Ventes d'œuvres le 1811.04.19

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  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au moment où il vient d'être decendu sic de la croix ; composition capitale de 37 figures. Le Christ, sur le devant, est environné de la Madelaine, de S. Jean, &c. Sur la droite, la Vierge évanouie est soutenue par les saintes fammes. Dans le haut, à droite, on voit que l'on s'apprête à emporter les dépouilles de son supplice, tandis que les deux larrons sont encore en croix. Sur la gauche, on voit le sépulcre que l'on ouvre pour recevoir le Sauveur ; sur la gauche, un vieillard consterné tient les trois cloux. (P.P. École florentine)|Le Christ au moment où il vient d'être decendu sic de la croix ; composition capitale de 37 figures. Le Christ, sur le devant, est environné de la Madelaine, de S. Jean, &c. Sur la droite, la Vierge évanouie est soutenue par les saintes fammes. Dans le haut, à droite, on voit que l'on s'apprête à emporter les dépouilles de son supplice, tandis que les deux larrons sont encore en croix. Sur la gauche, on voit le sépulcre que l'on ouvre pour recevoir le Sauveur ; sur la gauche, un vieillard consterné tient les trois cloux.]] réalisée par P.P. École florentine, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 299.95 fl. [173]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille vue presque jusqu'aux genoux, dans un ancien costume à collet élevé, et à manches crevées, sa main droite tombant, et tenant de la gauche un médaillon attaché à une chaîne. Ce Tableau sort de la galerie Ricardi à Florence. (Le Bronzino)|Une jeune Fille vue presque jusqu'aux genoux, dans un ancien costume à collet élevé, et à manches crevées, sa main droite tombant, et tenant de la gauche un médaillon attaché à une chaîne. Ce Tableau sort de la galerie Ricardi à Florence.]] réalisée par Le Bronzino, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Fabre au prix de 255 fl. [174]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux ; ils représentent des Vues de ville enrichis des plus beaux et nombreux monumens an- tiques de Rome, tels que les arcs de Constantin, de Tra- jan, du Panthéon, &c. Les lointains sont terminés par une grande étendue de mer. Ces deux Tableaux, qui tiennent de Claude le Lorrain par l'harmonie, sont enri- chis de groupes et figures d'une grande beauté, pein- tes par J. Miel. (Salviouse)|Deux Tableaux ; ils représentent des Vues de ville enrichis des plus beaux et nombreux monumens an- tiques de Rome, tels que les arcs de Constantin, de Tra- jan, du Panthéon, &c. Les lointains sont terminés par une grande étendue de mer. Ces deux Tableaux, qui tiennent de Claude le Lorrain par l'harmonie, sont enri- chis de groupes et figures d'une grande beauté, pein- tes par J. Miel.]] réalisée par Salviouse, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 199.95 fl. [177]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Automne, représenté par une Jeune Femme tenant dans ses mains guirlande de vigne et agenouillée sur un panier renversé rempli de raisins, de melons et autres fruits. Très-joli Tableau, d'une belle har- monie et de la plus riche couleur. (Joseph Maria Crespi)|L'Automne, représenté par une Jeune Femme tenant dans ses mains guirlande de vigne et agenouillée sur un panier renversé rempli de raisins, de melons et autres fruits. Très-joli Tableau, d'une belle har- monie et de la plus riche couleur.]] réalisée par Joseph Maria Crespi, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Langlier au prix de 78 fl. [179]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Garçon couché sur un lit, tout habillé et éveillé, le regard tourné vers le spectateur ; près de lui est un chat gris ; il tient un jouet de la main droite. Ce Tableau est d'une touche facile et d'un faire pâteux et transparent qui le fe- roient attribuer à Murillo, duquel il tient beaucoup. (Donnato Cretti)|Un jeune Garçon couché sur un lit, tout habillé et éveillé, le regard tourné vers le spectateur ; près de lui est un chat gris ; il tient un jouet de la main droite. Ce Tableau est d'une touche facile et d'un faire pâteux et transparent qui le fe- roient attribuer à Murillo, duquel il tient beaucoup.]] réalisée par Donnato Cretti, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Le prince d'Aremberg au prix de 96 fl. [180]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux représentant deux musiciens ambu- lans ; figures de proportion naturelle, vues à mi-corps. L'un offre un homme très-gras, sonnant d'une corne, et portant sur son épaule un air noté. Le pendant représente une femme jouant du tambour de basque. Ces deux Tableaux, gais et amusans, sontd'une belle exécution et de la belle manière de Luca Jordane. (Luca Jordane)|Deux Tableaux représentant deux musiciens ambu- lans ; figures de proportion naturelle, vues à mi-corps. L'un offre un homme très-gras, sonnant d'une corne, et portant sur son épaule un air noté. Le pendant représente une femme jouant du tambour de basque. Ces deux Tableaux, gais et amusans, sontd'une belle exécution et de la belle manière de Luca Jordane.]] réalisée par Luca Jordane, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 120 fl. [181]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un jeune homme vu jusqu'aux génoux, portant cheveux tombant sur son rabat à dentelle, manches crevées, le bras droit pendant, la main est fermée, tandis que son bras gauche est ployé, et la main dont il tient ses gants et sa canne, est appuyée sur sa hanche. Ce Tableau, d'une grande beauté, est de la plus belle manière, et l'un des plus précieux de ce maître. (Don Diego Velasquez)|Le Portrait d'un jeune homme vu jusqu'aux génoux, portant cheveux tombant sur son rabat à dentelle, manches crevées, le bras droit pendant, la main est fermée, tandis que son bras gauche est ployé, et la main dont il tient ses gants et sa canne, est appuyée sur sa hanche. Ce Tableau, d'une grande beauté, est de la plus belle manière, et l'un des plus précieux de ce maître.]] réalisée par Don Diego Velasquez, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Chariot au prix de 399.95 fl. [182]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Cuisine, où l'on remarque sur le second plan, une femme s'occupant à un chaudron pendu d'une cremaillère placée dans une grande cheminée. Elle tourne la tête pour écouter deux hommes, dont l'un tient un verre de vin, que vient de lui verser un autre homme tenant une cruche. Une porte ouverte dans le fond et un billot de cuisine occupent le devant, à droite de ce Tableau, qui est d'un ton argentin, et touché avec la facilité et l'esprit familiers à ce maître. (David Teniers)|L'Intérieur d'une Cuisine, où l'on remarque sur le second plan, une femme s'occupant à un chaudron pendu d'une cremaillère placée dans une grande cheminée. Elle tourne la tête pour écouter deux hommes, dont l'un tient un verre de vin, que vient de lui verser un autre homme tenant une cruche. Une porte ouverte dans le fond et un billot de cuisine occupent le devant, à droite de ce Tableau, qui est d'un ton argentin, et touché avec la facilité et l'esprit familiers à ce maître.]] réalisée par David Teniers, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Doncoeur au prix de 201 fl. [183]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Femme de bout et vue à mi-corps, de trois quarts, coiffée en cheveux comme sous le règne de Louis XIY, portant des perles en collier, en boucles d'oreilles et dans sa coiffure. Elle est vêtue d'un juste, avec manches de couleur verte ; sur le derrière de son épaule droite est attaché une espèce de schall couleur chamois qui passe devant son corps, et qu'elle relève de la main gauche ; dans le haut est une draperie rouge. Ce Tableau est d'une finesse et d'une délicatesse de teinte telle que si Crayer surpasse pas Vandick, au moins il l'égale dans ce Tableau, ouvrage fort rare à rencontrer. (Gaspard de Crayer)|Une belle Femme de bout et vue à mi-corps, de trois quarts, coiffée en cheveux comme sous le règne de Louis XIY, portant des perles en collier, en boucles d'oreilles et dans sa coiffure. Elle est vêtue d'un juste, avec manches de couleur verte ; sur le derrière de son épaule droite est attaché une espèce de schall couleur chamois qui passe devant son corps, et qu'elle relève de la main gauche ; dans le haut est une draperie rouge. Ce Tableau est d'une finesse et d'une délicatesse de teinte telle que si Crayer surpasse pas Vandick, au moins il l'égale dans ce Tableau, ouvrage fort rare à rencontrer.]] réalisée par Gaspard de Crayer, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 131 fl. [184]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un Canal, bordé d'arbres et de maisons de paysans. On remarque devant l'une, une femme qui nétoie un baquet, et un homme qui apporte un panier rempli de linge ; plus loin, une barque et un pont terminent cette composition. Ce joli Tableau peut être regardé comme tout ce que l'on peut voir de meilleur de ce maître estimé, par une imitation parfaite de la nature, et qui a su réunir à une harmonie douce, cette touche spirituelle et transparente qui lui étoit si familière. (Van Goyen)|La vue d'un Canal, bordé d'arbres et de maisons de paysans. On remarque devant l'une, une femme qui nétoie un baquet, et un homme qui apporte un panier rempli de linge ; plus loin, une barque et un pont terminent cette composition. Ce joli Tableau peut être regardé comme tout ce que l'on peut voir de meilleur de ce maître estimé, par une imitation parfaite de la nature, et qui a su réunir à une harmonie douce, cette touche spirituelle et transparente qui lui étoit si familière.]] réalisée par Van Goyen, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Delporte au prix de 136 fl. [186]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme de proportion naturelle, vu à mi-corps, la tête de trois quarts, portant ses cheveux châtins, sans barbe ni moustaches. Il est vêtu de noir avec un rabat festonné et revers de manchettes, tenant de la main droite son chapeau et de la gauche ses gants ; posé sur un appui en bois. Ce Tableau, par la force, la couleur, l'harmonie et le faire, ne le cède en rien aux plus belles productions de Rembrandt, à qui tel autre n'eút pas manqué de l'attribuer. Nous le regardons comme un Tableau classique pour les plus belles collections. (Gerbrand Vanden Eickout)|Un Homme de proportion naturelle, vu à mi-corps, la tête de trois quarts, portant ses cheveux châtins, sans barbe ni moustaches. Il est vêtu de noir avec un rabat festonné et revers de manchettes, tenant de la main droite son chapeau et de la gauche ses gants ; posé sur un appui en bois. Ce Tableau, par la force, la couleur, l'harmonie et le faire, ne le cède en rien aux plus belles productions de Rembrandt, à qui tel autre n'eút pas manqué de l'attribuer. Nous le regardons comme un Tableau classique pour les plus belles collections.]] réalisée par Gerbrand Vanden Eickout, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Laneuville au prix de 361 fl. [187]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage richement boisé ; sur la droite on voit un chemin où passent des pâtres et des bestiaux. La gauche présente une rivière dominée par un terrain élevé. Un ciel chaud éclaire ce tableau, qui est d'un ton doré, et où plusieurs rayons du soleil produisent un effet admirable. Aucun paysagiste n'a traité ce genre plus habilement. Les ouvrages fort rares de ce maître ont la plupart été attribués à Rembrandt, dont il a au moins toute l'excellence et la perfection. (R. Rogkemans)|Paysage richement boisé ; sur la droite on voit un chemin où passent des pâtres et des bestiaux. La gauche présente une rivière dominée par un terrain élevé. Un ciel chaud éclaire ce tableau, qui est d'un ton doré, et où plusieurs rayons du soleil produisent un effet admirable. Aucun paysagiste n'a traité ce genre plus habilement. Les ouvrages fort rares de ce maître ont la plupart été attribués à Rembrandt, dont il a au moins toute l'excellence et la perfection.]] réalisée par R. Rogkemans, vendue par [[[Lebrun]]]. [188]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un vaste pays de la Hollande, prise à vue d'oiseau. On remarque sur le devant un chemin où passe un valet de pied avec des faucons et des chiens, et plus loin un cavalier et une femme à cheval, précédés et suivis de valets et de chiens. D'autres voyageurs, chasseurs, et un carrosse attelé de six chevaux, remplissent cette route, qui traverse le tableau. L'on voit aussi sur la droite une rivière au bord de laquelle sont un pêcheur et des blanchisseuses ; diverses maisons environnées d'arbres. Plus loin un pont de huit arches conduit à un village considérable. Au delà, de grandes parties de terrain coupées de rivières, vont à perte de vue le long des dunes et des montagnes. Un ciel brillant est obscurci par des nuages qui portent leur ombre sur di- verses parties, et donnent aux parties éclairées tout le vif et le lumineux du soleil. Ce chef-d'oeuvre de l'art est regardé par nous comme un de ces ouvrages de première classe où le génie de la couleur et la vérité sont portés au plus haut degré de perfection. (Coning)|La Vue d'un vaste pays de la Hollande, prise à vue d'oiseau. On remarque sur le devant un chemin où passe un valet de pied avec des faucons et des chiens, et plus loin un cavalier et une femme à cheval, précédés et suivis de valets et de chiens. D'autres voyageurs, chasseurs, et un carrosse attelé de six chevaux, remplissent cette route, qui traverse le tableau. L'on voit aussi sur la droite une rivière au bord de laquelle sont un pêcheur et des blanchisseuses ; diverses maisons environnées d'arbres. Plus loin un pont de huit arches conduit à un village considérable. Au delà, de grandes parties de terrain coupées de rivières, vont à perte de vue le long des dunes et des montagnes. Un ciel brillant est obscurci par des nuages qui portent leur ombre sur di- verses parties, et donnent aux parties éclairées tout le vif et le lumineux du soleil. Ce chef-d'oeuvre de l'art est regardé par nous comme un de ces ouvrages de première classe où le génie de la couleur et la vérité sont portés au plus haut degré de perfection.]] réalisée par Coning, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par LeRouge au prix de 1800 fl. [189]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage pittoresque, où l'on admire sur le devant une rivière qui vient tomber avec rapidité à travers des masses de rochers ; sur la gauche, un terrain élevé, couvert d'arbres et d'arbustes qui va se prolongeant jusqu'au lointain sur la droite ; l'on y voit un pâtre et trois moutons ; un ciel nuageux termine ce Tableau. Parmi tous les ouvrages excellens de cet habile maître, il en est de plus soignés, de plus parfaits les uns que les autres. Ici nous ne craignons pas de dire que l'on ne peut rien voir de plus admirable. Il provient du cabinet de M. de Smeth, d'Amsterdam, #. 87 du catalogue de sa vente. (Jacques Ruysdaal)|Un Paysage pittoresque, où l'on admire sur le devant une rivière qui vient tomber avec rapidité à travers des masses de rochers ; sur la gauche, un terrain élevé, couvert d'arbres et d'arbustes qui va se prolongeant jusqu'au lointain sur la droite ; l'on y voit un pâtre et trois moutons ; un ciel nuageux termine ce Tableau. Parmi tous les ouvrages excellens de cet habile maître, il en est de plus soignés, de plus parfaits les uns que les autres. Ici nous ne craignons pas de dire que l'on ne peut rien voir de plus admirable. Il provient du cabinet de M. de Smeth, d'Amsterdam, #. 87 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Jacques Ruysdaal, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Coquille au prix de 2601 fl. [190]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'un Parc, où l'on voit une fontaine ornée de sculptures placée sur la droite et servant de fond à un groupe de gibier mort. L'on voit à une branche d'arbre deux lièvres morts et plusieurs espèces d'oiseaux sur le devant ; deux perdrix et un faisan sur la gauche ; un chien de chasse à longs poils, de bout sur ses pattes, disposé à défendre ce qui lui est confié ; des pavots, des ustensiles de chasse et des pigeons voltigeant, dans le fond une chasse au cerf, terminent cette superbe production, où tous les objets sont grandeur naturelle. Parmi les chefs-d'oeuvre admirables de ce maître, celui-ci tiendra un des premiers rangs. Il provient du cabinet de M. de Smeth, #. 113 du catalogue de sa vente. (Jean Weeninx)|L'Intérieur d'un Parc, où l'on voit une fontaine ornée de sculptures placée sur la droite et servant de fond à un groupe de gibier mort. L'on voit à une branche d'arbre deux lièvres morts et plusieurs espèces d'oiseaux sur le devant ; deux perdrix et un faisan sur la gauche ; un chien de chasse à longs poils, de bout sur ses pattes, disposé à défendre ce qui lui est confié ; des pavots, des ustensiles de chasse et des pigeons voltigeant, dans le fond une chasse au cerf, terminent cette superbe production, où tous les objets sont grandeur naturelle. Parmi les chefs-d'oeuvre admirables de ce maître, celui-ci tiendra un des premiers rangs. Il provient du cabinet de M. de Smeth, #. 113 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Jean Weeninx, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Chariot au prix de 6005 fl. [191]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'extérieur d'un Estaminet de village, en devant duquel est un auvent couvert de vigne. On voit sur le premier plan, plus sur la droite, un homme assis tenant de la main droite sa pipe, et de la gauche son chapeau, qu'il a ôté parler à une femme vue debout, tenant un pot, et appuyée de la main gauche sur un tonneau placé au milieu du tableau, et où sont posés une pipe, un mouchoir et un verre. On remarque un homme qui semble rapporter une terrine de feu, et tient sa pipe de la main gauche. Six autres figures d'hommes, de femmes et d'enfans, sur différns plans, concourentà la richesse de ce rare Tableau, qui doit être regardé comme un des plus grands et des plus capitaux connus. On sait que les extérieurs et ceux qui offrent des figures de femmes, sont les plus dificiles à trouver. Ce Tableau est encore enrichi de coq, poules, chiens, cages d'oiseaux, paysages, &c. Quelles leçons de couleur et d'harmonie il offre ! quelle douceur dans l'exécution ! et quelle vigueur dans les points principaux ! Aussi étoit-il regardé dans le cabinet de M. de Smeth comme le tableau le plus capital et le plus beau connu, #. 71 du catalogue de sa vente. (Adrien Van Ostade)|L'extérieur d'un Estaminet de village, en devant duquel est un auvent couvert de vigne. On voit sur le premier plan, plus sur la droite, un homme assis tenant de la main droite sa pipe, et de la gauche son chapeau, qu'il a ôté parler à une femme vue debout, tenant un pot, et appuyée de la main gauche sur un tonneau placé au milieu du tableau, et où sont posés une pipe, un mouchoir et un verre. On remarque un homme qui semble rapporter une terrine de feu, et tient sa pipe de la main gauche. Six autres figures d'hommes, de femmes et d'enfans, sur différns plans, concourentà la richesse de ce rare Tableau, qui doit être regardé comme un des plus grands et des plus capitaux connus. On sait que les extérieurs et ceux qui offrent des figures de femmes, sont les plus dificiles à trouver. Ce Tableau est encore enrichi de coq, poules, chiens, cages d'oiseaux, paysages, &c. Quelles leçons de couleur et d'harmonie il offre ! quelle douceur dans l'exécution ! et quelle vigueur dans les points principaux ! Aussi étoit-il regardé dans le cabinet de M. de Smeth comme le tableau le plus capital et le plus beau connu, #. 71 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 12,001 fl. [192]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'un Appartement, où l'on voit une jeune et jolie demoiselle jouant du clavecin. Elle est vêtue d'un déshabillé de satin blanc, et d'une jupe richement garnie d'une broderie en argent, son regard est fixé sur un livre de musique placé sur un table, couverte d'un tapis de Turquie, qui est entièrement sur le devant et à droite du tableau. Plus loin et derrière cette jeune personne, l'on voit debout un demestique tenant un pot et un verre qu'il semble offrir à un cavalier, qui paroît lui demander pour le moment du silence. A gauche et sur le devant, l'on remarque un chien épagneul couché, et regardant la servante. Ce tableau, l'un des plus capitaux que l'on puisse voir de cet habile maître, offre des satins qui font illusion, et rivalisent la nature. En général, l'on ne peut voir un tableau plus brillant ni plus harmonieux. (Gérard Terburg)|L'Intérieur d'un Appartement, où l'on voit une jeune et jolie demoiselle jouant du clavecin. Elle est vêtue d'un déshabillé de satin blanc, et d'une jupe richement garnie d'une broderie en argent, son regard est fixé sur un livre de musique placé sur un table, couverte d'un tapis de Turquie, qui est entièrement sur le devant et à droite du tableau. Plus loin et derrière cette jeune personne, l'on voit debout un demestique tenant un pot et un verre qu'il semble offrir à un cavalier, qui paroît lui demander pour le moment du silence. A gauche et sur le devant, l'on remarque un chien épagneul couché, et regardant la servante. Ce tableau, l'un des plus capitaux que l'on puisse voir de cet habile maître, offre des satins qui font illusion, et rivalisent la nature. En général, l'on ne peut voir un tableau plus brillant ni plus harmonieux.]] réalisée par Gérard Terburg, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par LeRouge au prix de 2080 fl. [193]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une pleine Campagne de la plus grande richesse ; à droite, sur le premier plan, l'on voit sur un chemin en devant un pont, un cavalier descendu de son cheval, accompagné de deux chiens, dont un qui va boir à un torrent qui occupe tout le premier plan du tableau ; de l'autre côté du pont, un homme à pied marche suivi de son chien ; l'on voit aussi un paysan à cheval se détachant sur des champs de blé mûr, le tout entouré sur la droite d'une haie, parmi laquelle s'élèvent trois où quatre arbres ; derrière et sur la droite l'on voit de vastes lointains ; plus loin dans le chemin un berger conduisant un troupeau de moutons ; à gauche et sur une bauteur, l'on voit une ferme se détachant sur des montagnes ; un ciel lumineux et bien nuancé concourt aux demi-teintes et lumiéres qui eclairent ce Tableau. Quoique l'on pût dire sur la perfection où l'art peut atteindre, on ne diroit rien de trop en l'appliquant à ce petit chef-d'oeuvre. Il vient de la collection de M. Daniel de Jongh, de Rotterdam, #. 30 du catalogue de sa vente. (Philippe Wouvermans)|Une pleine Campagne de la plus grande richesse ; à droite, sur le premier plan, l'on voit sur un chemin en devant un pont, un cavalier descendu de son cheval, accompagné de deux chiens, dont un qui va boir à un torrent qui occupe tout le premier plan du tableau ; de l'autre côté du pont, un homme à pied marche suivi de son chien ; l'on voit aussi un paysan à cheval se détachant sur des champs de blé mûr, le tout entouré sur la droite d'une haie, parmi laquelle s'élèvent trois où quatre arbres ; derrière et sur la droite l'on voit de vastes lointains ; plus loin dans le chemin un berger conduisant un troupeau de moutons ; à gauche et sur une bauteur, l'on voit une ferme se détachant sur des montagnes ; un ciel lumineux et bien nuancé concourt aux demi-teintes et lumiéres qui eclairent ce Tableau. Quoique l'on pût dire sur la perfection où l'art peut atteindre, on ne diroit rien de trop en l'appliquant à ce petit chef-d'oeuvre. Il vient de la collection de M. Daniel de Jongh, de Rotterdam, #. 30 du catalogue de sa vente.]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 1750 fl. [194]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un grand Chemin et de Prairies. L'on remarque sur le talus de la route un homme endormi à plat ventre, et un autre assis vu par le dos, tandis que trois chiens de chasse sont en repos près d'eux ; sur la droite, dans l'étendue de la prairie, l'on remarque neuf vaches paissant sur différens plans. Sur l'un des chemins, trois voyageurs à pied ; et sur une autre route à gauche, un cavalier sur un cheval blanc. Ce Tableau, éclairé au soleil couchant, est d'une harmonie et d'une exécution admirables, qui réclament une attention scrupuleuse pour jouir de toute sa perfection. (Adrien Vanden Velde)|La vue d'un grand Chemin et de Prairies. L'on remarque sur le talus de la route un homme endormi à plat ventre, et un autre assis vu par le dos, tandis que trois chiens de chasse sont en repos près d'eux ; sur la droite, dans l'étendue de la prairie, l'on remarque neuf vaches paissant sur différens plans. Sur l'un des chemins, trois voyageurs à pied ; et sur une autre route à gauche, un cavalier sur un cheval blanc. Ce Tableau, éclairé au soleil couchant, est d'une harmonie et d'une exécution admirables, qui réclament une attention scrupuleuse pour jouir de toute sa perfection.]] réalisée par Adrien Vanden Velde, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Francillon. [195]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Chien attaché à sa loge, au bord d'une rivière. Il est debout sur ses pattes et de profil, devant sa provision. Dans le lointain, se découvre une prairie d'automne où l'on voit plusieurs vaches, et dans le fond une église et village entourés de masses d'arbres. Ce rare et admirable Tableau fut acheté par nous, à la vente du bourguemestre Vander Marck, en 1773, #. 248 du catalogue de sa vente. Depuis, il a passé dans les cabinets de MM. de Menars, de Nogaret, du président Oudry ; reporté en Hollande par M. Coclers ; enfin, je le rapportai, en 1810, de la vente de M. de Smeth,#. 78 i.e. 76 du catalogue. (Paulus Potter)|Un Chien attaché à sa loge, au bord d'une rivière. Il est debout sur ses pattes et de profil, devant sa provision. Dans le lointain, se découvre une prairie d'automne où l'on voit plusieurs vaches, et dans le fond une église et village entourés de masses d'arbres. Ce rare et admirable Tableau fut acheté par nous, à la vente du bourguemestre Vander Marck, en 1773, #. 248 du catalogue de sa vente. Depuis, il a passé dans les cabinets de MM. de Menars, de Nogaret, du président Oudry ; reporté en Hollande par M. Coclers ; enfin, je le rapportai, en 1810, de la vente de M. de Smeth,#. 78 i.e. 76 du catalogue.]] réalisée par Paulus Potter, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Constantin au prix de 4700 fl. [196]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Campagne où l'on voit sur la droite les ruines d'anciens aqueducs ; et sur le troisième plan, un pont droit, traversant du milieu du tableau à la gauche. Dans le milieu du tableau, et sur le premier plan, on remarque deux pâtres, l'un à pied, l'autre monté sur un mulet ; un chien, et plus loin, près d'une ruine, une femme montée sur un âne qui brait ; elle semble indiquer à un homme qui rajuste son soulier, quelque chose au loin. À droite,s'offre un ânon, à quelque distance de son maître ; sous deux des arches du pont, passent quatre boeufs qu'une femme et un pâtre conduisent ; sur le pont sont deux hommes qui semblent s'entretenir. Quelques masses d'arbres et des montagnes élevées et lumineuses terminent cette composition. Jean Asselyn a surement été l'un des plus grands peintres de paysages qu'il y ait eu ; mais ici nous offrons un Tableau qui soutiendra le parallèle avec les Dujardin, Vanden Velde et autres maîtres, dans leurs plus beaux ouvrages. Il n'entre aucune exagération dans nos éloges, et nous sommes persuadés que le public partagera notre opinion, en regardant ce Tableau comme un vrai chef-d'oeuvre de vérité, de finesse et de beauté. Il vient de la vente de M. de Smeth, #. 1 du catalogue. (Jean Asselyn)|Une Campagne où l'on voit sur la droite les ruines d'anciens aqueducs ; et sur le troisième plan, un pont droit, traversant du milieu du tableau à la gauche. Dans le milieu du tableau, et sur le premier plan, on remarque deux pâtres, l'un à pied, l'autre monté sur un mulet ; un chien, et plus loin, près d'une ruine, une femme montée sur un âne qui brait ; elle semble indiquer à un homme qui rajuste son soulier, quelque chose au loin. À droite,s'offre un ânon, à quelque distance de son maître ; sous deux des arches du pont, passent quatre boeufs qu'une femme et un pâtre conduisent ; sur le pont sont deux hommes qui semblent s'entretenir. Quelques masses d'arbres et des montagnes élevées et lumineuses terminent cette composition. Jean Asselyn a surement été l'un des plus grands peintres de paysages qu'il y ait eu ; mais ici nous offrons un Tableau qui soutiendra le parallèle avec les Dujardin, Vanden Velde et autres maîtres, dans leurs plus beaux ouvrages. Il n'entre aucune exagération dans nos éloges, et nous sommes persuadés que le public partagera notre opinion, en regardant ce Tableau comme un vrai chef-d'oeuvre de vérité, de finesse et de beauté. Il vient de la vente de M. de Smeth, #. 1 du catalogue.]] réalisée par Jean Asselyn, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Francillon au prix de 1800 fl. [197]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Enclos de paysan, où l'on remarque trois boeufs et quatre chèvres et moutons. À gauche sous un chaume, un homme donne du fourrage à son âne. Derrière une haie s'élèvent deux arbres et des masses de feuillage. A droite et sur des plans reculés, l'on voit une femme sur son âne qui descend un monticule. De belles fabriques, des arbres et des montagnes terminent ce précieux tableau, l'un des plus clairs, des plus brillans et des plus admirables ouvrages qui soient sortis du pinceau de Van Romeyn. Carle Dujardin, son maître, n'a rien produit de plus éclatant ni de plus lumineux. (W. Romeyn)|Un Enclos de paysan, où l'on remarque trois boeufs et quatre chèvres et moutons. À gauche sous un chaume, un homme donne du fourrage à son âne. Derrière une haie s'élèvent deux arbres et des masses de feuillage. A droite et sur des plans reculés, l'on voit une femme sur son âne qui descend un monticule. De belles fabriques, des arbres et des montagnes terminent ce précieux tableau, l'un des plus clairs, des plus brillans et des plus admirables ouvrages qui soient sortis du pinceau de Van Romeyn. Carle Dujardin, son maître, n'a rien produit de plus éclatant ni de plus lumineux.]] réalisée par W. Romeyn, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Francillon au prix de 800 fl. [198]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le haut d'une Colline sur laquelle est en repos un troupeau de deux vaches, un taureau debout, une chèvre et trois chevreaux, tandis qu'un pâtre assis, en plan coupé, observe l'étendue d'un vaste pays. Ce Tableau, de ton clair et lumineux, offre encore cette touche facile et arrêtée que l'on admire dans ce maître. (W. Romeyn)|Le haut d'une Colline sur laquelle est en repos un troupeau de deux vaches, un taureau debout, une chèvre et trois chevreaux, tandis qu'un pâtre assis, en plan coupé, observe l'étendue d'un vaste pays. Ce Tableau, de ton clair et lumineux, offre encore cette touche facile et arrêtée que l'on admire dans ce maître.]] réalisée par W. Romeyn, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Coquille au prix de 271 fl. [199]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue des environs du Texel. On remarque plusieurs vaisseaux de guerre, voiles déployées et pavoisés, et d'autres bâtimens, au nombre de seize, dont un canot, en devant et sur la gauche, où l'on compte treize figures de rameurs et autres. Ce Tableau, l'un des plus capitaux, et des plus précieux qui soient sortis du pinceau de ce maître, est fait pour décorer les premières galeries ou cabinets de l'Europe. (Ludolphe Bakhuysen)|Une Vue des environs du Texel. On remarque plusieurs vaisseaux de guerre, voiles déployées et pavoisés, et d'autres bâtimens, au nombre de seize, dont un canot, en devant et sur la gauche, où l'on compte treize figures de rameurs et autres. Ce Tableau, l'un des plus capitaux, et des plus précieux qui soient sortis du pinceau de ce maître, est fait pour décorer les premières galeries ou cabinets de l'Europe.]] réalisée par Ludolphe Bakhuysen, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Laneuville au prix de 2400 fl. [200]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Après une collation et une lecture faite, un homme et une femme se sont endormis. L'on voit sur la droite d'une table de pierre, une jeune femme, la tête couverte d'une coiffe blanche, vêtue d'un déshabillé de velours nacarat, bordé d'hermine, et d'une jupe de taffetas changeant. Elle est appuyée sur son bras droit, posé sur un coussin bleu. Il nous paroît évident qu'ici le maître a voulu imiter François Mieris, et que s'il ne l'a pas surpassé, au moins il l'a égalé. Sur la gauche, l'homme est appuyé des épaules et de la tête, qui est ouverte de son chapeau. Son habit boutonné est de couleur brune ; il a les bras croisés sur sa poitrine, et des bouts de manches blancs, culotte rouge et bas blancs. Dans cette partie, Steen paroît avoir voulu imiter Gabriel Metzu dans ce qu'il a fait de plus beau, au point que si l'on ne voyoit que ce côté, l'on n'hésiteroit pas à le lui attribuer. Le fond est occupé par une muraille en brique, couronnée de branchages de vignes et d'une bouteille de cuir ; près de là est une fontaine, et par-dessus une balustrade, la vue d'un jardin dont l'exécution pourroit être attribuée à Vander Heyden. Il faut voir ce tableau, pour être convaincu du grand talent de J. Steen. Aussi peut-on lire dans les Conférences du chevalier Reynols, le haut rang qu'il lui assigne. (Jean Steen)|Après une collation et une lecture faite, un homme et une femme se sont endormis. L'on voit sur la droite d'une table de pierre, une jeune femme, la tête couverte d'une coiffe blanche, vêtue d'un déshabillé de velours nacarat, bordé d'hermine, et d'une jupe de taffetas changeant. Elle est appuyée sur son bras droit, posé sur un coussin bleu. Il nous paroît évident qu'ici le maître a voulu imiter François Mieris, et que s'il ne l'a pas surpassé, au moins il l'a égalé. Sur la gauche, l'homme est appuyé des épaules et de la tête, qui est ouverte de son chapeau. Son habit boutonné est de couleur brune ; il a les bras croisés sur sa poitrine, et des bouts de manches blancs, culotte rouge et bas blancs. Dans cette partie, Steen paroît avoir voulu imiter Gabriel Metzu dans ce qu'il a fait de plus beau, au point que si l'on ne voyoit que ce côté, l'on n'hésiteroit pas à le lui attribuer. Le fond est occupé par une muraille en brique, couronnée de branchages de vignes et d'une bouteille de cuir ; près de là est une fontaine, et par-dessus une balustrade, la vue d'un jardin dont l'exécution pourroit être attribuée à Vander Heyden. Il faut voir ce tableau, pour être convaincu du grand talent de J. Steen. Aussi peut-on lire dans les Conférences du chevalier Reynols, le haut rang qu'il lui assigne.]] réalisée par Jean Steen, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Le prince d'Aremberg au prix de 360 fl. [201]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue intérieure d'une Basse-Cour, enrichie d'accessoires variés et de canards ; plus loin, près d'une étable à porc, l'on voit l'enfant prodigue à genoux, repentant et en prières. Ce Tableau, par l'effet et la touche, est un des plus brillans de ce maître. (Vander Poel)|La Vue intérieure d'une Basse-Cour, enrichie d'accessoires variés et de canards ; plus loin, près d'une étable à porc, l'on voit l'enfant prodigue à genoux, repentant et en prières. Ce Tableau, par l'effet et la touche, est un des plus brillans de ce maître.]] réalisée par Vander Poel, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Delporte Doreur au prix de 153 fl. [203]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Canal d'Amsterdam, prise de face. L'on y remarque d'abord un pont-levis peint en rouge ; plus loin, un pont en pierre, et au-dessus un grand clocher élevé, avec un cadran ; des arbres plantés au bord du canal sont en devant des maisons. Ce maître, élève de Ruysdaal, en a conservé la verité, la touche et la couleur, et l'a égalé. (J. Van Kessel)|La Vue d'un Canal d'Amsterdam, prise de face. L'on y remarque d'abord un pont-levis peint en rouge ; plus loin, un pont en pierre, et au-dessus un grand clocher élevé, avec un cadran ; des arbres plantés au bord du canal sont en devant des maisons. Ce maître, élève de Ruysdaal, en a conservé la verité, la touche et la couleur, et l'a égalé.]] réalisée par J. Van Kessel, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Chariot au prix de 68 fl. [204]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'une Place de Village, où l'on remarque sur la gauche une auberge devant laquelle deux cavaliers viennent de s'arrêter, l'un sur son cheval va recevoir un verre de bière qu'une jeune femme lui présente ; le second, placé sur la droite et sur le premier plan, s'occupe à remettre une de ses bottes, tandis qu'un jeune palefrenier tient son cheval par la bride ; la gauche offre un chien qui ronge un os ; à quelque distance, sur un banc tenant à l'auberge, une femme assise semble attendre un vidrecome qu'un homme debout lui présente, en lui indiquant du doigt de n'en boire que jusqu'à une certaine hauteur, ce qui la fait sourire ; à l'une des fenêtres, l'on voit un homme appuyé, fumant sa pipe ; le fond est enrichi d'une église, de maisons et paysages. Ce Tableau offre la nature rendue avec cette simplicité naïve qui séduit tout le monde. (Jean Victor)|La Vue d'une Place de Village, où l'on remarque sur la gauche une auberge devant laquelle deux cavaliers viennent de s'arrêter, l'un sur son cheval va recevoir un verre de bière qu'une jeune femme lui présente ; le second, placé sur la droite et sur le premier plan, s'occupe à remettre une de ses bottes, tandis qu'un jeune palefrenier tient son cheval par la bride ; la gauche offre un chien qui ronge un os ; à quelque distance, sur un banc tenant à l'auberge, une femme assise semble attendre un vidrecome qu'un homme debout lui présente, en lui indiquant du doigt de n'en boire que jusqu'à une certaine hauteur, ce qui la fait sourire ; à l'une des fenêtres, l'on voit un homme appuyé, fumant sa pipe ; le fond est enrichi d'une église, de maisons et paysages. Ce Tableau offre la nature rendue avec cette simplicité naïve qui séduit tout le monde.]] réalisée par Jean Victor, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Henry au prix de 612 fl. [205]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un bois, sur le devant duquel s'offre un chemin et un pont de bois ; plus loin sont deux hommes en demi-teinte, et un arbre pittoresque et d'un beau feuillé, traversant de droite à gauche. On remarque encore à travers des arbres, un lointain frais et agréable. Ce Tableau, d'une touche ferme et brillante, est du plus bel effet. (Jean Ackert)|La Vue d'un bois, sur le devant duquel s'offre un chemin et un pont de bois ; plus loin sont deux hommes en demi-teinte, et un arbre pittoresque et d'un beau feuillé, traversant de droite à gauche. On remarque encore à travers des arbres, un lointain frais et agréable. Ce Tableau, d'une touche ferme et brillante, est du plus bel effet.]] réalisée par Jean Ackert, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Royer au prix de 133 fl. [206]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit, presque dans le milieu, deux boeufs dont le premier est blanc ; un groupe de trois moutons et deux béliers, tandis qu'un autre est occupé à paître. Une femme porte une corbeille sur sa tête ; près d'elle est un mouton. Le fond se termine par des masses d'arbres et des montagnes. Un ton chaud, un faire libre et une grande justesse d'effets, donnent à cette production un charme de vérité étonnant. (Adam Pinackert)|Un Paysage où l'on voit, presque dans le milieu, deux boeufs dont le premier est blanc ; un groupe de trois moutons et deux béliers, tandis qu'un autre est occupé à paître. Une femme porte une corbeille sur sa tête ; près d'elle est un mouton. Le fond se termine par des masses d'arbres et des montagnes. Un ton chaud, un faire libre et une grande justesse d'effets, donnent à cette production un charme de vérité étonnant.]] réalisée par Adam Pinackert, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Doucet de Surigny au prix de 110 fl. [207]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage, où l'on voit de beaux arbres à droite et à gauche ; en devant, sur le milieu du chemin, s'offre un homme assis à terre, à qui une jeune paysanne semble parler ; plus loin, une rivière, des fabriques et des montagnes élevées terminent ce beau Tableau, qui tient du faire de Berchem. (Ecole de J. Both)|Un riche Paysage, où l'on voit de beaux arbres à droite et à gauche ; en devant, sur le milieu du chemin, s'offre un homme assis à terre, à qui une jeune paysanne semble parler ; plus loin, une rivière, des fabriques et des montagnes élevées terminent ce beau Tableau, qui tient du faire de Berchem.]] réalisée par Ecole de J. Both, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Royer Doreur au prix de 202 fl. [208]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage dont la partie principale est occupée par un pont d'une seule arche, sans parapet ; aussi voit-on deux aveugles qui tombent dans la rivière ; l'on voit encore quatre autres personnages, dont un en béquilles sur le pont ; et sur la gauche, deux autres qui l'ont traversé heureusement. Ce Tableau, qui tient à la manière du vieu Cuyp, est d'un effet piquant. (Blot)|Un Paysage dont la partie principale est occupée par un pont d'une seule arche, sans parapet ; aussi voit-on deux aveugles qui tombent dans la rivière ; l'on voit encore quatre autres personnages, dont un en béquilles sur le pont ; et sur la gauche, deux autres qui l'ont traversé heureusement. Ce Tableau, qui tient à la manière du vieu Cuyp, est d'un effet piquant.]] réalisée par Blot, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Caillard au prix de 30 fl. [210]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'une grande étendue. On voit sur le devant et à gauche, un cavalier sur le chemin, s'entretenant avec un jeune chasseur à pied. Au dessus d'un monticule s'élèvent de grands arbres ; à droite et plus loin, est un gué que traversent plusieurs bestiaux ; plus loin, un pont qui conduit à un ancien village. De hautes montagnes et un ciel clair terminent ce Tableau. Ce maître, qui fut d'abord celui de Nicolas Berchem, et dont les ouvrages sont rares, mérite l'estime des amateurs. (Jean Wils)|Un Paysage d'une grande étendue. On voit sur le devant et à gauche, un cavalier sur le chemin, s'entretenant avec un jeune chasseur à pied. Au dessus d'un monticule s'élèvent de grands arbres ; à droite et plus loin, est un gué que traversent plusieurs bestiaux ; plus loin, un pont qui conduit à un ancien village. De hautes montagnes et un ciel clair terminent ce Tableau. Ce maître, qui fut d'abord celui de Nicolas Berchem, et dont les ouvrages sont rares, mérite l'estime des amateurs.]] réalisée par Jean Wils, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Hazard Je au prix de 125 fl. [211]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tenant sur elle l'Enfant Jésus assis, qui présente un oeillet au petit S. Jean, lequel est vu à mi-corps, et en devant, la Vierge allonge son bras gauche sur ce dernier, pour le rapprocher doucement du petit Jésus. Cette copie admirable pour la correction et son extrême fidélité, fut faite par cet artiste pour son étude, et M. le chevalier d'Azara l'acquit à sa mort ; l'original se trouve en Espagne. (Mengs)|La Vierge tenant sur elle l'Enfant Jésus assis, qui présente un oeillet au petit S. Jean, lequel est vu à mi-corps, et en devant, la Vierge allonge son bras gauche sur ce dernier, pour le rapprocher doucement du petit Jésus. Cette copie admirable pour la correction et son extrême fidélité, fut faite par cet artiste pour son étude, et M. le chevalier d'Azara l'acquit à sa mort ; l'original se trouve en Espagne.]] réalisée par Mengs, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Laneuville au prix de 101 fl. [215]
  • 1811.04.19/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un chemin, de prairie et rivière ; on voit sur le premier plan à gauche, une laitière et une petite fille assises auprès d'une barrière de vieilles planches, derrière lesquelles s'élèvent deux arbres. Dans le milieu du Tableau, un campagnard debout, appuyé sur son bâton, son paquet sur le dos, s'emble s'entretenir avec cette femme. Sur la droite, et sur un plan éloigné, cinq vaches se détachent sur une étendue d'eau, où l'on voit plusieurs bâtimens à la voile. Cette excellente production se distingue par une composition piquante, une couleur chaude et une touche brillante. (Jean Van Stry)|La Vue d'un chemin, de prairie et rivière ; on voit sur le premier plan à gauche, une laitière et une petite fille assises auprès d'une barrière de vieilles planches, derrière lesquelles s'élèvent deux arbres. Dans le milieu du Tableau, un campagnard debout, appuyé sur son bâton, son paquet sur le dos, s'emble s'entretenir avec cette femme. Sur la droite, et sur un plan éloigné, cinq vaches se détachent sur une étendue d'eau, où l'on voit plusieurs bâtimens à la voile. Cette excellente production se distingue par une composition piquante, une couleur chaude et une touche brillante.]] réalisée par Jean Van Stry, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Perignon au prix de 360 fl. [216]