Ventes d'œuvres le 1813.11.15

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  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande baie entourée de rochers. Sur le devant sont des charpentiers travaillant à reparer une barque ; à côté, des pêcheurs embarquent leurs filets et se disposent à se mettre en mer. Près de là est une galère, et à quelque distance, une côte surmontée d'une tour. Vernet, encore en Italie lorsqu'il peignit ce tableau, y demontre cette fermeté de faire, cette facilité d'exécuter, et enfin ce coloris nerveux qui font assimiler ses premiers ouvrages à ceux de Salvator. (Joseph Vernet)|Une grande baie entourée de rochers. Sur le devant sont des charpentiers travaillant à reparer une barque ; à côté, des pêcheurs embarquent leurs filets et se disposent à se mettre en mer. Près de là est une galère, et à quelque distance, une côte surmontée d'une tour. Vernet, encore en Italie lorsqu'il peignit ce tableau, y demontre cette fermeté de faire, cette facilité d'exécuter, et enfin ce coloris nerveux qui font assimiler ses premiers ouvrages à ceux de Salvator.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Laneuville au prix de 740 fl. [1]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'envie a décoché ses traits contre les ouvrages de cet aimable artiste, mais elle a beau faire, elle ne lui ôtera ni son talent ni ses admirateurs. Ce que nous allons décrire n'est de sa main qu'une suite de bleuettes destinées à orner un salon ; mais de telles bleuettes ont bien leur prix. Elles sont, selon nous, à la peinture, ce que le plaisir est au travail. Pour représenter les saisons, l'artiste a emprunté les traits de quatre femmes qui sont comme planant dans l'air, et peintes sur un froid gris-jaunâtre, par allusion à la terre qui, dans les champs labourés, paraît de cette couleur. Une bordure composée d'ornemens arabesques et de petits bas-reliefs analogues aux sujets, encadre chaque tableau. Flore, tenant une brassée de fleurs qu'elle va répandre sur la terre, nous annonçe la retour du printemps. Un écharpe violette attache, au-dessous du sein de la jeune divinité, un vêtement qui ne lui couvre qu'une partie du corps : ingénieuse idée qui nous fait entendre que pendant la saison à laquelle Flore préside seule, elle n'étale à nos yeux qu'une partie de ses dons, c'est-à-dire ses fleurs printannières, dont la fraîcheur de son sein est l'image. Cérès est bien différemment accoutrée. Une écharpe de la couleur des bleuets couvre sa gorge, et retourne en croissant sur ses épaules ; sa figure est cachée sous un voile qui rappelle la couleur des épis. Ce ne sont donc point des charmes que cette mère bienfaisante vient offrir aux hommes ; ce sont des bien plus réels, des marques de son abondante fécondité, dont le symbole est exprimé par deux gerbes de bled qu'elle tient sous ses bras. Une jeune femme vient en dansant, et tient d'une main un tyrse entouré de pampres, et de l'autre une grappe de raisin qu'elle regarde en souriant. C'est une prêtresse de Bacchus qui nous invite aux fêtes de l'automne. Enfin, l'hiver se présente sous la forme d'une femme enveloppée, de la tête aux pieds, dans un sombre manteau. En la voyant nous sommes saisis de froid et la plume nous tombe des mains. (Mr. Prudhom)|L'envie a décoché ses traits contre les ouvrages de cet aimable artiste, mais elle a beau faire, elle ne lui ôtera ni son talent ni ses admirateurs. Ce que nous allons décrire n'est de sa main qu'une suite de bleuettes destinées à orner un salon ; mais de telles bleuettes ont bien leur prix. Elles sont, selon nous, à la peinture, ce que le plaisir est au travail. Pour représenter les saisons, l'artiste a emprunté les traits de quatre femmes qui sont comme planant dans l'air, et peintes sur un froid gris-jaunâtre, par allusion à la terre qui, dans les champs labourés, paraît de cette couleur. Une bordure composée d'ornemens arabesques et de petits bas-reliefs analogues aux sujets, encadre chaque tableau. Flore, tenant une brassée de fleurs qu'elle va répandre sur la terre, nous annonçe la retour du printemps. Un écharpe violette attache, au-dessous du sein de la jeune divinité, un vêtement qui ne lui couvre qu'une partie du corps : ingénieuse idée qui nous fait entendre que pendant la saison à laquelle Flore préside seule, elle n'étale à nos yeux qu'une partie de ses dons, c'est-à-dire ses fleurs printannières, dont la fraîcheur de son sein est l'image. Cérès est bien différemment accoutrée. Une écharpe de la couleur des bleuets couvre sa gorge, et retourne en croissant sur ses épaules ; sa figure est cachée sous un voile qui rappelle la couleur des épis. Ce ne sont donc point des charmes que cette mère bienfaisante vient offrir aux hommes ; ce sont des bien plus réels, des marques de son abondante fécondité, dont le symbole est exprimé par deux gerbes de bled qu'elle tient sous ses bras. Une jeune femme vient en dansant, et tient d'une main un tyrse entouré de pampres, et de l'autre une grappe de raisin qu'elle regarde en souriant. C'est une prêtresse de Bacchus qui nous invite aux fêtes de l'automne. Enfin, l'hiver se présente sous la forme d'une femme enveloppée, de la tête aux pieds, dans un sombre manteau. En la voyant nous sommes saisis de froid et la plume nous tombe des mains.]] réalisée par Mr. Prudhom, vendue par Laneuville, achetée par Constantin au prix de 1161 fl. [3]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fuite en Egypte. La sainte famille, pour échapper aux poursuites d'Hérode, vient de quitter Jérusalem et se retire secrètement en Egypte ; dans la crainte d'être aperçue, elle a choisi pour se reposer un petit bosquet composé d'arbres de toutes espèces, parmi lesquels on distingue les branches d'un palmier. Cette heureuse pensée du Lorrain est déjà un mérite : nous en comptons beaucoup d'autres dans ce joli tableau. Les arbres y sont plus légèrement touchés que de coutume, et les rayons du soleil qui les traversent, nous rappellent, par les accidens variés et les jours tranparens qu'ils y produisent, certains chefs-d'oeuvre de Hakert, où ces effets sont rendus à faire illusion. Et ce que les peintres hollandais ne réunissent pas toujours à leur beau pinceau, et que nous trouvons ici, c'est cet harmonieux accord résultant de la circulation de l'air, cette inconcevable dégradation qui n'ôte à la couleur locale de chaque objet que ce qu'il faut pour le mettre à son plan, et cette continuelle action et réaction des reflets par lesquels tout s'enchaîne et s'unit tendrement l'un à l'autre : ce tableau est une piquante variété parmi les compositions ordinaires du Lorrain. Nous revenons aux figures que nous avons un instant perdues de vue. La vierge et son fils sont assis au pied d'un arbre, et devant eux s'agenouille respectueusement un ange descendu du ciel pour leur servir de guide pendant le voyage. Un peu au-delà, et en partie caché par un plan coupé, est S. Joseph qui s'appuye sur un livre. (Claude Gélée, dit le Lorrain)|La Fuite en Egypte. La sainte famille, pour échapper aux poursuites d'Hérode, vient de quitter Jérusalem et se retire secrètement en Egypte ; dans la crainte d'être aperçue, elle a choisi pour se reposer un petit bosquet composé d'arbres de toutes espèces, parmi lesquels on distingue les branches d'un palmier. Cette heureuse pensée du Lorrain est déjà un mérite : nous en comptons beaucoup d'autres dans ce joli tableau. Les arbres y sont plus légèrement touchés que de coutume, et les rayons du soleil qui les traversent, nous rappellent, par les accidens variés et les jours tranparens qu'ils y produisent, certains chefs-d'oeuvre de Hakert, où ces effets sont rendus à faire illusion. Et ce que les peintres hollandais ne réunissent pas toujours à leur beau pinceau, et que nous trouvons ici, c'est cet harmonieux accord résultant de la circulation de l'air, cette inconcevable dégradation qui n'ôte à la couleur locale de chaque objet que ce qu'il faut pour le mettre à son plan, et cette continuelle action et réaction des reflets par lesquels tout s'enchaîne et s'unit tendrement l'un à l'autre : ce tableau est une piquante variété parmi les compositions ordinaires du Lorrain. Nous revenons aux figures que nous avons un instant perdues de vue. La vierge et son fils sont assis au pied d'un arbre, et devant eux s'agenouille respectueusement un ange descendu du ciel pour leur servir de guide pendant le voyage. Un peu au-delà, et en partie caché par un plan coupé, est S. Joseph qui s'appuye sur un livre.]] réalisée par Claude Gélée, dit le Lorrain, vendue par Laneuville au prix de 300 fl. [4]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage représentant une grande étendue de pays. Sur la droite du premier plan et au pied d'arbres élevés, on remarque une jeune femme assise, et devant elle un berger qui lui enseigne à jouer de la flûte ; autour d'eux est un troupeau de quatorze chèvres paissent dans la prairie. Un pont de deux arches et bâti en pierres se détache sur les eaux claires d'une rivière qui parcourt la scène d'un côté à l'autre. Enfin, quelques arbres sont dispersés ça et là, et par leur opposition font sentir l'éloignement des montagnes qui servent de limites à cet agréable site, dont l'ordonnance est des plus heureuses. Le nom célèbre du Lorrain est le plus bel éloge dont nous puissons nous servir pour relever le mérite de ce precieux tableaux, aussi heureux par son site que par la fraîcheur de son coloris. (Claude Gélée, dit le Lorrain)|Un paysage représentant une grande étendue de pays. Sur la droite du premier plan et au pied d'arbres élevés, on remarque une jeune femme assise, et devant elle un berger qui lui enseigne à jouer de la flûte ; autour d'eux est un troupeau de quatorze chèvres paissent dans la prairie. Un pont de deux arches et bâti en pierres se détache sur les eaux claires d'une rivière qui parcourt la scène d'un côté à l'autre. Enfin, quelques arbres sont dispersés ça et là, et par leur opposition font sentir l'éloignement des montagnes qui servent de limites à cet agréable site, dont l'ordonnance est des plus heureuses. Le nom célèbre du Lorrain est le plus bel éloge dont nous puissons nous servir pour relever le mérite de ce precieux tableaux, aussi heureux par son site que par la fraîcheur de son coloris.]] réalisée par Claude Gélée, dit le Lorrain, vendue par Laneuville au prix de 1200 fl. [5]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un parc. On y voit, sur le devant, une jeune dame élégamment habillée et faisant remarquer à un cavalier qui est à côté d'elle, un chien épagneul planté sur ses deux pattes, et auquel un petit nègre donne une leçon de danse. Un peu plus loin sont deux autres peronnages. L'artiste a sacrifié à la principale partie de son tableau, dans l'intention de la faire valoir, de nombreux détails qui enrichissent sa composition. C'était l'usage, ou plutôt le systême adopté par Carle de Moor, dont le tableau que nous annonçons mérite de fixer les regards. (Carle de Moor)|L'intérieur d'un parc. On y voit, sur le devant, une jeune dame élégamment habillée et faisant remarquer à un cavalier qui est à côté d'elle, un chien épagneul planté sur ses deux pattes, et auquel un petit nègre donne une leçon de danse. Un peu plus loin sont deux autres peronnages. L'artiste a sacrifié à la principale partie de son tableau, dans l'intention de la faire valoir, de nombreux détails qui enrichissent sa composition. C'était l'usage, ou plutôt le systême adopté par Carle de Moor, dont le tableau que nous annonçons mérite de fixer les regards.]] réalisée par Carle de Moor, vendue par Laneuville au prix de 345 fl. [6]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Du fond d'une grotte immense, que la nature a taillée dans le roc, et dont l'entrée s'arrondit en voute, on aperçoit, à l'horison d'une grande étendue de mer, un navire à trois mâts, et courant sous toutes ses voiles. En dedans de cette grotte est un pêcheur qui tient sa ligne tendue, et en dehors une barque où vont entrer trois matelots. La mer est plane et tranquille, le ciel pur, et le soleil ne promet plus que quelques heures de jour. Toujours fécond, riche et varie, Vernet ne peignait jamais de tableaux sans offrir de nouveaux effets et de nouvelles beautés. (Joseph Vernet)|Du fond d'une grotte immense, que la nature a taillée dans le roc, et dont l'entrée s'arrondit en voute, on aperçoit, à l'horison d'une grande étendue de mer, un navire à trois mâts, et courant sous toutes ses voiles. En dedans de cette grotte est un pêcheur qui tient sa ligne tendue, et en dehors une barque où vont entrer trois matelots. La mer est plane et tranquille, le ciel pur, et le soleil ne promet plus que quelques heures de jour. Toujours fécond, riche et varie, Vernet ne peignait jamais de tableaux sans offrir de nouveaux effets et de nouvelles beautés.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Laneuville au prix de 600 fl. [8]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vent violent a soulevé les flots de la mer, et les pousse avec force contre des rocs escarpés qui leur servent de limites. Au pied de ces rocs, et sur un de leurs antiques débris, parassient deux pêcheurs qui s'empressent de retirer des eaux un filet qu'ils y avaient jeté pendant le calme. Non loin de la côte est un vaisseau qui, sous ses basses voiles et par ses manoeuvres, tâche d'éviter les écueils dont elle est hérissée. Quoique du dernier temps du maître, ce petit tableau n'en conserve pas moins un rest de ce brûlant enthousiasme qui caractérise tous ses ouvrages. (Joseph Vernet)|Un vent violent a soulevé les flots de la mer, et les pousse avec force contre des rocs escarpés qui leur servent de limites. Au pied de ces rocs, et sur un de leurs antiques débris, parassient deux pêcheurs qui s'empressent de retirer des eaux un filet qu'ils y avaient jeté pendant le calme. Non loin de la côte est un vaisseau qui, sous ses basses voiles et par ses manoeuvres, tâche d'éviter les écueils dont elle est hérissée. Quoique du dernier temps du maître, ce petit tableau n'en conserve pas moins un rest de ce brûlant enthousiasme qui caractérise tous ses ouvrages.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Laneuville au prix de 600 fl. [9]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ vient d'expirer, et ses amis sont allés préparer sa sépulture. La triste Madeleine, les mains jointes, et plutôt affaissée qu'à genoux, est restée seule au pied de la croix, d'où elle élève et fixe ses regards sur son divin consolateur. A ses larmes, à son désespoir ont succédé cet abandon, cette espèce d'annéantissement qui expriment, d'une manière si touchante, tous les maux que son coeur a soufferts, et l'on ne peut l'envisager sans prendre part à sa douleur. La simplicité, la pensée et l'expression, sont dans ce petit tableau des qualités inappréciables. (Eustache Le Sueur)|Le Christ vient d'expirer, et ses amis sont allés préparer sa sépulture. La triste Madeleine, les mains jointes, et plutôt affaissée qu'à genoux, est restée seule au pied de la croix, d'où elle élève et fixe ses regards sur son divin consolateur. A ses larmes, à son désespoir ont succédé cet abandon, cette espèce d'annéantissement qui expriment, d'une manière si touchante, tous les maux que son coeur a soufferts, et l'on ne peut l'envisager sans prendre part à sa douleur. La simplicité, la pensée et l'expression, sont dans ce petit tableau des qualités inappréciables.]] réalisée par Eustache Le Sueur, vendue par Laneuville. [10]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre pêches, une grande grenade entr'ouverte, et deux grappes de raisin pittoresquement groupées avec quelques branches de vigne , et posées sur une table de pierre. C'était à MM. Van Spandonck et Van Dael qu'était réservée la gloire d'occuper les places, si long-temps vacantes, que laisseèrent, en mourant, les Van Huysum, les Rachel Ruysch, les Mignon, et autres grands peintres de l'école hollandaise. (Van Spandonck)|Quatre pêches, une grande grenade entr'ouverte, et deux grappes de raisin pittoresquement groupées avec quelques branches de vigne , et posées sur une table de pierre. C'était à MM. Van Spandonck et Van Dael qu'était réservée la gloire d'occuper les places, si long-temps vacantes, que laisseèrent, en mourant, les Van Huysum, les Rachel Ruysch, les Mignon, et autres grands peintres de l'école hollandaise.]] réalisée par Van Spandonck, vendue par Laneuville. [11]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la vente du cabinet du marquis de Verri, faite le 21 décembre 1785, par M. Paillet, les deux tableaux dont nous allons parler furent portés à 21.000 francs, prix qui nous surprend beaucoup moins que les beautés inexprimables qu'ils renferment. La crainte de voir ces beautés s'affaiblir sous notre plume et peut-être s'y effacer tout-à-fait, nous a encore obligés d'user de la licence que nous nous sommes plusieurs fois permise dans le cours de ce catalogue. Nous allons copier les paroles de M. Paillet. La Malédiction paternelle. Ce tableau offre un jeune homme à la fleur de l'âge, s'arrachant à sa famille pour s'enrôler dans le service ; le désespoir et la fureur sont peints sur son visage, et son dernier geste exprime une menace contre son père ; il est retenu par sa mère, dont l'attitude et les embrassemens peignent la tendresse et la douleur. A gauche du tableau, et en opposition à ce group, est placé le père de famille, âgé, et pouvant à peine se lever de dessus sa chaise ; le courroux et l'indignation paraoissent l'animer, il étend les bras en accablant son fils de ses reproches et de sa malédiction. Le milieu est occupé par quatre enfans, dont une jeune fille à genoux conjurant son père de retenir sa malédiction, et le plus petit de tous s'efforçant de retenir son frère par ses habits. Enfin, sur la droite de tableau on aperçoit l'officier des recrues, appuyé sur la porte qu'il tient ouverte, et regardant cette scène effrayante avec une indifférence odieuse. Le pendant est la suite du même sujet : c'est la punition du fils. L'instant de son retour à la maison paternelle, est celui où le père de famille est près d'expirer ; le milieu du tableau offre ce vieillard étendu dans son lit où il est découvert jusqu'à la poitrine, ses yeux paroissent éteints à la lumière ; à ses deux côtes sont ses filles, l'une debout exprimant l'effroi et l'incertitude du malheur auquel elle ne peut croire, l'autre assise dans l'attitude et la douleur la plus amère ; au devant du tableau est un autre enfant à genoux devant un tabouret sur lequel est un livre de prières, et tenant sa tête baissée sur une de ses main ; enfin, aux pieds du lit est placé le fils rentrant, sa mère est devant lui, qui lui offre le spectacle de son père au lit de la mort ; il en est accablé et il succombe sous les repentir et le regret. En vain nous voudrions rendre la moindre partie de ce que nous éprouvons à la vue et ces deux sublimes tableaux, les expressions nous manquent, nous doutons même qu'il en soit d'assez fortes pour rendre les tourmens qui déchirent le coeur de ce malheureux père, et la souffrance de cette mère si tendre, si affligée ; nous doutons surtout qu'on puisse expliquer l'horreur que nous inspire ce fils pervers et dénaturé ; en vérité autant l'art triomphe, autant nous voyons la nature avilie déshonorée pour avoir produit un pareil monstre. (J. B. Greuze)|A la vente du cabinet du marquis de Verri, faite le 21 décembre 1785, par M. Paillet, les deux tableaux dont nous allons parler furent portés à 21.000 francs, prix qui nous surprend beaucoup moins que les beautés inexprimables qu'ils renferment. La crainte de voir ces beautés s'affaiblir sous notre plume et peut-être s'y effacer tout-à-fait, nous a encore obligés d'user de la licence que nous nous sommes plusieurs fois permise dans le cours de ce catalogue. Nous allons copier les paroles de M. Paillet. La Malédiction paternelle. Ce tableau offre un jeune homme à la fleur de l'âge, s'arrachant à sa famille pour s'enrôler dans le service ; le désespoir et la fureur sont peints sur son visage, et son dernier geste exprime une menace contre son père ; il est retenu par sa mère, dont l'attitude et les embrassemens peignent la tendresse et la douleur. A gauche du tableau, et en opposition à ce group, est placé le père de famille, âgé, et pouvant à peine se lever de dessus sa chaise ; le courroux et l'indignation paraoissent l'animer, il étend les bras en accablant son fils de ses reproches et de sa malédiction. Le milieu est occupé par quatre enfans, dont une jeune fille à genoux conjurant son père de retenir sa malédiction, et le plus petit de tous s'efforçant de retenir son frère par ses habits. Enfin, sur la droite de tableau on aperçoit l'officier des recrues, appuyé sur la porte qu'il tient ouverte, et regardant cette scène effrayante avec une indifférence odieuse. Le pendant est la suite du même sujet : c'est la punition du fils. L'instant de son retour à la maison paternelle, est celui où le père de famille est près d'expirer ; le milieu du tableau offre ce vieillard étendu dans son lit où il est découvert jusqu'à la poitrine, ses yeux paroissent éteints à la lumière ; à ses deux côtes sont ses filles, l'une debout exprimant l'effroi et l'incertitude du malheur auquel elle ne peut croire, l'autre assise dans l'attitude et la douleur la plus amère ; au devant du tableau est un autre enfant à genoux devant un tabouret sur lequel est un livre de prières, et tenant sa tête baissée sur une de ses main ; enfin, aux pieds du lit est placé le fils rentrant, sa mère est devant lui, qui lui offre le spectacle de son père au lit de la mort ; il en est accablé et il succombe sous les repentir et le regret. En vain nous voudrions rendre la moindre partie de ce que nous éprouvons à la vue et ces deux sublimes tableaux, les expressions nous manquent, nous doutons même qu'il en soit d'assez fortes pour rendre les tourmens qui déchirent le coeur de ce malheureux père, et la souffrance de cette mère si tendre, si affligée ; nous doutons surtout qu'on puisse expliquer l'horreur que nous inspire ce fils pervers et dénaturé ; en vérité autant l'art triomphe, autant nous voyons la nature avilie déshonorée pour avoir produit un pareil monstre.]] réalisée par J. B. Greuze, vendue par Laneuville au prix de 15000 fl. [12]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'un berceau où reposent deux enfans jumeaux, cher et précieux fruit d'un nouvel himen, est assis le couple de jeunes époux qui leur a donné le jour. Le ravissement et le bonheur est le partage de ceux-ci ; les autres sont la grace même et l'innocence ; et l'appartement qu'ils habitent n'annonce que l'aisance nécessaire pour goûter commodément les plus pures jouissances de la vie. L'exécution de ce joli tableau, et la vérité de chacune de ses parties, ne font pas moins d'honneur à Mlle. Gérard, que le sentiment doux et délicat qui lui en a inspiré le sujet. (Mlle. Gérard)|Près d'un berceau où reposent deux enfans jumeaux, cher et précieux fruit d'un nouvel himen, est assis le couple de jeunes époux qui leur a donné le jour. Le ravissement et le bonheur est le partage de ceux-ci ; les autres sont la grace même et l'innocence ; et l'appartement qu'ils habitent n'annonce que l'aisance nécessaire pour goûter commodément les plus pures jouissances de la vie. L'exécution de ce joli tableau, et la vérité de chacune de ses parties, ne font pas moins d'honneur à Mlle. Gérard, que le sentiment doux et délicat qui lui en a inspiré le sujet.]] réalisée par Mlle. Gérard, vendue par Laneuville. [13]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Thésée et sa mère. Dès que ce héros eut atteint l'âge de la force, et réuni la prudence au courage, OEthra, sa mère, le conduisit prd`es d'une énorme pierre, et lui dit, après lui avoir révélé le secret de sa naissance : <<Egée a déposé sous cette pierre des>> armes qui t'appartiennent, si tu peux les prendre.>> A ces mots Thésée leva la pierre et s'empara du dépôt qu'y avait fait son père. C'est là le sujet que M. Fabre a représenté. Son Thésée annonce de la valeur, et, malgré les avis d'OEthra, il va prendre, pour se rendre à Athènes, les chemins les plus dangereux, les seuls où il puisse acquérir de la gloire. Ce tableau est touché avec facilité, et son coloris séduisant. (Mr. Fabre, dit le Florence)|Thésée et sa mère. Dès que ce héros eut atteint l'âge de la force, et réuni la prudence au courage, OEthra, sa mère, le conduisit prd`es d'une énorme pierre, et lui dit, après lui avoir révélé le secret de sa naissance : <<Egée a déposé sous cette pierre des>> armes qui t'appartiennent, si tu peux les prendre.>> A ces mots Thésée leva la pierre et s'empara du dépôt qu'y avait fait son père. C'est là le sujet que M. Fabre a représenté. Son Thésée annonce de la valeur, et, malgré les avis d'OEthra, il va prendre, pour se rendre à Athènes, les chemins les plus dangereux, les seuls où il puisse acquérir de la gloire. Ce tableau est touché avec facilité, et son coloris séduisant.]] réalisée par Mr. Fabre, dit le Florence, vendue par Laneuville, achetée par Brunot au prix de 120 fl. [14]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au bas d'une côte coupée par une profonde gorge, viennent battre, sans bruit, les flots d'une mer dont l'agitation n'est occasionnée que par le flux et reflux. Un sloop, qui attend la marée pour entrer dans le port, est mouillé à peu de distance du rivage. D'autres navires paraissent dans l'éloignement, toutes leurs voiles sont déployées, et la sérénité du ciel leur promet un heureux voyage. Sur la plage, et au bord des eaux, sont deux jeunes femmes qui pêchent aux écrevisses, tandis que d'autres pêcheurs se disposent à mettre leurs filets à sécher. Jaloux d'étudier et de se distinguer par de grands ouvrages, employé d'ailleurs au service de Sa Majesté, M. Crespin n'a rien fait pour les cabinets des amateurs. Son joli tableau est donc une rareté. (Mr. Crespin)|Au bas d'une côte coupée par une profonde gorge, viennent battre, sans bruit, les flots d'une mer dont l'agitation n'est occasionnée que par le flux et reflux. Un sloop, qui attend la marée pour entrer dans le port, est mouillé à peu de distance du rivage. D'autres navires paraissent dans l'éloignement, toutes leurs voiles sont déployées, et la sérénité du ciel leur promet un heureux voyage. Sur la plage, et au bord des eaux, sont deux jeunes femmes qui pêchent aux écrevisses, tandis que d'autres pêcheurs se disposent à mettre leurs filets à sécher. Jaloux d'étudier et de se distinguer par de grands ouvrages, employé d'ailleurs au service de Sa Majesté, M. Crespin n'a rien fait pour les cabinets des amateurs. Son joli tableau est donc une rareté.]] réalisée par Mr. Crespin, vendue par Laneuville au prix de 105 fl. [15]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si les grandes perspectives ont leur beauté, les vallées et les gorges de montagnes ont aussi la leur ; c'est un site de cette dernière espèce que M. Chauvin a peint, pour servir de pendant au précédent tableau, et on ne peut que l'en louer, puisque la vérité est la source du plaisir. Une grande montagne frappe d'abord nos regards, et nous n'y voyons que fertilité et riante végétation ; au pied de cette montagne, sont des prairies arrosées par une rivière, des arbres qui croissent sans peine, et tout ce que peut produire un sol favorisé par la nature ; sur un chemin qui forme le premier plan de la composition et aboutit à un village, est une jeune italienne menant son enfant par la main et chassant devant elle un troupeau de moutons. M. Chauvin, on n'en peut douter, était né pour être peintre, mais combien de talens, près d'éclore, n'ont'ils pas étd'e comme frappés de stérilité faute de culture. Sans savoir si notre artiste auraité prouvé ce sort, nous ne pouvons qu'applaudir aux bienfaits de l'illustre Mécène, du prince généreux qui veut bien le protéger. (M. Chauvin)|Si les grandes perspectives ont leur beauté, les vallées et les gorges de montagnes ont aussi la leur ; c'est un site de cette dernière espèce que M. Chauvin a peint, pour servir de pendant au précédent tableau, et on ne peut que l'en louer, puisque la vérité est la source du plaisir. Une grande montagne frappe d'abord nos regards, et nous n'y voyons que fertilité et riante végétation ; au pied de cette montagne, sont des prairies arrosées par une rivière, des arbres qui croissent sans peine, et tout ce que peut produire un sol favorisé par la nature ; sur un chemin qui forme le premier plan de la composition et aboutit à un village, est une jeune italienne menant son enfant par la main et chassant devant elle un troupeau de moutons. M. Chauvin, on n'en peut douter, était né pour être peintre, mais combien de talens, près d'éclore, n'ont'ils pas étd'e comme frappés de stérilité faute de culture. Sans savoir si notre artiste auraité prouvé ce sort, nous ne pouvons qu'applaudir aux bienfaits de l'illustre Mécène, du prince généreux qui veut bien le protéger.]] réalisée par M. Chauvin, vendue par Laneuville au prix de 152 fl. [16]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[D'un chemin élevé qui conduit en descendant à une ville voisine, dont quelques édifices seulement surpassent la cîme des arbres, l'oeil plonge sur une immense étendue de pays, où s'unissent harmonieusement l'un à l'autre des bois, des plaines, des côteaux, les longs replis d'un fleuve et de hautes montagnes, dont le dernier chaînon disparaît et se perd dans la vapeur ; à toutes ces richesses qu'éclairent une lumière douce, s'oppose un grand rocher couvert d'arbres et d'une ombre vigoureuse ; sur le devant est un voyageur qui se repose. (M. Chauvin)|D'un chemin élevé qui conduit en descendant à une ville voisine, dont quelques édifices seulement surpassent la cîme des arbres, l'oeil plonge sur une immense étendue de pays, où s'unissent harmonieusement l'un à l'autre des bois, des plaines, des côteaux, les longs replis d'un fleuve et de hautes montagnes, dont le dernier chaînon disparaît et se perd dans la vapeur ; à toutes ces richesses qu'éclairent une lumière douce, s'oppose un grand rocher couvert d'arbres et d'une ombre vigoureuse ; sur le devant est un voyageur qui se repose.]] réalisée par M. Chauvin, vendue par Laneuville au prix de 152 fl. [17]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans, et représentant : Vénus qui commande à Vulcain une armure pour son fils Enée ; Le même héros présenté par sa mère aux dieux de l'olympe. On accuse Boucher d'avoir corrompu le goût de la peinture. Peut-être serait-il plus juste de dire que de son temps il ne parut personne capable d'exercer et même de sentir ce bel art. Le Corrège eut pour maître Manteigne, et cepedant il ne prit avec ses leçons aucun de ses défauts. (François Boucher)|Deux tableaux faisant pendans, et représentant : Vénus qui commande à Vulcain une armure pour son fils Enée ; Le même héros présenté par sa mère aux dieux de l'olympe. On accuse Boucher d'avoir corrompu le goût de la peinture. Peut-être serait-il plus juste de dire que de son temps il ne parut personne capable d'exercer et même de sentir ce bel art. Le Corrège eut pour maître Manteigne, et cepedant il ne prit avec ses leçons aucun de ses défauts.]] réalisée par François Boucher, vendue par Laneuville, achetée par Roux au prix de 43 fl. [18]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un site immense et borné, à gauche par un rocher à pic, à droite par un grand chêne en partie dépouillé de ses branches, et à l'horison par des montagnes enveloppées des vapeurs de l'air. Il faut rendre cette justice à M. Boquet, ses tableaux sont d'une couleur aussi agréable que vraie, et ses détails marqués au coin de l'étude et de la vérité. (Mr. Boquet)|La vue d'un site immense et borné, à gauche par un rocher à pic, à droite par un grand chêne en partie dépouillé de ses branches, et à l'horison par des montagnes enveloppées des vapeurs de l'air. Il faut rendre cette justice à M. Boquet, ses tableaux sont d'une couleur aussi agréable que vraie, et ses détails marqués au coin de l'étude et de la vérité.]] réalisée par Mr. Boquet, vendue par Laneuville au prix de 206 fl. [19]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage riche en détails, et surtout en arbres dont les espèces sont caractérisées avec beaucoup de soin. Au milieu coule une chute d'eau resserrée entre deux pelouses où paissent quelques moutons ; de jolies figures ornent les premiers plans ; ceux des fonds sont composés de tertres, de collines et de montagnes, et sur chaque partie sont empreints les traits méconnaissables de la nature, que M. Boquet se plaît à rendre avec une scrupuleuse attention. (Mr. Boquet)|Un paysage riche en détails, et surtout en arbres dont les espèces sont caractérisées avec beaucoup de soin. Au milieu coule une chute d'eau resserrée entre deux pelouses où paissent quelques moutons ; de jolies figures ornent les premiers plans ; ceux des fonds sont composés de tertres, de collines et de montagnes, et sur chaque partie sont empreints les traits méconnaissables de la nature, que M. Boquet se plaît à rendre avec une scrupuleuse attention.]] réalisée par Mr. Boquet, vendue par Laneuville au prix de 170 fl. [20]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une fontaine ombragée par un groupe de beaux arbres, se reposent tranquillement un amant et sa maîtresse. Une jeune femme portant un enfant sur ses épaules, a lié conversation avec eux, et comme eux, sans doute, respire avec plaisir l'air frais de cet agréable lieu ; à quelque distance et au travers des arbres, un aperçoit un moine lisant sans distraction dans un livre de prièrs ou d'étude. L'artiste a placé dans l'autre partie de ce délicieux paysage, une fabrique italienne qu'éclairent les rayons dorés d'un soleil d'été. Dans ce tableau, le style, l'effet et la fraîcheur du coloris, la netteté du faire, soutiennent parfaitement la grande réputation de M. Bidault. Les figures sont de la main de fue M. Gauffier. (Mr. Bidault)|Près d'une fontaine ombragée par un groupe de beaux arbres, se reposent tranquillement un amant et sa maîtresse. Une jeune femme portant un enfant sur ses épaules, a lié conversation avec eux, et comme eux, sans doute, respire avec plaisir l'air frais de cet agréable lieu ; à quelque distance et au travers des arbres, un aperçoit un moine lisant sans distraction dans un livre de prièrs ou d'étude. L'artiste a placé dans l'autre partie de ce délicieux paysage, une fabrique italienne qu'éclairent les rayons dorés d'un soleil d'été. Dans ce tableau, le style, l'effet et la fraîcheur du coloris, la netteté du faire, soutiennent parfaitement la grande réputation de M. Bidault. Les figures sont de la main de fue M. Gauffier.]] réalisée par Mr. Bidault, vendue par Laneuville, achetée par Brunot au prix de 299.95 fl. [21]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si le site que M. Hacquert a peint dans ce tableau est une création de son génie, il est sans contredit aussi poète que peintre ; s'il a pris dans la nature, quelle sensation délicieuse il a dû éprouver en le retaçant sur la toile, et qu'il a dû regretter un séjour aussi enchanteur, lorsqu'il lui a fallu s'en éloigner! Voici à- peu- près ce que l'artiste a représenté : Au bord d'un chemin, où le murmure récreéatif d'une chute d'eau, force le voyageur à s'arrêter, l'oeil se promeène par degrés sur de fraîches prairies, ça et là plautées d'arbres et arrosées par le cours tortueux d'une rivière dont les sources ne tarissent jamais. Des côteaux, des collines tapissées de verdure, font de ces prairies la partie basse d'un vallon, et servent en quelque sorte de degrés aux montagnes qui les avoisinent. Sur ces montagnes même tout rit à la vue : point de torrens destructeurs ; point de rocs menaçans ; point de ces superbes horreurs qui mèlent la crainte au plaisir. Au contraire, dans le tableau de M. Hackert tout est tranquille sans insipidité ; tout est ordonné sans monotonie; tout est grand et simple ; tout est frappant et doux : en un mot c'est la magnificence et l'harmonie se donnant la main. Sur le devant de ce paysage, riche d'une infinité de beaux détails, se trouvent, entr'autres figures, trois jeunes italiennes, dont une debout et faisant la conversation avec les duex autres, que la fatigue a invitées à se reposer. Nouveau Lorrain, M. Hackert a médité sur les effets de l'air et les changemens de la lumière ; et a réuni les règles du goût aux avantages du coloris. (Mr. Hackert)|Si le site que M. Hacquert a peint dans ce tableau est une création de son génie, il est sans contredit aussi poète que peintre ; s'il a pris dans la nature, quelle sensation délicieuse il a dû éprouver en le retaçant sur la toile, et qu'il a dû regretter un séjour aussi enchanteur, lorsqu'il lui a fallu s'en éloigner! Voici à- peu- près ce que l'artiste a représenté : Au bord d'un chemin, où le murmure récreéatif d'une chute d'eau, force le voyageur à s'arrêter, l'oeil se promeène par degrés sur de fraîches prairies, ça et là plautées d'arbres et arrosées par le cours tortueux d'une rivière dont les sources ne tarissent jamais. Des côteaux, des collines tapissées de verdure, font de ces prairies la partie basse d'un vallon, et servent en quelque sorte de degrés aux montagnes qui les avoisinent. Sur ces montagnes même tout rit à la vue : point de torrens destructeurs ; point de rocs menaçans ; point de ces superbes horreurs qui mèlent la crainte au plaisir. Au contraire, dans le tableau de M. Hackert tout est tranquille sans insipidité ; tout est ordonné sans monotonie; tout est grand et simple ; tout est frappant et doux : en un mot c'est la magnificence et l'harmonie se donnant la main. Sur le devant de ce paysage, riche d'une infinité de beaux détails, se trouvent, entr'autres figures, trois jeunes italiennes, dont une debout et faisant la conversation avec les duex autres, que la fatigue a invitées à se reposer. Nouveau Lorrain, M. Hackert a médité sur les effets de l'air et les changemens de la lumière ; et a réuni les règles du goût aux avantages du coloris.]] réalisée par Mr. Hackert, vendue par Laneuville, achetée par Michalon au prix de 300 fl. [22]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage divisé en deux par une chute d'eau ; d'un côté, sur un terrein couvert de buttes, croissent des sapins ; de l'autre, on voit, au pied d'un grand chêne, un pâtre conduisant un troupeau de moutons. Sur le devant, des trones d'arbres coupés depuis peu de temps, et dans le lointain plusieurs montagnes. Ce tableau a quelque chose de ruysdaelesque, pour le faire et la force de la couleur. (A. Van Everdingen)|Un paysage divisé en deux par une chute d'eau ; d'un côté, sur un terrein couvert de buttes, croissent des sapins ; de l'autre, on voit, au pied d'un grand chêne, un pâtre conduisant un troupeau de moutons. Sur le devant, des trones d'arbres coupés depuis peu de temps, et dans le lointain plusieurs montagnes. Ce tableau a quelque chose de ruysdaelesque, pour le faire et la force de la couleur.]] réalisée par A. Van Everdingen, vendue par Laneuville au prix de 101 [ou] 161 fl. [23]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus descendu de la croix. Autour de son corps sont rangés ses amis, la plupart consternés de douleur. Tout près paraît le mont du Calvaire, et un peu plus loin la ville de Jérusalem. Ces tableaux nous rappellent les premiers âges de la peinture, et nous les regardons comme de vénérables vieillards sans lesquels les générations présentes n'existeraient point. Peut-être aurions-nous raison d'ajouter qu'au temps des anciens maîtres, l'art était d'autant plus difficile pour eux, que manquant de modèles et de leçons, ils étaient sans cesse réduits à chercher et à trouver en eux-mêmes les secours qui leur manquaient au dehors. Ce n'est plus la même chose aujourd'jui. La peinture a ses règles et son rudiment, et l'on se fait peintre, somme autrefois on se serait fait brodeur. (Albert Durer)|Jésus descendu de la croix. Autour de son corps sont rangés ses amis, la plupart consternés de douleur. Tout près paraît le mont du Calvaire, et un peu plus loin la ville de Jérusalem. Ces tableaux nous rappellent les premiers âges de la peinture, et nous les regardons comme de vénérables vieillards sans lesquels les générations présentes n'existeraient point. Peut-être aurions-nous raison d'ajouter qu'au temps des anciens maîtres, l'art était d'autant plus difficile pour eux, que manquant de modèles et de leçons, ils étaient sans cesse réduits à chercher et à trouver en eux-mêmes les secours qui leur manquaient au dehors. Ce n'est plus la même chose aujourd'jui. La peinture a ses règles et son rudiment, et l'on se fait peintre, somme autrefois on se serait fait brodeur.]] réalisée par Albert Durer, vendue par Laneuville, achetée par Constantin au prix de 109 fl. [24]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage. On y voit une bande de voleurs qui s'est divisée et postée sur trois points, d'où elle fait feu sur plusieurs voyageurs. Un de ce derniers est déjà étendu par terre ; un second est près de tomber de son cheval, et plusieurs autres cherchent leur salut dans une fuite précipitée. (Pre. Wouvermans (genre de))|Un paysage. On y voit une bande de voleurs qui s'est divisée et postée sur trois points, d'où elle fait feu sur plusieurs voyageurs. Un de ce derniers est déjà étendu par terre ; un second est près de tomber de son cheval, et plusieurs autres cherchent leur salut dans une fuite précipitée.]] réalisée par Pre. Wouvermans (genre de), vendue par Laneuville au prix de 60.5 fl. [25]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans : l'une représente un départ pour la chasse à l'oiseau ; l'autre une halte de chasseurs. Ces deux compositions, également amusantes par leur richesse et par la nature de leurs sujets, ont encore reçu de la main du copiste, un éclat de couleur que les rend précieuses pour la décoration d'un salon. (D'après Ph. Wouvermans)|Deux tableaux faisant pendans : l'une représente un départ pour la chasse à l'oiseau ; l'autre une halte de chasseurs. Ces deux compositions, également amusantes par leur richesse et par la nature de leurs sujets, ont encore reçu de la main du copiste, un éclat de couleur que les rend précieuses pour la décoration d'un salon.]] réalisée par D'après Ph. Wouvermans, vendue par Laneuville au prix de 117.5 [ou] 177.5 fl. [26]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Voici un tableau de la première manière de Wouvermans, improprement appelée manière de bamboche. On ne peut se le dissimuler, Wouvermans peignit beaucoup mieux après quelques années d'étude ; mais cette production est témoin que dès ses commencements, il eut exécution légère, facile, et beaucoup de naturel dans les idées. Passons au sujet. Trois personnes de qualité, montées chacune sur un cheval, ont rencontré un autre personnage de leur connaissance et se sont arrêtés pour causer avec lui. Parmi ces personnes est une dame qui profite de la circonstance pour donner le sein à un petit enfant qu'elle tient entre ses bras, et le soin que lui cause cette action, l'empêche de prendre part à l'entretien. Cette petite scène a lieu sur un chemin et près de quelques masures habitées par l'indigence. (Ph. Wouvermans)|Voici un tableau de la première manière de Wouvermans, improprement appelée manière de bamboche. On ne peut se le dissimuler, Wouvermans peignit beaucoup mieux après quelques années d'étude ; mais cette production est témoin que dès ses commencements, il eut exécution légère, facile, et beaucoup de naturel dans les idées. Passons au sujet. Trois personnes de qualité, montées chacune sur un cheval, ont rencontré un autre personnage de leur connaissance et se sont arrêtés pour causer avec lui. Parmi ces personnes est une dame qui profite de la circonstance pour donner le sein à un petit enfant qu'elle tient entre ses bras, et le soin que lui cause cette action, l'empêche de prendre part à l'entretien. Cette petite scène a lieu sur un chemin et près de quelques masures habitées par l'indigence.]] réalisée par Ph. Wouvermans, vendue par Laneuville au prix de 125 fl. [27]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une apparence d'orage qui se manifeste à l'horison par un amas d'épais nuages, avertit trois voyageurs qu'ayant encore du chemin à faire, il leur est prudent de quitter au plutôt l'auberge où ils se sont arrêtés pour se rafraîchir. L'un d'eux, vu par le dos et portant un lièvre au bout d'un bâton, a pris l'avance ; un second le pied à l'étrier, va se mettre en selle ; ce que fera à son tour le troiseème, qui, dans ce moment, paye l'écot de la société entre les mains de l'aubergiste. Celui-ci tient, par la bride, un cheval blanc que ce dernier cavalier va monter. Tel a été le beau talent de Ph. Wouvermans, qu'il a su plaire dans le moindres choses. Ce que nous avons décrit est fort simple ; ce qui nous resterait à décrire est plus simple encore, puisqu'il ne s'agit plus que d'une maison, d'un chemin, d'un pays sablonneux, et cependant rien ne charme autant que cette simplicité : c'est vraisemblablement parce que nous y voyons la nature. Heureux l'amateur qui attachera, dans son cabinet, le délicieux tableau dont nous venons de parler. (Philippe Wouvermans)|Une apparence d'orage qui se manifeste à l'horison par un amas d'épais nuages, avertit trois voyageurs qu'ayant encore du chemin à faire, il leur est prudent de quitter au plutôt l'auberge où ils se sont arrêtés pour se rafraîchir. L'un d'eux, vu par le dos et portant un lièvre au bout d'un bâton, a pris l'avance ; un second le pied à l'étrier, va se mettre en selle ; ce que fera à son tour le troiseème, qui, dans ce moment, paye l'écot de la société entre les mains de l'aubergiste. Celui-ci tient, par la bride, un cheval blanc que ce dernier cavalier va monter. Tel a été le beau talent de Ph. Wouvermans, qu'il a su plaire dans le moindres choses. Ce que nous avons décrit est fort simple ; ce qui nous resterait à décrire est plus simple encore, puisqu'il ne s'agit plus que d'une maison, d'un chemin, d'un pays sablonneux, et cependant rien ne charme autant que cette simplicité : c'est vraisemblablement parce que nous y voyons la nature. Heureux l'amateur qui attachera, dans son cabinet, le délicieux tableau dont nous venons de parler.]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par Laneuville, achetée par Jamard au prix de 1200 fl. [28]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une ombre causée par une haute butte et des buissons, s'étend sur un chemin très-passager qui forme l'avant-scène de ce paysage. Au-delà est un éboulement de terrein que le soleil frappe vivement de ses rayons. De deux jeunes ormes qui ornent ce dernier endroit, l'un conserve encore de la fraîcheur, tandis que l'autre a déjà pris la teinte rousse de l'automne. Plus loin paraissent d'autres arbres moins grands et variés de forme, un tertre couvert de verdure et une échapée de vue qui laisse apercevoir le bord d'un grande plaine. Lingelback a placé deux figures sur le devant de ce charmant tableau. (Jean Winantz)|Une ombre causée par une haute butte et des buissons, s'étend sur un chemin très-passager qui forme l'avant-scène de ce paysage. Au-delà est un éboulement de terrein que le soleil frappe vivement de ses rayons. De deux jeunes ormes qui ornent ce dernier endroit, l'un conserve encore de la fraîcheur, tandis que l'autre a déjà pris la teinte rousse de l'automne. Plus loin paraissent d'autres arbres moins grands et variés de forme, un tertre couvert de verdure et une échapée de vue qui laisse apercevoir le bord d'un grande plaine. Lingelback a placé deux figures sur le devant de ce charmant tableau.]] réalisée par Jean Winantz, vendue par Laneuville, achetée par Jamard au prix de 201 fl. [29]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un magnifique jardin et près d'un vase de pierre qui est brisé et renversé, sont rassemblés, en un groupe, différens instumens de chasse et du gibier mort. On voit dans une des allées de ce jardin le riche hollandais qui l'habite ; une dame l'accompagne et un petit nègre le suit. Plus loin est un grand bassin d'où s'elance un jet d'eau, et de part et d'autre s'offre aux yeux tout ce que le luxe peut imaginer d'embellissement. Ce n'est point en vantant ce tableau que nous en donnerions une idée. Sous le pinceau de Wéenix, l'art a été plus éloquent que la parole : il n'a pas décrit, il a présenté la nature. (Jean Weenix)|Dans un magnifique jardin et près d'un vase de pierre qui est brisé et renversé, sont rassemblés, en un groupe, différens instumens de chasse et du gibier mort. On voit dans une des allées de ce jardin le riche hollandais qui l'habite ; une dame l'accompagne et un petit nègre le suit. Plus loin est un grand bassin d'où s'elance un jet d'eau, et de part et d'autre s'offre aux yeux tout ce que le luxe peut imaginer d'embellissement. Ce n'est point en vantant ce tableau que nous en donnerions une idée. Sous le pinceau de Wéenix, l'art a été plus éloquent que la parole : il n'a pas décrit, il a présenté la nature.]] réalisée par Jean Weenix, vendue par Laneuville au prix de 500 fl. [30]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre, résidant à Dorth, sa patrie, a commencé par faire, d'après A. Cuyp, des copies qui ont occasionné de grandes méprises, et ce succès l'a insensiblement rendu imitateur de ce grand maître. Ce n'est point une copie que nous annonçons ici, c'est un tableau de la composition de M. Van Stry ; il représente un troupeau de vaches se reposant sur une pelouse et près des ruines d'un ancien monument. Le pâtre, à qui la garde de ce bétail est confiée, s'entretient avec plusieurs voyageurs. La couleur de ce tableau, son harmonie, sa dégradation, sont celles de Cuyp même. (Van Stry)|Ce peintre, résidant à Dorth, sa patrie, a commencé par faire, d'après A. Cuyp, des copies qui ont occasionné de grandes méprises, et ce succès l'a insensiblement rendu imitateur de ce grand maître. Ce n'est point une copie que nous annonçons ici, c'est un tableau de la composition de M. Van Stry ; il représente un troupeau de vaches se reposant sur une pelouse et près des ruines d'un ancien monument. Le pâtre, à qui la garde de ce bétail est confiée, s'entretient avec plusieurs voyageurs. La couleur de ce tableau, son harmonie, sa dégradation, sont celles de Cuyp même.]] réalisée par Van Stry, vendue par Laneuville. [31]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune garçon assis au pied d'un groupe d'arbres, et veillant sur cinq à six chiens et quelques pieces de gibier, indique évidemment que c'est un rendez-vous de chasse que nous offre ce tableau. En effet, derrière ce gardien est placé un cavalier portant en bandoulieère l'instrument du rappel. Sur ledevant de la composition er dans l'ombre est un autre chasseur qui se tient debout à côté de son cheval. Les ouvrages de Verschuring sont estimés, et celui-ci est d'un bon effet. (Henry Verschuring)|Un jeune garçon assis au pied d'un groupe d'arbres, et veillant sur cinq à six chiens et quelques pieces de gibier, indique évidemment que c'est un rendez-vous de chasse que nous offre ce tableau. En effet, derrière ce gardien est placé un cavalier portant en bandoulieère l'instrument du rappel. Sur ledevant de la composition er dans l'ombre est un autre chasseur qui se tient debout à côté de son cheval. Les ouvrages de Verschuring sont estimés, et celui-ci est d'un bon effet.]] réalisée par Henry Verschuring, vendue par Laneuville. [32]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme assise sur un banc de pierre dans un parc. Son coude gauche est appuyé sur un tapis de Turquie, et de sa main droite elle relève audessous de sa poitrine un schal de taffetas jaune changeant. La dame pourrait être plus belle, mais il serait difficile de mieux peindre les diverses étoffes. (Pierre Vander Werff)|Une femme assise sur un banc de pierre dans un parc. Son coude gauche est appuyé sur un tapis de Turquie, et de sa main droite elle relève audessous de sa poitrine un schal de taffetas jaune changeant. La dame pourrait être plus belle, mais il serait difficile de mieux peindre les diverses étoffes.]] réalisée par Pierre Vander Werff, vendue par Laneuville au prix de 37.95 fl. [34]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand chêne placé sur une butte sablonneuse, domine avec majesté sur tout ce qui l'environne, et paraît vouloir tout protéger de son ombre. Au pied de cet arbre, sur un chemin tournant, passe une charette attelée de deux chevaux et qui sert de voiture à plusieurs voyageurs. A quelques pas est un hameau. Cet ouvrage nous rappelle ceux de Ruisdael. (R. De Vries)|Un grand chêne placé sur une butte sablonneuse, domine avec majesté sur tout ce qui l'environne, et paraît vouloir tout protéger de son ombre. Au pied de cet arbre, sur un chemin tournant, passe une charette attelée de deux chevaux et qui sert de voiture à plusieurs voyageurs. A quelques pas est un hameau. Cet ouvrage nous rappelle ceux de Ruisdael.]] réalisée par R. De Vries, vendue par Laneuville au prix de 181 fl. [35]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bouquet de fleurs arrangées dans une caraffe posée sur une table de pierre, où sont encore duex pêches et une montre d'or de forme très-ancienne. Il est, ainsi que le précédent, composé de roses, d'oeillets, de tulipes, de pavots, d'anémones, de bleuets, de boules de neige et autres fleurs des jardins et des champs. (N. Verendael)|Un bouquet de fleurs arrangées dans une caraffe posée sur une table de pierre, où sont encore duex pêches et une montre d'or de forme très-ancienne. Il est, ainsi que le précédent, composé de roses, d'oeillets, de tulipes, de pavots, d'anémones, de bleuets, de boules de neige et autres fleurs des jardins et des champs.]] réalisée par N. Verendael, vendue par Laneuville au prix de 71.95 fl. [37]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des bestiaux dans un pâturage environné d'arbres et de collines. Van Bergen est de tous les peintres, celui qui a le plus approché des beaux ouvrages d'Adrien Vandevelde. Son pinceau est large et flou, sa couleur est harmonieuse, et maintenant ses tableaux se vendent jusqu'à deux mille francs, ce dont nous avons été témoins lors de la vente du cabinet de feu M. Muylman, faite à Amsterdam, au moins d'avril dernier. (D. Van Bergen)|Des bestiaux dans un pâturage environné d'arbres et de collines. Van Bergen est de tous les peintres, celui qui a le plus approché des beaux ouvrages d'Adrien Vandevelde. Son pinceau est large et flou, sa couleur est harmonieuse, et maintenant ses tableaux se vendent jusqu'à deux mille francs, ce dont nous avons été témoins lors de la vente du cabinet de feu M. Muylman, faite à Amsterdam, au moins d'avril dernier.]] réalisée par D. Van Bergen, vendue par Laneuville au prix de 170 [ou] 70 fl. [38]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une village et pat un jour de fête, sont assis ou réunis autour de plusieurs tables, beaucoup de payans qui se livrent au plaisir. Les tables sont abondamment servies, chaque buveur a sa cruche, sa maîtresse et de la santé : que faut-il de plus à un villageois? Au milieu du bruit que doit faire cette nombreuse assemblée, un ménétrier, monté sur on tonneau, fait cependant entendre son violon et règle par ses cadences le mouvement et les pas de deux danseurs. Beaucoup d'autres détails enrichissent cette composition qui, dans toutes ses parties, est rendue avec beaucoup d'art. (Gilles Van Tilborgh)|Au milieu d'une village et pat un jour de fête, sont assis ou réunis autour de plusieurs tables, beaucoup de payans qui se livrent au plaisir. Les tables sont abondamment servies, chaque buveur a sa cruche, sa maîtresse et de la santé : que faut-il de plus à un villageois? Au milieu du bruit que doit faire cette nombreuse assemblée, un ménétrier, monté sur on tonneau, fait cependant entendre son violon et règle par ses cadences le mouvement et les pas de deux danseurs. Beaucoup d'autres détails enrichissent cette composition qui, dans toutes ses parties, est rendue avec beaucoup d'art.]] réalisée par Gilles Van Tilborgh, vendue par Laneuville au prix de 120 fl. [40]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur d'estaminet, un buveur assis, le coude appuyé sur le coin d'une table, tient de sa main droite une cruche à bierre, et de sa gauche, une pipe qu'il a ôtée de sa bouche pour repvoyer la fumée qu'il venait d'aspirer. Avec lui sont deux autres piliers d'estaminet, l'un occupé à bourrer sa pipe, le second faisant face au mur. Ce précieux tableau, du meilleur temps du maître, est aussi d'une faire soigné et d'une qualité si parfait, que nous l'estimons digne d'être admis dans toutes les collections possibles. (David Teniers, Fils)|Dans un intérieur d'estaminet, un buveur assis, le coude appuyé sur le coin d'une table, tient de sa main droite une cruche à bierre, et de sa gauche, une pipe qu'il a ôtée de sa bouche pour repvoyer la fumée qu'il venait d'aspirer. Avec lui sont deux autres piliers d'estaminet, l'un occupé à bourrer sa pipe, le second faisant face au mur. Ce précieux tableau, du meilleur temps du maître, est aussi d'une faire soigné et d'une qualité si parfait, que nous l'estimons digne d'être admis dans toutes les collections possibles.]] réalisée par David Teniers, Fils, vendue par Laneuville, achetée par Perinion au prix de 900 fl. [41]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une centaines de personnes assemblées dans une vaste chambre s'y livrent à différens amusemens : les uns dansent et forment une joyeuse ronde, beaucoup d'autres sont assis à grande table couverte de mets et de bouteilles ; les plus vieux se réchauffent autour du feu ; chacun enfin y suit l'impulsion de son goût ou de son âge, sans blesser la décence. Vingt flambeaux éclairent la bruyante société, et l'artiste, en les soumettant au plus parfait accord, chose difficile, les a encore rendus sous la couleur la plus vraie. (Jean Steen)|Une centaines de personnes assemblées dans une vaste chambre s'y livrent à différens amusemens : les uns dansent et forment une joyeuse ronde, beaucoup d'autres sont assis à grande table couverte de mets et de bouteilles ; les plus vieux se réchauffent autour du feu ; chacun enfin y suit l'impulsion de son goût ou de son âge, sans blesser la décence. Vingt flambeaux éclairent la bruyante société, et l'artiste, en les soumettant au plus parfait accord, chose difficile, les a encore rendus sous la couleur la plus vraie.]] réalisée par Jean Steen, vendue par Laneuville, achetée par Jamard au prix de 117 [ou] 177 fl. [42]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un gros hollandais, dont la figure ronde et coloriée n'annonce point la tristesse, est assis à une table sur laquelle sont posés quelques sucreries et morceaux de pain d'épice ; à son côté est une jeune femme un peu sérieuse, et qui, se tenant encore sur la réserve, ne met aucun empressement à vider le verre de liqueur qu'elle a en main. Cependant le galant hollandais paraît lui faire entendre qu'il faut voir le fond du flacon, et que c'est la qu'elle trouvera de la gaité. Jean Steen connu beaucoup cette heureuse disposition de l'âme et en a donné la teinte à tout ce qu'il a peint ; mais ce caractère fit son malheur et a privé la peinture de beaucoup de chefs-d'oeuvres ; car du plaisir il passa promptement à la crapule, et ne travailla que par necessité. Il n'en devint pas moins un des plus grands peintres de la Hollande, et nul de ses compatriotes ne put lui être comparé pour l'abondance des pensées et la facilité a exprimer tout ce qu'il sentait. Nous offrons ici un bel échantillon des talens de ce maître. (Jean Steen)|Un gros hollandais, dont la figure ronde et coloriée n'annonce point la tristesse, est assis à une table sur laquelle sont posés quelques sucreries et morceaux de pain d'épice ; à son côté est une jeune femme un peu sérieuse, et qui, se tenant encore sur la réserve, ne met aucun empressement à vider le verre de liqueur qu'elle a en main. Cependant le galant hollandais paraît lui faire entendre qu'il faut voir le fond du flacon, et que c'est la qu'elle trouvera de la gaité. Jean Steen connu beaucoup cette heureuse disposition de l'âme et en a donné la teinte à tout ce qu'il a peint ; mais ce caractère fit son malheur et a privé la peinture de beaucoup de chefs-d'oeuvres ; car du plaisir il passa promptement à la crapule, et ne travailla que par necessité. Il n'en devint pas moins un des plus grands peintres de la Hollande, et nul de ses compatriotes ne put lui être comparé pour l'abondance des pensées et la facilité a exprimer tout ce qu'il sentait. Nous offrons ici un bel échantillon des talens de ce maître.]] réalisée par Jean Steen, vendue par Laneuville, achetée par Hoseman au prix de 111 fl. [44]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage d'une grande étendue et dont la gauche est masquée par un très-haut rocher, surmonté de fabriques, sont représentées deux jeunes villageoises, l'une occupée à traire une de chèvres de son troupeau, l'autre, portant sur sa tête un panier dans lequel est du linge qu'elle vient de laver à une rivière que l'on aperçoit à quelque pas. En vain, parmi les ouvrages de ce maître, on chercherait un plus excellent tableau que celui-ci, qui, sous tous les rapports, se soutiendrait auprès d'un Karel Dujardin. (Solemaker)|Dans un paysage d'une grande étendue et dont la gauche est masquée par un très-haut rocher, surmonté de fabriques, sont représentées deux jeunes villageoises, l'une occupée à traire une de chèvres de son troupeau, l'autre, portant sur sa tête un panier dans lequel est du linge qu'elle vient de laver à une rivière que l'on aperçoit à quelque pas. En vain, parmi les ouvrages de ce maître, on chercherait un plus excellent tableau que celui-ci, qui, sous tous les rapports, se soutiendrait auprès d'un Karel Dujardin.]] réalisée par Solemaker, vendue par Laneuville au prix de 152 fl. [45]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce maître a imité les productions de J. Both et d'Adam Pynaker, et son mérite est d'avoir choisi de pareils modèles, d'après lesquels on ne peut que bien faire. Dans ce paysage-ci, il a particulièrement cherché le style de Both ; mais les quatre figures qui s'y trouvent, approchent tellement de celles de Pynaker, qu'il faut beaucoup d'habitude pour ne pas s'y tromper. (Jean Snellinck)|Ce maître a imité les productions de J. Both et d'Adam Pynaker, et son mérite est d'avoir choisi de pareils modèles, d'après lesquels on ne peut que bien faire. Dans ce paysage-ci, il a particulièrement cherché le style de Both ; mais les quatre figures qui s'y trouvent, approchent tellement de celles de Pynaker, qu'il faut beaucoup d'habitude pour ne pas s'y tromper.]] réalisée par Jean Snellinck, vendue par Laneuville, achetée par Belierd au prix de 53 fl. [46]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage dont les plans s'étendent à perte de vue. Sur le premier plan, qui ne peut être qu'une haute eminence, passent à cheval un gentilhomme et une damme accompagnés d'un valet, et suivis de deux chiens ; il est probable que ces personnes se sont détachées d'une société de chasseurs qui montent la côte. On a donné à ce joli tableau, tantôt le nome de Dujardin, tantôt celui de Pierre de Laar ; nous lui rendons aujourd'hui celui de son auteur, dont Deschamps a suffisamment défini le caractère en disant : La manière et la couleur de Schellinks approchent fort de celle de Dujardin ; les fonds de ses paysages sont comme ceux de Lingelback. (Guillaume Schellinks)|Un paysage dont les plans s'étendent à perte de vue. Sur le premier plan, qui ne peut être qu'une haute eminence, passent à cheval un gentilhomme et une damme accompagnés d'un valet, et suivis de deux chiens ; il est probable que ces personnes se sont détachées d'une société de chasseurs qui montent la côte. On a donné à ce joli tableau, tantôt le nome de Dujardin, tantôt celui de Pierre de Laar ; nous lui rendons aujourd'hui celui de son auteur, dont Deschamps a suffisamment défini le caractère en disant : La manière et la couleur de Schellinks approchent fort de celle de Dujardin ; les fonds de ses paysages sont comme ceux de Lingelback.]] réalisée par Guillaume Schellinks, vendue par Laneuville, achetée par Minion au prix de 139.95 fl. [47]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joueur de musette amuse par les sons aigus de son instrument plusieurs villageois placés en dehors et en dedans de la porte d'une cabaret ; l'un d'eux assis, tient et lève en l'air un verre de vin que la musique ne paraît pas lui avoir fait oublier ; un second, appuyé sur une rampe de bois vient d'ôter sa pipe de sa bouche ; deux autres, qui étaient dans la maison se sont avancés sur la porte, et tous enfin, ainsi que deux enfans, regardent d'un air satisfait le rustique Amphion ; un seul petit garçon paraît insensible à cet amusement ; et en trouve beaucoup plus à faire rouler un cercle de tonneau. A la gaite du sujet se joignent ici tout le goût et toute l'harmonie possible. (Corneille du Sart)|Un joueur de musette amuse par les sons aigus de son instrument plusieurs villageois placés en dehors et en dedans de la porte d'une cabaret ; l'un d'eux assis, tient et lève en l'air un verre de vin que la musique ne paraît pas lui avoir fait oublier ; un second, appuyé sur une rampe de bois vient d'ôter sa pipe de sa bouche ; deux autres, qui étaient dans la maison se sont avancés sur la porte, et tous enfin, ainsi que deux enfans, regardent d'un air satisfait le rustique Amphion ; un seul petit garçon paraît insensible à cet amusement ; et en trouve beaucoup plus à faire rouler un cercle de tonneau. A la gaite du sujet se joignent ici tout le goût et toute l'harmonie possible.]] réalisée par Corneille du Sart, vendue par Laneuville, achetée par Pelion au prix de 281 fl. [48]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le ménage rustique. Pendant qu'un villageois s'occupe à dévider du fil, sa femme, assise sur une chaise basse, tient sur elle un enfant et lui fait manger une légère nourriture qu'elle prend dans un écuelle que lui tend un jeune garcçon placé debout à côté d'elle ; à son autre côté est un petit chien qui amuse momentanément toute la famille. Droit sur deux pattes, le docile animal tâche par cet exercice et sa patience de mériter une seule des cuillerées qu'il voit donner à l'heureux nourrisson. C'est avec des scènes de cette naïveté que les peintres hollandais ont eu le talent de nous faire goûter leurs tableaux : celui-ci est un des plus jolis du maître, par consérégnait plus d'esprit dans ses compositions que dans celles d'Ostade même. (Corneille du Sart)|Le ménage rustique. Pendant qu'un villageois s'occupe à dévider du fil, sa femme, assise sur une chaise basse, tient sur elle un enfant et lui fait manger une légère nourriture qu'elle prend dans un écuelle que lui tend un jeune garcçon placé debout à côté d'elle ; à son autre côté est un petit chien qui amuse momentanément toute la famille. Droit sur deux pattes, le docile animal tâche par cet exercice et sa patience de mériter une seule des cuillerées qu'il voit donner à l'heureux nourrisson. C'est avec des scènes de cette naïveté que les peintres hollandais ont eu le talent de nous faire goûter leurs tableaux : celui-ci est un des plus jolis du maître, par consérégnait plus d'esprit dans ses compositions que dans celles d'Ostade même.]] réalisée par Corneille du Sart, vendue par Laneuville, achetée par Monard au prix de 241 fl. [49]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un estaminet flamand, où se trouvent six personnages , divisés en deux écots, et passant leur temps à boir et à fumer. Les bons tableaux de Ryckaert sont rares, même dans sa patrie, dit Descamps, et l'on en fait cas quand il sont comme celui-ci, d'une couleur chaude et légèrgement peints. (David Ryckaert)|L'intérieur d'un estaminet flamand, où se trouvent six personnages , divisés en deux écots, et passant leur temps à boir et à fumer. Les bons tableaux de Ryckaert sont rares, même dans sa patrie, dit Descamps, et l'on en fait cas quand il sont comme celui-ci, d'une couleur chaude et légèrgement peints.]] réalisée par David Ryckaert, vendue par Laneuville, achetée par Vinye au prix de 96.5 fl. [50]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre barques voguant sur un grand fleuve dont les eaux coulent le long d'une terre basse, au milieu de laquelle s'élève un clocher. Ce site n'est autre chose qu'un portrait d'après nature, ou Salomon a mis toute la vigueur, la dégradation, la fraîcheur et la vérité imaginables. (Salomon Ruysdael)|Quatre barques voguant sur un grand fleuve dont les eaux coulent le long d'une terre basse, au milieu de laquelle s'élève un clocher. Ce site n'est autre chose qu'un portrait d'après nature, ou Salomon a mis toute la vigueur, la dégradation, la fraîcheur et la vérité imaginables.]] réalisée par Salomon Ruysdael, vendue par Laneuville. [51]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De lourds nuages s'ammoncèlent sur les campagnes et les menacent de pluies aussi abondantes que prochaines ; alors cette chute d'eau que nous apercevons deviendra un torrent impéteux, effrayant à voir et même à entendre ; alors disparaîtront ces jeux variés, ces cascades que forme son onde au sortir de ce paisible bassin ; alors il faudra renoncer au plaisir de considérer ces chênes, ces hêtres, dont il veut agite et balance les rameaux, ce contraste que forme l'ombre de ces demeures rustiques, avec la lumière qui frappe sur le côteau éloigné ; alors enfin, il faudra quitter ces forêts, ces colines, ces rochers et tout ce pays frais et solitaire qu'habitent de tranquilles montagnards. Nous avons moins décrit cet admirable tableau qu'exprimé une faible partie des sensations déliceuces qu'il nous a fait eprouver, par le mouvement de ses eaux, par le vérité avec laquelle les arbres y so,t dessinés, par la savante disposition de oublier l'art pour ne sogner qu'à la nature. lumières. et en un mot, par cette perfection qui fait (Jacques Ruysdael)|De lourds nuages s'ammoncèlent sur les campagnes et les menacent de pluies aussi abondantes que prochaines ; alors cette chute d'eau que nous apercevons deviendra un torrent impéteux, effrayant à voir et même à entendre ; alors disparaîtront ces jeux variés, ces cascades que forme son onde au sortir de ce paisible bassin ; alors il faudra renoncer au plaisir de considérer ces chênes, ces hêtres, dont il veut agite et balance les rameaux, ce contraste que forme l'ombre de ces demeures rustiques, avec la lumière qui frappe sur le côteau éloigné ; alors enfin, il faudra quitter ces forêts, ces colines, ces rochers et tout ce pays frais et solitaire qu'habitent de tranquilles montagnards. Nous avons moins décrit cet admirable tableau qu'exprimé une faible partie des sensations déliceuces qu'il nous a fait eprouver, par le mouvement de ses eaux, par le vérité avec laquelle les arbres y so,t dessinés, par la savante disposition de oublier l'art pour ne sogner qu'à la nature. lumières. et en un mot, par cette perfection qui fait]] réalisée par Jacques Ruysdael, vendue par Laneuville, achetée par Constantin au prix de 1501 fl. [52]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous allons encore parler d'après M. Le Brun. Un satyre et une bacchante dansant ensemble, huit autres figures sur différens plans et divers bestiaux ; le tout dans une demi-teinte douce ; le fond occupé par une ruine antique, laisse voir à travers une arcade un riche lointain de ton blond et argentin des plus agréables. Petit tableau enchanteur. (Corneille Poelenburg)|Nous allons encore parler d'après M. Le Brun. Un satyre et une bacchante dansant ensemble, huit autres figures sur différens plans et divers bestiaux ; le tout dans une demi-teinte douce ; le fond occupé par une ruine antique, laisse voir à travers une arcade un riche lointain de ton blond et argentin des plus agréables. Petit tableau enchanteur.]] réalisée par Corneille Poelenburg, vendue par Laneuville au prix de 300 [ou] 200 fl. [53]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On comprend à la proximité de cette église et à l'oisiveté de ces bonnes gens, qu'ils attendent l'heure de quelq'office divin, et profitent volontiers du dimanche ou de tout autre nour de fête, pour se reposer et se délasser des travaux de la semaine. Plusieurs d'entr'aux, hommes, femmes, enfans, forment un groupe varié et se tiennent près de l'enceinte de l'église ; sur le milieu du chemin est un cavalier qui fait l'aumône à un pauvre ; ailleurs c'est un jeune garçon roulant un tonneau ; d'un autre côté, une charette attelée ; sur l'avant-scène, une mère avec ses enfans ; de toutes parts enfin des nouveaux détails et de nouvelles richesses. Il est de ce maître des tableaux plus finis, mais peu d'aussi capitaux, et sous ce rapport nous le recomman ons aux acheteurs qui spéculent sur les tableaux à chances. (Isaac Van Ostade)|On comprend à la proximité de cette église et à l'oisiveté de ces bonnes gens, qu'ils attendent l'heure de quelq'office divin, et profitent volontiers du dimanche ou de tout autre nour de fête, pour se reposer et se délasser des travaux de la semaine. Plusieurs d'entr'aux, hommes, femmes, enfans, forment un groupe varié et se tiennent près de l'enceinte de l'église ; sur le milieu du chemin est un cavalier qui fait l'aumône à un pauvre ; ailleurs c'est un jeune garçon roulant un tonneau ; d'un autre côté, une charette attelée ; sur l'avant-scène, une mère avec ses enfans ; de toutes parts enfin des nouveaux détails et de nouvelles richesses. Il est de ce maître des tableaux plus finis, mais peu d'aussi capitaux, et sous ce rapport nous le recomman ons aux acheteurs qui spéculent sur les tableaux à chances.]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par Laneuville, achetée par Constantin au prix de 200 fl. [54]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une salle au rez-de-chaussée, et devant l'appui d'une fenêtre ayant vue sur la campagne, se présentent trois enfans vêtus noblement et surveillés par leur gouvernante. Le plus jeune, en très-bas âge, dort assis sur cette fenêtre, et se penche légèrgement sur un panier servant de cage à un oiseau. Cet animal est l'objet des soins d'un jeune garçon qui lui donne la becquée, tandis que fixes ses regards sur la campagne ; quant à la gouvernante, en posant une de ses mains sur le petit dormeur, et en tenant de l'autre le panier sur lequel il s'appuye, elle montre une prudence qui justifie l'emploi qui lui est donné. Un rideau retroussé, un tapis de Turquie, quelques fleurs qui croissent en dehors au bas de la fenêtre, sont les ornemens accessoires de ce charmant tableau, qui par son faire et sa grande richesse est un des meilleurs et des plus capitaux de ce maître. (Gaspar Netscher)|Dans une salle au rez-de-chaussée, et devant l'appui d'une fenêtre ayant vue sur la campagne, se présentent trois enfans vêtus noblement et surveillés par leur gouvernante. Le plus jeune, en très-bas âge, dort assis sur cette fenêtre, et se penche légèrgement sur un panier servant de cage à un oiseau. Cet animal est l'objet des soins d'un jeune garçon qui lui donne la becquée, tandis que fixes ses regards sur la campagne ; quant à la gouvernante, en posant une de ses mains sur le petit dormeur, et en tenant de l'autre le panier sur lequel il s'appuye, elle montre une prudence qui justifie l'emploi qui lui est donné. Un rideau retroussé, un tapis de Turquie, quelques fleurs qui croissent en dehors au bas de la fenêtre, sont les ornemens accessoires de ce charmant tableau, qui par son faire et sa grande richesse est un des meilleurs et des plus capitaux de ce maître.]] réalisée par Gaspar Netscher, vendue par Laneuville. [55]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La lune commence à paraître, et sa lumière qui succède à celle du jour prêt à s'eteindre, éclaire déjà une immense plaine parsemée de marais, de prairies, de hameaux, et dividée par le cours tortueux d'une large rivière. Une barque, les voiles déployées est à quelque distance du premier plan et sert à produire un de ces contrastes dont l'art a si souvent besoin d'emprunter les secours. Nous ne vanterons point ces deux tableaux de Vander Neer : l'étonnante vérité de l'un, le plaisir que fait l'autre, sont leur plus bel éloge. (Vander Neer)|La lune commence à paraître, et sa lumière qui succède à celle du jour prêt à s'eteindre, éclaire déjà une immense plaine parsemée de marais, de prairies, de hameaux, et dividée par le cours tortueux d'une large rivière. Une barque, les voiles déployées est à quelque distance du premier plan et sert à produire un de ces contrastes dont l'art a si souvent besoin d'emprunter les secours. Nous ne vanterons point ces deux tableaux de Vander Neer : l'étonnante vérité de l'un, le plaisir que fait l'autre, sont leur plus bel éloge.]] réalisée par Vander Neer, vendue par Laneuville, achetée par Jamard au prix de 121 [ou] 212 fl. [56]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la premier vue de ce tableau on se sent beaucoup plus diposé à rêver qu'à décrire ; c'est, sans doute, un effet de la magie avec laquelle Vander Neer a su rendre, sous leurs vrais caractères, et le profond silence et la mysterieuse obscurité de la nuit. Profitons cependant de la douce clarité de la lune, et promenons nos regards sur le théâtre vaste et solitaire que nous apercevons. Tout près de nous, c'est un fleuve majestueux et paisable que va se perdre dans le vague de l'horison ; à gauche, sur une de ses rives, c'est une avenue de grands arbres qui masquent en partie un riche village ; au-delà du fleuve s'élèvent les ruines d'un antique château : ses tours, depuis des siècles, defient la main du temps, et leur teinte sombre, en opposition avec le foyer de lumière, forment en ce moment le contraste le plus piquant. Cent autres objets se présentent encore à la vue ; mais on ne peut ni les compter, ni les définir, ils se perdent dans l'air et dans l'obscurité. Vander Neer, toujours admirable dans ses nuits, s'est surpassé dans le tableau dont nous venons de parler. (Vander Neer)|A la premier vue de ce tableau on se sent beaucoup plus diposé à rêver qu'à décrire ; c'est, sans doute, un effet de la magie avec laquelle Vander Neer a su rendre, sous leurs vrais caractères, et le profond silence et la mysterieuse obscurité de la nuit. Profitons cependant de la douce clarité de la lune, et promenons nos regards sur le théâtre vaste et solitaire que nous apercevons. Tout près de nous, c'est un fleuve majestueux et paisable que va se perdre dans le vague de l'horison ; à gauche, sur une de ses rives, c'est une avenue de grands arbres qui masquent en partie un riche village ; au-delà du fleuve s'élèvent les ruines d'un antique château : ses tours, depuis des siècles, defient la main du temps, et leur teinte sombre, en opposition avec le foyer de lumière, forment en ce moment le contraste le plus piquant. Cent autres objets se présentent encore à la vue ; mais on ne peut ni les compter, ni les définir, ils se perdent dans l'air et dans l'obscurité. Vander Neer, toujours admirable dans ses nuits, s'est surpassé dans le tableau dont nous venons de parler.]] réalisée par Vander Neer, vendue par Laneuville au prix de 200 fl. [57]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petits tableaux peints sur cuivre. L'un représente un grand chemin placé entre une rivière et une prairie qu'ombragent de grands arbres ; on voit dans l'autre, au-dessous d'une éminence, une rivière dont le lit est resserré à droite par des fabriques entourées de maronniers, et à gauche par une montagne où l'on a pratiqué une route facile aux voyageurs. En fait de paysage, Le Poussin n'a souvent sur Francisque que le mérite d'avoir crée le genre dans lequel il se sont illustrés. Ce genre est apellé style héroïque, et ses traits caractéristiques sont les grandes masses, les lignes simples, les monumens antiques et une couleur plus sévère que riante. C'est à cette noble physionomie qu'on reconnaît les estimables productions de Milet, parmi lesquelles ces duex petits tableaux méritent un premier rang. (Francisque Milet)|Deux petits tableaux peints sur cuivre. L'un représente un grand chemin placé entre une rivière et une prairie qu'ombragent de grands arbres ; on voit dans l'autre, au-dessous d'une éminence, une rivière dont le lit est resserré à droite par des fabriques entourées de maronniers, et à gauche par une montagne où l'on a pratiqué une route facile aux voyageurs. En fait de paysage, Le Poussin n'a souvent sur Francisque que le mérite d'avoir crée le genre dans lequel il se sont illustrés. Ce genre est apellé style héroïque, et ses traits caractéristiques sont les grandes masses, les lignes simples, les monumens antiques et une couleur plus sévère que riante. C'est à cette noble physionomie qu'on reconnaît les estimables productions de Milet, parmi lesquelles ces duex petits tableaux méritent un premier rang.]] réalisée par Francisque Milet, vendue par Laneuville, achetée par Lalende au prix de 150 fl. [58]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est ainsi que s'explique M. Le Brun, au sujet de ce joli tableau : Une femme assise dans l'intérieur de son appartement, et appuyée sur une table, tenant le petit d'une chienne qui est sur cette table. Une servante est devant elle, ayant au bras un sceau de fer blanc, et comptant de l'argent pour aller au marché. Un tapis rouge, un rideau vert et une cheminée en marbe terminent les détails de ce tableau rempli de vérité, de finesse et de la plus séduisant exécution. (François Mieris)|C'est ainsi que s'explique M. Le Brun, au sujet de ce joli tableau : Une femme assise dans l'intérieur de son appartement, et appuyée sur une table, tenant le petit d'une chienne qui est sur cette table. Une servante est devant elle, ayant au bras un sceau de fer blanc, et comptant de l'argent pour aller au marché. Un tapis rouge, un rideau vert et une cheminée en marbe terminent les détails de ce tableau rempli de vérité, de finesse et de la plus séduisant exécution.]] réalisée par François Mieris, vendue par Laneuville, achetée par Soins au prix de 601 fl. [59]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chemin pratiqué au milieu d'un épaisse forêt et sur lequel sont distribuées sept figures en plusieurs groupes. A en juger par le teinte transparente, rousse et foncée desarbres, par la manière dont le jour est concentré dans un étroit espace, le peintre a cherché les effets de Rembrandt ; et l'on ne peut que l'en applaudir. Parmi les figures, deux sont d'Ostade qui pour ne pas s'écarter de l'intention de Vander Meer, les a mises dans l'ombre ; les autres sont de M. Regmorter d'Anvers. (Vander Meer, dit le Vieux)|Un chemin pratiqué au milieu d'un épaisse forêt et sur lequel sont distribuées sept figures en plusieurs groupes. A en juger par le teinte transparente, rousse et foncée desarbres, par la manière dont le jour est concentré dans un étroit espace, le peintre a cherché les effets de Rembrandt ; et l'on ne peut que l'en applaudir. Parmi les figures, deux sont d'Ostade qui pour ne pas s'écarter de l'intention de Vander Meer, les a mises dans l'ombre ; les autres sont de M. Regmorter d'Anvers.]] réalisée par Vander Meer, dit le Vieux, vendue par Laneuville au prix de 75 fl. [60]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme à mi-corps, les cheveux flottans sur ses épaules, négligemment ajustée d'un schals jaune et les deux bras croisés au-desous de sa poitrine. La liberté du faire, le relief, la belle couleur qui regnet dans ce portrait, font regretter que l'artiste n'ait pas eu à peindre un visage un peu plus gracieux. (Nicolas Maes)|Une femme à mi-corps, les cheveux flottans sur ses épaules, négligemment ajustée d'un schals jaune et les deux bras croisés au-desous de sa poitrine. La liberté du faire, le relief, la belle couleur qui regnet dans ce portrait, font regretter que l'artiste n'ait pas eu à peindre un visage un peu plus gracieux.]] réalisée par Nicolas Maes, vendue par Laneuville au prix de 37 fl. [61]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un moine, à la porte de son couvent, vient de faire une distribution d'aumônes à une vingtaine de pauvres, qui dévorent plutôt qu'ils ne mangent la portion de nourriture qu'ils viennent de recevoir de mains de la compâtissante charité ; plusieurs d'entre ces malheureux, humiliés peut-être d'être reduits à user de ce secours, se sont éloignés des autres et se sont approchés d'un piedestal surmonté d'une statue ; parmi ces derniers on voit surtout avec un attendrissement extrême, un bon vieillard qui partage avec son fils le peu d'aliment qu'il a reçu pour lui-même ; la scène se passe sur une place publique , dans une ville d'Italie. Si quelque tableau mérite d'être recommandé aux amateurs, c'est bien celui-ci : car quel plus beau sujet peuvent-ils mettre sous leurs yeux? On dirait que Lingelback lui-même avait cette pensée, tant il a pris de soin à le finir. (Jean Lingelback)|Un moine, à la porte de son couvent, vient de faire une distribution d'aumônes à une vingtaine de pauvres, qui dévorent plutôt qu'ils ne mangent la portion de nourriture qu'ils viennent de recevoir de mains de la compâtissante charité ; plusieurs d'entre ces malheureux, humiliés peut-être d'être reduits à user de ce secours, se sont éloignés des autres et se sont approchés d'un piedestal surmonté d'une statue ; parmi ces derniers on voit surtout avec un attendrissement extrême, un bon vieillard qui partage avec son fils le peu d'aliment qu'il a reçu pour lui-même ; la scène se passe sur une place publique , dans une ville d'Italie. Si quelque tableau mérite d'être recommandé aux amateurs, c'est bien celui-ci : car quel plus beau sujet peuvent-ils mettre sous leurs yeux? On dirait que Lingelback lui-même avait cette pensée, tant il a pris de soin à le finir.]] réalisée par Jean Lingelback, vendue par Laneuville au prix de 451 fl. [62]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grave personnage, vu à mi-corps, la figure ornée d'une grande barbe blanche, coîffé d'un bonnet fourré et enveloppé d'un large manteau, est assis dans un fauteuil d'où il semble regarder fixement quelque objet. Ce portrait est à l'imitation de ceux de Gerard Dou. (Leeremans)|Un grave personnage, vu à mi-corps, la figure ornée d'une grande barbe blanche, coîffé d'un bonnet fourré et enveloppé d'un large manteau, est assis dans un fauteuil d'où il semble regarder fixement quelque objet. Ce portrait est à l'imitation de ceux de Gerard Dou.]] réalisée par Leeremans, vendue par Laneuville au prix de 51 fl. [63]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'ombre d'un grand rideau vert, et sous le péristyle d'un palais aussi riche que spacieux, se reposent Mars et Venus, à l'un desquels Mercure vient apporter les orders souverains de Jupiter ; l'épée du dieu de la guerre est derrière lui, est son casque sur la tête de Cupidon, qui, sous cette coîffure si discordante avec ses traits mignons, vient provoquer les caresses de sa mère ; non loin de al déesse de la beauté, s'amuse à différens jeux une partie de la troupe des ris et des amours. Lairesse a montré dans toutes ses compositions une imagination abondante, beaucoup d'érudition et de goût ; et celle-ci fait honneur à son génie ainsi qu'à son pinceau. (Gérard de Lairesse)|A l'ombre d'un grand rideau vert, et sous le péristyle d'un palais aussi riche que spacieux, se reposent Mars et Venus, à l'un desquels Mercure vient apporter les orders souverains de Jupiter ; l'épée du dieu de la guerre est derrière lui, est son casque sur la tête de Cupidon, qui, sous cette coîffure si discordante avec ses traits mignons, vient provoquer les caresses de sa mère ; non loin de al déesse de la beauté, s'amuse à différens jeux une partie de la troupe des ris et des amours. Lairesse a montré dans toutes ses compositions une imagination abondante, beaucoup d'érudition et de goût ; et celle-ci fait honneur à son génie ainsi qu'à son pinceau.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par Laneuville au prix de 100 fl. [64]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un ange vêtu d'une longue tunique blanche et descendant du ciel au milieu de la nuit, annonce aux bergers de Bethléem, la naissance du Sauveur du monde ; l'un d'eux, vu par le dos, fait un mouvement qui exprime sa surprise, deux autres à l'entrée d'une tente, s'agenouillent respectueusement, et sont comme éblouis de la lumière que répand autour de lui le céleste messager ; un quatrième, couché par terre, est encore plongé dans un profond sommeil. L'effet de ce tableau répond parfaitement aux idées qu'on peut se faire d'un pareil sujet. (Pierre de Laar, dit Bamboche)|Un ange vêtu d'une longue tunique blanche et descendant du ciel au milieu de la nuit, annonce aux bergers de Bethléem, la naissance du Sauveur du monde ; l'un d'eux, vu par le dos, fait un mouvement qui exprime sa surprise, deux autres à l'entrée d'une tente, s'agenouillent respectueusement, et sont comme éblouis de la lumière que répand autour de lui le céleste messager ; un quatrième, couché par terre, est encore plongé dans un profond sommeil. L'effet de ce tableau répond parfaitement aux idées qu'on peut se faire d'un pareil sujet.]] réalisée par Pierre de Laar, dit Bamboche, vendue par Laneuville au prix de 106 fl. [65]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Du haut d'une éminence sablonneuse, la vue se porte sur une partie de campagne couverte d'arbres et de maisons, et au-delà de laquelle s'étend une ville, située sur le bord d'un golfe. La vérité qui règue dans ce tableau a fait penser à quelqu'un de ses précédens propriétaires, qu'il suffrait d'y mettre le nom d'Hobbema pour en augmenter la valeur ; tout grand qu'est ce dernier nom, celui de Koning marche quelquefois sur la même ligne, et ce serait une injustice envers sa mémoire que de lui dérober un de ses bons ouvrages. (Jacques Koning)|Du haut d'une éminence sablonneuse, la vue se porte sur une partie de campagne couverte d'arbres et de maisons, et au-delà de laquelle s'étend une ville, située sur le bord d'un golfe. La vérité qui règue dans ce tableau a fait penser à quelqu'un de ses précédens propriétaires, qu'il suffrait d'y mettre le nom d'Hobbema pour en augmenter la valeur ; tout grand qu'est ce dernier nom, celui de Koning marche quelquefois sur la même ligne, et ce serait une injustice envers sa mémoire que de lui dérober un de ses bons ouvrages.]] réalisée par Jacques Koning, vendue par Laneuville au prix de 105 fl. [66]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un cheval blanc, deux vaches et plusieurs moutons sur le devant d'une prairie. Cet artiste, vivant et résidant à Amsterdam, a exposé au dernier salon, deux de ses productions que les connaisseurs ont à juste titre admiré, et que S.M. l'Impeératrice et Reine n'a pas dédaigné de faire acquérir pour elle. Ce petit tableau-ci ne jouira vraisemblablement pas d'une aussi haute faveur, mais au moins espérons-nous qu'on lui fera le bon accueil qu'il mérite. (M. Kobell)|Un cheval blanc, deux vaches et plusieurs moutons sur le devant d'une prairie. Cet artiste, vivant et résidant à Amsterdam, a exposé au dernier salon, deux de ses productions que les connaisseurs ont à juste titre admiré, et que S.M. l'Impeératrice et Reine n'a pas dédaigné de faire acquérir pour elle. Ce petit tableau-ci ne jouira vraisemblablement pas d'une aussi haute faveur, mais au moins espérons-nous qu'on lui fera le bon accueil qu'il mérite.]] réalisée par M. Kobell, vendue par Laneuville. [67]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois enfans, rustiques troubadours, amusent par leurs jeux une curieuse cabaretière et deux autres personnages qui sont venus, non là visiter, mais visiter ou ses tonneaux ou ses flacons. Un de ces petits malheureux, en court sarreau, et coîffé d'un bonnet pointu exécute quelques pas grotesques, et en mesure la cadence au son de certains instrumens que ses deux petits compagnons font résonner. Si tous les ouvrages d'un grand maître étaient parfaits, on pourrait méconnaître ici le savant pinceau de du Jardin, et nous n'aurions nul droit de condamner cette opinion. L'expérience nous le prouve chaque jour, il n'y a pas de peintre qui n'ait eu ses bons momens, ses fantaisies, ses boutades, et en un mot tous les caprices attachés aux arts, quelquefois voisins de la folie. (Karel du Jardin)|Trois enfans, rustiques troubadours, amusent par leurs jeux une curieuse cabaretière et deux autres personnages qui sont venus, non là visiter, mais visiter ou ses tonneaux ou ses flacons. Un de ces petits malheureux, en court sarreau, et coîffé d'un bonnet pointu exécute quelques pas grotesques, et en mesure la cadence au son de certains instrumens que ses deux petits compagnons font résonner. Si tous les ouvrages d'un grand maître étaient parfaits, on pourrait méconnaître ici le savant pinceau de du Jardin, et nous n'aurions nul droit de condamner cette opinion. L'expérience nous le prouve chaque jour, il n'y a pas de peintre qui n'ait eu ses bons momens, ses fantaisies, ses boutades, et en un mot tous les caprices attachés aux arts, quelquefois voisins de la folie.]] réalisée par Karel du Jardin, vendue par Laneuville, achetée par Perinion au prix de 194.95 fl. [69]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entrée d'un hameau. On y arrive par un chemin bordé d'arbres et de terreins sablonneux, et les habitations qui le composent sont la plupart bâties en bois. Ce tableau a cela de remarquable, que la couleur n'a jamais rien produit de plus fort et d'un meilleur effet. De Heer, comme colorist, va donc de pair avec le plus grands maîtres. (De Heer)|L'entrée d'un hameau. On y arrive par un chemin bordé d'arbres et de terreins sablonneux, et les habitations qui le composent sont la plupart bâties en bois. Ce tableau a cela de remarquable, que la couleur n'a jamais rien produit de plus fort et d'un meilleur effet. De Heer, comme colorist, va donc de pair avec le plus grands maîtres.]] réalisée par De Heer, vendue par Laneuville, achetée par Henry au prix de 165 fl. [70]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux corps de cavalerie combattant avec fureur l'un contre l'autre. A la droite de la composition est une élévation défendue par les batteries d'une fortresse dont le fue se dirige sur des bataillons ennemis qu'on voit au loin dans une plaine. Homme de génie, Hugtenburg a peint les maux et les horreurs de la guerre, de manière à en donner la plus juste idée. La peur, la fureur, le désespoir, la douleur, animent ses figures ; on croit entendre leurs cris et le fracas de leurs armes. Avec ce grand talent il ne pouvait faire que d'admirables tableaux ; celui-ci est de ce nombre. (Jean Van Hugtenburg)|Deux corps de cavalerie combattant avec fureur l'un contre l'autre. A la droite de la composition est une élévation défendue par les batteries d'une fortresse dont le fue se dirige sur des bataillons ennemis qu'on voit au loin dans une plaine. Homme de génie, Hugtenburg a peint les maux et les horreurs de la guerre, de manière à en donner la plus juste idée. La peur, la fureur, le désespoir, la douleur, animent ses figures ; on croit entendre leurs cris et le fracas de leurs armes. Avec ce grand talent il ne pouvait faire que d'admirables tableaux ; celui-ci est de ce nombre.]] réalisée par Jean Van Hugtenburg, vendue par Laneuville au prix de 120 fl. [71]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un appartement éclairé par une grande fenêtre, est réunie une société de six personnes, trois jeunes seigneurs, deux dames et un page. Tandis qu'une des dames fait une partie de cartes avec son galant, la seconde est en conversation avec les deux autres cavaliers, et tient un verre de vin que vient de lui servir le page. Ce dernier, tête nue, attend que la dame ait bu et lui remette son verre. Les effets que de Hooge s'est plu à rendre sont toujours extraordinaires, et donnent à ses tableaux un genre de mérite qui leur est particulier. (Pierre de Hooge)|Dans l'intérieur d'un appartement éclairé par une grande fenêtre, est réunie une société de six personnes, trois jeunes seigneurs, deux dames et un page. Tandis qu'une des dames fait une partie de cartes avec son galant, la seconde est en conversation avec les deux autres cavaliers, et tient un verre de vin que vient de lui servir le page. Ce dernier, tête nue, attend que la dame ait bu et lui remette son verre. Les effets que de Hooge s'est plu à rendre sont toujours extraordinaires, et donnent à ses tableaux un genre de mérite qui leur est particulier.]] réalisée par Pierre de Hooge, vendue par Laneuville, achetée par Perinion au prix de 159 fl. [72]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre richement décorée à la manière hollandaise. Au milieu, et devant une table couverte d'un tapis, est une jeune dame qui s'amuse à faire manger son perroquet. Un galant cavalier se tient debout près d'elle et entrouvre complaisamment la porte de la cage qui renferme cet oiseau, afin de lui procurer le moyen de s'avancer et de recevoir plus commodément les dons de sa maîtresse. On voit en outre, dans ce tableau, les différens effets dans lesquels de Hooge a excelleé ; savoir : une porte ouverte et donnant sur une cour, une fenêtre livrant accès aux rayons du soleil, une lumière brillante, et en un mot tout ce que l'art est susceptible de produire par la combinaison des couleurs. (Pierre de Hooge)|L'intérieur d'une chambre richement décorée à la manière hollandaise. Au milieu, et devant une table couverte d'un tapis, est une jeune dame qui s'amuse à faire manger son perroquet. Un galant cavalier se tient debout près d'elle et entrouvre complaisamment la porte de la cage qui renferme cet oiseau, afin de lui procurer le moyen de s'avancer et de recevoir plus commodément les dons de sa maîtresse. On voit en outre, dans ce tableau, les différens effets dans lesquels de Hooge a excelleé ; savoir : une porte ouverte et donnant sur une cour, une fenêtre livrant accès aux rayons du soleil, une lumière brillante, et en un mot tout ce que l'art est susceptible de produire par la combinaison des couleurs.]] réalisée par Pierre de Hooge, vendue par Laneuville au prix de 600 fl. [73]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage. Des deux artists qui ont concouru à son exécution, l'un y a représenté un départ pour la chasse ; l'autre une maison de campagne, placée au fond d'une cour et sur le bord du grand chemin. L'édifice principal, vu de face, est bâti de pierres et de briques, à la manière hollandaise ; une grande porte lui sert d'accès, et les bornes de son enceinte, du côteé du chemin , consistent en un mur de moyenne grandeur. Parmi les figures dont cette image naïve et fidelle est ornée, on distingue un cavalier et une dame à cheval ; un autre cavalier ayant le pied à l'étrier ; plusieurs valets chargés de la conduite des chiens, du soin des faucons et des autres préparatifs de la chasse. Vander Heyden et Vandevelde sont deux artistes si connus et si justement célèbres, que nous ne pourrions rien dire à leur éloge qui n'ait été déjà répété mille fois, et beaucoup mieux que nous ne le ferions ; nous nous contenterons donc de prier les amateurs de se convaincre que la patience la plus infatigable et le talent le plus consommé, n'ont rien produit de plus fini, ni de plus étonnant. (Vender Heyden)|Un paysage. Des deux artists qui ont concouru à son exécution, l'un y a représenté un départ pour la chasse ; l'autre une maison de campagne, placée au fond d'une cour et sur le bord du grand chemin. L'édifice principal, vu de face, est bâti de pierres et de briques, à la manière hollandaise ; une grande porte lui sert d'accès, et les bornes de son enceinte, du côteé du chemin , consistent en un mur de moyenne grandeur. Parmi les figures dont cette image naïve et fidelle est ornée, on distingue un cavalier et une dame à cheval ; un autre cavalier ayant le pied à l'étrier ; plusieurs valets chargés de la conduite des chiens, du soin des faucons et des autres préparatifs de la chasse. Vander Heyden et Vandevelde sont deux artistes si connus et si justement célèbres, que nous ne pourrions rien dire à leur éloge qui n'ait été déjà répété mille fois, et beaucoup mieux que nous ne le ferions ; nous nous contenterons donc de prier les amateurs de se convaincre que la patience la plus infatigable et le talent le plus consommé, n'ont rien produit de plus fini, ni de plus étonnant.]] réalisée par Vender Heyden, vendue par Laneuville, achetée par Perinion au prix de 1500 fl. [74]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage représentant la lisière d'une forêt. Une ombre vigoureuse règne sur tout le premier plan, et cette ombre est celle d'un énorme chene, dont le feuillage épais et sombre concourt avec elle à servir de repoussoir aux autres parties du tableau. Sur les plans suivans croissent des arbres de toutes grandeurs, de toutes formes et de toutes espèces. Cette variété, le jeu de la lumière, la circulation de l'air, la légèrté des feuilles, sont autant de mérites qu'il est ici plus facile d'apprécier que de définir. (Jean Hakaert)|Un paysage représentant la lisière d'une forêt. Une ombre vigoureuse règne sur tout le premier plan, et cette ombre est celle d'un énorme chene, dont le feuillage épais et sombre concourt avec elle à servir de repoussoir aux autres parties du tableau. Sur les plans suivans croissent des arbres de toutes grandeurs, de toutes formes et de toutes espèces. Cette variété, le jeu de la lumière, la circulation de l'air, la légèrté des feuilles, sont autant de mérites qu'il est ici plus facile d'apprécier que de définir.]] réalisée par Jean Hakaert, vendue par Laneuville, achetée par Roux au prix de 150 fl. [75]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans le catalogue de la collection de feu M.H. Muylman, vendue à Amsterdam, au mois d'avril dernier, ce tableau est désigné comme représentant la ville de Nimègue, telle qu'on la voyait au commencement du 17e siècle. Sous ses murs coule le Vahal, rivière large et rapide qui est sans cesse couverte de barques. Ce tableau, d'une autre faire que le précédent, est un composé de simple glacis et de frottis légers qui réussissent que sous un pinceau spirituel. (Jean Van Goyen)|Dans le catalogue de la collection de feu M.H. Muylman, vendue à Amsterdam, au mois d'avril dernier, ce tableau est désigné comme représentant la ville de Nimègue, telle qu'on la voyait au commencement du 17e siècle. Sous ses murs coule le Vahal, rivière large et rapide qui est sans cesse couverte de barques. Ce tableau, d'une autre faire que le précédent, est un composé de simple glacis et de frottis légers qui réussissent que sous un pinceau spirituel.]] réalisée par Jean Van Goyen, vendue par Laneuville au prix de 121 fl. [76]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un hameau dont les habitans attestent la pauvreté même. Vers le milieu est un puits d'où trois hommes sont occupés à tirer de l'eau ; ça et là se trouvent dispersés plusieurs ustensiles servant aux travuax de la campagne. Pour la couleur, l'effet et le fini, cet ouvrage est un des meilleurs de Van Goyen. (Jean Van Goyen)|La vue d'un hameau dont les habitans attestent la pauvreté même. Vers le milieu est un puits d'où trois hommes sont occupés à tirer de l'eau ; ça et là se trouvent dispersés plusieurs ustensiles servant aux travuax de la campagne. Pour la couleur, l'effet et le fini, cet ouvrage est un des meilleurs de Van Goyen.]] réalisée par Jean Van Goyen, vendue par Laneuville au prix de 65 fl. [77]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Kermesse. La nuit approche ; le beau de la fête tire à sa fin, et les curieux ainsi que les chalans des villages voisins pensent à s'en retourner chez eux. Dans cette intention un cavalier ferme sa valise ; un deuxième prend congé de ses hôtes ; un troisième est monté sur un cheval rétif dont les ruades effrayent un jeune garcçon ; un quatrième, un cinquième, vingt autres enfin, font chacun leurs divers préparatifs, et laissent aux seuls habitans du lieu les derniers plaisirs de la soirée. B. Gaïl exercé à ces sortes de sujets, a toujours su les rendre amusans. (Bernard Gail)|La Kermesse. La nuit approche ; le beau de la fête tire à sa fin, et les curieux ainsi que les chalans des villages voisins pensent à s'en retourner chez eux. Dans cette intention un cavalier ferme sa valise ; un deuxième prend congé de ses hôtes ; un troisième est monté sur un cheval rétif dont les ruades effrayent un jeune garcçon ; un quatrième, un cinquième, vingt autres enfin, font chacun leurs divers préparatifs, et laissent aux seuls habitans du lieu les derniers plaisirs de la soirée. B. Gaïl exercé à ces sortes de sujets, a toujours su les rendre amusans.]] réalisée par Bernard Gail, vendue par Laneuville au prix de 60 fl. [78]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le site qu'Everdingen a retracé dans cette peinture, est un de ceux qu'il avait vus, dessinés et étudiés dans les montagnes qui bordent la mer Baltique. Avec quelle facilité, avec quelle vérité il a exprimé ses souvenirs! Avec quelle fureur coulent les eaux écumantes de ce torrent qui se précipitent à travers les rochers! Qui osera s'exposer sur ce tremblant et mobile pont que de téméraires chasseurs ont jeté d'une rive à l'autre? Qui méconnaîtra, s'il a parcouru les climats glacés du nord, et cette stérilité et cette pâle végétation? En vérité, Everdingen n'a pas encore reçu la place éminente qui lui est due dans l'histoire de son art, et nous croyons devoir inviter les amateurs à lui rendre toute la justice qui lui est due. (Aldert Van Everdingen)|Le site qu'Everdingen a retracé dans cette peinture, est un de ceux qu'il avait vus, dessinés et étudiés dans les montagnes qui bordent la mer Baltique. Avec quelle facilité, avec quelle vérité il a exprimé ses souvenirs! Avec quelle fureur coulent les eaux écumantes de ce torrent qui se précipitent à travers les rochers! Qui osera s'exposer sur ce tremblant et mobile pont que de téméraires chasseurs ont jeté d'une rive à l'autre? Qui méconnaîtra, s'il a parcouru les climats glacés du nord, et cette stérilité et cette pâle végétation? En vérité, Everdingen n'a pas encore reçu la place éminente qui lui est due dans l'histoire de son art, et nous croyons devoir inviter les amateurs à lui rendre toute la justice qui lui est due.]] réalisée par Aldert Van Everdingen, vendue par Laneuville, achetée par Martte au prix de 211 fl. [79]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous supposons que ce sujet représente Jésus accompagné du chef des apôtres, et paraissant devant le grand pontife des Juifs. Ce dernier est sur un trône, et dans l'attitude d'un homme qui écoute avec une profonde attention les sages paroles que profère le Sauveur du monde ; plusieurs ministres de la loi hébraïque sont à la droite du prêtre souverain, et l'on en voit trois autres à sa gauche qui paraissant surpris du récit que leur fait un homme du peuple qui, sous un de ses bras, porte vraisemblablement la paire de béquilles dont il se servait quelques heures auparavant. Vanden Eckhout fut un grand peintre, et nul autre n'a su, comme lui, approfondir les secrets et l'étonnante magie de son maître. Ne pourrions-nous pas ajouter qu'il fut lui-même un autre Rembrandt, et que l'ouvrage dont il s'agit ici, est une admirable rareté dans ce genre de peinture. (G. Vanden Eckhout)|Nous supposons que ce sujet représente Jésus accompagné du chef des apôtres, et paraissant devant le grand pontife des Juifs. Ce dernier est sur un trône, et dans l'attitude d'un homme qui écoute avec une profonde attention les sages paroles que profère le Sauveur du monde ; plusieurs ministres de la loi hébraïque sont à la droite du prêtre souverain, et l'on en voit trois autres à sa gauche qui paraissant surpris du récit que leur fait un homme du peuple qui, sous un de ses bras, porte vraisemblablement la paire de béquilles dont il se servait quelques heures auparavant. Vanden Eckhout fut un grand peintre, et nul autre n'a su, comme lui, approfondir les secrets et l'étonnante magie de son maître. Ne pourrions-nous pas ajouter qu'il fut lui-même un autre Rembrandt, et que l'ouvrage dont il s'agit ici, est une admirable rareté dans ce genre de peinture.]] réalisée par G. Vanden Eckhout, vendue par Laneuville. [80]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une mer agitée par une vent frais, et dont les vagues viennent successivement s'étendre et rouler sur un rivage sablonneux. De plusieurs matelots ou pêcheurs que différens travaux ont amenés sur cette plage, quelques-uns s'occupent à remettre une chaloupe à flot ; d'autres paraissent donner leur attention, soit à un vaisseau qui a jeté l'ancre, soit à un navire marchand qui vogue à toutes voiles sous une côte défendue par des fortifications. De pareils tableaux honoreraient les noms mêmes des Vandevelde et des Backhuysen, aigles fameux dans les arts, et dont le vol n'a pas toujours étonné Dubels. (Dubels)|Une mer agitée par une vent frais, et dont les vagues viennent successivement s'étendre et rouler sur un rivage sablonneux. De plusieurs matelots ou pêcheurs que différens travaux ont amenés sur cette plage, quelques-uns s'occupent à remettre une chaloupe à flot ; d'autres paraissent donner leur attention, soit à un vaisseau qui a jeté l'ancre, soit à un navire marchand qui vogue à toutes voiles sous une côte défendue par des fortifications. De pareils tableaux honoreraient les noms mêmes des Vandevelde et des Backhuysen, aigles fameux dans les arts, et dont le vol n'a pas toujours étonné Dubels.]] réalisée par Dubels, vendue par Laneuville, achetée par Coisy au prix de 135 fl. [81]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'estime et la déférence que nous devons aux personnes qui ont été nos maîtres, nous porte à copier ici les propres expressions de M. Paillet, au sujet de ce tableau : Une femme âgée, habillée de belles étoffes, et portant un mantelet de velours, bordé de marte. Elle tient de la main droite une balance où elle pèse des pièces d'or ; de la main gauche elle choisit des karats ? dans une boîte qui se trouve sur une table où l'on distingue un coffret, différentes médailles, des chaînes d'or et d'autres bijoux. Ce tableau, vigoureux de couleur, représente la mère de Gérard Douw, quand cet artiste suivait encore la manière de Rembrandt. (Gérard Douw)|L'estime et la déférence que nous devons aux personnes qui ont été nos maîtres, nous porte à copier ici les propres expressions de M. Paillet, au sujet de ce tableau : Une femme âgée, habillée de belles étoffes, et portant un mantelet de velours, bordé de marte. Elle tient de la main droite une balance où elle pèse des pièces d'or ; de la main gauche elle choisit des karats ? dans une boîte qui se trouve sur une table où l'on distingue un coffret, différentes médailles, des chaînes d'or et d'autres bijoux. Ce tableau, vigoureux de couleur, représente la mère de Gérard Douw, quand cet artiste suivait encore la manière de Rembrandt.]] réalisée par Gérard Douw, vendue par Laneuville, achetée par Soins au prix de 591 fl. [82]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les miracles que Jésus a opérés ont attiré autour de lui une foule de malades et d'infirmes qui le conjurent de leur rendre la santé ou de réparer à leur égard les fautes de la nature. Aux pieds de l'Homme-Dieu est un malheureux perclus qui s'est fait apporter dans une brouette ; ici c'est un homme à genoux qui tend les mains de la manière la plus suppliante ; là c'est un aveugle qui demande la vue ; ailleurs on soutient un vieillard qui desire recouvrer ses forces, et tous, ô prodige inexprimable ! vont s'en retourner pleins de force et de santé. Ce tableau est une seconde preuve de ce que nous avons dit dans le précédent article. Ici Dietrick a pastiché Rembrandt d'une maniére admirable. Même transparence , même couleur, même style, et ce qui est au-dessus de tout, même expression. (Ernest Dietrick)|Les miracles que Jésus a opérés ont attiré autour de lui une foule de malades et d'infirmes qui le conjurent de leur rendre la santé ou de réparer à leur égard les fautes de la nature. Aux pieds de l'Homme-Dieu est un malheureux perclus qui s'est fait apporter dans une brouette ; ici c'est un homme à genoux qui tend les mains de la manière la plus suppliante ; là c'est un aveugle qui demande la vue ; ailleurs on soutient un vieillard qui desire recouvrer ses forces, et tous, ô prodige inexprimable ! vont s'en retourner pleins de force et de santé. Ce tableau est une seconde preuve de ce que nous avons dit dans le précédent article. Ici Dietrick a pastiché Rembrandt d'une maniére admirable. Même transparence , même couleur, même style, et ce qui est au-dessus de tout, même expression.]] réalisée par Ernest Dietrick, vendue par Laneuville au prix de 300 fl. [83]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce maître, ainsi que D. Téniers, eut le surprenant talent d'imiter avec une prodigieuse facilité les ouvrages d'une quantité de peintres dont les genres sont tous différens. Tour-à-tour il déroba à Rembrandt son empâtement, sa force et sa magie ; à Berchem, son esprit et sa richesse ; à Watteau, sa légèreté ; à certains peintres italiens, leur goût er leur sagesse ; à Salvator Rose enfin, ces désordres de la nature, ce style sauvage dont nous avons ici un exemple piquant. Voici en peu de mots le tableau de Dietrick : à droite l'oeil y rencontre une chaîne de montagnes éloignées ; à gauche il est arrêté par une éminence où végètent quelques arbrisseaux ; sur le premier plan enfin, il voit, parmi des rocs bouleversés, deux arbres qui semblent périr de langueur, deux pâtres qui causent ensemble, et trois ou quatre chèvres qui cherchent une nourriture que l'arridité du sol leur refuse. (G. E. Dietrick)|Ce maître, ainsi que D. Téniers, eut le surprenant talent d'imiter avec une prodigieuse facilité les ouvrages d'une quantité de peintres dont les genres sont tous différens. Tour-à-tour il déroba à Rembrandt son empâtement, sa force et sa magie ; à Berchem, son esprit et sa richesse ; à Watteau, sa légèreté ; à certains peintres italiens, leur goût er leur sagesse ; à Salvator Rose enfin, ces désordres de la nature, ce style sauvage dont nous avons ici un exemple piquant. Voici en peu de mots le tableau de Dietrick : à droite l'oeil y rencontre une chaîne de montagnes éloignées ; à gauche il est arrêté par une éminence où végètent quelques arbrisseaux ; sur le premier plan enfin, il voit, parmi des rocs bouleversés, deux arbres qui semblent périr de langueur, deux pâtres qui causent ensemble, et trois ou quatre chèvres qui cherchent une nourriture que l'arridité du sol leur refuse.]] réalisée par G. E. Dietrick, vendue par Laneuville, achetée par Le Rouge au prix de 166 fl. [84]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Comme nous venons de le dire, rien en peinture ne fu au-dessus des forces de cet artiste extraordinaire, et toute simple que paraît, au premier aspect, la représentation d'un Christ seul, ce n'en est pas moins une tâche difficile à remplir quand on est pénétré de ce sujet. Soit qu'il s'agisse d'un Dieu, soit qu'il s'agisse d'un homme, le sentiment a besoin de s'échauffer, et l'imagination de s'exalter, si l'on veut retracer le moindre des faits de sa vie, ou les instans de sa mort. C'est de cette dernière que nous apercevons l'image. Je le domande à tout connaisseur, pouvait-on mieux exprimer les effets d'un trépas enduré avec patience et résignation? La douce humilité, la bonté charitable ne respirent-elles pas encore sur les traits livides de Jésus? Et ce crêpe étendu sous le ciel et sur la terre, n'expriment-il pas admirablement le deuil de la nature? (Philippe de Champagne)|Comme nous venons de le dire, rien en peinture ne fu au-dessus des forces de cet artiste extraordinaire, et toute simple que paraît, au premier aspect, la représentation d'un Christ seul, ce n'en est pas moins une tâche difficile à remplir quand on est pénétré de ce sujet. Soit qu'il s'agisse d'un Dieu, soit qu'il s'agisse d'un homme, le sentiment a besoin de s'échauffer, et l'imagination de s'exalter, si l'on veut retracer le moindre des faits de sa vie, ou les instans de sa mort. C'est de cette dernière que nous apercevons l'image. Je le domande à tout connaisseur, pouvait-on mieux exprimer les effets d'un trépas enduré avec patience et résignation? La douce humilité, la bonté charitable ne respirent-elles pas encore sur les traits livides de Jésus? Et ce crêpe étendu sous le ciel et sur la terre, n'expriment-il pas admirablement le deuil de la nature?]] réalisée par Philippe de Champagne, vendue par Laneuville au prix de 300 fl. [85]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de Nicolas de Plate-Montagne, peintre de paysages, cité par Félibien, dans le quatrième volume de son ouvrage. On pourrait presque dire que Champagne, en peignant ce tableau, a créé de la chair, du sang et jusqu'à la vie ; après cela il dut lui être bien aisé de faire des étoffes : aussi ce manteau noir et cette collerette de batiste trompent-ils les yeux, d'ailleurs surpris de trouver autant d'accord entre deux couleurs tou-à-fait opposées. Champagne, habile dans tous les genres de peinture, les traita tous comme si chacun d'eux eût été le seul objet de son étude. Mais en fait de portraits il atteignit à la perfection, puisqu'il en fit beaucoup, qui, comme-celui-ci, rivalisent avec la nature même. (Ph. de Champagne)|Le portrait de Nicolas de Plate-Montagne, peintre de paysages, cité par Félibien, dans le quatrième volume de son ouvrage. On pourrait presque dire que Champagne, en peignant ce tableau, a créé de la chair, du sang et jusqu'à la vie ; après cela il dut lui être bien aisé de faire des étoffes : aussi ce manteau noir et cette collerette de batiste trompent-ils les yeux, d'ailleurs surpris de trouver autant d'accord entre deux couleurs tou-à-fait opposées. Champagne, habile dans tous les genres de peinture, les traita tous comme si chacun d'eux eût été le seul objet de son étude. Mais en fait de portraits il atteignit à la perfection, puisqu'il en fit beaucoup, qui, comme-celui-ci, rivalisent avec la nature même.]] réalisée par Ph. de Champagne, vendue par Laneuville, achetée par Bonne Maison au prix de 602 fl. [86]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Montée sur un âne, et assise entre deux bottes remplies de jeunes agneaux, une fermière conduit devant elle un troupeau de vaches, de chèvres et de moutons. Plus loin paraît encore un valet que son maître a chargé du même soin. On n'en peut douter, ces personnes reviennent de quelque grande foire qui s'est tenue dans une ville des environs. Aux objets décrits s'unissent beaucoup d'autres détails et un riche paysage. La couleur est celle d'une soirée d'été, et l'exécution supérieure à tout ce que nous connaissons de ce maître. (Michel Carre)|Montée sur un âne, et assise entre deux bottes remplies de jeunes agneaux, une fermière conduit devant elle un troupeau de vaches, de chèvres et de moutons. Plus loin paraît encore un valet que son maître a chargé du même soin. On n'en peut douter, ces personnes reviennent de quelque grande foire qui s'est tenue dans une ville des environs. Aux objets décrits s'unissent beaucoup d'autres détails et un riche paysage. La couleur est celle d'une soirée d'été, et l'exécution supérieure à tout ce que nous connaissons de ce maître.]] réalisée par Michel Carre, vendue par Laneuville au prix de 119 fl. [87]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une mer calme. On y remarque, à peu de distance du rivage, deux barques mouillées et tenant leurs voiles au sec ; plus près, une chaloupe où sont deux matelots levant un filet, et dans l'éloignement, un vaisseau de guerre qui appareille et annonce par deux coups de canon le prochain moment de son départ. Beaucoup d'autres barques, aperçues sur différens plans, enrichissent cet excellent tableau. Par sa simplicité il égale beaucoup d'ouvrages de Vandevelde, et par sa couleur ceux d'Albert Cuyp. (J. Van Capellen)|La vue d'une mer calme. On y remarque, à peu de distance du rivage, deux barques mouillées et tenant leurs voiles au sec ; plus près, une chaloupe où sont deux matelots levant un filet, et dans l'éloignement, un vaisseau de guerre qui appareille et annonce par deux coups de canon le prochain moment de son départ. Beaucoup d'autres barques, aperçues sur différens plans, enrichissent cet excellent tableau. Par sa simplicité il égale beaucoup d'ouvrages de Vandevelde, et par sa couleur ceux d'Albert Cuyp.]] réalisée par J. Van Capellen, vendue par Laneuville, achetée par Michalon au prix de 170 [ou] 172 fl. [88]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune hollandaise, dans l'intérieur de son ménage, payé à un jeune garçon le prix d'un plat de chevrettes qu'elle vient de lui acheter ; le petit bonhomme, attentif à sa recette, porte à son bras gauche le panier qui contient sa marchandise. Dans une porte ouverte est une autre marchande qui, vue par le dos et portant sur sa tête une large corbeille, paraît s'en retourner. Tous les ouvrages de Breekelenkamp ont le charme de la simplicité, et celui-ci est sans contredit un de ses plus soignés. (Breekelenkamp)|Une jeune hollandaise, dans l'intérieur de son ménage, payé à un jeune garçon le prix d'un plat de chevrettes qu'elle vient de lui acheter ; le petit bonhomme, attentif à sa recette, porte à son bras gauche le panier qui contient sa marchandise. Dans une porte ouverte est une autre marchande qui, vue par le dos et portant sur sa tête une large corbeille, paraît s'en retourner. Tous les ouvrages de Breekelenkamp ont le charme de la simplicité, et celui-ci est sans contredit un de ses plus soignés.]] réalisée par Breekelenkamp, vendue par Laneuville au prix de 111 fl. [89]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sept personnages dans l'intérieur d'une taverne hollandaise. Au milieu d'eux est une table grossière, servie d'un seul réchaud, et sur laquelle dort un des membres de la société. Le villageois qui est à sa droite est au contraire fort éveillé. C'est un jeune buveur qui, doublement échauffé par l'amour et le vin, et n'ayant pu contempler indifféremment les vigoureux appas de sa voisine, la saisit au corps et l'embrasse. Vis-à-vis de lui est un de ses camarades d'une tranquillité inébranlable et pour qui la fumée d'une pipe est le suprême bien. Les autres personnages s'amusent à causer entr'eux. Rubens a été le premier et peut-être le plus grand admirateur des talens de Brauwer. Le suffrage d'un tel homme nous commande le silence : disons seulement que ce tableau, par la nombre de ses figures, par sa qualité et sa conservation, est un objet de haute et rare curiosité. (Adrien Brauwer)|Sept personnages dans l'intérieur d'une taverne hollandaise. Au milieu d'eux est une table grossière, servie d'un seul réchaud, et sur laquelle dort un des membres de la société. Le villageois qui est à sa droite est au contraire fort éveillé. C'est un jeune buveur qui, doublement échauffé par l'amour et le vin, et n'ayant pu contempler indifféremment les vigoureux appas de sa voisine, la saisit au corps et l'embrasse. Vis-à-vis de lui est un de ses camarades d'une tranquillité inébranlable et pour qui la fumée d'une pipe est le suprême bien. Les autres personnages s'amusent à causer entr'eux. Rubens a été le premier et peut-être le plus grand admirateur des talens de Brauwer. Le suffrage d'un tel homme nous commande le silence : disons seulement que ce tableau, par la nombre de ses figures, par sa qualité et sa conservation, est un objet de haute et rare curiosité.]] réalisée par Adrien Brauwer, vendue par Laneuville, achetée par Pelion au prix de 301 fl. [90]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans la cour d'une hotellerie et vers le soir, plusieurs voyageurs se préparent à se remettre en route. L'un d'eux, déjà affourché sur sa monture, vuide un dernier verre de vin à la santé de la maîtresse de la maison, qui est venue à sa porte pour les remercier et leur souhaiter le bon voyage de coutume. Un autre cavalier arrange ses étriers et va monter un cheval dont il a confié la bride ainsi que son manteau à un jeune garçon qui est près de lui. Des chèvres, des moutons, deux villageois assis par terre, que l'approche de la nuit a fait revenir des champs, se reposent dans cette même cour en attendant le souper. Il est si peu de productions de Begyn qui soient du mérite de celle-ci, qu'au premier coup-d'oeil, on croit y reconnaître la main d'un peintre de premier ordre. (Abraham Begyn)|Dans la cour d'une hotellerie et vers le soir, plusieurs voyageurs se préparent à se remettre en route. L'un d'eux, déjà affourché sur sa monture, vuide un dernier verre de vin à la santé de la maîtresse de la maison, qui est venue à sa porte pour les remercier et leur souhaiter le bon voyage de coutume. Un autre cavalier arrange ses étriers et va monter un cheval dont il a confié la bride ainsi que son manteau à un jeune garçon qui est près de lui. Des chèvres, des moutons, deux villageois assis par terre, que l'approche de la nuit a fait revenir des champs, se reposent dans cette même cour en attendant le souper. Il est si peu de productions de Begyn qui soient du mérite de celle-ci, qu'au premier coup-d'oeil, on croit y reconnaître la main d'un peintre de premier ordre.]] réalisée par Abraham Begyn, vendue par Laneuville au prix de 151 fl. [91]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La plupart des villes de la Hollande ont quelque chose de si pittoresque que les artistes qui se sont occupés à en peindre les vues, n'ont eu qu'à imiter fidelement ce qu'elles leur offraient. Dans ce tableau, l'auteur n'a rien imagineé ; ce bassin, ce quai plante d'arbres, cette ancienne porte de la ville, ces hautes tours qui dominent la scène, l'effet et la couleur, tout a été pris dans la nature ; de là cette vérité qui plaît et qui fera toujours la plus précieuse parure que l'art puisse attacher à ses ouvrages. (Job Berckheyden)|La plupart des villes de la Hollande ont quelque chose de si pittoresque que les artistes qui se sont occupés à en peindre les vues, n'ont eu qu'à imiter fidelement ce qu'elles leur offraient. Dans ce tableau, l'auteur n'a rien imagineé ; ce bassin, ce quai plante d'arbres, cette ancienne porte de la ville, ces hautes tours qui dominent la scène, l'effet et la couleur, tout a été pris dans la nature ; de là cette vérité qui plaît et qui fera toujours la plus précieuse parure que l'art puisse attacher à ses ouvrages.]] réalisée par Job Berckheyden, vendue par Laneuville, achetée par Soins au prix de 60 fl. [92]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans l'intérieur d'une ville. Sur un pavé qui traverse le devant du tableau, passent deux personnages à pied et trois autres à cheval, qui sont suivis d'un fauconnier ; de là, les regards se portent sur une maison à trois étages, bâtie au milieu d'un bassin, et avoisinée par plusieurs autres édifices. Cet ouvrage est de la qualité de celui que nous venons de décrire, c'est-à-dire de la meilleure de Berckheyden. (Job Berckheyden)|Vue prise dans l'intérieur d'une ville. Sur un pavé qui traverse le devant du tableau, passent deux personnages à pied et trois autres à cheval, qui sont suivis d'un fauconnier ; de là, les regards se portent sur une maison à trois étages, bâtie au milieu d'un bassin, et avoisinée par plusieurs autres édifices. Cet ouvrage est de la qualité de celui que nous venons de décrire, c'est-à-dire de la meilleure de Berckheyden.]] réalisée par Job Berckheyden, vendue par Laneuville au prix de 140.5 fl. [93]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux chasseurs, un cavalier et une dame, tous deux vêtus d'une manière opulente, ont fait tendre un filet dans un champ fraîchement ensemencé, et attendent, à cheval, quel sera le succès de leur tentative. De quatre valets qu'ils ont amenés avec eux, l'un est entré dans le champ pour y faire quelque disposition, tandis que deux autres se sont mis à l'abris d'une haie de paille, d'où, sans doute, ils feront agir le filet. Rien n'a été oublié de ce qui pouvait servir à ce divertissement ; fusil, cage, chiens, rets ? de change, etc. Il ne faut plus qu'une bonne fortune ; en l'attendant, le cavalier tient conversation avec la dame, et, de la main, lui fait remarquer quelque chose. Berchem est un des premiers paysagistes de l'école hollandaise. Le goût, l'esprit l'imagination brillent à l'envi dans ses ouvrages. Partout on y voit la richesse, d'heureuses négligences, un bel arrangement, et une facilité qui tient du prodige. Il ne manque au tableau décrit aucune de ces beautés ; c'est un vrai bijou, et la gravure qui en a été faite, prouve la grande estime dont il a joui dans tous les temps. (Nicolas Berchem)|Deux chasseurs, un cavalier et une dame, tous deux vêtus d'une manière opulente, ont fait tendre un filet dans un champ fraîchement ensemencé, et attendent, à cheval, quel sera le succès de leur tentative. De quatre valets qu'ils ont amenés avec eux, l'un est entré dans le champ pour y faire quelque disposition, tandis que deux autres se sont mis à l'abris d'une haie de paille, d'où, sans doute, ils feront agir le filet. Rien n'a été oublié de ce qui pouvait servir à ce divertissement ; fusil, cage, chiens, rets ? de change, etc. Il ne faut plus qu'une bonne fortune ; en l'attendant, le cavalier tient conversation avec la dame, et, de la main, lui fait remarquer quelque chose. Berchem est un des premiers paysagistes de l'école hollandaise. Le goût, l'esprit l'imagination brillent à l'envi dans ses ouvrages. Partout on y voit la richesse, d'heureuses négligences, un bel arrangement, et une facilité qui tient du prodige. Il ne manque au tableau décrit aucune de ces beautés ; c'est un vrai bijou, et la gravure qui en a été faite, prouve la grande estime dont il a joui dans tous les temps.]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par Laneuville au prix de 400 fl. [94]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage dont la gauche est occupée par une butte argileuse et couverte de différens arbres ; la droite par une échappée de vue, et le milieu par un chemin où sont arrêtés trois personnages dont un, le chapeau à la main, parle respecteusement aux deux autres. Les connsaisseurs et les artistes surtout, ont de tout temps fait cas des Van Artois, à raison de leur vigueur, de leur effet et de la facilité qui y règne. (Van Artois)|Un paysage dont la gauche est occupée par une butte argileuse et couverte de différens arbres ; la droite par une échappée de vue, et le milieu par un chemin où sont arrêtés trois personnages dont un, le chapeau à la main, parle respecteusement aux deux autres. Les connsaisseurs et les artistes surtout, ont de tout temps fait cas des Van Artois, à raison de leur vigueur, de leur effet et de la facilité qui y règne.]] réalisée par Van Artois, vendue par Laneuville, achetée par Valentin au prix de 40 fl. [95]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith accompagneée d'une vieille femme, vient de couper la tête à Holopherne dans le dessein de l'attacher aux murs de la ville de ville de Béthulie dont ce général faisait le siége. Ce tableau, peint sur marbre noir, est d'une école dont rien n'est indifférent au connaisseurs. (Alexandre Véronese)|Judith accompagneée d'une vieille femme, vient de couper la tête à Holopherne dans le dessein de l'attacher aux murs de la ville de ville de Béthulie dont ce général faisait le siége. Ce tableau, peint sur marbre noir, est d'une école dont rien n'est indifférent au connaisseurs.]] réalisée par Alexandre Véronese, vendue par Laneuville au prix de 58.5 fl. [96]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assise au pied d'un roc contre lequel elle appuie sa tête, Madeleine ferme les yeux et paraît succomber à son repentir, à sa douleur et aux longues privations de sa retraite. Ses cheveux, autrefois l'objet de ses soins et de son orgueil, flottent maintenant en désordre sur ses épaules, et le vaso à parfums que nous voyons à ses pieds, n'était plus qu'un meuble destiné à lui rappeler ses anciennes fautes. Il n'en est pas ainsi de la discipline qui est à côté d'elle, ni de la tête de mort qu'elle tient dans sa main droite : l'une était l'instrument de ses mortifications ; elle voyait dans l'autre cette fin à laquelle elle aspirait depuis long-temps. La vue de ce tableau fait éprouver à l'âme une émotion de tristesse qui montre quelle est la puissance de l'art quand il est guidé par le sentiment. (Benedetto Lutti)|Assise au pied d'un roc contre lequel elle appuie sa tête, Madeleine ferme les yeux et paraît succomber à son repentir, à sa douleur et aux longues privations de sa retraite. Ses cheveux, autrefois l'objet de ses soins et de son orgueil, flottent maintenant en désordre sur ses épaules, et le vaso à parfums que nous voyons à ses pieds, n'était plus qu'un meuble destiné à lui rappeler ses anciennes fautes. Il n'en est pas ainsi de la discipline qui est à côté d'elle, ni de la tête de mort qu'elle tient dans sa main droite : l'une était l'instrument de ses mortifications ; elle voyait dans l'autre cette fin à laquelle elle aspirait depuis long-temps. La vue de ce tableau fait éprouver à l'âme une émotion de tristesse qui montre quelle est la puissance de l'art quand il est guidé par le sentiment.]] réalisée par Benedetto Lutti, vendue par Laneuville au prix de 200 fl. [97]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs monumens de l'ancienne Rome, réunis en un seul point de vue. Au milieu, et comme sur un amphithéâtre, sont placées la fameuses ruines du colisée ; à gauche, et sur le devant, celles d'un arc de triomphe, et dans le lointain plusieurs autres édifices moins faciles à distinguer. A ces richesses se joignent des arbres d'un élégant branchage, quatre figures aussi belles que bien groupées, une juste dégradation, une couleur tendre et délicate, en un mot un accord si enchateur, Locatelli nous paraît, dans cet inapréciable tableau, l'égal des plus grands paysagistes. (Locatelli)|Plusieurs monumens de l'ancienne Rome, réunis en un seul point de vue. Au milieu, et comme sur un amphithéâtre, sont placées la fameuses ruines du colisée ; à gauche, et sur le devant, celles d'un arc de triomphe, et dans le lointain plusieurs autres édifices moins faciles à distinguer. A ces richesses se joignent des arbres d'un élégant branchage, quatre figures aussi belles que bien groupées, une juste dégradation, une couleur tendre et délicate, en un mot un accord si enchateur, Locatelli nous paraît, dans cet inapréciable tableau, l'égal des plus grands paysagistes.]] réalisée par Locatelli, vendue par Laneuville, achetée par Henry au prix de 246 fl. [98]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vue à mi-corps, contemple son fils qu'elle soutient mollement sur la crèche où il vient de naître. Et tandis que deux chérubins, descendus de ciel, le contemplent eux-mêmes et l'adorent, saint Joseph le regarde avec une surprise qui exprime que cette naissance est toujours pour lui un mystère impénetrable. (Carlo Cigniani)|La Vierge, vue à mi-corps, contemple son fils qu'elle soutient mollement sur la crèche où il vient de naître. Et tandis que deux chérubins, descendus de ciel, le contemplent eux-mêmes et l'adorent, saint Joseph le regarde avec une surprise qui exprime que cette naissance est toujours pour lui un mystère impénetrable.]] réalisée par Carlo Cigniani, vendue par Laneuville au prix de 48 fl. [99]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Par respect pour la mémoire de feu M.J.B.P. Le Brun, nous nous sommes fait un devoir de conserver ici la description qu'il a donnée de ce tableau, dans le catalogue de la collection de M. Villers, architecte: Le Christ couronné d'épines, tenant le roseau, et présenté au peuple ; composition de quatre figures vues à mi-corps. Ce fin et précieux tableau ne laisse rien à desirer sous tous les rapports de l'art : une composition sage et vrai, des expressions justes et variées, une couleur forte et transparente, un faire large et facile, sont les qualités que l'on trouve réunis dans ce tableau de la plus grande rareté. Sur . Il est dans une magnifique bordure de bronze, etc. (Annibal Carrache)|Par respect pour la mémoire de feu M.J.B.P. Le Brun, nous nous sommes fait un devoir de conserver ici la description qu'il a donnée de ce tableau, dans le catalogue de la collection de M. Villers, architecte: Le Christ couronné d'épines, tenant le roseau, et présenté au peuple ; composition de quatre figures vues à mi-corps. Ce fin et précieux tableau ne laisse rien à desirer sous tous les rapports de l'art : une composition sage et vrai, des expressions justes et variées, une couleur forte et transparente, un faire large et facile, sont les qualités que l'on trouve réunis dans ce tableau de la plus grande rareté. Sur . Il est dans une magnifique bordure de bronze, etc.]] réalisée par Annibal Carrache, vendue par Laneuville. [100]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chasseur, après avoir désellé et attaché son cheval à un tronc d'arbre, s'est couché le visage coutre terre et se livre à un profond sommeil ; pendant son repos deux chiens veillent à côté de son fusil et des autres objets qu'il a confiés à leur garde. Ce tableau a tout moelleux d'un Dujardin et d'un Vandevelde. Nous le recommandons aux amateurs sous le rapport de ses beautés réelles qui seraient trop longues à definir. (Nicolas Berchem)|Un chasseur, après avoir désellé et attaché son cheval à un tronc d'arbre, s'est couché le visage coutre terre et se livre à un profond sommeil ; pendant son repos deux chiens veillent à côté de son fusil et des autres objets qu'il a confiés à leur garde. Ce tableau a tout moelleux d'un Dujardin et d'un Vandevelde. Nous le recommandons aux amateurs sous le rapport de ses beautés réelles qui seraient trop longues à definir.]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par Laneuville au prix de 121 fl. [101]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, un livre à la main, tient assis sur ses genoux le divin Fils dont l'Eternel l'a rendue mère. La jolie figure, l'innocence et la grace de cet enfant, la manière caressante avec laquelle il passe ses petits bras autour di cou de Marie ; la douce candeur, le regard virginal, la tendresse de cette heureuse mère ; la simplicitè naïve et attaehante de ce sujet, sont autant de qualités qui n'échapperont à personne, et qui ont mérité à l'auteur de ce délicieux tableau la gloire d'être appelé par les uns lnacréon de la peinture, et par les autres le peintre des Grâces. (François Albane (Albani))|La Vierge, un livre à la main, tient assis sur ses genoux le divin Fils dont l'Eternel l'a rendue mère. La jolie figure, l'innocence et la grace de cet enfant, la manière caressante avec laquelle il passe ses petits bras autour di cou de Marie ; la douce candeur, le regard virginal, la tendresse de cette heureuse mère ; la simplicitè naïve et attaehante de ce sujet, sont autant de qualités qui n'échapperont à personne, et qui ont mérité à l'auteur de ce délicieux tableau la gloire d'être appelé par les uns lnacréon de la peinture, et par les autres le peintre des Grâces.]] réalisée par François Albane (Albani), vendue par Laneuville, achetée par Le Rouge au prix de 293 [ou] 300 fl. [102]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'auteur de ce tableau a représenté la place publique de quelque grand village d'Italie ; c'est du moins ce que nous indique le genre de fabriques que l'on y voit à droite, et l'église qui termine le fond de cette place. Quoi qu'il en soit, Berckheyden s'est surpassé, tout habile qu'il était, et par la suavité de sa couleur ainsi que par celle de son pinceau, et par ses jolies figures, dont les unes sont des jeunes filles, prêtes à puiser de l'eau à une fontaine, les autres, des villageois montés dans une charette et s'en retournant à leur ferme. (Job Berckheyden)|L'auteur de ce tableau a représenté la place publique de quelque grand village d'Italie ; c'est du moins ce que nous indique le genre de fabriques que l'on y voit à droite, et l'église qui termine le fond de cette place. Quoi qu'il en soit, Berckheyden s'est surpassé, tout habile qu'il était, et par la suavité de sa couleur ainsi que par celle de son pinceau, et par ses jolies figures, dont les unes sont des jeunes filles, prêtes à puiser de l'eau à une fontaine, les autres, des villageois montés dans une charette et s'en retournant à leur ferme.]] réalisée par Job Berckheyden, vendue par Laneuville au prix de 200 fl. [103]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane, au retour d'une chasse et dans le dessein de se baigner, est venue seule sur le bord solitaire d'un large ruisseau, dont l'eau, tombant par cascades, est censée produire un agréable murmure. Là, certaine d'être à l'abri des regards indiscrets, la déesse s'est tout-à-fait dépouillé de ses vêtemens : robe, écharpe, ceinture, brodequins, elle a tont ôté ; elle est nue. Cependant quelque bruit qu'elle a entendu ou cru entendre, allarme sa pudeur, et la retient assise et inquiète sur le bord du ruisseau. Nous ne sentons qu'une manière de louer cet agréable et beau tableau, c'est de dire qu'il a appartenu à la précieuse collection de M. de S. (Voyez le no. 5 du catalogue de ce cabinet) et à celle du prince du Monaco. (Carle Maratte)|Diane, au retour d'une chasse et dans le dessein de se baigner, est venue seule sur le bord solitaire d'un large ruisseau, dont l'eau, tombant par cascades, est censée produire un agréable murmure. Là, certaine d'être à l'abri des regards indiscrets, la déesse s'est tout-à-fait dépouillé de ses vêtemens : robe, écharpe, ceinture, brodequins, elle a tont ôté ; elle est nue. Cependant quelque bruit qu'elle a entendu ou cru entendre, allarme sa pudeur, et la retient assise et inquiète sur le bord du ruisseau. Nous ne sentons qu'une manière de louer cet agréable et beau tableau, c'est de dire qu'il a appartenu à la précieuse collection de M. de S. (Voyez le no. 5 du catalogue de ce cabinet) et à celle du prince du Monaco.]] réalisée par Carle Maratte, vendue par Laneuville, achetée par Bonne Maison au prix de 900 fl. [104]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Martin, encore soldat, coupe habit en deux pour couvrir un pauvre qu'il rencontre à une petite distance de la ville d'Amiens. Plusieurs de ses compagnons d'armes paraissent cette action dont deux anges ont voulu se rendre témoins. L'énergie qui caractérise en général les écoles de peinture ultramontaines, n'est qu'une des moindres qualités de con bon tableau. (François Solimène)|Saint Martin, encore soldat, coupe habit en deux pour couvrir un pauvre qu'il rencontre à une petite distance de la ville d'Amiens. Plusieurs de ses compagnons d'armes paraissent cette action dont deux anges ont voulu se rendre témoins. L'énergie qui caractérise en général les écoles de peinture ultramontaines, n'est qu'une des moindres qualités de con bon tableau.]] réalisée par François Solimène, vendue par Laneuville au prix de 25 fl. [105]
  • 1813.11.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La célèbre Judith, la tête ornée de panaches et richement vêtue, va mettre dans un sac que lui apporte un vieille femme, la tête de l'amoureux et trop confiant Holopherne. Ce tableau est d'une teinte vigoureuse et sévère qui s'accorde parfaitement avec le sujet. (Jules-César Proccacini)|La célèbre Judith, la tête ornée de panaches et richement vêtue, va mettre dans un sac que lui apporte un vieille femme, la tête de l'amoureux et trop confiant Holopherne. Ce tableau est d'une teinte vigoureuse et sévère qui s'accorde parfaitement avec le sujet.]] réalisée par Jules-César Proccacini, vendue par Laneuville au prix de 80 fl. [106]