Ventes d'œuvres le 1804.11.06

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  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmant Point de vue de Paysage, pris dans un site de Dunes. La partie droite offre un Terrein élevé et sablonneux garni d'Arbres et d'une Barrière qui partage le chemin. La gauche est terminée par un lointain de Plaines et Côteaux que borde une Rivière. Ce Morceau brillant et du détail le plus agréable, est enrichi d'un sujet de Chasse au vol, de la précieuse touche de Jean Lingelback. (Winantz (J.-B.))|Charmant Point de vue de Paysage, pris dans un site de Dunes. La partie droite offre un Terrein élevé et sablonneux garni d'Arbres et d'une Barrière qui partage le chemin. La gauche est terminée par un lointain de Plaines et Côteaux que borde une Rivière. Ce Morceau brillant et du détail le plus agréable, est enrichi d'un sujet de Chasse au vol, de la précieuse touche de Jean Lingelback.]] réalisée par Winantz (J.-B.), vendue par Van Leyden, achetée par Lebrun au prix de 600 fl. [1]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une Roche pittoresque, surmontée de Fabriques et de Ruines occupant toute la partie gauche d'une Campagne découverte, et servant de forge à un maréchal. On le voit occupé à ferrer un mauvais Cheval blanc, tandis que deux Ouvriers battent le fer. Plus loin l'on distingue deux Femmes, dont une endormie auprès du Berceau de son Enfant. A la droite, en second plan, et sur un Chemin ferré et élevé, est un Chariot rempli de bagage, attelé de trois Chevaux, qui gravit avec peine, et est poussé derrière par un Paysan. Un ciel des plus éclatans et de la plus parfaite harmonie, contribue à faire ressortir tous les détails de cette agréable Composition. Il est impossible de présenter un Morceau plus piquant et plus juste dans son effet. Il joint à une extrême finesse, cette touche moelleuse et facile toujours familière à cet excellent Peintre. (Wouvermans (Ph.))|Point de vue d'une Roche pittoresque, surmontée de Fabriques et de Ruines occupant toute la partie gauche d'une Campagne découverte, et servant de forge à un maréchal. On le voit occupé à ferrer un mauvais Cheval blanc, tandis que deux Ouvriers battent le fer. Plus loin l'on distingue deux Femmes, dont une endormie auprès du Berceau de son Enfant. A la droite, en second plan, et sur un Chemin ferré et élevé, est un Chariot rempli de bagage, attelé de trois Chevaux, qui gravit avec peine, et est poussé derrière par un Paysan. Un ciel des plus éclatans et de la plus parfaite harmonie, contribue à faire ressortir tous les détails de cette agréable Composition. Il est impossible de présenter un Morceau plus piquant et plus juste dans son effet. Il joint à une extrême finesse, cette touche moelleuse et facile toujours familière à cet excellent Peintre.]] réalisée par Wouvermans (Ph.), vendue par Van Leyden au prix de 2400 fl. [2]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Point de Vue de Paysage d'un site découvert, offrant dans la partie droite, des Ruines de Monumens et quelques Arbres. Au milieu est un grand Chemin où l'on compte seize Animaux, Boeufs, Vaches, Moutons, Chèvres et Beliers, que conduit un jeune Pâtre ; sur un plan éloigné de la partie gauche, on remarque encore une Femme sur son Mulet et un Homme arrêtés devant une Chapelle. Cette admirable production est éclairée avec le plus grand art par un ciel brillant et heureusement nuagé, qui rappelle les rares talens de son Auteur, et présente un diamant dans son genre. (Velde (Adrien van de))|Un autre Point de Vue de Paysage d'un site découvert, offrant dans la partie droite, des Ruines de Monumens et quelques Arbres. Au milieu est un grand Chemin où l'on compte seize Animaux, Boeufs, Vaches, Moutons, Chèvres et Beliers, que conduit un jeune Pâtre ; sur un plan éloigné de la partie gauche, on remarque encore une Femme sur son Mulet et un Homme arrêtés devant une Chapelle. Cette admirable production est éclairée avec le plus grand art par un ciel brillant et heureusement nuagé, qui rappelle les rares talens de son Auteur, et présente un diamant dans son genre.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 4800 fl. [3]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Portrait encore de rare qualité, offrant celui de Maria Van Sorgen, femme du précédent. Elle est vue de face et à mi-corps, et ajustée de bon goût d'une large Robe de soie recouverte d'une écharpe bleue, et soutenant de sa main droite un manteau bordé d'hermine. Ce morceau est digne par sa perfection de faire le pendant du précédent. (Voys (Arry de), 1656)|Un autre Portrait encore de rare qualité, offrant celui de Maria Van Sorgen, femme du précédent. Elle est vue de face et à mi-corps, et ajustée de bon goût d'une large Robe de soie recouverte d'une écharpe bleue, et soutenant de sa main droite un manteau bordé d'hermine. Ce morceau est digne par sa perfection de faire le pendant du précédent.]] réalisée par Voys (Arry de), 1656, vendue par Van Leyden, achetée par Paillet au prix de 200 fl. [4]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de Willem Van Hemskerk, représenté à mi-corps, la main gauche sur la poitrine et dans un moment d'expression. Il est vêtu d'une Robe de chambre gris de lin, avec une Veste brodée en argent, ayant les Cheveux qui tombent négligemment et par boucles sur ses épaules. Cette Figure, du caractère le plus gracieux, se détache sur un fond d'Architecture percé en arcade, qui laisse voir le fond d'un Parc dans l'éloignement. Morceau d'une riche couleur et d'un fini précieux. Ce morceau est digne par sa perfection de faire le pendant du précédent. (Voys (Arry de))|Le Portrait de Willem Van Hemskerk, représenté à mi-corps, la main gauche sur la poitrine et dans un moment d'expression. Il est vêtu d'une Robe de chambre gris de lin, avec une Veste brodée en argent, ayant les Cheveux qui tombent négligemment et par boucles sur ses épaules. Cette Figure, du caractère le plus gracieux, se détache sur un fond d'Architecture percé en arcade, qui laisse voir le fond d'un Parc dans l'éloignement. Morceau d'une riche couleur et d'un fini précieux. Ce morceau est digne par sa perfection de faire le pendant du précédent.]] réalisée par Voys (Arry de), vendue par Van Leyden, achetée par Paillet au prix de 500 fl. [5]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition simple et naturelle de deux Figures représentées assises et jusqu'au dessous du genou, dans un Intérieur près d'une Table. L'une d'elles est une jeune Dame dans un Costume galant et négligé, composé d'un Corset violet et d'une Jupe de satin blanc, garnie d'une dentelle d'or. Une large Coiffe noire couvre sa Tête et fait ressortir sa chevelure blonde et bouclée, ainsi que la carnation fraîche de sa jolie figure ; elle tient un Verre d'une main, et porte l'attention à ce que paraît lui dire un Officier coiffé d'un Chapeau rabattu et ajusté d'un Baudrier chargé de broderie en argent. Cet Ouvrage de la plus grande finesse, mérite encore d'être classé au nombre des meilleures productions de ce grand Artiste. (Terburg (Gérard))|Composition simple et naturelle de deux Figures représentées assises et jusqu'au dessous du genou, dans un Intérieur près d'une Table. L'une d'elles est une jeune Dame dans un Costume galant et négligé, composé d'un Corset violet et d'une Jupe de satin blanc, garnie d'une dentelle d'or. Une large Coiffe noire couvre sa Tête et fait ressortir sa chevelure blonde et bouclée, ainsi que la carnation fraîche de sa jolie figure ; elle tient un Verre d'une main, et porte l'attention à ce que paraît lui dire un Officier coiffé d'un Chapeau rabattu et ajusté d'un Baudrier chargé de broderie en argent. Cet Ouvrage de la plus grande finesse, mérite encore d'être classé au nombre des meilleures productions de ce grand Artiste.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Van Leyden, achetée par Erard au prix de 1270 fl. [6]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quelques Maisons rustiques et une Eglise environnée d'Arbres. Les devans offrent un Terrain élevé où sont trois Paysans, dont un qui porte un Paquet sur son dos, et se dirige vers le Village, et deux autres arrêtés à causer. Joli Morceau, de l'exécution la plus facile. (Teniers (David))|Quelques Maisons rustiques et une Eglise environnée d'Arbres. Les devans offrent un Terrain élevé où sont trois Paysans, dont un qui porte un Paquet sur son dos, et se dirige vers le Village, et deux autres arrêtés à causer. Joli Morceau, de l'exécution la plus facile.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Van Leyden, achetée par Legrand au prix de 280 fl. [7]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Chaumière servant de Corps de garde. Un jeune Homme tient dans sa main deux Pistolets qu'il semble vouloir attacher à la Muraille ; vers la droite, également sur le premier Plan, on voit différentes Armures, des Cuirasses, des Selles et des Casques d'une vérité merveilleuse ; à gauche, dans l'enfoncement, on distingue des Paysans et un Militaire, dont quatre autour d'une Table, qui jouent aux Cartes, et le cinquième, le dos tourné à la Cheminée, et qui les regarde ; plus loin, du même côté, une Porte est ouverte d'où l'on voit entrer une Femme qui apporte un Plat et une Cruche. Nombres de détails et Ustensiles de ménage contribuent à la richesse de ce Morceau vraiment digne de la réputation de son Auteur ; en effet, il réunit au ton de couleur le plus suave et le plus vigoureux, une exécution facile et brillante, ainsi que cette harmonie de clair obscur inappréciable, que l'on admire dans les Productions les plus distinguées de ce grand Peintre. (Teniers (David))|L'Intérieur d'une Chaumière servant de Corps de garde. Un jeune Homme tient dans sa main deux Pistolets qu'il semble vouloir attacher à la Muraille ; vers la droite, également sur le premier Plan, on voit différentes Armures, des Cuirasses, des Selles et des Casques d'une vérité merveilleuse ; à gauche, dans l'enfoncement, on distingue des Paysans et un Militaire, dont quatre autour d'une Table, qui jouent aux Cartes, et le cinquième, le dos tourné à la Cheminée, et qui les regarde ; plus loin, du même côté, une Porte est ouverte d'où l'on voit entrer une Femme qui apporte un Plat et une Cruche. Nombres de détails et Ustensiles de ménage contribuent à la richesse de ce Morceau vraiment digne de la réputation de son Auteur ; en effet, il réunit au ton de couleur le plus suave et le plus vigoureux, une exécution facile et brillante, ainsi que cette harmonie de clair obscur inappréciable, que l'on admire dans les Productions les plus distinguées de ce grand Peintre.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Van Leyden, achetée par Martin Laporte au prix de 3100 fl. [8]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des plus riches Points de vue du Rhin. Différens Personnages qui se promènent, des Ouvriers chargés de fardeaux, et plusieurs grosses Pierres de Moulins, sont placés sur le premier Plan ; vers la gauche on aperçoit un Peuple nombreux, et dans l'éloignement une Eglise, une Tour, plusieurs Bâtimens, des Montagnes couvertes de Bois, et une Rivière ; on remarque à droite, des Terres labourées, des Chaumières de Paysans, des Bosquets, et une Montagne escarpée ; elle se perd dans un ton vaporeux et brillant. Cette Composition qui renferme un Pays immense, est du fini le plus précieux. (Saftleven (Hermand), 1650)|Un des plus riches Points de vue du Rhin. Différens Personnages qui se promènent, des Ouvriers chargés de fardeaux, et plusieurs grosses Pierres de Moulins, sont placés sur le premier Plan ; vers la gauche on aperçoit un Peuple nombreux, et dans l'éloignement une Eglise, une Tour, plusieurs Bâtimens, des Montagnes couvertes de Bois, et une Rivière ; on remarque à droite, des Terres labourées, des Chaumières de Paysans, des Bosquets, et une Montagne escarpée ; elle se perd dans un ton vaporeux et brillant. Cette Composition qui renferme un Pays immense, est du fini le plus précieux.]] réalisée par Saftleven (Hermand), 1650, vendue par Van Leyden, achetée par Naudou au prix de 155 fl. [9]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fête des Rois. Composition de onze Figures, les unes en pied, les autres assises autour d'une Table chargée de différens Mets, de Pain, de Beurre, de Fromage et de Vin ; une vieille Femme dans un Fauteuil, offre le caractère et l'abandon de la joie la plus décidée ; en face d'elle, un jeune Enfant, debout sur la Table, représente le Roi de la Fête ; il tient dans ses bras un Pigeon, et reçoit à boire des mains d'une autre Femme âgée. Le désordre et la franche gaieté d'une orgie, sont rendus dans ce Tableau de la manière la plus variée, et avec l'esprit original de l'Auteur. (Steen (Jean))|La Fête des Rois. Composition de onze Figures, les unes en pied, les autres assises autour d'une Table chargée de différens Mets, de Pain, de Beurre, de Fromage et de Vin ; une vieille Femme dans un Fauteuil, offre le caractère et l'abandon de la joie la plus décidée ; en face d'elle, un jeune Enfant, debout sur la Table, représente le Roi de la Fête ; il tient dans ses bras un Pigeon, et reçoit à boire des mains d'une autre Femme âgée. Le désordre et la franche gaieté d'une orgie, sont rendus dans ce Tableau de la manière la plus variée, et avec l'esprit original de l'Auteur.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Van Leyden, achetée par Constantin au prix de 281 fl. [10]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue de Paysage pris à l'effet d'une fraîche matinée, à l'heure où les animaux vont à la prairie. La droite offre une Chaumière près de laquelle est une Paysanne assise sur un Banc. Elle tient dans ses bras et sur ses genoux un jeune Enfant qu'elle paraît vouloir embrasser, mais qui se retourne du côté d'une Vache noire qu'il semble menacer de son bâton. Près de cette Femme, et sur une Pelouse, sont deux Cochons, dont l'un est couché. La partie gauche est enrichie de trois belles Vaches variées de couleur, dont deux sur le premier plan, qui se frappent de leurs cornes, et qu'un Pâtre vient séparer avec son bâton. Ce Groupe admirable se détache avec le plus grand art sur fond de buisson où l'on voit deux saules légérement feuillés. Le milieu offre un vaste lointain de plaines frappées des rayons du soleil, d'où semblent s'élever les vapeurs de la terre. On y distingue encore quelques Bestiaux. Cette scène champêtre est éclairée par un ciel chaud et vaporeux, chargé de quelques nuages dont l'effet produit l'illusion la plus complète. Nous n'entreprendrons point d'analyser les beautés de ce chef-d'oeuvre, dont l'effet aussi hardi que difficile, est rendu avec tant de vérité, qu'il le dispute à la nature. Les connaisseurs s'empresseront sans doute de rendre hommage à ce Morceau, auquel nous ne connaissons rien de supérieur. (Potter (Paul))|Point de Vue de Paysage pris à l'effet d'une fraîche matinée, à l'heure où les animaux vont à la prairie. La droite offre une Chaumière près de laquelle est une Paysanne assise sur un Banc. Elle tient dans ses bras et sur ses genoux un jeune Enfant qu'elle paraît vouloir embrasser, mais qui se retourne du côté d'une Vache noire qu'il semble menacer de son bâton. Près de cette Femme, et sur une Pelouse, sont deux Cochons, dont l'un est couché. La partie gauche est enrichie de trois belles Vaches variées de couleur, dont deux sur le premier plan, qui se frappent de leurs cornes, et qu'un Pâtre vient séparer avec son bâton. Ce Groupe admirable se détache avec le plus grand art sur fond de buisson où l'on voit deux saules légérement feuillés. Le milieu offre un vaste lointain de plaines frappées des rayons du soleil, d'où semblent s'élever les vapeurs de la terre. On y distingue encore quelques Bestiaux. Cette scène champêtre est éclairée par un ciel chaud et vaporeux, chargé de quelques nuages dont l'effet produit l'illusion la plus complète. Nous n'entreprendrons point d'analyser les beautés de ce chef-d'oeuvre, dont l'effet aussi hardi que difficile, est rendu avec tant de vérité, qu'il le dispute à la nature. Les connaisseurs s'empresseront sans doute de rendre hommage à ce Morceau, auquel nous ne connaissons rien de supérieur.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Van Leyden, achetée par Paillet au prix de 33600 fl. [12]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Composition aussi naturelle que pittoresque, offrant à gauche une Masure élevée sur d'anciennes Murailles de brique, ouvertes en arcades, et offrant le percé le plus agréable sur la Campagne, en éclairant d'une manière brillante un Groupe de cinq Personnages, dont la Figure principale est une Marchande de Fruits et de Légumes. Sur les Marches de cette habitation, on distingue encore un Paysan qui porte un Panier, et plus haut une Fille occupée à filer au Rouet, ainsi que nombre de détails qui ajoutent à la richesse de cette admirable Production. Nous nous arrêterons encore avec intérêt à un gros Arbre, dont le feuillage, d'une grande fraîcheur, contraste parfaitement avec le ton chaud et doré de toutes les autres parties de cette Composition, qui en présentant la situation la plus vraie, offre aussi toutes les parties de l'art dans leur perfection, telles que les Connaisseurs les admirent à juste titre dans les ouvrages de cet excellent Coloriste, à qui on a attribué souvent des Tableaux qui, regardés par des yeux exercés, ne sont que de faibles imitations. Quant à celui-ci, nous le présentons comme très-authentique et du meilleur choix. (Ostade (Isaac Van))|Une Composition aussi naturelle que pittoresque, offrant à gauche une Masure élevée sur d'anciennes Murailles de brique, ouvertes en arcades, et offrant le percé le plus agréable sur la Campagne, en éclairant d'une manière brillante un Groupe de cinq Personnages, dont la Figure principale est une Marchande de Fruits et de Légumes. Sur les Marches de cette habitation, on distingue encore un Paysan qui porte un Panier, et plus haut une Fille occupée à filer au Rouet, ainsi que nombre de détails qui ajoutent à la richesse de cette admirable Production. Nous nous arrêterons encore avec intérêt à un gros Arbre, dont le feuillage, d'une grande fraîcheur, contraste parfaitement avec le ton chaud et doré de toutes les autres parties de cette Composition, qui en présentant la situation la plus vraie, offre aussi toutes les parties de l'art dans leur perfection, telles que les Connaisseurs les admirent à juste titre dans les ouvrages de cet excellent Coloriste, à qui on a attribué souvent des Tableaux qui, regardés par des yeux exercés, ne sont que de faibles imitations. Quant à celui-ci, nous le présentons comme très-authentique et du meilleur choix.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 2950 fl. [14]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue d'un Canal d'une étonnante perspective, richement bordé d'Arbres et des Maisons d'un village, et pris à l'effet d'un beau clair de lune. Ce Morceau, un des chefs-d'oeuvres de son genre, est étudié avec tant d'art, qu'il produit une illusion complète, et nous osons assurer que cet Artiste, fidelle imitateur de ces sortes d'effets, n'a rien produit de plus parfait. (Neer (Hart Van der))|Point de Vue d'un Canal d'une étonnante perspective, richement bordé d'Arbres et des Maisons d'un village, et pris à l'effet d'un beau clair de lune. Ce Morceau, un des chefs-d'oeuvres de son genre, est étudié avec tant d'art, qu'il produit une illusion complète, et nous osons assurer que cet Artiste, fidelle imitateur de ces sortes d'effets, n'a rien produit de plus parfait.]] réalisée par Neer (Hart Van der), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 752 fl. [15]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous une Voûte de Roche, à travers laquelle on découvre sur la droite un fond de Paysage et l'Incendie de Sodôme, le Peintre a placé Loth entre ses deux Filles, recevant de l'une une Coupe d'or remplie de Vin, tandis que l'autre qui est assise et presque nue, le regarde en soutenant un Vase d'argent. De belles Draperies, différens Vases, une Grappe de Raisin, une belle Plante de Chardon, sont les accessoires qui enrichissent cette aimable Composition. Ce Morceau précieux est d'un excellent choix parmi les Ouvrages de ce bon Peintre. (Mieris (Guillaume))|Sous une Voûte de Roche, à travers laquelle on découvre sur la droite un fond de Paysage et l'Incendie de Sodôme, le Peintre a placé Loth entre ses deux Filles, recevant de l'une une Coupe d'or remplie de Vin, tandis que l'autre qui est assise et presque nue, le regarde en soutenant un Vase d'argent. De belles Draperies, différens Vases, une Grappe de Raisin, une belle Plante de Chardon, sont les accessoires qui enrichissent cette aimable Composition. Ce Morceau précieux est d'un excellent choix parmi les Ouvrages de ce bon Peintre.]] réalisée par Mieris (Guillaume), vendue par Van Leyden, achetée par Lagrange au prix de 720 fl. [17]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'une belle Femme, vue de trois-quarts jusqu'aux genoux, la gorge et les épaules découvertes, dans le plus riche Habillement de satin blanc, dont les manches sont découpées à la manière espagnole ; son col est orné d'un beau Collier de Perles, et ses Cheveux bruns naturellement bouclés, d'une Toque enrichie de Pierreries. Elle soutient sa Robe de la main gauche, et tient de l'autre une Pêche qu'elle vient de prendre dans une Corbeille de Fruits que lui présente respectueusement un Page. Ces deux Figures se détachent tout en clair sur un fond de Bâtiment, avec lointain d'un Parc, où l'on distingue la Statue de l'Amour sur un Piédestal. Rien ne justifie davantage l'importance et la richesse de ce Cabinet, que d'y rencontrer deux Ouvrages de Miéris, aussi capitaux et aussi parfaits d'exécution, tandis que les belles Collections attendent depuis longtems l'occasion de s'en procurer. (Mieris (François), 1665)|Le Portrait d'une belle Femme, vue de trois-quarts jusqu'aux genoux, la gorge et les épaules découvertes, dans le plus riche Habillement de satin blanc, dont les manches sont découpées à la manière espagnole ; son col est orné d'un beau Collier de Perles, et ses Cheveux bruns naturellement bouclés, d'une Toque enrichie de Pierreries. Elle soutient sa Robe de la main gauche, et tient de l'autre une Pêche qu'elle vient de prendre dans une Corbeille de Fruits que lui présente respectueusement un Page. Ces deux Figures se détachent tout en clair sur un fond de Bâtiment, avec lointain d'un Parc, où l'on distingue la Statue de l'Amour sur un Piédestal. Rien ne justifie davantage l'importance et la richesse de ce Cabinet, que d'y rencontrer deux Ouvrages de Miéris, aussi capitaux et aussi parfaits d'exécution, tandis que les belles Collections attendent depuis longtems l'occasion de s'en procurer.]] réalisée par Mieris (François), 1665, vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 9930 fl. [18]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet aussi naturel qu'agréable, pris dans le tems de la moisson. On y voit, dans le milieu, un Chariot attelé de deux Chevaux, que des Paysans sont occupés à charger de foin. Les premiers plans sont enrichis de diverses Figures, parmi lesquelles on distingue un Personnage et une Dame qui paraissent revenir de la chasse. Ce joli Tableau, clair dans toutes ses parties, offre une des Productions distinguées de cet Artiste, qui semble avoir voulu imiter Ph. Wouvermans, autant par la composition que par la touche. (Lingelback (Jean))|Un sujet aussi naturel qu'agréable, pris dans le tems de la moisson. On y voit, dans le milieu, un Chariot attelé de deux Chevaux, que des Paysans sont occupés à charger de foin. Les premiers plans sont enrichis de diverses Figures, parmi lesquelles on distingue un Personnage et une Dame qui paraissent revenir de la chasse. Ce joli Tableau, clair dans toutes ses parties, offre une des Productions distinguées de cet Artiste, qui semble avoir voulu imiter Ph. Wouvermans, autant par la composition que par la touche.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par Van Leyden, achetée par Quenet au prix de 293 fl. [19]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de mer, enrichi sur les devans de nombre de Figures dans différens costumes ; on y voit encore des Matelots et Forçats ; le milieu est décoré d'une Statue d'Empereur, qui se détache sur un beau fond de ciel ; à gauche est une Fontaine où l'on remarque, entr'autres Personnages, une Femme qui tient une Cruche ; la partie droite est terminée par une Etendue de Mer et une Chaîne de Montagnes. Ce Morceau, de la plus admirable exécution et du plus grand détail, offre un des Ouvrages capitaux et du meilleur choix de ce grand Peintre. (Lingelback (Jean), 1661)|Port de mer, enrichi sur les devans de nombre de Figures dans différens costumes ; on y voit encore des Matelots et Forçats ; le milieu est décoré d'une Statue d'Empereur, qui se détache sur un beau fond de ciel ; à gauche est une Fontaine où l'on remarque, entr'autres Personnages, une Femme qui tient une Cruche ; la partie droite est terminée par une Etendue de Mer et une Chaîne de Montagnes. Ce Morceau, de la plus admirable exécution et du plus grand détail, offre un des Ouvrages capitaux et du meilleur choix de ce grand Peintre.]] réalisée par Lingelback (Jean), 1661, vendue par Van Leyden, achetée par Lafontaine au prix de 1000 fl. [20]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Enfant prodigue représenté dans un Jardin, au milieu de ses Amis et de ses Maîtresses. Morceau d'une grande force de couleur et d'une touche remplie de goût. Ce Peintre très-estimable, a suivi la belle manière de Velasques, en traitant ce sujet dans le style espagnol. (Lys (Jean))|Le sujet de l'Enfant prodigue représenté dans un Jardin, au milieu de ses Amis et de ses Maîtresses. Morceau d'une grande force de couleur et d'une touche remplie de goût. Ce Peintre très-estimable, a suivi la belle manière de Velasques, en traitant ce sujet dans le style espagnol.]] réalisée par Lys (Jean), vendue par Van Leyden, achetée par Vauthier au prix de 100 fl. [21]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Représentation pittoresque d'un site de Rochers et Montagnes servant de retraite à des Voleurs ; plusieurs d'entre eux, dont deux à cheval, sont en embuscade, et attendent le passage de plusieurs Voyageurs que l'on voit dans l'éloignement, sur un Pont qui traverse une Rivière et conduit l'oeil à des Montagnes agrestes, frappées, avec le plus grand art, par un effet de soleil levant. Une partie encore admirable de cette Composition, pleine de caractère et d'expression, offre, sur la gauche, près d'une Masse de Rochers, un de ces Brigands qui semble souffrir de quelques blessures ; il est assis près d'un feu et environné de différens accessoires. Tout le premier plan, dans une demi-teinte vigoureuse, et du plus admirable clair obscur, forme un contraste frappant avec le ton argentin des derniers plans, qui se lient, de la manière la plus harmonieuse, à un ciel brillant et heureusement nuagé. Ce Morceau offrant une des plus savantes Etudes de cet habile Artiste, en Italie, doit, sans contredit, être placé au rang de ces meilleurs Ouvrages, autant par la force du coloris, que par la beauté de l'exécution. (Jardin (Carle du))|Représentation pittoresque d'un site de Rochers et Montagnes servant de retraite à des Voleurs ; plusieurs d'entre eux, dont deux à cheval, sont en embuscade, et attendent le passage de plusieurs Voyageurs que l'on voit dans l'éloignement, sur un Pont qui traverse une Rivière et conduit l'oeil à des Montagnes agrestes, frappées, avec le plus grand art, par un effet de soleil levant. Une partie encore admirable de cette Composition, pleine de caractère et d'expression, offre, sur la gauche, près d'une Masse de Rochers, un de ces Brigands qui semble souffrir de quelques blessures ; il est assis près d'un feu et environné de différens accessoires. Tout le premier plan, dans une demi-teinte vigoureuse, et du plus admirable clair obscur, forme un contraste frappant avec le ton argentin des derniers plans, qui se lient, de la manière la plus harmonieuse, à un ciel brillant et heureusement nuagé. Ce Morceau offrant une des plus savantes Etudes de cet habile Artiste, en Italie, doit, sans contredit, être placé au rang de ces meilleurs Ouvrages, autant par la force du coloris, que par la beauté de l'exécution.]] réalisée par Jardin (Carle du), vendue par Van Leyden, achetée par Langeac au prix de 2000 fl. [22]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une Chambre ornée de différens Meubles, on voit une charmante Femme, magnifiquement habillée, et assise près du Berceau de son Enfant qu'elle tient sur ses genoux. A droite, sur le devant, et dans une demi-teinte d'une transparence admirable, est une Table couverte d'un Tapis, où est un Panier rempli de Linge. Au fond de la pièce, du même côté, une Porte ouverte laisse apercevoir quelques Maisons de la rue, et produit un effet lumineux qui contraste d'une manière piquante avec le ton mystérieux de la partie gauche, où l'on remarque encore une Servante qui nettoye le plancher. Le jour éclatant qu'une Fenêtre répand de côté sur une Muraille blanche, est d'une telle vérité, qu'en exposant ce Tableau on a vu plusieurs Personnes s'y tromper elles-mêmes, croire que le soleil frappait dessus, et prendre l'imitation pour la nature : tout autre éloge sur ce Morceau ne saurait valoir cette méprise. (Hooge (Pierre de))|Dans une Chambre ornée de différens Meubles, on voit une charmante Femme, magnifiquement habillée, et assise près du Berceau de son Enfant qu'elle tient sur ses genoux. A droite, sur le devant, et dans une demi-teinte d'une transparence admirable, est une Table couverte d'un Tapis, où est un Panier rempli de Linge. Au fond de la pièce, du même côté, une Porte ouverte laisse apercevoir quelques Maisons de la rue, et produit un effet lumineux qui contraste d'une manière piquante avec le ton mystérieux de la partie gauche, où l'on remarque encore une Servante qui nettoye le plancher. Le jour éclatant qu'une Fenêtre répand de côté sur une Muraille blanche, est d'une telle vérité, qu'en exposant ce Tableau on a vu plusieurs Personnes s'y tromper elles-mêmes, croire que le soleil frappait dessus, et prendre l'imitation pour la nature : tout autre éloge sur ce Morceau ne saurait valoir cette méprise.]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par Van Leyden, achetée par [[Lenoir [et] Dubreuil]] au prix de 1930 fl. [23]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Une autre Vue du Rhin. Un grand nombre de Passagers descendent le Fleuve dans des Barques. Au pied des Montagnes qui sont vers la gauche, on distingue une Auberge et plusieurs Personnages qui s'amusent à voir jouer aux Quilles. Ces deux Tableaux sont riches et soignés. (Griffier (Jean))|Le Pendant. Une autre Vue du Rhin. Un grand nombre de Passagers descendent le Fleuve dans des Barques. Au pied des Montagnes qui sont vers la gauche, on distingue une Auberge et plusieurs Personnages qui s'amusent à voir jouer aux Quilles. Ces deux Tableaux sont riches et soignés.]] réalisée par Griffier (Jean), vendue par Van Leyden au prix de 135 fl. [24]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue prise en hiver, de la Maison de Merwe, située sur la Rivière auprès de Dordrecht. On voit sur la Glace une Tente remplie de Provisions pour les Patineurs, et un grand nombre de Traîneaux ornés, et d'autres chargés de Marchandises. On reconnaît encore dans l'éloignement la Ville de Dordrecht et le Kil. Tableau du meilleur goût de touche, et du plus agréable détail. (Goyen (Jean Van))|Une Vue prise en hiver, de la Maison de Merwe, située sur la Rivière auprès de Dordrecht. On voit sur la Glace une Tente remplie de Provisions pour les Patineurs, et un grand nombre de Traîneaux ornés, et d'autres chargés de Marchandises. On reconnaît encore dans l'éloignement la Ville de Dordrecht et le Kil. Tableau du meilleur goût de touche, et du plus agréable détail.]] réalisée par Goyen (Jean Van), vendue par Van Leyden, achetée par Roux au prix de 142 fl. [26]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un jeune Garçon, vu à mi-corps, appuyé d'une Main sur le Pieu d'une Balustrade, et tenant de l'autre un Bâton. Il est coiffé d'un Chapeau placé d'une manière pittoresque sur le derrière de sa Tête, et ses longs Cheveux tombent en Boucles sur ses Epaules. Belle Etude, d'une exécution et d'un coloris admirables. (Gelder (Arnoult de))|Portrait d'un jeune Garçon, vu à mi-corps, appuyé d'une Main sur le Pieu d'une Balustrade, et tenant de l'autre un Bâton. Il est coiffé d'un Chapeau placé d'une manière pittoresque sur le derrière de sa Tête, et ses longs Cheveux tombent en Boucles sur ses Epaules. Belle Etude, d'une exécution et d'un coloris admirables.]] réalisée par Gelder (Arnoult de), vendue par Van Leyden, achetée par Lafontaine au prix de 95 fl. [27]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, d'un effet surprenant, représente le Roi David sur son Lit de mort. En premier plan, et à droite, Betzabée magnifiquement habillée, et les Bras croisés sur sa Poitrine, est assise devant le Roi, et semble, par son attitude respectueuse, solliciter la Couronne pour son fils Salomon. A gauche, sur une Table couverte d'un Velours violet, on voit un Sceptre, une Couronne et un Vase d'or. Cette scène intéressante offre un Chef-d'oeuvre de couleur, d'expression et d'harmonie. (Gelder (Arnoult de))|Ce Tableau, d'un effet surprenant, représente le Roi David sur son Lit de mort. En premier plan, et à droite, Betzabée magnifiquement habillée, et les Bras croisés sur sa Poitrine, est assise devant le Roi, et semble, par son attitude respectueuse, solliciter la Couronne pour son fils Salomon. A gauche, sur une Table couverte d'un Velours violet, on voit un Sceptre, une Couronne et un Vase d'or. Cette scène intéressante offre un Chef-d'oeuvre de couleur, d'expression et d'harmonie.]] réalisée par Gelder (Arnoult de), vendue par Van Leyden, achetée par Langeac au prix de 401 fl. [28]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet admirable Tableau doit propager et consacrer la réputation de son Auteur, inconnu jusqu'à ce jour, et que nous placerons au nombre des plus grands Peintres de l'Ecole de Rembrandt. A la première inspection de ce Chef-d'oeuvre, nous l'avions cru de Jean Fictoors, dont le Muséum possède un seul Tableau, nouvellement acquis, et qui représente une Femme à sa Fenêtre. C'est le même faire, le même coloris, la même légéreté dans les Cheveux, le même éclat dans les vêtemens et dans les Chairs ; nous étions tellement frappés de cette ressemblance, que nous n'avions pas hésité, dans le premier extrait de notre Catalogue, de classer ce Tableau sous le nom de Jean Fictoors ; mais il nous est démontré, par la signature authentique et pure, que ce nom est positivement controuvé. Il est vraisemblable, par la similitude des écritures, que l'on doit avoir substitué une sic F au V du véritable nom, dans la crainte, sans doute, que ce grand Peintre de l'Ecole de Rembrandt, ne soit confondu avec l'élève de Rubens, également appelé Victoors. C'est donc un devoir pour nous de réintégrer dans la gloire qui lui appartient l'Auteur du Tableau que nous offrons à l'admiration des Connaisseurs. Il représente le moment où Tobie vient de recouvrer la Vue et se prosterne devant l'Ange, qui remonte vers le Ciel. Anne, femme de Tobie, est derrière le Patriarche ; on voit son Fils auprès d'elle, et Sara son épouse : tous trois sont à genoux, et comme en extase du bienfait miraculeux. Dans l'éloignement on distingue des Chameaux et leurs Conducteurs. Cet Ouvrage éclatant de couleur, et de la plus rare beauté, est digne d'honorer la Galerie la plus renommée. (Fictoors (erreur de nom), c'est Victoors (Jean), 1651)|Cet admirable Tableau doit propager et consacrer la réputation de son Auteur, inconnu jusqu'à ce jour, et que nous placerons au nombre des plus grands Peintres de l'Ecole de Rembrandt. A la première inspection de ce Chef-d'oeuvre, nous l'avions cru de Jean Fictoors, dont le Muséum possède un seul Tableau, nouvellement acquis, et qui représente une Femme à sa Fenêtre. C'est le même faire, le même coloris, la même légéreté dans les Cheveux, le même éclat dans les vêtemens et dans les Chairs ; nous étions tellement frappés de cette ressemblance, que nous n'avions pas hésité, dans le premier extrait de notre Catalogue, de classer ce Tableau sous le nom de Jean Fictoors ; mais il nous est démontré, par la signature authentique et pure, que ce nom est positivement controuvé. Il est vraisemblable, par la similitude des écritures, que l'on doit avoir substitué une sic F au V du véritable nom, dans la crainte, sans doute, que ce grand Peintre de l'Ecole de Rembrandt, ne soit confondu avec l'élève de Rubens, également appelé Victoors. C'est donc un devoir pour nous de réintégrer dans la gloire qui lui appartient l'Auteur du Tableau que nous offrons à l'admiration des Connaisseurs. Il représente le moment où Tobie vient de recouvrer la Vue et se prosterne devant l'Ange, qui remonte vers le Ciel. Anne, femme de Tobie, est derrière le Patriarche ; on voit son Fils auprès d'elle, et Sara son épouse : tous trois sont à genoux, et comme en extase du bienfait miraculeux. Dans l'éloignement on distingue des Chameaux et leurs Conducteurs. Cet Ouvrage éclatant de couleur, et de la plus rare beauté, est digne d'honorer la Galerie la plus renommée.]] réalisée par Fictoors (erreur de nom), c'est Victoors (Jean), 1651, vendue par Van Leyden au prix de 5000 fl. [29]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet du Calvaire, Composition capitale et nombreuse en Figures groupées avec art sur ses différens Plans. On y voit à gauche le Christ attaché sur la Croix, auprès de laquelle on distingue la Vierge accablée de douleur, et tenant sur ses Genoux la Tête d'une des saintes Femmes qui partage son affliction ; derrière ce Groupe est Saint Jean, et presque sur le devant, du même côté, plusieurs Bourreaux qui attachent un des Larrons sur l'instrument de son supplice. La partie droite offre nombre de Femmes, d'Enfans et de Soldats, dont plusieurs amènent le second Larron ; d'autres qui insultent à la majesté du Fils de Dieu, et semblent s'entretenir du partage des dépouilles. Cette Production de caractère est soutenue du plus riche ton de couleur. (Eckout (Gerbrande Van))|Sujet du Calvaire, Composition capitale et nombreuse en Figures groupées avec art sur ses différens Plans. On y voit à gauche le Christ attaché sur la Croix, auprès de laquelle on distingue la Vierge accablée de douleur, et tenant sur ses Genoux la Tête d'une des saintes Femmes qui partage son affliction ; derrière ce Groupe est Saint Jean, et presque sur le devant, du même côté, plusieurs Bourreaux qui attachent un des Larrons sur l'instrument de son supplice. La partie droite offre nombre de Femmes, d'Enfans et de Soldats, dont plusieurs amènent le second Larron ; d'autres qui insultent à la majesté du Fils de Dieu, et semblent s'entretenir du partage des dépouilles. Cette Production de caractère est soutenue du plus riche ton de couleur.]] réalisée par Eckout (Gerbrande Van), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 400 fl. [30]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Paysage montagneux, enrichi de Plaines et de Côteaux. Sur le devant, à gauche, près d'une Construction pittoresque en charpente, est un Groupe de cinq Figures, indiquant le moment où le Samaritain donne asile au Malheureux qu'il a rencontré. La partie droite offre une Montagne élevée, traversée par différens Chemins, où le Peintre a placé avec le plus grand art un nombre de petites Figures de la touche la plus spirituelle ; le fond est terminé par l'entrée d'une Forêt, et les Ruines d'anciennes Fortifications, placées dans un degré de perspective admirable, et dont le ton se lie harmonieusement à un Ciel pur et argentin. Ce Tableau sort de la classe ordinaire des productions de ce Maître, et il offre le mérite de tous ses Ouvrages, qui consiste dans un grand goût de dessin, un précieux fini, et l'avantage de rendre la nature avec une vérité étonnante, jusque dans ses moindres détails. (Elzeimer (Adam))|Le Pendant. Paysage montagneux, enrichi de Plaines et de Côteaux. Sur le devant, à gauche, près d'une Construction pittoresque en charpente, est un Groupe de cinq Figures, indiquant le moment où le Samaritain donne asile au Malheureux qu'il a rencontré. La partie droite offre une Montagne élevée, traversée par différens Chemins, où le Peintre a placé avec le plus grand art un nombre de petites Figures de la touche la plus spirituelle ; le fond est terminé par l'entrée d'une Forêt, et les Ruines d'anciennes Fortifications, placées dans un degré de perspective admirable, et dont le ton se lie harmonieusement à un Ciel pur et argentin. Ce Tableau sort de la classe ordinaire des productions de ce Maître, et il offre le mérite de tous ses Ouvrages, qui consiste dans un grand goût de dessin, un précieux fini, et l'avantage de rendre la nature avec une vérité étonnante, jusque dans ses moindres détails.]] réalisée par Elzeimer (Adam), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 820 fl. [31]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un riche Paysage site d'Italie, pris à l'effet d'une nuit d'été, par un beau clair de lune. L'Artiste y a représenté le sujet de la Fuite en Egypte. Au milieu, sur le premier plan, l'on voit la Vierge tenant dans ses bras l'enfant Jésus, et Saint Joseph qui conduit l'Ane d'une main, et de l'autre tient un Flambeau allumé ; plus loin, à droite, sur une Hauteur, est une Cabane de paysan dont la porte ouverte laisse voir la clarté du feu qui est dans l'intérieur, et deux jolies Figures dont une Femme qui paraît indiquer à un Homme le chemin qu'il doit prendre. Ces détails piquans ressortent dans l'effet le plus juste, sur un Massif de grands Arbres qui terminent cette partie. Le côté opposé offre un Pays immense entrecoupé de Côteaux, de Montagnes, et encore enrichi de différens Arbres de la plus belle forme qui se détachent harmonieusement sur un ciel tranquille où brille l'éclat argenté de la Lune que l'on aperçoit au-dessus de l'horizon. De plus, on distingue dans le lointain des Bergers qui se chauffent auprès d'un feu à l'entrée d'une Forêt où ils gardent leurs Troupeaux. C'est dans la nature seule, que ce grand Peintre a toujours consultée, qu'il a pu trouver le moyen de rendre avec autant de vérité le sujet de cette rare production. La distribution admirable de ses plans, la manière piquante dont ils sont éclairés, les différens effets de lumière en opposition les uns avec les autres, et cependant toujours en harmonie entre eux, le ton mystérieux de la clarté de la Lune, la fraîcheur de la nuit, tout, en un mot, contribue à présenter ce Tableau comme un chef-d'oeuvre d'exécution, de coloris et de science dans l'art du clair obscur. (Elzeimer (Adam))|Point de vue d'un riche Paysage site d'Italie, pris à l'effet d'une nuit d'été, par un beau clair de lune. L'Artiste y a représenté le sujet de la Fuite en Egypte. Au milieu, sur le premier plan, l'on voit la Vierge tenant dans ses bras l'enfant Jésus, et Saint Joseph qui conduit l'Ane d'une main, et de l'autre tient un Flambeau allumé ; plus loin, à droite, sur une Hauteur, est une Cabane de paysan dont la porte ouverte laisse voir la clarté du feu qui est dans l'intérieur, et deux jolies Figures dont une Femme qui paraît indiquer à un Homme le chemin qu'il doit prendre. Ces détails piquans ressortent dans l'effet le plus juste, sur un Massif de grands Arbres qui terminent cette partie. Le côté opposé offre un Pays immense entrecoupé de Côteaux, de Montagnes, et encore enrichi de différens Arbres de la plus belle forme qui se détachent harmonieusement sur un ciel tranquille où brille l'éclat argenté de la Lune que l'on aperçoit au-dessus de l'horizon. De plus, on distingue dans le lointain des Bergers qui se chauffent auprès d'un feu à l'entrée d'une Forêt où ils gardent leurs Troupeaux. C'est dans la nature seule, que ce grand Peintre a toujours consultée, qu'il a pu trouver le moyen de rendre avec autant de vérité le sujet de cette rare production. La distribution admirable de ses plans, la manière piquante dont ils sont éclairés, les différens effets de lumière en opposition les uns avec les autres, et cependant toujours en harmonie entre eux, le ton mystérieux de la clarté de la Lune, la fraîcheur de la nuit, tout, en un mot, contribue à présenter ce Tableau comme un chef-d'oeuvre d'exécution, de coloris et de science dans l'art du clair obscur.]] réalisée par Elzeimer (Adam), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 820 fl. [32]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage orné de belles Plantes sur le devant, et couronné dans le fond par des Arbres et des Montagnes. Les Moutons, les Chèvres et les Vaches que l'on y voit gardés par un Berger, sont du plus beau faire de ce Maître si estimé dans ce genre. (Does (Simon Van der))|Point de vue de paysage orné de belles Plantes sur le devant, et couronné dans le fond par des Arbres et des Montagnes. Les Moutons, les Chèvres et les Vaches que l'on y voit gardés par un Berger, sont du plus beau faire de ce Maître si estimé dans ce genre.]] réalisée par Does (Simon Van der), vendue par Van Leyden, achetée par Caillard au prix de 162 fl. [33]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête villagoise sic. On y remarque tout le désordre et le mouvement d'une Foire, et plusieurs groupes de Danseurs. Un d'eux occupe le devant du Tableau. Le Joueur de violon est élevé sur un Banc. Un petit Garçon passe la tête entre les jambes du Ménétrier et semble se moquer de tout ce qui l'entoure. On lit sur le bois d'une Charrue, Corn... Dusart. 1684. Cette riche Composition offre dans tous les détails un des Ouvrages de choix de cet excellent Peintre, et serait digne de rencontrer pour pendant une production d'Isaac Van Ostade. (Dusart (Corneille))|Fête villagoise sic. On y remarque tout le désordre et le mouvement d'une Foire, et plusieurs groupes de Danseurs. Un d'eux occupe le devant du Tableau. Le Joueur de violon est élevé sur un Banc. Un petit Garçon passe la tête entre les jambes du Ménétrier et semble se moquer de tout ce qui l'entoure. On lit sur le bois d'une Charrue, Corn... Dusart. 1684. Cette riche Composition offre dans tous les détails un des Ouvrages de choix de cet excellent Peintre, et serait digne de rencontrer pour pendant une production d'Isaac Van Ostade.]] réalisée par Dusart (Corneille), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 701 fl. [34]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Bourgmestre, et de sa Femme, tous deux à mi-corps, et l'un et l'autre dans les Costumes du tems. L'homme a un chapeau sur sa Tête et porte une Fraise au col, sa femme est dans un habillement noir ajusté d'une Fraise plissée. Ces deux Portraits peuvent être de Gérard Dow dans ses premiers tems. (Dow (Gérard))|Portrait d'un Bourgmestre, et de sa Femme, tous deux à mi-corps, et l'un et l'autre dans les Costumes du tems. L'homme a un chapeau sur sa Tête et porte une Fraise au col, sa femme est dans un habillement noir ajusté d'une Fraise plissée. Ces deux Portraits peuvent être de Gérard Dow dans ses premiers tems.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 121 fl. [35]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau en forme de Tabernacle, à double volets peints en dehors et en dedans. L'Intérieur représente un sujet de Vierge tenant l'enfant Jésus, au milieu d'Anges et de Chérubins qui font un Concert céleste. Les Personnages se détachent sur un fond de Paysage du plus rare fini. Le sujet des Peintures de l'intérieur des volets, indique les Portraits des Donateurs, accompagnés de Figures symboliques. Cet article respectable de l'ancienne Peinture, mérite toute l'attention des Curieux, et doit être regardé comme un Morceau chronologique et en même tems classique. (Durer (Albert))|Tableau en forme de Tabernacle, à double volets peints en dehors et en dedans. L'Intérieur représente un sujet de Vierge tenant l'enfant Jésus, au milieu d'Anges et de Chérubins qui font un Concert céleste. Les Personnages se détachent sur un fond de Paysage du plus rare fini. Le sujet des Peintures de l'intérieur des volets, indique les Portraits des Donateurs, accompagnés de Figures symboliques. Cet article respectable de l'ancienne Peinture, mérite toute l'attention des Curieux, et doit être regardé comme un Morceau chronologique et en même tems classique.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 420 fl. [36]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, sans être de la même importance que le précédent, ne lui cède pas en mérite. Il représente également un riche Paysage dont tout le premier plan offre un Terrain mêlé de Rochers et couvert de Broussailles. Au milieu, s'élèvent de grands Arbres au pied desquels est un Pâtre qui joue du Chalumeau en gardant deux Chèvres ; le milieu est traversé par un grand Chemin frappé du Soleil, où l'on voit trois Voyageurs, dont le dernier conduit son Cheval par la bride. Dans le fond est une Forêt appuyée par de hautes Montagnes et une partie de Roches qui terminent le côté gauche, et où l'on distingue les débris d'une ancienne Chapelle ; du côté opposé, est un vaste lointain de Rivieres, Prairies et Montagnes dégradées avec le plus grand art. Tous les détails de ce beau site d'Italie ressortent avec vigueur, et sont éclairés par un ciel chaud et vaporeux qui y répand la plus douce harmonie. Ce Morceau de chevalet et du plus heureux choix pour un riche Cabinet, doit être aussi regardé comme de première classe. (Both (Jean))|Ce Tableau, sans être de la même importance que le précédent, ne lui cède pas en mérite. Il représente également un riche Paysage dont tout le premier plan offre un Terrain mêlé de Rochers et couvert de Broussailles. Au milieu, s'élèvent de grands Arbres au pied desquels est un Pâtre qui joue du Chalumeau en gardant deux Chèvres ; le milieu est traversé par un grand Chemin frappé du Soleil, où l'on voit trois Voyageurs, dont le dernier conduit son Cheval par la bride. Dans le fond est une Forêt appuyée par de hautes Montagnes et une partie de Roches qui terminent le côté gauche, et où l'on distingue les débris d'une ancienne Chapelle ; du côté opposé, est un vaste lointain de Rivieres, Prairies et Montagnes dégradées avec le plus grand art. Tous les détails de ce beau site d'Italie ressortent avec vigueur, et sont éclairés par un ciel chaud et vaporeux qui y répand la plus douce harmonie. Ce Morceau de chevalet et du plus heureux choix pour un riche Cabinet, doit être aussi regardé comme de première classe.]] réalisée par Both (Jean), vendue par Van Leyden, achetée par Lebrun au prix de 4020 fl. [37]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Chambre basse, servant de Laboratoire à un Chirurgien de Village. On y compte cinq Figures, dont un Homme debout qui fait une opération à la tête d'un Paysan assis devant lui sur un Banc ; près d'eux l'on en voit un qui est déjà pansé et qui les regarde, tandis que le quatrième, pareillement blessé, attend son tour. On distingue encore dans l'éloignement, sur le seuil de la porte, une Femme qui tient une Lanterne ; plusieurs Instrumens de Chirurgie posés sur une Table, et quelques Ustensiles de ménage, ajoutent à l'intérêt de cette Scène qui paraît indiquer les suites d'une rixe entre Buveurs. Ce Morceau plein de vigueur, d'énergie, d'expression et de vérité, présente par la beauté du coloris et de l'exécution, une des productions les plus distinguées de cet Artiste toujours spirituel dans sa touche, et grand Coloriste. (Brauwer (Adrien))|L'Intérieur d'une Chambre basse, servant de Laboratoire à un Chirurgien de Village. On y compte cinq Figures, dont un Homme debout qui fait une opération à la tête d'un Paysan assis devant lui sur un Banc ; près d'eux l'on en voit un qui est déjà pansé et qui les regarde, tandis que le quatrième, pareillement blessé, attend son tour. On distingue encore dans l'éloignement, sur le seuil de la porte, une Femme qui tient une Lanterne ; plusieurs Instrumens de Chirurgie posés sur une Table, et quelques Ustensiles de ménage, ajoutent à l'intérêt de cette Scène qui paraît indiquer les suites d'une rixe entre Buveurs. Ce Morceau plein de vigueur, d'énergie, d'expression et de vérité, présente par la beauté du coloris et de l'exécution, une des productions les plus distinguées de cet Artiste toujours spirituel dans sa touche, et grand Coloriste.]] réalisée par Brauwer (Adrien), vendue par Van Leyden, achetée par Delaroche au prix de 390 fl. [38]
  • 1804.11.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau est connu depuis long-tems sous le nom du Fendeur de Bois. On y remarque en effet, suivant son titre, un Bûcheron qui relève un Arbre, tandis qu'un autre s'occupe à couper du Bois ; et sur le second Plan, des Personnages assis et debout suivis de plusieurs Anes ; d'autres Figures et un Ruisseau s'aperçoivent dans le lointain. On reconnaît la touche ferme et hardie de ce Maître, dans ce Morceau bien conservé. (Breughel (Jean), dit de Velours)|Ce Tableau est connu depuis long-tems sous le nom du Fendeur de Bois. On y remarque en effet, suivant son titre, un Bûcheron qui relève un Arbre, tandis qu'un autre s'occupe à couper du Bois ; et sur le second Plan, des Personnages assis et debout suivis de plusieurs Anes ; d'autres Figures et un Ruisseau s'aperçoivent dans le lointain. On reconnaît la touche ferme et hardie de ce Maître, dans ce Morceau bien conservé.]] réalisée par Breughel (Jean), dit de Velours, vendue par Van Leyden, achetée par Roux au prix de 99 fl. [39]