Ventes d'œuvres le 1811.01.16

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  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un vaste pays. L'on remarque sur la gauche et sur le devant un grand chemin rempli de monde, une voiture attelée de plusieurs chevaux, trois cavaliers et des chiens. Un peu sur la droite, un ménétrier fait danser huit différens personnages d'hommes et de femmes, que deux dames et une petite fille, toutes trois assises, s'occupent à regarder. Le milieu et toute la droite offrent un vaste pays où on voit une rivière, un village, des Montagnes, des bois et des chemins. Ce Tableau est l'un des capitaux et de la plus belle manière de ce maître. La correction des figures, leur touche spirituelle et l'exécution facile et transparente nous le font regarder comme l'un de ses meilleurs ouvrages (Jean Breughel, dit Breugle de Velours)|La Vue d'un vaste pays. L'on remarque sur la gauche et sur le devant un grand chemin rempli de monde, une voiture attelée de plusieurs chevaux, trois cavaliers et des chiens. Un peu sur la droite, un ménétrier fait danser huit différens personnages d'hommes et de femmes, que deux dames et une petite fille, toutes trois assises, s'occupent à regarder. Le milieu et toute la droite offrent un vaste pays où on voit une rivière, un village, des Montagnes, des bois et des chemins. Ce Tableau est l'un des capitaux et de la plus belle manière de ce maître. La correction des figures, leur touche spirituelle et l'exécution facile et transparente nous le font regarder comme l'un de ses meilleurs ouvrages]] réalisée par Jean Breughel, dit Breugle de Velours, vendue par a Le Brun, achetée par le duc de Bade au prix de 250 fl. [8]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Canal où l'on remarque, dans une barque conduite par un homme, un chasseur tirant des canards. Plus loin, deux autres barques avec des pêcheurs promènent leur filets. Des masses d'arbres, maisons et lointains terminent ce Tableau d'un ton léger et d'une touche spirituelle (J. Van Goyen)|La Vue d'un Canal où l'on remarque, dans une barque conduite par un homme, un chasseur tirant des canards. Plus loin, deux autres barques avec des pêcheurs promènent leur filets. Des masses d'arbres, maisons et lointains terminent ce Tableau d'un ton léger et d'une touche spirituelle]] réalisée par J. Van Goyen, vendue par Holande, achetée par le duc de Bade au prix de 116 fl. [9]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux. L'un représente une Marchande de fruits et de légumes, à qui une femme, la tête couverte d'un chapeau de paille, semble acheter des artichauts, citrons, &c., tandis qu'un signe renverse un panier d'abricots. Dans le fond l'on voit la campagne. L'autre représente l'intérieur d'un garde manger où l'on voit une belle femme blonde qui semble s'entretenir avec le maître-d'hôtel sur le gibier de toute espèce qui s'y trouve rassemblé, tel que sanglier, chevreuil, cygne, paon, lièvres, et une grande quantité d'espèces variées. A droite, sur le devant, l'on voit une chienne environnée de cinq de ses petits, se retournant en colère contre un chien levrier qui arrive. -- Haut. 6 pi. 6 po., larg. 10 pi. sur toile. Ces Tableaux de premier ordre ont acquis leur réputation chez le duc de Bouillon, ainsi que les trois autres que possède M. Lerouge (Sneyders)|Deux Tableaux. L'un représente une Marchande de fruits et de légumes, à qui une femme, la tête couverte d'un chapeau de paille, semble acheter des artichauts, citrons, &c., tandis qu'un signe renverse un panier d'abricots. Dans le fond l'on voit la campagne. L'autre représente l'intérieur d'un garde manger où l'on voit une belle femme blonde qui semble s'entretenir avec le maître-d'hôtel sur le gibier de toute espèce qui s'y trouve rassemblé, tel que sanglier, chevreuil, cygne, paon, lièvres, et une grande quantité d'espèces variées. A droite, sur le devant, l'on voit une chienne environnée de cinq de ses petits, se retournant en colère contre un chien levrier qui arrive. -- Haut. 6 pi. 6 po., larg. 10 pi. sur toile. Ces Tableaux de premier ordre ont acquis leur réputation chez le duc de Bouillon, ainsi que les trois autres que possède M. Lerouge]] réalisée par Sneyders, vendue par St Foy, achetée par Constantin au prix de 140 fl. [11]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mars vainqueur couronné par la Victoire. Composition de cinq figures de grandeur naturelle. Ce dieu est environné de dépouilles des vaincus qui sont sous ses pieds. Ce Tableau est digne des bons ouvrages de Rubens, dont il rappelle la manière (Van Tuldenne)|Mars vainqueur couronné par la Victoire. Composition de cinq figures de grandeur naturelle. Ce dieu est environné de dépouilles des vaincus qui sont sous ses pieds. Ce Tableau est digne des bons ouvrages de Rubens, dont il rappelle la manière]] réalisée par Van Tuldenne, vendue par St Foy au prix de 100 fl. [13]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit, presque dans le milieu, deux boeufs, le premier blanc, un groupe de trois moutons et deux béliers, tandis qu'un autre est occupé à paître. Plus loin, en plan coupé, une femme porte une corbeille sur sa tête. Près d'elle est un mouton. Le fond se termine par des masses d'arbres et des montagnes. Tableau d'une belle exécution et d'une belle harmonie (Adam Pinaker)|Un Paysage où l'on voit, presque dans le milieu, deux boeufs, le premier blanc, un groupe de trois moutons et deux béliers, tandis qu'un autre est occupé à paître. Plus loin, en plan coupé, une femme porte une corbeille sur sa tête. Près d'elle est un mouton. Le fond se termine par des masses d'arbres et des montagnes. Tableau d'une belle exécution et d'une belle harmonie]] réalisée par Adam Pinaker, vendue par Holland au prix de 105 fl. [14]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un canal ombragé de la bordure d'un bois. A droite, sur un bout d'île, l'on remarque deux pêcheurs. Une feuillée vraie et variée, d'une touche brillante et facile se détache de dessus un ciel bien nuagé. Tableau de la première qualité de ce maître (J. Ruysdaal)|La vue d'un canal ombragé de la bordure d'un bois. A droite, sur un bout d'île, l'on remarque deux pêcheurs. Une feuillée vraie et variée, d'une touche brillante et facile se détache de dessus un ciel bien nuagé. Tableau de la première qualité de ce maître]] réalisée par J. Ruysdaal, vendue par Holande, achetée par Duc de Bade au prix de 395.5 fl. [15]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le devant d'un Maison de Village devant laquelle est arrêtée une pauvre femme portant son enfant sur son dos, tenant son bâton, et paroissant parler au maître, que l'on voit à mi-corps au-dessus de sa porte. Sur un banc à côté, l'on remarque un homme assis, les jambes croisées qu'il tient de la main gauche, tenant sa pipe de la droite. Près de lui, à terre, est son pot de bière. En devant l'on voit un chien épagneul vu par le dos. Plus loin, en demi teinte, trois autres personnages s'occupent à boire. Ce rare et précieux Tableau est de l'effet le plus piquant, son harmonie admirable, sa touche d'une finesse et d'une facilité rares. En un mot c'est un des plus fins et des plus piquans Tableaux de ce maître. Il nous rappelle celui que nous avons fait graver dans notre Galerie des Peintres flamands (J.S. Van Ostade)|Le devant d'un Maison de Village devant laquelle est arrêtée une pauvre femme portant son enfant sur son dos, tenant son bâton, et paroissant parler au maître, que l'on voit à mi-corps au-dessus de sa porte. Sur un banc à côté, l'on remarque un homme assis, les jambes croisées qu'il tient de la main gauche, tenant sa pipe de la droite. Près de lui, à terre, est son pot de bière. En devant l'on voit un chien épagneul vu par le dos. Plus loin, en demi teinte, trois autres personnages s'occupent à boire. Ce rare et précieux Tableau est de l'effet le plus piquant, son harmonie admirable, sa touche d'une finesse et d'une facilité rares. En un mot c'est un des plus fins et des plus piquans Tableaux de ce maître. Il nous rappelle celui que nous avons fait graver dans notre Galerie des Peintres flamands]] réalisée par J.S. Van Ostade, vendue par Le Brun au prix de 780 fl. [16]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un homme de distinction. Il est de proportion naturelle et vu à mi corps ; il tient de la main gauche ses gants, porte les cheveux court, moustache et barbiche, grande fraise blanche au cou, et vêtement noir. Tableau d'une belle couleur et d'une grande vérité (Mirevelde. 1636)|Le Portrait d'un homme de distinction. Il est de proportion naturelle et vu à mi corps ; il tient de la main gauche ses gants, porte les cheveux court, moustache et barbiche, grande fraise blanche au cou, et vêtement noir. Tableau d'une belle couleur et d'une grande vérité]] réalisée par Mirevelde. 1636, vendue par Cailar, achetée par Paillet au prix de 33 fl. [17]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un Corps-de-Garde ; composition de huit figures, dont une jolie femme à qui un jeune officier semble faire la cour. Ce Tableau est encore enrichi d'instrumens militaires placés sur le devant. Nous regardons à juste titre ce Tableau comme l'un des plus fins et des plus beaux due l'on puisse avoir de ce maître (Jean Leduc)|L'intérieur d'un Corps-de-Garde ; composition de huit figures, dont une jolie femme à qui un jeune officier semble faire la cour. Ce Tableau est encore enrichi d'instrumens militaires placés sur le devant. Nous regardons à juste titre ce Tableau comme l'un des plus fins et des plus beaux due l'on puisse avoir de ce maître]] réalisée par Jean Leduc, vendue par a Rouget, achetée par Paillet au prix de 153 fl. [22]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage composé de hautes montagnes coupées de rivières. On voit en devant, sur le grand chemin, une femme portant un panier à son bras, et plusieurs autres figures sur différens plans. Un ciel brillant et des arbres d'un feuillé léger concourent à la richesse de ce Tableau, l'un des plus piquans de ce maître (Jean Ackert)|Un Paysage composé de hautes montagnes coupées de rivières. On voit en devant, sur le grand chemin, une femme portant un panier à son bras, et plusieurs autres figures sur différens plans. Un ciel brillant et des arbres d'un feuillé léger concourent à la richesse de ce Tableau, l'un des plus piquans de ce maître]] réalisée par Jean Ackert, vendue par Holande au prix de 91 fl. [23]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Plaine monteuse où l'on remarque sept animaux dans le milieu ; un taureau brun se détache sur un ciel clair et lumineux ; dans le fond à gauche s'offre une femme montée sur son âne, et suivie de son chien. Ce petit Tableau, piquant d'effet, est de la belle manière de ce maître (Van Romyn)|Une Plaine monteuse où l'on remarque sept animaux dans le milieu ; un taureau brun se détache sur un ciel clair et lumineux ; dans le fond à gauche s'offre une femme montée sur son âne, et suivie de son chien. Ce petit Tableau, piquant d'effet, est de la belle manière de ce maître]] réalisée par Van Romyn, vendue par Holande au prix de 150 fl. [24]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Lac ; on remarque sur le devant un pâtre debout, près de lui sont deux ânes, et plus sur la droite deux boeufs et trois moutons ; à gauche, sur une montagne vaporeuse, on remarque plusieurs belles fabriques et ruines. Tableau du plus fin et du plus harmonieux de ce maître (Van Romyn)|La Vue d'un Lac ; on remarque sur le devant un pâtre debout, près de lui sont deux ânes, et plus sur la droite deux boeufs et trois moutons ; à gauche, sur une montagne vaporeuse, on remarque plusieurs belles fabriques et ruines. Tableau du plus fin et du plus harmonieux de ce maître]] réalisée par Van Romyn, vendue par Holande, achetée par Roux au prix de 88.5 fl. [25]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une riche Paysage, où l'on remarque en devant un mulet conduit par un homme ; plus loin, un gué où un homme porte une femme sur son dos, et plusieurs vaches et moutons qu'un pâtre et une femme montée sur un cheval semblent y diriger. Ces accessoires, tapés habilement par Adrien Vandenvelde, donnent du piquant à ce beau Tableau, richement orné de fabriques, montagnes et masses d'arbres (Frédéric Moucheron)|Une riche Paysage, où l'on remarque en devant un mulet conduit par un homme ; plus loin, un gué où un homme porte une femme sur son dos, et plusieurs vaches et moutons qu'un pâtre et une femme montée sur un cheval semblent y diriger. Ces accessoires, tapés habilement par Adrien Vandenvelde, donnent du piquant à ce beau Tableau, richement orné de fabriques, montagnes et masses d'arbres]] réalisée par Frédéric Moucheron, vendue par Bruxelles, achetée par Chevalier au prix de 141 fl. [27]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Minerve assise, appuyée sur le portrait de François I.er Elle est environnée des attributs des sciences et des arts, dont ce prince fut le restaurateur en France. Ce tableau, qui étoit placé dans la salle de l'Académie des Sciences, offroit le portrait de chaque roi régnant, à son avénement au trône. Il vient de la vente du dépôt de Nesle (Antoine Coypel)|Minerve assise, appuyée sur le portrait de François I.er Elle est environnée des attributs des sciences et des arts, dont ce prince fut le restaurateur en France. Ce tableau, qui étoit placé dans la salle de l'Académie des Sciences, offroit le portrait de chaque roi régnant, à son avénement au trône. Il vient de la vente du dépôt de Nesle]] réalisée par Antoine Coypel, vendue par St Foy au prix de 77 fl. [32]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Combat entre les Infidèles et les Chrétiens, sujet tiré du Tasse, chant troisième. On voit au milieu plus de 50 combattans ; sur le second plan, Tancrède se présente à Clorinde, les armes baissées, et lui offre son épée qu'il tient par la lame. Elle est montée sur un cheval blanc. Cette belle conception, de plus de 100 figures, fut achetée à la vente dont M. de la Reynière nous avoit chargé en novembre 1792, par M. de Fer de Lanoray, sous le n.o 14, 10,500l. Depuis, il passa dans le Cabinet de M. Robit, et vendu sous le n.o .... en .... Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine, que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine. 1721)|Combat entre les Infidèles et les Chrétiens, sujet tiré du Tasse, chant troisième. On voit au milieu plus de 50 combattans ; sur le second plan, Tancrède se présente à Clorinde, les armes baissées, et lui offre son épée qu'il tient par la lame. Elle est montée sur un cheval blanc. Cette belle conception, de plus de 100 figures, fut achetée à la vente dont M. de la Reynière nous avoit chargé en novembre 1792, par M. de Fer de Lanoray, sous le n.o 14, 10,500l. Depuis, il passa dans le Cabinet de M. Robit, et vendu sous le n.o .... en .... Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine, que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine. 1721, vendue par Le Brun, achetée par Chevalier au prix de 303 fl. [38]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme accompagnée de sa suivante : Elle est vue debout et nue, le bras droit appuyé sur un tronc d'arbre. Elle entre du pied droit dans l'eau, elle a les yeux baissés, et la pudeur est peint sur son front. Ce Tableau fut fait à Rome, pendant le séjour du peintre, et se trouve gravé par Cars. Il provient de la vente de 1792, faite par nous, où il ne fut pas exposé au enchères, sous le n.o 17 ; mais à celle que je fis après décès, en août 1797, je l'achetai pour 1000l, sous le n.o 21 Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine, que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine. 1724)|Une Femme accompagnée de sa suivante : Elle est vue debout et nue, le bras droit appuyé sur un tronc d'arbre. Elle entre du pied droit dans l'eau, elle a les yeux baissés, et la pudeur est peint sur son front. Ce Tableau fut fait à Rome, pendant le séjour du peintre, et se trouve gravé par Cars. Il provient de la vente de 1792, faite par nous, où il ne fut pas exposé au enchères, sous le n.o 17 ; mais à celle que je fis après décès, en août 1797, je l'achetai pour 1000l, sous le n.o 21 Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine, que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine. 1724, vendue par St au prix de 600 fl. [39]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Eve dans le Paradis terrestre. Adam est assis sur la droite, et reçoit d'Eve la pomme qu'elle lui présente de la main droite ; elle est debout près de l'arbre autour duquel est le Serpent, qu'elle montre de la main gauche. Sur le devant sont un lion couché et un lapin blanc ; sur la gauche une chèvre et un mouton. Ce Tableau, sous le n.o 20 de notre Catalogue en 1792, ne fut pas exposé aux enchères ; mais lors de la vente après décès, en août 1797, il fut vendu sous le n.o 1, à M. de S.te-Foy, 1010f. Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine, que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine)|Adam et Eve dans le Paradis terrestre. Adam est assis sur la droite, et reçoit d'Eve la pomme qu'elle lui présente de la main droite ; elle est debout près de l'arbre autour duquel est le Serpent, qu'elle montre de la main gauche. Sur le devant sont un lion couché et un lapin blanc ; sur la gauche une chèvre et un mouton. Ce Tableau, sous le n.o 20 de notre Catalogue en 1792, ne fut pas exposé aux enchères ; mais lors de la vente après décès, en août 1797, il fut vendu sous le n.o 1, à M. de S.te-Foy, 1010f. Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine, que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine, vendue par S au prix de 600 fl. [40]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temps découvrant la Vérité. Le Temps tient en l'air de son bras droit la Vérité, qui a la jambe gauche appuyée sur sa cuisse droite, tandis qu'il terrasse, avec le manche de sa faulx, le Mensonge et la Calomnie qui tient de sa main gauche son masque. Derrière, en demi-teinte et en plan coupé, on voit l'Envie qui va se cacher. Ce Tableau se trouve gravé par Cochin et Cars. Il fut poussé, sous le n.o 19, à la vente dont M. de la Reynière nous chargea en novembre 1792, à 12, 000f ; et à celle de son déc§, sous le n.o 6, le 21 août 1797, acheté par M. de S.te-Foy, pour 1680f Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine)|Le Temps découvrant la Vérité. Le Temps tient en l'air de son bras droit la Vérité, qui a la jambe gauche appuyée sur sa cuisse droite, tandis qu'il terrasse, avec le manche de sa faulx, le Mensonge et la Calomnie qui tient de sa main gauche son masque. Derrière, en demi-teinte et en plan coupé, on voit l'Envie qui va se cacher. Ce Tableau se trouve gravé par Cochin et Cars. Il fut poussé, sous le n.o 19, à la vente dont M. de la Reynière nous chargea en novembre 1792, à 12, 000f ; et à celle de son déc§, sous le n.o 6, le 21 août 1797, acheté par M. de S.te-Foy, pour 1680f Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine, vendue par [[S[ainte-Foy]]] au prix de 600 fl. [41]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Chevaliers danois venant tirer Renaud du palais d'Armide. Ils paroissent surpris de la beauté des nymphes qui se baignent dans les eaux claires d'une fontaine. Sur une table de marbre blanc sont divers accessoires ; sur la gauche un Dragon vomissant des flammes. Il se trouve gravé par Cars et Cochin. Il fut poussé, à la vente dont nous fûmes chargés en novembre 1792, sous le n.o 18, à 15,000f ; et à la vente après le décès, faite le 3 août 1797, nous l'achetâmes pour 1603f Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine. 1725)|Les Chevaliers danois venant tirer Renaud du palais d'Armide. Ils paroissent surpris de la beauté des nymphes qui se baignent dans les eaux claires d'une fontaine. Sur une table de marbre blanc sont divers accessoires ; sur la gauche un Dragon vomissant des flammes. Il se trouve gravé par Cars et Cochin. Il fut poussé, à la vente dont nous fûmes chargés en novembre 1792, sous le n.o 18, à 15,000f ; et à la vente après le décès, faite le 3 août 1797, nous l'achetâmes pour 1603f Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine. 1725, vendue par [[S[ainte-Foy]]], achetée par Crawfourd au prix de 610 fl. [42]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule et Omphale, accompagné d'un Amour ; figures de grandeur naturelle. Ce Tableau fut exécuté à Rome ; il fut poussé, à la vente après son décès le 21 août 1797, sous le n.o 5, il fut acheté par M. de S.te-Foy, pour 1350f Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine. 1724)|Hercule et Omphale, accompagné d'un Amour ; figures de grandeur naturelle. Ce Tableau fut exécuté à Rome ; il fut poussé, à la vente après son décès le 21 août 1797, sous le n.o 5, il fut acheté par M. de S.te-Foy, pour 1350f Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine. 1724, vendue par [[S[ainte-Foy]]] au prix de 500 fl. [43]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Persée venant délivrer Andromède. Lemoine fit ce Tableau dans le même temps qu'il donna son tableau d'Hercule qui tue Cacus à l'académie pour sa réception. A la vente que M. Delareynière nous chargea de faire en novembre 1792, il fut poussé, sous le n.o 15, à 8000f ; et lors de la vente après son décès du 21 août 1797 ; sous le n.o 4, il fut adjugé à M. de S.te-Foy, pour 12000tf. Il se trouve gravé par Cars Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine. 1723)|Persée venant délivrer Andromède. Lemoine fit ce Tableau dans le même temps qu'il donna son tableau d'Hercule qui tue Cacus à l'académie pour sa réception. A la vente que M. Delareynière nous chargea de faire en novembre 1792, il fut poussé, sous le n.o 15, à 8000f ; et lors de la vente après son décès du 21 août 1797 ; sous le n.o 4, il fut adjugé à M. de S.te-Foy, pour 12000tf. Il se trouve gravé par Cars Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine. 1723, vendue par [[S[ainte-Foy]]], achetée par Martte au prix de 280 fl. [44]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pygmalion voyant sa Statue animée. Sur le devant, à gauche, est un petit enfant qui étoit occupé à dessiner deux bosses à terre et un buste de marbre, ce que l'on voit par une selle de sculpteur. L'on sait que c'est Louis XV qui représente Pygmalion et M.me de Pompadour sa statute. Lors de la vente de 1792, il ne fut pas exposé aux enchères ; et à la vente après le décès Delareynière, sous le n.o 21, en août 1797, il fut adjugé pour 650f, à M. de S.te-Foy Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu (F. Lemoine)|Pygmalion voyant sa Statue animée. Sur le devant, à gauche, est un petit enfant qui étoit occupé à dessiner deux bosses à terre et un buste de marbre, ce que l'on voit par une selle de sculpteur. L'on sait que c'est Louis XV qui représente Pygmalion et M.me de Pompadour sa statute. Lors de la vente de 1792, il ne fut pas exposé aux enchères ; et à la vente après le décès Delareynière, sous le n.o 21, en août 1797, il fut adjugé pour 650f, à M. de S.te-Foy Lorsque nous fûmes chargés par feu M. de la Reynière, de faire la vente de son cabinet, en novembre 1792, nous plaçâmes en tête des chefs-d'oeuvre de Lemoine que nous allons décrire, une légère Notice, où l'on voit que les Tableaux de Chevalet de ce maître sont très-rares, et que la plupart des collections de l'Ecole Française en sont privées. C'est ce qui détermina l'Impératrice Catherine a offrir à M. de la Reynière 130 mille francs de ses Tableaux ; mais il vouloit en avoir 150 mille, et le marché fut rompu]] réalisée par F. Lemoine, vendue par [[S[ainte-Foy]]] au prix de 500 fl. [45]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Port de Mer, éclairé au soleil couchant. Sur le premier plan est un homme portant son échiquier ; dans le milieu du tableau, un autre retire le sien de l'eau. Sur une hauteur de roche paroissent trois jeunes filles, dont deux assises ; la troisième semble parler à un pêcheur qui tient sa ligne ; sur la gauche, trois hommes et deux femmes sont occupés à retirer leur poisson d'une barque ; derrière eux et plus loin sont des fortifications et l'entrée d'un port, dont on voit le fanal ; derrière s'élèvent de hautes montagnes ; plusieurs navires et barques se voient à la mer, ainsi qu'à droite se détache sur le ciel un vaisseau à trois mâts. Ce Tableau, dont la vapeur et l'harmonie sont admirables, peut être considéré comme un des beaux ouvrages de ce maître inimitable (Joseph Vernet. 1775)|Un Port de Mer, éclairé au soleil couchant. Sur le premier plan est un homme portant son échiquier ; dans le milieu du tableau, un autre retire le sien de l'eau. Sur une hauteur de roche paroissent trois jeunes filles, dont deux assises ; la troisième semble parler à un pêcheur qui tient sa ligne ; sur la gauche, trois hommes et deux femmes sont occupés à retirer leur poisson d'une barque ; derrière eux et plus loin sont des fortifications et l'entrée d'un port, dont on voit le fanal ; derrière s'élèvent de hautes montagnes ; plusieurs navires et barques se voient à la mer, ainsi qu'à droite se détache sur le ciel un vaisseau à trois mâts. Ce Tableau, dont la vapeur et l'harmonie sont admirables, peut être considéré comme un des beaux ouvrages de ce maître inimitable]] réalisée par Joseph Vernet. 1775, vendue par Holande, achetée par Constantin au prix de 1450 fl. [49]
  • 1811.01.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort de Didon, composition de neuf figures, de grandeur naturelle. Ce Tableau fut exposé au salon de 1793, et exécuté en 33 jours ; avec plus de temps peut-etre aurions-nous pu lui donner le sentiment que nous éprouvions en voulant le faire ; c'étoit un hommage à l'amitié que nous croyons relégué pour toujours, lorsque des circonstances le ramènent de la terre d'Ourcamp (M. Lebrun, rue du Gros-Chenet, n.o 4)|La Mort de Didon, composition de neuf figures, de grandeur naturelle. Ce Tableau fut exposé au salon de 1793, et exécuté en 33 jours ; avec plus de temps peut-etre aurions-nous pu lui donner le sentiment que nous éprouvions en voulant le faire ; c'étoit un hommage à l'amitié que nous croyons relégué pour toujours, lorsque des circonstances le ramènent de la terre d'Ourcamp]] réalisée par M. Lebrun, rue du Gros-Chenet, n.o 4, vendue par St Foy au prix de 33 fl. [54]