Ventes d'œuvres le 1802.07.23

De Wikipast
Version datée du 30 mai 2021 à 13:49 par Unknown user (discussion) (Page créée avec « * 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme ''Un bon Tableau de ce peintre, offrant le sujet d'un port de mer où l'on voit di… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bon Tableau de ce peintre, offrant le sujet d'un port de mer où l'on voit différens bâtimens, parmi lesquels on distingue dans le milieu une grande barque garnie de ses voiles qui se détachent en demi-teinte sur un ciel clair et bien nuagé. (Backuizen (Ludolf))|Un bon Tableau de ce peintre, offrant le sujet d'un port de mer où l'on voit différens bâtimens, parmi lesquels on distingue dans le milieu une grande barque garnie de ses voiles qui se détachent en demi-teinte sur un ciel clair et bien nuagé.]] réalisée par Backuizen (Ludolf), vendue par Montaleau, achetée par Paillet au prix de 850 fl. [1]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un port, avec nombre de figures occupées à différens travaux. Au milieu, sur la jetée, un palfrenier mène deux chevaux à la rivière. Plus loin, à peu près sur la même ligne, on voit une charrette attelée de deux chevaux, dont un blanc qui pisse, que l'on charge de différens ballots. Dans l'éloignement, et dans un effet bien entendu de perspective, s'élève un pont qui va joindre l'autre côté de la rivière, où sont encore beaucoup de travailleurs ; on y distingue aussi à bord un bateau où sont des blanchisseuses, et deux nageurs au milieu de l'eau. Des ruines d'anciens monumens, vues dans le lointain, se détachent harmonieusement sur un beau ciel heureusement nuagé. Nombre de détails analogues au sujet, et exécutés avec la perfection ordinaire à ce Peintre, enrichissent cette composition piquante qui doit fixer l'attention des curieux, autant par le charme de la couleur et du précieux de l'exécution, que par sa parfaite conservation. (Wouvermans (Philippe))|La vue d'un port, avec nombre de figures occupées à différens travaux. Au milieu, sur la jetée, un palfrenier mène deux chevaux à la rivière. Plus loin, à peu près sur la même ligne, on voit une charrette attelée de deux chevaux, dont un blanc qui pisse, que l'on charge de différens ballots. Dans l'éloignement, et dans un effet bien entendu de perspective, s'élève un pont qui va joindre l'autre côté de la rivière, où sont encore beaucoup de travailleurs ; on y distingue aussi à bord un bateau où sont des blanchisseuses, et deux nageurs au milieu de l'eau. Des ruines d'anciens monumens, vues dans le lointain, se détachent harmonieusement sur un beau ciel heureusement nuagé. Nombre de détails analogues au sujet, et exécutés avec la perfection ordinaire à ce Peintre, enrichissent cette composition piquante qui doit fixer l'attention des curieux, autant par le charme de la couleur et du précieux de l'exécution, que par sa parfaite conservation.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Montaleau, achetée par Commarieux au prix de 5850 fl. [5]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage, dont le premier plan est entièrement couvert de bestiaux, tels que vaches, boucs et moutons. Auprès d'un arbre dépouillé de ses branches, est un cavalier ajusté d'un manteau, et monté sur un cheval gris. Il est arrêté à causer avec une villageoise assise près d'une fontaine. A côté d'elle est un enfant, la tête appuyée sur son coude. De jolis lointains éclairés par un ciel pétillant terminent cette composition, où il règne un ton de couleur admirable, et ce pinceau fleuri et moelleux qui distingue les beaux ouvrages de cet habile Peintre. (Velde (Adrien van de))|Le point de vue d'un riche paysage, dont le premier plan est entièrement couvert de bestiaux, tels que vaches, boucs et moutons. Auprès d'un arbre dépouillé de ses branches, est un cavalier ajusté d'un manteau, et monté sur un cheval gris. Il est arrêté à causer avec une villageoise assise près d'une fontaine. A côté d'elle est un enfant, la tête appuyée sur son coude. De jolis lointains éclairés par un ciel pétillant terminent cette composition, où il règne un ton de couleur admirable, et ce pinceau fleuri et moelleux qui distingue les beaux ouvrages de cet habile Peintre.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Montaleau, achetée par Etienne au prix de 3850 fl. [6]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de Tivoli. Les devans offrent un lac sur les bords duquel on voit assises et causant ensemble, deux jeunes femmes dans le costume napolitain, ainsi que des pêcheurs occupés à retirer leurs filets. La rive opposée, à droite du spectateur, où frappe la principale lumière, présente une longue étendue de rochers qui conduisent à des aqueducs, et laissent distinguer dans le lointain un pays immense terminé par de hautes montagnes qui se lient, avec une harmonie surprenante, à un ciel chaud et vaporeux. A gauche, dans une demi-teinte savante, s'élève un massif de rochers surmontés d'une grosse tour. De grands arbres d'un feuiller admirable, et d'autres richesses d'accessoires convenables à ce genre, ajoutent encore à l'intérêt de ce Tableau que l'on doit mettre au nombre des ouvrages qui ont fait la réputation de cet artiste célèbre. (Vernet (Joseph, 1753))|Un point de vue de Tivoli. Les devans offrent un lac sur les bords duquel on voit assises et causant ensemble, deux jeunes femmes dans le costume napolitain, ainsi que des pêcheurs occupés à retirer leurs filets. La rive opposée, à droite du spectateur, où frappe la principale lumière, présente une longue étendue de rochers qui conduisent à des aqueducs, et laissent distinguer dans le lointain un pays immense terminé par de hautes montagnes qui se lient, avec une harmonie surprenante, à un ciel chaud et vaporeux. A gauche, dans une demi-teinte savante, s'élève un massif de rochers surmontés d'une grosse tour. De grands arbres d'un feuiller admirable, et d'autres richesses d'accessoires convenables à ce genre, ajoutent encore à l'intérêt de ce Tableau que l'on doit mettre au nombre des ouvrages qui ont fait la réputation de cet artiste célèbre.]] réalisée par Vernet (Joseph, 1753), vendue par Montaleau, achetée par Henry au prix de 4000 fl. [7]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge est assise auprès d'un riche péristile d'architecture. Elle tient sur ses genoux l'enfant Jésus que l'on voit nu, tenant des cerises et souriant à sa mère. Ce morceau, d'un fini précieux, nous a été indiqué comme étant de ce célèbre Peintre ; mais nous en laissons la décision aux amateurs, et ne leur donnons aucune garantie à cet égard. (Vinci (Léonard de))|La Vierge est assise auprès d'un riche péristile d'architecture. Elle tient sur ses genoux l'enfant Jésus que l'on voit nu, tenant des cerises et souriant à sa mère. Ce morceau, d'un fini précieux, nous a été indiqué comme étant de ce célèbre Peintre ; mais nous en laissons la décision aux amateurs, et ne leur donnons aucune garantie à cet égard.]] réalisée par Vinci (Léonard de), vendue par Montaleau, achetée par Marthe au prix de 2190 fl. [8]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une ruine pittoresque servant de demeure à une famille de Bohémiens. Dans le fond on voit une femme couchée, et sur le devant six personnages, dont une femme accroupie devant le feu, faisant sécher un linge. Ce morceau, d'une transparence de couleur admirable, offre un sujet de pastiche à l'imitation des grands maîtres d'Italie. (Teniers (David))|L'intérieur d'une ruine pittoresque servant de demeure à une famille de Bohémiens. Dans le fond on voit une femme couchée, et sur le devant six personnages, dont une femme accroupie devant le feu, faisant sécher un linge. Ce morceau, d'une transparence de couleur admirable, offre un sujet de pastiche à l'imitation des grands maîtres d'Italie.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Montaleau, achetée par Rederne au prix de 451 fl. [9]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une tabagie, composition capitale de onze figures. A gauche du spectateur et sur le devant, est un groupe de cinq paysans occupés à boire et à fumer ; trois sont assis autour d'un tonneau, et les deux autres debout ; du côté opposé, sur le premier plan, on voit une table de cuisine, avec des plats et autres ustensiles de ménage, servant de repoussoir à un groupe de six figures, que l'on voit dans l'éloignement près d'une cheminée. L'effet de ce Tableau est brillant et d'un ton clair et argentin ; les cinq personnages qui forment le groupe principal, sont de la plus belle exécution ; tout, en un mot, y est rendu avec cette perfection que l'on trouve ordinairement dans les beaux ouvrages de cet habile Peintre. (Teniers (David))|L'intérieur d'une tabagie, composition capitale de onze figures. A gauche du spectateur et sur le devant, est un groupe de cinq paysans occupés à boire et à fumer ; trois sont assis autour d'un tonneau, et les deux autres debout ; du côté opposé, sur le premier plan, on voit une table de cuisine, avec des plats et autres ustensiles de ménage, servant de repoussoir à un groupe de six figures, que l'on voit dans l'éloignement près d'une cheminée. L'effet de ce Tableau est brillant et d'un ton clair et argentin ; les cinq personnages qui forment le groupe principal, sont de la plus belle exécution ; tout, en un mot, y est rendu avec cette perfection que l'on trouve ordinairement dans les beaux ouvrages de cet habile Peintre.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Montaleau, achetée par Constantin au prix de 3900 fl. [10]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Peintre a représenté dans ce Tableau les cérémonies qui s'observent aux fiançailles d'une jeune mariée ; elle est vue au milieu du sujet, suivie de toute sa famille et de nombre d'amis qui l'accompagnent au son des instrumens jusqu'à la maison de son futur, qui vient au-devant d'elle en l'embrassant. La gauche offre une maison, au-dehors de laquelle sont divers personnages et des enfans qui tendent leur chapeau pour recevoir les dragées et les bombons qu'on leur jette par les fenêtres. A l'entrée de la porte, on voit encore un homme qui joue du violon. Un fond mystérieux de paysage, et d'autres richesses d'accessoires, ajoutent encore à l'intérêt de cette composition capitale où l'auteur a déployé tous ses talens, tant par la variété des caractères, que par la force du coloris et le brillant de l'exécution. (Steen (Jean))|Le Peintre a représenté dans ce Tableau les cérémonies qui s'observent aux fiançailles d'une jeune mariée ; elle est vue au milieu du sujet, suivie de toute sa famille et de nombre d'amis qui l'accompagnent au son des instrumens jusqu'à la maison de son futur, qui vient au-devant d'elle en l'embrassant. La gauche offre une maison, au-dehors de laquelle sont divers personnages et des enfans qui tendent leur chapeau pour recevoir les dragées et les bombons qu'on leur jette par les fenêtres. A l'entrée de la porte, on voit encore un homme qui joue du violon. Un fond mystérieux de paysage, et d'autres richesses d'accessoires, ajoutent encore à l'intérêt de cette composition capitale où l'auteur a déployé tous ses talens, tant par la variété des caractères, que par la force du coloris et le brillant de l'exécution.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Montaleau, achetée par Constantin au prix de 1750 fl. [11]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait d'homme représenté presque de face, la tête nue, avec chevelure grisâtre et courte barbe, qui se détache sur une fraise de mousseline. Nous ne répéterons point ici l'analyse des beautés qu'offre ce portrait, et que nous avons tracées au N.o 96 du Catalogue de la magnifique collection des Tableaux de feu C. Tolozan, dont il provient. La sensation qu'il a faite à cette époque sur tous les vrais connaisseurs nous est un sûr garant qu'il sera aussi justement apprécié à cette vente, et que les curieux s'empresseront de saisir cette occasion pour se procurer un des chefs-d'oeuvres du plus grand coloriste de l'Ecole hollandaise. (Rhyn (Rembrandt Van))|Un portrait d'homme représenté presque de face, la tête nue, avec chevelure grisâtre et courte barbe, qui se détache sur une fraise de mousseline. Nous ne répéterons point ici l'analyse des beautés qu'offre ce portrait, et que nous avons tracées au N.o 96 du Catalogue de la magnifique collection des Tableaux de feu C. Tolozan, dont il provient. La sensation qu'il a faite à cette époque sur tous les vrais connaisseurs nous est un sûr garant qu'il sera aussi justement apprécié à cette vente, et que les curieux s'empresseront de saisir cette occasion pour se procurer un des chefs-d'oeuvres du plus grand coloriste de l'Ecole hollandaise.]] réalisée par Rhyn (Rembrandt Van), vendue par Montaleau, achetée par Colo au prix de 8000 fl. [12]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet des plus gracieux, offrant l'assemblées sic des Dieux dans l'Olympe. Ils sont portés sur des nuages qui laissent apercevoir dans le bas du Tableau le point de vue d'une vaste campagne. Ce morceau capital, et de la première finesse dans tous ses détails, offre un des ouvrages du premier choix et digne du cabinet le plus marquant. Il provient de la première collection de feu M. de Praslin, qui en faisait le plus grand cas. (Poelemburg (Corneille))|Un sujet des plus gracieux, offrant l'assemblées sic des Dieux dans l'Olympe. Ils sont portés sur des nuages qui laissent apercevoir dans le bas du Tableau le point de vue d'une vaste campagne. Ce morceau capital, et de la première finesse dans tous ses détails, offre un des ouvrages du premier choix et digne du cabinet le plus marquant. Il provient de la première collection de feu M. de Praslin, qui en faisait le plus grand cas.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Montaleau, achetée par Lebrun aîné au prix de 900 fl. [13]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage de Hollande. Les devans offrent un terrain sablonneux, en partie couvert de mousse et enrichi de détails piquans. A droite du spectateur, sur un plan reculé, on voit une masure pittoresque auprès de laquelle une famille de paysans s'amuse à boire et à chanter. Au milieu est une charrette attelée d'un cheval blanc qui mange dans une auge. La gauche est terminée par un riche lointain indiquant un village voisin. Quelques arbres légérement feuillés, qui ressortent avec art sur un ciel harmonieux, contribuent à la perfection de ce Tableau, où l'excellence du coloris et la touche spirituelle ne le cèdent en rien à l'entente la plus parfaite du clair obscur. (Ostade (Isaac Van))|Le point de vue d'un paysage de Hollande. Les devans offrent un terrain sablonneux, en partie couvert de mousse et enrichi de détails piquans. A droite du spectateur, sur un plan reculé, on voit une masure pittoresque auprès de laquelle une famille de paysans s'amuse à boire et à chanter. Au milieu est une charrette attelée d'un cheval blanc qui mange dans une auge. La gauche est terminée par un riche lointain indiquant un village voisin. Quelques arbres légérement feuillés, qui ressortent avec art sur un ciel harmonieux, contribuent à la perfection de ce Tableau, où l'excellence du coloris et la touche spirituelle ne le cèdent en rien à l'entente la plus parfaite du clair obscur.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Montaleau, achetée par Henry au prix de 2220 fl. [14]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de forme ceintrée et chantournée par le haut, renfermé dans une boîte d'ébène fermant à deux volets. Il représente le sujet de l'Adoration du veau d'or, composition de plus de cent cinquante figures. Cette scène se passe dans un paysage de site montagneux, mêlé d'arbres, qui tiennent pour la touche à la belle manière de Paul Bril. Ce morceau, quoique d'un dessin maniéré, offre de très-belles parties de détails, avec la couleur la plus forte et la plus brillante ; et nous sommes assurés qu'il sera regardé comme un objet de la plus haute curiosité, et digne d'occuper une place distinguée dans les Cabinets ou Galeries où l'on collecte les ouvrages de tous les Peintres qui ont existé. (Nieulant (Jean))|Un Tableau de forme ceintrée et chantournée par le haut, renfermé dans une boîte d'ébène fermant à deux volets. Il représente le sujet de l'Adoration du veau d'or, composition de plus de cent cinquante figures. Cette scène se passe dans un paysage de site montagneux, mêlé d'arbres, qui tiennent pour la touche à la belle manière de Paul Bril. Ce morceau, quoique d'un dessin maniéré, offre de très-belles parties de détails, avec la couleur la plus forte et la plus brillante ; et nous sommes assurés qu'il sera regardé comme un objet de la plus haute curiosité, et digne d'occuper une place distinguée dans les Cabinets ou Galeries où l'on collecte les ouvrages de tous les Peintres qui ont existé.]] réalisée par Nieulant (Jean), vendue par Montaleau, achetée par Neveu au prix de 800 fl. [15]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme richement drapée, représentée debout et vue jusqu'aux genoux ; dans un fond de paysage. Elle tient sous son bras un joli chien épagneul. Ce Tableau précieux et d'une excellente couleur, provient du cabinet de feu M. de Pille. (Miéris (Guillaume))|Une jeune femme richement drapée, représentée debout et vue jusqu'aux genoux ; dans un fond de paysage. Elle tient sous son bras un joli chien épagneul. Ce Tableau précieux et d'une excellente couleur, provient du cabinet de feu M. de Pille.]] réalisée par Miéris (Guillaume), vendue par Montaleau, achetée par Henry au prix de 370 fl. [16]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau paraît être la première pensée de cet habile Peintre, lorsqu'il voulut traiter le sujet du Massacre des Innocens, qu'il a exécuté en grand, et que l'on a vu dans la galerie du duc d'Orléans. Celui que nous décrivons offre un paysage agreste et montueux, au milieu duquel on voit sur le devant, près d'un tombeau, deux mères éplorées, avec leurs enfans étendus morts à leurs pieds ; un chien lèche la plaie encore saignante de l'un d'eux. A gauche du spectateur, sur un plan reculé, s'élève un pont sur lequel est une femme défendant les jours de son enfant, qu'un des soldats du tyran Hérode est prêt à frapper. Dans l'éloignement l'on aperçoit encore plusieurs femmes tenant leurs enfans dans leurs bras, et fuyant le sort funeste qui les attend. Les amateurs trouveront sans doute dans ce morceau de caractère une composition sage, un beau ton de couleur, un pinceau facile, et cette force d'expression qui caractérise tous les ouvrages de Le Brun. (Le Brun (charles))|Ce Tableau paraît être la première pensée de cet habile Peintre, lorsqu'il voulut traiter le sujet du Massacre des Innocens, qu'il a exécuté en grand, et que l'on a vu dans la galerie du duc d'Orléans. Celui que nous décrivons offre un paysage agreste et montueux, au milieu duquel on voit sur le devant, près d'un tombeau, deux mères éplorées, avec leurs enfans étendus morts à leurs pieds ; un chien lèche la plaie encore saignante de l'un d'eux. A gauche du spectateur, sur un plan reculé, s'élève un pont sur lequel est une femme défendant les jours de son enfant, qu'un des soldats du tyran Hérode est prêt à frapper. Dans l'éloignement l'on aperçoit encore plusieurs femmes tenant leurs enfans dans leurs bras, et fuyant le sort funeste qui les attend. Les amateurs trouveront sans doute dans ce morceau de caractère une composition sage, un beau ton de couleur, un pinceau facile, et cette force d'expression qui caractérise tous les ouvrages de Le Brun.]] réalisée par Le Brun (charles), vendue par Montaleau, achetée par Henry au prix de 460 fl. [18]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Annonciation, morceau composé avec autant de goût que de sagesse. La Vierge, placée à droite et en oraison, soutient une draperie, et paraît en extase à la vue de l'Ange, que l'on voit environné d'un nuage et à genoux devant elle. Ce Tableau, extraordinaire au genre de Carle du Jardin, prouve encore que son pinceau est admirable dans tous les ouvrages qu'il a traités. (Jardin (Carle du))|Le sujet de l'Annonciation, morceau composé avec autant de goût que de sagesse. La Vierge, placée à droite et en oraison, soutient une draperie, et paraît en extase à la vue de l'Ange, que l'on voit environné d'un nuage et à genoux devant elle. Ce Tableau, extraordinaire au genre de Carle du Jardin, prouve encore que son pinceau est admirable dans tous les ouvrages qu'il a traités.]] réalisée par Jardin (Carle du), vendue par Montaleau, achetée par Simon au prix de 871 fl. [19]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur on voit un jeune étudiant assis devant une table, et occupé à des calculs de géométrie ; un tapis de Turquie et autres accessoires ajoutent à l'intérêt de cet ouvrage précieux d'exécution, qui indiquerait que son auteur était élève de Aries de Voys. (Houven (Van))|Dans un intérieur on voit un jeune étudiant assis devant une table, et occupé à des calculs de géométrie ; un tapis de Turquie et autres accessoires ajoutent à l'intérêt de cet ouvrage précieux d'exécution, qui indiquerait que son auteur était élève de Aries de Voys.]] réalisée par Houven (Van), vendue par Montaleau, achetée par Constantin au prix de 250 fl. [20]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans ; dans l'un on voit Enée recevant à Carthage une audience de Didon, et dans l'autre la magicienne Circé éprouvant la puissance de ses enchantemens, en changeant en pourceaux les compagnons d'Ulysse. Ces deux traits de la Fable, représentés avec toute la magnificence convenable dans des palais de la plus riche architecture, offrent des compositions capitales de plus de trente figures chacune, où le Peintre a su réunir aux charmes du coloris l'exécution la plus précieuse. (Hoet (Gérard))|Deux Tableaux faisant pendans ; dans l'un on voit Enée recevant à Carthage une audience de Didon, et dans l'autre la magicienne Circé éprouvant la puissance de ses enchantemens, en changeant en pourceaux les compagnons d'Ulysse. Ces deux traits de la Fable, représentés avec toute la magnificence convenable dans des palais de la plus riche architecture, offrent des compositions capitales de plus de trente figures chacune, où le Peintre a su réunir aux charmes du coloris l'exécution la plus précieuse.]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par Montaleau, achetée par Genné au prix de 360 fl. [21]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition d'environ quarante figures dans un paysage. Le premier plan offre un vaste terrain où l'on voit rassemblés beaucoup de paysans, dont les uns sont occupés à jouer aux cartes tandis que d'autres se battent. Ce morceau clair et agréable, est terminé par un lointain de montagnes et fabriques bien entendues de perspective. (Ferg (Paul))|Une composition d'environ quarante figures dans un paysage. Le premier plan offre un vaste terrain où l'on voit rassemblés beaucoup de paysans, dont les uns sont occupés à jouer aux cartes tandis que d'autres se battent. Ce morceau clair et agréable, est terminé par un lointain de montagnes et fabriques bien entendues de perspective.]] réalisée par Ferg (Paul), vendue par Montaleau, achetée par Henry au prix de 150 fl. [25]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un temple de riche architecture, dans un effet brillant de perspective. Différentes belles figures, de la touche la plus terminée du vieux Franck, y sont distribuées sur différens plans, et contribuent à présenter un des ouvrages marquans de cet artiste. (Delen (Van, 1642))|L'intérieur d'un temple de riche architecture, dans un effet brillant de perspective. Différentes belles figures, de la touche la plus terminée du vieux Franck, y sont distribuées sur différens plans, et contribuent à présenter un des ouvrages marquans de cet artiste.]] réalisée par Delen (Van, 1642), vendue par Montaleau, achetée par Genné au prix de 290 fl. [26]
  • 1802.07.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux de forme ovale, faisant pendans, et offrant des sujets de genre, tels que pêches, poires, prunes, biscuits, bocal à liqueurs, et autres ustensiles de ménage ; tout deux d'un excellent ton de couleur, et d'une parfaite conservation. (Chardin (Simon))|Deux Tableaux de forme ovale, faisant pendans, et offrant des sujets de genre, tels que pêches, poires, prunes, biscuits, bocal à liqueurs, et autres ustensiles de ménage ; tout deux d'un excellent ton de couleur, et d'une parfaite conservation.]] réalisée par Chardin (Simon), vendue par Montaleau, achetée par Constantin au prix de 21 fl. [27]