujet du mariage de la Vierge, composition de sept figures de 12 pouces environ de proportion, représentées dans l'intérieur d'un temple. Tout ce que la sagesse de cette cérémonie religieuse pouvait indiquer à l'artiste, est exprimé avec le plus grand intérêt ; les caractères des têtes appartiennent bien à chaque personnage, et l'ensemble est exécuté avec cette touche gracieuse et soignée qui caractérise l'un de nos premiers dessinateurs de l'ancienne académie. Rendon-de-Boisset lui avait assigné une place distinguée dans sa galerie, parmi les nombreux ouvrages français qu'il possédait. On ne peut refuser à Carle Van Loo les plus grands moyens d'exécution ; il joignait à la vérité et à la grâce qui régnent dans ses compositions, un contour de dessin ferme et assuré. Sans contredit, si cet excellent peintre fut entré vingt années plus tard dans la carrière des arts, il aurait, plus que personne, senti et apprécié l'énergie de l'école du célèbre Vien, et partagé avec ce grand artiste le titre honorable de régénateur du bon goût. Les amateurs de notre école ne peuvent trouver un morceau plus recommandable ; nous l'offrons en un mot comme un monument irrécusable de la réputation justement méritée de son auteur, dont les curieux ont su apprécier les talens, par les prix marquans qu'ils ont donnés de plusieurs de ses ouvrages. (Loo (Carle van))|Un des Tableaux d'histoire très-précieux de notre école moderne, offrant le sujet du mariage de la Vierge, composition de sept figures de 12 pouces environ de proportion, représentées dans l'intérieur d'un temple. Tout ce que la sagesse de cette cérémonie religieuse pouvait indiquer à l'artiste, est exprimé avec le plus grand intérêt ; les caractères des têtes appartiennent bien à chaque personnage, et l'ensemble est exécuté avec cette touche gracieuse et soignée qui caractérise l'un de nos premiers dessinateurs de l'ancienne académie. Rendon-de-Boisset lui avait assigné une place distinguée dans sa galerie, parmi les nombreux ouvrages français qu'il possédait. On ne peut refuser à Carle Van Loo les plus grands moyens d'exécution ; il joignait à la vérité et à la grâce qui régnent dans ses compositions, un contour de dessin ferme et assuré. Sans contredit, si cet excellent peintre fut entré vingt années plus tard dans la carrière des arts, il aurait, plus que personne, senti et apprécié l'énergie de l'école du célèbre Vien, et partagé avec ce grand artiste le titre honorable de régénateur du bon goût. Les amateurs de notre école ne peuvent trouver un morceau plus recommandable ; nous l'offrons en un mot comme un monument irrécusable de la réputation justement méritée de son auteur, dont les curieux ont su apprécier les talens, par les prix marquans qu'ils ont donnés de plusieurs de ses ouvrages.]] réalisée par Loo (Carle van), vendue par Claude Tolozan, achetée par St Martin pour Le Musé au prix de 4000 fl. [26]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un port de mer, indiqué par un bel édifice d'architecture, contre lequel sont appuyés des vaisseaux de guerre, garnis de leurs agrêts, et occupant toute la partie droite. Du côté opposé, on voit arriver des matelots conduisant leurs barques vers le rivage, où sont divers groupes de figures, et quelques accessoires convenables au sujet. L'effet de ce précieux morceau, est pris à l'heure du soleil couchant, et rendu avec cette admirable intelligence de clair-obscur et de perspective, qui ont assigné à Claude le Lorrain, cette renommée que donne un talent supérieur. (Lorrain (Claude-Gelée, dit le))|Le point de vue d'un port de mer, indiqué par un bel édifice d'architecture, contre lequel sont appuyés des vaisseaux de guerre, garnis de leurs agrêts, et occupant toute la partie droite. Du côté opposé, on voit arriver des matelots conduisant leurs barques vers le rivage, où sont divers groupes de figures, et quelques accessoires convenables au sujet. L'effet de ce précieux morceau, est pris à l'heure du soleil couchant, et rendu avec cette admirable intelligence de clair-obscur et de perspective, qui ont assigné à Claude le Lorrain, cette renommée que donne un talent supérieur.]] réalisée par Lorrain (Claude-Gelée, dit le), vendue par Claude Tolozan, achetée par [[Lesser Martin Lap[orte]]] au prix de 3802 fl. [27]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre Tableau, encore admirable, et de pareille qualité du précédent, offrant également un superbe bouquet de fleurs, groupées dans un vase placé sur une table. Un nid, garni de cinq oeufs, terminé, comme tous les autres détails, dans une grande perfection, y ajoute un brillant accessoire sur la partie gauche. Nous ne pourrions que répéter à cet article ce que nous avons jugé digne de dire sur son pendant ; nous prévenons cependant les amateurs, que le panneau, quoique très-fort, a gercé dans presque toute sa hauteur ; et que l'on en a arrêté les progrès par des tringles de fer solidement assujetties. Nous invitons ceux qui pourront l'acquérir de n'y faire aucune réparation, et de le conserver avec le même respect que lui portait son dernier propriétaire, vu que ce léger accident ne nuit en rien à son effet ni à sa valeur. Une note du défunt annonce que ce sont les deux fameux tableaux que Liotarre, peintre, a rapporté de ses voyages. (Huysum (Jean Van))|Le pendant. Un autre Tableau, encore admirable, et de pareille qualité du précédent, offrant également un superbe bouquet de fleurs, groupées dans un vase placé sur une table. Un nid, garni de cinq oeufs, terminé, comme tous les autres détails, dans une grande perfection, y ajoute un brillant accessoire sur la partie gauche. Nous ne pourrions que répéter à cet article ce que nous avons jugé digne de dire sur son pendant ; nous prévenons cependant les amateurs, que le panneau, quoique très-fort, a gercé dans presque toute sa hauteur ; et que l'on en a arrêté les progrès par des tringles de fer solidement assujetties. Nous invitons ceux qui pourront l'acquérir de n'y faire aucune réparation, et de le conserver avec le même respect que lui portait son dernier propriétaire, vu que ce léger accident ne nuit en rien à son effet ni à sa valeur. Une note du défunt annonce que ce sont les deux fameux tableaux que Liotarre, peintre, a rapporté de ses voyages.]] réalisée par Huysum (Jean Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 3001 fl. [28]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique bouquet de fleurs, artistement groupées dans un vase orné de sculpture, représentant des enfans. Tout ce que ce genre séduisant et agréable peut offrir en variété et en richesse, est répandu dans cette composition à un degré de perfection inimitable, et la nature y est rendue avec tant d'art et de justesse, qu'elle produit l'illusion complète. Parmi les détails des plus belles et des plus brillantes fleurs, l'on admire divers insectes d'une exécution si vraie, que l'on serait tenté de les chasser, mais dont l'oeil ne peut se lasser d'admirer l'exécution. Tous les objets se détachent avec le plus grand éclat sur un fond grisâtre foncé, qui contribue à un effet aussi juste que surprenant. Les amateurs y retrouveront enfin les grands modèles, sur lesquels se sont formés les Spaendonck, Van Dael, Van Pool, Van Brussel, Van Os, etc., qui illustrent aujourd'hui notre école, et ont rendu à cet aimable genre tout ce qu'il avait pu perdre depuis Van Huysum, dont les chefs-d'oeuvres ont toujours été admirés par les grands artistes. Une note du défunt annonce que ce sont les deux fameux tableaux que Liotarre, peintre, a rapporté de ses voyages. (Huysum (Jean Van))|Un magnifique bouquet de fleurs, artistement groupées dans un vase orné de sculpture, représentant des enfans. Tout ce que ce genre séduisant et agréable peut offrir en variété et en richesse, est répandu dans cette composition à un degré de perfection inimitable, et la nature y est rendue avec tant d'art et de justesse, qu'elle produit l'illusion complète. Parmi les détails des plus belles et des plus brillantes fleurs, l'on admire divers insectes d'une exécution si vraie, que l'on serait tenté de les chasser, mais dont l'oeil ne peut se lasser d'admirer l'exécution. Tous les objets se détachent avec le plus grand éclat sur un fond grisâtre foncé, qui contribue à un effet aussi juste que surprenant. Les amateurs y retrouveront enfin les grands modèles, sur lesquels se sont formés les Spaendonck, Van Dael, Van Pool, Van Brussel, Van Os, etc., qui illustrent aujourd'hui notre école, et ont rendu à cet aimable genre tout ce qu'il avait pu perdre depuis Van Huysum, dont les chefs-d'oeuvres ont toujours été admirés par les grands artistes. Une note du défunt annonce que ce sont les deux fameux tableaux que Liotarre, peintre, a rapporté de ses voyages.]] réalisée par Huysum (Jean Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Naudou pour Montalon au prix de 6550 fl. [29]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et jolie femme, représentée à mi-corps, et la tête tournée avec beaucoup de grâce, tenant une mandoline. Elle est coiffée en cheveux, ajustés d'une toque de velours garnie de plumes, et habillée d'un large corset verdâtre artistement drappé, et relevé de quelques rosettes de ruban sur l'épaule gauche. Cet habile coloriste a réussi dans cet ouvrage, par une touche aussi hardie que savante, et cette grâce d'exécution qui caractérise le premier peintre de portrait de son tems. (Voyez le catalogue de Conti.) (Grimou (Jean))|Une jeune et jolie femme, représentée à mi-corps, et la tête tournée avec beaucoup de grâce, tenant une mandoline. Elle est coiffée en cheveux, ajustés d'une toque de velours garnie de plumes, et habillée d'un large corset verdâtre artistement drappé, et relevé de quelques rosettes de ruban sur l'épaule gauche. Cet habile coloriste a réussi dans cet ouvrage, par une touche aussi hardie que savante, et cette grâce d'exécution qui caractérise le premier peintre de portrait de son tems. (Voyez le catalogue de Conti.)]] réalisée par Grimou (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Boisselle au prix de 73 fl. [30]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage, terminé sur la droite par de hautes montagnes. Le devant offre une riche prairie avec plusieurs animaux ; à gauche et près d'un gros arbre, est un taureau blanc, vu debout, et près d'une vache roussâtre couchée sur l'herbe. Plus loin, sur un tertre élevé, est un jeune pâtre jouant avec son chien, auprès d'une haie tenant à une chaumière. Du côté opposé, sont deux ânes avec leur mère. Ce Tableau offre une variété agréable parmi les productions de cet artiste, toujours brillant dans ses effets de couleur. (Dietrici (Ernest))|Un point de vue de paysage, terminé sur la droite par de hautes montagnes. Le devant offre une riche prairie avec plusieurs animaux ; à gauche et près d'un gros arbre, est un taureau blanc, vu debout, et près d'une vache roussâtre couchée sur l'herbe. Plus loin, sur un tertre élevé, est un jeune pâtre jouant avec son chien, auprès d'une haie tenant à une chaumière. Du côté opposé, sont deux ânes avec leur mère. Ce Tableau offre une variété agréable parmi les productions de cet artiste, toujours brillant dans ses effets de couleur.]] réalisée par Dietrici (Ernest), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 980 fl. [33]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un faubourg de Lyon un jour de foire, dans une grande place dont le milieu est marqué par une chapelle ; on voit nombre de personnages et divers animaux répandus avec beaucoup d'intérêt. En troisième plan, sur la droite du sujet, est un charlatan arrêté devant la porte de la ville et des remparts, et sonnant de la trompette pour rassembler les curieux. Ce tableau, précieux dans les détails, rappelle le charme des nombreux dessins et les admirables gravures à l'eau-forte de cet artiste amateur. (Boissieu (Charles Henry de))|Le point de vue d'un faubourg de Lyon un jour de foire, dans une grande place dont le milieu est marqué par une chapelle ; on voit nombre de personnages et divers animaux répandus avec beaucoup d'intérêt. En troisième plan, sur la droite du sujet, est un charlatan arrêté devant la porte de la ville et des remparts, et sonnant de la trompette pour rassembler les curieux. Ce tableau, précieux dans les détails, rappelle le charme des nombreux dessins et les admirables gravures à l'eau-forte de cet artiste amateur.]] réalisée par Boissieu (Charles Henry de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin Laporte au prix de 501 fl. [34]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre petit tableau encore très-précieux de cet habile peintre de marines ; il représente le point de vue d'une mer agitée par un vent frais, avec deux barques à voiles sur la gauche. Le rivage, enrichi de divers groupes de figures, laisse distinguer un vieux matelot accompagné d'un enfant, un chien et un autre personnage. Ce joli morceau joint au mérite de l'exécution l'avantage de faire le pendant du no.139, par W. Van den Velde. (Backuizen (Ludolph))|Un autre petit tableau encore très-précieux de cet habile peintre de marines ; il représente le point de vue d'une mer agitée par un vent frais, avec deux barques à voiles sur la gauche. Le rivage, enrichi de divers groupes de figures, laisse distinguer un vieux matelot accompagné d'un enfant, un chien et un autre personnage. Ce joli morceau joint au mérite de l'exécution l'avantage de faire le pendant du no.139, par W. Van den Velde.]] réalisée par Backuizen (Ludolph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin Laporte au prix de 500 fl. [35]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau capital et de la plus riche couleur, offrant un site de paysage montagneux, et de grand style. Les premiers plans sont couverts d'animaux et de figures de belle proportion. Le groupe principal occupe la partie droite, et laisse distinguer plusieurs vaches, variées d'attitudes et de ton, que conduit une paysanne assise sur un mulet, et paraissant effrayée des ruades d'un âne qu'un pâtre frappe de son bâton. D'autres animaux, qui précèdent cette marche sur la gauche, sont vus dans une demi-teinte agréable occasionnée par une masse de montagnes qui fait une opposition savante de ce côté. De beaux lointains se détachent sur un ciel d'azur chargé de nuages brillans, et, comme tous les autres objets, de la plus savante touche. On trouve cette belle production indiquée dans l'oeuvre de Berghem, sous le titre du Retour des Champs ; il provient originairement du considérable cabinet de (Voyé d'Argenson, et en dernier lieu, de la vente Montribloud.) (Berghem (Nicolas))|Un Tableau capital et de la plus riche couleur, offrant un site de paysage montagneux, et de grand style. Les premiers plans sont couverts d'animaux et de figures de belle proportion. Le groupe principal occupe la partie droite, et laisse distinguer plusieurs vaches, variées d'attitudes et de ton, que conduit une paysanne assise sur un mulet, et paraissant effrayée des ruades d'un âne qu'un pâtre frappe de son bâton. D'autres animaux, qui précèdent cette marche sur la gauche, sont vus dans une demi-teinte agréable occasionnée par une masse de montagnes qui fait une opposition savante de ce côté. De beaux lointains se détachent sur un ciel d'azur chargé de nuages brillans, et, comme tous les autres objets, de la plus savante touche. On trouve cette belle production indiquée dans l'oeuvre de Berghem, sous le titre du Retour des Champs ; il provient originairement du considérable cabinet de (Voyé d'Argenson, et en dernier lieu, de la vente Montribloud.)]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Claude Tolozan, achetée par Marsillac au prix de 6575 fl. [36]
  • 1801.02.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Mages, composition de la plus riche ordonnance, dont les figures sont de 3 pieds de proportion. La Sainte Vierge est représentée assise à la gauche du sujet, tenant l'enfant Jésus sur elle, et le présentant à un des Mages qui est prosterné pour offrir ses présens. Ce Tableau de première classe, offre une des productions de choix de ce grand coloriste. Sa touche savante et hardie l'ont placé sur la même ligne des Paul Véronèse et des Titien. Il tenait un rang distingué dans la collection de Conti. (Voyez le Catalogue de cette grande Vente, no 113.) (Bassan (Jacques))|L'Adoration des Mages, composition de la plus riche ordonnance, dont les figures sont de 3 pieds de proportion. La Sainte Vierge est représentée assise à la gauche du sujet, tenant l'enfant Jésus sur elle, et le présentant à un des Mages qui est prosterné pour offrir ses présens. Ce Tableau de première classe, offre une des productions de choix de ce grand coloriste. Sa touche savante et hardie l'ont placé sur la même ligne des Paul Véronèse et des Titien. Il tenait un rang distingué dans la collection de Conti. (Voyez le Catalogue de cette grande Vente, no 113.)]] réalisée par Bassan (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Gamba Belge rue Honnoré pres la Place Vendome au prix de 730 fl. [37]