Ventes d'œuvres le 1812.01.22

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  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le buste du Christ, proportion de petite nature. Il est représenté de face, couronné d'épines, avec une chevelure qui accompagne ses épaules, et couvre une partie de son corps. Ce tableau authentique a été apporté de Rome par M. de Matignon, évêque de Bayeux, et placé, avec le plus grand honneur, dans la galerie Monaco, dont il provient. Sur des morceaux de cette haute classe, on ne peut que rapporter fidellement leur origine et la renommée qui les distinguent. (Corrége (Antoine))|Le buste du Christ, proportion de petite nature. Il est représenté de face, couronné d'épines, avec une chevelure qui accompagne ses épaules, et couvre une partie de son corps. Ce tableau authentique a été apporté de Rome par M. de Matignon, évêque de Bayeux, et placé, avec le plus grand honneur, dans la galerie Monaco, dont il provient. Sur des morceaux de cette haute classe, on ne peut que rapporter fidellement leur origine et la renommée qui les distinguent.]] réalisée par Corrége (Antoine), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 7.001 fl. [129]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une descente de croix, morceau précieux sous le rapport du faire et de la dimension. Le Christ est représenté soutenu par la Vierge qui exprime la plus profonde douleur. A droite et à gauche, deux anges sont prosternés et en adoration. Quelques chérubins se détachent sur un ciel obscur qui laisse distinguer la croix. Ce tableau dont la filiation est connue, a toujours été apprécié par les connoisseurs. (Carrache (Louis))|Le sujet d'une descente de croix, morceau précieux sous le rapport du faire et de la dimension. Le Christ est représenté soutenu par la Vierge qui exprime la plus profonde douleur. A droite et à gauche, deux anges sont prosternés et en adoration. Quelques chérubins se détachent sur un ciel obscur qui laisse distinguer la croix. Ce tableau dont la filiation est connue, a toujours été apprécié par les connoisseurs.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 500 fl. [130]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux désignés sous les titres de la Marchande d'eau et du Muletier, compositions chacune de deux figures dans des fonds de paysages. Ces morceaux de chevalet et de première classe, sont gravés au trait à l'eau forte dans le second volume du voyage de M. Lebrun en Espagne et en Italie, dans les années 1807 et 1808. Voyez les planches 137 et 138, et pour la description page 2. (Murillo (Bartolomée Ésteban))|Deux tableaux désignés sous les titres de la Marchande d'eau et du Muletier, compositions chacune de deux figures dans des fonds de paysages. Ces morceaux de chevalet et de première classe, sont gravés au trait à l'eau forte dans le second volume du voyage de M. Lebrun en Espagne et en Italie, dans les années 1807 et 1808. Voyez les planches 137 et 138, et pour la description page 2.]] réalisée par Murillo (Bartolomée Ésteban), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 4800 fl. [131]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane au bain, surprise par Actéon. Cette déesse, représentée nue et vue par le dos, sur le devant du sujet, semble vouloir se cacher aux regards du berger indiscret ; les nymphes qui l'accompagnent en paroissent également irritées. Un fond de rocher et de paysage, d'un ton et d'une touche sévères, contribue à faire briller la richesse et l'éclat des carnations. Morceau recommandable par la grâce de son exécution comme par l'agrément du sujet. C'est à juste titre que les artistes le trouvent digne d'être comparé aux plus belles productions des Carraches, Dominiquin et autres grands Maîtres de ces célèbres Ecoles. Galerie Monaco, ainsi que le suivant. Même dimension. (Maratti (Carlo))|Diane au bain, surprise par Actéon. Cette déesse, représentée nue et vue par le dos, sur le devant du sujet, semble vouloir se cacher aux regards du berger indiscret ; les nymphes qui l'accompagnent en paroissent également irritées. Un fond de rocher et de paysage, d'un ton et d'une touche sévères, contribue à faire briller la richesse et l'éclat des carnations. Morceau recommandable par la grâce de son exécution comme par l'agrément du sujet. C'est à juste titre que les artistes le trouvent digne d'être comparé aux plus belles productions des Carraches, Dominiquin et autres grands Maîtres de ces célèbres Ecoles. Galerie Monaco, ainsi que le suivant. Même dimension.]] réalisée par Maratti (Carlo), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Bonnemaison au prix de 1140 fl. [132]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau, encore de premier choix, offre également un sujet de Diane au bain, représentée assise et nue, dans l'attitude et l'expression d'écouter quelque bruit qui semble inquiéter sa pudeur. Un fond de paysage mêlé de chutes d'eau, donne à ce sujet d'une seule figure, un véritable intérêt par la beauté du faire et la puissance de son effet général qui le distingue. Galerie Monaco, ainsi que le suivant. Même dimension. (Maratti (Carlo))|Ce deuxième tableau, encore de premier choix, offre également un sujet de Diane au bain, représentée assise et nue, dans l'attitude et l'expression d'écouter quelque bruit qui semble inquiéter sa pudeur. Un fond de paysage mêlé de chutes d'eau, donne à ce sujet d'une seule figure, un véritable intérêt par la beauté du faire et la puissance de son effet général qui le distingue. Galerie Monaco, ainsi que le suivant. Même dimension.]] réalisée par Maratti (Carlo), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 1800 fl. [133]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la naissance de la Vierge, composition de dix figures, exécutée avec la grâce qui a toujours conduit le pinceau de ce grand artiste. Cet agréable morceau de chevalet a circulé dans les différents cabinets, comme étant le projet terminé du grand tableau de P. de Cortone. C'est à ce même titre que nous le présentons aujourd'hui aux connoisseurs. Il provient de la collection de M. Robit. (Cortone (Pierre))|Le sujet de la naissance de la Vierge, composition de dix figures, exécutée avec la grâce qui a toujours conduit le pinceau de ce grand artiste. Cet agréable morceau de chevalet a circulé dans les différents cabinets, comme étant le projet terminé du grand tableau de P. de Cortone. C'est à ce même titre que nous le présentons aujourd'hui aux connoisseurs. Il provient de la collection de M. Robit.]] réalisée par Cortone (Pierre), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 550 fl. [134]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enfant de cet artiste célèbre. Il est représenté assis dans sa chaise fermée d'une planchette où sont posées ses mains et quelques bonbons, le visage presque de face, coiffé d'un béguin qui lui arrondit la figure et produit cette illusion frappante de la nature. Un simple habillement blanc fait tout son ajustement sur un fond entièrement sacrifié à l'éclat et à la fraîcheur des carnations. Cette rare et précieuse étude a toujours éré conservée avec distinction dans la famille des princes Monaco, jusqu'au moment qu'elle est entrée dans ce cabinet. Elle est gravée par Salvador, et citée dans Descamps. (Rubens (P. P.))|L'enfant de cet artiste célèbre. Il est représenté assis dans sa chaise fermée d'une planchette où sont posées ses mains et quelques bonbons, le visage presque de face, coiffé d'un béguin qui lui arrondit la figure et produit cette illusion frappante de la nature. Un simple habillement blanc fait tout son ajustement sur un fond entièrement sacrifié à l'éclat et à la fraîcheur des carnations. Cette rare et précieuse étude a toujours éré conservée avec distinction dans la famille des princes Monaco, jusqu'au moment qu'elle est entrée dans ce cabinet. Elle est gravée par Salvador, et citée dans Descamps.]] réalisée par Rubens (P. P.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Naudou au prix de 4225 fl. [135]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de première classe et de la plus riche ordonnance, est connue par la belle estampe gravée par Bolsverdt, sous le titre de la Vierge aux Anges. Feu M. Pelletan a fait la découverte de ce morceau magnifique dans le cabinet de M. Boyer Deguille, à Aix en Provence. Nous pouvons donc affirmer que c'est le sujet le plus gracieux qui soit sorti du pinceau de van Dyck. (Dick (Ant. van))|Ce tableau de première classe et de la plus riche ordonnance, est connue par la belle estampe gravée par Bolsverdt, sous le titre de la Vierge aux Anges. Feu M. Pelletan a fait la découverte de ce morceau magnifique dans le cabinet de M. Boyer Deguille, à Aix en Provence. Nous pouvons donc affirmer que c'est le sujet le plus gracieux qui soit sorti du pinceau de van Dyck.]] réalisée par Dick (Ant. van), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 4000 fl. [136]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait du général Montrose, digne soutien de Charles 1er. Ce personnage de caractère est représenté à mi-corps, la tte de trois-quarts et portée sur l'épaule droite, dans l'attitude la plus fière et la plus énergique, et ajusté d'une cuirasse recouverte d'une draperie rouge qui ne détruit en rien le coloris des carnations. Cette production d'Italie suffiroit à la renommée de son auteur. On la faisoit remarquer dans la galerie de Monaco, comme un des beaux portraits de cet artiste quand il consultoit le coloris et l'exécution savante du Titien. Il est cité dans Descamps. (Dick (Ant. van))|Le portrait du général Montrose, digne soutien de Charles 1er. Ce personnage de caractère est représenté à mi-corps, la tte de trois-quarts et portée sur l'épaule droite, dans l'attitude la plus fière et la plus énergique, et ajusté d'une cuirasse recouverte d'une draperie rouge qui ne détruit en rien le coloris des carnations. Cette production d'Italie suffiroit à la renommée de son auteur. On la faisoit remarquer dans la galerie de Monaco, comme un des beaux portraits de cet artiste quand il consultoit le coloris et l'exécution savante du Titien. Il est cité dans Descamps.]] réalisée par Dick (Ant. van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Un Anglais au prix de 1735 fl. [137]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau capital et d'une qualité rare, peut rivaliser les plus grands Maîtres d'Italie, par l'assurans et l'énergie de son exécution, l'expression des personnages et un dessin aussi spirituel que vrai. Il représente la tentation de Saint Antoine dans une composition neuve et grandiose. A la gauche du sujet on voit cet hermite prosterné devant un autel taillé dans le roc, et détourné de sa prière par une vieille sorcière qui le force à regarder une grande dame vêtue d'une robe de velours noir et paroissant tenir une verre de liqueur. Différentes figures diaboliques et grotesques offrent une variété aussi ingénieuse qu'elle est originale et qui n'appartenoit qu'à la fécondité de ce génie aussi habile que plaisant. Différentes livres de prières, poteries et autres accessoires, contribuent à jeter dans cet admirable ouvrage l'intérêt et l'illusion. C'est à juste titre qu'il étoit considéré dans la galerie Monaco comme une des productions curieuses de la peinture, qui élevoit David Teniers au premier rang et au dessus de son genre dans lequel il a eu des imitateurs, mais point de rivaux. Il est gravé et cité dans Descamps. (Teniers (D.))|Ce tableau capital et d'une qualité rare, peut rivaliser les plus grands Maîtres d'Italie, par l'assurans et l'énergie de son exécution, l'expression des personnages et un dessin aussi spirituel que vrai. Il représente la tentation de Saint Antoine dans une composition neuve et grandiose. A la gauche du sujet on voit cet hermite prosterné devant un autel taillé dans le roc, et détourné de sa prière par une vieille sorcière qui le force à regarder une grande dame vêtue d'une robe de velours noir et paroissant tenir une verre de liqueur. Différentes figures diaboliques et grotesques offrent une variété aussi ingénieuse qu'elle est originale et qui n'appartenoit qu'à la fécondité de ce génie aussi habile que plaisant. Différentes livres de prières, poteries et autres accessoires, contribuent à jeter dans cet admirable ouvrage l'intérêt et l'illusion. C'est à juste titre qu'il étoit considéré dans la galerie Monaco comme une des productions curieuses de la peinture, qui élevoit David Teniers au premier rang et au dessus de son genre dans lequel il a eu des imitateurs, mais point de rivaux. Il est gravé et cité dans Descamps.]] réalisée par Teniers (D.), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 7000 fl. [138]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette riche composition présente, dans un genre opposé, la fécondité du génie de cet artiste que l'on peut dire universel. Dans l'intérieur d'un corps de garde d'une distribution pittoresque à produire des effets, on voit dans le milieu de la composition, cinq personnages en costumes militaire et de paysan ; deux autres se distinguent encore devant une cheminée ; la partie droite est enrichie de différentes armures et attributs de guerre du détail le plus vrai ; du côté opposé est une porte de ville gardée par un factionnaire qui tient son fusil en joue. Un chien fait encore un accessoire intéressant. Ce tableau, d'un admirable faire et de la touche la plus énergique, a toujours tenu un rang distingué dans les différents cabinets qui l'ont possédé. (Teniers (D.))|Cette riche composition présente, dans un genre opposé, la fécondité du génie de cet artiste que l'on peut dire universel. Dans l'intérieur d'un corps de garde d'une distribution pittoresque à produire des effets, on voit dans le milieu de la composition, cinq personnages en costumes militaire et de paysan ; deux autres se distinguent encore devant une cheminée ; la partie droite est enrichie de différentes armures et attributs de guerre du détail le plus vrai ; du côté opposé est une porte de ville gardée par un factionnaire qui tient son fusil en joue. Un chien fait encore un accessoire intéressant. Ce tableau, d'un admirable faire et de la touche la plus énergique, a toujours tenu un rang distingué dans les différents cabinets qui l'ont possédé.]] réalisée par Teniers (D.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 5055 fl. [139]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce troisième tableau, fidele imitation de la nature, est désigné sous le titre de TENIERS EN PROMENADE DANS LES ENVIRONS DE SA CAMPAGNE. On voit ce peintre accompagné de sa famme et suivi de son page, considérant des pêcheurs qui retirent leur filet d'un eau limpide qui occupe tout le premierplan. Celui de ces personnages qui se fait remarquer, présente un de ses plus beaux poissons qui semble être accueilli avec intérêt. Quelques chaumières parmi des arbres d'un feuillé facile et léger, indiquent les dehors d'un fort village. Il est impossible de décrire aucune production de ce peintre, sans y ajouter tous les éloges qui le distinguent, soit par la fécondité de son génie ou l'espris et le grand art de l'exécution. C'est à ces titres que ses ouvrages ont toujours eu et conserveront une valeur aussi durable que son nom dans l'histoire de la peinture. (Teniers (D.))|Ce troisième tableau, fidele imitation de la nature, est désigné sous le titre de TENIERS EN PROMENADE DANS LES ENVIRONS DE SA CAMPAGNE. On voit ce peintre accompagné de sa famme et suivi de son page, considérant des pêcheurs qui retirent leur filet d'un eau limpide qui occupe tout le premierplan. Celui de ces personnages qui se fait remarquer, présente un de ses plus beaux poissons qui semble être accueilli avec intérêt. Quelques chaumières parmi des arbres d'un feuillé facile et léger, indiquent les dehors d'un fort village. Il est impossible de décrire aucune production de ce peintre, sans y ajouter tous les éloges qui le distinguent, soit par la fécondité de son génie ou l'espris et le grand art de l'exécution. C'est à ces titres que ses ouvrages ont toujours eu et conserveront une valeur aussi durable que son nom dans l'histoire de la peinture.]] réalisée par Teniers (D.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 2410 fl. [140]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet des pélerins d'Emmaüs, demi-figures de proportion naturelle. Morceau de caractère et de cette touche savante et énergique qui caractérise son auteur. Feu M. Pelletan, grand amateur, qui l'a possédé, en faisoit le plus grand cas, et le destinoit au premier rang d'une galerie qu'il avoit projetée. (Segers (Gérard))|Le sujet des pélerins d'Emmaüs, demi-figures de proportion naturelle. Morceau de caractère et de cette touche savante et énergique qui caractérise son auteur. Feu M. Pelletan, grand amateur, qui l'a possédé, en faisoit le plus grand cas, et le destinoit au premier rang d'une galerie qu'il avoit projetée.]] réalisée par Segers (Gérard), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 1000 fl. [141]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une grotte décrite dans la Fable, comme celle où Calypso reçut Ulysse. Morceau de la plus grande finesse et d'une richesse de détail qu'il seroit difficile de rendre dans cet article. Nous en laisserons l'examen aux curieux, ainsi que l'interprétation d'un sujet plus juste, qui pourroit être Pomone dans ses jardins, recevant Jupiter sous la figure de Vertumne. (Breughel (Jean), dit de Velours)|L'intérieur d'une grotte décrite dans la Fable, comme celle où Calypso reçut Ulysse. Morceau de la plus grande finesse et d'une richesse de détail qu'il seroit difficile de rendre dans cet article. Nous en laisserons l'examen aux curieux, ainsi que l'interprétation d'un sujet plus juste, qui pourroit être Pomone dans ses jardins, recevant Jupiter sous la figure de Vertumne.]] réalisée par Breughel (Jean), dit de Velours, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laloi au prix de 275 fl. [142]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de paysage d'une vaste étendue, offrant sur la droite une masse d'arbres et de montagnes couronnées d'un temple de riche architecture. Un terrain marécageux où passent des boeufs, un homme et une femme, enrichit les premiers plans de ce morceau de goût et digne de la renommée de son auteur. (Swanveldt (Hermand))|Site de paysage d'une vaste étendue, offrant sur la droite une masse d'arbres et de montagnes couronnées d'un temple de riche architecture. Un terrain marécageux où passent des boeufs, un homme et une femme, enrichit les premiers plans de ce morceau de goût et digne de la renommée de son auteur.]] réalisée par Swanveldt (Hermand), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laloi au prix de 121 fl. [144]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau du plus beau faire de cet artiste et d'un excellent choix parmi ses nombreux ouvrages, offre les détails d'un détachement de cavalerie qui traverse une ville sur le chemin d'Anvers dont on distingue les édifices les plus élevés. Morceau plein de mouvement et de ce ton argentin qui lui étoit familier. (Meulen (Ant.-Fr. van der))|Ce tableau du plus beau faire de cet artiste et d'un excellent choix parmi ses nombreux ouvrages, offre les détails d'un détachement de cavalerie qui traverse une ville sur le chemin d'Anvers dont on distingue les édifices les plus élevés. Morceau plein de mouvement et de ce ton argentin qui lui étoit familier.]] réalisée par Meulen (Ant.-Fr. van der), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [145]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de Jansénius, morceau recommandable du côté de l'art, ainsi que par l'intérêt du personnage qui est représenté presque à mi-corps, la tête tournée de trois-quarts, coiffé d'un chapeau rabattu et portant unpetit collet de batiste qui se détache sur un habillement noir. Malgré la renommée de cet immortel coloriste, dont le nom seul est un éloge, nous arrêterons l'attention des curieux et des connoisseur sur cette production qui frappe par son étonnante vérité et la force des traits. On ne doit pas douter qu'il se trouve gravé dans son oeuvre, ainsi que le précédent. Ce portrait est cité dans Descamps. (Rembrandt (van Ryn))|Le portrait de Jansénius, morceau recommandable du côté de l'art, ainsi que par l'intérêt du personnage qui est représenté presque à mi-corps, la tête tournée de trois-quarts, coiffé d'un chapeau rabattu et portant unpetit collet de batiste qui se détache sur un habillement noir. Malgré la renommée de cet immortel coloriste, dont le nom seul est un éloge, nous arrêterons l'attention des curieux et des connoisseur sur cette production qui frappe par son étonnante vérité et la force des traits. On ne doit pas douter qu'il se trouve gravé dans son oeuvre, ainsi que le précédent. Ce portrait est cité dans Descamps.]] réalisée par Rembrandt (van Ryn), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 5071 fl. [147]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau offre un personnage également vu de trois-quarts, et dans une pose fière qui ajoute à son caractère. Il est coiffé en cheveux, portant un large chapeau rabattu, et ajusté d'un manteau noir qui porte ce bel ouvrage au plus haut degré de vigueur et de vérité. On ne doit pas douter qu'il se trouve gravé dans son oeuvre, ainsi que le précédent. (Rembrandt (van Ryn))|Ce deuxième tableau offre un personnage également vu de trois-quarts, et dans une pose fière qui ajoute à son caractère. Il est coiffé en cheveux, portant un large chapeau rabattu, et ajusté d'un manteau noir qui porte ce bel ouvrage au plus haut degré de vigueur et de vérité. On ne doit pas douter qu'il se trouve gravé dans son oeuvre, ainsi que le précédent.]] réalisée par Rembrandt (van Ryn), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Coquille pour M Portales au prix de 2500 fl. [148]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la femme adultère, composition de quatorze figures de la plus belle proportion pour un morceau de chevalet. Cette scène d'un véritable intérêt par l'opposition des caractères, se passe dans l'intérieur d'un temple d'un architecture sage et d'une belle harmonie dans ses effets. Ce peintre qui tient le premier rang parmi les nombreux élèves de Rembrandt, n'a pas besoin d'éloge ; mais il n'est pas déplacé de présenter celui que nous décrivons, comme une de ses productions heureuses et de choix, digne de fixer l'attention du connoisseur le plus difficile. (Eckout (G. van den))|Le sujet de la femme adultère, composition de quatorze figures de la plus belle proportion pour un morceau de chevalet. Cette scène d'un véritable intérêt par l'opposition des caractères, se passe dans l'intérieur d'un temple d'un architecture sage et d'une belle harmonie dans ses effets. Ce peintre qui tient le premier rang parmi les nombreux élèves de Rembrandt, n'a pas besoin d'éloge ; mais il n'est pas déplacé de présenter celui que nous décrivons, comme une de ses productions heureuses et de choix, digne de fixer l'attention du connoisseur le plus difficile.]] réalisée par Eckout (G. van den), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 4000 fl. [149]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition, simple et vraie comme la nature, offre le point de vue d'une prairie où se fait remarquer un taureau noir accidenté de blanc sur ses pieds ; et près de lui, sur la gauche, une vache de ton roussâtre, couchée, qui se détache sur un vieil arbre et quelques charmilles. Un dessin correct et l'étude de la plus soignée, rappellent le temps où ce peintre célèbre dans son genre, cherchoit les vérités de la nature dans tous ses détails. (Potter (Paul))|Cette composition, simple et vraie comme la nature, offre le point de vue d'une prairie où se fait remarquer un taureau noir accidenté de blanc sur ses pieds ; et près de lui, sur la gauche, une vache de ton roussâtre, couchée, qui se détache sur un vieil arbre et quelques charmilles. Un dessin correct et l'étude de la plus soignée, rappellent le temps où ce peintre célèbre dans son genre, cherchoit les vérités de la nature dans tous ses détails.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 9000 fl. [150]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Intérieur d'appartement, dans lequel on voit une réunion de trois personnages qui se font distinguer avec un égal intérêt. A la droite du sujet est une jeune et belle personne assise, à laquelle un homme de la figure la plus gracieuse, présente un verre de liqueur. Ce dernier, également assis, est dans un habillement pittoresque de l'ancien costume hollandais, qui annonceroit un personnage titré de la bourgeoisie ; son visage de profil porte le caractère du respect et de l'admiration pour la jeune dame qui est devant lui, et dont l'ajustement se compose d'un manteau de lit de soie jaune bordé d'hermine, qui se détache sur une jupe de satin garnie d'une dentelle d'or. En opposition et au milieu de ce groupe, on voit encore avec intérêt une femme âgée qui semble prendre part à leur entretien. Le peintre a terminé cette composition par quelques détails et accessoires analogues au sujet. Il n'est pas possible de rencontrer un morceau plus gracieux ni plus parfait de Gérard Terburg. C'est à juste titre qu'il a toujours été cité et classé au nombre des chefs-d'oeuvre de cette grande Ecole qui s'est toujours distinguée par le charme de la couleur et la représentation fidelle de la nature. Avec tous les avantages de l'art, il a celui d'être de la plus précieuse conservation. Vente après le décès de M. le comte de Praslin, sénateur, le 19 Mai 1808, N. 18 du Catalogue. (Terburg (Gérard))|Un Intérieur d'appartement, dans lequel on voit une réunion de trois personnages qui se font distinguer avec un égal intérêt. A la droite du sujet est une jeune et belle personne assise, à laquelle un homme de la figure la plus gracieuse, présente un verre de liqueur. Ce dernier, également assis, est dans un habillement pittoresque de l'ancien costume hollandais, qui annonceroit un personnage titré de la bourgeoisie ; son visage de profil porte le caractère du respect et de l'admiration pour la jeune dame qui est devant lui, et dont l'ajustement se compose d'un manteau de lit de soie jaune bordé d'hermine, qui se détache sur une jupe de satin garnie d'une dentelle d'or. En opposition et au milieu de ce groupe, on voit encore avec intérêt une femme âgée qui semble prendre part à leur entretien. Le peintre a terminé cette composition par quelques détails et accessoires analogues au sujet. Il n'est pas possible de rencontrer un morceau plus gracieux ni plus parfait de Gérard Terburg. C'est à juste titre qu'il a toujours été cité et classé au nombre des chefs-d'oeuvre de cette grande Ecole qui s'est toujours distinguée par le charme de la couleur et la représentation fidelle de la nature. Avec tous les avantages de l'art, il a celui d'être de la plus précieuse conservation. Vente après le décès de M. le comte de Praslin, sénateur, le 19 Mai 1808, N. 18 du Catalogue.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 15000 fl. [151]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau présente une villageoise vue à mi-corps dans l'intérieur et à la porte de sa maison, tenant son enfant dans ses bras. Le dehors de cette habitation rustique est enrichi d'un pied de vigne courant sur un auvent. Différents autres détails ajoutent encore á l'intérêt de cette admirable production qui a toujours été distinguée dans le cercle des connoisseurs, comme une de ces pièces de comparaison qui doivent diriger les amateurs ; on y admire cette touche de goût et cette force de coloris qui ont classé Adrien van Ostade sur la première ligne des Maîtres hollandais. M. de Choiseuil, qui se l'étoit réservé avec plusieurs autres, lors de la vente de son cabinet, n'a pu résister aux sollicitations et aux offres du prince de Conti. Voyez son Catalogue, N. 313, et celui de la vente Praslin, le 19 Mai 1808, N. 15. (Ostade (Adrien van))|Ce précieux tableau présente une villageoise vue à mi-corps dans l'intérieur et à la porte de sa maison, tenant son enfant dans ses bras. Le dehors de cette habitation rustique est enrichi d'un pied de vigne courant sur un auvent. Différents autres détails ajoutent encore á l'intérêt de cette admirable production qui a toujours été distinguée dans le cercle des connoisseurs, comme une de ces pièces de comparaison qui doivent diriger les amateurs ; on y admire cette touche de goût et cette force de coloris qui ont classé Adrien van Ostade sur la première ligne des Maîtres hollandais. M. de Choiseuil, qui se l'étoit réservé avec plusieurs autres, lors de la vente de son cabinet, n'a pu résister aux sollicitations et aux offres du prince de Conti. Voyez son Catalogue, N. 313, et celui de la vente Praslin, le 19 Mai 1808, N. 15.]] réalisée par Ostade (Adrien van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 5020 fl. [152]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau, digne encore des précédens par son précieux fini, offre l'intérieur d'une cuisine ; à gauche est un cochon ouvert et attaché sur une échelle : deux paysans sont arrêtés devant pour le considérer ; à droite et dans l'enfoncement est une ménagère assise près d'une billot et entourée de ses enfans, dont trois s'amusent avec une vessie. Divers ustensiles et autres détails disposés avec autant de vérité que de goût, servent à l'ornement de cette admirable et intéressante production. Descamps, à l'article d'Ostade, en parle, à juste titre, comme d'un chef-d'oeuvre de couleur, de touche et d'harmonie. Cabinet Tolozan, N. 80. (Ostade (Adrien van))|Ce deuxième tableau, digne encore des précédens par son précieux fini, offre l'intérieur d'une cuisine ; à gauche est un cochon ouvert et attaché sur une échelle : deux paysans sont arrêtés devant pour le considérer ; à droite et dans l'enfoncement est une ménagère assise près d'une billot et entourée de ses enfans, dont trois s'amusent avec une vessie. Divers ustensiles et autres détails disposés avec autant de vérité que de goût, servent à l'ornement de cette admirable et intéressante production. Descamps, à l'article d'Ostade, en parle, à juste titre, comme d'un chef-d'oeuvre de couleur, de touche et d'harmonie. Cabinet Tolozan, N. 80.]] réalisée par Ostade (Adrien van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Hazard Je au prix de 2910 fl. [153]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau, composé d'une seul figure vue à mi-corps, représente un médecin dans son cabinet, examinant une fiole avec l'attantion et la méditation d'un savant. Il est contre une table où l'on remarque, entre autres accessoires, un herbier ouvert. On voit dans cet ouvrage plus sévère de sujet, le grand art du peintre et une parfaite illusion de la nature. Collection Tolozan, N. 82. (Ostade (Adrien van))|Ce précieux tableau, composé d'une seul figure vue à mi-corps, représente un médecin dans son cabinet, examinant une fiole avec l'attantion et la méditation d'un savant. Il est contre une table où l'on remarque, entre autres accessoires, un herbier ouvert. On voit dans cet ouvrage plus sévère de sujet, le grand art du peintre et une parfaite illusion de la nature. Collection Tolozan, N. 82.]] réalisée par Ostade (Adrien van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 1500 fl. [154]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un village et d'un canal glacé où sont rassemblés quelques personnages et nombre d'enfants qui s'amusent à patiner. On y remarque encore un traîneau chargé de bariques, qu'un paysan conduit avec son cheval. Tout ce que le charme de la couleur, le goût de la touche et la vérité dans le mouvement peuvent offrir en peinture, est retracé avec le plus grand art dans les productions de cet habile coloriste, digne rival de son illustre frère Adrien. (Ostade (Isaac van))|Le point de vue d'un village et d'un canal glacé où sont rassemblés quelques personnages et nombre d'enfants qui s'amusent à patiner. On y remarque encore un traîneau chargé de bariques, qu'un paysan conduit avec son cheval. Tout ce que le charme de la couleur, le goût de la touche et la vérité dans le mouvement peuvent offrir en peinture, est retracé avec le plus grand art dans les productions de cet habile coloriste, digne rival de son illustre frère Adrien.]] réalisée par Ostade (Isaac van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1220 fl. [155]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau capital, précieux et de toute rareté, présente une des heureuses productions de Du Jardin, dans une belle proportion de chevalet. Il offre un site de paysage montagneux dont tout le premier plan est occupé par une rivière que traverse à gué une famille de villageois conduisant leurs bestiaux au retour de champs. Ce groupe, d'un véritable intérêt, est composé d'une femme tenant son enfant par la main, et suivie d'une chèvre, un chien, un mulet chargé de ses paniers, un petit ânon et une vache. Un paysan, sur un cheval blanc, accompagné d'un jeune garçon, se présente de face sur un terrain élevé. Les morceaux de cette perfection se recommandent par leur propre mérite, et n'échappent point à l'oeil du connoisseur. Il provient du cabinet du prince de Condé, et est gravé par Lebas, sous le titre de LA BELLE APRÈS DINÉ. (Jardin (Karel du))|Ce tableau capital, précieux et de toute rareté, présente une des heureuses productions de Du Jardin, dans une belle proportion de chevalet. Il offre un site de paysage montagneux dont tout le premier plan est occupé par une rivière que traverse à gué une famille de villageois conduisant leurs bestiaux au retour de champs. Ce groupe, d'un véritable intérêt, est composé d'une femme tenant son enfant par la main, et suivie d'une chèvre, un chien, un mulet chargé de ses paniers, un petit ânon et une vache. Un paysan, sur un cheval blanc, accompagné d'un jeune garçon, se présente de face sur un terrain élevé. Les morceaux de cette perfection se recommandent par leur propre mérite, et n'échappent point à l'oeil du connoisseur. Il provient du cabinet du prince de Condé, et est gravé par Lebas, sous le titre de LA BELLE APRÈS DINÉ.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 12010 fl. [156]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Moisson des foins, petit tableau que nous annonçons comme un des diamants de la curiosité. Le peintre a pris le moment où les travailleurs prennent leur repas à l'heure brûlante de midi. Ce groupe, au nombre de dix personnages dans des positions variées et naturelles, occupe le milieu du suget, et se voit à l'ombrage d'une voiture de foin et attelée de deux chevaux ; de beaux détails de paysage se prolongent jusqu'à l'horizon, en se détachant sur un ciel harmonieux et parfaitement nuagé. Ce rare et précieux tableau est au-dessus de tout éloge, réunissant dans son genre toutes les perfections de l'art. Il provient de la célèbre collection Robit, N. 162 du Catalogue, et fut arraché par notre amateur à l'enchérisseur anglais qui lui disputoit cette jouissance. (Velde (Adrien van den))|La Moisson des foins, petit tableau que nous annonçons comme un des diamants de la curiosité. Le peintre a pris le moment où les travailleurs prennent leur repas à l'heure brûlante de midi. Ce groupe, au nombre de dix personnages dans des positions variées et naturelles, occupe le milieu du suget, et se voit à l'ombrage d'une voiture de foin et attelée de deux chevaux ; de beaux détails de paysage se prolongent jusqu'à l'horizon, en se détachant sur un ciel harmonieux et parfaitement nuagé. Ce rare et précieux tableau est au-dessus de tout éloge, réunissant dans son genre toutes les perfections de l'art. Il provient de la célèbre collection Robit, N. 162 du Catalogue, et fut arraché par notre amateur à l'enchérisseur anglais qui lui disputoit cette jouissance.]] réalisée par Velde (Adrien van den), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 10,010 fl. [157]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau offre une agréable variété de composition, avec la touche moelleuse et délicate de cet artiste que l'École hollandaise a placé au premier rang. Il représente un site de paysage entièrement couvert d'arbres dont le ton vigoureux contribue à faire ressortir les détails des richesses du premier plan, qui consistent en une belle vache blanche et roussâtre, qu'une paysanne se dispose à traire. Une autre vache couchée sur la prairie, se fait remarquer sur la gauche. Du côté opposé, un cheval en liberté et deux moutons ; un canal qui passe sur le devant, réfléchit une partie des détails. Ce joli tableau est entré dans ce cabinet, sortant de la collection du marquis de Caumont. (Velde (Adrien van den))|Ce deuxième tableau offre une agréable variété de composition, avec la touche moelleuse et délicate de cet artiste que l'École hollandaise a placé au premier rang. Il représente un site de paysage entièrement couvert d'arbres dont le ton vigoureux contribue à faire ressortir les détails des richesses du premier plan, qui consistent en une belle vache blanche et roussâtre, qu'une paysanne se dispose à traire. Une autre vache couchée sur la prairie, se fait remarquer sur la gauche. Du côté opposé, un cheval en liberté et deux moutons ; un canal qui passe sur le devant, réfléchit une partie des détails. Ce joli tableau est entré dans ce cabinet, sortant de la collection du marquis de Caumont.]] réalisée par Velde (Adrien van den), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 820 fl. [158]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau et le plus riche qui soit connu dans cette dimension, offre une belle étendue de mer où l'on compte quatorze barques et chaloupes, partie à la voile ; un grand nombre de figures y sont en action et donnent à l'ensemble un mouvement aussi vrai que la nature. Le ciel frais et azuré d'une belle matinée d'été, contribue à l'éclat de cette production de premier choix, que sa richesse a fait nommer la PETITE FLOTTE. (Velde (W. van de))|Ce précieux tableau et le plus riche qui soit connu dans cette dimension, offre une belle étendue de mer où l'on compte quatorze barques et chaloupes, partie à la voile ; un grand nombre de figures y sont en action et donnent à l'ensemble un mouvement aussi vrai que la nature. Le ciel frais et azuré d'une belle matinée d'été, contribue à l'éclat de cette production de premier choix, que sa richesse a fait nommer la PETITE FLOTTE.]] réalisée par Velde (W. van de), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par duc d'Alberg au prix de 5001 fl. [159]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce magnifique et rare tableau offre le point de vue et la place d'une ville de Hollande ; elle est enrichie de bâtiments et édifices publics. A gauche est une maison bourgeoise bâtie en briques, au bas de lequelle est une boutique de cordonnier ; du même côté et adossée à cette maison, s'élève une église d'une architecture gothique dont la façade s'étend jusqu'à un plan très-éloigné où l'on voit un mur à l'hauteur d'appui, derrière lequel un bouquet d'arbres laisse apercevoir dans l'éloignement d'autres édifices. A droite une petite maison aussi construite en briques avec une tourelle sur le coin, est bordée du côté opposé par une allée d'arbres. Ad. van de Velde a enrichi ce merveilleux ouvrage, de nombre figures distribuées avec cette intelligence qui leur donne à toutes un motif d'une telle vérité que l'on pourroit les croire en action. Ces deux peintres célèbres étoient tellement maîtres de leur pinceau, que l'on ne sauroit y découvrir la peine du travail ni la moindre sécheresse dans les détails, qui les a rendu supérieurs à tous ceux qui ont voulu traiter les mêmes sujets. Ce beau tableau a été adressé à M. Randon de Boisset pour son cabinet, et acquis à sa vente par l'amateur Tolozan. N. 51 de son Catalogue. (Heyden (Jean van der))|Ce magnifique et rare tableau offre le point de vue et la place d'une ville de Hollande ; elle est enrichie de bâtiments et édifices publics. A gauche est une maison bourgeoise bâtie en briques, au bas de lequelle est une boutique de cordonnier ; du même côté et adossée à cette maison, s'élève une église d'une architecture gothique dont la façade s'étend jusqu'à un plan très-éloigné où l'on voit un mur à l'hauteur d'appui, derrière lequel un bouquet d'arbres laisse apercevoir dans l'éloignement d'autres édifices. A droite une petite maison aussi construite en briques avec une tourelle sur le coin, est bordée du côté opposé par une allée d'arbres. Ad. van de Velde a enrichi ce merveilleux ouvrage, de nombre figures distribuées avec cette intelligence qui leur donne à toutes un motif d'une telle vérité que l'on pourroit les croire en action. Ces deux peintres célèbres étoient tellement maîtres de leur pinceau, que l'on ne sauroit y découvrir la peine du travail ni la moindre sécheresse dans les détails, qui les a rendu supérieurs à tous ceux qui ont voulu traiter les mêmes sujets. Ce beau tableau a été adressé à M. Randon de Boisset pour son cabinet, et acquis à sa vente par l'amateur Tolozan. N. 51 de son Catalogue.]] réalisée par Heyden (Jean van der), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 7560 fl. [160]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau admirable de touche et de couleur, offre sur tous les premiers plans une marche de villageois qui conduisent leurs bestiaux à l'heure d'une soirée indiquant un retour des champs ; le site très-pittoresque est terminé vers l'horizon par une chaîne de montagnes enrichies de quelques fabriques, arbres et broussailles. Morceau de rare qualité, que l'on dit gravé sous le titre du PASSAGE DU BAC. On ne pouvoit pas rencontrer un compagnon plus heureux au précédent, et dans une plus intéressante variété de sujet, et de même dimension. (Berghem (Nicolas))|Ce tableau admirable de touche et de couleur, offre sur tous les premiers plans une marche de villageois qui conduisent leurs bestiaux à l'heure d'une soirée indiquant un retour des champs ; le site très-pittoresque est terminé vers l'horizon par une chaîne de montagnes enrichies de quelques fabriques, arbres et broussailles. Morceau de rare qualité, que l'on dit gravé sous le titre du PASSAGE DU BAC. On ne pouvoit pas rencontrer un compagnon plus heureux au précédent, et dans une plus intéressante variété de sujet, et de même dimension.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 4501 fl. [161]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On ne pouvoit pas rencontrer un compagnon plus heureux au précédent, et dans une plus intéressante variété de sujet, et de même dimension. Il représente un point de vue de mer et les détails d'un port dont le rivage est couvert de personnages sous différents costumes ; un navire à la voile et quelques barques se font remarquer sur les différents plans, et portent l'oeil à de hautes montagmes baignées par la mer. Ce tableau de la touche la plus délicate, est aussi d'une étonnante finesse de ton. Il a été gravé par Lebas, dans une suite des quatre heures du jour. (Berghem (Nicolas))|On ne pouvoit pas rencontrer un compagnon plus heureux au précédent, et dans une plus intéressante variété de sujet, et de même dimension. Il représente un point de vue de mer et les détails d'un port dont le rivage est couvert de personnages sous différents costumes ; un navire à la voile et quelques barques se font remarquer sur les différents plans, et portent l'oeil à de hautes montagmes baignées par la mer. Ce tableau de la touche la plus délicate, est aussi d'une étonnante finesse de ton. Il a été gravé par Lebas, dans une suite des quatre heures du jour.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Coquille pr Mr Portaler au prix de 2005 fl. [162]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce beau tableau qui tient au site pittoresque de l'Italie, offre dans toute son étendue une masse de rochers couronnés de ruines qui se perdent dans les nuages légers d'un ciel argentin. Des sources tombent en cascades de toutes parts, parmi des arbres et broussailles du plus riche détail et de la plus brillante touche. Des pâtres, deux vaches, un âne une chèvre, un chien, ainsi que différents corps d'arbres, sont répandus sur tous les premiers plans, qui sont soutenus dans le ton le plus vigoureux de couleur. Morceau classique sous tous les rapports de l'art. Il est gravé par..... (Berghem (Nicolas))|Ce beau tableau qui tient au site pittoresque de l'Italie, offre dans toute son étendue une masse de rochers couronnés de ruines qui se perdent dans les nuages légers d'un ciel argentin. Des sources tombent en cascades de toutes parts, parmi des arbres et broussailles du plus riche détail et de la plus brillante touche. Des pâtres, deux vaches, un âne une chèvre, un chien, ainsi que différents corps d'arbres, sont répandus sur tous les premiers plans, qui sont soutenus dans le ton le plus vigoureux de couleur. Morceau classique sous tous les rapports de l'art. Il est gravé par.....]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 2351 fl. [163]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau capital et de la plus haute renommée, est désigné et connu dans la curiosité, ainsi que dans les ouvrages qui parlent de peinture, sous le titre de l'Espion. Composition de la plus riche ordonnance et du plus précieux détail. Dans un site de paysage couvert d'arbres dans toute la partie gauche, le peintre a représenté un détachement de cavalerie qui surprend un espion sous le travestissement d'un paysan portant un panier d'oeufs. Sa figure humble et soumise n'en impose point à l'officier sévère qui lui fait des questions et semble déjà donner l'ordre de l'arrêter. Ce groupe de dix chevaux et trente figures, offre une admirable variété de caractères, d'ajustements et de mouvements, qui classe cette production au nombre des chefs-d'oeuvre de cette Ecole et de son auteur. Un ciel nuageux par un temps couvert, forme une opposition savante pour faire briller les détails et la vigueur du ton général des premiers plans. Cabinet célèbre par son choix, de feu M. Lubling, d'Amsterdam, qui a été acquis pour la France, en 1776. Sa belle dimension est de 27 p. de h. sur 20 et demi de l. (Wouvermans (Ph.))|Ce tableau capital et de la plus haute renommée, est désigné et connu dans la curiosité, ainsi que dans les ouvrages qui parlent de peinture, sous le titre de l'Espion. Composition de la plus riche ordonnance et du plus précieux détail. Dans un site de paysage couvert d'arbres dans toute la partie gauche, le peintre a représenté un détachement de cavalerie qui surprend un espion sous le travestissement d'un paysan portant un panier d'oeufs. Sa figure humble et soumise n'en impose point à l'officier sévère qui lui fait des questions et semble déjà donner l'ordre de l'arrêter. Ce groupe de dix chevaux et trente figures, offre une admirable variété de caractères, d'ajustements et de mouvements, qui classe cette production au nombre des chefs-d'oeuvre de cette Ecole et de son auteur. Un ciel nuageux par un temps couvert, forme une opposition savante pour faire briller les détails et la vigueur du ton général des premiers plans. Cabinet célèbre par son choix, de feu M. Lubling, d'Amsterdam, qui a été acquis pour la France, en 1776. Sa belle dimension est de 27 p. de h. sur 20 et demi de l.]] réalisée par Wouvermans (Ph.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 12020 fl. [164]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deusième tableau désigné sous le titre du CHEVAL ENTIER, est encore d'une qualité supérieure et de la touche la plus brillante. Il représente un agréable site de paysage coupé par différents chemins, et sur le milieu du premier plan un cheval de belle race qu'un valet tient par la bride, tandis que son cavalier marche à la rencontre d'une jeune villageoise qui se distingue derrière un arbre entouré de charmille. D'agréables lointains se détachent sur un ciel frais légérement azuré. Morceau du meilleur chois, provenant de la collection du marquis de Caumont, à Nancy. (Wouvermans (Ph.))|Ce deusième tableau désigné sous le titre du CHEVAL ENTIER, est encore d'une qualité supérieure et de la touche la plus brillante. Il représente un agréable site de paysage coupé par différents chemins, et sur le milieu du premier plan un cheval de belle race qu'un valet tient par la bride, tandis que son cavalier marche à la rencontre d'une jeune villageoise qui se distingue derrière un arbre entouré de charmille. D'agréables lointains se détachent sur un ciel frais légérement azuré. Morceau du meilleur chois, provenant de la collection du marquis de Caumont, à Nancy.]] réalisée par Wouvermans (Ph.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 3160 fl. [165]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur de chambre à coucher, se voit une jeune et jolie personne de carnation blonde, vêtue d'une jupe de satin blanc et d'un corset rouge relevé de broderies en argent, et d'une large collerette ; elle porte au col un collier de perles du plus bel Orient, et ses cheveux, naturellement bouclés, tombent négligemment sur ses épaules et son simplement ornés d'une rosette de ruban bleu. Cette personne aussi aimable que vraie, est assise devant une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où elle est occupée à former un colier avec des perles qu'elle retire d'une boite de laque du Japon. Sur un plan reculé, et dans un admirable ton de demi-teinte, le peintre a placé une jeune fille qui paroît avoir apporté une aiguière d'argent dans son plat, et s'arrête pour attendre les ordres de sa maîtresse. Le fond entièrement sacrifié à l'éclat du sujet et de ses détails, laisse distinguer un lit d'étoffe verdâtre surmonté de panaches en plume. Il est impossible de citer un ouvrage plus parfait de F. Miéris ; il joint au charme du plus admirable fini celui du sujet qui est le plus gracieux qu'il ait traité, et cette étonnante vérité dans les moindres détails, qui brille dans toutes ses productions, et l'on placé au premier rang des peintres de cette savante Ecole. Nous pouvons dire avec assurance qu'il est cité dans tous les auteurs comme son chef-d'oeuvre. (Miéris (F.), dit le Vieux. 1658)|Dans un intérieur de chambre à coucher, se voit une jeune et jolie personne de carnation blonde, vêtue d'une jupe de satin blanc et d'un corset rouge relevé de broderies en argent, et d'une large collerette ; elle porte au col un collier de perles du plus bel Orient, et ses cheveux, naturellement bouclés, tombent négligemment sur ses épaules et son simplement ornés d'une rosette de ruban bleu. Cette personne aussi aimable que vraie, est assise devant une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où elle est occupée à former un colier avec des perles qu'elle retire d'une boite de laque du Japon. Sur un plan reculé, et dans un admirable ton de demi-teinte, le peintre a placé une jeune fille qui paroît avoir apporté une aiguière d'argent dans son plat, et s'arrête pour attendre les ordres de sa maîtresse. Le fond entièrement sacrifié à l'éclat du sujet et de ses détails, laisse distinguer un lit d'étoffe verdâtre surmonté de panaches en plume. Il est impossible de citer un ouvrage plus parfait de F. Miéris ; il joint au charme du plus admirable fini celui du sujet qui est le plus gracieux qu'il ait traité, et cette étonnante vérité dans les moindres détails, qui brille dans toutes ses productions, et l'on placé au premier rang des peintres de cette savante Ecole. Nous pouvons dire avec assurance qu'il est cité dans tous les auteurs comme son chef-d'oeuvre.]] réalisée par Miéris (F.), dit le Vieux. 1658, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 14000 fl. [166]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau encore d'un fini très-précieux et pur d'exécution, est désigné sous le titre de la DAME DE QUALITÉ. Collection célèbre de Lubling. Cette personne d'une figure encore gracieuse, est représentée de face, coiffée d'un chapeau garni de plumes, portant sur ses bras et dans les plis de sa robe un joli chien épagneul. Morceau en oval, que l'on peut classer au nombre de ceux qu'on appelle les diamants de la peinture, sous le rapport e son mérite comme de son extrême rareté. Ce tableau est gravé. (Miéris (F.) dit le Vieux)|Ce petit tableau encore d'un fini très-précieux et pur d'exécution, est désigné sous le titre de la DAME DE QUALITÉ. Collection célèbre de Lubling. Cette personne d'une figure encore gracieuse, est représentée de face, coiffée d'un chapeau garni de plumes, portant sur ses bras et dans les plis de sa robe un joli chien épagneul. Morceau en oval, que l'on peut classer au nombre de ceux qu'on appelle les diamants de la peinture, sous le rapport e son mérite comme de son extrême rareté. Ce tableau est gravé.]] réalisée par Miéris (F.) dit le Vieux, vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 1500 fl. [167]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce rare et précieux petit tableau offre le portrait du greffier Fagel, cité dans Descamps. Ce personnage est représenté à mi-corps, la tête découverte, drapé d'un manteau noir, et dans l'action de parler. Nous rapporterons ici, que les artistes considerent ce morceau comme un des meilleurs modèles de son genre. (Miéris (F.) dit le Vieux)|Ce rare et précieux petit tableau offre le portrait du greffier Fagel, cité dans Descamps. Ce personnage est représenté à mi-corps, la tête découverte, drapé d'un manteau noir, et dans l'action de parler. Nous rapporterons ici, que les artistes considerent ce morceau comme un des meilleurs modèles de son genre.]] réalisée par Miéris (F.) dit le Vieux, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Paillet au prix de 2010 fl. [168]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'embrasure d'une croisée où sont deux personnes vues à mi-corps, on distingue un homme de figure animée, tenant de sa main droite un verre à vin du Rhin, renversé, indiquant, par son caractère, le regret qu'il soit vide ; un drapeau qui forme le plus bel accessoire, se détache sur un riche tapis de Turquis. Ce tableau désigné sous le titre DU TROMPETTE, est classé parmi les précieuses productions de ce peintre. Il est passé du cabinet Neyman dans la galerie de Condé, où il étoit placé au premier rang de cette brillante Ecole. (Miéris (Guillaume-François))|A l'embrasure d'une croisée où sont deux personnes vues à mi-corps, on distingue un homme de figure animée, tenant de sa main droite un verre à vin du Rhin, renversé, indiquant, par son caractère, le regret qu'il soit vide ; un drapeau qui forme le plus bel accessoire, se détache sur un riche tapis de Turquis. Ce tableau désigné sous le titre DU TROMPETTE, est classé parmi les précieuses productions de ce peintre. Il est passé du cabinet Neyman dans la galerie de Condé, où il étoit placé au premier rang de cette brillante Ecole.]] réalisée par Miéris (Guillaume-François), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1500 fl. [169]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet religieux et de caractère d'un hermite en prière. Il est vu à mi-corps, dans l'intérieur d'une grotte, la tête de trois-quarts, et prosterné, méditant sur un livre. On voit encore avec intérêt un vieux tronc d'arbre placé à gauche, accessoire familier à ce peintre dans presque tous ses ouvrages en ce genre. On le trouve décrit dans le cabinet Tronchain, comme un morceau recommandable. (Douw (Gérard))|Le sujet religieux et de caractère d'un hermite en prière. Il est vu à mi-corps, dans l'intérieur d'une grotte, la tête de trois-quarts, et prosterné, méditant sur un livre. On voit encore avec intérêt un vieux tronc d'arbre placé à gauche, accessoire familier à ce peintre dans presque tous ses ouvrages en ce genre. On le trouve décrit dans le cabinet Tronchain, comme un morceau recommandable.]] réalisée par Douw (Gérard), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1750 fl. [170]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme âgée, habillée de belles étoffes et portant un mantelet de velours bordé de martre ; elle tient de la main droite une balance où elle pèse des pièces d'or ; de la main gauche elle choisit des karats dans une boîte qui se trouve sur une table où l'on distingue un coffret, différentes médailles, des chaînes d'or et d'autres bijoux. Ce tableau vigoureux de couleur, représente la mère de Gérard Douw, quand cet artiste suivoit encore la manière de Rembrant. (Douw (Gérard))|Une femme âgée, habillée de belles étoffes et portant un mantelet de velours bordé de martre ; elle tient de la main droite une balance où elle pèse des pièces d'or ; de la main gauche elle choisit des karats dans une boîte qui se trouve sur une table où l'on distingue un coffret, différentes médailles, des chaînes d'or et d'autres bijoux. Ce tableau vigoureux de couleur, représente la mère de Gérard Douw, quand cet artiste suivoit encore la manière de Rembrant.]] réalisée par Douw (Gérard), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Hazard Je au prix de 912 fl. [171]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau n'est pas un des moins rares du cabinet, tant sous le rapport d'un coloris vigoureux que par son extrême fini et l'agrément de son sujet. Il représente un jeune faune et une jolie bacchante qui se caressent dans un bosquet des jardins de Pan, dont on distingue la statue sur la droite ; et du côté opposé, dans une savante demi-teinte, sont encore deux Amours qui semblent considérer cet aimable groupe. Les descriptions de la galerie de Sardaigne, dont il provient, en font l'éloge le plus distingué et un très-ample détail. (Werf (Adrien van der))|Ce précieux tableau n'est pas un des moins rares du cabinet, tant sous le rapport d'un coloris vigoureux que par son extrême fini et l'agrément de son sujet. Il représente un jeune faune et une jolie bacchante qui se caressent dans un bosquet des jardins de Pan, dont on distingue la statue sur la droite ; et du côté opposé, dans une savante demi-teinte, sont encore deux Amours qui semblent considérer cet aimable groupe. Les descriptions de la galerie de Sardaigne, dont il provient, en font l'éloge le plus distingué et un très-ample détail.]] réalisée par Werf (Adrien van der), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 6000 fl. [172]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de la premiere finesse et de belle conservation, offre le sujet de Vertumne et Pomone représentés dans un fond de jardin sacrifié dans ses détails par un ton mistérieux convenable à cette scène, et pour contribuer à faire ressortir les personnages. La figure principale est une jeune et jolie personne assise et dans un habillement le plus galant, qui semble écouter avec complaisance l'entretien de la duègne qui cherche à la séduire. Une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où sont placés quelques fruits, forme un principal accessoire à cette précieuse et rare production qui, originairement, a servi de pendant au sujet de Cléopâtre, gravé par Will. (Netscher (Gaspard))|Ce tableau de la premiere finesse et de belle conservation, offre le sujet de Vertumne et Pomone représentés dans un fond de jardin sacrifié dans ses détails par un ton mistérieux convenable à cette scène, et pour contribuer à faire ressortir les personnages. La figure principale est une jeune et jolie personne assise et dans un habillement le plus galant, qui semble écouter avec complaisance l'entretien de la duègne qui cherche à la séduire. Une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où sont placés quelques fruits, forme un principal accessoire à cette précieuse et rare production qui, originairement, a servi de pendant au sujet de Cléopâtre, gravé par Will.]] réalisée par Netscher (Gaspard), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 900 fl. [173]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de rare qualité, a assigné à cet artiste le rang le plus distingué parmi les peintres de la haute Ecole hollandaise ; il offre une composition originale, critique et morale, ayant pour titre les dangers de l'ivressse. Dans un intérieur, on voit J. Steen et sa femme endormis auprès d'une table, à la suite d'un repas trop abondant. Profitant de leur sommeil, les domestiques forcent une armoire et enlèvent l'argent, les enfants fouillent dans la poche de leur mère, le chien mange le pâté, un singe griffonne les contrats, et un chat s'élançant sur une cage contenant un oiseau, fait tomber les porcelaines placées sur le haut d'une armoire ; une bible, un violon par terre, un verre et un pot à l'eau renversés, ajoutent au désordre de cette scène. Cette production ingénieuse tire son effet de lumière d'une croisée à la droite du sujet, ce qui produit une admirable intelligence de clair obscur. Nous ne doutons pas que ce bel ouvrage sera apprécié des vrais amateurs et de nos plus habiles artistes. (Steen (Jean))|Ce tableau de rare qualité, a assigné à cet artiste le rang le plus distingué parmi les peintres de la haute Ecole hollandaise ; il offre une composition originale, critique et morale, ayant pour titre les dangers de l'ivressse. Dans un intérieur, on voit J. Steen et sa femme endormis auprès d'une table, à la suite d'un repas trop abondant. Profitant de leur sommeil, les domestiques forcent une armoire et enlèvent l'argent, les enfants fouillent dans la poche de leur mère, le chien mange le pâté, un singe griffonne les contrats, et un chat s'élançant sur une cage contenant un oiseau, fait tomber les porcelaines placées sur le haut d'une armoire ; une bible, un violon par terre, un verre et un pot à l'eau renversés, ajoutent au désordre de cette scène. Cette production ingénieuse tire son effet de lumière d'une croisée à la droite du sujet, ce qui produit une admirable intelligence de clair obscur. Nous ne doutons pas que ce bel ouvrage sera apprécié des vrais amateurs et de nos plus habiles artistes.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 6850 fl. [174]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Satyre chez le paysan, sujet de la fable. Dans l'intérieur d'une cabane ornée d'ustensiles divers, l'on compte sept personnages, parmi lesquels se distingue le paysan assis devan une table couverte de différents mets, et soufflant sa soupe, tandis que le Satyre, debout sur la gauche, appuyé sur une béquille de forme singulière, fait des réflexions qui attirent les regards et l'attantion d'une femme chargée d'un plat d'oeufs, ainsi que deux autres, dont une vieille qui est assise ; et plus loin, près d'une cheminée, un jeune garçon riant de ce personnage original. Au milieu du premier plan, on voit encore avec intérêt un enfant habillé d'un corset rougeâtre, en chemise et vu par le dos, montrant sa cuiller vide. Jamais les expressions différentes n'ont été plus variées : le Satyre pérore, le paysan souffle, la vieille écoute, les jeunes gens rient, et enfin tous les personnages sont au sujet avec autant d'art que de vérité, pour présenter un des ouvrages les plus distingués de J. Steen, qui a joint à la plus admirable exécution, une couleur vraie et une gaieté soutenue dans toutes ses compositions. Cabinet van Heisleuter, N. 163. (Steen (Jean))|Le Satyre chez le paysan, sujet de la fable. Dans l'intérieur d'une cabane ornée d'ustensiles divers, l'on compte sept personnages, parmi lesquels se distingue le paysan assis devan une table couverte de différents mets, et soufflant sa soupe, tandis que le Satyre, debout sur la gauche, appuyé sur une béquille de forme singulière, fait des réflexions qui attirent les regards et l'attantion d'une femme chargée d'un plat d'oeufs, ainsi que deux autres, dont une vieille qui est assise ; et plus loin, près d'une cheminée, un jeune garçon riant de ce personnage original. Au milieu du premier plan, on voit encore avec intérêt un enfant habillé d'un corset rougeâtre, en chemise et vu par le dos, montrant sa cuiller vide. Jamais les expressions différentes n'ont été plus variées : le Satyre pérore, le paysan souffle, la vieille écoute, les jeunes gens rient, et enfin tous les personnages sont au sujet avec autant d'art que de vérité, pour présenter un des ouvrages les plus distingués de J. Steen, qui a joint à la plus admirable exécution, une couleur vraie et une gaieté soutenue dans toutes ses compositions. Cabinet van Heisleuter, N. 163.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Hubert au prix de 2551 fl. [175]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage traversé par un canal sur lequel est costruit un moulin occupant toute la partie droite, ainsi qu'une échappée de lointain ; à gauche, un terrain sablonneux et frappé d'un coup de lumière piquant, produit un contraste avec les arbres qui sont du ton le plus vigoureux et de cette touche ferme et assurée qui a toujours conduit le pinceau de cet illustre rival de J. Ruysdaël. Un ciel largement peint et sage de ton, contribue à faire ressortir, avec succès, la richesse des détails. Joint au grand mérite de ce bel ouvrage, on ne peut pas laisser ignorer l'extrême rareté d'en rencontrer d'aussi capitaux et d'une plus heureuse dimension, pour servir de pendant au tableau du 53. (Hobbema)|Un point de vue de paysage traversé par un canal sur lequel est costruit un moulin occupant toute la partie droite, ainsi qu'une échappée de lointain ; à gauche, un terrain sablonneux et frappé d'un coup de lumière piquant, produit un contraste avec les arbres qui sont du ton le plus vigoureux et de cette touche ferme et assurée qui a toujours conduit le pinceau de cet illustre rival de J. Ruysdaël. Un ciel largement peint et sage de ton, contribue à faire ressortir, avec succès, la richesse des détails. Joint au grand mérite de ce bel ouvrage, on ne peut pas laisser ignorer l'extrême rareté d'en rencontrer d'aussi capitaux et d'une plus heureuse dimension, pour servir de pendant au tableau du 53.]] réalisée par Hobbema, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 1805 fl. [176]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous une allée d'arbres qui se présente en face du spectateur, on voit un personnage en manteau rouge, qui tient deux chevaux par la bride, et semble attendre leurs cavaliers ; vers la droite, une belle vache couchée, et du côté opposé, dans l'éloignement, une rivière qui borde un fort village. Un ciel frais et argentin, chargé de légers nuages, répand sa lumière sur tous les détails, et présente une des productions curieuses de cet artiste, dans le nombre des sujets qu'il a traités dans tous les genres. (Cuyp (Albert))|Sous une allée d'arbres qui se présente en face du spectateur, on voit un personnage en manteau rouge, qui tient deux chevaux par la bride, et semble attendre leurs cavaliers ; vers la droite, une belle vache couchée, et du côté opposé, dans l'éloignement, une rivière qui borde un fort village. Un ciel frais et argentin, chargé de légers nuages, répand sa lumière sur tous les détails, et présente une des productions curieuses de cet artiste, dans le nombre des sujets qu'il a traités dans tous les genres.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 10,000 fl. [177]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une espèce d'écurie ou chambre basse, on voit un palfrenier tenant deux chevaux par la bride ; il est accompagné d'un enfant en jupe rouge, vu par le dos, et d'un chien. Ce tableau admirablement peint, et de la couleur la plus d'eclatante, offre une variété piquante parmi les productions de ce grand artiste, qui a dessiné les chevaux dans une étonnante vérité. Il provient encore du cabinet de Caumont, et méritoit une place distinguée dans cette collection. (Cuyp (Albert))|Dans une espèce d'écurie ou chambre basse, on voit un palfrenier tenant deux chevaux par la bride ; il est accompagné d'un enfant en jupe rouge, vu par le dos, et d'un chien. Ce tableau admirablement peint, et de la couleur la plus d'eclatante, offre une variété piquante parmi les productions de ce grand artiste, qui a dessiné les chevaux dans une étonnante vérité. Il provient encore du cabinet de Caumont, et méritoit une place distinguée dans cette collection.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 1020 fl. [178]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste point de vue de mer agitée par le vent frais d'un beau jour. On y distingue entr'autres bâtiments, barques et chaloupes, un navire à trois mâts, percé de trente cannons, faisant, avec une jolie barque, la plus belle richesse ; sur la droite de la composition, un vaisseau de guerre se fait encore remarquer à une grande distance ; et sur le premier plan, à la gauche, une barque à voile, du ton le plus vigoureux, forme un contraste et fait l'opposition la plus heureuse à tous les détails brillants du sujet. Le rivage est couvert de plusieurs belles figures de matelots et autres personnages. C'est avec confiance que nous présentons cette admirable production, comme un chefs-d'oeuvre de son genre et de son auteur. (Backuizen (L.))|Un vaste point de vue de mer agitée par le vent frais d'un beau jour. On y distingue entr'autres bâtiments, barques et chaloupes, un navire à trois mâts, percé de trente cannons, faisant, avec une jolie barque, la plus belle richesse ; sur la droite de la composition, un vaisseau de guerre se fait encore remarquer à une grande distance ; et sur le premier plan, à la gauche, une barque à voile, du ton le plus vigoureux, forme un contraste et fait l'opposition la plus heureuse à tous les détails brillants du sujet. Le rivage est couvert de plusieurs belles figures de matelots et autres personnages. C'est avec confiance que nous présentons cette admirable production, comme un chefs-d'oeuvre de son genre et de son auteur.]] réalisée par Backuizen (L.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lebrun au prix de 2000 fl. [179]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau, encore d'une extrême finesse et comparable aux plus précieux ouvrages de van de Welde, offre également un point de vue de la mer couverte de différentes barques. Morceau qui réunit à tous les avantages du côté de l'art, celui de la plus belle conservation. Collection van Helsleuter, N. 12. (Backuizen (L.))|Ce deuxième tableau, encore d'une extrême finesse et comparable aux plus précieux ouvrages de van de Welde, offre également un point de vue de la mer couverte de différentes barques. Morceau qui réunit à tous les avantages du côté de l'art, celui de la plus belle conservation. Collection van Helsleuter, N. 12.]] réalisée par Backuizen (L.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1801 fl. [180]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce magnifique paysage paroît offrir le site imposant et pittoresque de l'entrée d'un bois sur un terrain marécageaux. Dans le milieu et vers la droite, un percé dans le massif des arbres, découvre une chaîne de montagnes ; du côté opposé, tourne un chemin sablonneux, et un tertre où sont trois brebis et un pâtre ; un vieille arbre presque dépouillé de son écorce et de ses feuilles, se détache, avec autant d'art que d'illusion, sur tous les détails et la richesse du paysage. Morceau du premier choix, et le plus marquant que l'on puisse désirer de ce paysagiste célèbre et distingué. Il peut, par son mérite et sa dimension, servir de pendant au tableau d'Hobbema, N. 48. (Ruisdael (Jacques))|Ce magnifique paysage paroît offrir le site imposant et pittoresque de l'entrée d'un bois sur un terrain marécageaux. Dans le milieu et vers la droite, un percé dans le massif des arbres, découvre une chaîne de montagnes ; du côté opposé, tourne un chemin sablonneux, et un tertre où sont trois brebis et un pâtre ; un vieille arbre presque dépouillé de son écorce et de ses feuilles, se détache, avec autant d'art que d'illusion, sur tous les détails et la richesse du paysage. Morceau du premier choix, et le plus marquant que l'on puisse désirer de ce paysagiste célèbre et distingué. Il peut, par son mérite et sa dimension, servir de pendant au tableau d'Hobbema, N. 48.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Francillon au prix de 2700 fl. [181]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce magnifique bouquet, composé des plus belles espèces de fleurs droupées dans un vase enrichi de bas-reliefs, sujets de jeux d'enfants, et posé sur une table de marbre où sont encore de beaux fruits et un nid garni de mousse, offre dans son aspect une des belles productions de son illustre auteur ; les roses d'espèces variées, le tournesol, pivoine, tulipes, oeillets, l'iris et la jacinthe, y brillent par la variété de leurs couleurs, la beauté de leur forme et ce précieux d'exécution que Jean van Huysum a porté au plus haut degré d'illusion et de savoir. (Huysum (J. van))|Ce magnifique bouquet, composé des plus belles espèces de fleurs droupées dans un vase enrichi de bas-reliefs, sujets de jeux d'enfants, et posé sur une table de marbre où sont encore de beaux fruits et un nid garni de mousse, offre dans son aspect une des belles productions de son illustre auteur ; les roses d'espèces variées, le tournesol, pivoine, tulipes, oeillets, l'iris et la jacinthe, y brillent par la variété de leurs couleurs, la beauté de leur forme et ce précieux d'exécution que Jean van Huysum a porté au plus haut degré d'illusion et de savoir.]] réalisée par Huysum (J. van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Jamard au prix de 1551 fl. [182]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce chef-d'oeuvre de son genre et de son auteur, offre un choix des plus beaux fruits groupés avec infiniment d'art sur un terrain garni de mousse ; on y distingue particulièrement un melon ouvert, les plus belles pêches, des raisins, un vieux tronc d'arbre du plus riche détail dans son écorce, et nombre d'insectes de la plus étonnante illusion. Cet ouvrage merveilleux surpasse tout ce que nous pourrions en dire, et suffiroit seul pour prouver ce que dit M. Lebrun sur cet artiste célèbre, dans son Ouvrage sur les peintres flamands et hollandais. (Ruysch (Rachel))|Ce chef-d'oeuvre de son genre et de son auteur, offre un choix des plus beaux fruits groupés avec infiniment d'art sur un terrain garni de mousse ; on y distingue particulièrement un melon ouvert, les plus belles pêches, des raisins, un vieux tronc d'arbre du plus riche détail dans son écorce, et nombre d'insectes de la plus étonnante illusion. Cet ouvrage merveilleux surpasse tout ce que nous pourrions en dire, et suffiroit seul pour prouver ce que dit M. Lebrun sur cet artiste célèbre, dans son Ouvrage sur les peintres flamands et hollandais.]] réalisée par Ruysch (Rachel), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 2500 fl. [183]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage du site le plus agréable et le plus vrai, offrant tous les détails qui font admirer les productions de cet artiste. A la droite un terrain élevé et sablonneux, couvert de plantes et de broussailles, et une de ses barrières pittoresques qui sont frappées du soleil avec autant d'art que de goût ; de vastes lointains de prairies coupées par différents chemins et rivières, occupent la partie gauche. Lingelback a enrichi ce beau et précieux tableau, d'un sujet de chasse qui ajoute encore à sa valeur. Cabinet Caumont. (Winantz (Jean))|Le point de vue d'un paysage du site le plus agréable et le plus vrai, offrant tous les détails qui font admirer les productions de cet artiste. A la droite un terrain élevé et sablonneux, couvert de plantes et de broussailles, et une de ses barrières pittoresques qui sont frappées du soleil avec autant d'art que de goût ; de vastes lointains de prairies coupées par différents chemins et rivières, occupent la partie gauche. Lingelback a enrichi ce beau et précieux tableau, d'un sujet de chasse qui ajoute encore à sa valeur. Cabinet Caumont.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par de St Leon au prix de 1210 fl. [184]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre beau tableau, offrant un site de paysage du plus riche détail, et d'une intéressante variété dans l'espèce des arbres et leur proportion ; un vieux chêne tortueux s'y fait remarquer autant par sa touche brillante que par une exécution aussi vraie que la nature. On y admire encore diverses plantes touchées avec autant d'art que de goût. J. Lingelback a enrichi ce magnifique tableau de figures, et Wyntranck, très-habile peintre d'animaux, y a placé des canards dans une mare qui occupe les premiers plans du sujet. Morceau de belle dimension et digne de la renommée de son auteur. Cabinet van Helsleuter, N. 215. (Winantz (Jean))|Un autre beau tableau, offrant un site de paysage du plus riche détail, et d'une intéressante variété dans l'espèce des arbres et leur proportion ; un vieux chêne tortueux s'y fait remarquer autant par sa touche brillante que par une exécution aussi vraie que la nature. On y admire encore diverses plantes touchées avec autant d'art que de goût. J. Lingelback a enrichi ce magnifique tableau de figures, et Wyntranck, très-habile peintre d'animaux, y a placé des canards dans une mare qui occupe les premiers plans du sujet. Morceau de belle dimension et digne de la renommée de son auteur. Cabinet van Helsleuter, N. 215.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Coquille au prix de 2510 fl. [185]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un port de mer enrichi de tous les détails analogues à ce genre de représentation. La partie des figures qui couvrent le rivage, offre un intérêt marquant autant par leur belle proportion, la variété des attitudes et cette touche moelleuse et précise qui mérité à cet artiste la réputation de rivaliser Karel du Jardin. C'est avec confiance que nous présentons celui-ci comme un de ses ouvrages les plus heureux dans la grandeur des morceaux de chevalet. (Lingelback (Jean))|Le point de vue d'un port de mer enrichi de tous les détails analogues à ce genre de représentation. La partie des figures qui couvrent le rivage, offre un intérêt marquant autant par leur belle proportion, la variété des attitudes et cette touche moelleuse et précise qui mérité à cet artiste la réputation de rivaliser Karel du Jardin. C'est avec confiance que nous présentons celui-ci comme un de ses ouvrages les plus heureux dans la grandeur des morceaux de chevalet.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 780 fl. [186]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce riche paysage de site pittoresque, offre dans toute la partie gauche une masse de rochers garnis d'arbres et couronnés de belles fabriques, au pied desquels on voit encore une tour ronde qui se détache en clair sur les demi-teintes. L'effet est pris au soleil couchant d'une belle soirée d'été Toute cette partie est baignée par une rivière, et partage le terrain du premier plan. Après le mérite et le beau choix de ce tableau, il est curieux d'y rencontrer un groupe de figures et de bestiaux de la précieuse touche d'Adrien van de Velde, qui contribuent autant à son intérêt qu'à sa valeur. (Moucheron (Frédéric))|Ce riche paysage de site pittoresque, offre dans toute la partie gauche une masse de rochers garnis d'arbres et couronnés de belles fabriques, au pied desquels on voit encore une tour ronde qui se détache en clair sur les demi-teintes. L'effet est pris au soleil couchant d'une belle soirée d'été Toute cette partie est baignée par une rivière, et partage le terrain du premier plan. Après le mérite et le beau choix de ce tableau, il est curieux d'y rencontrer un groupe de figures et de bestiaux de la précieuse touche d'Adrien van de Velde, qui contribuent autant à son intérêt qu'à sa valeur.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Hazard au prix de 1405 fl. [187]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une famille dans un intérieur, et composée de trois personnages. Morceau d'une admirable finesse et de la plus étonnante vérité. Une belle femme, richement vêtue, est assise dans le milieu, tenant sur ses genoux un plat d'argent où sont des pêches dont elle vient d'en donner à un joli enfant placé à sa gauche. Le mari placé entre eux, se lie parfaitement à l'intérêt du sujet, où l'on distingue, entr'autres accessoires, une table couverte d'un riche tapis où sont posés des vases et autres détails. Ce tableau classique par son mérite, ne l'est pas moins sous le rapport de son extrême rareté. Il est du nombre de ces ouvrages soignés que l'on peut admirer à l'effet comme à la loupe. Il est de forme cintrée. (Neer (Eglon van der))|Le sujet d'une famille dans un intérieur, et composée de trois personnages. Morceau d'une admirable finesse et de la plus étonnante vérité. Une belle femme, richement vêtue, est assise dans le milieu, tenant sur ses genoux un plat d'argent où sont des pêches dont elle vient d'en donner à un joli enfant placé à sa gauche. Le mari placé entre eux, se lie parfaitement à l'intérêt du sujet, où l'on distingue, entr'autres accessoires, une table couverte d'un riche tapis où sont posés des vases et autres détails. Ce tableau classique par son mérite, ne l'est pas moins sous le rapport de son extrême rareté. Il est du nombre de ces ouvrages soignés que l'on peut admirer à l'effet comme à la loupe. Il est de forme cintrée.]] réalisée par Neer (Eglon van der), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 1500 fl. [188]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène familière offrant une réunion de quatre personnages dans un interieur, composée de trois hommes en costume militaire et une jeune femme en corset rouge, qui se défend des caresses de l'un d'eux. Morceau très-fin d'exécution et d'une couleur harmonieuse. Les ouvrages de choix par cet artiste, sont portés sur la ligne des Metzu et Gérard Terburg. Celui que nous décrivons étoit digne d'une aussi belle collection. (Hocterwelt)|Scène familière offrant une réunion de quatre personnages dans un interieur, composée de trois hommes en costume militaire et une jeune femme en corset rouge, qui se défend des caresses de l'un d'eux. Morceau très-fin d'exécution et d'une couleur harmonieuse. Les ouvrages de choix par cet artiste, sont portés sur la ligne des Metzu et Gérard Terburg. Celui que nous décrivons étoit digne d'une aussi belle collection.]] réalisée par Hocterwelt, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 525 fl. [189]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur d'appartement on voit un joli enfant en jaquette bleue, coiffé d'une toque garnie de plumes ; il est debout, tenant un oiseau sur son doigt, qui fait aboyer un petit chien épagneul. Une table couverte d'un riche tapis, et un vase de fleurs, forment un accessoire intéressant. A la gauche du sujet, différents autres détails contribuent à la richesse et à l'agrément de ce morceau précieux et de toute rareté. Il provient du cabinet célèbre de Tolozan, N. 109. (Slingeland (Jean van))|Dans un intérieur d'appartement on voit un joli enfant en jaquette bleue, coiffé d'une toque garnie de plumes ; il est debout, tenant un oiseau sur son doigt, qui fait aboyer un petit chien épagneul. Une table couverte d'un riche tapis, et un vase de fleurs, forment un accessoire intéressant. A la gauche du sujet, différents autres détails contribuent à la richesse et à l'agrément de ce morceau précieux et de toute rareté. Il provient du cabinet célèbre de Tolozan, N. 109.]] réalisée par Slingeland (Jean van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 1196 fl. [190]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau plein d'action et d'un faire admirable, offre le sujet d'un chat d'espèce tigre, et cherchant à déchirer un coq, tandis qu'il est aperçu par un chien qui aboie. Différents fruits, feuillages et débris d'architecture, contribuent à l'intérêt de ce groupe et à la richesse de l'ensemble. Morceau d'une admirable exécution et d'un excellent choix. Vente van Helsleuter, N. 213. (Weeninx (Jean))|Ce tableau plein d'action et d'un faire admirable, offre le sujet d'un chat d'espèce tigre, et cherchant à déchirer un coq, tandis qu'il est aperçu par un chien qui aboie. Différents fruits, feuillages et débris d'architecture, contribuent à l'intérêt de ce groupe et à la richesse de l'ensemble. Morceau d'une admirable exécution et d'un excellent choix. Vente van Helsleuter, N. 213.]] réalisée par Weeninx (Jean), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 2400 fl. [191]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, d'un excellent effet de clair obscur et de perspective, représente une scène familière dans un intérieur d'appartement où se voit une dame assise, donnant des pommes à un enfant que lui amène sa servante. Une table couverte d'un tapis où sont quelques accessoires, contribue à la richesse du sujet qui tire sa lumière d'une croisée sur la droite. C'est à juste titre que cet artiste tient un rang distingué parmi les grands peintres de son Ecole, autant par le piquant de ses effets de soleil que par l'exécution large de son pinceau, et cette vérité naïve de l'imitation de la nature. (Hooge (Pierre de))|Ce tableau, d'un excellent effet de clair obscur et de perspective, représente une scène familière dans un intérieur d'appartement où se voit une dame assise, donnant des pommes à un enfant que lui amène sa servante. Une table couverte d'un tapis où sont quelques accessoires, contribue à la richesse du sujet qui tire sa lumière d'une croisée sur la droite. C'est à juste titre que cet artiste tient un rang distingué parmi les grands peintres de son Ecole, autant par le piquant de ses effets de soleil que par l'exécution large de son pinceau, et cette vérité naïve de l'imitation de la nature.]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par [[de S[éréville]]] au prix de 2000 fl. [193]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de premier choix par sa qualité, la richesse de ses détails et sa belle proportion, offre un site de paysage d'Italie, avec une masse de roches mêlées de fabriques et arbustes ; sur toute la partie droite et du côté opposé, une chaîne de montagnes qui se détachent sur un ciel frais et du ton le plus harmonieux ; de belles figures de faunes et bacchantes qui dansent, font la richesse des premiers plans. Quelques bestiaux ajoutent encore à l'intérêt de cette aimable production dont la grâce du pinceau et le brillant du coloris ne laissent rien à désirer. Il a fait partie du précieux cabinet du marquis de Caumont, à Nancy. (Poelemburg (C.))|Ce tableau de premier choix par sa qualité, la richesse de ses détails et sa belle proportion, offre un site de paysage d'Italie, avec une masse de roches mêlées de fabriques et arbustes ; sur toute la partie droite et du côté opposé, une chaîne de montagnes qui se détachent sur un ciel frais et du ton le plus harmonieux ; de belles figures de faunes et bacchantes qui dansent, font la richesse des premiers plans. Quelques bestiaux ajoutent encore à l'intérêt de cette aimable production dont la grâce du pinceau et le brillant du coloris ne laissent rien à désirer. Il a fait partie du précieux cabinet du marquis de Caumont, à Nancy.]] réalisée par Poelemburg (C.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1000 fl. [194]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau terminé dans la manière d'Elsemer, offre le point de vue d'un paysage solitaire et d'une rivière où deux jeunes femmes viennent de se baigner ; un vieux tronc d'arbre sur la gauche, se fait encore remarquer par la vérité de ses détails. (Poelemburg (C.))|Ce deuxième tableau terminé dans la manière d'Elsemer, offre le point de vue d'un paysage solitaire et d'une rivière où deux jeunes femmes viennent de se baigner ; un vieux tronc d'arbre sur la gauche, se fait encore remarquer par la vérité de ses détails.]] réalisée par Poelemburg (C.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Constantin au prix de 299.95 fl. [195]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet riche et plaisant d'une kermesse sur la place d'un village, offrant une multitude de personnages dans l'ivresse de la plus franche gaieté. On remarque entr'autres détails, deux paysans, homme et femme, qui dansent ensemble de la manière la plus originale, et font un épisode plaisant sur le premier plan de la composition. Il est curieux de rencontrer un des ouvrages de choix par cet artiste, qui réunisse au plus beau faire l'agrément d'un sujet aussi riche et qui se rapproche autant de la belle manière de son maître, Adrien van Ostade. (Dussaert (Corneille))|Le sujet riche et plaisant d'une kermesse sur la place d'un village, offrant une multitude de personnages dans l'ivresse de la plus franche gaieté. On remarque entr'autres détails, deux paysans, homme et femme, qui dansent ensemble de la manière la plus originale, et font un épisode plaisant sur le premier plan de la composition. Il est curieux de rencontrer un des ouvrages de choix par cet artiste, qui réunisse au plus beau faire l'agrément d'un sujet aussi riche et qui se rapproche autant de la belle manière de son maître, Adrien van Ostade.]] réalisée par Dussaert (Corneille), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1650 fl. [196]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fuite en Egypte, sujet du quatre figures représentées à l'effet de la nuit. La Vierge, drapée d'un manteau bleu, et tenant dans ses bras l'Enfant Jésus endormi, est montée sur un âne que conduit Saint Joseph. Un ange les accompagne et porte un flambeau qui éclaire ce groupe intéressant ; la Vierge est de la figure la plus agréable, et porte avec elle le caractère de candeur qui lui convient. Ce tableau est de la plus grande finesse et d'une exécution admirable ; le clair obscur y est bien observé, et sans doute que les amateurs le distingueront comme une de ces productions piquantes où le Maître s'est plu à montrer tout son talent. Il provient de la collection Boisset, et en dernier lieu Tolozan, N. 30. (Dietricci (Ernest))|La fuite en Egypte, sujet du quatre figures représentées à l'effet de la nuit. La Vierge, drapée d'un manteau bleu, et tenant dans ses bras l'Enfant Jésus endormi, est montée sur un âne que conduit Saint Joseph. Un ange les accompagne et porte un flambeau qui éclaire ce groupe intéressant ; la Vierge est de la figure la plus agréable, et porte avec elle le caractère de candeur qui lui convient. Ce tableau est de la plus grande finesse et d'une exécution admirable ; le clair obscur y est bien observé, et sans doute que les amateurs le distingueront comme une de ces productions piquantes où le Maître s'est plu à montrer tout son talent. Il provient de la collection Boisset, et en dernier lieu Tolozan, N. 30.]] réalisée par Dietricci (Ernest), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 3005 fl. [197]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau gravé sous le titre des Bergères des Alpes, offre le point de vue d'un paysage pittoresque à l'imitation de Salvator. Au pied d'une masse de roches couvertes d'arbres d'un feuillé précieux et léger, on voit plusieurs jeunes femmes qui semblent sortir de se baigner dans une rivière qui occupe les premiers plans du sujet. Morceau très-agréable et du meilleur choix, dans lequel on admire ce brillant d'exécution et cette fraîcheur de coloris qui classent cet artiste parmi les meilleurs paysagistes de l'Ecole allemande. Ce tableau est gravé. (Dietricci (Ernest))|Ce tableau gravé sous le titre des Bergères des Alpes, offre le point de vue d'un paysage pittoresque à l'imitation de Salvator. Au pied d'une masse de roches couvertes d'arbres d'un feuillé précieux et léger, on voit plusieurs jeunes femmes qui semblent sortir de se baigner dans une rivière qui occupe les premiers plans du sujet. Morceau très-agréable et du meilleur choix, dans lequel on admire ce brillant d'exécution et cette fraîcheur de coloris qui classent cet artiste parmi les meilleurs paysagistes de l'Ecole allemande. Ce tableau est gravé.]] réalisée par Dietricci (Ernest), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1200 fl. [198]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce joli et précieux tableau, à l'imitation de G. Douw, offre le sujet de deux enfants vue à mi-corps à l'embrasure d'une croisée, s'amusant à faire des bulles de savon. Un rideau d'un tissu de couleur, est retroussé à l'intention de découvrir la perspective d'une chambre où sont des personnages. Un pot de fleurs et un bas-relief sont les principaux accessoires qui contribuent à l'intérêt et à la richesse de cette charmante production. (Tool (van))|Ce joli et précieux tableau, à l'imitation de G. Douw, offre le sujet de deux enfants vue à mi-corps à l'embrasure d'une croisée, s'amusant à faire des bulles de savon. Un rideau d'un tissu de couleur, est retroussé à l'intention de découvrir la perspective d'une chambre où sont des personnages. Un pot de fleurs et un bas-relief sont les principaux accessoires qui contribuent à l'intérêt et à la richesse de cette charmante production.]] réalisée par Tool (van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 580 fl. [200]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette précieuse imitation offre le sujet gracieux d'une jolie cuisinière à l'embrasure d'une croisée, versant de l'eau d'une cruche dans un vase. Un chaudron, des légumes et autres accessoires, font une richesse agréable sur l'appui de cette fenêtre dont le dessous de l'entablement est orné de bas-relief en partie recouvert par un tapis. (Tool (van))|Cette précieuse imitation offre le sujet gracieux d'une jolie cuisinière à l'embrasure d'une croisée, versant de l'eau d'une cruche dans un vase. Un chaudron, des légumes et autres accessoires, font une richesse agréable sur l'appui de cette fenêtre dont le dessous de l'entablement est orné de bas-relief en partie recouvert par un tapis.]] réalisée par Tool (van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 410 fl. [201]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur et les détails d'une belle église de protestants. Morceau d'un grand effet et d'un excellent choix. Parmi les différentes figures répandues dans ce beau tableau, on y remarque un personnage en manteau rouge et une dame qui semblent visiter cet édifice et ses monuments avec autant d'intérêt que de curiosité. (Witt (E. de))|L'intérieur et les détails d'une belle église de protestants. Morceau d'un grand effet et d'un excellent choix. Parmi les différentes figures répandues dans ce beau tableau, on y remarque un personnage en manteau rouge et une dame qui semblent visiter cet édifice et ses monuments avec autant d'intérêt que de curiosité.]] réalisée par Witt (E. de), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 401 fl. [203]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'une halte de troupes en pleine campagne où sont dressées les tentes. Dans toute la partie droite, on remarque différents groupes de cavalerie naturellement disposés, ainsi que tous les détails d'accessoires qui tiennent à l'invention et au génie de l'artiste. Morceau d'un excellent choix et d'une exécution facile et hardie dans un ton de couleur vigoureux. (Hugtemburg (Jean van))|Sujet d'une halte de troupes en pleine campagne où sont dressées les tentes. Dans toute la partie droite, on remarque différents groupes de cavalerie naturellement disposés, ainsi que tous les détails d'accessoires qui tiennent à l'invention et au génie de l'artiste. Morceau d'un excellent choix et d'une exécution facile et hardie dans un ton de couleur vigoureux.]] réalisée par Hugtemburg (Jean van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Robert au prix de 161 fl. [204]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau d'une bonne intelligence de clair obscur, étoit désiné dans le cabinet Tronchin, sous le titre de la Cuisine de Rembrandt. Il représente un intérieur rustique servant d'étable ; on y remarque entre autres personnages, une vieille ménagère occupée à son rouet. Nombre d'ustensiles, poteries et légumes, sont répandus et distribués sur tous les plans avec une extrême vérité. (Camphuysen)|Ce tableau d'une bonne intelligence de clair obscur, étoit désiné dans le cabinet Tronchin, sous le titre de la Cuisine de Rembrandt. Il représente un intérieur rustique servant d'étable ; on y remarque entre autres personnages, une vieille ménagère occupée à son rouet. Nombre d'ustensiles, poteries et légumes, sont répandus et distribués sur tous les plans avec une extrême vérité.]] réalisée par Camphuysen, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 599 fl. [205]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau plein d'action et de vérité dans ses détails, offre le sujet de différents animaux de basse-cour, parmi lesqueles on distingue deux coqs de la plus forte espèce, qui se battent, ce qui effraie de droite et de gauche les poules qui semblent craindre pour leurs petits. Un fond de paysage sacrifié de ton, contribue à faire briller la richesse des plumages où ce peintre a excellé. (Hondekoueter (Melchior))|Ce tableau plein d'action et de vérité dans ses détails, offre le sujet de différents animaux de basse-cour, parmi lesqueles on distingue deux coqs de la plus forte espèce, qui se battent, ce qui effraie de droite et de gauche les poules qui semblent craindre pour leurs petits. Un fond de paysage sacrifié de ton, contribue à faire briller la richesse des plumages où ce peintre a excellé.]] réalisée par Hondekoueter (Melchior), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Rolland au prix de 480 fl. [206]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau d'une grande facilité de touche et d'un excellent goût de couleur ; offre dans le milieu une masse de bâtiments indiquant l'entrée d'un fort village entouré de fossés, avec un pont de bois pour arriver à une porte. Morceau curieux dans son ensemble comme dans ses détails. (Beirestraten)|Ce tableau d'une grande facilité de touche et d'un excellent goût de couleur ; offre dans le milieu une masse de bâtiments indiquant l'entrée d'un fort village entouré de fossés, avec un pont de bois pour arriver à une porte. Morceau curieux dans son ensemble comme dans ses détails.]] réalisée par Beirestraten, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 141 fl. [207]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un paysage du bord de la Meuse, pris au passage d'un bac, dans le moment qu'il est rempli de bestiaux, au retour de champs. On admire particulièrement dans les nombreux ouvrages de cet artiste, une touche légère, le ton vrai de la nature et une juste illusion de la perspective ; ce qui les a fait admettre dans les cabinets les plus distingués. (Goyen (J. van))|Point de vue d'un paysage du bord de la Meuse, pris au passage d'un bac, dans le moment qu'il est rempli de bestiaux, au retour de champs. On admire particulièrement dans les nombreux ouvrages de cet artiste, une touche légère, le ton vrai de la nature et une juste illusion de la perspective ; ce qui les a fait admettre dans les cabinets les plus distingués.]] réalisée par Goyen (J. van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laloi au prix de 132 fl. [208]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un cordonnier de village. Il est vu dans le milieu d'une grande chambre qui tire son jour d'une croisée, causant avec un voisin sans quitter son travail, tandis que sa femme assise sur la gauche, prépare des légumes. Morceau d'une parfaite illusion par la vérité des personnages, dans un excellent ton de couleur qui le soutient parmi les premiers Maîtres. On le croit gravé à l'eau-forte, sous le titre du Ménage du Savetier. (Brekelemkamp)|Le sujet d'un cordonnier de village. Il est vu dans le milieu d'une grande chambre qui tire son jour d'une croisée, causant avec un voisin sans quitter son travail, tandis que sa femme assise sur la gauche, prépare des légumes. Morceau d'une parfaite illusion par la vérité des personnages, dans un excellent ton de couleur qui le soutient parmi les premiers Maîtres. On le croit gravé à l'eau-forte, sous le titre du Ménage du Savetier.]] réalisée par Brekelemkamp, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 500 fl. [209]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une grande chambre basse, on voit sur la partie droite et près d'une table, une ménagère occupée à nettoyer des légumes, et la gauche du premier plan, différents ustensiles de cuisine et autres accessoires. Morceau dans lequel on rencontre des détails pleins de vérité. (Staveren (van))|Dans l'intérieur d'une grande chambre basse, on voit sur la partie droite et près d'une table, une ménagère occupée à nettoyer des légumes, et la gauche du premier plan, différents ustensiles de cuisine et autres accessoires. Morceau dans lequel on rencontre des détails pleins de vérité.]] réalisée par Staveren (van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Hazard au prix de 80 fl. [215]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une famille de paysans, campée sous une banne qui est suspendue à des débris de ruines et à l'ombre d'un paysage touffu. Le père, la mère et quatre enfants sont naturellement représentés sur le devant du sujet, et assis à terre pour faire un repas frugal et champêtre. Derrière eux et en second plan, sont quelques soldats et autres personnages qui se distinguent dans une demi-teinte grisâtre et d'une parfaite harmonie. A droite, au détour d'un pilier, on voit encore un homme à cheval qui s'avance vers un fond de montagnes. Ce précieux tableau peut soutenir toute comparaison avec les ouvrages flamands les plus fins de ton. Il est heureux pour les cabinets et la curiosité, que ce grand peintre d'histoire ait pris le goût, pour ses délassements, de traiter le genre naturel et familier des bambochades. Celui que nous décrivons est du plus beau choix. Sa forme est un ovale en travers, dans une bordure carrée. Collection Tolozan, N. 5. (Bourdon (Sébastien))|Le sujet d'une famille de paysans, campée sous une banne qui est suspendue à des débris de ruines et à l'ombre d'un paysage touffu. Le père, la mère et quatre enfants sont naturellement représentés sur le devant du sujet, et assis à terre pour faire un repas frugal et champêtre. Derrière eux et en second plan, sont quelques soldats et autres personnages qui se distinguent dans une demi-teinte grisâtre et d'une parfaite harmonie. A droite, au détour d'un pilier, on voit encore un homme à cheval qui s'avance vers un fond de montagnes. Ce précieux tableau peut soutenir toute comparaison avec les ouvrages flamands les plus fins de ton. Il est heureux pour les cabinets et la curiosité, que ce grand peintre d'histoire ait pris le goût, pour ses délassements, de traiter le genre naturel et familier des bambochades. Celui que nous décrivons est du plus beau choix. Sa forme est un ovale en travers, dans une bordure carrée. Collection Tolozan, N. 5.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Brunot au prix de 2420 fl. [219]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce joli échantillon du Maître, offre le sujet agréable de quatre personnages, hommes et femmes, qui se reposent dans un paysage champêtre et au bord d'un étang où l'on remarque avec intérêt une jolie personne dans un déshabillé galant et négligé, qui baigne ses jambes. (Pater (J. B.))|Ce joli échantillon du Maître, offre le sujet agréable de quatre personnages, hommes et femmes, qui se reposent dans un paysage champêtre et au bord d'un étang où l'on remarque avec intérêt une jolie personne dans un déshabillé galant et négligé, qui baigne ses jambes.]] réalisée par Pater (J. B.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laloi au prix de 125 fl. [221]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette belle production exécutée en Italie, porte la date de 1746, soutien-droit la comparaison contre les plus beaux ouvrages de Salvator, qui ont été ses guides et ses modèles, tant dans le génie de la composition que de cette touche large et hardie qui le distingue. Ce morceau, pris à l'effet du soleil couchant, offre le point de vue imposant et pittoresque d'une masse de rochers mêlés d'arbres et baignés par un fleuve où des pêcheurs conduisent leur bateau. Des soldats cuirassés se font remarquer sur le milieu du premier plan, et quelques autres personnages. (Vernet (Joseph))|Cette belle production exécutée en Italie, porte la date de 1746, soutien-droit la comparaison contre les plus beaux ouvrages de Salvator, qui ont été ses guides et ses modèles, tant dans le génie de la composition que de cette touche large et hardie qui le distingue. Ce morceau, pris à l'effet du soleil couchant, offre le point de vue imposant et pittoresque d'une masse de rochers mêlés d'arbres et baignés par un fleuve où des pêcheurs conduisent leur bateau. Des soldats cuirassés se font remarquer sur le milieu du premier plan, et quelques autres personnages.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 1300 fl. [222]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Encore exécuté à Rome en 1749, même dimension du précédent. Ce deuxième tableau semble représenter le point de vue d'un port de mer des environs de Naples, à l'effet du soleil couchant ; toute la partie gauche est occupée par un rocher percé d'une haute arcade où sont ajustées quelques constructions pittoresques ; une jolie treille sur une jetée avancée dans la mer, donne encore à cette partie de la composition un véritable intérêt ; des navires et barques, ainsi que plusieurs autres détails, contribuent à présenter une des productions capitales de son genre et de son auteur. Tout le premier plan est enrichi de personnages divers dans le costume du temps, ainsi que de matelots occupés à transporter du poisson sur le rivage, qui est encore garni de différents accessoires. C'est avec assurance que nous présentons cette production comme un des morceaux classiques qui ont fixé la réputation de Joseph Vernet. Il est gravé par Duret, et provient du cabinet de M. de Vilette. (Vernet (Joseph))|Encore exécuté à Rome en 1749, même dimension du précédent. Ce deuxième tableau semble représenter le point de vue d'un port de mer des environs de Naples, à l'effet du soleil couchant ; toute la partie gauche est occupée par un rocher percé d'une haute arcade où sont ajustées quelques constructions pittoresques ; une jolie treille sur une jetée avancée dans la mer, donne encore à cette partie de la composition un véritable intérêt ; des navires et barques, ainsi que plusieurs autres détails, contribuent à présenter une des productions capitales de son genre et de son auteur. Tout le premier plan est enrichi de personnages divers dans le costume du temps, ainsi que de matelots occupés à transporter du poisson sur le rivage, qui est encore garni de différents accessoires. C'est avec assurance que nous présentons cette production comme un des morceaux classiques qui ont fixé la réputation de Joseph Vernet. Il est gravé par Duret, et provient du cabinet de M. de Vilette.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 3005 fl. [223]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette précieuse étude, de la première finesse de carnation, offre le buste d'une jolie personne coiffée en cheveux simplement relevés d'un ruban, et négligemment vêtue d'un corset blanc et d'un léger fichu de gaze qui laisse voir ses épaules et une partie de sa gorge. Cette tête d'expression qu'il appeloit sa Belle Boudeuse, offre toute la grâce de son âge et la légéreté de touche de cet habile artiste qui a porté le sentiment de l'expression au plus haut degré. (Greuse (J.B.))|Cette précieuse étude, de la première finesse de carnation, offre le buste d'une jolie personne coiffée en cheveux simplement relevés d'un ruban, et négligemment vêtue d'un corset blanc et d'un léger fichu de gaze qui laisse voir ses épaules et une partie de sa gorge. Cette tête d'expression qu'il appeloit sa Belle Boudeuse, offre toute la grâce de son âge et la légéreté de touche de cet habile artiste qui a porté le sentiment de l'expression au plus haut degré.]] réalisée par Greuse (J.B.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Lafontaine au prix de 905 fl. [224]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition ingénieuse et du plus grand goût d'exécution, offre dans toute sa surface les ruines d'un temple fameux de l'antiquité ; on y remarque entre autres richesses de détail, et comme historique, le transport d'une statue de Minerve, que l'on dirige à force de bras et par un moulinet vers le Capitole. On compte sur tous les plans de cette admirable production plus de vingt figures dessinées et contrastées de mouvement avec un goût exquis, et qui attestent la fécondité de genie du digne émule et successeur de Panini. (Robert (Hubert))|Cette composition ingénieuse et du plus grand goût d'exécution, offre dans toute sa surface les ruines d'un temple fameux de l'antiquité ; on y remarque entre autres richesses de détail, et comme historique, le transport d'une statue de Minerve, que l'on dirige à force de bras et par un moulinet vers le Capitole. On compte sur tous les plans de cette admirable production plus de vingt figures dessinées et contrastées de mouvement avec un goût exquis, et qui attestent la fécondité de genie du digne émule et successeur de Panini.]] réalisée par Robert (Hubert), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Constantin au prix de 451 fl. [225]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette belle et savante étude offre le sujet d'une vestale représentée à mi-corps, proportion de nature. Le nom de son illustre auteur est un éloge, et nous dispense de tout autre détail pour fixer l'attention des amateurs sur les productions de notre Ecole moderne. (David (M. le Baron))|Cette belle et savante étude offre le sujet d'une vestale représentée à mi-corps, proportion de nature. Le nom de son illustre auteur est un éloge, et nous dispense de tout autre détail pour fixer l'attention des amateurs sur les productions de notre Ecole moderne.]] réalisée par David (M. le Baron), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1180 fl. [226]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre tableaux qui ont décoré la maison de Bagatelle. Ils offrent différentes sujets gracieux exécutés avec le goût et les talens qui distinguent cet artiste. Une offrande à Vénus, serment à l'Amour, hommage à Flore, et une bacchante dans l'ivresse auprès de la statue de Pan. Ces quatre morceaux sont restés réunis pour en former l'ornement d'un salon ou tout autre place, étant de même dimension pour la hauteur. (Calais (M.))|Quatre tableaux qui ont décoré la maison de Bagatelle. Ils offrent différentes sujets gracieux exécutés avec le goût et les talens qui distinguent cet artiste. Une offrande à Vénus, serment à l'Amour, hommage à Flore, et une bacchante dans l'ivresse auprès de la statue de Pan. Ces quatre morceaux sont restés réunis pour en former l'ornement d'un salon ou tout autre place, étant de même dimension pour la hauteur.]] réalisée par Calais (M.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 302 fl. [227]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce beau tableau qui fait partie de l'exposition des peintures modernes en 1800, à été remarqué comme une des productions soignées de son auteur ; il offre le riche point de vue et les détails d'un paysage à la sortie d'un bois où des chasseurs font halte, et vers la droite, des villageois conduisant leurs bestiaux ; une eau limpide baigne les premiers plans. On admire encore l'étendue des lointains qui se détachent sur un ciel nuageux et contribuent à l'intelligence et à l'harmonie de l'effet général. (Hue (M.))|Ce beau tableau qui fait partie de l'exposition des peintures modernes en 1800, à été remarqué comme une des productions soignées de son auteur ; il offre le riche point de vue et les détails d'un paysage à la sortie d'un bois où des chasseurs font halte, et vers la droite, des villageois conduisant leurs bestiaux ; une eau limpide baigne les premiers plans. On admire encore l'étendue des lointains qui se détachent sur un ciel nuageux et contribuent à l'intelligence et à l'harmonie de l'effet général.]] réalisée par Hue (M.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Feuchere au prix de 280 fl. [230]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de fleurs et de fruits groupés dans un style pittoresque et du meilleur goût. On s'arrête particulièrement sur une belle rose, des raisins, des prunes, un nid garni de ses oeufs, et une carafe où sont placées des oreilles d'ours. Morceau du plus bel éclat de couleur et de ce faire admirable qui soutient la renommée de son auteur, fidelle imitateur de la nature. (Spaendonck (M. van))|Un sujet de fleurs et de fruits groupés dans un style pittoresque et du meilleur goût. On s'arrête particulièrement sur une belle rose, des raisins, des prunes, un nid garni de ses oeufs, et une carafe où sont placées des oreilles d'ours. Morceau du plus bel éclat de couleur et de ce faire admirable qui soutient la renommée de son auteur, fidelle imitateur de la nature.]] réalisée par Spaendonck (M. van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par St Leon rue St Augustins no.35 au prix de 166 fl. [231]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce beau tableau est remarquable par la richesse du site et de ses détails. Il représente le vaste point de vue d'un paysage de la Grèce, composé dans le style sévère et imposant des plus grands Maîtres, et de cette exécution aimable, facile et fleurie, qui charme l'oeil du connoisseur, ainsi que par la belle distribution des plans et des lumières. On y remarquera sans doute avec intérêt le sujet de jeunes grecques qui viennent sacrifier leurs chevelures au fleuve de ces belles contrées, la veille de leur mariage. Nous bornerons cet article à la renommée de son auteur qui n'a jamais rien conçu dans ses productions sans un motif historique qui en augmentoit l'intérêt. (Valenciennes (M.))|Ce beau tableau est remarquable par la richesse du site et de ses détails. Il représente le vaste point de vue d'un paysage de la Grèce, composé dans le style sévère et imposant des plus grands Maîtres, et de cette exécution aimable, facile et fleurie, qui charme l'oeil du connoisseur, ainsi que par la belle distribution des plans et des lumières. On y remarquera sans doute avec intérêt le sujet de jeunes grecques qui viennent sacrifier leurs chevelures au fleuve de ces belles contrées, la veille de leur mariage. Nous bornerons cet article à la renommée de son auteur qui n'a jamais rien conçu dans ses productions sans un motif historique qui en augmentoit l'intérêt.]] réalisée par Valenciennes (M.), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Perignon au prix de 851 fl. [232]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette aimable et brillante production offre un bouquet des plus belles fleurs groupées avec autant d'art que de goût dans un vase de terre placé sur une table de marbre et accompagné d'un nid de la touche la plus délicate. On distingue particulièrement la variété des plus belles espèces de roses, des pavots de riches couleurs, des anémones, tubéreuses, etc. Cette imitation fidelle de la nature et le talent distingué de son auteur, nous dispensent d'un plus ample détail. (Dael (van))|Cette aimable et brillante production offre un bouquet des plus belles fleurs groupées avec autant d'art que de goût dans un vase de terre placé sur une table de marbre et accompagné d'un nid de la touche la plus délicate. On distingue particulièrement la variété des plus belles espèces de roses, des pavots de riches couleurs, des anémones, tubéreuses, etc. Cette imitation fidelle de la nature et le talent distingué de son auteur, nous dispensent d'un plus ample détail.]] réalisée par Dael (van), vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Laneuville au prix de 1400 fl. [234]
  • 1812.01.22/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage et d'une vaste campagne pris à l'effet d'une belle journée d'été. A la droite, deux jeunes villageois, garçon et fille, causent ensemble assis à l'ombre de plusieurs saules, en gardant leurs troupeaux qui font la plus intéressante richesse des premiers plans. A la gauche, d'agréables lointains de prairie et les détails de la moisson des foins. En général les ouvrages de cet artiste justement surnommé le van de Velde moderne, ont tout le charme de ce genre ; mais il en est plusieurs, tels que celui-ci, qu'il destinoit à des cabinets renommés pour la délicatesse du choix et parmi lesquels il ambitionnoit de soutenir le parallèle par ses efforts. (Omeganck (M.) d'Anvers)|Le point de vue d'un paysage et d'une vaste campagne pris à l'effet d'une belle journée d'été. A la droite, deux jeunes villageois, garçon et fille, causent ensemble assis à l'ombre de plusieurs saules, en gardant leurs troupeaux qui font la plus intéressante richesse des premiers plans. A la gauche, d'agréables lointains de prairie et les détails de la moisson des foins. En général les ouvrages de cet artiste justement surnommé le van de Velde moderne, ont tout le charme de ce genre ; mais il en est plusieurs, tels que celui-ci, qu'il destinoit à des cabinets renommés pour la délicatesse du choix et parmi lesquels il ambitionnoit de soutenir le parallèle par ses efforts.]] réalisée par Omeganck (M.) d'Anvers, vendue par [[de S[éréville]]], achetée par Vandalle au prix de 1401 fl. [236]