Ventes d'œuvres le 1811.04.18

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  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'une femme vue de face, coiffée en cheveux et d'une petite toque blanche, portant au col une forte chaîne d'or ; sur la poitrine, une chemisette de mousseline brodée, un juste-au corps violet rayé de noir : le tout se détachant sur le fond d'un rideau vert. Ce Tableau, de la première beauté, offre l'étude, la rondeur et la perfection des bons ouvrages de Léonard de Vinci. Tableau de forme ovale. (Allori)|Le Portrait d'une femme vue de face, coiffée en cheveux et d'une petite toque blanche, portant au col une forte chaîne d'or ; sur la poitrine, une chemisette de mousseline brodée, un juste-au corps violet rayé de noir : le tout se détachant sur le fond d'un rideau vert. Ce Tableau, de la première beauté, offre l'étude, la rondeur et la perfection des bons ouvrages de Léonard de Vinci. Tableau de forme ovale.]] réalisée par Allori, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Henry au prix de 73 [ou] 226 fl. [45]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un jeune Homme, vu presque de trois quarts, portant une toque noire sur sa tête, avec une plume ; son collet blanc est brodé en noir, ainsi que son habit garni de petits boutons de métal jaune. Ce Tableau, d'une grande finesse de ton, est aussi d'une exécution transparente et légère. (École Vènitienne)|Le portrait d'un jeune Homme, vu presque de trois quarts, portant une toque noire sur sa tête, avec une plume ; son collet blanc est brodé en noir, ainsi que son habit garni de petits boutons de métal jaune. Ce Tableau, d'une grande finesse de ton, est aussi d'une exécution transparente et légère.]] réalisée par École Vènitienne, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Royer au prix de 24 fl. [46]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue de la Place et de l'Eglise S.-Marc, où l'on voit au-dessus du premier portail les quatre chevaux qui ornent maintenant l'Arc de Triomphe des Tuileries. Ce Tableau, d'un effet vigoureux et d'une touche brillante, est enrichi de masques et autres figures. (Antoine Canall, dit Canaletti)|La Vue de la Place et de l'Eglise S.-Marc, où l'on voit au-dessus du premier portail les quatre chevaux qui ornent maintenant l'Arc de Triomphe des Tuileries. Ce Tableau, d'un effet vigoureux et d'une touche brillante, est enrichi de masques et autres figures.]] réalisée par Antoine Canall, dit Canaletti, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Ducret au prix de 120 fl. [48]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine mourante, se disposant à communier par le ministère de trois Anges ; figures de grandeur naturelle. Ce Tableau, d'un caractère simple et noble, offre des beautés d'expression, des draperies d'un beau style et une vigueur harmonieuse. (Leonello Spada)|La Madeleine mourante, se disposant à communier par le ministère de trois Anges ; figures de grandeur naturelle. Ce Tableau, d'un caractère simple et noble, offre des beautés d'expression, des draperies d'un beau style et une vigueur harmonieuse.]] réalisée par Leonello Spada, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Henry au prix de 201 fl. [50]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et très-jolie femme qui vient d'écrire une lettre, tenant la poudrière de sa main gauche, et de la main droite sa plume. Elle est vêtue dans un ancien costume qui laisse voir la beauté de son cou et de ses épaules, d'où lui tombe une chaîne d'or ; une table couverte d'un tapis vert, un encrier, un couteau et un vase terminent ce Tableau, où l'on remarque une noblesse et une candeur admirable dans la figure. Il est rare de trouver parmi les maîtres du premier âge de l'art, une production aussi séduisante et aussi bien conservée. (Jean de Mabuse)|Une jeune et très-jolie femme qui vient d'écrire une lettre, tenant la poudrière de sa main gauche, et de la main droite sa plume. Elle est vêtue dans un ancien costume qui laisse voir la beauté de son cou et de ses épaules, d'où lui tombe une chaîne d'or ; une table couverte d'un tapis vert, un encrier, un couteau et un vase terminent ce Tableau, où l'on remarque une noblesse et une candeur admirable dans la figure. Il est rare de trouver parmi les maîtres du premier âge de l'art, une production aussi séduisante et aussi bien conservée.]] réalisée par Jean de Mabuse, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Potrelle au prix de 248 fl. [55]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une riche Composition de Fruits, de Gibier mort et d'Animaux vivans, tels qu'un Chien lévrier, un Perroquet, un Chardonneret, &. ; le tout sur une table couverte d'un tapis,placé devant un Vestibule orné d'un Rideau cramoisi. Ce Tableau peut être regardé comme l'un des plus beaux de ce maître ; la couleur riche et brillante ne le cède pas à l'éclat de la nature. (Jean Feyt)|Une riche Composition de Fruits, de Gibier mort et d'Animaux vivans, tels qu'un Chien lévrier, un Perroquet, un Chardonneret, &. ; le tout sur une table couverte d'un tapis,placé devant un Vestibule orné d'un Rideau cramoisi. Ce Tableau peut être regardé comme l'un des plus beaux de ce maître ; la couleur riche et brillante ne le cède pas à l'éclat de la nature.]] réalisée par Jean Feyt, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Melle Tbevenin au prix de 150 fl. [56]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une grande étendue de pays, coupé de rivières, où l'on remarque sur le devant des meules de foin, un four à briques, des moulins, et des barques à la voile. Ce Tableau, d'une couleur fine, est touché avec cette aimable facilité qui font justement rechercher les productions de ce maître. (Van Goyen 1646)|La vue d'une grande étendue de pays, coupé de rivières, où l'on remarque sur le devant des meules de foin, un four à briques, des moulins, et des barques à la voile. Ce Tableau, d'une couleur fine, est touché avec cette aimable facilité qui font justement rechercher les productions de ce maître.]] réalisée par Van Goyen 1646, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Este au prix de 102 fl. [58]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Synagogue, où l'on voit la circoncision ; composition d'une douzaine de figures. La Vierge, le Grand-Prêtre et six autres personnages, forment le groupe principal. Ce Tableau, où tout est effet et harmonie, offre à quelque distance toutes les beautés d'un ouvrage de Rembrandt. (Arnould de Gueldre)|L'Intérieur d'une Synagogue, où l'on voit la circoncision ; composition d'une douzaine de figures. La Vierge, le Grand-Prêtre et six autres personnages, forment le groupe principal. Ce Tableau, où tout est effet et harmonie, offre à quelque distance toutes les beautés d'un ouvrage de Rembrandt.]] réalisée par Arnould de Gueldre, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Henry au prix de 202 fl. [59]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'un Appartement où l'on voit un Bourguemestre assis, la main et le bras gauche appuyés sur une table couverte d'un tapis ; sa famme, placée sur la droite du Tableau, est assise dans un fauteuil, et tient sur elle un enfant, ayant dans ses mains son hochet, tandis que deux de ses soeurs apportent une corbeille remplie de fruits, et semblent en présanter aux spectateurs. Il est difficile de porter la vigueur et le piquant de la lumière à un plus haut degré, et d'offrir une manière aussi douce et aussi harmonieuse. (Maas)|L'Intérieur d'un Appartement où l'on voit un Bourguemestre assis, la main et le bras gauche appuyés sur une table couverte d'un tapis ; sa famme, placée sur la droite du Tableau, est assise dans un fauteuil, et tient sur elle un enfant, ayant dans ses mains son hochet, tandis que deux de ses soeurs apportent une corbeille remplie de fruits, et semblent en présanter aux spectateurs. Il est difficile de porter la vigueur et le piquant de la lumière à un plus haut degré, et d'offrir une manière aussi douce et aussi harmonieuse.]] réalisée par Maas, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Royer au prix de 300 fl. [60]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste Pays pris d'un point élevé, où l'on voit des digues et prairies bordées de rivières, frappées par intervalle de rayons du soleil. Dans ce Tableau, ce maître s'est plus rapproché de la manière de Rembrandt, qu'il se plaisoit à imiter ; celui-ci, sans avoir la richesse du précédent, n'est pas moins recommandable à cause de la rareté. (Coning)|Un vaste Pays pris d'un point élevé, où l'on voit des digues et prairies bordées de rivières, frappées par intervalle de rayons du soleil. Dans ce Tableau, ce maître s'est plus rapproché de la manière de Rembrandt, qu'il se plaisoit à imiter ; celui-ci, sans avoir la richesse du précédent, n'est pas moins recommandable à cause de la rareté.]] réalisée par Coning, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Henry au prix de 436 fl. [61]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage. Il offre sur le devant une chute d'eau à travers des roches ; plus loin,l'on voit des moutons et un pâtre qui vont traverser un gué ; à gauche, sur une colline, un rayon de soleil vient frapper sur un champ de blé, au-dessus duquel est une église, entourée d'arbres, ou même un chemin sur lequel l'on voit trois personnages. Le lointain est terminé par des montagnes et des nuages. Ce rare et superbe Tableau est d'une finesse et d'une perfection admirable. Il provient du cabinet de M. de Smeth, #. 85 du catalogue de sa vente. (Jacques Ruysdaal)|Un Paysage. Il offre sur le devant une chute d'eau à travers des roches ; plus loin,l'on voit des moutons et un pâtre qui vont traverser un gué ; à gauche, sur une colline, un rayon de soleil vient frapper sur un champ de blé, au-dessus duquel est une église, entourée d'arbres, ou même un chemin sur lequel l'on voit trois personnages. Le lointain est terminé par des montagnes et des nuages. Ce rare et superbe Tableau est d'une finesse et d'une perfection admirable. Il provient du cabinet de M. de Smeth, #. 85 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Jacques Ruysdaal, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 3180 fl. [62]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on remarque, sur le devant, la vue d'un chemin qui conduit à une barrière, de l'autre côté de laquelle on construit une maison en brique. L'on y remarque encore un pont-levis qui conduit à une maison que l'on voit à travers des masses d'arbres. Ce joli Tableau est exécuté dans la force de ce maître. (Jacques Ruysdaal)|Un Paysage où l'on remarque, sur le devant, la vue d'un chemin qui conduit à une barrière, de l'autre côté de laquelle on construit une maison en brique. L'on y remarque encore un pont-levis qui conduit à une maison que l'on voit à travers des masses d'arbres. Ce joli Tableau est exécuté dans la force de ce maître.]] réalisée par Jacques Ruysdaal, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Potrelle au prix de 598 fl. [63]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux, l'un représente la Vue d'une Rivière où l'on remarque sur le devant deux barques ; dans celle en avant sont quatre pêcheurs qui retirent leurs filets ; de l'autre côté sont trois bateaux remplis de monde, et une barque à voiles. L'autre offre sur le devant un bateau où l'on voit huit différens personnages avec un chien, faisant une partie sur l'eau. On aperçoit derrière un monticule le haut d'une église gothique. Ces deux Tableaux de ton clair, argentin et lumineux, sont aussi d'une touche fine, spirituelle, et harmonie difficile à rencontrer. (Salomon Ruysdaal)|Deux Tableaux, l'un représente la Vue d'une Rivière où l'on remarque sur le devant deux barques ; dans celle en avant sont quatre pêcheurs qui retirent leurs filets ; de l'autre côté sont trois bateaux remplis de monde, et une barque à voiles. L'autre offre sur le devant un bateau où l'on voit huit différens personnages avec un chien, faisant une partie sur l'eau. On aperçoit derrière un monticule le haut d'une église gothique. Ces deux Tableaux de ton clair, argentin et lumineux, sont aussi d'une touche fine, spirituelle, et harmonie difficile à rencontrer.]] réalisée par Salomon Ruysdaal, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Perignon au prix de 436 fl. [64]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un site des environs de Gênes. Le premier plan offre une pointe de terrain où l'on voit un pâtre par le dos, monté sur son cheval ; sur sa gauche, un boeuf roux et suivi d'un chien. Le pâtre tient un grand bâton avec lequel il dirige un troupeau qui traverse un gué ; deux chèvres, un mouton et trois vaches, dont une blanche et deux autres, l'ont déjà passé. A droite, et de l'autre côté du gué, l'on voit un autre pâtre conduisant quatre boeufs, une chèvre ; il est suivi de son chien. Ce Tableau est éclairé par un soleil couchant qui dore la cime des montagnes et de diverses masses d'arbres. La gauche offre un vaste lointain. Ce Tableau que nous pouvons citer comme tout ce que ce maître a fait de plus precieux et de plus parfait, ne laisse rien à désirer sous aucun rapport. Il nous suffira de dire qu'il étoit le plus précieux que M. de Smeth eut pu se procurer. Il provient de sa vente, #. 10 du catalogue. (Nicolas Berchem)|La Vue d'un site des environs de Gênes. Le premier plan offre une pointe de terrain où l'on voit un pâtre par le dos, monté sur son cheval ; sur sa gauche, un boeuf roux et suivi d'un chien. Le pâtre tient un grand bâton avec lequel il dirige un troupeau qui traverse un gué ; deux chèvres, un mouton et trois vaches, dont une blanche et deux autres, l'ont déjà passé. A droite, et de l'autre côté du gué, l'on voit un autre pâtre conduisant quatre boeufs, une chèvre ; il est suivi de son chien. Ce Tableau est éclairé par un soleil couchant qui dore la cime des montagnes et de diverses masses d'arbres. La gauche offre un vaste lointain. Ce Tableau que nous pouvons citer comme tout ce que ce maître a fait de plus precieux et de plus parfait, ne laisse rien à désirer sous aucun rapport. Il nous suffira de dire qu'il étoit le plus précieux que M. de Smeth eut pu se procurer. Il provient de sa vente, #. 10 du catalogue.]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Lerouge au prix de 6050 fl. [65]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Hermite en prière, vu à mi-corps, tenant entre ses mains jointes un crucifix qu'il contemple. Son crâne demi-chauve n'est garni que de quelques cheveux blancs ; sa barbe est blanche, il porte des lunettes, est vêtu du costume de capucin, et ses mains sont appuyées sur un grand livre ouvert. On y remarque sur un coin son chapelet, sur lequel sont écrits le nom du peintre et l'année de la composition du tableau. En devant du livre est un sablier, derrière, une petite barrique et des paniers de jonc ; un rayon de lune vient frapper sur l'hermite et sur le haut d'un arbre mort placé derrière lui. Le fond laisse voir trois voûtes qui se succèdent ; à cette dernière l'on voit des barreaux de fer et le jour qui éclaire cette pièce. Il suffit à beaucoup de tableaux de G. Dow, de porter le nom de ce maître, dont les ouvrages sont très-rares. Mais tous sont loin d'être portés au même point de perfection qui lui a mérité toute la gloire qu'il a justement acquise. Je ne crains pas d'appeler l'attention des artistes et des amateurs, pour assigner à ce tableau-ci un rang de perfection au-dessus de tout ce qui a été tant vanté, La Marchande de lièvres, par exemple. (Gérard Dow)|Un Hermite en prière, vu à mi-corps, tenant entre ses mains jointes un crucifix qu'il contemple. Son crâne demi-chauve n'est garni que de quelques cheveux blancs ; sa barbe est blanche, il porte des lunettes, est vêtu du costume de capucin, et ses mains sont appuyées sur un grand livre ouvert. On y remarque sur un coin son chapelet, sur lequel sont écrits le nom du peintre et l'année de la composition du tableau. En devant du livre est un sablier, derrière, une petite barrique et des paniers de jonc ; un rayon de lune vient frapper sur l'hermite et sur le haut d'un arbre mort placé derrière lui. Le fond laisse voir trois voûtes qui se succèdent ; à cette dernière l'on voit des barreaux de fer et le jour qui éclaire cette pièce. Il suffit à beaucoup de tableaux de G. Dow, de porter le nom de ce maître, dont les ouvrages sont très-rares. Mais tous sont loin d'être portés au même point de perfection qui lui a mérité toute la gloire qu'il a justement acquise. Je ne crains pas d'appeler l'attention des artistes et des amateurs, pour assigner à ce tableau-ci un rang de perfection au-dessus de tout ce qui a été tant vanté, La Marchande de lièvres, par exemple.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Paillet au prix de 3610 fl. [66]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'une grande étendue. l'on y remarque sur tout le premier plan et en demi-teinte tous les objets ci-après. Dans le milieu du tableau, un chemin sur le devant duquel une femme à cheval, est accompagnée d'un cavalier, suivi de deux chiens ; sur la gauche, un pauvre venant leur demander l'aumône, tandis que plus loin une femme tenant sur elle un enfant, est assise contre une haie au bas d'un monticule où est un chemin tortueux que monte un homme vu par le dos et à pied ; auprès, plusieurs arbres s'élèvent sur le ciel ; au bas de ce monticule sont plusieurs bâtimens et un cabaret, où l'on aperçoit plusieurs cavaliers et personnages, ainsi qu'un pont de bois que traverse un homme marchant sur la droite vers un plat pays frappé d'un rayon de soleil ; des masses d'arbres et des montagnes terminent ce Tableau, qui est un des ouvrages les plus précieux, les plus piquans sous tous les rapports de la perfecion. Il provient du cabinet de M. de Smeth, #. 125 du catalogue de sa vente. (Philippe Wowermans)|Un Paysage d'une grande étendue. l'on y remarque sur tout le premier plan et en demi-teinte tous les objets ci-après. Dans le milieu du tableau, un chemin sur le devant duquel une femme à cheval, est accompagnée d'un cavalier, suivi de deux chiens ; sur la gauche, un pauvre venant leur demander l'aumône, tandis que plus loin une femme tenant sur elle un enfant, est assise contre une haie au bas d'un monticule où est un chemin tortueux que monte un homme vu par le dos et à pied ; auprès, plusieurs arbres s'élèvent sur le ciel ; au bas de ce monticule sont plusieurs bâtimens et un cabaret, où l'on aperçoit plusieurs cavaliers et personnages, ainsi qu'un pont de bois que traverse un homme marchant sur la droite vers un plat pays frappé d'un rayon de soleil ; des masses d'arbres et des montagnes terminent ce Tableau, qui est un des ouvrages les plus précieux, les plus piquans sous tous les rapports de la perfecion. Il provient du cabinet de M. de Smeth, #. 125 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Philippe Wowermans, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 1760 fl. [67]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage ombragé de deux grands arbres placés sur le bord d'un chemin qui mène à une hôtellerie de campagne, devant laquelle un cavalier semble demander à un homme son chemin. L'on remarque sur le devant un pâtre conduisant deux boeufs et quatre moutons, ainsi que deux chiens à droite et en devant de la maison. Trois moutons sont dans un herbage. Ce Tableau peut être admiré sous le rapport de la plus grande perfection pour la finesse, l'harmonie et la plus parfaite imitation de la nature. C'est un des ouvrages le plus précieux de ces deux célèbres maîtres. (Jean Vander Heiden)|Un Paysage ombragé de deux grands arbres placés sur le bord d'un chemin qui mène à une hôtellerie de campagne, devant laquelle un cavalier semble demander à un homme son chemin. L'on remarque sur le devant un pâtre conduisant deux boeufs et quatre moutons, ainsi que deux chiens à droite et en devant de la maison. Trois moutons sont dans un herbage. Ce Tableau peut être admiré sous le rapport de la plus grande perfection pour la finesse, l'harmonie et la plus parfaite imitation de la nature. C'est un des ouvrages le plus précieux de ces deux célèbres maîtres.]] réalisée par Jean Vander Heiden, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Daremberg au prix de 1000 fl. [69]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Chemin, d'une Porte, et d'un Pont qui conduit à la campagne. Sur le devant du tableau, un cavalier vetu d'un manteau rouge, semble indiquer de la main droite le chemin à un homme à pied, tenant son chapeau bas. À droite, devant la porte d'un bâtiment, un chien semble aboyer après ce cavalier, tandis qu'un autre, en demi-teinte, passe sous la porte, et est précédé d'un troisième sur le haut du pont. Un paysage fin, des montagnes vaporeuses, et un ciel brillant, terminent ce précieux tableau, l'un des plus parfaits de ce maître. Il vient de la collection de M. de Smeth, à Amsterdam, #. 2 du Catalogue. (Jean Asselyn)|La Vue d'un Chemin, d'une Porte, et d'un Pont qui conduit à la campagne. Sur le devant du tableau, un cavalier vetu d'un manteau rouge, semble indiquer de la main droite le chemin à un homme à pied, tenant son chapeau bas. À droite, devant la porte d'un bâtiment, un chien semble aboyer après ce cavalier, tandis qu'un autre, en demi-teinte, passe sous la porte, et est précédé d'un troisième sur le haut du pont. Un paysage fin, des montagnes vaporeuses, et un ciel brillant, terminent ce précieux tableau, l'un des plus parfaits de ce maître. Il vient de la collection de M. de Smeth, à Amsterdam, #. 2 du Catalogue.]] réalisée par Jean Asselyn, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Ceriot au prix de 340 fl. [70]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Mer agitée par l'approche d'un orage. On y compte onze divers Bâtimens, une barque dont le mât vient d'être cassé et la voile abattue. Plus loin un vaisseau de guerre tire un coup de canon. Sur le devant s'offre une barque chargée de quatre hommes, voile baissée, et se dirigeant vers un bâtiment à voile rouge. Sur la droite, le ciel devient orageux. Ce tableau vient du cabinet de M. de Smeth, #. 5 du catalogue de sa vente. (Ludolphe Bakhuysen)|Une Mer agitée par l'approche d'un orage. On y compte onze divers Bâtimens, une barque dont le mât vient d'être cassé et la voile abattue. Plus loin un vaisseau de guerre tire un coup de canon. Sur le devant s'offre une barque chargée de quatre hommes, voile baissée, et se dirigeant vers un bâtiment à voile rouge. Sur la droite, le ciel devient orageux. Ce tableau vient du cabinet de M. de Smeth, #. 5 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Ludolphe Bakhuysen, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 2151 fl. [72]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre. On voit sur le devant une table, sur laquelle est une serviette, un plat de beurre, un pain et un couteau. Un homme assis auprès, et vu jusqu'à mi-jambe, vêtu d'un habit gris, les mains croisées, la tête couverte d'un chapeau, se présente de profil, et place un hareng sur un gril, lequel est posé sur un tabouret. A droite, dans le fond de l'appartement, un lit dans un alcove laisse voir une femme assise, et mangeant un potage. Ce tableau, d'un rare mérite, peut être étudié. L'on y retrouvera la vérité de Terburg, l'harmonie et la vérité de Metzu, dont Van Guel étoit élève. Ses ouvrages sont fort rares. (Van Guel)|L'intérieur d'une chambre. On voit sur le devant une table, sur laquelle est une serviette, un plat de beurre, un pain et un couteau. Un homme assis auprès, et vu jusqu'à mi-jambe, vêtu d'un habit gris, les mains croisées, la tête couverte d'un chapeau, se présente de profil, et place un hareng sur un gril, lequel est posé sur un tabouret. A droite, dans le fond de l'appartement, un lit dans un alcove laisse voir une femme assise, et mangeant un potage. Ce tableau, d'un rare mérite, peut être étudié. L'on y retrouvera la vérité de Terburg, l'harmonie et la vérité de Metzu, dont Van Guel étoit élève. Ses ouvrages sont fort rares.]] réalisée par Van Guel, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Laneuville au prix de 102 fl. [73]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Présentation au Temple, riche composition de quatorze figures. L'on voit Siméon tenant sur ses bras l'Enfant Jésus qu'il présente vers le ciel. La Vierge soutient mollement un morceau de la couverture qui lui sert d'enveloppe. A droite, sur le devant, l'on voit une femme qui regarde cette scène religieuse ; elle est accompagnée d'une petite fille assise qui se cache sous une partie de sa draperie, tandis qu'une plus grande monte les marches de devant. Dans le haut s'offre une gloire de deux anges. Cette belle composition se passe dans un temple du plus grand style, et dont la position pittoresque produit les plus beau effets. Ce Tableau jadis servoit de pendant à l'Adoration des Rois, qui fut vendue à la vente de M. Randon de Boisset. Il est maintenant dans le cabinet du comte Strogonoff, à Saint-Pétersbourg. C'est citer tout ce que ce grand peintre a exécuté de plus beau et de plus parfait. On y admire un génie créateur et neuf, un style de draperie ample, ajusté avec un goût exquis, une manière de peindre large et précieuse, et les effets les plus harmonieux et les plus piquans. Peu de peintres ont possédé le génie historique et le goût du vrai beau mieux que lui. (Gérard de Lairesse)|La Présentation au Temple, riche composition de quatorze figures. L'on voit Siméon tenant sur ses bras l'Enfant Jésus qu'il présente vers le ciel. La Vierge soutient mollement un morceau de la couverture qui lui sert d'enveloppe. A droite, sur le devant, l'on voit une femme qui regarde cette scène religieuse ; elle est accompagnée d'une petite fille assise qui se cache sous une partie de sa draperie, tandis qu'une plus grande monte les marches de devant. Dans le haut s'offre une gloire de deux anges. Cette belle composition se passe dans un temple du plus grand style, et dont la position pittoresque produit les plus beau effets. Ce Tableau jadis servoit de pendant à l'Adoration des Rois, qui fut vendue à la vente de M. Randon de Boisset. Il est maintenant dans le cabinet du comte Strogonoff, à Saint-Pétersbourg. C'est citer tout ce que ce grand peintre a exécuté de plus beau et de plus parfait. On y admire un génie créateur et neuf, un style de draperie ample, ajusté avec un goût exquis, une manière de peindre large et précieuse, et les effets les plus harmonieux et les plus piquans. Peu de peintres ont possédé le génie historique et le goût du vrai beau mieux que lui.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 499.95 fl. [74]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage coupé de montagnes, de plaines, de masses d'arbres, rivières et de fabriques. L'on y remarque sur le devant un gué que traversent trois boeufs, conduits par un paysan monté sur un cheval, ayant en croupe une jeune fille. L'on voit sur le premier plan un chien qui a de la peine à entrer dans l'eau. Ce Tableau, d'un ton chaud, clair et vaporeux, est digne de Claude le Lorrain, qui est parfaitement imité dans cette composition. (Herman Swanvelde)|Un riche Paysage coupé de montagnes, de plaines, de masses d'arbres, rivières et de fabriques. L'on y remarque sur le devant un gué que traversent trois boeufs, conduits par un paysan monté sur un cheval, ayant en croupe une jeune fille. L'on voit sur le premier plan un chien qui a de la peine à entrer dans l'eau. Ce Tableau, d'un ton chaud, clair et vaporeux, est digne de Claude le Lorrain, qui est parfaitement imité dans cette composition.]] réalisée par Herman Swanvelde, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Courtebroy au prix de 172 fl. [75]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une Chambre de Paysan, où l'on voit une jeune fille debout qui vient présenter un verre de vin à un paysan assis, et qui la regarde en souriant, tandis qu'un autre se prépare à allumer sa pipe ; à gauche et sur le devant, l'on remarque le berceau d'un enfant ; plus loin dans, le fond, deux autres hommes dont l'un est debout ; divers autres accessoires enrichissent cette composition. Il est très-rare de trouver un Tableau aussi parfait de ce maître. le dessin fin des plis et l'exécution précieuse joints à une harmonie et une vigueur, ne le cèdent en rien aux plus beaux ouvrages d'Adrian van Ostade. Il sort de la précieuse collection de M. de Smeth, à Amsterdam, vendu sous le #. . (Corneille Bega)|L'intérieur d'une Chambre de Paysan, où l'on voit une jeune fille debout qui vient présenter un verre de vin à un paysan assis, et qui la regarde en souriant, tandis qu'un autre se prépare à allumer sa pipe ; à gauche et sur le devant, l'on remarque le berceau d'un enfant ; plus loin dans, le fond, deux autres hommes dont l'un est debout ; divers autres accessoires enrichissent cette composition. Il est très-rare de trouver un Tableau aussi parfait de ce maître. le dessin fin des plis et l'exécution précieuse joints à une harmonie et une vigueur, ne le cèdent en rien aux plus beaux ouvrages d'Adrian van Ostade. Il sort de la précieuse collection de M. de Smeth, à Amsterdam, vendu sous le #. .]] réalisée par Corneille Bega, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Potrelle au prix de 939 fl. [76]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Chemin. L'on remarque un charriot hollandais arrêté devant la porte d'une auberge ; une auge placée devant les deux chevaux de la voiture où un jeune garçon d'écurie coupe du pain bis pour leur donner à manger ; dans le charriot, l'on compt cinq personnages, femmes et hommes, dont un jeune à qui le maître de la maison présente un grand verre de bière ; plus loin, à la porte, un homme assis, tenant son chapeau, semble s'entretenir avec un autre tenant sa pipe et appuyé sur le devant de la porte ; à gauche et sur le premier plan, une femme écaille un poisson sur le fond d'un tonneau ; trois autres figures et un fond de paysages terminent cette composition gaie et plaisante, dont l'effet piquant et l'extrme vérité lui assignent une place parmi les bons maîtres. Les ouvrages de Victor sont rares, et il y a du choix. (Jean Victor)|La Vue d'un Chemin. L'on remarque un charriot hollandais arrêté devant la porte d'une auberge ; une auge placée devant les deux chevaux de la voiture où un jeune garçon d'écurie coupe du pain bis pour leur donner à manger ; dans le charriot, l'on compt cinq personnages, femmes et hommes, dont un jeune à qui le maître de la maison présente un grand verre de bière ; plus loin, à la porte, un homme assis, tenant son chapeau, semble s'entretenir avec un autre tenant sa pipe et appuyé sur le devant de la porte ; à gauche et sur le premier plan, une femme écaille un poisson sur le fond d'un tonneau ; trois autres figures et un fond de paysages terminent cette composition gaie et plaisante, dont l'effet piquant et l'extrme vérité lui assignent une place parmi les bons maîtres. Les ouvrages de Victor sont rares, et il y a du choix.]] réalisée par Jean Victor, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Henry au prix de 200 fl. [77]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage composé de hautes montagnes coupées de rivières. On voit en devant, sur le grand chemin, une femme portant un panier à son bras. Plusieurs autres figures, sur différens plans, un ciel brillant et des arbres d'un feuillé léger concourent à la richesse de ce Tableau, l'un des plus piquans de ce maître. (Jean Ackert)|Un Paysage composé de hautes montagnes coupées de rivières. On voit en devant, sur le grand chemin, une femme portant un panier à son bras. Plusieurs autres figures, sur différens plans, un ciel brillant et des arbres d'un feuillé léger concourent à la richesse de ce Tableau, l'un des plus piquans de ce maître.]] réalisée par Jean Ackert, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 120 fl. [78]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage montueux, coupé de plusieurs chemins. L'on remarque sur le premier plan, à droite, un pâtre conduisant deux mulles ; sur un second chemin qui se prolonge sur la gauche, on remarque un charriot attelé de deux boeufs, des voyageurs à pied et une femme conduisant un troupeau de moutons, des groupes d'arbres élevés en différens plans, d'un feuillé varié et léger, terminés par des mouvemens de montagnes qu'éclaire un soleil couchant. Ce Tableau rappelle tellement la belle manière de J. Both, dont de Reusch étoit élève, qu'il ne laisse rien à désirer. (Guillaume de Heusch)|Un riche Paysage montueux, coupé de plusieurs chemins. L'on remarque sur le premier plan, à droite, un pâtre conduisant deux mulles ; sur un second chemin qui se prolonge sur la gauche, on remarque un charriot attelé de deux boeufs, des voyageurs à pied et une femme conduisant un troupeau de moutons, des groupes d'arbres élevés en différens plans, d'un feuillé varié et léger, terminés par des mouvemens de montagnes qu'éclaire un soleil couchant. Ce Tableau rappelle tellement la belle manière de J. Both, dont de Reusch étoit élève, qu'il ne laisse rien à désirer.]] réalisée par Guillaume de Heusch, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Paillet au prix de 300 fl. [80]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on remarque sur le devant une femme montée sur son cheval, vue par le dos, et un homme à pied ; sur la droite s'élèvent deux arbres ; sur la gauche, des fabriques et de hautes montagnes ; un ciel chaud éclaire ce tableau que l'on eût pu attribuer à J. Both. (J. F. Lage, élève de J. Both)|Un Paysage où l'on remarque sur le devant une femme montée sur son cheval, vue par le dos, et un homme à pied ; sur la droite s'élèvent deux arbres ; sur la gauche, des fabriques et de hautes montagnes ; un ciel chaud éclaire ce tableau que l'on eût pu attribuer à J. Both.]] réalisée par J. F. Lage, élève de J. Both, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Perignon au prix de 68.5 fl. [81]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vache de couleur rousse, tachée de blanc, vue debout devant une baricade de planches ; elle semble attendre qu'on la vienne traire ; dans le fond de la prairie sont plusieurs groupes de vaches, et autres bestiaux. Ce Tableau précieux réunit la vérité de Paul Potter, la finesse et le moëlleux d'Adrien Vanden Velde avec la fermeté de N. Berchem. (Saflevenne)|Une Vache de couleur rousse, tachée de blanc, vue debout devant une baricade de planches ; elle semble attendre qu'on la vienne traire ; dans le fond de la prairie sont plusieurs groupes de vaches, et autres bestiaux. Ce Tableau précieux réunit la vérité de Paul Potter, la finesse et le moëlleux d'Adrien Vanden Velde avec la fermeté de N. Berchem.]] réalisée par Saflevenne, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 111 fl. [82]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux ; ils représentent chacun des vues du Rhin dans son cours ; ils sont richement ornés de montagnes, de fabriques, de maisons, et d'une quantité de barques et bateaux qui mettent à terre des marchandises et des voyageurs, tandis que d'autres continuent leur route sur ce fleuve ; dans l'un on remarque une petite ville sur une hauteur. Il est difficile de voir rien de plus vrai, de plus fin, et où la touche soit plus spirituelle. (Le chevalier Dutrech)|Deux Tableaux ; ils représentent chacun des vues du Rhin dans son cours ; ils sont richement ornés de montagnes, de fabriques, de maisons, et d'une quantité de barques et bateaux qui mettent à terre des marchandises et des voyageurs, tandis que d'autres continuent leur route sur ce fleuve ; dans l'un on remarque une petite ville sur une hauteur. Il est difficile de voir rien de plus vrai, de plus fin, et où la touche soit plus spirituelle.]] réalisée par Le chevalier Dutrech, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Leriot au prix de 73 fl. [83]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Abraham et sa femme avec les trois anges, figures de proportion naturelle, vues à mi-corps. On ne peut voir rien de plus noble et de plus gracieux, tant pour la pureté des caractères, que pour la richesse de la couleur et de l'harmonie. Un faire moëlleux, une touche ferme et facile concourent à offrir à l'oeil l'un de ces ouvrages rares qui font aimer la peinture. Les ouvrages de Devitt en petit sont rares, vu les grandes machines où il a plus particulièrement exercé son pinceau. On voit son chef-d'oeuvre au palais impérial d'Amsterdam. Nous l'avons fait graver dans notre 3.e volume de la Galerie des Peintres flamands, &c. (Jean de Vitt)|Abraham et sa femme avec les trois anges, figures de proportion naturelle, vues à mi-corps. On ne peut voir rien de plus noble et de plus gracieux, tant pour la pureté des caractères, que pour la richesse de la couleur et de l'harmonie. Un faire moëlleux, une touche ferme et facile concourent à offrir à l'oeil l'un de ces ouvrages rares qui font aimer la peinture. Les ouvrages de Devitt en petit sont rares, vu les grandes machines où il a plus particulièrement exercé son pinceau. On voit son chef-d'oeuvre au palais impérial d'Amsterdam. Nous l'avons fait graver dans notre 3.e volume de la Galerie des Peintres flamands, &c.]] réalisée par Jean de Vitt, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 301 fl. [86]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Danse de cinq enfans en présence de plusieurs nymphes et de deux faunes ; un groupe de moutons et d'agneaux se voit sur le devant. Ce Tableau très-agréable est touché avec cette liberté qui n'appartient qu'à l'artiste consommé dans son art. (C. G. E. Dietrici)|Une Danse de cinq enfans en présence de plusieurs nymphes et de deux faunes ; un groupe de moutons et d'agneaux se voit sur le devant. Ce Tableau très-agréable est touché avec cette liberté qui n'appartient qu'à l'artiste consommé dans son art.]] réalisée par C. G. E. Dietrici, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Le Prince d'Aremberg au prix de 122 fl. [87]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages enrichis de rivières, montagnes et monumens. Sur la gauche, au-dessus de la rivière, on voit la maison carrée de Nimes, et sur le premier plan, à droite, Mercure gardant les troupeau d'Admète. L'autre offre sur la hauteur à gauche, le temple de la sybille Tiburtine. Sur le premier plan en avan, un jeune pâtre jouant de son pipeau, et une jeune fille qui l'écoute, regardant leur troupeau de chèvres et moutons. Ces deux tableaux capitaux tiennent de la manière de Claude Le Lorrain, que Hackert a pris avec raison pour modèle. (P. H. Hackert, de Naples, 1705)|Deux Paysages enrichis de rivières, montagnes et monumens. Sur la gauche, au-dessus de la rivière, on voit la maison carrée de Nimes, et sur le premier plan, à droite, Mercure gardant les troupeau d'Admète. L'autre offre sur la hauteur à gauche, le temple de la sybille Tiburtine. Sur le premier plan en avan, un jeune pâtre jouant de son pipeau, et une jeune fille qui l'écoute, regardant leur troupeau de chèvres et moutons. Ces deux tableaux capitaux tiennent de la manière de Claude Le Lorrain, que Hackert a pris avec raison pour modèle.]] réalisée par P. H. Hackert, de Naples, 1705, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Chaise au prix de 1355 fl. [88]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort d'Abradate et de Panthée. Ce morceau, richement composé, d'un grand caractère de dessin, tient de la couleur de l'école d'Italie ; on croit que Mignard l'a peint à Rome. Dire que ce Tableau faisoit partie de la précieuse collection de l'Ecole française, que Lalive de Jully avoit réunie pour l'honneur de l'Ecole française, c'est citer un chef-d'oeuvre. Il vient encore de la vente du comte de Vaudreuil, en novembre 1787, #. 44 de notre catalogue, et a été vendu 2000 f. (Pierre Mignard)|La Mort d'Abradate et de Panthée. Ce morceau, richement composé, d'un grand caractère de dessin, tient de la couleur de l'école d'Italie ; on croit que Mignard l'a peint à Rome. Dire que ce Tableau faisoit partie de la précieuse collection de l'Ecole française, que Lalive de Jully avoit réunie pour l'honneur de l'Ecole française, c'est citer un chef-d'oeuvre. Il vient encore de la vente du comte de Vaudreuil, en novembre 1787, #. 44 de notre catalogue, et a été vendu 2000 f.]] réalisée par Pierre Mignard, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 369.95 fl. [89]
  • 1811.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vingt-cinq Tableaux qui seront détaillés, et où l'on trouvera Benedette, Paris Bordonne, Amiconi, Lazarini, Cavalier Liberi, Carpioni, Padouanino, Canaletti, Tiepolo, et autres maîtres. {Le Repos de Diane (Amiconi)|Vingt-cinq Tableaux qui seront détaillés, et où l'on trouvera Benedette, Paris Bordonne, Amiconi, Lazarini, Cavalier Liberi, Carpioni, Padouanino, Canaletti, Tiepolo, et autres maîtres. {Le Repos de Diane]] réalisée par Amiconi, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Thevenin (Melle) au prix de 38 fl. [91]