Ventes d'œuvres le 1813.02.03

De Wikipast
Version datée du 30 mai 2021 à 13:59 par Unknown user (discussion) (Page créée avec « * 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme ''Fleurs.'' réalisée par David de Hem au prix de 29… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Endymion, endormi est visité par Diane pendant la nuit : on y voit l'Amour détournant des masses de branches d'arbres pour le découvrir à Diane. L'original de ce tableau, exécuté à Rome, a reçu des éloges universels ; or, une copie faite dans son école, est toujours un souvenir agréable d'une des belles productions de l'art. (D'après M. Girodet)|Endymion, endormi est visité par Diane pendant la nuit : on y voit l'Amour détournant des masses de branches d'arbres pour le découvrir à Diane. L'original de ce tableau, exécuté à Rome, a reçu des éloges universels ; or, une copie faite dans son école, est toujours un souvenir agréable d'une des belles productions de l'art.]] réalisée par D'après M. Girodet, achetée par Lebrun au prix de 36 fl. [2]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Courses des chars ordonnées par Achille pour les funérailles de Patrocle : belle et riche composition, de plus de cent trente figures, dont cinquante au moins sur les 1er., 2e. et 3e. plans ; à gauche, et sur le premier, on remarque un char se brisant, dont le conducteur est renversé et les chevaux emportés hors de la carrière tracée, tandis que quatre autres chars la fournissent ; la droite offre, sur un tertre, les juges qui doivent prononcer entre les concourrens ; plus bas on remarque la jeune fille, vêtue de blanc, qui doit couronner le vainqueur, tandis que, sur le premier plan, on voit des lutteurs qui se préparent à leurs exercices : cette belle composition, remplie de détails du meilleur goût, a été vivement accueillie du public lorsqu'elle a paru au salon de l'an 4, sous le n. 517. -Ce tableau ne sera pas transporté à l'exposition vu sa grandeur, ainsi que celui de M. Fabre ; en conséquence ceux qui pourraient avoir des vues dessus, pourront venir les voir chez M. Lebrun, rue du Gros-Chenet, n. 4. (Carle Vernet (an 3-1794))|Les Courses des chars ordonnées par Achille pour les funérailles de Patrocle : belle et riche composition, de plus de cent trente figures, dont cinquante au moins sur les 1er., 2e. et 3e. plans ; à gauche, et sur le premier, on remarque un char se brisant, dont le conducteur est renversé et les chevaux emportés hors de la carrière tracée, tandis que quatre autres chars la fournissent ; la droite offre, sur un tertre, les juges qui doivent prononcer entre les concourrens ; plus bas on remarque la jeune fille, vêtue de blanc, qui doit couronner le vainqueur, tandis que, sur le premier plan, on voit des lutteurs qui se préparent à leurs exercices : cette belle composition, remplie de détails du meilleur goût, a été vivement accueillie du public lorsqu'elle a paru au salon de l'an 4, sous le n. 517. -Ce tableau ne sera pas transporté à l'exposition vu sa grandeur, ainsi que celui de M. Fabre ; en conséquence ceux qui pourraient avoir des vues dessus, pourront venir les voir chez M. Lebrun, rue du Gros-Chenet, n. 4.]] réalisée par Carle Vernet (an 3-1794), achetée par Boucher Boulard au prix de 561 fl. [3]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Apothéose de la Vierge : belle composition de dix-neuf figures ; petit tableau qu'il exécuta en grand pour la chapelle de Choisy, qui est maintenant détruite. Ce tableau conservera donc à la postérité une des belles productions de ce beau génie, l'un des grands coloristes dont l'école francçaise puisse se glorifier. C'est à juste titre que le plafond du dôme des Invalides a mis l'école française au rang des plus célèbres de l'Italie. (Il provient de la vente de M. Villers, n. 105 de notre catalogue.) (Charles de la Fosse)|L'Apothéose de la Vierge : belle composition de dix-neuf figures ; petit tableau qu'il exécuta en grand pour la chapelle de Choisy, qui est maintenant détruite. Ce tableau conservera donc à la postérité une des belles productions de ce beau génie, l'un des grands coloristes dont l'école francçaise puisse se glorifier. C'est à juste titre que le plafond du dôme des Invalides a mis l'école française au rang des plus célèbres de l'Italie. (Il provient de la vente de M. Villers, n. 105 de notre catalogue.)]] réalisée par Charles de la Fosse, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Castel au prix de 230 fl. [5]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort d'Abradate et de Panthée. Ce tableau, l'un des plus capitaux et des plus beaux que l'on puisse se procurer de ce maître, a enrichi le cabinet choisi de M. Jully de la Live et celui de M. de Vaudreuil, vendu en novembre 1787, sous le n. 44, 2,000 francs. Les grandes beautés réelles de l'art, répandues dans ce tableau, nous font un devoir, pour l'honneur de l'école française, de le recommander à ceux qui, comme nous, sont attachés à la gloire de notre pays. (Pierre Mignard)|La Mort d'Abradate et de Panthée. Ce tableau, l'un des plus capitaux et des plus beaux que l'on puisse se procurer de ce maître, a enrichi le cabinet choisi de M. Jully de la Live et celui de M. de Vaudreuil, vendu en novembre 1787, sous le n. 44, 2,000 francs. Les grandes beautés réelles de l'art, répandues dans ce tableau, nous font un devoir, pour l'honneur de l'école française, de le recommander à ceux qui, comme nous, sont attachés à la gloire de notre pays.]] réalisée par Pierre Mignard, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 300 fl. [6]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage orné de riches monumens d'architecture d'ordre dorique cannelé : on voit, sur le devant, la fuite en Egypte ; sur la gauche, un pâtre et des bestiaux. Ce précieux tableau, que nous regardons comme un des ouvrages les plus parfaits de cet habile peintre, orna les riches cabinets du comte de Vaudreuil, n. 26 de notre catalogue, et celui du chevalier Lambert, n. 151 : il a été vendu 951 fr. (Pierre Patel)|Un Paysage orné de riches monumens d'architecture d'ordre dorique cannelé : on voit, sur le devant, la fuite en Egypte ; sur la gauche, un pâtre et des bestiaux. Ce précieux tableau, que nous regardons comme un des ouvrages les plus parfaits de cet habile peintre, orna les riches cabinets du comte de Vaudreuil, n. 26 de notre catalogue, et celui du chevalier Lambert, n. 151 : il a été vendu 951 fr.]] réalisée par Pierre Patel, achetée par Regnault au prix de 312 fl. [7]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte Famille sur les degrés d'un vaste portique : on voit la Vierge soutenant l'Enfant Jésus auquel le petit Saint Jean, qui est devant Sainte Anne, présente une pomme ; derrière, et dans le demi-teinte, est Saint Joseph occupé à écrire. Cette belle et noble composition, de la conservation la plus parfaite, se trouve gravée par de Poilly. On dit ce tableau répété. Il provient de la vente de M. D. P., faite en novembre 1811. (Nicolas Poussin)|Une Sainte Famille sur les degrés d'un vaste portique : on voit la Vierge soutenant l'Enfant Jésus auquel le petit Saint Jean, qui est devant Sainte Anne, présente une pomme ; derrière, et dans le demi-teinte, est Saint Joseph occupé à écrire. Cette belle et noble composition, de la conservation la plus parfaite, se trouve gravée par de Poilly. On dit ce tableau répété. Il provient de la vente de M. D. P., faite en novembre 1811.]] réalisée par Nicolas Poussin au prix de 2400 fl. [8]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre tableaux représentant les quatre Saisons : ils sont richement ornés de petites figures occupées aux travaux de chacune des Saisons. Les productions de ce maître sont rares, et celles ci sont de son faire le plus spirituel et le plus précieux, avant qu'il ait passé à Londres, où il mourut. (François-Paul Ferg.)|Quatre tableaux représentant les quatre Saisons : ils sont richement ornés de petites figures occupées aux travaux de chacune des Saisons. Les productions de ce maître sont rares, et celles ci sont de son faire le plus spirituel et le plus précieux, avant qu'il ait passé à Londres, où il mourut.]] réalisée par François-Paul Ferg., vendue par [[[lEBRUN]]], achetée par Legrand au prix de 311 fl. [10]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet allégorique, représenté par une femme seule, assie, tenant sur elle un chat, et appuyée sur une table, où l'on voit un vase, un chien, une montre, etc. Ce tableau, d'un très-beau style, est exécuté avec un soin précieux. Les ouvrages de ce grand peintre sont très-rares à rencontrer. C'est en voyant la galerie de Dusseldorf que l'on peut dire qu'il est un des grands peintres qui ait existé. (Gérard Douffet)|Un sujet allégorique, représenté par une femme seule, assie, tenant sur elle un chat, et appuyée sur une table, où l'on voit un vase, un chien, une montre, etc. Ce tableau, d'un très-beau style, est exécuté avec un soin précieux. Les ouvrages de ce grand peintre sont très-rares à rencontrer. C'est en voyant la galerie de Dusseldorf que l'on peut dire qu'il est un des grands peintres qui ait existé.]] réalisée par Gérard Douffet, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 72 [ou] 272 fl. [11]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs Fabriques derrière un pont où passent différens bestiaux, conduits par deux pâtres. Ce tableau d'un ton solide, est aussi exécuté avec cette touche ferme et brillante qui distingue les productions de ce maître, justement recherchées. (Adam Pinaker)|Plusieurs Fabriques derrière un pont où passent différens bestiaux, conduits par deux pâtres. Ce tableau d'un ton solide, est aussi exécuté avec cette touche ferme et brillante qui distingue les productions de ce maître, justement recherchées.]] réalisée par Adam Pinaker, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 100 fl. [12]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Devant d'une porte d'auberge, où l'on voit quatre différens personnages et deux chevaux en repos, atelés à une charrete ; dans le fond, des fabriques et batimens terminent ce tableau de la plus belle couleur et de la plus grande vérité. (N. Berchem)|Le Devant d'une porte d'auberge, où l'on voit quatre différens personnages et deux chevaux en repos, atelés à une charrete ; dans le fond, des fabriques et batimens terminent ce tableau de la plus belle couleur et de la plus grande vérité.]] réalisée par N. Berchem, achetée par Laneuville au prix de 700 fl. [13]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Portrait d'homme, vu de trois quarts, portant cheveux courts, moustaches et barbiche, collet de chemise blanc et habit noir. On ne peut s'empêcher d'admirer, dans ce tableau, la beauté de la couleur et la finesse de la touche ; il nous semble voir un homme vivant. Cet ouvrage, exécuté dans la grande force du Titien, est encore d'une conservation admirable. La rareté d'un tel morceau le rend précieux pour les amateurs d'une des plus grandes écoles de la peinture. (Titien)|Un Portrait d'homme, vu de trois quarts, portant cheveux courts, moustaches et barbiche, collet de chemise blanc et habit noir. On ne peut s'empêcher d'admirer, dans ce tableau, la beauté de la couleur et la finesse de la touche ; il nous semble voir un homme vivant. Cet ouvrage, exécuté dans la grande force du Titien, est encore d'une conservation admirable. La rareté d'un tel morceau le rend précieux pour les amateurs d'une des plus grandes écoles de la peinture.]] réalisée par Titien, achetée par Tachinardi au prix de 160 fl. [16]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue de la place et de l'église St.-Marc, où l'on voit, au-dessus du portal, les quatre chevaux qui ornent maintenant l'arc de triomphe de Tuileries. Ce tableau, enrichi de masques et autres figures, peut être regardé comme du plus beau faire de ce maître, dont les vrais ouvrages sont rares. (Antoine Canal, dit Canaletti)|La Vue de la place et de l'église St.-Marc, où l'on voit, au-dessus du portal, les quatre chevaux qui ornent maintenant l'arc de triomphe de Tuileries. Ce tableau, enrichi de masques et autres figures, peut être regardé comme du plus beau faire de ce maître, dont les vrais ouvrages sont rares.]] réalisée par Antoine Canal, dit Canaletti, achetée par Roland au prix de 80.5 fl. [18]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux, dont l'un représente l'Enfant prodigue se faisant rendre compte : composition de neuf figures principales et de plus de douze dans le lointain. L'autre représente le Retour de l'Enfant prodique : composition de quatorze figures. Ces deux tableaux, d'une grande rareté et de la première beauté, proviennent des ventes faites chez le ci-devant prince de Conti et de M. de Nogaret. (Dominique Feti)|Deux Tableaux, dont l'un représente l'Enfant prodigue se faisant rendre compte : composition de neuf figures principales et de plus de douze dans le lointain. L'autre représente le Retour de l'Enfant prodique : composition de quatorze figures. Ces deux tableaux, d'une grande rareté et de la première beauté, proviennent des ventes faites chez le ci-devant prince de Conti et de M. de Nogaret.]] réalisée par Dominique Feti au prix de 800 fl. [19]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois : belle composition de trente figures. Ce tableau rare est précieux par la ressemblance qu'il a avec celui de Nicolas Poussin, et par l'abondance de son génie. Il paraît que c'est un des ouvrages auquel il a mis le plus d'importance, puisqu'il l'a consacré lui-même, en le gravant. (Pierre Testa)|L'Adoration des Rois : belle composition de trente figures. Ce tableau rare est précieux par la ressemblance qu'il a avec celui de Nicolas Poussin, et par l'abondance de son génie. Il paraît que c'est un des ouvrages auquel il a mis le plus d'importance, puisqu'il l'a consacré lui-même, en le gravant.]] réalisée par Pierre Testa, achetée par Debiers au prix de 100.5 fl. [20]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus, négligemment étendue sur une draperie bleue, caresse l'Amour qui tient une de ses flèches. Ces deux jolies figures, d'un coloris séduisant, sont entourées d'une guirlande de fleurs de la main de Mario Nuzzi, dit Mario de Fiori. Ce tableau, dont le sujet est des plus agréables, vient de la riche collection de feu M. Jacquemin Jouillier, et de celle du ci-devant prince de Conti, n. 8 du catalogue, où il fut vendu 2601 fr. Il est peint sur marbre noir. (Cignani (Carlo))|Vénus, négligemment étendue sur une draperie bleue, caresse l'Amour qui tient une de ses flèches. Ces deux jolies figures, d'un coloris séduisant, sont entourées d'une guirlande de fleurs de la main de Mario Nuzzi, dit Mario de Fiori. Ce tableau, dont le sujet est des plus agréables, vient de la riche collection de feu M. Jacquemin Jouillier, et de celle du ci-devant prince de Conti, n. 8 du catalogue, où il fut vendu 2601 fr. Il est peint sur marbre noir.]] réalisée par Cignani (Carlo), vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 500 fl. [21]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Jeune Garçon, chargé d'une hottée de pommes, qui vient d'être renversé par terre et semble assailli par deux chiens qui accourent sur lui : ce tableau, d'un dessin correct, est d'une belle expression et d'une vérité admirable. Nous connaissons plusieurs tableaux de ce genre qui ont été attribués à Murillo, néanmoins nous ne pouvons y reconnaître son faire à demi-arrêté et ce vague, qui met tant de charme à ses ouvrages ; ici le dessin est correct et arrêté. (Gentileschi)|Un Jeune Garçon, chargé d'une hottée de pommes, qui vient d'être renversé par terre et semble assailli par deux chiens qui accourent sur lui : ce tableau, d'un dessin correct, est d'une belle expression et d'une vérité admirable. Nous connaissons plusieurs tableaux de ce genre qui ont été attribués à Murillo, néanmoins nous ne pouvons y reconnaître son faire à demi-arrêté et ce vague, qui met tant de charme à ses ouvrages ; ici le dessin est correct et arrêté.]] réalisée par Gentileschi au prix de 120 fl. [23]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet allégorique composé de deux figures : l'on y voit un vieillard assis devant un grand livre, occupé à l'étude et montrant du doigt un passage. Il regarde un négre debout qui lui présente le sablier et semble lui dire que l'heure est arrivée ; sur un banc placé à la droite, une chandelle s'éteint et une canne à béquille est appuyée. Ce tableau, fait au premier coup, est un échantillon précieux de cet habile maître. (Etienne-Barthélemi Steban Murillo)|Un sujet allégorique composé de deux figures : l'on y voit un vieillard assis devant un grand livre, occupé à l'étude et montrant du doigt un passage. Il regarde un négre debout qui lui présente le sablier et semble lui dire que l'heure est arrivée ; sur un banc placé à la droite, une chandelle s'éteint et une canne à béquille est appuyée. Ce tableau, fait au premier coup, est un échantillon précieux de cet habile maître.]] réalisée par Etienne-Barthélemi Steban Murillo au prix de 600 fl. [24]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau aussi rare que curieux : il représente un ancien chevalier enlevant une jeune personne sur son cheval, au galot, tandis qu'il sort d'une tombe la mort qui se crampone à un trou d'arbre et tient la jeune personne par la jupe. Il n'y a nul doute que ce ne soit quelque sujet historique du temps. L'extrême rareté des ouvrages de ce maître, son exécution fine et précieuse, ainsi que l'agrément du sujet, sont des motifs puissans pour le faire rechercher. (Albert Durer)|Un Tableau aussi rare que curieux : il représente un ancien chevalier enlevant une jeune personne sur son cheval, au galot, tandis qu'il sort d'une tombe la mort qui se crampone à un trou d'arbre et tient la jeune personne par la jupe. Il n'y a nul doute que ce ne soit quelque sujet historique du temps. L'extrême rareté des ouvrages de ce maître, son exécution fine et précieuse, ainsi que l'agrément du sujet, sont des motifs puissans pour le faire rechercher.]] réalisée par Albert Durer, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Michel au prix de 57.2 fl. [26]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un grande étendue d'eau et d'un canal ; la gauche occupée par un chemin qui mène à un village, enrichi de masses d'arbres : le tout richement orné de voitures, de cavaliers, de barques et vaisseaux à la voile. Ce tableau, de la plus grande finesse, est d'un dessin correct, pur et d'une perspective exempte de reproche, et l'outremer (*) y a moins été poussé que dans d'autres. On de cet habile maître. Ce tableau peut être regardé comme un de ses plus précieux. *note : Couleur tirée du lapis. (Jean Breughel, dit Develour)|La Vue d'un grande étendue d'eau et d'un canal ; la gauche occupée par un chemin qui mène à un village, enrichi de masses d'arbres : le tout richement orné de voitures, de cavaliers, de barques et vaisseaux à la voile. Ce tableau, de la plus grande finesse, est d'un dessin correct, pur et d'une perspective exempte de reproche, et l'outremer (*) y a moins été poussé que dans d'autres. On de cet habile maître. Ce tableau peut être regardé comme un de ses plus précieux. *note : Couleur tirée du lapis.]] réalisée par Jean Breughel, dit Develour, achetée par Bruno au prix de 141 fl. [27]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un départ pour la chasse, enrichi de grand nombre de figures, de chèvres et autres animaux ; sur la droite, des montagnes et une grande étendue de pays et rivières terminent ce tableau, l'un des plus beaux et très-rare à trouver aujourd'hui. Il sort de la collection du ci-devant prince de Monaco. Ce tableau n'a pas de croisée, comme on remarque dans le précédent,.. (Paul Brill)|Un départ pour la chasse, enrichi de grand nombre de figures, de chèvres et autres animaux ; sur la droite, des montagnes et une grande étendue de pays et rivières terminent ce tableau, l'un des plus beaux et très-rare à trouver aujourd'hui. Il sort de la collection du ci-devant prince de Monaco. Ce tableau n'a pas de croisée, comme on remarque dans le précédent,..]] réalisée par Paul Brill, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Lébe au prix de 120.5 fl. [28]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'Hélène Formant, femme de Rubens, vue presque de profil, coiffée de ses cheveux blonds, ajustée d'un collet monté, et vêtue de noir. Ce tableau, dont la couleur et l'exécution sont admirables, nous porterait à croire qu'il a été retouché par le maître. (Ecole de Rubens)|Le Portrait d'Hélène Formant, femme de Rubens, vue presque de profil, coiffée de ses cheveux blonds, ajustée d'un collet monté, et vêtue de noir. Ce tableau, dont la couleur et l'exécution sont admirables, nous porterait à croire qu'il a été retouché par le maître.]] réalisée par Ecole de Rubens, achetée par Lamy au prix de 240 fl. [29]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit, sur le devant, deux valets de chiens et environnés de vingt-huit de diverses espèces ; plus loin quatre autre personnages, dont deux sonnent du cor : ce tableau, d'un genre extraordinaire, dont la couleur est argentine, prouve à quel point cet habile maître a rendu en habile homme tout ce que la nature lui a offert. (David Teniers)|Un Paysage où l'on voit, sur le devant, deux valets de chiens et environnés de vingt-huit de diverses espèces ; plus loin quatre autre personnages, dont deux sonnent du cor : ce tableau, d'un genre extraordinaire, dont la couleur est argentine, prouve à quel point cet habile maître a rendu en habile homme tout ce que la nature lui a offert.]] réalisée par David Teniers, achetée par Hasard au prix de 700 fl. [31]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une étable de Flandres. On y voit, sur la gauche, un puits sur le bord duquel une fermière ècure un pot ; devant elle, une femme assise, vêtue d'un corset rouge et d'une jupe bleue, semble s'entretenir avec un homme appuyé sur son bâton, tenant dans sa main une longe attachée à une vache ; tout-à-fait sur le premier plan, deux chiens, une chèvre, des pourceaux et autres accessoires le terminent. Dans le fond, à droite, une porte ouverte laisse voire la campagne ; deux vaches et des poules se voient encore dans la demi-teinte. Ce tableau, dont l'effet est vigoureux et vif, la touche fine et spirituelle, peut être considéré comme un des beaux tableaux sortis du pinceau de ce maître. (David Teniers)|L'Intérieur d'une étable de Flandres. On y voit, sur la gauche, un puits sur le bord duquel une fermière ècure un pot ; devant elle, une femme assise, vêtue d'un corset rouge et d'une jupe bleue, semble s'entretenir avec un homme appuyé sur son bâton, tenant dans sa main une longe attachée à une vache ; tout-à-fait sur le premier plan, deux chiens, une chèvre, des pourceaux et autres accessoires le terminent. Dans le fond, à droite, une porte ouverte laisse voire la campagne ; deux vaches et des poules se voient encore dans la demi-teinte. Ce tableau, dont l'effet est vigoureux et vif, la touche fine et spirituelle, peut être considéré comme un des beaux tableaux sortis du pinceau de ce maître.]] réalisée par David Teniers au prix de 800 fl. [32]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Intérieur rustique, rempli de toutes sortes d'ustensiles de ménage, légumes, fruits, etc. D. Téniers l'a enrichi de trois personnes occupées à choisir des pigeons, tandis qu'une femme présente un couteau à l'une d'elles ; le tout exécuté dans le plus beau faire de ce maître. (David Téniers)|Un Intérieur rustique, rempli de toutes sortes d'ustensiles de ménage, légumes, fruits, etc. D. Téniers l'a enrichi de trois personnes occupées à choisir des pigeons, tandis qu'une femme présente un couteau à l'une d'elles ; le tout exécuté dans le plus beau faire de ce maître.]] réalisée par David Téniers au prix de 300 fl. [33]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une tête de Saint François, le regard élevé, vu presque de face et en buste. Il est difficile de voir rien d'un plus beau caractère, d'une couleur plus riche, plus vraie et d'un faire plus facile ni plus beau. Murillo, Rubens et Vandick n'ont rien fait de mieux. (Gaspard de Crayer)|Une tête de Saint François, le regard élevé, vu presque de face et en buste. Il est difficile de voir rien d'un plus beau caractère, d'une couleur plus riche, plus vraie et d'un faire plus facile ni plus beau. Murillo, Rubens et Vandick n'ont rien fait de mieux.]] réalisée par Gaspard de Crayer, achetée par Sainson au prix de 24.5 fl. [35]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Personnage saisi, au détour d'une rue, par des brigands : cette scène de nuit est éclairée par une lanterne que tient une femme ; composition de cinq figures, pleine d'énergie et de caractère, traitée d'une manière facile, d'une couleur chaude et harmonieuse. Les vrais tableaux de ce maître sont devenus rares. (Van-Harpe)|Un Personnage saisi, au détour d'une rue, par des brigands : cette scène de nuit est éclairée par une lanterne que tient une femme ; composition de cinq figures, pleine d'énergie et de caractère, traitée d'une manière facile, d'une couleur chaude et harmonieuse. Les vrais tableaux de ce maître sont devenus rares.]] réalisée par Van-Harpe, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Langeac au prix de 120 fl. [38]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une chambre, éclairée par une croisée ; l'on y voit une femme portant des lunettes, occupée à ajuster les cheveux d'un jeune garçon agenouillé à ses pieds ; près d'elle un panier d'osier dans lequel est son ouvrage ; à droite, et dans le fond, un escalier tournant en bois. Tableau où l'on remarquera des beautés admirables de vérité, de nature, première manière de ce maître, où les effets et l'harmonie les plus vrais sont rendus au plus haut degré de perfection. (Adrien Van-Ostade)|L'Intérieur d'une chambre, éclairée par une croisée ; l'on y voit une femme portant des lunettes, occupée à ajuster les cheveux d'un jeune garçon agenouillé à ses pieds ; près d'elle un panier d'osier dans lequel est son ouvrage ; à droite, et dans le fond, un escalier tournant en bois. Tableau où l'on remarquera des beautés admirables de vérité, de nature, première manière de ce maître, où les effets et l'harmonie les plus vrais sont rendus au plus haut degré de perfection.]] réalisée par Adrien Van-Ostade, achetée par Chariot au prix de 504 fl. [42]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un hameau et d'une route où passe ume femme tenant un enfant par la main ; plus loin, différens bestiaux et quelques figures ; l'on y voit encore, sur le devant, une source d'eau claire et limpide, plusieurs troncs d'arbres renversés ; sur la gauche un grand arbre élevé, et dans le fond une tourelle, etc. Ce tableau réunit à une touche ferme une composition neuve et piquante, et du beau faire de ce maître. (Jacques Ruysdaal)|La Vue d'un hameau et d'une route où passe ume femme tenant un enfant par la main ; plus loin, différens bestiaux et quelques figures ; l'on y voit encore, sur le devant, une source d'eau claire et limpide, plusieurs troncs d'arbres renversés ; sur la gauche un grand arbre élevé, et dans le fond une tourelle, etc. Ce tableau réunit à une touche ferme une composition neuve et piquante, et du beau faire de ce maître.]] réalisée par Jacques Ruysdaal, vendue par [[[Lebrun]]], achetée par Naudou au prix de 700 fl. [43]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Entrée d'un bois, bordée de plusieurs maisons : sur la porte de celle placée au premier plan et au bord du canal, on voit une femme ; plus loin, un homme à la fenêtre, fumant sa pipe, et occupé, ainsi que la femme, à regarder un autre homme qui traverse un pont de bois placé devant eux ; un grand chemin et différens arbres sont sur la gauche ; dans le fond on voit encore trois personnages. Ce tableau est une de ces productions où le piquant, la vérité des effet, la richesse de la couleur se font surtout admirer. (Provenant de la vente de M. Duprè 25 novembre 1811, n. 75 du catalogue.) (Meindert Hobbéma)|Entrée d'un bois, bordée de plusieurs maisons : sur la porte de celle placée au premier plan et au bord du canal, on voit une femme ; plus loin, un homme à la fenêtre, fumant sa pipe, et occupé, ainsi que la femme, à regarder un autre homme qui traverse un pont de bois placé devant eux ; un grand chemin et différens arbres sont sur la gauche ; dans le fond on voit encore trois personnages. Ce tableau est une de ces productions où le piquant, la vérité des effet, la richesse de la couleur se font surtout admirer. (Provenant de la vente de M. Duprè 25 novembre 1811, n. 75 du catalogue.)]] réalisée par Meindert Hobbéma, achetée par Roland au prix de 801 fl. [44]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine dans une grotte éclairée par la lueur d'une lampe : elle est vue à mi-corps, étant à prier devant le Christ, et ayant devant elle un grand livre de dévotion. Tableau d'une belle harmonie et du plus beau faire de ce maître. (Provenant de la vente de M. Raymond, 4 octobre 1811, n. 8 du catalogue.) (Gerard Dow)|La Madeleine dans une grotte éclairée par la lueur d'une lampe : elle est vue à mi-corps, étant à prier devant le Christ, et ayant devant elle un grand livre de dévotion. Tableau d'une belle harmonie et du plus beau faire de ce maître. (Provenant de la vente de M. Raymond, 4 octobre 1811, n. 8 du catalogue.)]] réalisée par Gerard Dow, vendue par [[[Raymond]]], achetée par Hazard, Jeune au prix de 280 fl. [45]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les environs d'un Camp : on voit sur la gauche une tente de vivandière, devant laquelle sont arrêtés trois cavaliers, dont un trompette, vêtu de rouge et vu par le dos, monté sur un cheval blanc ; un autre, vu de profil, monté sur un cheval bai ; le troisième, descendu de cheval, s'occupe de la vivandière. Sur la droite, et plus loin, on remarque une femme avec deux enfans, sur un cheval gris ; elle est précédée d'un cavalier à qui un pauvre demande l'aumône ; plus loin, quelques petites figures et des tentes terminent ce fin tableau, où l'on voit un chien lévrier blanc qui ronge un os. Le rare talent de ce maître est trop connu pour que nous nous étendions sur son mérite, il suffira de le voir pour le classer au rang de ses beaux tableaux. (Ph. Wouwermans)|Les environs d'un Camp : on voit sur la gauche une tente de vivandière, devant laquelle sont arrêtés trois cavaliers, dont un trompette, vêtu de rouge et vu par le dos, monté sur un cheval blanc ; un autre, vu de profil, monté sur un cheval bai ; le troisième, descendu de cheval, s'occupe de la vivandière. Sur la droite, et plus loin, on remarque une femme avec deux enfans, sur un cheval gris ; elle est précédée d'un cavalier à qui un pauvre demande l'aumône ; plus loin, quelques petites figures et des tentes terminent ce fin tableau, où l'on voit un chien lévrier blanc qui ronge un os. Le rare talent de ce maître est trop connu pour que nous nous étendions sur son mérite, il suffira de le voir pour le classer au rang de ses beaux tableaux.]] réalisée par Ph. Wouwermans, achetée par Laneuville au prix de 1455 fl. [46]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Grotte, où l'on voit un vieillard à barbe, assis les jambes croisées, tenant des deux mains un grand livre ouvert qu'il s'occupe à lire ; divers accessoires enrichissent ce tableau, qui est de la première manière de ce maître ; il se trouve marqué de son monogramme, que nous garantissons authentique. Cet ouvrage, de la plus grande harmonie et du plus bel effet, offre une transparence et une finesse rares. (Rembrandt Van-Rhin)|L'Intérieur d'une Grotte, où l'on voit un vieillard à barbe, assis les jambes croisées, tenant des deux mains un grand livre ouvert qu'il s'occupe à lire ; divers accessoires enrichissent ce tableau, qui est de la première manière de ce maître ; il se trouve marqué de son monogramme, que nous garantissons authentique. Cet ouvrage, de la plus grande harmonie et du plus bel effet, offre une transparence et une finesse rares.]] réalisée par Rembrandt Van-Rhin, achetée par Hazard Je au prix de 371 fl. [48]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus déifiant Énée près du fleuve Numicius : composition de trente-une figures. Les Dieux, les Grâces, les Amours, tout le prestige d'une cérémonie solennelle concourent à cette belle scène. Cet habille maître a été l'un des beaux génies de la peinture et l'un des plus savans ; aussi ses ouvrages feront-ils toujours l'admiration de ceux qui s'occuperont de cet art. Ce tableau provient de la vente de M. Solirène, n. 55 de son catalogue. (Gérard de Lairesse)|Vénus déifiant Énée près du fleuve Numicius : composition de trente-une figures. Les Dieux, les Grâces, les Amours, tout le prestige d'une cérémonie solennelle concourent à cette belle scène. Cet habille maître a été l'un des beaux génies de la peinture et l'un des plus savans ; aussi ses ouvrages feront-ils toujours l'admiration de ceux qui s'occuperont de cet art. Ce tableau provient de la vente de M. Solirène, n. 55 de son catalogue.]] réalisée par Gérard de Lairesse, achetée par Laneuville au prix de 262 fl. [50]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean dans le désert, assis au pied d'un monument où l'on voit un bas-relief représentant la Circoncision. Ce tableau, précieux sous les rapports d'une belle composition, d'un effet et d'une harmonie vifs et piquans, peut être considéré comme classique dans une collection de l'école hollandaise, dont Gérard Lairesse a été le plus beau génie. (Gérard de Lairesse)|Saint Jean dans le désert, assis au pied d'un monument où l'on voit un bas-relief représentant la Circoncision. Ce tableau, précieux sous les rapports d'une belle composition, d'un effet et d'une harmonie vifs et piquans, peut être considéré comme classique dans une collection de l'école hollandaise, dont Gérard Lairesse a été le plus beau génie.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 220 fl. [51]
  • 1813.02.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Abracham et sa femme recevant les trois Anges : figures de proportion naturelle, vues à mi-corps. On ne peut voir rien de plus gracieux, tant pour la noblesse des caractères que pour la richesse de la couleur et de l'harmonie ; un faire moëleux, d'une touche facile, concourt à en faire un de ces tableaux justement recherchés des amateurs. (Jean de Witt)|Abracham et sa femme recevant les trois Anges : figures de proportion naturelle, vues à mi-corps. On ne peut voir rien de plus gracieux, tant pour la noblesse des caractères que pour la richesse de la couleur et de l'harmonie ; un faire moëleux, d'une touche facile, concourt à en faire un de ces tableaux justement recherchés des amateurs.]] réalisée par Jean de Witt, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 150 fl. [53]