Ventes d'œuvres le 1809.10.16

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  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nicausis, Reine de Saba, rend hommage à la sagesse de Salomon, et fait à ce roi de magnifiques présens. Une suite nombreuse accompagne la princesse et remplit les portiques du palais ou sic la scène se passe. Gérard Hoet est l'auteur de ce tableau. (Gérard Hoet)|Nicausis, Reine de Saba, rend hommage à la sagesse de Salomon, et fait à ce roi de magnifiques présens. Une suite nombreuse accompagne la princesse et remplit les portiques du palais ou sic la scène se passe. Gérard Hoet est l'auteur de ce tableau.]] réalisée par Gérard Hoet. [40]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue du Rhin. L'artiste l'a prise du sommet de l'une de ces fertiles collines qui bordent le fleuve ; et pour animer son tableau il y a représenté une quantité de personnages, les uns occupés à la moisson des bleds, les autres assis en cercle et se préparant à un repas champêtre. (Zacht-Leven (Herman))|Une Vue du Rhin. L'artiste l'a prise du sommet de l'une de ces fertiles collines qui bordent le fleuve ; et pour animer son tableau il y a représenté une quantité de personnages, les uns occupés à la moisson des bleds, les autres assis en cercle et se préparant à un repas champêtre.]] réalisée par Zacht-Leven (Herman) au prix de 120 fl. [64]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge à genoux devant son oratoire se tourne, les yeux baissés, vers Gabriel qui vient lui annoncer les desseins que le Ciel a formés sur elle. Je suis dit Marie la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole ; et portant, avec candeur, une main sur sa poitrine, elle exprime la soumission et la reconnoissance dont son coeur est pénétré. Alors l'esprit saint, entouré d'un cortège d'anges, paroît au milieu d'un rayon de gloire et déploie ses ailes sur la bien-aimée de Dieu. Cette composition est pleine de goût ; la figure principale s'y développe avec grâce, et la tête de l'ange Gabriel est d'un beau caractère. (Verdier)|La Vierge à genoux devant son oratoire se tourne, les yeux baissés, vers Gabriel qui vient lui annoncer les desseins que le Ciel a formés sur elle. Je suis dit Marie la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole ; et portant, avec candeur, une main sur sa poitrine, elle exprime la soumission et la reconnoissance dont son coeur est pénétré. Alors l'esprit saint, entouré d'un cortège d'anges, paroît au milieu d'un rayon de gloire et déploie ses ailes sur la bien-aimée de Dieu. Cette composition est pleine de goût ; la figure principale s'y développe avec grâce, et la tête de l'ange Gabriel est d'un beau caractère.]] réalisée par Verdier, achetée par Ganees au prix de 80 fl. [70]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine à genoux et tenant la palme du martyr, se dispose à recevoir l'anneau nuptial de la main de l'enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère. On admire dans cette production la belle couleur qui caractérise les ouvrages de Vandyck. (Tyssens (Pierre))|Sainte Catherine à genoux et tenant la palme du martyr, se dispose à recevoir l'anneau nuptial de la main de l'enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère. On admire dans cette production la belle couleur qui caractérise les ouvrages de Vandyck.]] réalisée par Tyssens (Pierre), achetée par Bordier au prix de 161 fl. [73]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Vieillard assis dans un fauteuil. La tête est nue et chauve, son menton orné d'une épaisse barbe, et son vêtement celui des Vénitiens au 15e.siècle. Comme le premier des coloristes (c'est le jugement que tous les critiques en ont porté,) le Titien dut nécessairement exceller dans le portrait, ce genre étant plus qu'aucun autre soumis à cette diversité de carnations que la nature offre dans tous les âges, les sexes et les pays. Le nom de cet artiste divin est au-dessus des éloges. (Titien)|Portrait d'un Vieillard assis dans un fauteuil. La tête est nue et chauve, son menton orné d'une épaisse barbe, et son vêtement celui des Vénitiens au 15e.siècle. Comme le premier des coloristes (c'est le jugement que tous les critiques en ont porté,) le Titien dut nécessairement exceller dans le portrait, ce genre étant plus qu'aucun autre soumis à cette diversité de carnations que la nature offre dans tous les âges, les sexes et les pays. Le nom de cet artiste divin est au-dessus des éloges.]] réalisée par Titien au prix de 223 fl. [74]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte-Catherine présente sa main à l'enfant Jésus pour recevoir l'anneau nuptial. La Vierge et Saint-Joseph paroissent s'intéresser à cette alliance divine. Quelqu'instruit qu'on soit de la facilité avec laquelle Teniers sut imiter le style et le faire de tous les maîtres, on voit point une de ses pastiches sans éprouver un nouvel étonnement. Celle-ci réunit au mérite de l'imitation, l'agrément du sujet et la fraîcheur du coloris. (Teniers (David))|Sainte-Catherine présente sa main à l'enfant Jésus pour recevoir l'anneau nuptial. La Vierge et Saint-Joseph paroissent s'intéresser à cette alliance divine. Quelqu'instruit qu'on soit de la facilité avec laquelle Teniers sut imiter le style et le faire de tous les maîtres, on voit point une de ses pastiches sans éprouver un nouvel étonnement. Celle-ci réunit au mérite de l'imitation, l'agrément du sujet et la fraîcheur du coloris.]] réalisée par Teniers (David) au prix de 199 fl. [76]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus en prière dans le jardin des Olives. Trois de ses apôtres sont endormis près de lui ; et plus loin est une troupe de soldats qui viennent pour l'arrêter. Cette peinture est du nombre de celles que leur ancienneté fait rechercher. (Schoon (Martin))|Jésus en prière dans le jardin des Olives. Trois de ses apôtres sont endormis près de lui ; et plus loin est une troupe de soldats qui viennent pour l'arrêter. Cette peinture est du nombre de celles que leur ancienneté fait rechercher.]] réalisée par Schoon (Martin), achetée par Munier au prix de 23.5 fl. [82]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des quartiers de la ville d'Amsterdam. On y voit un immense bassin traversé par plusieurs ponts et se prolongeant au loin vers l'horison sic. D'un grand nombre de barques qui le remplissent, la plupart ont leurs voiles étendues pour sécher. Chaque côté du bassin est bordé par un rang de maisons semblables, par leur structure, à celles qui existent encore aujourd'hui dans le même endroit. Un large quai sert enfin d'introduction dans cette riche perspective. Gérard Terburg l'a embellie d'un grand nombre de personnages, soit promeneurs, soit marchands de liqueurs, de fruits, de poisson et autres comestibles à l'usage des gens du port. L'effet de ce tableau est piquant et la nature s'y montre sous l'espèce de vernis et avec la fraîcheur que la pluie lui donne. (Ruysdael (Jacques))|Un des quartiers de la ville d'Amsterdam. On y voit un immense bassin traversé par plusieurs ponts et se prolongeant au loin vers l'horison sic. D'un grand nombre de barques qui le remplissent, la plupart ont leurs voiles étendues pour sécher. Chaque côté du bassin est bordé par un rang de maisons semblables, par leur structure, à celles qui existent encore aujourd'hui dans le même endroit. Un large quai sert enfin d'introduction dans cette riche perspective. Gérard Terburg l'a embellie d'un grand nombre de personnages, soit promeneurs, soit marchands de liqueurs, de fruits, de poisson et autres comestibles à l'usage des gens du port. L'effet de ce tableau est piquant et la nature s'y montre sous l'espèce de vernis et avec la fraîcheur que la pluie lui donne.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), achetée par Montilieulle au prix de 460 fl. [86]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Mages. Le plus âgé des trois, vieillard vénérable, présente au nouveau né un grand vase rempli de pièces d'or. L'enfant, assis sur les genoux de sa mère, prend une poignée de ces pièces comme s'il en connoissoit déjà l'utilité. Les deux autres mages, encore debout, ont en main le présent qu'ils vont lui faire à leur tour. La vierge soutient son fils et baisse humblement les yeux  ; ses grâces et sa candeur charment le regard des rois. Saint-Joseph paroit surpris de la gloire qui environne Jésus dès sa naissance. L'auteur de ce tableau ne se contenta pas d'étudier son art d'après les beaux modèles dont Rubens et Vandyck venoient de remplir la Flandre ; il voulut encore aller puiser les principes dans les sources mêmes qui avoient fécondé le génie de ces deux grands hommes. Quellyn, attiré en Italie, s'y attacha particulièrement à la manière de Paul Véronèse ; ses riches compositions prouvent qu'il a entendu toutes les parties de la peinture. (Quellyn (Jean-Erasme))|L'Adoration des Mages. Le plus âgé des trois, vieillard vénérable, présente au nouveau né un grand vase rempli de pièces d'or. L'enfant, assis sur les genoux de sa mère, prend une poignée de ces pièces comme s'il en connoissoit déjà l'utilité. Les deux autres mages, encore debout, ont en main le présent qu'ils vont lui faire à leur tour. La vierge soutient son fils et baisse humblement les yeux  ; ses grâces et sa candeur charment le regard des rois. Saint-Joseph paroit surpris de la gloire qui environne Jésus dès sa naissance. L'auteur de ce tableau ne se contenta pas d'étudier son art d'après les beaux modèles dont Rubens et Vandyck venoient de remplir la Flandre ; il voulut encore aller puiser les principes dans les sources mêmes qui avoient fécondé le génie de ces deux grands hommes. Quellyn, attiré en Italie, s'y attacha particulièrement à la manière de Paul Véronèse ; ses riches compositions prouvent qu'il a entendu toutes les parties de la peinture.]] réalisée par Quellyn (Jean-Erasme) au prix de 80.5 fl. [91]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Mages présentant leurs offrandes à l'enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère. Les deux côtés de ce tableau servent de volets à la partie du milieu. Soit respect pour les images des saints, soit vénération pour les monumens de l'art, cette manière de renfermer les peintures étoit autrefois très-usitée dans les églises, et particulièrement dans celles de la Flandre. (Van-Ouwater (Albert))|Les Mages présentant leurs offrandes à l'enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère. Les deux côtés de ce tableau servent de volets à la partie du milieu. Soit respect pour les images des saints, soit vénération pour les monumens de l'art, cette manière de renfermer les peintures étoit autrefois très-usitée dans les églises, et particulièrement dans celles de la Flandre.]] réalisée par Van-Ouwater (Albert), achetée par Barbier au prix de 36.1 fl. [93]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre, dit le Biographe-Kidolfi, florissoit à Vicence, avec son frère Bénedette, dans le même tems que J. M. Belin tenoit sa fameuse école à Venise. Montagna a donné à la tête du Sauveur, jeune encore, de beaux traits et une physionomie pleine de douceur. (Montagna (Bartholomée))|Ce peintre, dit le Biographe-Kidolfi, florissoit à Vicence, avec son frère Bénedette, dans le même tems que J. M. Belin tenoit sa fameuse école à Venise. Montagna a donné à la tête du Sauveur, jeune encore, de beaux traits et une physionomie pleine de douceur.]] réalisée par Montagna (Bartholomée) au prix de 40 fl. [95]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Géomètre, figure en buste et de grandeur naturelle. Cette savante étude est de la plus belle manière de l'auteur. Peinte avec légèreté et facilité, elle réunit encore l'avantage d'une couleur vraie à une vigueur vraiement sic rembranesque. (Van-Mol (Pierre))|Un Géomètre, figure en buste et de grandeur naturelle. Cette savante étude est de la plus belle manière de l'auteur. Peinte avec légèreté et facilité, elle réunit encore l'avantage d'une couleur vraie à une vigueur vraiement sic rembranesque.]] réalisée par Van-Mol (Pierre) au prix de 142 fl. [98]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande masse s'élève de chaque côté de ce paysage : l'une est formée d'arbres élégans, l'autre offre un énorme rocher, des flancs duquel s'échappe une cascade écumante. Dans le centre de la composition, l'on apperçoit sic, à quelque distance, un assemblage d'édifices qui font supposer le voisinage d'une ville ; plus loin est une vaste campagne terminée à l'horison par une chaîne de montagnes. (Mola (Jean-Baptiste))|Une grande masse s'élève de chaque côté de ce paysage : l'une est formée d'arbres élégans, l'autre offre un énorme rocher, des flancs duquel s'échappe une cascade écumante. Dans le centre de la composition, l'on apperçoit sic, à quelque distance, un assemblage d'édifices qui font supposer le voisinage d'une ville ; plus loin est une vaste campagne terminée à l'horison par une chaîne de montagnes.]] réalisée par Mola (Jean-Baptiste) au prix de 115 fl. [99]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise et se reposant des fatigues du voyage, regarde avec tendresse son fils endormi près d'elle. De quatre anges qui accompagnent la Famille sainte, pour veiller à ses besoins ainsi qu'à sa garde, l'un est à genoux et embrasse respectueusement les pieds du divin sauveur. Ce tableau soutient dignement la gloire de l'ècole dans laquelle Mola a mérité un rang distingué. (Mola (François))|La Vierge assise et se reposant des fatigues du voyage, regarde avec tendresse son fils endormi près d'elle. De quatre anges qui accompagnent la Famille sainte, pour veiller à ses besoins ainsi qu'à sa garde, l'un est à genoux et embrasse respectueusement les pieds du divin sauveur. Ce tableau soutient dignement la gloire de l'ècole dans laquelle Mola a mérité un rang distingué.]] réalisée par Mola (François), achetée par Forget au prix de 48 fl. [100]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage, trois Pasteurs et un Troupeau de brebis enrichissent le premier plan ; le second est formé d'une rivière dont les eaux raffraîchies par l'ombre d'une grande masse d'arbres, ont invité plusieurs personnes à s'y baigner. (Milet (Francisque))|Un beau Paysage, trois Pasteurs et un Troupeau de brebis enrichissent le premier plan ; le second est formé d'une rivière dont les eaux raffraîchies par l'ombre d'une grande masse d'arbres, ont invité plusieurs personnes à s'y baigner.]] réalisée par Milet (Francisque) au prix de 150 fl. [102]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Imitateur de Breughel, Michaud pécha sic comme lui par la crûdité de certains tons ; mais, à son exemple, il sut aussi donner à ses ouvrages cette fraîcheur, cette légèreté, cette richesse qui charmeront toujours les amateurs sans prévention. Ici est représentée une grande rivière dont les eaux, à l'horison sic, semblent s'unir avec le ciel, et sur le bord de laquelle on compte plus de quarante figures, les unes descendant de plusieurs barques de passage, les autres se disposant à y monter. (Michaud)|Imitateur de Breughel, Michaud pécha sic comme lui par la crûdité de certains tons ; mais, à son exemple, il sut aussi donner à ses ouvrages cette fraîcheur, cette légèreté, cette richesse qui charmeront toujours les amateurs sans prévention. Ici est représentée une grande rivière dont les eaux, à l'horison sic, semblent s'unir avec le ciel, et sur le bord de laquelle on compte plus de quarante figures, les unes descendant de plusieurs barques de passage, les autres se disposant à y monter.]] réalisée par Michaud au prix de 55 fl. [104]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus expirant sur la croix. Des anges recoivent sic dans des calices le sang qui coule de ses plaies ; à ses côtés sont la Vierge et Saint Jean que la douleur paroit rendre immobiles, tandis que la Madeleine embrasse avec ferveur l'instrument du supplice de son divin maître. Deux volets recouvrent ce tableau ; sur l'un, on voit les bourreaux jettant au sort la robe de Jésus  ; sur l'autre, sont représentés les chefs des soldats qui ont fait exécuter l'arrêt de sa mort. (Van-Mander (Carle))|Jésus expirant sur la croix. Des anges recoivent sic dans des calices le sang qui coule de ses plaies ; à ses côtés sont la Vierge et Saint Jean que la douleur paroit rendre immobiles, tandis que la Madeleine embrasse avec ferveur l'instrument du supplice de son divin maître. Deux volets recouvrent ce tableau ; sur l'un, on voit les bourreaux jettant au sort la robe de Jésus  ; sur l'autre, sont représentés les chefs des soldats qui ont fait exécuter l'arrêt de sa mort.]] réalisée par Van-Mander (Carle) au prix de 30.5 fl. [105]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il suffiroit à la gloire de cet artiste d'avoir donné des leçons à Rembrant, s'il n'avoit fait lui-même de très-beaux tableaux ; mais ils sont si rares que Descamps regrette de n'en avoir jamais vu. Celui-ci représente le sacrifice des parens sic de Samson. Chaque objet s'y détache par le moyen d'une forte opposition. C'est en perfectionnant ce principe que son illustre élève est parvenu à donner à ses ouvrages un effet si merveilleux. (Lastman (Pierre))|Il suffiroit à la gloire de cet artiste d'avoir donné des leçons à Rembrant, s'il n'avoit fait lui-même de très-beaux tableaux ; mais ils sont si rares que Descamps regrette de n'en avoir jamais vu. Celui-ci représente le sacrifice des parens sic de Samson. Chaque objet s'y détache par le moyen d'une forte opposition. C'est en perfectionnant ce principe que son illustre élève est parvenu à donner à ses ouvrages un effet si merveilleux.]] réalisée par Lastman (Pierre), achetée par Barbier au prix de 50 fl. [107]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine pénitente. Deux anges, pour la consoler dans son extrême affliction, lui présentent plusieurs des instrumens de la passion que le fils de Dieu a soufferte pour la rédemption du genre humain. L'abattement de la célèbre pêcheresse, et le tombeau sur lequel elle s'appuie, explique qu'elle touche à ses derniers momens. Ce tableau gravé sous le nom du Guerchin, présente tous les caractères de l'originalité ; cependant nous nous en remettons à ce sujet, à la décision des connoisseurs. (Guerchin)|La Madeleine pénitente. Deux anges, pour la consoler dans son extrême affliction, lui présentent plusieurs des instrumens de la passion que le fils de Dieu a soufferte pour la rédemption du genre humain. L'abattement de la célèbre pêcheresse, et le tombeau sur lequel elle s'appuie, explique qu'elle touche à ses derniers momens. Ce tableau gravé sous le nom du Guerchin, présente tous les caractères de l'originalité ; cependant nous nous en remettons à ce sujet, à la décision des connoisseurs.]] réalisée par Guerchin, achetée par Bordier au prix de 130 fl. [111]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce maître s'étant toujours borné à représenter des sites fort simples, c'est à l'esprit et à l'admirable légèreté de son pinceau qu'on doit le principal mérite de ses ouvrages. Il a pourtant prodigué la richesse dans celui-ci. Une foule de Pêcheurs et de Marchands de poissons y sont répandus sur un vaste rivage; et dans leurs mouvements aussi variés que vrais, on a l'image de la vie active parmi cette laborieuse classe d'hommes. (Van Goyen (Jean))|Ce maître s'étant toujours borné à représenter des sites fort simples, c'est à l'esprit et à l'admirable légèreté de son pinceau qu'on doit le principal mérite de ses ouvrages. Il a pourtant prodigué la richesse dans celui-ci. Une foule de Pêcheurs et de Marchands de poissons y sont répandus sur un vaste rivage; et dans leurs mouvements aussi variés que vrais, on a l'image de la vie active parmi cette laborieuse classe d'hommes.]] réalisée par Van Goyen (Jean) au prix de 27 fl. [113]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Ange précède la Sainte Famille et lui trace le chemin qu'elle doit suivre pour se rendre en Egypte. Cette scène, si répétée, orne le devant d'un immense paysage, dont la couleur indique un climat brûlé par de grandes chaleurs. De Gelder ne s'attacha pas plus que Rembrant sic à l'exactitude des costumes ; la couleur fit sa principale étude ; et il y réussit tellement, que ses ouvrages ont quelquefois été vendus sous le nom de son maître. (De Gelder (Arnould))|Un Ange précède la Sainte Famille et lui trace le chemin qu'elle doit suivre pour se rendre en Egypte. Cette scène, si répétée, orne le devant d'un immense paysage, dont la couleur indique un climat brûlé par de grandes chaleurs. De Gelder ne s'attacha pas plus que Rembrant sic à l'exactitude des costumes ; la couleur fit sa principale étude ; et il y réussit tellement, que ses ouvrages ont quelquefois été vendus sous le nom de son maître.]] réalisée par De Gelder (Arnould). [118]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Artiste a réuni dans un vaste salon tout ce que l'austère privation se plait à nommer les vanités du monde. L'or, les pierreries, l'éclat et le parfum des fleurs, les bruyans plaisirs de la table, de la danse et du jeu, les paisibles amusemens du naturaliste, les savantes créations du génie des arts, les succès dans les combats et jusqu'aux palmes de la gloire ; toutes ces choses ne sont, suivant le peintre moraliste, que de vaines jouissances et de faux biens, dont on doit se désabuser ; il compare leur vide et leur fragile existence à ces bulles d'eau que le soufle sic d'un enfant fait naître, et qu'un autre soufle fait évanouir ; et pour nous apprendre quelles sont les véritables lumières, la voie de la vie et de la vérité, il nous fait présenter par un ange les traits de l'Homme-Dieu, avec ces mots en bas : Ego sum lux mundi via veritatis et vitae. (Franck (Simon))|L'Artiste a réuni dans un vaste salon tout ce que l'austère privation se plait à nommer les vanités du monde. L'or, les pierreries, l'éclat et le parfum des fleurs, les bruyans plaisirs de la table, de la danse et du jeu, les paisibles amusemens du naturaliste, les savantes créations du génie des arts, les succès dans les combats et jusqu'aux palmes de la gloire ; toutes ces choses ne sont, suivant le peintre moraliste, que de vaines jouissances et de faux biens, dont on doit se désabuser ; il compare leur vide et leur fragile existence à ces bulles d'eau que le soufle sic d'un enfant fait naître, et qu'un autre soufle fait évanouir ; et pour nous apprendre quelles sont les véritables lumières, la voie de la vie et de la vérité, il nous fait présenter par un ange les traits de l'Homme-Dieu, avec ces mots en bas : Ego sum lux mundi via veritatis et vitae.]] réalisée par Franck (Simon) au prix de 87 fl. [120]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise sur un débris de rocher, presse affectueusement son fils entre ses bras. L'aimable enfant a la tête penchée sur le sein de sa mère ; derrière eux est saint Joseph qui les contemple avec un regard mêlé de tendresse et de respect. A la couleur de ce tableau, ainsi qu'à celle du précédent, il est aisé d'appercevoir sic que Franchois étudia particulièrement les beaux ouvrages de Vandyck. (Franchois (Lucas))|La Vierge assise sur un débris de rocher, presse affectueusement son fils entre ses bras. L'aimable enfant a la tête penchée sur le sein de sa mère ; derrière eux est saint Joseph qui les contemple avec un regard mêlé de tendresse et de respect. A la couleur de ce tableau, ainsi qu'à celle du précédent, il est aisé d'appercevoir sic que Franchois étudia particulièrement les beaux ouvrages de Vandyck.]] réalisée par Franchois (Lucas), achetée par Bordier au prix de 120 fl. [121]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De Pieux personnages détachent Jésus de la croix ; d'autres expriment la profonde douleur que leur cause une scène dont le ciel même est en deuil, et à laquelle il refuse sa lumière. Il y a dans ce tableau une teinte obscure, qui lui convient mieux que toute autre, et qui tient poétiquement au sujet. (Dewet)|De Pieux personnages détachent Jésus de la croix ; d'autres expriment la profonde douleur que leur cause une scène dont le ciel même est en deuil, et à laquelle il refuse sa lumière. Il y a dans ce tableau une teinte obscure, qui lui convient mieux que toute autre, et qui tient poétiquement au sujet.]] réalisée par Dewet au prix de 50 fl. [127]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande Composition. Entre autres détails, l'auteur y a représenté un paysan occupé à lier les pieds à plusieurs agneaux, et une charrette destinée à les porter au marché. Les Vander-Does ont excellé à peindre les moutons. (Vander-Does (Jacques))|Une grande Composition. Entre autres détails, l'auteur y a représenté un paysan occupé à lier les pieds à plusieurs agneaux, et une charrette destinée à les porter au marché. Les Vander-Does ont excellé à peindre les moutons.]] réalisée par Vander-Does (Jacques) au prix de 158 fl. [129]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage dont le site présente, d'un côté, l'entrée d'une sombre forêt, de l'autre une rivière qui vient se précipiter en cascades sur le devant du tableau, on aperçoit deux Cerfs poursuivis par une meute de chiens et cernés de toutes parts par des chasseurs. (Dirk-Dalens)|Dans un paysage dont le site présente, d'un côté, l'entrée d'une sombre forêt, de l'autre une rivière qui vient se précipiter en cascades sur le devant du tableau, on aperçoit deux Cerfs poursuivis par une meute de chiens et cernés de toutes parts par des chasseurs.]] réalisée par Dirk-Dalens, achetée par Dufour au prix de 46 fl. [131]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de Charles VIII, dit l'affable, 56e roi de France. Il règne dans cette peinture, comme dans toutes celles du même siècle, beaucoup de naïveté, une couleur pure et une extrême propreté de pinceau ; on y voit en outre les traits d'un monarque, ce qui la rend recommandable sous le double rapport de l'histoire et de l'art. (Cranach (Lucas))|Le portrait de Charles VIII, dit l'affable, 56e roi de France. Il règne dans cette peinture, comme dans toutes celles du même siècle, beaucoup de naïveté, une couleur pure et une extrême propreté de pinceau ; on y voit en outre les traits d'un monarque, ce qui la rend recommandable sous le double rapport de l'histoire et de l'art.]] réalisée par Cranach (Lucas) au prix de 41 fl. [134]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autour d'une table couverte d'un tapis, et placée au milieu d'un salon décoré de tableaux, sont réunis cinq personnages : une Dame, deux Cavaliers et deux Enfans. La dame exécute un morceau sur le sistre, et les sons qu'elle retire de son instrument captivent l'attention toute entière des hommes ; mais les enfans, moins sensibles à la musique, sont distraits par une fleur que le plus grand des deux montre de loin à l'autre. On ne pieux sic comparer les ouvrages de Coques qu'à ceux de Van-Dyck, ou à la nature même. Nous en avons ici une preuve frappante qui nous dispense de tout autre éloge. (Coques (Gonsales))|Autour d'une table couverte d'un tapis, et placée au milieu d'un salon décoré de tableaux, sont réunis cinq personnages : une Dame, deux Cavaliers et deux Enfans. La dame exécute un morceau sur le sistre, et les sons qu'elle retire de son instrument captivent l'attention toute entière des hommes ; mais les enfans, moins sensibles à la musique, sont distraits par une fleur que le plus grand des deux montre de loin à l'autre. On ne pieux sic comparer les ouvrages de Coques qu'à ceux de Van-Dyck, ou à la nature même. Nous en avons ici une preuve frappante qui nous dispense de tout autre éloge.]] réalisée par Coques (Gonsales) au prix de 300 fl. [135]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La naissance de la Vierge. L'enfant nouveau né est au milieu d'un groupe de jeunes femmes placées sur le premier plan du tableau. Dans le fond paroissent Sainte Anne et Saint Joachim qui s'entretiennent affectueusement d'un bonheur que les anges mêmes sont venus célèbrer. (Conca (Sébastien))|La naissance de la Vierge. L'enfant nouveau né est au milieu d'un groupe de jeunes femmes placées sur le premier plan du tableau. Dans le fond paroissent Sainte Anne et Saint Joachim qui s'entretiennent affectueusement d'un bonheur que les anges mêmes sont venus célèbrer.]] réalisée par Conca (Sébastien), achetée par Blandin au prix de 38.55 fl. [136]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Noé, selon l'ordre que lui en apporte l'ange du Seigneur, fait entrer dans l'arche une couple d'animaux de chaque espèce. Cette production est du nombre de celles où l'auteur a montré son véritable talent, celui de bien peindre les animaux. (Benedette-Castiglione)|Noé, selon l'ordre que lui en apporte l'ange du Seigneur, fait entrer dans l'arche une couple d'animaux de chaque espèce. Cette production est du nombre de celles où l'auteur a montré son véritable talent, celui de bien peindre les animaux.]] réalisée par Benedette-Castiglione, achetée par Simont au prix de 25 fl. [137]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus assis près du puits, nommé la fontaine de Jacob, s'entretient avec la Samaritaine qui le reconnoît à ses paroles pour être le Messie. A quelque distance sont plusieurs apôtres qui reviennent de la ville de Sichar, où ils étoient allés pour acheter des provisions. (Champagne (Philippe de))|Jésus assis près du puits, nommé la fontaine de Jacob, s'entretient avec la Samaritaine qui le reconnoît à ses paroles pour être le Messie. A quelque distance sont plusieurs apôtres qui reviennent de la ville de Sichar, où ils étoient allés pour acheter des provisions.]] réalisée par Champagne (Philippe de). [139]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apothéose de Louis XIV, ou peinture allégorique de son règne. Le sceptre en main et le bras gauche appuyé sur l'aigle de Jupiter, ce prince règne dans l'olympe sur le trône même du maître des dieux, et commande à la victoire de récompenser les faits d'armes d'un jeune guerrier qui s'avance précipitamment vers elle. Cette déesse à la droite de Louis, Mars, Neptune et Hercule placés à sa gauche, occupent le premier rang du céleste séjour. Au-dessus de la tête du roi, dans un foyer de lumière, est l'oeil éternel dont le regard embrasse tout à la fois : allusion à cette volonté de tout voir par soi-même, que Louis XIV manifesta dans le premier conseil qui se tint après la mort du cardinal Mazarin, et à cette surveillance qu'il exerça en effet, tant sur ses ministres que sur toutes les parties de l'administration de son royaume. Mais comme avec de grandes qualités il eut aussi sa part des foiblesses humaines, le petit Dieu que rien ne fixe et qui soumet tout à ses lois, Cupidon voltige au-dessus de lui et lui décoche une de ces flèches qui le firent si souvent brûler d'une inconstante flamme. Telle est à peu-près la première partie du tableau. Parmi les figures qui y sont introduites, les unes expriment ingénieusement les passions dominantes du Héros-Dieu, son ardeur pour la gloire, la guerre et les femmes ; les autres indiquent le soin qu'il eut de créer une marine et de fortifier son royaume. La partie inférieure de l'Apothéose nous rappelle l'éclatante protection que Louis-le-Grand accorda aux sciences et aux arts. On y voit l'astronomie les ailes en tête, symbole de la hardiesse et de son vol, qui domine avec Uranie, sa soeur, le groupe des autres muses, et s'est élevée jusqu'au dieu de la lumière et des arts, pour invoquer, par son intercession, les récompenses dues aux talens. Apollon, favorable à sa prière, lui fait remarquer la libéralité qui verse les richesses du souverain sur les savantes soeurs, et les mêle aux palmes que des génies viennent leur offrir. La peinture, la sculpture et l'architecture personnifiées, sont rangées à la suite des muses. Minerve, presque isolée, est assise au-dessous de la gloire et semble porter un regard jaloux sur la déesse chérie. Le peintre auroit il voulu faire entendre que les mesures d'une prudence pusillanime ne s'allient guères sic avec l'énergie d'une ame sic forte. Hors de la céleste cour est la Renommée qui prend son vol vers la terre, pour y publier les actions du monarque français. Ce petit tableau, projet d'un ouvrage que Champagne devoit exécuter à Vincennes, peut être comparé à un poëme sic pour l'invention. Quant à la couleur, elle est si aërienne sic et si convenable à la scène, qu'on ne connoît point de peinture de plafond qui soit en cela mieux entendue. (Champagne (Philippe de))|Apothéose de Louis XIV, ou peinture allégorique de son règne. Le sceptre en main et le bras gauche appuyé sur l'aigle de Jupiter, ce prince règne dans l'olympe sur le trône même du maître des dieux, et commande à la victoire de récompenser les faits d'armes d'un jeune guerrier qui s'avance précipitamment vers elle. Cette déesse à la droite de Louis, Mars, Neptune et Hercule placés à sa gauche, occupent le premier rang du céleste séjour. Au-dessus de la tête du roi, dans un foyer de lumière, est l'oeil éternel dont le regard embrasse tout à la fois : allusion à cette volonté de tout voir par soi-même, que Louis XIV manifesta dans le premier conseil qui se tint après la mort du cardinal Mazarin, et à cette surveillance qu'il exerça en effet, tant sur ses ministres que sur toutes les parties de l'administration de son royaume. Mais comme avec de grandes qualités il eut aussi sa part des foiblesses humaines, le petit Dieu que rien ne fixe et qui soumet tout à ses lois, Cupidon voltige au-dessus de lui et lui décoche une de ces flèches qui le firent si souvent brûler d'une inconstante flamme. Telle est à peu-près la première partie du tableau. Parmi les figures qui y sont introduites, les unes expriment ingénieusement les passions dominantes du Héros-Dieu, son ardeur pour la gloire, la guerre et les femmes ; les autres indiquent le soin qu'il eut de créer une marine et de fortifier son royaume. La partie inférieure de l'Apothéose nous rappelle l'éclatante protection que Louis-le-Grand accorda aux sciences et aux arts. On y voit l'astronomie les ailes en tête, symbole de la hardiesse et de son vol, qui domine avec Uranie, sa soeur, le groupe des autres muses, et s'est élevée jusqu'au dieu de la lumière et des arts, pour invoquer, par son intercession, les récompenses dues aux talens. Apollon, favorable à sa prière, lui fait remarquer la libéralité qui verse les richesses du souverain sur les savantes soeurs, et les mêle aux palmes que des génies viennent leur offrir. La peinture, la sculpture et l'architecture personnifiées, sont rangées à la suite des muses. Minerve, presque isolée, est assise au-dessous de la gloire et semble porter un regard jaloux sur la déesse chérie. Le peintre auroit il voulu faire entendre que les mesures d'une prudence pusillanime ne s'allient guères sic avec l'énergie d'une ame sic forte. Hors de la céleste cour est la Renommée qui prend son vol vers la terre, pour y publier les actions du monarque français. Ce petit tableau, projet d'un ouvrage que Champagne devoit exécuter à Vincennes, peut être comparé à un poëme sic pour l'invention. Quant à la couleur, elle est si aërienne sic et si convenable à la scène, qu'on ne connoît point de peinture de plafond qui soit en cela mieux entendue.]] réalisée par Champagne (Philippe de) au prix de 255.5 fl. [140]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Famille. Selon Descamps, les tableaux de ce maître furent en partie transportés dans les cours de l'Europe, ce qui les rend rares chez les particuliers. Cet honneur étoit bien dû à Bylert et à ses ouvrages ; celui-ci est d'un effet lumineux, d'une couleur vraie et d'une exécution aussi moëlleuse que facile. (Bylert (Jean))|La Sainte Famille. Selon Descamps, les tableaux de ce maître furent en partie transportés dans les cours de l'Europe, ce qui les rend rares chez les particuliers. Cet honneur étoit bien dû à Bylert et à ses ouvrages ; celui-ci est d'un effet lumineux, d'une couleur vraie et d'une exécution aussi moëlleuse que facile.]] réalisée par Bylert (Jean) au prix de 42.1 fl. [143]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Pêcheurs occupés à vendre leur poisson qu'ils ont étalé sur le rivage. Quelques barques sont échouées au coin ; d'autres voguent en pleine mer et semblent vouloir atteindre la plage. Bouth a souvent répété ces sortes de sujets et les a remplies de vérité. (Bouth (Pierre))|Des Pêcheurs occupés à vendre leur poisson qu'ils ont étalé sur le rivage. Quelques barques sont échouées au coin ; d'autres voguent en pleine mer et semblent vouloir atteindre la plage. Bouth a souvent répété ces sortes de sujets et les a remplies de vérité.]] réalisée par Bouth (Pierre), achetée par Barbier au prix de 50 fl. [144]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sacrifice d'Iphigénie. Au moment où cette malheureuse princesse doit être égorgée, Diane l'enlève et fait paroître une biche sur l'autel. Les suivantes d'Iphigénie, Agamemnon son père, et le grand-prêtre, sont tout à la fois surpris, effrayés et pleins d'un religieux respect. On aime dans ce tableau la beauté du sujet, ainsi que cette légèreté de faire et ce ton argentin qui caractérisent les meilleurs ouvrages de l'auteur. (Bourdon (Sébastien))|Le Sacrifice d'Iphigénie. Au moment où cette malheureuse princesse doit être égorgée, Diane l'enlève et fait paroître une biche sur l'autel. Les suivantes d'Iphigénie, Agamemnon son père, et le grand-prêtre, sont tout à la fois surpris, effrayés et pleins d'un religieux respect. On aime dans ce tableau la beauté du sujet, ainsi que cette légèreté de faire et ce ton argentin qui caractérisent les meilleurs ouvrages de l'auteur.]] réalisée par Bourdon (Sébastien) au prix de 102 fl. [146]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Maréchal ferrant. Il n'est point de tableau de Bent qui ne soit propre à rappeler ceux du grand maître qui lui servit de modèle. Figures, animaux, fabriques, tout est ici dessiné à la manière de Berchem ; et si l'élève mit peu du sien dans ses ouvrages, au moins y soutient-il l'honneur de l'école dans laquelle il dut étudier son art. (Vanderbent (Jean))|Le Maréchal ferrant. Il n'est point de tableau de Bent qui ne soit propre à rappeler ceux du grand maître qui lui servit de modèle. Figures, animaux, fabriques, tout est ici dessiné à la manière de Berchem ; et si l'élève mit peu du sien dans ses ouvrages, au moins y soutient-il l'honneur de l'école dans laquelle il dut étudier son art.]] réalisée par Vanderbent (Jean), achetée par Simont au prix de 60 fl. [148]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus à genoux sur son berceau, et soutenu par sa tendre mère, saisit, en souriant, une croix que tient le petit Saint Jean. La vue de ce symbole de la rédemption lui cause un pressentiment de la destinée à laquelle sa bonté l'a porté à se soumettre. Saint Joseph et deux Anges assistent à cette scène. Le vieillard la contemple d'un air grave ; le regard des célestes messagers est plein d'une joie douce et respectueuse. (Beaujin (Lubin))|L'Enfant Jésus à genoux sur son berceau, et soutenu par sa tendre mère, saisit, en souriant, une croix que tient le petit Saint Jean. La vue de ce symbole de la rédemption lui cause un pressentiment de la destinée à laquelle sa bonté l'a porté à se soumettre. Saint Joseph et deux Anges assistent à cette scène. Le vieillard la contemple d'un air grave ; le regard des célestes messagers est plein d'une joie douce et respectueuse.]] réalisée par Beaujin (Lubin) au prix de 101 fl. [150]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Troupe de Bohémiens arrêtés à l'entrée d'une grotte dont l'ombre répand sur eux une teinte sombre et mystérieuse. Tous les tableaux de ce maître offrent ce large pinceau et cette vigueur de ton qui sont en général le propre des productions de l'école italienne. (Delaar, dit Bamboche (Pierre))|Une Troupe de Bohémiens arrêtés à l'entrée d'une grotte dont l'ombre répand sur eux une teinte sombre et mystérieuse. Tous les tableaux de ce maître offrent ce large pinceau et cette vigueur de ton qui sont en général le propre des productions de l'école italienne.]] réalisée par Delaar, dit Bamboche (Pierre) au prix de 106 fl. [152]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montueux arrosé par un fleuve. Au milieu du premier plan est un chasseur tirant sur des canards. L'auteur a montré dans cette légère production de son pinceau, que la peinture, traitée par un coloriste, sait intéresser jusques sic dans les moindres choses. (Asselyn (Jean))|Un Paysage montueux arrosé par un fleuve. Au milieu du premier plan est un chasseur tirant sur des canards. L'auteur a montré dans cette légère production de son pinceau, que la peinture, traitée par un coloriste, sait intéresser jusques sic dans les moindres choses.]] réalisée par Asselyn (Jean) au prix de 100 fl. [154]
  • 1809.10.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'une Grotte servant de forge à un maréchal, on voit cet humble artisan occupé à ferrer un cheval qu'un jeune garçon tient par la bride ; un cavalier s'appuie sur la croupe de cet animal, et regarde attentivement l'opération du maréchal, à laquelle assistent encore deux autres figures. (Asselyn (Jean))|A l'entrée d'une Grotte servant de forge à un maréchal, on voit cet humble artisan occupé à ferrer un cheval qu'un jeune garçon tient par la bride ; un cavalier s'appuie sur la croupe de cet animal, et regarde attentivement l'opération du maréchal, à laquelle assistent encore deux autres figures.]] réalisée par Asselyn (Jean). [155]