Ventes d'œuvres le 1808.05.24

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  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux. Dans l'un sont représentés des monumens respectables de l'architecture romaine, restes des plus beaux temples et édifices publics, parmi lesquels se voit la colonne Trajane: le terrein est rempli de décombres et débris d'architecture. Le peintre, pour animer la scène, a choisi un trait de l'histoire romaine qui rappelle un grand souvenir ; on voit l'intrépide Curtius à cheval et tout armé s'élancer dans le gouffre brûlant, pour sauver sa patrie ; plusieurs assistans affrayés de sa témérité, admirent son noble dévouement. Dans l'autre sont également représentés les restes des temples et palais magnifiques dont Rome autrefois avait droit de s'énorgeuillir, on y voit aussi la pyramide qui servait de tombeau à Cajus Cestius ; et le temple de la Sybille Tyburtine, le terrein est rempli de tombeaux et fragmens d'architecture et de sculpture. Pour animer la scène, le peintre y rappelle un sujet historique qui fait voir que les hommes finissent de détruire ce que le temps a respecté ; on y voit un général ordonner d'ouvrir les tombeaux pour y découvrir des trésors, il est entouré de plusieurs guerriers et autres personnages. Les monumens d'architecture sont rendus avec élégance, d'une couleur agréable et fraîche, les figures sont bien dessinées et bien drapées, la touche est moelleuse et ferme, l'effet brillant. Tout annonce que J. Paul Panini était dans sa plus grande force. Ces deux tableaux seront présentés séparement et ensuite accumulés pour être adjugés aux plus offrants (Jean-Paul Panini)|Deux tableaux. Dans l'un sont représentés des monumens respectables de l'architecture romaine, restes des plus beaux temples et édifices publics, parmi lesquels se voit la colonne Trajane: le terrein est rempli de décombres et débris d'architecture. Le peintre, pour animer la scène, a choisi un trait de l'histoire romaine qui rappelle un grand souvenir ; on voit l'intrépide Curtius à cheval et tout armé s'élancer dans le gouffre brûlant, pour sauver sa patrie ; plusieurs assistans affrayés de sa témérité, admirent son noble dévouement. Dans l'autre sont également représentés les restes des temples et palais magnifiques dont Rome autrefois avait droit de s'énorgeuillir, on y voit aussi la pyramide qui servait de tombeau à Cajus Cestius ; et le temple de la Sybille Tyburtine, le terrein est rempli de tombeaux et fragmens d'architecture et de sculpture. Pour animer la scène, le peintre y rappelle un sujet historique qui fait voir que les hommes finissent de détruire ce que le temps a respecté ; on y voit un général ordonner d'ouvrir les tombeaux pour y découvrir des trésors, il est entouré de plusieurs guerriers et autres personnages. Les monumens d'architecture sont rendus avec élégance, d'une couleur agréable et fraîche, les figures sont bien dessinées et bien drapées, la touche est moelleuse et ferme, l'effet brillant. Tout annonce que J. Paul Panini était dans sa plus grande force. Ces deux tableaux seront présentés séparement et ensuite accumulés pour être adjugés aux plus offrants]] réalisée par Jean-Paul Panini, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 1200 fl. [2]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Copie du tableau précédent Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain audelà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable (Laerebeke)|Copie du tableau précédent Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain audelà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable]] réalisée par Laerebeke, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 105 fl. [3]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain audelà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable (Nic. Berchem)|Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain audelà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable]] réalisée par Nic. Berchem, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 1255 fl. [4]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé. Sur le devant est un orme majestueux éclairé des rayons d'un soleil ardent, près de là est une mare sur le bord de laquelle se trouve un taureau éclairé de même ; au-delà dans la montagne se voit un chemin qu'une femme assise sur un âne descend, suivie d'un berger conduisant trois moutons et qui parle avec elle ; à droite est une grande plaine couverte d'arbustes ; l'air est rempli de vapeurs brûlantes qui annoncent une belle journée d'été. Ton chaud, couleur vigoureuse et naturelle, effet piquant (Adam Pynacker)|Paysage montagneux et boisé. Sur le devant est un orme majestueux éclairé des rayons d'un soleil ardent, près de là est une mare sur le bord de laquelle se trouve un taureau éclairé de même ; au-delà dans la montagne se voit un chemin qu'une femme assise sur un âne descend, suivie d'un berger conduisant trois moutons et qui parle avec elle ; à droite est une grande plaine couverte d'arbustes ; l'air est rempli de vapeurs brûlantes qui annoncent une belle journée d'été. Ton chaud, couleur vigoureuse et naturelle, effet piquant]] réalisée par Adam Pynacker, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par F Huyttens au prix de 425 fl. [5]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête flamande où un paysan et une paysanne dansent devant la porte d'un cabaret au son d'une cornemuse, sur laquelle joue un homme monté sur un tonneau ; d'autres s'amusent à voir danser, plusieurs se courtisent et conversent ensemble ; à la gauche on aperçoit un paysage agréable. Ton argentin, touche légère, effet charmant (David Teniers)|Fête flamande où un paysan et une paysanne dansent devant la porte d'un cabaret au son d'une cornemuse, sur laquelle joue un homme monté sur un tonneau ; d'autres s'amusent à voir danser, plusieurs se courtisent et conversent ensemble ; à la gauche on aperçoit un paysage agréable. Ton argentin, touche légère, effet charmant]] réalisée par David Teniers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 805 fl. [6]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tabagie de paysans. Sur le devant est un paysan assis sur un bloc de bois, tenant une pipe d'une main et un pot de bierre de l'autre ; plus loin sont deux paysans près du feu, et du côté opposé un pisseur. Ton doré, touche vaporeuse et ferme (David Teniers)|Tabagie de paysans. Sur le devant est un paysan assis sur un bloc de bois, tenant une pipe d'une main et un pot de bierre de l'autre ; plus loin sont deux paysans près du feu, et du côté opposé un pisseur. Ton doré, touche vaporeuse et ferme]] réalisée par David Teniers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Vervier, Medecin au prix de 200 fl. [7]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une maison rustique ; à la droite est une citerne fermée d'un couvercle de bois, sur lequel est un sceau et un pot de terre ; au bas est une botte de panais et une cuvette à beurre, ensuite un plat d'étain, une cruche, un pot de terre, un pannier et autres ustensiles de ménage ; au milieu est un homme assis occupé à nétoyer du poisson sur un bloc de bois ; à la gauche se trouve par terre un chandelier de cuivre et un pot de fer ; dans le fond est un homme qui ouvre la porte pour entrer. Grande vérité dans les détails, couleur vive et agréable, touche légère, effet harmonieux (Hendrik Martenz Zorg)|L'intérieur d'une maison rustique ; à la droite est une citerne fermée d'un couvercle de bois, sur lequel est un sceau et un pot de terre ; au bas est une botte de panais et une cuvette à beurre, ensuite un plat d'étain, une cruche, un pot de terre, un pannier et autres ustensiles de ménage ; au milieu est un homme assis occupé à nétoyer du poisson sur un bloc de bois ; à la gauche se trouve par terre un chandelier de cuivre et un pot de fer ; dans le fond est un homme qui ouvre la porte pour entrer. Grande vérité dans les détails, couleur vive et agréable, touche légère, effet harmonieux]] réalisée par Hendrik Martenz Zorg, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 152 fl. [8]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant une maison rustique, sous un berceau de vigne est assis un groupe de paysans pour respirer la fraîcheur de l'air ; un musicien ambulant vient doubler leur jouissance en jouant de la vieille, le contentement est exprimé sur toutes les physionomies. Vigoureux de couleur et d'un bel effet (Isaac Van Ostade)|Devant une maison rustique, sous un berceau de vigne est assis un groupe de paysans pour respirer la fraîcheur de l'air ; un musicien ambulant vient doubler leur jouissance en jouant de la vieille, le contentement est exprimé sur toutes les physionomies. Vigoureux de couleur et d'un bel effet]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par P van Hecke au prix de 194 fl. [9]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a choisi un site agreste ombragé d'arbres, pour étaler une quantité de gibier provenant d'une chasse heureuse ; il a suspendu à une branche de chêne, qui occupe le milieu du tableau, une perdrix et un jeune lièvre, accompagnés d'un cor et d'une gibecière ; sur le gazon près de l'arbre sont arrangés pêle-mêle un faisan, un héron, un lapin, un geay, une poule d'eau, un ramier, parmi lesquels se trouve un fusil et un cornet à poudre ; près de là est un groupe de quatre petits oiseaux entre lesquels est un alcyon ; à gauche est une plante à larges feuilles et un chardon en fleur sur laquelle se voit un papillon, et un limaçon avec sa coquille se traîne sur une feuille ; sous le feuillage de ces plantes sont deux grénouilles ; sur une branche de noisetier est un chardonneret et un autre qui vole vers lui. Le tout est fidèlement copié d'après nature, d'un fini précieux et d'une belle couleur (Pierre Gysels)|Le peintre a choisi un site agreste ombragé d'arbres, pour étaler une quantité de gibier provenant d'une chasse heureuse ; il a suspendu à une branche de chêne, qui occupe le milieu du tableau, une perdrix et un jeune lièvre, accompagnés d'un cor et d'une gibecière ; sur le gazon près de l'arbre sont arrangés pêle-mêle un faisan, un héron, un lapin, un geay, une poule d'eau, un ramier, parmi lesquels se trouve un fusil et un cornet à poudre ; près de là est un groupe de quatre petits oiseaux entre lesquels est un alcyon ; à gauche est une plante à larges feuilles et un chardon en fleur sur laquelle se voit un papillon, et un limaçon avec sa coquille se traîne sur une feuille ; sous le feuillage de ces plantes sont deux grénouilles ; sur une branche de noisetier est un chardonneret et un autre qui vole vers lui. Le tout est fidèlement copié d'après nature, d'un fini précieux et d'une belle couleur]] réalisée par Pierre Gysels, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Dhaene, de Steenhuyse au prix de 80 fl. [10]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une écurie d'auberge en campagne, dans laquelle est assise sur un banc une jeune paysanne accompagnée d'un jeune paysan qui la caresse ; un guerrier prend le bras de la paysanne et veut se permettre quelque familiarité, mais il est repoussé ; il tient dans sa main droite un long bâton ferré par le bout qui sert à placer son arquebuse, qu'il a posé sur banc où se trouve une perdrix gardée pas sic son chien: à droite du tableau sur le devant est un tonneau sur lequel est placé un pot de bierre avec un grand verre et une serviette blanche, à côté de ce tonneau est un grand chaudron de cuivre, et quelques autres objets. A travers l'entrée de l'écurie on découvre la campagne. Ce tableau est d'une touche hardie et moelleuse, et d'une couleur très-brillante (Van Harp)|L'intérieur d'une écurie d'auberge en campagne, dans laquelle est assise sur un banc une jeune paysanne accompagnée d'un jeune paysan qui la caresse ; un guerrier prend le bras de la paysanne et veut se permettre quelque familiarité, mais il est repoussé ; il tient dans sa main droite un long bâton ferré par le bout qui sert à placer son arquebuse, qu'il a posé sur banc où se trouve une perdrix gardée pas sic son chien: à droite du tableau sur le devant est un tonneau sur lequel est placé un pot de bierre avec un grand verre et une serviette blanche, à côté de ce tonneau est un grand chaudron de cuivre, et quelques autres objets. A travers l'entrée de l'écurie on découvre la campagne. Ce tableau est d'une touche hardie et moelleuse, et d'une couleur très-brillante]] réalisée par Van Harp, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Nieuwenhuys pour Henry au prix de 200 fl. [11]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portraits de famille dans une salle de conversation, habillés du costume de ce temps. Une dame assise à une table chante un air qu'un homme accompagne du soin de la guitarre, trois autres dames, dont une habillée de soie blanche, écoutent ce concert avec attention, ainsi qu'un homme qui est debout ; à droite dans le coin de la salle est un garçon qui se prépare deux verres de vin sur une assiette à la compagnie. Pinceau facile, touche légère, couleur tendre et agréable, on y reconnoît le faire de son maître (Gilles Van Tielbourg, élève de Teniers)|Portraits de famille dans une salle de conversation, habillés du costume de ce temps. Une dame assise à une table chante un air qu'un homme accompagne du soin de la guitarre, trois autres dames, dont une habillée de soie blanche, écoutent ce concert avec attention, ainsi qu'un homme qui est debout ; à droite dans le coin de la salle est un garçon qui se prépare deux verres de vin sur une assiette à la compagnie. Pinceau facile, touche légère, couleur tendre et agréable, on y reconnoît le faire de son maître]] réalisée par Gilles Van Tielbourg, élève de Teniers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Vervier, Medecin au prix de 88 fl. [12]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit paysage orné de grands arbres et sur le devant de plusieurs plantes ; à gauche dans un bas-fond est une mare ; près de là sur le gazon se trouve un tronc d'arbre contre lequel s'appuie une femme assise par terre, tenant un enfant sur ses genoux et parlant à un homme près d'elle qui est accompagné de son chien. Tout est naturel dans ce paysage et d'un bon choix ; une touche ferme, un coloris vigoureux, un effet surprenant ajoutent au mérite d'un fini précieux (Jacques Ruysdael)|Petit paysage orné de grands arbres et sur le devant de plusieurs plantes ; à gauche dans un bas-fond est une mare ; près de là sur le gazon se trouve un tronc d'arbre contre lequel s'appuie une femme assise par terre, tenant un enfant sur ses genoux et parlant à un homme près d'elle qui est accompagné de son chien. Tout est naturel dans ce paysage et d'un bon choix ; une touche ferme, un coloris vigoureux, un effet surprenant ajoutent au mérite d'un fini précieux]] réalisée par Jacques Ruysdael, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Penneman au prix de 200 fl. [14]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site champêtre dans une plaine arrosée d'une eau limpide, entourée de toutes parts d'arbres et d'arbustes ; sur le bord de l'eau sont trois femmes qui se baignent ; plus loin quatre vaches passent l'eau à gué ; dans le lointain est un troupeau de moutons avec leur berger ; du côté droit s'élève une montagne couverte d'arbres et d'une agréable habitation. Ce petit tableau réunit le mérite du fini à la belle couleur ; la touche en est légère et tendre (Adam Elsheimer)|Site champêtre dans une plaine arrosée d'une eau limpide, entourée de toutes parts d'arbres et d'arbustes ; sur le bord de l'eau sont trois femmes qui se baignent ; plus loin quatre vaches passent l'eau à gué ; dans le lointain est un troupeau de moutons avec leur berger ; du côté droit s'élève une montagne couverte d'arbres et d'une agréable habitation. Ce petit tableau réunit le mérite du fini à la belle couleur ; la touche en est légère et tendre]] réalisée par Adam Elsheimer, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Lammens, aux Augustins au prix de 165 fl. [15]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit tableau représentant un paysage avec un gros village, situé sur le bord de l'escaut, rempli de bateaux qui voguent à pleines voiles vers la ville d'Anvers qu'on aperçoit dans le lointain ; sur le devant est une barque remplie de passagers qui s'approche du rivage où plusieurs personnes attendent son arrivée. Tout dans ce tableau est d'un grand fini et d'un coloris agréable (Breughel De Velours)|Petit tableau représentant un paysage avec un gros village, situé sur le bord de l'escaut, rempli de bateaux qui voguent à pleines voiles vers la ville d'Anvers qu'on aperçoit dans le lointain ; sur le devant est une barque remplie de passagers qui s'approche du rivage où plusieurs personnes attendent son arrivée. Tout dans ce tableau est d'un grand fini et d'un coloris agréable]] réalisée par Breughel De Velours, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 61 fl. [16]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une troupe nombreuse de mendians et estropiés, hommes, femmes et enfans vont recevoir la soupe à la porte d'un Couvent de Capucins, situé en campagne ; le peintre, voulant mettre du mouvement dans sa composition, fait grimper ces misérables sur un pont de pierres pour arriver à la porte du Couvent ; on en voit plusieurs assis par terre faire leur repas. Grande variété dans les caractères des figures, touche pâteuse, coloris piquant. Le paysage est bien traité et le lointain qu'on y découvre est bien rendu (Pierre Bloot)|Une troupe nombreuse de mendians et estropiés, hommes, femmes et enfans vont recevoir la soupe à la porte d'un Couvent de Capucins, situé en campagne ; le peintre, voulant mettre du mouvement dans sa composition, fait grimper ces misérables sur un pont de pierres pour arriver à la porte du Couvent ; on en voit plusieurs assis par terre faire leur repas. Grande variété dans les caractères des figures, touche pâteuse, coloris piquant. Le paysage est bien traité et le lointain qu'on y découvre est bien rendu]] réalisée par Pierre Bloot, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 78 fl. [17]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une écurie se sont arrêtés trois cavaliers ; l'un d'eux est descendu de son cheval noir pour serrer la selle ; l'autre vêtu d'une veste rouge, assis sur un cheval blanc à taches grises, s'entretient avec son compagnon assis sur un cheval brun ; un garçon caresse leur chien et un autre avec une corbeille au bras les regarde attentivement ; le côté gauche représente un paysage couvert d'arbrisseaux. Coloris vigoureux, touche empâtée, effet piquant (Albert Cuyp)|Près d'une écurie se sont arrêtés trois cavaliers ; l'un d'eux est descendu de son cheval noir pour serrer la selle ; l'autre vêtu d'une veste rouge, assis sur un cheval blanc à taches grises, s'entretient avec son compagnon assis sur un cheval brun ; un garçon caresse leur chien et un autre avec une corbeille au bras les regarde attentivement ; le côté gauche représente un paysage couvert d'arbrisseaux. Coloris vigoureux, touche empâtée, effet piquant]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par P van Hecke au prix de 360 fl. [18]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'église de Tervuere, village situé entre Bruxelles et Louvain, avec les environs, d'après nature ; sur la grande route qui passe à côté de l'église est une jeune paysanne montée sur un cheval blanc, elle s'entretient avec un jeune paysan qui conduit un troupeau de vaches bigarées ; de l'autre côté se voit un paysan conduisant deux chevaux à l'abbreuvoir sic ; sur le second plan est une ferme d'où l'on voit sortir un troupeau de moutons qu'on conduit au pâturage ; dans le lointain entre l'église et la ferme se découvrent le château de Vilvoorde et la tour de Malines. Cette belle composition, imitée fidèlement d'après nature, est d'un effet piquant, d'un coloris frais et empâté, d'un ton chaud et doré tel qu'il convient à une belle journée d'été (Henry Van Assche, de Bruxelles)|Vue de l'église de Tervuere, village situé entre Bruxelles et Louvain, avec les environs, d'après nature ; sur la grande route qui passe à côté de l'église est une jeune paysanne montée sur un cheval blanc, elle s'entretient avec un jeune paysan qui conduit un troupeau de vaches bigarées ; de l'autre côté se voit un paysan conduisant deux chevaux à l'abbreuvoir sic ; sur le second plan est une ferme d'où l'on voit sortir un troupeau de moutons qu'on conduit au pâturage ; dans le lointain entre l'église et la ferme se découvrent le château de Vilvoorde et la tour de Malines. Cette belle composition, imitée fidèlement d'après nature, est d'un effet piquant, d'un coloris frais et empâté, d'un ton chaud et doré tel qu'il convient à une belle journée d'été]] réalisée par Henry Van Assche, de Bruxelles, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Rotthier, avocat au prix de 300 fl. [20]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la ville de Middelbourg en Zelande, située dans une plaine agréable ; sur le devant à l'ombre d'un groupe d'arbres est un berger et une bergère accompagnés de leur troupeau de vaches dont deux sont couchés ; plus loin repose un berger dont le troupeau de brébis broute à quelques pas de lui ; dans la plaine qui avoisine la ville sont plusieurs figures. Le peintre a tenu une partie de la ville, qui occupe le second plan du tableau, dans une demi teinte vaporeuse dorée, l'autre partie reçoit tout le brillant des rayons du soleil, ainsi que la plaine voisine ; le ciel est chargé d'épais nuages enflammés par un soleil brûlant, tel qu'on éprouve communément pendant l'été dans ces parages ; ce qui répand une chaleur sur tous les objets et en même temps un bel effet (Albert Cuyp)|Vue de la ville de Middelbourg en Zelande, située dans une plaine agréable ; sur le devant à l'ombre d'un groupe d'arbres est un berger et une bergère accompagnés de leur troupeau de vaches dont deux sont couchés ; plus loin repose un berger dont le troupeau de brébis broute à quelques pas de lui ; dans la plaine qui avoisine la ville sont plusieurs figures. Le peintre a tenu une partie de la ville, qui occupe le second plan du tableau, dans une demi teinte vaporeuse dorée, l'autre partie reçoit tout le brillant des rayons du soleil, ainsi que la plaine voisine ; le ciel est chargé d'épais nuages enflammés par un soleil brûlant, tel qu'on éprouve communément pendant l'été dans ces parages ; ce qui répand une chaleur sur tous les objets et en même temps un bel effet]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Schiets au prix de 132 fl. [21]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une église catholique à trois nefs, d'architecture gothique, où l'on voit plusieurs autels, à l'un desquels un prêtre célèbre le sacrifice de la messe, que plusieurs personnes écoutent avec dévotion ; quelques prêtres et autres personnes sont répandus dans l'église. Le peintre a distribué la lumière avec tant d'art, qu'il en résulte un effet agréable joint à une grande harmonie. La perspective y est savamment observée ; les figures sont touchées avec finesse (Pierre Neefs)|L'intérieur d'une église catholique à trois nefs, d'architecture gothique, où l'on voit plusieurs autels, à l'un desquels un prêtre célèbre le sacrifice de la messe, que plusieurs personnes écoutent avec dévotion ; quelques prêtres et autres personnes sont répandus dans l'église. Le peintre a distribué la lumière avec tant d'art, qu'il en résulte un effet agréable joint à une grande harmonie. La perspective y est savamment observée ; les figures sont touchées avec finesse]] réalisée par Pierre Neefs, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par VandenBerghe, au Sablon au prix de 262 fl. [22]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé avec figures: un pont de pierres, construit sur la rivière, qui est glacée, et qui coule dans une vallée, sépare un grand village en deux parties ; la campagne et les montagnes qui terminent l'horison, sont couvertes de neige. Touche ferme, effet naturel (Lucas Van Uden)|Paysage montagneux et boisé avec figures: un pont de pierres, construit sur la rivière, qui est glacée, et qui coule dans une vallée, sépare un grand village en deux parties ; la campagne et les montagnes qui terminent l'horison, sont couvertes de neige. Touche ferme, effet naturel]] réalisée par Lucas Van Uden, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 30 fl. [23]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'après nature d'un charmant paysage, au milieu duquel serpente l'escaut, le bord à droite présente de riches pâturages entrecoupés d'arbres ; le bord à gauche, un peu élevé, est couvert d'arbres ; sur le devant sont assis une homme et une femme, et un troisième debout, accompagné de son chien, converse avec eux ; du côté opposé audelà de la rivière est une plaine remplie de vaches et de moutons et au bout de cette plaine une auberge avec beaucoup de figures ; dans le lointain sur une éminence, l'on découvre un moulin à vent ; l'horison est terminé par des arbres qui se confondent avec la vapeur violette de l'air. Touche légère, couleur tendre, effet naturel. Pendant, même grandeur. Autre paysage boisé avec figures. A gauche est un grand chemin bordé d'arbres à l'entrée duquel est un homme assis sur un tronc d'arbre, il s'entretient avec un berger dont les moutons broutent l'herbe à quelque pas de lui ; plus loin est un paysan qui traverse le grand chemin ; à la droite il y a un étang, sur lequel est une barquette avec plusieurs personnes ; sur le bord de l'étang sont quelques habitations terminées par une éminence couverte d'arbres ; dans le lointain on découvre le clocher d'un village. Même mérite. Les figures et les animaux sont peints par Schovaerts. (Lucas Van Uden)|Vue d'après nature d'un charmant paysage, au milieu duquel serpente l'escaut, le bord à droite présente de riches pâturages entrecoupés d'arbres ; le bord à gauche, un peu élevé, est couvert d'arbres ; sur le devant sont assis une homme et une femme, et un troisième debout, accompagné de son chien, converse avec eux ; du côté opposé audelà de la rivière est une plaine remplie de vaches et de moutons et au bout de cette plaine une auberge avec beaucoup de figures ; dans le lointain sur une éminence, l'on découvre un moulin à vent ; l'horison est terminé par des arbres qui se confondent avec la vapeur violette de l'air. Touche légère, couleur tendre, effet naturel. Pendant, même grandeur. Autre paysage boisé avec figures. A gauche est un grand chemin bordé d'arbres à l'entrée duquel est un homme assis sur un tronc d'arbre, il s'entretient avec un berger dont les moutons broutent l'herbe à quelque pas de lui ; plus loin est un paysan qui traverse le grand chemin ; à la droite il y a un étang, sur lequel est une barquette avec plusieurs personnes ; sur le bord de l'étang sont quelques habitations terminées par une éminence couverte d'arbres ; dans le lointain on découvre le clocher d'un village. Même mérite. Les figures et les animaux sont peints par Schovaerts.]] réalisée par Lucas Van Uden, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Volkaert, à Bruges au prix de 66 fl. [24]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le déclin du jour. Paysage montueux et boisé: à la gauche est une montagne couverte d'arbres et d'arbustes ; sur le grand chemin sont deux muletiers suivis de leurs chiens qui conduisent trois cheveaux chargés ; plus loin est un berger avec son troupeau de moutons, et plus en avant deux litières avec leurs cruches sur la tête, tous prennent le chemin du village dont on aperçoit l'église audelà d'un bois ; de ce côté le ciel est chargé de nuages et la pluie tombe à verse ; à la droite sont de broussailles, un chemin creux, des prairies, des étangs ornés d'arbres, et dans le lointain au travers des arbres est un clocher de village. C'est une représentation fidèle de la nature, exécutée avec soin, et d'un pinceau délicat (Lucas Van Uden)|Le déclin du jour. Paysage montueux et boisé: à la gauche est une montagne couverte d'arbres et d'arbustes ; sur le grand chemin sont deux muletiers suivis de leurs chiens qui conduisent trois cheveaux chargés ; plus loin est un berger avec son troupeau de moutons, et plus en avant deux litières avec leurs cruches sur la tête, tous prennent le chemin du village dont on aperçoit l'église audelà d'un bois ; de ce côté le ciel est chargé de nuages et la pluie tombe à verse ; à la droite sont de broussailles, un chemin creux, des prairies, des étangs ornés d'arbres, et dans le lointain au travers des arbres est un clocher de village. C'est une représentation fidèle de la nature, exécutée avec soin, et d'un pinceau délicat]] réalisée par Lucas Van Uden, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Huffel, Peintre au prix de 71 fl. [25]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos en Egypte. La Vierge assise sous un grand pommier chargé de fruits, et entouré de rosiers en fleurs et autres arbustes, tient son fils sur ces genoux, à qui un Ange présente une couronne de fleurs, un autre Ange cueille des pommes dans un pannier ; S. Joseph est à quelque distance de là assis sur le gazon, accompagné de son âne qui broute l'herbe ; autour de la Vierge sont repandus par terre une quantité de raisins, prunes et fleurs, avec lesquels s'amusent deux écureuils et deux petits singes ; le lointain représente un paysage boisé rempli d'habitations ; on y voit paître plusieurs vaches. Les grandes figures sont d'une belle carnation et les détails ainsi que le paysage d'un fini précieux (Breugel)|Repos en Egypte. La Vierge assise sous un grand pommier chargé de fruits, et entouré de rosiers en fleurs et autres arbustes, tient son fils sur ces genoux, à qui un Ange présente une couronne de fleurs, un autre Ange cueille des pommes dans un pannier ; S. Joseph est à quelque distance de là assis sur le gazon, accompagné de son âne qui broute l'herbe ; autour de la Vierge sont repandus par terre une quantité de raisins, prunes et fleurs, avec lesquels s'amusent deux écureuils et deux petits singes ; le lointain représente un paysage boisé rempli d'habitations ; on y voit paître plusieurs vaches. Les grandes figures sont d'une belle carnation et les détails ainsi que le paysage d'un fini précieux]] réalisée par Breugel, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 151 fl. [26]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane de retour de la chasse accompagnée de trois chiens levriers, s'est retirée sous la voûte d'un palais ruiné et est assise sur des débris de sculpture, tandis que ses Nymphes prennent le bain à quelques pas de là ; le paysage couvert d'arbres et d'arbustes présente partout de ruines. Les figures sont bien coloriées et dominent sur le reste (Cuylenbourg)|Diane de retour de la chasse accompagnée de trois chiens levriers, s'est retirée sous la voûte d'un palais ruiné et est assise sur des débris de sculpture, tandis que ses Nymphes prennent le bain à quelques pas de là ; le paysage couvert d'arbres et d'arbustes présente partout de ruines. Les figures sont bien coloriées et dominent sur le reste]] réalisée par Cuylenbourg, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 93 fl. [27]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le bain de Vénus et des graces. Dans un site pittoresque couvert d'arbres, coule une eau limpide dans laquelle deux des Graces se baignent ; Vénus approche d'elles conduisant l'Amour par la main et accompagnée de la troisième des Graces ; à la gauche du tableau est un vieux chêne brisé par le vent, sur une branche duquel est suspendue une draperie rouge sur laquelle deux colombes se caressent. Chaud de ton et agréable d'effet (De Glimes)|Le bain de Vénus et des graces. Dans un site pittoresque couvert d'arbres, coule une eau limpide dans laquelle deux des Graces se baignent ; Vénus approche d'elles conduisant l'Amour par la main et accompagnée de la troisième des Graces ; à la gauche du tableau est un vieux chêne brisé par le vent, sur une branche duquel est suspendue une draperie rouge sur laquelle deux colombes se caressent. Chaud de ton et agréable d'effet]] réalisée par De Glimes, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Deprez au prix de 164 fl. [28]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre vue du Rhin couvert de plusieurs barques chargées ; à droite au pied d'une montagne est une espèce de port rempli de barquettes dont on décharge les marchandises et qu'on transporte sur le sommet de la montagne dans un magasin à ce construit ; les bords du fleuve de deux côtés sont ornés de hautes montagnes couvertes d'arbres et d'habitations. Même mérite. Le pendant, de même grandeur sur bois, est une vue aux environs du Rhin, qu'on voit couler dans le lointain ; à droite est une haute montagne couverte d'arbres et de plusieurs habitations ; au bas, sur le penchant de la montagne, quelques hommes s'occupent à raccommoder la grande route ; dans le lointain, qui s'étend à perte de vue, on aperçois un grand nombre de villages, bourgs et châteaux. Même mérite. (Herman Saftleven)|Autre vue du Rhin couvert de plusieurs barques chargées ; à droite au pied d'une montagne est une espèce de port rempli de barquettes dont on décharge les marchandises et qu'on transporte sur le sommet de la montagne dans un magasin à ce construit ; les bords du fleuve de deux côtés sont ornés de hautes montagnes couvertes d'arbres et d'habitations. Même mérite. Le pendant, de même grandeur sur bois, est une vue aux environs du Rhin, qu'on voit couler dans le lointain ; à droite est une haute montagne couverte d'arbres et de plusieurs habitations ; au bas, sur le penchant de la montagne, quelques hommes s'occupent à raccommoder la grande route ; dans le lointain, qui s'étend à perte de vue, on aperçois un grand nombre de villages, bourgs et châteaux. Même mérite.]] réalisée par Herman Saftleven, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Terlinck, à Bruges au prix de 53 fl. [30]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Rhin entouré de montagnes, aux pieds desquelles est située une ville marchande, dont les murs sont baignés par la rivière: on y voit un grand concours de personnes qui entrent et sortent de la ville, et plusieurs bateaux et barques qui montent et descendent le Rhin ; les montagnes qu'on découvre dans le lointain sont couvertes d'arbres et d'habitations. Même fini (Herman Saftleven)|Vue du Rhin entouré de montagnes, aux pieds desquelles est située une ville marchande, dont les murs sont baignés par la rivière: on y voit un grand concours de personnes qui entrent et sortent de la ville, et plusieurs bateaux et barques qui montent et descendent le Rhin ; les montagnes qu'on découvre dans le lointain sont couvertes d'arbres et d'habitations. Même fini]] réalisée par Herman Saftleven, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 41 fl. [31]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Rhin: à droite sur le rivage du fleuve s'élève une montagne couverte d'arbres et d'habitations, la première est celle d'un tonnelier où l'on travaille à faire des tonneaux ; plusieurs barques s'approchent du rivage pour décharger leurs machandises ; dans le lointain au bord opposé du fleuve est une ville, et audelà de hautes montagnes. Coloris gracieux, touche soignée (Herman Saftleven)|Vue du Rhin: à droite sur le rivage du fleuve s'élève une montagne couverte d'arbres et d'habitations, la première est celle d'un tonnelier où l'on travaille à faire des tonneaux ; plusieurs barques s'approchent du rivage pour décharger leurs machandises ; dans le lointain au bord opposé du fleuve est une ville, et audelà de hautes montagnes. Coloris gracieux, touche soignée]] réalisée par Herman Saftleven, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Rotthier, avocat au prix de 43 fl. [32]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage très-montagneux couvert d'arbres et d'arbustes ; sur le devant est un homme assis sur un mulet accompagné d'un autre mulet qu'il conduit vers un pont de bois construit sur un torrent ; un paysan traverse le pont avec son mulet chargé pour gagner le chemin taillé dans le roc où l'on voit un paysan avec deux vaches. Le ton de chaleur qui règne dans cette composition annonce que c'est un site d'Italie brulé par l'ardeur du soleil ; le lointain terminé par de montagnes est très-vaporeux (Both)|Paysage très-montagneux couvert d'arbres et d'arbustes ; sur le devant est un homme assis sur un mulet accompagné d'un autre mulet qu'il conduit vers un pont de bois construit sur un torrent ; un paysan traverse le pont avec son mulet chargé pour gagner le chemin taillé dans le roc où l'on voit un paysan avec deux vaches. Le ton de chaleur qui règne dans cette composition annonce que c'est un site d'Italie brulé par l'ardeur du soleil ; le lointain terminé par de montagnes est très-vaporeux]] réalisée par Both, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Burtin, à Bruxelles au prix de 230 fl. [34]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé avec figures et animaux ; sur le devant est un paysan assis sur un âne qui prend la route de la montagne ; sur la hauteur sont trois autres paysans à pied dont l'un conduit un troupeau de chèvres vers la plaine ; dans le lointain plusieurs paysans gagnent leurs demeures situées sur des hauteurs ; le lointain ne présente que de montagnes couvertes d'arbres et d'habitations. Touche facile, effet naturel (Both)|Paysage montagneux et boisé avec figures et animaux ; sur le devant est un paysan assis sur un âne qui prend la route de la montagne ; sur la hauteur sont trois autres paysans à pied dont l'un conduit un troupeau de chèvres vers la plaine ; dans le lointain plusieurs paysans gagnent leurs demeures situées sur des hauteurs ; le lointain ne présente que de montagnes couvertes d'arbres et d'habitations. Touche facile, effet naturel]] réalisée par Both, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Penneman, avocat au prix de 36 fl. [35]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site sauvage et hérissé de rochers, desquels sortent différentes chutes d'eau ; sur le devant est un groupe d'arbres et plusieurs figures assis sur de fragmens d'architecture et sculpture ; dans le lointain est un château sur la cime d'un rocher. Touche ferme et bien empâté de couleur (Manière de Ditrici)|Site sauvage et hérissé de rochers, desquels sortent différentes chutes d'eau ; sur le devant est un groupe d'arbres et plusieurs figures assis sur de fragmens d'architecture et sculpture ; dans le lointain est un château sur la cime d'un rocher. Touche ferme et bien empâté de couleur]] réalisée par Manière de Ditrici, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Nieuwenhuys, à Bruxelles au prix de 81 fl. [37]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Allégorie sur la prospérité de la ville de Venise, pour plafond. Junon portée dans les airs sur des nuages, tient dans sa main une corne d'abondance remplie de couronnes, de pièces de monnayes, de pierreries, et richesses de toute espèce, qu'elle verse sur la ville de Venise, représentée par une belle femme assise au bas du tableau et appuyée sur le lion de St. Marc, elle tient le sceptre élévé sur un globe terrestre pour démontrer l'étendue de son commerce et de sa domination. Esquisse terminée du plafond de la Salle des dix du Palais Ducal de Venise, et qui se trouve actuellement au Musée Napoléon à Paris (Paul Veronese)|Allégorie sur la prospérité de la ville de Venise, pour plafond. Junon portée dans les airs sur des nuages, tient dans sa main une corne d'abondance remplie de couronnes, de pièces de monnayes, de pierreries, et richesses de toute espèce, qu'elle verse sur la ville de Venise, représentée par une belle femme assise au bas du tableau et appuyée sur le lion de St. Marc, elle tient le sceptre élévé sur un globe terrestre pour démontrer l'étendue de son commerce et de sa domination. Esquisse terminée du plafond de la Salle des dix du Palais Ducal de Venise, et qui se trouve actuellement au Musée Napoléon à Paris]] réalisée par Paul Veronese, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Chs Spruyt au prix de 52 fl. [38]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Clair de lune. C'est un village situé sur le bord d'une grande rivière, laquelle est remplie de plusieurs bateaux et nacelles ; sur le devant est une barques avec trois pêcheurs occupés à tirer leur filet ; à l'autre bord sont plusieurs habitations avec un moulin à vent et un espèce de fanal. Ton chaud, effet naturel (Arnout Vander Neer)|Clair de lune. C'est un village situé sur le bord d'une grande rivière, laquelle est remplie de plusieurs bateaux et nacelles ; sur le devant est une barques avec trois pêcheurs occupés à tirer leur filet ; à l'autre bord sont plusieurs habitations avec un moulin à vent et un espèce de fanal. Ton chaud, effet naturel]] réalisée par Arnout Vander Neer, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Vandenberghe, au Sablon au prix de 50 fl. [39]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une plaine couverte de ruines et de montagnes est un homme richement habillé en costume asiatique, il parle à un esclave agenouillé à ses pieds qui, profondément incliné et les mains croisées sur sa poitrine, lui demande une faveur. Le lointain présente la vue d'une ville immense. Dessin correct, touche ferme, couleur vigoureuse (Pierre Lastman, fecit 1610)|Dans une plaine couverte de ruines et de montagnes est un homme richement habillé en costume asiatique, il parle à un esclave agenouillé à ses pieds qui, profondément incliné et les mains croisées sur sa poitrine, lui demande une faveur. Le lointain présente la vue d'une ville immense. Dessin correct, touche ferme, couleur vigoureuse]] réalisée par Pierre Lastman, fecit 1610, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Vervier, Medecin au prix de 42 fl. [41]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de vaches, moutons et chèvres dans un paysage montagneux et boisé ; sur le second plan est un homme occupé à traire une vache, et plusieurs vaches sont couchées dans l'éloignement des montagnes. Touché largement et très-empâté (Albert Cuyp)|Repos de vaches, moutons et chèvres dans un paysage montagneux et boisé ; sur le second plan est un homme occupé à traire une vache, et plusieurs vaches sont couchées dans l'éloignement des montagnes. Touché largement et très-empâté]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Volkaert, à Bruges au prix de 24 fl. [42]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme chargée d'un gros paquet sur son dos et accompagnée d'un garçon, boit un verre de bierre qu'un homme, appuié sur la porte sur sa maison, vient de lui présenter. Ce petit tableau plein d'harmonie fait un très-bel effet, le coloris en est piquant, et la touche hardie (Corn. Bega)|Une femme chargée d'un gros paquet sur son dos et accompagnée d'un garçon, boit un verre de bierre qu'un homme, appuié sur la porte sur sa maison, vient de lui présenter. Ce petit tableau plein d'harmonie fait un très-bel effet, le coloris en est piquant, et la touche hardie]] réalisée par Corn. Bega, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Chs Spruyt au prix de 53 fl. [43]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une guiguette hollandaise où trois hommes cajolent trois femmes ; près d'eux est une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est une cannette, un plat, une chaufferette, une boëte à tabac et une pipe ; dans le fond est un homme qui entre dans la chambre avec une cannette en main (Hans Minz Molenaer)|L'intérieur d'une guiguette hollandaise où trois hommes cajolent trois femmes ; près d'eux est une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est une cannette, un plat, une chaufferette, une boëte à tabac et une pipe ; dans le fond est un homme qui entre dans la chambre avec une cannette en main]] réalisée par Hans Minz Molenaer, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Praet au prix de 36 fl. [45]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madonne avec l'enfant Jésus. La Madonne est assise tenant son enfant des deux mains sur ses genoux ; deux Anges lui tiennent compagnie et l'amusent avec des fleurs et des fruits. Les figures sont de grandeur naturelle, et vues jusqu'aux genoux. Le site est un paysage. Grand style, dessin gracieux, coloris agréable (École italienne)|La Madonne avec l'enfant Jésus. La Madonne est assise tenant son enfant des deux mains sur ses genoux ; deux Anges lui tiennent compagnie et l'amusent avec des fleurs et des fruits. Les figures sont de grandeur naturelle, et vues jusqu'aux genoux. Le site est un paysage. Grand style, dessin gracieux, coloris agréable]] réalisée par École italienne, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Malfait, à Lille au prix de 221 fl. [46]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme tenant sur ses genoux un jeune garçon moitié nu, qui se courbe pour prendre des raisins, pêches et autres fruits qu'une jeune fille lui présente. C'est sans doute le portrait d'une mère avec ses deux enfans ; demi-figures de grandeur naturelle. Manière large, couleur agréable (Jean Bylert)|Une jeune femme tenant sur ses genoux un jeune garçon moitié nu, qui se courbe pour prendre des raisins, pêches et autres fruits qu'une jeune fille lui présente. C'est sans doute le portrait d'une mère avec ses deux enfans ; demi-figures de grandeur naturelle. Manière large, couleur agréable]] réalisée par Jean Bylert, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par De Wever, pour L Leyns au prix de 33 fl. [47]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jugement de Midas. Au pied du mont Parnasse sont assemblées les Muses, plusieurs faunes et bergers pour entendre le défi entre Apollon et Pan, et pour être témoin du jugement qu'en portera Midas ; le peintre a choisi le moment où Apollon et Pan ont terminé leur lutte, et où Midas ayant prononcé en faveur de Pan est couvert de confusion en sentant croître ses oreilles d'âne. Les figures ont 15 pouces de hauteur (artiste anonyme)|Jugement de Midas. Au pied du mont Parnasse sont assemblées les Muses, plusieurs faunes et bergers pour entendre le défi entre Apollon et Pan, et pour être témoin du jugement qu'en portera Midas ; le peintre a choisi le moment où Apollon et Pan ont terminé leur lutte, et où Midas ayant prononcé en faveur de Pan est couvert de confusion en sentant croître ses oreilles d'âne. Les figures ont 15 pouces de hauteur]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Roelandts au prix de 25 fl. [48]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portraits de deux turcs vus à mi-corps sur un fond bleu d'azur ; le plus jeune de deux repose sur une balustrade les mains jointes, il est coëffé d'un turbau et habillé d'un habit de couleur cramoisi, il a deux petites moustaches et point de barbe ; le second, qui est derrière lui, montre un objet de la main droite, il a une grande barbe et porte également sur la tête un turban ; le plus jeune tient un billet dans la main droite sur lequel est écrit: Sigr. mio videte la Strada di salute per la mano di Sweerts. Touche tendre, couleur agréable, fini précieux (artiste anonyme)|Portraits de deux turcs vus à mi-corps sur un fond bleu d'azur ; le plus jeune de deux repose sur une balustrade les mains jointes, il est coëffé d'un turbau et habillé d'un habit de couleur cramoisi, il a deux petites moustaches et point de barbe ; le second, qui est derrière lui, montre un objet de la main droite, il a une grande barbe et porte également sur la tête un turban ; le plus jeune tient un billet dans la main droite sur lequel est écrit: Sigr. mio videte la Strada di salute per la mano di Sweerts. Touche tendre, couleur agréable, fini précieux]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Rotterdam, Medecin au prix de 120 fl. [49]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un homme habillé de noir, assis dans un fauteuil, sur lequel il appuye une main et l'autre sur son genou ; sa fille est à ses côtés ; demi figures de grandeur naturelle. La tête de l'homme est d'une grande vérité et d'une couleur vigoureuse (Janson Van Ceulen)|Le portrait d'un homme habillé de noir, assis dans un fauteuil, sur lequel il appuye une main et l'autre sur son genou ; sa fille est à ses côtés ; demi figures de grandeur naturelle. La tête de l'homme est d'une grande vérité et d'une couleur vigoureuse]] réalisée par Janson Van Ceulen, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Huffel, Peintre au prix de 42 fl. [50]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Susanne au bain. C'est le moment où les deux vieillards viennent surprendre Susanne au bain ; l'un tâche de lui arracher le linge qu'elle avait jetté sur elle au moment de la surprise, l'autre agenouillé près d'elle tâche de la persuader par ses paroles ; elle a les yeux tournés vers le ciel pour implorer son secours. Couleur fraîche et vigoureuse (École hollandaise)|Susanne au bain. C'est le moment où les deux vieillards viennent surprendre Susanne au bain ; l'un tâche de lui arracher le linge qu'elle avait jetté sur elle au moment de la surprise, l'autre agenouillé près d'elle tâche de la persuader par ses paroles ; elle a les yeux tournés vers le ciel pour implorer son secours. Couleur fraîche et vigoureuse]] réalisée par École hollandaise, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Ph van Hecke au prix de 58 fl. [53]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan est assis près d'un feu qui se trouve allumé au milieu de la chambre, il tient sa pipe en main et a près de lui un pot de bierre ; un autre paysan est occupé à pisser contre la muraille dans un coin de la même chambre. Touche facile et légère (J.V.B.)|Un paysan est assis près d'un feu qui se trouve allumé au milieu de la chambre, il tient sa pipe en main et a près de lui un pot de bierre ; un autre paysan est occupé à pisser contre la muraille dans un coin de la même chambre. Touche facile et légère]] réalisée par J.V.B., vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 21 fl. [54]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mer orageuse qui met un petit bateau rempli de monde en péril de toucher contre un rocher dont il n'est pas éloigné ; plus loin sont deux grands navires à l'ancre fortement agités par les vagues ; le ciel est couvert d'épais nuages qui répandent l'épouvante ; c'est une image fidèle, mais horrible, d'une mer en fureur (Bonav. Peeters)|Mer orageuse qui met un petit bateau rempli de monde en péril de toucher contre un rocher dont il n'est pas éloigné ; plus loin sont deux grands navires à l'ancre fortement agités par les vagues ; le ciel est couvert d'épais nuages qui répandent l'épouvante ; c'est une image fidèle, mais horrible, d'une mer en fureur]] réalisée par Bonav. Peeters, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke au prix de 34 fl. [58]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme malade est venue consulter un médecin, qui en regardant son urine s'apprête à lui prescrire un remède. La scène est dans le cabinet du docteur. Le pendant représente une jeune femme menaçant de jetter de l'eau dans le visage d'un homme qui vient la surprendre sous un masque ; la scène est dans un jardin (Louis Demoni)|Une femme malade est venue consulter un médecin, qui en regardant son urine s'apprête à lui prescrire un remède. La scène est dans le cabinet du docteur. Le pendant représente une jeune femme menaçant de jetter de l'eau dans le visage d'un homme qui vient la surprendre sous un masque ; la scène est dans un jardin]] réalisée par Louis Demoni, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Chs Spruyt au prix de 96 fl. [61]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Famille. La Vierge assise tient dans son bras l'enfant Jésus qui est assis sur un coussin jaune ; le petit St. Jean agenouillé sur le berceau du Christ baise affectueusement le pied de son Sauveur qui semble le bénir ; S. Joseph regarde avec satisfaction les deux enfans ; un Ange présente au petit Jésus une corbeille remplie de fleurs (Manière de Francesco Trevisani)|La Sainte Famille. La Vierge assise tient dans son bras l'enfant Jésus qui est assis sur un coussin jaune ; le petit St. Jean agenouillé sur le berceau du Christ baise affectueusement le pied de son Sauveur qui semble le bénir ; S. Joseph regarde avec satisfaction les deux enfans ; un Ange présente au petit Jésus une corbeille remplie de fleurs]] réalisée par Manière de Francesco Trevisani, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Nieuwenhuys, à Bruxelles au prix de 47 fl. [63]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec de hautes montagnes, aux pieds desquelles est une mare où vient se désaltérer un troupeau de vaches et de moutons, accompagné de leur berger qui s'entretient avec une jeune bergère ; à la gauche sont de landes couvertes de bruyères. Pinceau net et suave, coloris agréable (François Xavery)|Paysage avec de hautes montagnes, aux pieds desquelles est une mare où vient se désaltérer un troupeau de vaches et de moutons, accompagné de leur berger qui s'entretient avec une jeune bergère ; à la gauche sont de landes couvertes de bruyères. Pinceau net et suave, coloris agréable]] réalisée par François Xavery, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Nieuwenhuys, à Bruxelles au prix de 51 fl. [65]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des montagnes de la Suisse prise d'une grande hauteur ; la plaine est coupée par une rivière, dont les bords sont garnis de rochers et de montagnes qui s'élèvent jusques dans les nues ; sur le penchant de la montagne qui est sur le devant du tableau, sont quelques bergers avec un troupeau de chèvres, et son sommet est couvert de pins et autres arbres ; on découvre dans l'immense lointain plusieurs villes, villages, monastères et châteaux, tant dans la plaine que sur les hauteurs. Imitation fidèle de la nature et dont les détails sont très-soignés (Roland Savary)|Vue des montagnes de la Suisse prise d'une grande hauteur ; la plaine est coupée par une rivière, dont les bords sont garnis de rochers et de montagnes qui s'élèvent jusques dans les nues ; sur le penchant de la montagne qui est sur le devant du tableau, sont quelques bergers avec un troupeau de chèvres, et son sommet est couvert de pins et autres arbres ; on découvre dans l'immense lointain plusieurs villes, villages, monastères et châteaux, tant dans la plaine que sur les hauteurs. Imitation fidèle de la nature et dont les détails sont très-soignés]] réalisée par Roland Savary, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Terlinck, à Bruges au prix de 25 fl. [66]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé et montueux ; sur le devant sous un hangard à l'ombre de quelques arbres, repose par terre un jeune pâtre accompagné de son chien ; il est entouré de son troupeau de vaches, moutons et brébis tous en repos ; un peu plus loin pâture un cheval ; dans le lointain sur une montagne est une demeure champêtre ; le fond est terminé par des montagnes. Fini soigné et d'une belle couleur (Dirck Vanden Berghe)|Paysage boisé et montueux ; sur le devant sous un hangard à l'ombre de quelques arbres, repose par terre un jeune pâtre accompagné de son chien ; il est entouré de son troupeau de vaches, moutons et brébis tous en repos ; un peu plus loin pâture un cheval ; dans le lointain sur une montagne est une demeure champêtre ; le fond est terminé par des montagnes. Fini soigné et d'une belle couleur]] réalisée par Dirck Vanden Berghe, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Nieuwenhuys pour Henry au prix de 160 fl. [67]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé ; du côté droit on voit un berger qui mène un troupeau de moutons vers une ferme située dans les montagnes, trois glaneuses suivent la même route ; vers le milieu du tableau est un paysan qui montre à son fils l'image de la Vierge, exposée sur une perche à la vénération publique. Le lointain est très-étendu et très-varié (H. J. Anthonissen, d'Anvers)|Paysage montagneux et boisé ; du côté droit on voit un berger qui mène un troupeau de moutons vers une ferme située dans les montagnes, trois glaneuses suivent la même route ; vers le milieu du tableau est un paysan qui montre à son fils l'image de la Vierge, exposée sur une perche à la vénération publique. Le lointain est très-étendu et très-varié]] réalisée par H. J. Anthonissen, d'Anvers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Nieuwenhuys, à Bruxelles au prix de 53 fl. [68]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'après nature avec figures. A la gauche du tableau est une grande ferme entourée d'arbres ; à la droite est un étang dans lequel des pêcheurs jettent leurs filets ; audelà dans une plaine boisée est une étable d'où sortent plusieurs moutons, dans le lointain on découvre un clocher de village entouré d'arbres et arbustes. C'est une imitation très-fidèle de la nature (J. V. Vander Borcht, d'Anvers)|Paysage d'après nature avec figures. A la gauche du tableau est une grande ferme entourée d'arbres ; à la droite est un étang dans lequel des pêcheurs jettent leurs filets ; audelà dans une plaine boisée est une étable d'où sortent plusieurs moutons, dans le lointain on découvre un clocher de village entouré d'arbres et arbustes. C'est une imitation très-fidèle de la nature]] réalisée par J. V. Vander Borcht, d'Anvers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par van Praet gamemerkt au prix de 43 fl. [69]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Clair de lune avec un ciel chargé de nuages ; à gauche est une maison de pêcheurs située sur le bord de la rivière ; devant le seuil de la porte est un grand feu près duquel plusieurs personnes s'échauffent ; d'autres en barquette jettent leur filet dans l'eau ; sur le bord opposé de la rivière est un pont qui conduit à une habitation ; le rivage de deux côtés est bordé de maisons jusques dans le lointain. Imitation fidèle de la nature, effet naturel (Rob. Dentyn)|Clair de lune avec un ciel chargé de nuages ; à gauche est une maison de pêcheurs située sur le bord de la rivière ; devant le seuil de la porte est un grand feu près duquel plusieurs personnes s'échauffent ; d'autres en barquette jettent leur filet dans l'eau ; sur le bord opposé de la rivière est un pont qui conduit à une habitation ; le rivage de deux côtés est bordé de maisons jusques dans le lointain. Imitation fidèle de la nature, effet naturel]] réalisée par Rob. Dentyn, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 63 fl. [70]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montueux et boisé. Sur le devant est un troupeau de vaches, chêvres et moutons qui passent une mare, ayant pour conducteurs un homme à cheval et un autre à pied ; à droite est un ancien bâtiment de briques ; le lointain est terminé par des montagnes. Bien empâté et d'un ton chaud (Le Brun d'Anvers)|Paysage montueux et boisé. Sur le devant est un troupeau de vaches, chêvres et moutons qui passent une mare, ayant pour conducteurs un homme à cheval et un autre à pied ; à droite est un ancien bâtiment de briques ; le lointain est terminé par des montagnes. Bien empâté et d'un ton chaud]] réalisée par Le Brun d'Anvers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par De Wever, pour L Leyns au prix de 61 fl. [71]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé ; sur le devant est un grand chêne, à l'ombre duquel sont endormis un berger et une bergère, étendus sur le gazon: le chien veille à côté d'eux ; c'est la chaleur du midi qui commande le repos, et que le peintre a réussi de repandre dans ce petit tableau (J. Van Regemoorter fils)|Paysage montagneux et boisé ; sur le devant est un grand chêne, à l'ombre duquel sont endormis un berger et une bergère, étendus sur le gazon: le chien veille à côté d'eux ; c'est la chaleur du midi qui commande le repos, et que le peintre a réussi de repandre dans ce petit tableau]] réalisée par J. Van Regemoorter fils, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 26 fl. [73]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé, où l'on voit un moulin à eau entouré d'autres bâtimens ; un grand ouragan agite fortement les arbres et arrête les pas d'un pélérin qui lutte contre la violence du vent ; plus loin un garçon a le chapeau emporté ; les nuages sombres et épais présagent une forte pluie (H. Meyer, 1768)|Paysage montagneux et boisé, où l'on voit un moulin à eau entouré d'autres bâtimens ; un grand ouragan agite fortement les arbres et arrête les pas d'un pélérin qui lutte contre la violence du vent ; plus loin un garçon a le chapeau emporté ; les nuages sombres et épais présagent une forte pluie]] réalisée par H. Meyer, 1768, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Van Huffel, Peintre au prix de 25 fl. [74]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une ferme entourée d'arbres, située dans une plaine couverte de verdure et terminée par une rivière ; à droite sur le devant est un berger qui repose sur le gazon accompagné de son chien, tandis que son troupeau de vaches, chèvres et moutons broute dans la plaine (artiste anonyme)|Vue d'une ferme entourée d'arbres, située dans une plaine couverte de verdure et terminée par une rivière ; à droite sur le devant est un berger qui repose sur le gazon accompagné de son chien, tandis que son troupeau de vaches, chèvres et moutons broute dans la plaine]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 9.5 fl. [79]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des Alpes d'une grande étendue: à la droite est une montagne très-élevée, du sommet de laquelle tombe avec impétuosité un torrent, qui se brise en plusieurs endroits sur les rochers ; au bas sont rassemblées plusieurs biches ; cette montagne est couverte de pins et autres arbres, et sur sa cime se trouve une tour: à gauche est un chemin où l'on découvre quelques voyageurs à pied et à cheval ; sur une montagne éloignée se voit un grand monastère ; le lointain est terminé par d'autres montagnes qui se confondent avec les nues. Fidèle représentation de la nature et soigneusement exécutée (J. Momper)|Vue des Alpes d'une grande étendue: à la droite est une montagne très-élevée, du sommet de laquelle tombe avec impétuosité un torrent, qui se brise en plusieurs endroits sur les rochers ; au bas sont rassemblées plusieurs biches ; cette montagne est couverte de pins et autres arbres, et sur sa cime se trouve une tour: à gauche est un chemin où l'on découvre quelques voyageurs à pied et à cheval ; sur une montagne éloignée se voit un grand monastère ; le lointain est terminé par d'autres montagnes qui se confondent avec les nues. Fidèle représentation de la nature et soigneusement exécutée]] réalisée par J. Momper, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Terlinck, à Bruges au prix de 38 fl. [80]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[La cour d'un cabaret de campagne où, en plein air, quelques paysans s'amusent à boire et à fumer. Le pendant est la cour d'un cabaret où des paysans se divertissent au jeu de quilles ; le lointain offre la vue de la ville d'Anvers (Deux copies d'après Teniers)|La cour d'un cabaret de campagne où, en plein air, quelques paysans s'amusent à boire et à fumer. Le pendant est la cour d'un cabaret où des paysans se divertissent au jeu de quilles ; le lointain offre la vue de la ville d'Anvers]] réalisée par Deux copies d'après Teniers, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 67 fl. [84]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant à droite est un chasseur assis tenant son cheval par la bride et deux chiens près de lui ; à gauche un autre chasseur donne à boire à son cheval ; plus loin deux hommes entrent dans une grotte ; dans le lointain sur une élévation sont deux hommes qui font la conversation devant la porte d'une maison. Touche facile et ferme (Bernard Gaaf)|Sur le devant à droite est un chasseur assis tenant son cheval par la bride et deux chiens près de lui ; à gauche un autre chasseur donne à boire à son cheval ; plus loin deux hommes entrent dans une grotte ; dans le lointain sur une élévation sont deux hommes qui font la conversation devant la porte d'une maison. Touche facile et ferme]] réalisée par Bernard Gaaf, vendue par Jean-Ignace-Aloyse Vander Beke, achetée par Avisse, à Douai au prix de 21 fl. [85]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le massacre des innocens. Pour donner de l'étendue à sa composition le peintre a choisi la campagne pour théatre de cette scène sanglante ; les mères éplorées fuient de toutes parts avec leurs fils chéris, les unes arrêtent le fer assasin qui va percer ces innocentes victimes, les autres cachent leur enfant dans leur sein, on en voit qui luttent contre les farouches soldats, enfin il y en a qui ayant tout perdu exhalent leur douleur sur le corps inanimé de leur enfant ; tout respire dans ce tableau la douleur, l'effroi, l'épouvante ; l'artiste a varié ses groupes s'avamment, et a réuni le bon dessin, la belle couleur avec la fermeté de la touche, pour en faire une production remarquable. Il a placé dans le lointain sur le penchant d'une colline la S. Vierge assise sur un âne, avec son enfant dans ses bras, fuyant en Egypte avec son époux Joseph. Parfaitement conservé (Hans Rottenhamer)|Le massacre des innocens. Pour donner de l'étendue à sa composition le peintre a choisi la campagne pour théatre de cette scène sanglante ; les mères éplorées fuient de toutes parts avec leurs fils chéris, les unes arrêtent le fer assasin qui va percer ces innocentes victimes, les autres cachent leur enfant dans leur sein, on en voit qui luttent contre les farouches soldats, enfin il y en a qui ayant tout perdu exhalent leur douleur sur le corps inanimé de leur enfant ; tout respire dans ce tableau la douleur, l'effroi, l'épouvante ; l'artiste a varié ses groupes s'avamment, et a réuni le bon dessin, la belle couleur avec la fermeté de la touche, pour en faire une production remarquable. Il a placé dans le lointain sur le penchant d'une colline la S. Vierge assise sur un âne, avec son enfant dans ses bras, fuyant en Egypte avec son époux Joseph. Parfaitement conservé]] réalisée par Hans Rottenhamer, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par S Malfait, à Lille au prix de 320 fl. [96]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau représente une basse-cour, où l'on voit un jeune fille jetter de l'avoine aux pigeons et poulets qui sortent du poulailler pour becqueter leur nourriture, un cocq se pavane sur un tonneau et s'apprête d'en descendre pour partager avec les poules ; dans le fond, sous un hangar, est assis un homme fumant sa pipe, tandis qu'une femme est occupée à pendre la marmite sur le feu. La force de la lumière tombe sur la volaille qui occupe le devant du tableau, ce qui fait un effet surprenant, que le peintre a eu l'art d'augmenter par une couleur éclatante très-empâtée, il a répandu le même effet sur le tonneau, la corbeille et autres accessoires qui se trouvent sur le même plan ; le reste est touché légèrement et dans une demi teinte vapoureuse qui fait ressortir d'avantage les autres objets (Hendrik Martenz Sorg)|Ce précieux tableau représente une basse-cour, où l'on voit un jeune fille jetter de l'avoine aux pigeons et poulets qui sortent du poulailler pour becqueter leur nourriture, un cocq se pavane sur un tonneau et s'apprête d'en descendre pour partager avec les poules ; dans le fond, sous un hangar, est assis un homme fumant sa pipe, tandis qu'une femme est occupée à pendre la marmite sur le feu. La force de la lumière tombe sur la volaille qui occupe le devant du tableau, ce qui fait un effet surprenant, que le peintre a eu l'art d'augmenter par une couleur éclatante très-empâtée, il a répandu le même effet sur le tonneau, la corbeille et autres accessoires qui se trouvent sur le même plan ; le reste est touché légèrement et dans une demi teinte vapoureuse qui fait ressortir d'avantage les autres objets]] réalisée par Hendrik Martenz Sorg, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Ph van Hecke au prix de 385 fl. [97]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce gracieux tableau est connu sous le nom du retour de guinguette. La scène est devant un cabaret ; on y voit d'un côté un groupe de paysans et paysannes assis autour d'une table manger du jambon, plus loin un homme le verre en main salue une couple qui retourne chez eux, d'autres poussent un ivrogne hors de l'enclos, un groupe de trois autres sont sur le point de quitter l'enceinte, l'hôte ayant un pot en main entre dans la maison, où l'on aperçoit encore plusieurs autres personnes. Ce tableau est peint dans un ton argentin et délicatement touché (David Teniers)|Ce gracieux tableau est connu sous le nom du retour de guinguette. La scène est devant un cabaret ; on y voit d'un côté un groupe de paysans et paysannes assis autour d'une table manger du jambon, plus loin un homme le verre en main salue une couple qui retourne chez eux, d'autres poussent un ivrogne hors de l'enclos, un groupe de trois autres sont sur le point de quitter l'enceinte, l'hôte ayant un pot en main entre dans la maison, où l'on aperçoit encore plusieurs autres personnes. Ce tableau est peint dans un ton argentin et délicatement touché]] réalisée par David Teniers, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Ph Van Hecke au prix de 1225 fl. [98]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montagneux et boisé, représentant une chute d'eau qui vient se briser impétueusement contre des éclats des rochers, et former un ruisseau rapide. Dans une des gorges de la montagne on aperçoit un homme qui conduit un troupeau de vâches. Il règne dans ce tableau une grande vêrité ; le ton doré y répand une douce chaleur, la touche ferme mais suave augmente le mérite de cette production. Il est bien conservé (Adam Pynakker)|Site montagneux et boisé, représentant une chute d'eau qui vient se briser impétueusement contre des éclats des rochers, et former un ruisseau rapide. Dans une des gorges de la montagne on aperçoit un homme qui conduit un troupeau de vâches. Il règne dans ce tableau une grande vêrité ; le ton doré y répand une douce chaleur, la touche ferme mais suave augmente le mérite de cette production. Il est bien conservé]] réalisée par Adam Pynakker, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Van Rotterdam, Medecin au prix de 385 fl. [99]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Actéon métamorphosé en cerf par Diane. C'est le moment où la déesse, indignée de la téméraire curiosité d'Actéon, est prête à lancer sur lui l'eau fatale qu'elle a puisée dans une coquille ; ses nymphes jettent un voile sur la chaste déesse, afin de la soustraire aux regards profanes du chasseur ; les autres nymphes, plus ou moins confuses, tâchent de cacher leur nudité ; cette ingénieuse composition est remplie de mérites pour le dessin, la couleur et la variété des attitudes, la touche en est ferme et l'exécution soingée ; il est parfaitement conservé (Joachim Wtenwael, fecit)|Actéon métamorphosé en cerf par Diane. C'est le moment où la déesse, indignée de la téméraire curiosité d'Actéon, est prête à lancer sur lui l'eau fatale qu'elle a puisée dans une coquille ; ses nymphes jettent un voile sur la chaste déesse, afin de la soustraire aux regards profanes du chasseur ; les autres nymphes, plus ou moins confuses, tâchent de cacher leur nudité ; cette ingénieuse composition est remplie de mérites pour le dessin, la couleur et la variété des attitudes, la touche en est ferme et l'exécution soingée ; il est parfaitement conservé]] réalisée par Joachim Wtenwael, fecit, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Pitté, à Bruxelles au prix de 90 fl. [100]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enlèvement d'Amphitrite par Neptune. Neptune sous la figure d'un vieillard très-corpulent et hâlé est assis sur un coursier gris, à coté de lui est Amphitrite qu'il tâche de serrer dans ses bras nerveux ; des Tritons assïs sur des Dauphins animent les coursiers par le son des conques pour parcourir rapidement les eaux écumantes, deux genies assis sur des phoques tiennent le trident du dieu marin. La composition est très-animée, la couleur brillante, l'effet picquant, le pinceau facile (Jacques Jordaens)|L'enlèvement d'Amphitrite par Neptune. Neptune sous la figure d'un vieillard très-corpulent et hâlé est assis sur un coursier gris, à coté de lui est Amphitrite qu'il tâche de serrer dans ses bras nerveux ; des Tritons assïs sur des Dauphins animent les coursiers par le son des conques pour parcourir rapidement les eaux écumantes, deux genies assis sur des phoques tiennent le trident du dieu marin. La composition est très-animée, la couleur brillante, l'effet picquant, le pinceau facile]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Nieuwenhuys pour Henry au prix de 122 fl. [101]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge navrée de douleur tient le corps mort du Christ sur ses genoux, un Ange soulève le bras du Christ pour montrer la playe au milieu de la main, un autre Ange touche du doigt une épine de la couronne d'épines ; les figures sont de grandeur naturelle ; c'est une copie, peinte en Italie d'après le fameux tableau d'Annibal Carrache. On y remarque la fierté de dessin et la manière grandiose de ce peintre célèbre (D'après Annibal Carrache)|La Vierge navrée de douleur tient le corps mort du Christ sur ses genoux, un Ange soulève le bras du Christ pour montrer la playe au milieu de la main, un autre Ange touche du doigt une épine de la couronne d'épines ; les figures sont de grandeur naturelle ; c'est une copie, peinte en Italie d'après le fameux tableau d'Annibal Carrache. On y remarque la fierté de dessin et la manière grandiose de ce peintre célèbre]] réalisée par D'après Annibal Carrache, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Chs Spruyt au prix de 19 fl. [102]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition bisarre. Au milieu d'une grande salle est assise la Ste Vierge tenant le petit Jésus sur ses genoux, Ste Anne est à coté d'elle et St. Joseph est debout derrière elles ; le petit S. Jean Baptiste est à leurs pieds avec son agneau ; à droite et à gauche sont deux femmes avec un enfant ; plus loin est le grand prêtre qui parle à un homme ; dans le fond est un homme et une femme allaitant un enfant, de l'autre coté une femme tient un enfant qu'un homme caresse. Les figures sont de grandeur demi-nature. La maniêre tient de l'école d'Otho Voenius (Otho Voenius)|Composition bisarre. Au milieu d'une grande salle est assise la Ste Vierge tenant le petit Jésus sur ses genoux, Ste Anne est à coté d'elle et St. Joseph est debout derrière elles ; le petit S. Jean Baptiste est à leurs pieds avec son agneau ; à droite et à gauche sont deux femmes avec un enfant ; plus loin est le grand prêtre qui parle à un homme ; dans le fond est un homme et une femme allaitant un enfant, de l'autre coté une femme tient un enfant qu'un homme caresse. Les figures sont de grandeur demi-nature. La maniêre tient de l'école d'Otho Voenius]] réalisée par Otho Voenius, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Van Langenhaeke au prix de 6 fl. [103]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madelaine pénitente demi figure de grandeur naturelle ; elle est dans une grotte, les mains jointes et contemplant le ciel pénétré de douleur, devant elle est un livre sur lequel est une tête de mort. Peint largement d'un pinceau suave, les carnations sont d'une couleur très-naturelle (Van Baelen)|La Madelaine pénitente demi figure de grandeur naturelle ; elle est dans une grotte, les mains jointes et contemplant le ciel pénétré de douleur, devant elle est un livre sur lequel est une tête de mort. Peint largement d'un pinceau suave, les carnations sont d'une couleur très-naturelle]] réalisée par Van Baelen, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Avisse, à Douai au prix de 24 fl. [104]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé et montagneux, avec figures. On voit au milieu du chemin une femme assise sur un âne conduisant un boeuf et des moutons, à coté d'elle est un jeune paysan avec son chien et trois moutons ; à droite on aperçoit au travers des arbres touffus une demeure rustique ; à gauche est un groupe de deux arbres: le ton de ce tableau est doré et très-chaud (Adr. Van De Velde)|Paysage boisé et montagneux, avec figures. On voit au milieu du chemin une femme assise sur un âne conduisant un boeuf et des moutons, à coté d'elle est un jeune paysan avec son chien et trois moutons ; à droite on aperçoit au travers des arbres touffus une demeure rustique ; à gauche est un groupe de deux arbres: le ton de ce tableau est doré et très-chaud]] réalisée par Adr. Van De Velde, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Pitté Bruxelles au prix de 490 fl. [105]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé, représentant la vue d'un ancien château entouré d'eau, et dans lequel on entre par un pont de pierres ; à droite sur le devant est un homme à cheval, accompagné d'une femme conduisant un enfant et trois chêvres ; le lointain offre la vue de Hever, Vilvoorde et Malines, pris dans les environs de Bruxelles. Ce tableau bien empâté et d'une touche ferme fait un bon effet et la couleur en est très-agréable (H. Van Assche, demeurant à Bruxelles)|Paysage boisé, représentant la vue d'un ancien château entouré d'eau, et dans lequel on entre par un pont de pierres ; à droite sur le devant est un homme à cheval, accompagné d'une femme conduisant un enfant et trois chêvres ; le lointain offre la vue de Hever, Vilvoorde et Malines, pris dans les environs de Bruxelles. Ce tableau bien empâté et d'une touche ferme fait un bon effet et la couleur en est très-agréable]] réalisée par H. Van Assche, demeurant à Bruxelles, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Ph Van Hecke au prix de 250 fl. [106]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé et montagneux ; c'est un site très-pittoresque et sombre ; le fond présente la vue d'une ville d'Afrique, située au pied des rochers ; sur le devant le peintre a placé la Vierge se reposant des fatigues du voyage, elle tient l'enfant Jésus dans ses bras, et S. Joseph est couché à côté d'elle, un homme passant par là, leur indique le chemin. Peint d'un pinceau large et facile (N. Poussin)|Paysage boisé et montagneux ; c'est un site très-pittoresque et sombre ; le fond présente la vue d'une ville d'Afrique, située au pied des rochers ; sur le devant le peintre a placé la Vierge se reposant des fatigues du voyage, elle tient l'enfant Jésus dans ses bras, et S. Joseph est couché à côté d'elle, un homme passant par là, leur indique le chemin. Peint d'un pinceau large et facile]] réalisée par N. Poussin, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Van Nieuwenhuys à Bruxelles au prix de 49 fl. [109]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé avec figures: sur le devant est Diane accompagnée de quelques nymphes et de ses chiens, prenant du repos après les fatigues de la chasse ; le gibier tué gît par terre, le lointain est d'une grande étendue, la couleur en est tendre et naturelle (Lucas Van Uden)|Paysage boisé avec figures: sur le devant est Diane accompagnée de quelques nymphes et de ses chiens, prenant du repos après les fatigues de la chasse ; le gibier tué gît par terre, le lointain est d'une grande étendue, la couleur en est tendre et naturelle]] réalisée par Lucas Van Uden, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Volkaert, Bruges au prix de 50 fl. [110]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un village situé sur les bords d'une rivière ; de grands arbres ombragent les demeures champêtres ; dans le lointain on voit un pont de bois qui facilite la communication avec le bord opposé: sur le devant sont quelques barques et des figures. Ce petit paysage est touché avec beaucoup de délicatesse, et le ton de couleur est très-agréable et d'une grande fraîcheur (Breughel de Velours)|Vue d'un village situé sur les bords d'une rivière ; de grands arbres ombragent les demeures champêtres ; dans le lointain on voit un pont de bois qui facilite la communication avec le bord opposé: sur le devant sont quelques barques et des figures. Ce petit paysage est touché avec beaucoup de délicatesse, et le ton de couleur est très-agréable et d'une grande fraîcheur]] réalisée par Breughel de Velours, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Hesse, Tournay au prix de 27 fl. [111]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Construction de la tour de Babel ; au milieu d'une ville immense, située sur le bord de la mer, s'élève une tour d'une hauteur prodigieuse ; on voit sur le devant le Roi suivi d'un nombreux cortège ordonner les différens travaux: tout est en mouvement autour de cet édifice et les figures sont innombrables. Couleur fraîche, touche soignée (J. Breughel)|Construction de la tour de Babel ; au milieu d'une ville immense, située sur le bord de la mer, s'élève une tour d'une hauteur prodigieuse ; on voit sur le devant le Roi suivi d'un nombreux cortège ordonner les différens travaux: tout est en mouvement autour de cet édifice et les figures sont innombrables. Couleur fraîche, touche soignée]] réalisée par J. Breughel, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Ph van Hecke au prix de 47 fl. [113]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos en Egypte. On voit dans un site sombre et sauvage la Vierge tenant son enfant entre ses bras, assise sous un grand chêne ; saint Joseph couché près d'elle présente une pomme à l'enfant ; dans le fond est une chute d'eau qui s'élance des rochers. Ce tableau est d'une couleur très-vigoureuse (P. Lastman. 1620)|Repos en Egypte. On voit dans un site sombre et sauvage la Vierge tenant son enfant entre ses bras, assise sous un grand chêne ; saint Joseph couché près d'elle présente une pomme à l'enfant ; dans le fond est une chute d'eau qui s'élance des rochers. Ce tableau est d'une couleur très-vigoureuse]] réalisée par P. Lastman. 1620, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Roelandts au prix de 22.5 fl. [115]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du pont de pierres près de Borger-haut, sur le devant est une femme accompagnée d'un homme qui conduit une brouette qu'un chien tire en avant ; sur le pont est un paysan à cheval ; dans le lointain est un chemin où l'on voit une charette, et autres accessoires. C'est une représentation fidèle de la nature (C. J. Vander Borcht, Peintre à Anvers)|Vue du pont de pierres près de Borger-haut, sur le devant est une femme accompagnée d'un homme qui conduit une brouette qu'un chien tire en avant ; sur le pont est un paysan à cheval ; dans le lointain est un chemin où l'on voit une charette, et autres accessoires. C'est une représentation fidèle de la nature]] réalisée par C. J. Vander Borcht, Peintre à Anvers, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Rotthier, avocat au prix de 32 fl. [116]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la ville de Maestricht située sur les bords de la Meuse, qui la sépare en deux ; un grand pont de pierre entretient la communication des deux parties ; on voit sur le devant deux barques qui portent des passagers à l'autre bord ; plusieurs personnes côtoyent le rivage pour aller à la ville (artiste anonyme)|Vue de la ville de Maestricht située sur les bords de la Meuse, qui la sépare en deux ; un grand pont de pierre entretient la communication des deux parties ; on voit sur le devant deux barques qui portent des passagers à l'autre bord ; plusieurs personnes côtoyent le rivage pour aller à la ville]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Schiets au prix de 14 fl. [117]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une maison rustique, dans lequel d'un côté l'on voit différens ustensiles de ménage, et dans le fond un boeuf préparé pour la boucherie suspendu au plancher, près de là une femme remue un pot placé sur le feu, et à ses cotés est un homme tenant une pipe à la main (artiste anonyme)|L'intérieur d'une maison rustique, dans lequel d'un côté l'on voit différens ustensiles de ménage, et dans le fond un boeuf préparé pour la boucherie suspendu au plancher, près de là une femme remue un pot placé sur le feu, et à ses cotés est un homme tenant une pipe à la main]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Schiets au prix de 22 fl. [119]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une maison rustique ; on y voit un paysan et une paysanne assis à table avec leur enfant qui est debout ; un garçon porte des légumes dans une cuvette, pour répandre près d'autres qui sont par terre, un autre garçon vuide un pannier ; près de là reposent un ane et un gros chien, revenus du marché ; l'écurie se voit dans le fond de la demeure (Matthieu Van Helmont, de Bruxelles 1680)|L'intérieur d'une maison rustique ; on y voit un paysan et une paysanne assis à table avec leur enfant qui est debout ; un garçon porte des légumes dans une cuvette, pour répandre près d'autres qui sont par terre, un autre garçon vuide un pannier ; près de là reposent un ane et un gros chien, revenus du marché ; l'écurie se voit dans le fond de la demeure]] réalisée par Matthieu Van Helmont, de Bruxelles 1680, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Rosseel, Dominicain au prix de 81 fl. [121]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ravissement d'Hélène ; esquisse en grisaille. Hélène est portée par deux soldats vers un navire où l'attend un guerrier à bras ouverts ; d'autres soldats repoussent plusieurs guerriers qui veulent se venger de ce rapt, les combattans sont très-animés (Ottho Voenius)|Ravissement d'Hélène ; esquisse en grisaille. Hélène est portée par deux soldats vers un navire où l'attend un guerrier à bras ouverts ; d'autres soldats repoussent plusieurs guerriers qui veulent se venger de ce rapt, les combattans sont très-animés]] réalisée par Ottho Voenius, vendue par Charles-Jacques Kerremans, achetée par Van Huffel, Peintre au prix de 15 fl. [124]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Copie d'après le tableau de Jean et Hubert van Eyck de Bruges, qui fut peint pour l'église cathédrale de St. Bavon à Gand, et qui passe pour être un des premières peintures à l'huile, dont les deux frères furent les inventeurs vers l'an 1410. L'original fait maintenant partie du Musée Napoléon à Paris. Description du Tableau et de ses accessoires. Le tableau principal, celui du milieu, est un sujet tiré de l'apocalypse de S. Jean. Au centre d'une plaine agréable tapissée de verdure, s'élève un autel sur lequel est un agneau, dont le sang qui sort de sa poitrine, coule dans un calice ; autour de l'autel sont agénouillés plusieurs anges, dont deux encensent l'agneau, quatre de chaque côté latéral l'adorent, et quatre autres tiennent des instrumens de la passion du Sauveur ; audessus de l'agneau dans les airs plane le S. Esprit en forme de colombe. Audevant de l'autel est une fontaine toujours jaillissante. A droite du tableau sur le premier plan est une nombreuse assemblée de Patriarches et Prophètes, dont les plus avancés vers l'autel sont à genoux tenant dans leurs mains des livres ouverts. A gauche sur le même plan sont les SS. Apôtres à genoux, accompagnés de SS. Pontifes, Confesseurs, Docteurs, Martyrs, Prêtres, Levites et SS. Hermites. Dans le fond à droite est un grand nombre de Pontifes, Cardinaux et Moines ; à gauche sont les Saintes Vierges, Veuves, Martyres et Religieuses tenant toutes de branches de palmiers dans la main. Tous avancent vers l'autel pour adorer l'agneau. Audelà de la plaine dans le lointain se voyent plusieurs édifices. Il règne dans cette prodigieuse multitude de personnes une si grande variété, qu'il ne se trouve pas deux têtes qui se ressemblent ; les draperies sont légères, naturelles et bien coloriées ; la plaine est couverte d'une belle verdure entremêlée de différentes sortes de fleurs, et de plusieurs plantes, arbres et arbustes, le tout exécuté avec délicatesse et beaucoup de vérité. Les figures sur le devant ont 18 pouces. Ce tableau a été rentoilé. Larg.43, haut.57 pouc. Ce tableau se fermait par deux battans, peints en dedans. Sur l'un sont représentés plusieurs Saints Anachorètes et Moines qui sont précédés par S. Christophe de stature gigantesque ; il sont suivis de deux Saintes Femmes dont l'une est Marie Madelaine ; le site où ils se trouvent, est agreste, entouré de rochers et couvert de toutes sortes d'arbres et arbustes ; le lointain représente une plaine agréable. Sur l'autre battant est représenté une cavalcade de plusieurs Monarques et Princes Souverains, parmi lesquels se trouvent les deux frères Hubert et Jean van Eyck ; Hubert, l'aîné des deux frères, se distingue par un bonnet fourré, retroussé par devant ; Jean est coeffé d'un bonnet en forme de turban ; il est vêtu d'une robe noire, et tient en main un chapelet rouge avec une médaille pendante au bas. A la tête de cette cavalcade sont trois porte-étendard armés de pied en cap. Le site est le même que dans l'autre battant. Les attitudes sont belles et bien dessinées, les têtes pleines d'expression, le coloris agréable, le fini précieux. Les figures ont un quart de pied de grandeur. Ces deux battans ont été également rentoilés. Même largeur et hauteur du tableau précédent. Audessus du tableau du milieu, en forme de couronnement sont représentés Jésus-Christ, la Sainte Vierge et S. Jean-Baptiste, trois figures de grandeur naturelle. Jésus-Christ, Sauveur du monde, occupe le milieu ; il est assis sur un trône de brocard, habillé d'une tunique et d'un manteau de couleur rouge très-éclatante ; il a sur sa tête une tiare enrichie de pierres précieuses: son manteau est fermé sur sa poitrine d'une agrafe circulaire embellie de grosses perles et de diamans ; sa tunique et son manteau ont une large brodure travaillée de perles et pierres précieuses ; sur une écharpe audessus de sa tunique, en forme de bandouillière, se lit le mot SABAOOT brodé en perles fines. Il tient les deux premiers doigts de la main droite en haut ; il a dans sa main gauche un grand sceptre de cristal enrichi en or, en perles et en diamans. Sous ses pieds, est une grande couronne d'or, garnie de grosses perles et pierres précieuses ; elle est accompagnée de l'inscription latine suivante: Vita sine morte in capite. Gaudium sine maerore a dextris. Juventus sine senectute in fronte. Securitas sine timore a sinistris. Le peintre, parfaitement pénétré du sens de l'inscription, a donné à la tête du Christ une expression tout-à-fait divine. A sa droite est assise la Ste Vierge méditant dans un livre ; sa tunique et son manteau sont d'un bleu d'azur très-foncé, la bordure est travaillée en perles fines et pierres précieuses ; elle porte sur sa tête une couronne d'or entourée de grosses perles et de pierreries, surmontée de fleurs de lis, de roses et de muguet, accompagnées d'étoiles d'or étincellantes. La tête de la Vierge est un modèle de candeur ; sa belle chevelure brune, flottante sur ses épaules, est traitée avec légéreté, les mains sont biens dessinées. Du côté opposé est le précurseur du Messie S. Jean-Baptiste, également assis tenant un livre ouvert sur ses genoux, sa tunique et son manteau sont d'une couleur verte foncée, ayant une bordure de perles et de pierreries ; il montre avec la main droite le Sauveur du monde. Au teint halé, à la barbe noire et touffue on reconnaît l'habitant des forêts, mais la sérénité du visage indique l'homme vertueux. Ces trois figures sont dessinées correctement, le coloris en est vigoureux, la touche ferme, et le fini digne de tout éloge. Largeur 86, hauteur 77 pouces. On fermait ces trois figures avec deux battans, où sur l'une moitié est représentée Eve tenant dans sa main la pomme fatale (figurée par un fruit approchant d'un citron) de l'autre main elle cache sa nudité ; audessus de sa tête est un petit bas-relief en grisaille, représentant le meurtre d'Abel commis par son frère Caïn: sur l'autre moitié est Ste Cécile, jouant de l'orgue, elle est assise et habillée de brocard d'or à grandes fleurs ; ses cheveux longs flottent sur ses épaules ; sa tête est ceinte d'une baudelette enrichie de pierreries: derrière l'orgue est un choeur de quatre anges qui l'accompagnent de la contrebasse et de la harpe. Sur l'autre battant est représenté Adam également nu ; le bas-relief audessus de sa tête représente l'offrande de Caïn et d'Abel: sur l'autre moitié est un choeur de huit chanteurs devant un lutrin ; qui entonnent de concert les louanges du Seigneur ; ils sont richement habillés et laissent flotter leurs cheveux sur les épaules, leur tête est ceinte d'une riche baudelette ; le peintre a mis une grande variété dans les têtes, on peut distinguer le ton de leur voix par le mouvement des muscles de la face. Adam et Eve sont de grandeur naturelle et peints d'après nature ; quoique nus ils n'ont rien d'immodeste. Les autres figures sont un peu moindres de proportion. L'exécution des peintures de ces battans est la même que dans les autres tableaux, on y retrouve le fini précieux, la correction du dessin, la fraîcheur du coloris, la touche ferme et suave. En général les couleurs principales, sur-tout les rouges, les pourpres, les bleues et les vertes sont aussi vives et aussi fraîches, comme si on venait de les appliquer. Les éloges que nous faisons de cette production, n'étant dûs à juste titre, qu'à l'original, conviennent cependant aussi à la présente copie ; et en effet, l'Artiste Michel Coxcie a déployé tous les ressorts de son art, pour la rendre aussi conforme à l'original que possible ; il employa deux années de travail pour la terminer. On raconte que par ordre de Philippe II. Roi d'Espagne, le Titien envoya de Venise pour 32 ducats de bleu d'azur, qui servit particulièrement à peindre la robe de la Ste Vierge. Cette copie couta au Roi d'Espagne 4000 florins ; il l'avait ordonné parce que l'original lui avait été réfusé comme propriété sacrée de l'Eglise cathédrale de Gand. Il n'est pas aisé de dire comment ce tableau est resté en possession de la ville de Gand, puisqu'on n'en trouve aucune mention dans ses regîtres, ni comme propriété acquise, ni comme don reçu. Mais une tradition constante nous apprend que c'est la copie authentique d'après le tableau des frères Van Eyck, ordonnée par Philippe II. au peintre Michel Coxcie, pour être envoyée en Espagne. On pourrait suppléer au silence de l'histoire, touchant le sort de cette copie, en disant que probablement elle a été déposée à la maison de ville, pour y attendre le moment d'être transportée en Espagne ; mais que les troubles et les guerres, qui agitaient dans ces momens notre pays, y auront mis obstacle, au point qu'elle aura été négligée, et entièrement oubliée, qu'enfin, après un laps considérable de temps, et après le passage de ces pays dans la maison d'Autriche, on l'aura rétirée de ses caisses et exposée dans la chapelle de ladite maison de ville, où elle a servi d'ornement jusqu'à la suppression de ladite chapelle. Un poëme flamand, composé par Lucas de Heere, peintre de Gand, à la louange du tableau original des frères Van Eyck, cité par Karel van Mander dans la vie de ces deux peintres, nous apprend que Michel Coxcie en a fait une belle copie qui, dit-il, est maintenant à Vallodolid: mais le même Karel van Mander cite une traduction flamande de quelques vers latins composés par Dominicus Lampsonius, pour mettre au bas du portrait des frères Van Eyck gravé au burin, dans lesquels il est dit tout simplement que Michel Coxcie a fait une belle copie d'après leur tableau pour être envoyée en Espagne. L'assertion de Lucas de Heere ne détruit pas la tradition, parce que l'endroit où cette copie aurait été placée ne se trouve citée dans aucune rélation ou description générale ou particulière de l'Espagne ; on peut donc la révoquer en doute et dire que Lucas de Heere aura pu ignorer le sort véritable de ce tableau. D'ailleurs Lampsonius aurait-t'il manqué de nommer la ville en Espagne où il se trouvait, s'il en avait eu connaissance? Il n'est pas probable aussi que l'on ait fait une seconde copie d'après un tableau aussi grand et aussi compliqué, ni que la ville de Gand l'ait ordonnée, puisqu'on trouverait consignée dans ses archives l'époque de l'ordonnance et les mémoires de la dépense ou du payement. Il résulte donc de ces remarques qu'on peut être fondé à croire que le tableau, dont il s'agit ici, est la seule et véritable copie, ordonnée par Philippe II. au peintre Michel Coxcie, destinée pour être placée dans quelqu'église en Espagne et probablement à Valladolid, ville natale de Philippe II. (Michel Cocxie, de Malines)|Copie d'après le tableau de Jean et Hubert van Eyck de Bruges, qui fut peint pour l'église cathédrale de St. Bavon à Gand, et qui passe pour être un des premières peintures à l'huile, dont les deux frères furent les inventeurs vers l'an 1410. L'original fait maintenant partie du Musée Napoléon à Paris. Description du Tableau et de ses accessoires. Le tableau principal, celui du milieu, est un sujet tiré de l'apocalypse de S. Jean. Au centre d'une plaine agréable tapissée de verdure, s'élève un autel sur lequel est un agneau, dont le sang qui sort de sa poitrine, coule dans un calice ; autour de l'autel sont agénouillés plusieurs anges, dont deux encensent l'agneau, quatre de chaque côté latéral l'adorent, et quatre autres tiennent des instrumens de la passion du Sauveur ; audessus de l'agneau dans les airs plane le S. Esprit en forme de colombe. Audevant de l'autel est une fontaine toujours jaillissante. A droite du tableau sur le premier plan est une nombreuse assemblée de Patriarches et Prophètes, dont les plus avancés vers l'autel sont à genoux tenant dans leurs mains des livres ouverts. A gauche sur le même plan sont les SS. Apôtres à genoux, accompagnés de SS. Pontifes, Confesseurs, Docteurs, Martyrs, Prêtres, Levites et SS. Hermites. Dans le fond à droite est un grand nombre de Pontifes, Cardinaux et Moines ; à gauche sont les Saintes Vierges, Veuves, Martyres et Religieuses tenant toutes de branches de palmiers dans la main. Tous avancent vers l'autel pour adorer l'agneau. Audelà de la plaine dans le lointain se voyent plusieurs édifices. Il règne dans cette prodigieuse multitude de personnes une si grande variété, qu'il ne se trouve pas deux têtes qui se ressemblent ; les draperies sont légères, naturelles et bien coloriées ; la plaine est couverte d'une belle verdure entremêlée de différentes sortes de fleurs, et de plusieurs plantes, arbres et arbustes, le tout exécuté avec délicatesse et beaucoup de vérité. Les figures sur le devant ont 18 pouces. Ce tableau a été rentoilé. Larg.43, haut.57 pouc. Ce tableau se fermait par deux battans, peints en dedans. Sur l'un sont représentés plusieurs Saints Anachorètes et Moines qui sont précédés par S. Christophe de stature gigantesque ; il sont suivis de deux Saintes Femmes dont l'une est Marie Madelaine ; le site où ils se trouvent, est agreste, entouré de rochers et couvert de toutes sortes d'arbres et arbustes ; le lointain représente une plaine agréable. Sur l'autre battant est représenté une cavalcade de plusieurs Monarques et Princes Souverains, parmi lesquels se trouvent les deux frères Hubert et Jean van Eyck ; Hubert, l'aîné des deux frères, se distingue par un bonnet fourré, retroussé par devant ; Jean est coeffé d'un bonnet en forme de turban ; il est vêtu d'une robe noire, et tient en main un chapelet rouge avec une médaille pendante au bas. A la tête de cette cavalcade sont trois porte-étendard armés de pied en cap. Le site est le même que dans l'autre battant. Les attitudes sont belles et bien dessinées, les têtes pleines d'expression, le coloris agréable, le fini précieux. Les figures ont un quart de pied de grandeur. Ces deux battans ont été également rentoilés. Même largeur et hauteur du tableau précédent. Audessus du tableau du milieu, en forme de couronnement sont représentés Jésus-Christ, la Sainte Vierge et S. Jean-Baptiste, trois figures de grandeur naturelle. Jésus-Christ, Sauveur du monde, occupe le milieu ; il est assis sur un trône de brocard, habillé d'une tunique et d'un manteau de couleur rouge très-éclatante ; il a sur sa tête une tiare enrichie de pierres précieuses: son manteau est fermé sur sa poitrine d'une agrafe circulaire embellie de grosses perles et de diamans ; sa tunique et son manteau ont une large brodure travaillée de perles et pierres précieuses ; sur une écharpe audessus de sa tunique, en forme de bandouillière, se lit le mot SABAOOT brodé en perles fines. Il tient les deux premiers doigts de la main droite en haut ; il a dans sa main gauche un grand sceptre de cristal enrichi en or, en perles et en diamans. Sous ses pieds, est une grande couronne d'or, garnie de grosses perles et pierres précieuses ; elle est accompagnée de l'inscription latine suivante: Vita sine morte in capite. Gaudium sine maerore a dextris. Juventus sine senectute in fronte. Securitas sine timore a sinistris. Le peintre, parfaitement pénétré du sens de l'inscription, a donné à la tête du Christ une expression tout-à-fait divine. A sa droite est assise la Ste Vierge méditant dans un livre ; sa tunique et son manteau sont d'un bleu d'azur très-foncé, la bordure est travaillée en perles fines et pierres précieuses ; elle porte sur sa tête une couronne d'or entourée de grosses perles et de pierreries, surmontée de fleurs de lis, de roses et de muguet, accompagnées d'étoiles d'or étincellantes. La tête de la Vierge est un modèle de candeur ; sa belle chevelure brune, flottante sur ses épaules, est traitée avec légéreté, les mains sont biens dessinées. Du côté opposé est le précurseur du Messie S. Jean-Baptiste, également assis tenant un livre ouvert sur ses genoux, sa tunique et son manteau sont d'une couleur verte foncée, ayant une bordure de perles et de pierreries ; il montre avec la main droite le Sauveur du monde. Au teint halé, à la barbe noire et touffue on reconnaît l'habitant des forêts, mais la sérénité du visage indique l'homme vertueux. Ces trois figures sont dessinées correctement, le coloris en est vigoureux, la touche ferme, et le fini digne de tout éloge. Largeur 86, hauteur 77 pouces. On fermait ces trois figures avec deux battans, où sur l'une moitié est représentée Eve tenant dans sa main la pomme fatale (figurée par un fruit approchant d'un citron) de l'autre main elle cache sa nudité ; audessus de sa tête est un petit bas-relief en grisaille, représentant le meurtre d'Abel commis par son frère Caïn: sur l'autre moitié est Ste Cécile, jouant de l'orgue, elle est assise et habillée de brocard d'or à grandes fleurs ; ses cheveux longs flottent sur ses épaules ; sa tête est ceinte d'une baudelette enrichie de pierreries: derrière l'orgue est un choeur de quatre anges qui l'accompagnent de la contrebasse et de la harpe. Sur l'autre battant est représenté Adam également nu ; le bas-relief audessus de sa tête représente l'offrande de Caïn et d'Abel: sur l'autre moitié est un choeur de huit chanteurs devant un lutrin ; qui entonnent de concert les louanges du Seigneur ; ils sont richement habillés et laissent flotter leurs cheveux sur les épaules, leur tête est ceinte d'une riche baudelette ; le peintre a mis une grande variété dans les têtes, on peut distinguer le ton de leur voix par le mouvement des muscles de la face. Adam et Eve sont de grandeur naturelle et peints d'après nature ; quoique nus ils n'ont rien d'immodeste. Les autres figures sont un peu moindres de proportion. L'exécution des peintures de ces battans est la même que dans les autres tableaux, on y retrouve le fini précieux, la correction du dessin, la fraîcheur du coloris, la touche ferme et suave. En général les couleurs principales, sur-tout les rouges, les pourpres, les bleues et les vertes sont aussi vives et aussi fraîches, comme si on venait de les appliquer. Les éloges que nous faisons de cette production, n'étant dûs à juste titre, qu'à l'original, conviennent cependant aussi à la présente copie ; et en effet, l'Artiste Michel Coxcie a déployé tous les ressorts de son art, pour la rendre aussi conforme à l'original que possible ; il employa deux années de travail pour la terminer. On raconte que par ordre de Philippe II. Roi d'Espagne, le Titien envoya de Venise pour 32 ducats de bleu d'azur, qui servit particulièrement à peindre la robe de la Ste Vierge. Cette copie couta au Roi d'Espagne 4000 florins ; il l'avait ordonné parce que l'original lui avait été réfusé comme propriété sacrée de l'Eglise cathédrale de Gand. Il n'est pas aisé de dire comment ce tableau est resté en possession de la ville de Gand, puisqu'on n'en trouve aucune mention dans ses regîtres, ni comme propriété acquise, ni comme don reçu. Mais une tradition constante nous apprend que c'est la copie authentique d'après le tableau des frères Van Eyck, ordonnée par Philippe II. au peintre Michel Coxcie, pour être envoyée en Espagne. On pourrait suppléer au silence de l'histoire, touchant le sort de cette copie, en disant que probablement elle a été déposée à la maison de ville, pour y attendre le moment d'être transportée en Espagne ; mais que les troubles et les guerres, qui agitaient dans ces momens notre pays, y auront mis obstacle, au point qu'elle aura été négligée, et entièrement oubliée, qu'enfin, après un laps considérable de temps, et après le passage de ces pays dans la maison d'Autriche, on l'aura rétirée de ses caisses et exposée dans la chapelle de ladite maison de ville, où elle a servi d'ornement jusqu'à la suppression de ladite chapelle. Un poëme flamand, composé par Lucas de Heere, peintre de Gand, à la louange du tableau original des frères Van Eyck, cité par Karel van Mander dans la vie de ces deux peintres, nous apprend que Michel Coxcie en a fait une belle copie qui, dit-il, est maintenant à Vallodolid: mais le même Karel van Mander cite une traduction flamande de quelques vers latins composés par Dominicus Lampsonius, pour mettre au bas du portrait des frères Van Eyck gravé au burin, dans lesquels il est dit tout simplement que Michel Coxcie a fait une belle copie d'après leur tableau pour être envoyée en Espagne. L'assertion de Lucas de Heere ne détruit pas la tradition, parce que l'endroit où cette copie aurait été placée ne se trouve citée dans aucune rélation ou description générale ou particulière de l'Espagne ; on peut donc la révoquer en doute et dire que Lucas de Heere aura pu ignorer le sort véritable de ce tableau. D'ailleurs Lampsonius aurait-t'il manqué de nommer la ville en Espagne où il se trouvait, s'il en avait eu connaissance? Il n'est pas probable aussi que l'on ait fait une seconde copie d'après un tableau aussi grand et aussi compliqué, ni que la ville de Gand l'ait ordonnée, puisqu'on trouverait consignée dans ses archives l'époque de l'ordonnance et les mémoires de la dépense ou du payement. Il résulte donc de ces remarques qu'on peut être fondé à croire que le tableau, dont il s'agit ici, est la seule et véritable copie, ordonnée par Philippe II. au peintre Michel Coxcie, destinée pour être placée dans quelqu'église en Espagne et probablement à Valladolid, ville natale de Philippe II.]] réalisée par Michel Cocxie, de Malines, vendue par Henry Hisette au prix de 200 fl. [130]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux. Sur le devant est un troupeau de vaches, chèvres et moutons conduits par une femme assise sur un âne, accompagnée d'un homme ; plus loin dans les montagnes sont plusieurs mulets avec leur conducteur ; la vallée présente la vue d'une belle rivière, et le lointain plusieurs bourgs et villes. Belle composition et très-variée d'une nature riche, traitée d'une couleur chaude et naturelle, dans un ton doré et d'une touche ferme et suave (Isaac De Moucheron)|Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux. Sur le devant est un troupeau de vaches, chèvres et moutons conduits par une femme assise sur un âne, accompagnée d'un homme ; plus loin dans les montagnes sont plusieurs mulets avec leur conducteur ; la vallée présente la vue d'une belle rivière, et le lointain plusieurs bourgs et villes. Belle composition et très-variée d'une nature riche, traitée d'une couleur chaude et naturelle, dans un ton doré et d'une touche ferme et suave]] réalisée par Isaac De Moucheron, vendue par Henry Hisette au prix de 235 fl. [131]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Choc de cavalerie sur une hauteur ; l'attaque est très-meurtrière et une partie poursuit vigoureusement les fuyards, qu'ils rejoignent dans la vallée près d'un pont de pierres. Le site est montagneux et agreste. Les figures et chevaux sont bien dessinés, al couleur belle et bien empâtée (Ph. Wauwermans)|Choc de cavalerie sur une hauteur ; l'attaque est très-meurtrière et une partie poursuit vigoureusement les fuyards, qu'ils rejoignent dans la vallée près d'un pont de pierres. Le site est montagneux et agreste. Les figures et chevaux sont bien dessinés, al couleur belle et bien empâtée]] réalisée par Ph. Wauwermans, vendue par Henry Hisette au prix de 460 fl. [132]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de deux demeures rustiques dans un paysage montueux ; sur le devant est un grouppe de quatre paysans avec un chien ; le lointain offre l'église d'un village. Ce petit tableau a tout le mérite des belles productions de ce maître ; le ton en est clair et argentin. Mr. Ch. Hagenbeek en a fait une belle gravure à l'eau forte (David Teniers)|Vue de deux demeures rustiques dans un paysage montueux ; sur le devant est un grouppe de quatre paysans avec un chien ; le lointain offre l'église d'un village. Ce petit tableau a tout le mérite des belles productions de ce maître ; le ton en est clair et argentin. Mr. Ch. Hagenbeek en a fait une belle gravure à l'eau forte]] réalisée par David Teniers, vendue par Henry Hisette au prix de 375 fl. [134]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé avec figures et animaux. Sur le devant deux pêcheurs retirent leurs filets de l'eau d'un étang ; sur son bord est un grouppe de paysans occupés à considérer le produit de la pêche qu'on a versé dans une cuve ; de l'autre côté de l'étang est une prairie où paissent de vaches et moutons gardés par deux pâtres ; cette prairie tient à plusieurs habitations ombragées d'arbres ; le lointain est terminé par la vue de la ville d'Anvers. Ce tableau est recommandable par sa touche large et facile, par la beauté du ciel et par le ton argentin et piquant qui y domine (David Teniers)|Paysage boisé avec figures et animaux. Sur le devant deux pêcheurs retirent leurs filets de l'eau d'un étang ; sur son bord est un grouppe de paysans occupés à considérer le produit de la pêche qu'on a versé dans une cuve ; de l'autre côté de l'étang est une prairie où paissent de vaches et moutons gardés par deux pâtres ; cette prairie tient à plusieurs habitations ombragées d'arbres ; le lointain est terminé par la vue de la ville d'Anvers. Ce tableau est recommandable par sa touche large et facile, par la beauté du ciel et par le ton argentin et piquant qui y domine]] réalisée par David Teniers, vendue par Henry Hisette, achetée par Lammens, aux Augustins au prix de 170 fl. [135]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mer orageuse: deux vaisseaux sont en danger de heurter contre un roc qui s'élève au milieu des eaux ; plusieurs personnes sur le bord des rocs opposés avertissent par leur cris et gestes comment ils doivent gouverner leurs navires ; le ciel chargé de gros nuages augmente l'effroi des navigateurs. Ce tableau fait un grand effet, les vagues sont bien traitées et la couleur naturelle (Bonaventure Peeters)|Mer orageuse: deux vaisseaux sont en danger de heurter contre un roc qui s'élève au milieu des eaux ; plusieurs personnes sur le bord des rocs opposés avertissent par leur cris et gestes comment ils doivent gouverner leurs navires ; le ciel chargé de gros nuages augmente l'effroi des navigateurs. Ce tableau fait un grand effet, les vagues sont bien traitées et la couleur naturelle]] réalisée par Bonaventure Peeters, vendue par Henry Hisette au prix de 143 fl. [136]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de prairies terminées par la mer, et bordées d'arbres ; on voit dans le lointain le clocher d'un village, et un moulin à vent ; quelques figures et un troupeau de vaches et moutons sont sur le devant. Touche large et facile (Ruysdael dans la manière de Van Goyen)|Vue de prairies terminées par la mer, et bordées d'arbres ; on voit dans le lointain le clocher d'un village, et un moulin à vent ; quelques figures et un troupeau de vaches et moutons sont sur le devant. Touche large et facile]] réalisée par Ruysdael dans la manière de Van Goyen, vendue par Henry Hisette au prix de 42 fl. [138]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Médée et Jason s'étant rencontrés près du temple de la déesse Hécate, où ils étaient allés l'un et l'autre pour implorer l'assistance, se jurent fidélité éternelle avant de se quitter, et Médée présente à son amant des herbes salutaires pour la conservation de ses jours pendant son expédition de la toison d'or, qu'il allait entreprendre. Le temple de la déesse des enfers est dans un site sombre et sauvage ; on aperçoit sa statue dans le fond posée sur un piedestal. Couleur agréable, pinceau facile, effet piquant (François, Peintre à Bruxelles)|Médée et Jason s'étant rencontrés près du temple de la déesse Hécate, où ils étaient allés l'un et l'autre pour implorer l'assistance, se jurent fidélité éternelle avant de se quitter, et Médée présente à son amant des herbes salutaires pour la conservation de ses jours pendant son expédition de la toison d'or, qu'il allait entreprendre. Le temple de la déesse des enfers est dans un site sombre et sauvage ; on aperçoit sa statue dans le fond posée sur un piedestal. Couleur agréable, pinceau facile, effet piquant]] réalisée par François, Peintre à Bruxelles, vendue par Henry Hisette au prix de 37 fl. [140]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un cavalier caresse une femme sur le penchant d'une colline, son cheval gris est à quelque distance de lui. Belle couleur, pinceau suave, touche ferme. Ces deux tableaux, chacun dans un cadre séparé, sont attachés ensemble dos-à-dos. Ils seront vendus ensemble (Maniére de Titien)|Un cavalier caresse une femme sur le penchant d'une colline, son cheval gris est à quelque distance de lui. Belle couleur, pinceau suave, touche ferme. Ces deux tableaux, chacun dans un cadre séparé, sont attachés ensemble dos-à-dos. Ils seront vendus ensemble]] réalisée par Maniére de Titien, vendue par Henry Hisette au prix de 20 fl. [143]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Rhin, qu'on voit serpenter dans une immense vallée terminée par des montagnes ; sur le devant sont plusieurs bateaux marchands qu'on décharge, d'autres partent avec de marchandises et de passagers ; le quai est rempli de monde. Légèrement touché et d'une couleur agréable (H. Saftleven)|Vue du Rhin, qu'on voit serpenter dans une immense vallée terminée par des montagnes ; sur le devant sont plusieurs bateaux marchands qu'on décharge, d'autres partent avec de marchandises et de passagers ; le quai est rempli de monde. Légèrement touché et d'une couleur agréable]] réalisée par H. Saftleven, vendue par Henry Hisette au prix de 26 fl. [148]
  • 1808.05.24/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé avec figures. Une dame est assise à côté d'un homme qui pince la guitarre ; près d'eux jaillit une belle fontaine, et un nègre leur apporte dans un plat d'argent un gros melon ; sur le devant sont des canards, des cocqs d'inde et un paon ; le lointain offre la vue d'une maison de campagne (Jacques Van Hal)|Paysage montagneux et boisé avec figures. Une dame est assise à côté d'un homme qui pince la guitarre ; près d'eux jaillit une belle fontaine, et un nègre leur apporte dans un plat d'argent un gros melon ; sur le devant sont des canards, des cocqs d'inde et un paon ; le lointain offre la vue d'une maison de campagne]] réalisée par Jacques Van Hal, vendue par Henry Hisette au prix de 15 fl. [149]