Ventes d'œuvres le 1813.12.14

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  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chambre à coucher. On y voit une demoiselle en chemise, repoussant avec force sa porte qu'un jeune homme tient entr'ouverte : un chien blanc épagneul, un lit, un fauteuil, un bouquet et une robe, forment les accessoires de cette scène galante, rendue avec sentiment. (artiste anonyme)|Intérieur d'une chambre à coucher. On y voit une demoiselle en chemise, repoussant avec force sa porte qu'un jeune homme tient entr'ouverte : un chien blanc épagneul, un lit, un fauteuil, un bouquet et une robe, forment les accessoires de cette scène galante, rendue avec sentiment.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 21.95 fl. [8]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de mer prise à l'effet d'une tempête. On distingue dans l'éloignement plusieurs bâtimens battus par les vents ; et sur un rocher à gauche, des matelots qui tendent des cordages aux naufragés, dont quelques-uns sont déjà sauvés. Petit échantillon d'une grande vérité d'effet, et d'une belle conduite de couleur. (artiste anonyme)|Grande étendue de mer prise à l'effet d'une tempête. On distingue dans l'éloignement plusieurs bâtimens battus par les vents ; et sur un rocher à gauche, des matelots qui tendent des cordages aux naufragés, dont quelques-uns sont déjà sauvés. Petit échantillon d'une grande vérité d'effet, et d'une belle conduite de couleur.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Yine au prix de 29.5 fl. [9]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage à l'effet du soleil couchant, et traversé par une rivière dont les eaux s'étendent jusque sur le devant. On y voit au milieu, en second plan sur un tertre élevé, des pêcheurs, dont un qui retire ses filets. Ce tableau est d'un ton chaud et harmonieux, ainsi que d'une exécution facile. (artiste anonyme)|Paysage à l'effet du soleil couchant, et traversé par une rivière dont les eaux s'étendent jusque sur le devant. On y voit au milieu, en second plan sur un tertre élevé, des pêcheurs, dont un qui retire ses filets. Ce tableau est d'un ton chaud et harmonieux, ainsi que d'une exécution facile.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 90 fl. [11]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'une chaîne de montagnes, est un vallon planté d'arbres près d'un grand chemin pavé, où frappe le soleil : on y voit un villageois monté sur un âne chargé de foin, et conduisant son troupeau ; près de lui, sur la gauche, un voyageur regarde ce point de vue. Paysage d'un bon effet de clair obscur, et d'un aspect agréable dans le style de Nivard. (Nivard)|Au pied d'une chaîne de montagnes, est un vallon planté d'arbres près d'un grand chemin pavé, où frappe le soleil : on y voit un villageois monté sur un âne chargé de foin, et conduisant son troupeau ; près de lui, sur la gauche, un voyageur regarde ce point de vue. Paysage d'un bon effet de clair obscur, et d'un aspect agréable dans le style de Nivard.]] réalisée par Nivard, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 54 fl. [13]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Danaé étendue sur son lit, et vue à mi-corps, la tête renversée et appuyée sur l'oreiller, la gorge nue, les cheveux en désordre, la bouche et les yeux entr'ouverts, reçoit la pluie d'or. Morceau d'un coloris brillant, et d'un pinceau soigné d'après M. Regnault. (M. Regnault)|Danaé étendue sur son lit, et vue à mi-corps, la tête renversée et appuyée sur l'oreiller, la gorge nue, les cheveux en désordre, la bouche et les yeux entr'ouverts, reçoit la pluie d'or. Morceau d'un coloris brillant, et d'un pinceau soigné d'après M. Regnault.]] réalisée par M. Regnault, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 126 fl. [14]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Henry IV à table chez la belle Gabrielle, sachant que le duc de Bellegarde était caché sous le lit, lui jette un plat en disant : "Il faut que tout le monde vive". Cette scène historique et plaisante, éclairée à la lueur des bougies, offre des détails agréables, comme couleur et exécution. (artiste anonyme)|Henry IV à table chez la belle Gabrielle, sachant que le duc de Bellegarde était caché sous le lit, lui jette un plat en disant : "Il faut que tout le monde vive". Cette scène historique et plaisante, éclairée à la lueur des bougies, offre des détails agréables, comme couleur et exécution.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 76 fl. [15]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse offrant les adieux de Mars à Vénus. Cette déese, assise sur son char, veut le retenir ; mais le Dieu des combats, la tête couverte d'un casque surmonté d'un dragon qui vomit le feu, indique l'endroit où sa valeur l'appelle. Un Amour casqué, sans doute celui de la gloire, l'entraîne et lui prèsente sa redoutable épée. Le fils de Vénus, effrayé, s'envole sur des nuages. Idée ingénieuse, poétiquement rendue. (artiste anonyme)|Esquisse offrant les adieux de Mars à Vénus. Cette déese, assise sur son char, veut le retenir ; mais le Dieu des combats, la tête couverte d'un casque surmonté d'un dragon qui vomit le feu, indique l'endroit où sa valeur l'appelle. Un Amour casqué, sans doute celui de la gloire, l'entraîne et lui prèsente sa redoutable épée. Le fils de Vénus, effrayé, s'envole sur des nuages. Idée ingénieuse, poétiquement rendue.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Vigny au prix de 25.5 fl. [18]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchus, couronné de pampres, et un tyrse à la main, est debout près d'Ariane, que l'on voit endormie sous une riche tente formée de draperies attachées à des branches d'arbres : on aperçoit au-dessus de sa tête, la couronne d'étoiles brillantes, à la lueur desquelles (suivant Hygin) Thésée sortit du labyrinthe. Trois Amours, et un lointain de mer, où l'on voit le vaisseaux qui a apporté Bacchus dans l'île de Naxos, complètent composition, d'une couleur brillante et d'une exécution soignée. (artiste anonyme)|Bacchus, couronné de pampres, et un tyrse à la main, est debout près d'Ariane, que l'on voit endormie sous une riche tente formée de draperies attachées à des branches d'arbres : on aperçoit au-dessus de sa tête, la couronne d'étoiles brillantes, à la lueur desquelles (suivant Hygin) Thésée sortit du labyrinthe. Trois Amours, et un lointain de mer, où l'on voit le vaisseaux qui a apporté Bacchus dans l'île de Naxos, complètent composition, d'une couleur brillante et d'une exécution soignée.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 81 fl. [24]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue des bords du Rhin, offrant, à gauche, un terrain montueux, couvert d'une masure et de quelques ruines. Plusieurs matelots et pêcheurs, ainsi que nombre de bâtimens et une barque chargée de passagers et de ballots, forment une grande richesse dans ce joli tableau, dont l'exécution soignée répond à l'éclat du coloris. (Zacht-Leven)|Une vue des bords du Rhin, offrant, à gauche, un terrain montueux, couvert d'une masure et de quelques ruines. Plusieurs matelots et pêcheurs, ainsi que nombre de bâtimens et une barque chargée de passagers et de ballots, forment une grande richesse dans ce joli tableau, dont l'exécution soignée répond à l'éclat du coloris.]] réalisée par Zacht-Leven, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Hosemane au prix de 62 fl. [25]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte-Cécile, vue à mi-corps : les yeux élevés vers le ciel, elle chante les louanges du Seigneur en s'accompagnant de son violon ; un ange plane au-dessus de sa tête, et soutient une draperie blene. Ce précieux tableau, attribué au Dominiquin, joint à l'expression noble de la Sainte, une grande correction de dessin, et cette force de couleur qui caractérisent les ouvrages de ce grand peintre. (Zampieri Domenico, dit le Dominiquin)|Sainte-Cécile, vue à mi-corps : les yeux élevés vers le ciel, elle chante les louanges du Seigneur en s'accompagnant de son violon ; un ange plane au-dessus de sa tête, et soutient une draperie blene. Ce précieux tableau, attribué au Dominiquin, joint à l'expression noble de la Sainte, une grande correction de dessin, et cette force de couleur qui caractérisent les ouvrages de ce grand peintre.]] réalisée par Zampieri Domenico, dit le Dominiquin, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 57 fl. [26]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli point de vue de paysage, offrant, à droite, un massif de rochers, aux pieds desquels s'élèvent deux grands arbres. La partie opposée est terminée par un vaste lointain de rivière, coteaux et montagnes. Sur le devant, à droite, deux villageoises, dont une montée sur un âne, sont suivies d'un chien et de deux chèvres. Ce tableau, éclairé par un ciel chaud, indiquant un soleil couchant, présente autant d'intelliagence dans la distribution des plans, que de science dans le clair-obscur. (M. Watelet)|Joli point de vue de paysage, offrant, à droite, un massif de rochers, aux pieds desquels s'élèvent deux grands arbres. La partie opposée est terminée par un vaste lointain de rivière, coteaux et montagnes. Sur le devant, à droite, deux villageoises, dont une montée sur un âne, sont suivies d'un chien et de deux chèvres. Ce tableau, éclairé par un ciel chaud, indiquant un soleil couchant, présente autant d'intelliagence dans la distribution des plans, que de science dans le clair-obscur.]] réalisée par M. Watelet, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 61 fl. [27]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des nymphes surprises dans leur retraite par des faunes : une d'elles, sur le devant, à gauche, est encore endormie, et étendue sur de riches draperies ; les autres sont dans l'effroi ; et une debout, armée de sa lance, menace un des faunes, qui tient étroitement une de ses compagnes. Deux chiens, nombre de gibiers morts, et différentes belles plantes, enrichissent le premier plan de ce tableau, d'une couleur brillante, et d'une exécution soignée dans tous ses détails. (Wolfaerts (Artus))|Des nymphes surprises dans leur retraite par des faunes : une d'elles, sur le devant, à gauche, est encore endormie, et étendue sur de riches draperies ; les autres sont dans l'effroi ; et une debout, armée de sa lance, menace un des faunes, qui tient étroitement une de ses compagnes. Deux chiens, nombre de gibiers morts, et différentes belles plantes, enrichissent le premier plan de ce tableau, d'une couleur brillante, et d'une exécution soignée dans tous ses détails.]] réalisée par Wolfaerts (Artus), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 47 fl. [28]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une retraite couverte d'arbres, et fermée par des rochers élevés garnis d'arbustes : on y voit, sur le devant, une bacchante dans l'ivresse, entièrement nue ; elle est couchée sur des draperies ; un faune, la tête couronnée de pampres, et accrupi sur ses genoux, la regarde en souriant. Il tient un vase, dont il verse du vin dans une coupe placée sur les cuisses de sa compagne. Trois jeunes faunes, diversement occupés, complètent cette composition, l'une des plus agréables de son auteur. (M. Vallin, 1795)|Une retraite couverte d'arbres, et fermée par des rochers élevés garnis d'arbustes : on y voit, sur le devant, une bacchante dans l'ivresse, entièrement nue ; elle est couchée sur des draperies ; un faune, la tête couronnée de pampres, et accrupi sur ses genoux, la regarde en souriant. Il tient un vase, dont il verse du vin dans une coupe placée sur les cuisses de sa compagne. Trois jeunes faunes, diversement occupés, complètent cette composition, l'une des plus agréables de son auteur.]] réalisée par M. Vallin, 1795, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Alix au prix de 200 fl. [32]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une campagne couverte de neige, offrant, sur la droite, d'anciennes constructions entourées d'un large fossé rempli d'eau, que traverse un pont de planches : on voit sur le devant, du même côté, une jeune villageoise enveloppée dans ses habits ; et plus loin, un paysan conduisant un âne. Ce tableau, d'une grande vérité, et d'une exécution aussi facile que spirituelle, présente un des échantillons parfaits de cet habile paysagiste. (M. César van Loo, 1810)|Vue d'une campagne couverte de neige, offrant, sur la droite, d'anciennes constructions entourées d'un large fossé rempli d'eau, que traverse un pont de planches : on voit sur le devant, du même côté, une jeune villageoise enveloppée dans ses habits ; et plus loin, un paysan conduisant un âne. Ce tableau, d'une grande vérité, et d'une exécution aussi facile que spirituelle, présente un des échantillons parfaits de cet habile paysagiste.]] réalisée par M. César van Loo, 1810, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 102 fl. [33]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une masse dénormes rochers offrant un abîme effrayant, et une chaîne de montagnes dont l'eau qui tombe en cascades, vient se briser dans les récifs traversés par deux ponts rustiques, forment ce site sauvage. A droite, sur un monticule sablonneux, frappé du soleil, deux voyageurs admirent cette cascade, et leur chien aboie après deux pêcheurs qui sont sur le devant, à la gauche du spectateur. On distingue encore à droite, sur une hauteur immense, diverses fabriques du meilleur style. Tableau d'un magnifique aspect, éclairé par un ciel légèrement nuagé, indiquant une belle matinée d'été. La forme heureuse des montagnes et des rochers qui bordent l'horizon et se perdent dans l'espace, le mouvement et la transparence des eaux, ainsi que l'exécution brillante des autres détails, contribuent à mettre cette production au nombre de celles les plus distinguées de ce grand paysagiste. (M. Valenciennes)|Une masse dénormes rochers offrant un abîme effrayant, et une chaîne de montagnes dont l'eau qui tombe en cascades, vient se briser dans les récifs traversés par deux ponts rustiques, forment ce site sauvage. A droite, sur un monticule sablonneux, frappé du soleil, deux voyageurs admirent cette cascade, et leur chien aboie après deux pêcheurs qui sont sur le devant, à la gauche du spectateur. On distingue encore à droite, sur une hauteur immense, diverses fabriques du meilleur style. Tableau d'un magnifique aspect, éclairé par un ciel légèrement nuagé, indiquant une belle matinée d'été. La forme heureuse des montagnes et des rochers qui bordent l'horizon et se perdent dans l'espace, le mouvement et la transparence des eaux, ainsi que l'exécution brillante des autres détails, contribuent à mettre cette production au nombre de celles les plus distinguées de ce grand paysagiste.]] réalisée par M. Valenciennes, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 289 fl. [34]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site pittoresque hérisé de rochers et de montagne. On y remarque sur la gauche, dans un chemin escarpé au bord d'un précipice, un charriot attelé de deux boeufs qui sont abattus ; les voyageurs effrayés attirent par leurs cris l'attention d'une femme que l'on voit près d'un lac, qui occupe toute la droite du premier plan. Ces deux morceaux bien composés, et de l'aspect le plus imposant, sont touchés avec autant de facilité que d'énergie, et la beauté de l'exécution répond à celle du coloris. (M. Valenciennes)|Un site pittoresque hérisé de rochers et de montagne. On y remarque sur la gauche, dans un chemin escarpé au bord d'un précipice, un charriot attelé de deux boeufs qui sont abattus ; les voyageurs effrayés attirent par leurs cris l'attention d'une femme que l'on voit près d'un lac, qui occupe toute la droite du premier plan. Ces deux morceaux bien composés, et de l'aspect le plus imposant, sont touchés avec autant de facilité que d'énergie, et la beauté de l'exécution répond à celle du coloris.]] réalisée par M. Valenciennes, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 1100 fl. [35]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dans le style héroïque : il offre un site traversé par une rivière qui sépare tous les premiers plans d'avec un riche lointain, de fabriques, bois et montagnes, dont le ton artistement dégradé, se lie harmonieusement au ciel frais d'une belle matinée d'été. Sur la droite, à l'ombre de grands arbres, est une fontaine où sont plusieurs blanchisseuses, dont une conduit un cheval chargé de linge. Parmi d'autres figures, on distingue encore un voyageur qui descend d'un chemin qui est sur la gauche. Ces deux morceaux bien composés, et de l'aspect le plus imposant, sont touchés avec autant de facilité que d'énergie, et la beauté de l'exécution répond à celle du coloris. (M. Valenciennes, 1807)|Paysage dans le style héroïque : il offre un site traversé par une rivière qui sépare tous les premiers plans d'avec un riche lointain, de fabriques, bois et montagnes, dont le ton artistement dégradé, se lie harmonieusement au ciel frais d'une belle matinée d'été. Sur la droite, à l'ombre de grands arbres, est une fontaine où sont plusieurs blanchisseuses, dont une conduit un cheval chargé de linge. Parmi d'autres figures, on distingue encore un voyageur qui descend d'un chemin qui est sur la gauche. Ces deux morceaux bien composés, et de l'aspect le plus imposant, sont touchés avec autant de facilité que d'énergie, et la beauté de l'exécution répond à celle du coloris.]] réalisée par M. Valenciennes, 1807, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 1100 fl. [36]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Brutus condamnant ses fils à la mort. Cette scène de douleur se passe dans la place publique : Brutus, assis sur un amphithéâtre près de Collatinus, regarde avec douleur son fils à genoux, lui tendant ses bras pour implorer sa grâce ; son frère, debout derrière lui, et tenu par un des licteurs, est entièrement livré à ses remords. Collatinus veut attendrir son collège, républicain ardent, encore plus que père tendre. Un peuple immense, témoin de ce jugement, partage le sort de ces malheureux enfans ; plusieurs, par leurs gestes et leurs attitudes, témoignent leur désespoir et le désir d'obtenir la grâce des coupables. Toutes les figures se détachent sur un fond de beaux monumens, qui ajoutent à l'appareil de ce spectacle affreux et imposant. (Vignalis)|Brutus condamnant ses fils à la mort. Cette scène de douleur se passe dans la place publique : Brutus, assis sur un amphithéâtre près de Collatinus, regarde avec douleur son fils à genoux, lui tendant ses bras pour implorer sa grâce ; son frère, debout derrière lui, et tenu par un des licteurs, est entièrement livré à ses remords. Collatinus veut attendrir son collège, républicain ardent, encore plus que père tendre. Un peuple immense, témoin de ce jugement, partage le sort de ces malheureux enfans ; plusieurs, par leurs gestes et leurs attitudes, témoignent leur désespoir et le désir d'obtenir la grâce des coupables. Toutes les figures se détachent sur un fond de beaux monumens, qui ajoutent à l'appareil de ce spectacle affreux et imposant.]] réalisée par Vignalis, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Constantin au prix de 137 fl. [38]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La marchande d'Amours. Première pensée du même sujet, traité en grand par Vien. On y voit une jeune femme assise, sur de riches draperies, dans un fauteuil de forme antique ; elle se retourne, et regarde avec chagrin s'envoler un petit Amour qu'elle vient d'acheter. Sa suivante et deux autres femmes, dont une qui tient entr'ouverte la cage où est encore un autre Amour, partagent sa douleur. Cette scène agréable se passe sous un vestibule orné de colonnes, à travers lesquelles on découvre les arbres d'un parc. Esquisse touchée avec esprit, et d'une couleur séduisante. (Vien (Joseph-Marie))|La marchande d'Amours. Première pensée du même sujet, traité en grand par Vien. On y voit une jeune femme assise, sur de riches draperies, dans un fauteuil de forme antique ; elle se retourne, et regarde avec chagrin s'envoler un petit Amour qu'elle vient d'acheter. Sa suivante et deux autres femmes, dont une qui tient entr'ouverte la cage où est encore un autre Amour, partagent sa douleur. Cette scène agréable se passe sous un vestibule orné de colonnes, à travers lesquelles on découvre les arbres d'un parc. Esquisse touchée avec esprit, et d'une couleur séduisante.]] réalisée par Vien (Joseph-Marie), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 48.5 fl. [39]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une irruption du mont Vésuve. La lave descend jusque sur le premier plan, et occupe la partie gauche du sujet : à droite, dans l'éloignement, est une grande étendue de mer prise à l'effet d'un clair de lune. Parmi les figures placées sur différens plans, on en remarque cinq occupées à regarder ce spectacle effrayant. Tableau d'une bonne couleur, et touché librement. (Volaire (le chevalier))|Une irruption du mont Vésuve. La lave descend jusque sur le premier plan, et occupe la partie gauche du sujet : à droite, dans l'éloignement, est une grande étendue de mer prise à l'effet d'un clair de lune. Parmi les figures placées sur différens plans, on en remarque cinq occupées à regarder ce spectacle effrayant. Tableau d'une bonne couleur, et touché librement.]] réalisée par Volaire (le chevalier), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 50 fl. [40]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque offrant à droite une masse de rochers surmontés de fabriques, avec quelques arbustes en opposition à deux énormes troncs d'arbres presque dépouillés de leurs feuilles. Au milieu, sur des rocifs qui s'avancent dans la mer, on remarque un groupe de soldats, et près d'eux une barque de pêcheur dont on replie la voile. Ce tableau, d'une couleur brillante, et touché dans le goût de Salvatore Rose, est annoncé pour être l'esquisse du grand, fait par J. Vernet pour M. de Saint-Priest, intendant du Languedoc. Messieurs les connaisseurs jugeront par eux-mêmes de la vérité de cette assertion. (Vernet (Joseph))|Site pittoresque offrant à droite une masse de rochers surmontés de fabriques, avec quelques arbustes en opposition à deux énormes troncs d'arbres presque dépouillés de leurs feuilles. Au milieu, sur des rocifs qui s'avancent dans la mer, on remarque un groupe de soldats, et près d'eux une barque de pêcheur dont on replie la voile. Ce tableau, d'une couleur brillante, et touché dans le goût de Salvatore Rose, est annoncé pour être l'esquisse du grand, fait par J. Vernet pour M. de Saint-Priest, intendant du Languedoc. Messieurs les connaisseurs jugeront par eux-mêmes de la vérité de cette assertion.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 56 fl. [41]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie offrant sur la droite une masse de rochers couronnés d'arbres, et traversés par une source d'eau qui tombe en cascade sur des rocailles, et forme un lac où plusieurs matelots sont occupés à pêcher. Ce côté est terminé par quelques fabriques qui servent de repoussoir à un beau lointain de montagnes. Ces deux précieuses études, dans le style de Salvator Rose et de Lucatelli, proviennent de la belle vente du cabinet de M. de Solirène. Nos 123 et 124 du Catalogue. (Vernet (Joseph))|Site d'Italie offrant sur la droite une masse de rochers couronnés d'arbres, et traversés par une source d'eau qui tombe en cascade sur des rocailles, et forme un lac où plusieurs matelots sont occupés à pêcher. Ce côté est terminé par quelques fabriques qui servent de repoussoir à un beau lointain de montagnes. Ces deux précieuses études, dans le style de Salvator Rose et de Lucatelli, proviennent de la belle vente du cabinet de M. de Solirène. Nos 123 et 124 du Catalogue.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 660 fl. [42]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de mer avec rochers. En premier plan, au milieu, deux matelots retirent leurs filets ; plus loin, sur des récifs avancés dans la mer, sont deux pêcheurs. La droite offre un lointain de montagnes et de construction indicant un port : on distingue encore dans le vague de l'horizon quelques vaisseaux en pleine mer. Tous les détails de ce tableau sont éclairés par un ciel chaud, sur lequel se détache harmonieusement un feuiller d'arbres de la touche la plus facile. Ces deux précieuses études, dans le style de Salvator Rose et de Lucatelli, proviennent de la belle vente du cabinet de M. Solirène. Nos 123 et 124 du Catalogue. (Vernet (Joseph))|Point de vue de mer avec rochers. En premier plan, au milieu, deux matelots retirent leurs filets ; plus loin, sur des récifs avancés dans la mer, sont deux pêcheurs. La droite offre un lointain de montagnes et de construction indicant un port : on distingue encore dans le vague de l'horizon quelques vaisseaux en pleine mer. Tous les détails de ce tableau sont éclairés par un ciel chaud, sur lequel se détache harmonieusement un feuiller d'arbres de la touche la plus facile. Ces deux précieuses études, dans le style de Salvator Rose et de Lucatelli, proviennent de la belle vente du cabinet de M. Solirène. Nos 123 et 124 du Catalogue.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 660 fl. [43]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sites entièrement couverts d'arbres, offrant des retraites champêtres. On y voit dans chacun, au milieu sur le devant, une femme ; l'une, couchée sur le gazon, auprès d'une source d'eau-vive, lève le voile qui lui couvrait le visage, et semble prêter l'oreille au bruit qu'elle entend ; l'autre, assise en regard, dans le désordre d'une bacchante, son tyrse auprès d'elle, joue du tambour de basque. Ces deux tableaux, d'un détail agréable, sont d'un coloris brillant et d'une exécution facile. (M. Thevenin)|Sites entièrement couverts d'arbres, offrant des retraites champêtres. On y voit dans chacun, au milieu sur le devant, une femme ; l'une, couchée sur le gazon, auprès d'une source d'eau-vive, lève le voile qui lui couvrait le visage, et semble prêter l'oreille au bruit qu'elle entend ; l'autre, assise en regard, dans le désordre d'une bacchante, son tyrse auprès d'elle, joue du tambour de basque. Ces deux tableaux, d'un détail agréable, sont d'un coloris brillant et d'une exécution facile.]] réalisée par M. Thevenin, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 105 fl. [45]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un port enrichi de nombre de travailleurs : deux auprès d'un groupe de trois figures, parmi lesquelles on remarque une jeune paysanne à cheval, charrient des tonneaux, et d'autres dans l'éloignement radoubent un vaisseau. Sur la rive opposée, s'élèvent les constructons d'un fort qui domine sur une grande étendue de mer, terminant la partie droite de la composition. Un ciel nuageux répand une lumière douce et harmonieuse sur tous les détails de ce tableau, qu'un peut mettre au rang des meilleures productions de cet habile paysagiste. (M. Taunay)|Vue d'un port enrichi de nombre de travailleurs : deux auprès d'un groupe de trois figures, parmi lesquelles on remarque une jeune paysanne à cheval, charrient des tonneaux, et d'autres dans l'éloignement radoubent un vaisseau. Sur la rive opposée, s'élèvent les constructons d'un fort qui domine sur une grande étendue de mer, terminant la partie droite de la composition. Un ciel nuageux répand une lumière douce et harmonieuse sur tous les détails de ce tableau, qu'un peut mettre au rang des meilleures productions de cet habile paysagiste.]] réalisée par M. Taunay, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Bertinval au prix de 705 fl. [46]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets plaisans, et rendus avec l'esprit que cet auteur met ordinairement dans tous ses ouvrages. L'un offre un arracheur de dents dans un riche costume turc, debout sur son amphithéâtre ; il tient de la main gauche un long cimeterre recourbé, et de l'autre la dent qui vient d'arracher à un malheureux, que l'on voit assis sur un coussin d'étoffe rouge, et dont tous les membres en contraction annoncent la douleur qu'il ressent. L'empirique, et son aide en habit de scapin, parlent aux spectateurs, parmi lesquels on remarque trois jeunes et jolies villageoises qui paraissent dans l'étonnement. Dans l'autre, des baladins ont établi leur théâtre dans une place publique près d'une fontaine, et sont entourés de spectateurs de tout âge. Le peintre a saisi le moment ou arlequin lâche un piston, par lequel l'eau jaillit avec force sur une vieille femme, qui, mystifiée, s'enfuit en levant les yeus au ciel. Toute la compagne et les acteurs, dont un déguisé en fou, tient sous son bras un livre intitulé : Vie des Hommes illustres, se moquent de la vieille. Sur le devant, une jeune fille en jupon rouge, et vue par le dos, lève ses bras en signe d'effroi, et s'enfuit en laissant sa cruche sur le bord de la fontaine. On distingue encore dans l'éloignement plusieurs tentes où l'on donne à manger. Ces tableaux, d'une couleur claire et argentine, d'un dessin correct et gracieux, comme d'une exécution large et moelleuse, pouvent se tenir à côté des production de Carle du Jardin. (M. Taunay)|Deux sujets plaisans, et rendus avec l'esprit que cet auteur met ordinairement dans tous ses ouvrages. L'un offre un arracheur de dents dans un riche costume turc, debout sur son amphithéâtre ; il tient de la main gauche un long cimeterre recourbé, et de l'autre la dent qui vient d'arracher à un malheureux, que l'on voit assis sur un coussin d'étoffe rouge, et dont tous les membres en contraction annoncent la douleur qu'il ressent. L'empirique, et son aide en habit de scapin, parlent aux spectateurs, parmi lesquels on remarque trois jeunes et jolies villageoises qui paraissent dans l'étonnement. Dans l'autre, des baladins ont établi leur théâtre dans une place publique près d'une fontaine, et sont entourés de spectateurs de tout âge. Le peintre a saisi le moment ou arlequin lâche un piston, par lequel l'eau jaillit avec force sur une vieille femme, qui, mystifiée, s'enfuit en levant les yeus au ciel. Toute la compagne et les acteurs, dont un déguisé en fou, tient sous son bras un livre intitulé : Vie des Hommes illustres, se moquent de la vieille. Sur le devant, une jeune fille en jupon rouge, et vue par le dos, lève ses bras en signe d'effroi, et s'enfuit en laissant sa cruche sur le bord de la fontaine. On distingue encore dans l'éloignement plusieurs tentes où l'on donne à manger. Ces tableaux, d'une couleur claire et argentine, d'un dessin correct et gracieux, comme d'une exécution large et moelleuse, pouvent se tenir à côté des production de Carle du Jardin.]] réalisée par M. Taunay, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Bertinval au prix de 760 fl. [47]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme debout, vu à mi-corps, la tête couverte d'un chapeau gris à larges bords, doublé d'étoffe verdâtre, rend la fumée de sa pipe, et s'apprête à boire dans un pot qu'il tient de la main droite ; derrière lui un homme allume sa pipe à un pot à feu placé sur une table de bois. Echantillon d'une touche ferme et spirituelle. (Teniers (David))|Un jeune homme debout, vu à mi-corps, la tête couverte d'un chapeau gris à larges bords, doublé d'étoffe verdâtre, rend la fumée de sa pipe, et s'apprête à boire dans un pot qu'il tient de la main droite ; derrière lui un homme allume sa pipe à un pot à feu placé sur une table de bois. Echantillon d'une touche ferme et spirituelle.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 94 fl. [48]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montagneux, avec point de vue, d'un édifice entouré de murs, au pied desquels est un pâtre qui garde ses moutons ; à gauche sur le premier plan, trois paysans causent ensemble ; des deux côtés, quelques arbres d'un feuiller facile se détachent sur un ciel accidenté de nuages qui cachent le soleil, et produisent différens effets piquans de lumière. Echantillon précieux par sa légèreté, la transparence de la couleur, l'esprit et la finesse de la touche. Ce tableau, connu dans la curieusité sous le titre du petit château de Tenirs, a fait l'ornement de différentes belles collections, et sort en dernier lieu du cabinet de M. de Solirène, dont j'ai fait la vente en mars 1812. Voir le n. 117 du Catalogue. (Teniers (David))|Site montagneux, avec point de vue, d'un édifice entouré de murs, au pied desquels est un pâtre qui garde ses moutons ; à gauche sur le premier plan, trois paysans causent ensemble ; des deux côtés, quelques arbres d'un feuiller facile se détachent sur un ciel accidenté de nuages qui cachent le soleil, et produisent différens effets piquans de lumière. Echantillon précieux par sa légèreté, la transparence de la couleur, l'esprit et la finesse de la touche. Ce tableau, connu dans la curieusité sous le titre du petit château de Tenirs, a fait l'ornement de différentes belles collections, et sort en dernier lieu du cabinet de M. de Solirène, dont j'ai fait la vente en mars 1812. Voir le n. 117 du Catalogue.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Erard au prix de 532 fl. [49]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet gracieux de l'Amour trempant une de ses flèches dans le lait que sa mêre fait jaillir de son sein et qui tombe sur un autel où était le buste d'un guerrier que l'on voit renversé à terre. Plusieurs Amours, deux jouant dans les airs, avec une draperie, un portant sur sa tête une corbeille de fleurs, et un troisième tenant une des colombes de Vénus, donnent de la gaîté et du mouvement à cette scène, qui se passe dans un fond de paysage sacrifié à l'éclat des principaux détails. (Schalle)|Le sujet gracieux de l'Amour trempant une de ses flèches dans le lait que sa mêre fait jaillir de son sein et qui tombe sur un autel où était le buste d'un guerrier que l'on voit renversé à terre. Plusieurs Amours, deux jouant dans les airs, avec une draperie, un portant sur sa tête une corbeille de fleurs, et un troisième tenant une des colombes de Vénus, donnent de la gaîté et du mouvement à cette scène, qui se passe dans un fond de paysage sacrifié à l'éclat des principaux détails.]] réalisée par Schalle, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Noudoux au prix de 80 fl. [52]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village par un jour de fête : on y voit à droite, sur la place de l'église, nombre d'habitans des deux sexes et de tout âge diversement occupés, la plupart assis, formant un grand rond, au milieu duquel un jeune villageois et sa compagne dansent au son de plusieurs instrumens ; sur la gauche, dans l'éloignement, à l'autre bord de la rivière, l'on distingue dans une vaste plaine, beaucoup de monde, et tous les détails d'une foire. Tableau d'une bonne couleur, et touché avec goût. (M. Saint-Martin, 1784)|Point de vue d'un village par un jour de fête : on y voit à droite, sur la place de l'église, nombre d'habitans des deux sexes et de tout âge diversement occupés, la plupart assis, formant un grand rond, au milieu duquel un jeune villageois et sa compagne dansent au son de plusieurs instrumens ; sur la gauche, dans l'éloignement, à l'autre bord de la rivière, l'on distingue dans une vaste plaine, beaucoup de monde, et tous les détails d'une foire. Tableau d'une bonne couleur, et touché avec goût.]] réalisée par M. Saint-Martin, 1784, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Dony au prix de 161 fl. [53]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux cavaliers arrêtés près d'une fontaine : l'un d'eux, en hussard, paraît demander son chemin à un autre militaire qui a mis pied à terre pour laisser rafraîchir son cheval ; un jeune paysan les regarde : on distingue encore à gauche, dans l'éloignement, plusieurs tentes. Tableau d'une couleur vigoureuse, et d'une exécution soignée dans tous ses détails. (M. Sweback des Fontaines)|Deux cavaliers arrêtés près d'une fontaine : l'un d'eux, en hussard, paraît demander son chemin à un autre militaire qui a mis pied à terre pour laisser rafraîchir son cheval ; un jeune paysan les regarde : on distingue encore à gauche, dans l'éloignement, plusieurs tentes. Tableau d'une couleur vigoureuse, et d'une exécution soignée dans tous ses détails.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Hosemane au prix de 121 fl. [55]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage offrant à gauche la lisière d'un bois, en opposition à un lointain de rivière et de montagnes. Sur le devant, au milieu, le peintre a placé quatre chasseurs à cheval et des chiens qui poursuivent un cerf lancé dans la rivière, par d'autres chasseurs que l'on distingue sur la rive opposée. Tableau d'un ton clair et argentin, dont les figures, dessinées et touchées avec esprit, font honneur au talent du peintre. (M. Sweback des Fontaines)|Un point de vue de paysage offrant à gauche la lisière d'un bois, en opposition à un lointain de rivière et de montagnes. Sur le devant, au milieu, le peintre a placé quatre chasseurs à cheval et des chiens qui poursuivent un cerf lancé dans la rivière, par d'autres chasseurs que l'on distingue sur la rive opposée. Tableau d'un ton clair et argentin, dont les figures, dessinées et touchées avec esprit, font honneur au talent du peintre.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 168 fl. [56]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de pays, offrant sur le devant tous les attirails d'un camp, et enrichie de nombre de militaires, fantassins et cavaliers. On y compte plus de quinze chevaux, dans différentes poses et allures, dont la finesse du dessin répond au précieux de l'exécution. Quelques arbres légèrement feuilles ressortent sur un ciel argentin, qui répand une lumière vive et éclatante sur tous les détails de cette composition, digne de fixer l'attention des connaisseurs les plus sévères. (M. Sweback des Fontaines)|Grande étendue de pays, offrant sur le devant tous les attirails d'un camp, et enrichie de nombre de militaires, fantassins et cavaliers. On y compte plus de quinze chevaux, dans différentes poses et allures, dont la finesse du dessin répond au précieux de l'exécution. Quelques arbres légèrement feuilles ressortent sur un ciel argentin, qui répand une lumière vive et éclatante sur tous les détails de cette composition, digne de fixer l'attention des connaisseurs les plus sévères.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 660 fl. [57]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fuite en Egypte. Un Ange au milieu de la sainte famille tient la main de la Vierge, qui regarde avec affection l'Enfant Jésus, et a l'autre appuyée sur celle de Saint Joseph. Ces trois figures, d'un dessin correct, d'une proportion svelte et élégante, et de bon style, se détachent harmonieusement sur un bon fond de paysage de la main de M. Bidault. (M. Serangeli)|La fuite en Egypte. Un Ange au milieu de la sainte famille tient la main de la Vierge, qui regarde avec affection l'Enfant Jésus, et a l'autre appuyée sur celle de Saint Joseph. Ces trois figures, d'un dessin correct, d'une proportion svelte et élégante, et de bon style, se détachent harmonieusement sur un bon fond de paysage de la main de M. Bidault.]] réalisée par M. Serangeli, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 305 fl. [58]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre intérieur d'église : on y distingue le maître-autel ; et sur les bas, à côté, différentes chapelles avec tribunes dans la partie supérieure ; nombre d'autres détails contribuent, avec les jolies figures qu'y a placées M. Taunay, à la richesse de ce petit tableau, dont le précieux de l'exécution répond au piquant des effets. (Steenwyck (Henri))|Autre intérieur d'église : on y distingue le maître-autel ; et sur les bas, à côté, différentes chapelles avec tribunes dans la partie supérieure ; nombre d'autres détails contribuent, avec les jolies figures qu'y a placées M. Taunay, à la richesse de ce petit tableau, dont le précieux de l'exécution répond au piquant des effets.]] réalisée par Steenwyck (Henri), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Chartier au prix de 68 fl. [59]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un temple d'architecture gothique richement décoré de pilliers, et offrant au milieu une longue voûte, au fond de laquelle on aperçoit un autel : un grand- prêtre vient d'en sortir pour recevoir l'offrande d'une femme âgée. Petit tableau du beau faire de ce peintre, et du fini le plus précieux dans tous ses détails. (Steenwyck (Henri), 1607)|Intérieur d'un temple d'architecture gothique richement décoré de pilliers, et offrant au milieu une longue voûte, au fond de laquelle on aperçoit un autel : un grand- prêtre vient d'en sortir pour recevoir l'offrande d'une femme âgée. Petit tableau du beau faire de ce peintre, et du fini le plus précieux dans tous ses détails.]] réalisée par Steenwyck (Henri), 1607, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Soret au prix de 50 fl. [60]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'anciennes constructions qui conduisent l'oeil à un riche lointain de paysage, l'on voit sur la droite la forge d'un maréchal ; deux cavaliers y sont arrêtés pour faire ferrer leurs chevaux, et l'un d'eux fait la cour à la maîtresse de la maison. Ce tableau, aussi agréable par sa couleur suave et argentine que par nombre de détails rendus avec autant d'esprit que de vérité, offre encore de jolies figures d'un excellent goût de dessin, et touchées dans la manière de Carle du Jardin, que M. Roehn semble prendre pour modèle. (M. Roehn)|Près d'anciennes constructions qui conduisent l'oeil à un riche lointain de paysage, l'on voit sur la droite la forge d'un maréchal ; deux cavaliers y sont arrêtés pour faire ferrer leurs chevaux, et l'un d'eux fait la cour à la maîtresse de la maison. Ce tableau, aussi agréable par sa couleur suave et argentine que par nombre de détails rendus avec autant d'esprit que de vérité, offre encore de jolies figures d'un excellent goût de dessin, et touchées dans la manière de Carle du Jardin, que M. Roehn semble prendre pour modèle.]] réalisée par M. Roehn, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Buisson au prix de 178 fl. [61]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux bacchantes dans un fond de paysage ; l'une déjà ivre, et vue par le dos, s'endort sur les genoux de sa compagne, qui d'une main tient une buire, et de l'autre une coupe qu'elle élève en signe de joie. Groupe d'une jolie couleur et d'une touche spirituelle. (M. Renaud)|Deux bacchantes dans un fond de paysage ; l'une déjà ivre, et vue par le dos, s'endort sur les genoux de sa compagne, qui d'une main tient une buire, et de l'autre une coupe qu'elle élève en signe de joie. Groupe d'une jolie couleur et d'une touche spirituelle.]] réalisée par M. Renaud, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Brunot au prix de 100 fl. [62]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux intérieurs de parc : dans l'un, près d'une fontaine surmontée d'une statue, on voit un abbé donnant le bras à une dame ; dans l'autre, au fond d'une longue allée, un bassin avec jet d'eau, entouré de figures dans le costume du temps. Petits morceaux facilement touchés. (Robert (Hubert))|Deux intérieurs de parc : dans l'un, près d'une fontaine surmontée d'une statue, on voit un abbé donnant le bras à une dame ; dans l'autre, au fond d'une longue allée, un bassin avec jet d'eau, entouré de figures dans le costume du temps. Petits morceaux facilement touchés.]] réalisée par Robert (Hubert), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 54 fl. [63]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche composition offrant le sujet de l'Adoration des Rois. Cette scène se passe sous les ruines d'un ancien temple : l'Enfant Jésus, posé sur un débri de colonne et tenu par la Vierge, reçoit les hommages des Rois ; tous ceux qui l'entourent sont dans le respect et l'admiration. Tableau soigné dans toutes ses parties, d'un effet de couleur agréable, ainsi que d'une touche facile et spirituelle. (Robert (Hubert))|Riche composition offrant le sujet de l'Adoration des Rois. Cette scène se passe sous les ruines d'un ancien temple : l'Enfant Jésus, posé sur un débri de colonne et tenu par la Vierge, reçoit les hommages des Rois ; tous ceux qui l'entourent sont dans le respect et l'admiration. Tableau soigné dans toutes ses parties, d'un effet de couleur agréable, ainsi que d'une touche facile et spirituelle.]] réalisée par Robert (Hubert), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 98 fl. [64]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches compositions, l'une offrant le sujet du jugement de Pâris, et l'autre la chute des Titans foudroyés par Jupiter. Tableau d'une belle couleur, et dont toutes les figures variées d'attitudes, de mouvemens et d'expressions, ressortent avec vigeur sur un fond de paysage de la plus précieuse touche de Breughels de Velours. (Rottenhamer (Jean))|Deux riches compositions, l'une offrant le sujet du jugement de Pâris, et l'autre la chute des Titans foudroyés par Jupiter. Tableau d'une belle couleur, et dont toutes les figures variées d'attitudes, de mouvemens et d'expressions, ressortent avec vigeur sur un fond de paysage de la plus précieuse touche de Breughels de Velours.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 225 fl. [65]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la chute de Phaéton. Le peintre a représenté un vaste pays couvert sur tous les plans de nombre de figures, hommes, femmes, vieillards et enfans, dans diverses attitudes, et tous affaissés sous le poids de la chaleur. Parmi les personnages qui sont sur le devant du tableau, on remarque deux femmes à genoux, implorant Jupiter que l'on voit au haut de l'Olympe, assis au milieu des Dieux, et prêt à précipiter Phaéton du char du Soleil : les fleuves, les sources et les fontanes, desséchés par la chaleur, sont aussi personnifiés par différentes figures, qui donnent à cette composition le style poétique qui lui convient ; Rottenhamer, qui se plaisait à peindre le nu, a choisi avec raison ce sujet, dans lequel il a prodigué la grâce, la fraîcheur de carnation, la délicatesse des teintes, et ce coloris brillant qu'il puisa dans l'étude des tableaux du Tintoret. Ce morceau capital sort en premier lieu du cabinet de M. Charles Godefroy, père du défunt. Voir le n. 17 du Catalogue de cette vente, faite par N. Gersaint en avril 1748. (Rottenhamer (Jean))|Le sujet de la chute de Phaéton. Le peintre a représenté un vaste pays couvert sur tous les plans de nombre de figures, hommes, femmes, vieillards et enfans, dans diverses attitudes, et tous affaissés sous le poids de la chaleur. Parmi les personnages qui sont sur le devant du tableau, on remarque deux femmes à genoux, implorant Jupiter que l'on voit au haut de l'Olympe, assis au milieu des Dieux, et prêt à précipiter Phaéton du char du Soleil : les fleuves, les sources et les fontanes, desséchés par la chaleur, sont aussi personnifiés par différentes figures, qui donnent à cette composition le style poétique qui lui convient ; Rottenhamer, qui se plaisait à peindre le nu, a choisi avec raison ce sujet, dans lequel il a prodigué la grâce, la fraîcheur de carnation, la délicatesse des teintes, et ce coloris brillant qu'il puisa dans l'étude des tableaux du Tintoret. Ce morceau capital sort en premier lieu du cabinet de M. Charles Godefroy, père du défunt. Voir le n. 17 du Catalogue de cette vente, faite par N. Gersaint en avril 1748.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 290 fl. [66]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie traversé par une rivière, offrant à droite un massif de grands arbres du plus beau feuiller, et du côté opposé des rochers couronnés d'arbustes : au milieu, dans l'éloignement, s'élève en amphithéâtre, une chaîne de montagnes où l'on distinge d'anciennes constructions. On remarque encore sur le premier plan, à droite, trois soldats, deux assis et un debout, appuyé sur sa lance. Ce tableau, d'un faire large et facile, ainsi que d'une grande trasparence de couleur, est aussi de cette touche ferme, brillante et spirituelle, qui caractérise les productions de ce grand peintre. (Rosa (Salvator))|Site d'Italie traversé par une rivière, offrant à droite un massif de grands arbres du plus beau feuiller, et du côté opposé des rochers couronnés d'arbustes : au milieu, dans l'éloignement, s'élève en amphithéâtre, une chaîne de montagnes où l'on distinge d'anciennes constructions. On remarque encore sur le premier plan, à droite, trois soldats, deux assis et un debout, appuyé sur sa lance. Ce tableau, d'un faire large et facile, ainsi que d'une grande trasparence de couleur, est aussi de cette touche ferme, brillante et spirituelle, qui caractérise les productions de ce grand peintre.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 275 fl. [67]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La mort de Socrate. Le peintre a saisi le moment où ce philosophe fait son discours sur l'immortalité de l'âme, et prend la coupe fatale. Il est entouré de ses disciples, dont les caractères et les attitudes variés expriment leur douleur. Esquisse avancée et pleine d'âme et d'énergie. (M. Peyron)|La mort de Socrate. Le peintre a saisi le moment où ce philosophe fait son discours sur l'immortalité de l'âme, et prend la coupe fatale. Il est entouré de ses disciples, dont les caractères et les attitudes variés expriment leur douleur. Esquisse avancée et pleine d'âme et d'énergie.]] réalisée par M. Peyron, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Champion au prix de 100 fl. [69]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fontaine Egérie, où Numa Pompilius venait consulter l'Oracle. Tableau d'une touche précieuse et d'un bel effet de clar-obscure, enrichi de plusieurs figures, dont la principale est celle d'un vieillard debout, ajuste d'un large manteau. (Poelemburg (Corneille))|La fontaine Egérie, où Numa Pompilius venait consulter l'Oracle. Tableau d'une touche précieuse et d'un bel effet de clar-obscure, enrichi de plusieurs figures, dont la principale est celle d'un vieillard debout, ajuste d'un large manteau.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Champion au prix de 50 fl. [70]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Philoctète abandonné par les Grecs dans l'ile de Lemnos, y souffre d'horribles douleurs. Son carquois et son arc près de lui, il vient de lancer une flêche ; un oiseau mort est à ses pieds. Esquisse pleine de sentiment et d'un faire large et facile d'après Drouais. (Potin)|Philoctète abandonné par les Grecs dans l'ile de Lemnos, y souffre d'horribles douleurs. Son carquois et son arc près de lui, il vient de lancer une flêche ; un oiseau mort est à ses pieds. Esquisse pleine de sentiment et d'un faire large et facile d'après Drouais.]] réalisée par Potin, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Chapuis au prix de 41 fl. [72]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un pâtre faisant rentrer dans la bergerie son nombreux troupeau de moutons. Cette figure entièrement dans le demi-teinte, et d'une couleur transparent, se détache sur un fond de paysage éclairé par le ciel chaud d'un soleil couchant. Tableau plein de vérité et d'une admirable justesse d'effet. Depuis long-temps les productions de M. Ommegangk sont en possession de plaire aux connaisseurs ; celles que je viens de décrire prouvent, d'une manière évidente, le mérite de cet habile paysagiste ; mais comme plusieurs artistes se sont empressés d'imiter sa manière, et l'ont fait avec succés, j'envite messieurs les connaisseurs à les examiner avec attention, et à les juger d'après leurs propres lumières. (M. Ommegangk)|Un pâtre faisant rentrer dans la bergerie son nombreux troupeau de moutons. Cette figure entièrement dans le demi-teinte, et d'une couleur transparent, se détache sur un fond de paysage éclairé par le ciel chaud d'un soleil couchant. Tableau plein de vérité et d'une admirable justesse d'effet. Depuis long-temps les productions de M. Ommegangk sont en possession de plaire aux connaisseurs ; celles que je viens de décrire prouvent, d'une manière évidente, le mérite de cet habile paysagiste ; mais comme plusieurs artistes se sont empressés d'imiter sa manière, et l'ont fait avec succés, j'envite messieurs les connaisseurs à les examiner avec attention, et à les juger d'après leurs propres lumières.]] réalisée par M. Ommegangk, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 100 [ou] 120 fl. [73]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un énorme rocher couronné de quelques arbustes occpe la droite de ce paysage, et forme un contraste heureux avec la partie opposée, qui se termine par l'agréable lointain d'un riche haneau au bord d'une rivière. En premier plan, au milieu, sur un terrain sablonneux près du rocher, le peintre a placé un paysan conduisant deux ânes, dont un porte des paniers où sont deux veaux, et à une légère distance de lui une jeune villageoise qui garde des moutons, et présente en riant un petit agneau à sa mère, qui bêle après lui. (M. Ommegangk, 1802)|Un énorme rocher couronné de quelques arbustes occpe la droite de ce paysage, et forme un contraste heureux avec la partie opposée, qui se termine par l'agréable lointain d'un riche haneau au bord d'une rivière. En premier plan, au milieu, sur un terrain sablonneux près du rocher, le peintre a placé un paysan conduisant deux ânes, dont un porte des paniers où sont deux veaux, et à une légère distance de lui une jeune villageoise qui garde des moutons, et présente en riant un petit agneau à sa mère, qui bêle après lui.]] réalisée par M. Ommegangk, 1802, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 128 fl. [74]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche paysage offrant un site pittoresque couvert de grands arbres qui ressortent dans un ton lumineux, sur un fond de rocher qui se prolonge jusqu'à un lointain de coteau et de montagnes. Dans une vaste prairie qui occupe tous les devans de la composition, l'on voit un troupeau de vaches, chèvres et moutons en repos, gardé par un pâtre assis au pied d'un arbre : une jeune villageoise, d'une jolie figure, est près de lui, et porte ses seaux à la mode du pays. Les rayons du soleil qui percent à travers le feuiller des arbres, produisent sur tout le premier plan, l'effet le plus piquant et le plus naturel. (M. Ommegangk, 1806)|Riche paysage offrant un site pittoresque couvert de grands arbres qui ressortent dans un ton lumineux, sur un fond de rocher qui se prolonge jusqu'à un lointain de coteau et de montagnes. Dans une vaste prairie qui occupe tous les devans de la composition, l'on voit un troupeau de vaches, chèvres et moutons en repos, gardé par un pâtre assis au pied d'un arbre : une jeune villageoise, d'une jolie figure, est près de lui, et porte ses seaux à la mode du pays. Les rayons du soleil qui percent à travers le feuiller des arbres, produisent sur tout le premier plan, l'effet le plus piquant et le plus naturel.]] réalisée par M. Ommegangk, 1806, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 302 fl. [75]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site traversé par une rivière, dont l'eau se précipite en torrent sur la droite ; du côté opposé, l'entrée d'un bois contraste vigoureusement avec un riche lointain de planes et de montagnes. Quelques figures, et une jeune villageoise conduisant son troupeau, ajoutent au brillant de ce paysage, qui est d'un ton suave et argentin. (M. Meunier)|Site traversé par une rivière, dont l'eau se précipite en torrent sur la droite ; du côté opposé, l'entrée d'un bois contraste vigoureusement avec un riche lointain de planes et de montagnes. Quelques figures, et une jeune villageoise conduisant son troupeau, ajoutent au brillant de ce paysage, qui est d'un ton suave et argentin.]] réalisée par M. Meunier, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 73 fl. [77]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montagneux en partie couvert d'arbres, et offrant au milieu un riche lointain de coteaux ; sur le premier plan, dans un terrain sablonneux, une jeune villageoise, suivie d'un voyageur qui lui parle, conduit un troupeau de boeufs et de moutons à une rivière dont les eaux sont agitées. Ces figures, de la main de M. Duval, forment un accessoire intéressant dans ce paysage ; sa touche facile et spirituelle répond à l'éclat de son coloris. (M. Meunier)|Site montagneux en partie couvert d'arbres, et offrant au milieu un riche lointain de coteaux ; sur le premier plan, dans un terrain sablonneux, une jeune villageoise, suivie d'un voyageur qui lui parle, conduit un troupeau de boeufs et de moutons à une rivière dont les eaux sont agitées. Ces figures, de la main de M. Duval, forment un accessoire intéressant dans ce paysage ; sa touche facile et spirituelle répond à l'éclat de son coloris.]] réalisée par M. Meunier, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 117 [ou] 177 fl. [78]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune mère dans son appartement richement décoré, est négligemment assise sur un sopha, son petit garçon monté sur elle l'embrasse, et sa petite fille debout lui baise la main ; ils paraissent l'un et l'autre demander pardon d'une espiéglerie. Ces sujets aimables, d'une couleur suave et d'une exécution séduisante, ont été gravés par M. Prot, sous le titre des Anges à l'église, et des Amours à la maison. (M. Mallet)|Une jeune mère dans son appartement richement décoré, est négligemment assise sur un sopha, son petit garçon monté sur elle l'embrasse, et sa petite fille debout lui baise la main ; ils paraissent l'un et l'autre demander pardon d'une espiéglerie. Ces sujets aimables, d'une couleur suave et d'une exécution séduisante, ont été gravés par M. Prot, sous le titre des Anges à l'église, et des Amours à la maison.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Delaroche au prix de 272 fl. [80]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chapelle d'architecture gothique. On y voit au milieu une jeune et jolie femme vêtue de blanc, à genoux sur sa chaise, ayant près d'elle ses deux enfans, aussi à genoux devant la Vierge ; la contenance modeste et le recueillement de la mère contrastent agréablement avec l'air distrait et espiègle des deux enfans. Ces sujets aimables, d'une couleur suave et d'une exécution séduisante, ont été gravés par M. Prot, sous le titre des Anges à l'église, et des Amours à la maison. (M. Mallet)|L'intérieur d'une chapelle d'architecture gothique. On y voit au milieu une jeune et jolie femme vêtue de blanc, à genoux sur sa chaise, ayant près d'elle ses deux enfans, aussi à genoux devant la Vierge ; la contenance modeste et le recueillement de la mère contrastent agréablement avec l'air distrait et espiègle des deux enfans. Ces sujets aimables, d'une couleur suave et d'une exécution séduisante, ont été gravés par M. Prot, sous le titre des Anges à l'église, et des Amours à la maison.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Delaroche au prix de 272 fl. [81]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'appartement dans le style gothique. Une jeune et jolie femme vêtue d'un corset bleu et d'une jupe de satin blanc avec large broderie en or, y est assise près de sa toilette ; elle tient un miroir, pendant que sa suivante lui ajuste un collier de perles dans ses cheveux. Un cavalier assis près d'elle, et chapeau bas, la regarde avec intérêt : un chien épagneul, une aiguière et une boîte à bijoux, offrent autant de détails agréables, dont l'exécution soignée répond au mérite du coloris. (M. Mallet)|Intérieur d'appartement dans le style gothique. Une jeune et jolie femme vêtue d'un corset bleu et d'une jupe de satin blanc avec large broderie en or, y est assise près de sa toilette ; elle tient un miroir, pendant que sa suivante lui ajuste un collier de perles dans ses cheveux. Un cavalier assis près d'elle, et chapeau bas, la regarde avec intérêt : un chien épagneul, une aiguière et une boîte à bijoux, offrent autant de détails agréables, dont l'exécution soignée répond au mérite du coloris.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 157 fl. [82]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ces tableaux faisant pendans, l'artiste a voulu nous peindre les jouissances d'un heureux ménage. On y voit deux mères de famille prodiguant leurs soins à leurs enfans, dont elles reçoivent les plus tendres caresses. Dans un de ces sujets, le père debout, appuyé sur une table couverte d'un tapis de Turquie, pince de la mandoline, et jouit de cette scène de tendresse ; dans l'autre, une jeune fille accroupie sur ses talons, joue du tambour de basque, et reçoit dans ses bras un des enfans qui a peur d'un gros chien qui le tire par sa chemise. Tous les détails de ces compositions intéressantes ressortent sur un fond d'anciennes constructions, aussi bien entendu d'effet que de perspective : genre gracieux fait pour séduire, et dont l'intérêt augmente par le charme de l'exécution et de la couleur. (M. Mallet)|Dans ces tableaux faisant pendans, l'artiste a voulu nous peindre les jouissances d'un heureux ménage. On y voit deux mères de famille prodiguant leurs soins à leurs enfans, dont elles reçoivent les plus tendres caresses. Dans un de ces sujets, le père debout, appuyé sur une table couverte d'un tapis de Turquie, pince de la mandoline, et jouit de cette scène de tendresse ; dans l'autre, une jeune fille accroupie sur ses talons, joue du tambour de basque, et reçoit dans ses bras un des enfans qui a peur d'un gros chien qui le tire par sa chemise. Tous les détails de ces compositions intéressantes ressortent sur un fond d'anciennes constructions, aussi bien entendu d'effet que de perspective : genre gracieux fait pour séduire, et dont l'intérêt augmente par le charme de l'exécution et de la couleur.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 525 fl. [83]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un hameau avec lointain de plaines et de montagnes : à droite, près d'une mâsure entourée de quelques arbres et servant d'hôtellerie, deux voyageurs prennent leur repas ; ils écoutent un aveugle qui chante en s'accompagnant de son violon, tandis que son petit conducteur joue du triangle ; l'hôte de la maison, une villageoise assise, et un enfant que l'on voit au bout de la table, prêtent leur attention à ce consert : on remarque encore au milieu, sur le devant, un cheval gris-pommelé, chargé d'un bât et attaché à un arbre. Tableau d'une belle couleur et d'une touche large et moelleuse. (Miel (Jean))|Vue d'un hameau avec lointain de plaines et de montagnes : à droite, près d'une mâsure entourée de quelques arbres et servant d'hôtellerie, deux voyageurs prennent leur repas ; ils écoutent un aveugle qui chante en s'accompagnant de son violon, tandis que son petit conducteur joue du triangle ; l'hôte de la maison, une villageoise assise, et un enfant que l'on voit au bout de la table, prêtent leur attention à ce consert : on remarque encore au milieu, sur le devant, un cheval gris-pommelé, chargé d'un bât et attaché à un arbre. Tableau d'une belle couleur et d'une touche large et moelleuse.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 97 fl. [84]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site pris aux environs de Naples : la gauche offre un terrain elevé, où sont les ruines d'un ancien monument, d'où l'on découvre dans le lointain les détails d'une grande ville ; deux femmes dans le costume napolitain, quelques bestiaux et un porte-balle, suivi d'un mulet chargé de paniers, enrichissent ce tableau, d'une couleur brillante et d'une touche facile et spirituelle. (M. Lecompt (Hte), 1813)|Un site pris aux environs de Naples : la gauche offre un terrain elevé, où sont les ruines d'un ancien monument, d'où l'on découvre dans le lointain les détails d'une grande ville ; deux femmes dans le costume napolitain, quelques bestiaux et un porte-balle, suivi d'un mulet chargé de paniers, enrichissent ce tableau, d'une couleur brillante et d'une touche facile et spirituelle.]] réalisée par M. Lecompt (Hte), 1813, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 74 fl. [86]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Orphée pleurant Eurydice. Il est représenté assis auprès du tombeau de son épouse, tenant sa lyre de la main droite, et sa tête appuyée sur l'autre. Cette figure ressort avec vigueur sur une partie du monument, qui découvre à gauche un fleuve, ainsi qu'un lointain de plaines et de montagnes. (M. Landon)|Orphée pleurant Eurydice. Il est représenté assis auprès du tombeau de son épouse, tenant sa lyre de la main droite, et sa tête appuyée sur l'autre. Cette figure ressort avec vigueur sur une partie du monument, qui découvre à gauche un fleuve, ainsi qu'un lointain de plaines et de montagnes.]] réalisée par M. Landon, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Gendron au prix de 150 fl. [88]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'appartement. On y voit autour d'une table couverte d'un tapis de Turquie, une vieille femme qui tire les cartes à deux demoiselles ; l'une assise, et l'autre debout, dans de riches costumes ; derrière le fauteuil de la Bohémienne, un jeune homme, en habit espagnol, écoute avec attention ce qui se dit. Ce sujet, éclairé par le jour d'une fenêtre placée à gauche de la chambre, est rendu avec esprit, et joint à une exécution précieuse la couleur séduisante des Hollandais. (Le Peintre, père)|Intérieur d'appartement. On y voit autour d'une table couverte d'un tapis de Turquie, une vieille femme qui tire les cartes à deux demoiselles ; l'une assise, et l'autre debout, dans de riches costumes ; derrière le fauteuil de la Bohémienne, un jeune homme, en habit espagnol, écoute avec attention ce qui se dit. Ce sujet, éclairé par le jour d'une fenêtre placée à gauche de la chambre, est rendu avec esprit, et joint à une exécution précieuse la couleur séduisante des Hollandais.]] réalisée par Le Peintre, père, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 148 fl. [89]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un site montagneux avec pleine, traversée par une rivière, qu'un jeune pâtre, précédé de son chien, et monté sur un âne, se dispose à traverser à gué. On remarque encore dans ce joli paysage deux moutons au bord de la rivière, et quelques bestiaux dans l'éloignement. (Legillon)|Vue d'un site montagneux avec pleine, traversée par une rivière, qu'un jeune pâtre, précédé de son chien, et monté sur un âne, se dispose à traverser à gué. On remarque encore dans ce joli paysage deux moutons au bord de la rivière, et quelques bestiaux dans l'éloignement.]] réalisée par Legillon, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 40.5 fl. [90]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Psyché soutenue par Zéphyre, tient une chane de fleurs à l'aide de laquelle l'Amour la conduit ; une Nymphe derrière elle suspend deux couronnes sur sa tête ; une autre prépare le siége qui doit la recevoir, et un petit Amour porte une corbeille de fleurs. Morceaux aussi agréables de composition que de couleur. (M. Lagrenée)|Psyché soutenue par Zéphyre, tient une chane de fleurs à l'aide de laquelle l'Amour la conduit ; une Nymphe derrière elle suspend deux couronnes sur sa tête ; une autre prépare le siége qui doit la recevoir, et un petit Amour porte une corbeille de fleurs. Morceaux aussi agréables de composition que de couleur.]] réalisée par M. Lagrenée, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 83 fl. [92]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une famille de villageois occupés à prendre leur repas au dehors de la ferme : le mari, un bras sur l'épaule de sa femme, la regarde avec intérêt ; trois enfans, deux sur le devant auprès d'un banc de bois, où il mangent la bouillie ; le troisième qui regarde avec satisfaction une coupe où il y a du vin ; une vieille debout tenant un panier, et un petit valet de ferme derrière elle, terminent cette composition, dont le principal groupe ressort sur l'ancienne construction d'un puits qui occupe la droite. On distingue encore sur la gauche, dans l'éloignement, une habitation rustique. Cette composition simple, joint à la naïveté et à la vérité des caractères, une grande fermeté d'exécution, et cette force de coloris si reccomandable dans les productions de ce peintre. (Lenain)|Une famille de villageois occupés à prendre leur repas au dehors de la ferme : le mari, un bras sur l'épaule de sa femme, la regarde avec intérêt ; trois enfans, deux sur le devant auprès d'un banc de bois, où il mangent la bouillie ; le troisième qui regarde avec satisfaction une coupe où il y a du vin ; une vieille debout tenant un panier, et un petit valet de ferme derrière elle, terminent cette composition, dont le principal groupe ressort sur l'ancienne construction d'un puits qui occupe la droite. On distingue encore sur la gauche, dans l'éloignement, une habitation rustique. Cette composition simple, joint à la naïveté et à la vérité des caractères, une grande fermeté d'exécution, et cette force de coloris si reccomandable dans les productions de ce peintre.]] réalisée par Lenain, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Delaroche au prix de 206 fl. [94]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de mer par un temps calme, et prise à l'effet du soleil couchant. On aperçoit dans l'éloignement plusieurs bâtimens qui voguent à pleines voiles ; et sur le devant, à l'abri d'un rocher ouvert en arcade, plusieurs femmes qui se baignent. Ce tableau, d'un coloris vif et éclatant, rappelle une des belles productions de Joseph Vernet, connue par la gravure de Balechou. (Lacroix (Charles))|Grande étendue de mer par un temps calme, et prise à l'effet du soleil couchant. On aperçoit dans l'éloignement plusieurs bâtimens qui voguent à pleines voiles ; et sur le devant, à l'abri d'un rocher ouvert en arcade, plusieurs femmes qui se baignent. Ce tableau, d'un coloris vif et éclatant, rappelle une des belles productions de Joseph Vernet, connue par la gravure de Balechou.]] réalisée par Lacroix (Charles), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Page au prix de 54 fl. [95]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque avec rivière formée par l'eau qui tombe en cascade d'un rocher que l'on voit sur la droite. Ce paysage, à l'effet d'un temps orageux, est éclairé par un ciel chargé de nuages sillonnés par la foudre, et enrichi de jolies figures de la main de Bénard. (Lantara (Mathurin-Simon))|Site pittoresque avec rivière formée par l'eau qui tombe en cascade d'un rocher que l'on voit sur la droite. Ce paysage, à l'effet d'un temps orageux, est éclairé par un ciel chargé de nuages sillonnés par la foudre, et enrichi de jolies figures de la main de Bénard.]] réalisée par Lantara (Mathurin-Simon), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 83 fl. [96]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une belle campagne traversée dans toute son étendue par une large rivière qui y forme plusieurs circuits ; à gauche, près d'un site montueux, sont quelques ruines, et un moulin à eau ; du même côté, sur la hauteur, s'élève une église flanquée de deux tours, d'où l'oeil découvre une grande étendue d'eau ; à droite sur les premiers plans, des pâtres conduisent leurs troupeaux ; un d'eux tire son âne à lui pour lui faire passer un bras de rivière à gué. Tableau rempli de nombre de détails agréables, et dont la belle dégradation des plans, ainsi que l'harmonie, le place à côté des ouvrages de Claude Lorrain. (Lantara (Mathurin-Simon))|Point de vue d'une belle campagne traversée dans toute son étendue par une large rivière qui y forme plusieurs circuits ; à gauche, près d'un site montueux, sont quelques ruines, et un moulin à eau ; du même côté, sur la hauteur, s'élève une église flanquée de deux tours, d'où l'oeil découvre une grande étendue d'eau ; à droite sur les premiers plans, des pâtres conduisent leurs troupeaux ; un d'eux tire son âne à lui pour lui faire passer un bras de rivière à gué. Tableau rempli de nombre de détails agréables, et dont la belle dégradation des plans, ainsi que l'harmonie, le place à côté des ouvrages de Claude Lorrain.]] réalisée par Lantara (Mathurin-Simon), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 480 fl. [97]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site pittoresque, terminé à droite par des rochers et d'anciennes contructons ouvertes en arcade, au pied desquelles sur un tertre élevé, en partie couvert de gazon, on voit une jeune femme assise, venant de donner à teter à son enfant. Un pâtre couché sur l'herbe auprès d'elle, garde un troupeau de vaches, chèvres et moutons : le côté opposé offre un lointain de montagnes et de rivière, avec quelques figures de pêcheurs. Tableau bien composé et d'une couleur agréable. (Le Prince (Jean-Baptiste))|Point de vue d'un site pittoresque, terminé à droite par des rochers et d'anciennes contructons ouvertes en arcade, au pied desquelles sur un tertre élevé, en partie couvert de gazon, on voit une jeune femme assise, venant de donner à teter à son enfant. Un pâtre couché sur l'herbe auprès d'elle, garde un troupeau de vaches, chèvres et moutons : le côté opposé offre un lointain de montagnes et de rivière, avec quelques figures de pêcheurs. Tableau bien composé et d'une couleur agréable.]] réalisée par Le Prince (Jean-Baptiste), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Martin au prix de 151 fl. [98]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les chevaliers danois dans les jardins du palais d'Armide. Les amateurs connaissent ce tableau, cité comme une des productions marquantes de Lemoine, par tous les auteurs qui ont écrit la vie des peintres français. M. Godefroy trouvant une partie du tableau supérieure à l'autre, a cru pouvour, sans être accusé de vandalisme, le faire couper, de manière cependant à conserver cette composition qui fait honneur au génie de son auteur. Les deux tableaux, qui n'en font qu'un, seront donc vendus ensemble sous ce numéro. (Lemoine (François))|Les chevaliers danois dans les jardins du palais d'Armide. Les amateurs connaissent ce tableau, cité comme une des productions marquantes de Lemoine, par tous les auteurs qui ont écrit la vie des peintres français. M. Godefroy trouvant une partie du tableau supérieure à l'autre, a cru pouvour, sans être accusé de vandalisme, le faire couper, de manière cependant à conserver cette composition qui fait honneur au génie de son auteur. Les deux tableaux, qui n'en font qu'un, seront donc vendus ensemble sous ce numéro.]] réalisée par Lemoine (François), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Denon au prix de 200 fl. [99]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie, terminé à gauche et à droite par massif d'arbres, d'où l'on découvre au milieu un lointain de riches coteaux ; la Vierge assise sur le premier plan, tient l'enfant Jésus ; un Ange lui présente Saint Jean, et deux autres portent sur leurs têtes des fleurs et des fruits qu'ils viennent de cueillir ; Saint Joseph asis quitte sa lecture, et prend part à cette scène. Composition agréable, dont la force de couleur répond à la facilité de l'exécution. (Loir (Nicolas))|Site d'Italie, terminé à gauche et à droite par massif d'arbres, d'où l'on découvre au milieu un lointain de riches coteaux ; la Vierge assise sur le premier plan, tient l'enfant Jésus ; un Ange lui présente Saint Jean, et deux autres portent sur leurs têtes des fleurs et des fruits qu'ils viennent de cueillir ; Saint Joseph asis quitte sa lecture, et prend part à cette scène. Composition agréable, dont la force de couleur répond à la facilité de l'exécution.]] réalisée par Loir (Nicolas), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Champion au prix de 37.5 fl. [100]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'un bois dans une prarie, auprès d'une marre d'eau limpide, une jeune villageoise garde deux vaches, et tient un agneau ; une allée d'arbres se prolonge jusque sur la droite, et sert de repoussoir à un riche lointain de campagne. Messieurs les amateurs reverront avec plaisir ce tableau, qui a été exposé au salon de 1785 ; il joint au mérite de la couleur celui d'une exécution soignée. Au surplus, les talents de M. Hue sont connus depuis très-long-temps, et son nom suffit à l'éloge d'un ouvrage. (M. Hue)|A l'entrée d'un bois dans une prarie, auprès d'une marre d'eau limpide, une jeune villageoise garde deux vaches, et tient un agneau ; une allée d'arbres se prolonge jusque sur la droite, et sert de repoussoir à un riche lointain de campagne. Messieurs les amateurs reverront avec plaisir ce tableau, qui a été exposé au salon de 1785 ; il joint au mérite de la couleur celui d'une exécution soignée. Au surplus, les talents de M. Hue sont connus depuis très-long-temps, et son nom suffit à l'éloge d'un ouvrage.]] réalisée par M. Hue, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 180 fl. [104]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de tabagie, où sont trois hommes, deux assis, et un autre debout présentant un verre de bière à son camarade. Tableau d'une bonne couleur. Petit morceau d'une excellente couleur, dans le goût de D. Téniers, pouvant servir de pendant au précédent. (Heemskerk (Martin))|Intérieur de tabagie, où sont trois hommes, deux assis, et un autre debout présentant un verre de bière à son camarade. Tableau d'une bonne couleur. Petit morceau d'une excellente couleur, dans le goût de D. Téniers, pouvant servir de pendant au précédent.]] réalisée par Heemskerk (Martin), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 71.95 fl. [106]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres nymphes couchées sur le gazon ; l'une dort, et l'autre prête l'oreille au bruit que font en marchant deux faunes que l'on aperçoit dans l'éloignement sur la gauche. Tableaux du précieux le plus fini, jusque dans les moindres détails. Deux sujets de bacchanales. (Hoet (Gérard))|Deux autres nymphes couchées sur le gazon ; l'une dort, et l'autre prête l'oreille au bruit que font en marchant deux faunes que l'on aperçoit dans l'éloignement sur la gauche. Tableaux du précieux le plus fini, jusque dans les moindres détails. Deux sujets de bacchanales.]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Vigny au prix de 33 [ou] 330 fl. [107]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets de bacchanales. Des nymphes et des faunes sont groupés autour d'un tonneau ; une d'elle assise sur une pierre, et dans l'ivresse, tend une coupe à sa compagne qui tire du vin. Tableaux du précieux du plus fini, jusque dans les moindres détails. (Hoet (Gérard))|Deux sujets de bacchanales. Des nymphes et des faunes sont groupés autour d'un tonneau ; une d'elle assise sur une pierre, et dans l'ivresse, tend une coupe à sa compagne qui tire du vin. Tableaux du précieux du plus fini, jusque dans les moindres détails.]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Vigny au prix de 33 [ou] 330 fl. [108]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane et Endymion. Cette déesse, portée sur des nuages, lève de la main droite l'ample voile parsemé d'étoiles qui la couvre, et prend de l'autre celle du berger, qui est endormi sur un rocher. Cette esquise, pleine de poésie, d'âme et de sentiment, est encore remarquable par la correction du dessin, l'élégance des contours, et la grâce des attitudes. (Guérin)|Diane et Endymion. Cette déesse, portée sur des nuages, lève de la main droite l'ample voile parsemé d'étoiles qui la couvre, et prend de l'autre celle du berger, qui est endormi sur un rocher. Cette esquise, pleine de poésie, d'âme et de sentiment, est encore remarquable par la correction du dessin, l'élégance des contours, et la grâce des attitudes.]] réalisée par Guérin, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Constantin au prix de 89 fl. [109]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'appartement richement décoré. On y voit une jeune femme dans un vêtement de satin bleu et blanc, qui se trouve mal à la lecture d'une lettre qu'elle tient encore de la main gauche ; sa soeur lui fait respirer un flacon. Un chien épagneul sur le devant ; à droite, une table ronde couverte d'un cachemire, et un meuble d'ébène, forment autant de riches d'accessoires dans ce tableau, dont la belle fonte de couleur, la vérité et l'éclat des étoffes, et le précieux de l'exécution, ne le cèdent en rien aux productions les plus distinguees de l'école hollandaise : il est connu, dans la curiosité, sous le titre de la mauvaise nouvelle. (Gérard (Mlle))|Intérieur d'appartement richement décoré. On y voit une jeune femme dans un vêtement de satin bleu et blanc, qui se trouve mal à la lecture d'une lettre qu'elle tient encore de la main gauche ; sa soeur lui fait respirer un flacon. Un chien épagneul sur le devant ; à droite, une table ronde couverte d'un cachemire, et un meuble d'ébène, forment autant de riches d'accessoires dans ce tableau, dont la belle fonte de couleur, la vérité et l'éclat des étoffes, et le précieux de l'exécution, ne le cèdent en rien aux productions les plus distinguees de l'école hollandaise : il est connu, dans la curiosité, sous le titre de la mauvaise nouvelle.]] réalisée par Gérard (Mlle), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 305 fl. [110]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un parc. on y voit au mileu, sur un banc de pierre, près d'une table couverte d'une nappe, deux jeunes personnes assises, dans un élégant négligé du matin, et occupées à lire un journal ; en face d'elles, sont deux autres femmes dans le costume anglais, dont une, la tête couverte d'un chapeau de gaze noué sous le menton, et soutient de l'autre une coupe de terre, dans laquelle elle vient de verser du lait. Toutes ces figures ressortent dans un ton doux et harmonieux sur un massif d'arbres sacrifié, qui fait valoir la beauté et la finesse des chairs. Tableau d'une composition gracieuse, aussi remarquable par le précieux de la touche et la fonte des couleurs, que par l'éclat et la vérité des étofes. (Gérard (Mlle.))|Intérieur d'un parc. on y voit au mileu, sur un banc de pierre, près d'une table couverte d'une nappe, deux jeunes personnes assises, dans un élégant négligé du matin, et occupées à lire un journal ; en face d'elles, sont deux autres femmes dans le costume anglais, dont une, la tête couverte d'un chapeau de gaze noué sous le menton, et soutient de l'autre une coupe de terre, dans laquelle elle vient de verser du lait. Toutes ces figures ressortent dans un ton doux et harmonieux sur un massif d'arbres sacrifié, qui fait valoir la beauté et la finesse des chairs. Tableau d'une composition gracieuse, aussi remarquable par le précieux de la touche et la fonte des couleurs, que par l'éclat et la vérité des étofes.]] réalisée par Gérard (Mlle.), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Bertinval au prix de 354 fl. [111]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets tirés de la Fable, dont celui d'Achille reconnu à la cour de Lycomède. Riches compositions représentées, la première sous un vestibule de riche architecture, et l'autre dans l'intérieur d'une forêt. Esquisses touchées avec goût. (Gauffier)|Deux sujets tirés de la Fable, dont celui d'Achille reconnu à la cour de Lycomède. Riches compositions représentées, la première sous un vestibule de riche architecture, et l'autre dans l'intérieur d'une forêt. Esquisses touchées avec goût.]] réalisée par Gauffier, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Vigny au prix de 194 fl. [114]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Entretien de Cléopâtre avec Marc-Antoine. Cette reine, les yeux modestement baissés, et assise devant lui sur un fauteuil de forme antique, lui montre, en parlant, le portrait de jules-César. Le triumvir l'écoute avec attention. Cette scène se passe dans un palais de riche arhitecture, décoré de statues représentant les divinités égyptiennes. Ce sujet intéressant est traité avec sagesse ; la noblesse des caractéres répond à la correction du dessin, à la beauté de la couleur, et au précieux de l'exécution, jusque dans les moindres détails. (Gauffier, Rome 1788)|Entretien de Cléopâtre avec Marc-Antoine. Cette reine, les yeux modestement baissés, et assise devant lui sur un fauteuil de forme antique, lui montre, en parlant, le portrait de jules-César. Le triumvir l'écoute avec attention. Cette scène se passe dans un palais de riche arhitecture, décoré de statues représentant les divinités égyptiennes. Ce sujet intéressant est traité avec sagesse ; la noblesse des caractéres répond à la correction du dessin, à la beauté de la couleur, et au précieux de l'exécution, jusque dans les moindres détails.]] réalisée par Gauffier, Rome 1788, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Brunot au prix de 351 fl. [115]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une jeune femme vue à mi-corps, dans de riches habillemens, la figure de trois-quarts, avec cheveux relevés et attachés sur sa tête par un ruban rouge. Ce portrait est annoncé dans le catalogue du premier cabinet de M. Godefroy, dont la vente a été faite en 1785 par M. Le Brun, comme étant celui de la signora de Amicis, célébre cantatrice. Greuze, en le faisant, avait devant les yeux l'étonnant portrait du duc de Buckingham, par P. P. Rubens, qui du cabinet de M. Godefroy est passé dans celui de M. Clos, dont j'ai fait la vente l'hiver dernier ; aussi se rapproche-t-il, par la finesse de la couleur, des ouvrages de ce grand coloriste. (Greuze (Jean-Baptiste))|Portrait d'une jeune femme vue à mi-corps, dans de riches habillemens, la figure de trois-quarts, avec cheveux relevés et attachés sur sa tête par un ruban rouge. Ce portrait est annoncé dans le catalogue du premier cabinet de M. Godefroy, dont la vente a été faite en 1785 par M. Le Brun, comme étant celui de la signora de Amicis, célébre cantatrice. Greuze, en le faisant, avait devant les yeux l'étonnant portrait du duc de Buckingham, par P. P. Rubens, qui du cabinet de M. Godefroy est passé dans celui de M. Clos, dont j'ai fait la vente l'hiver dernier ; aussi se rapproche-t-il, par la finesse de la couleur, des ouvrages de ce grand coloriste.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 380 fl. [116]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie arrosé par plusieurs rivières et coupé de rochers, vallons et montagnes, avec quelques arbres légèrement feuillés. On y remarque entr'autres figures, deux pêcheurs sur le devant, à gauche. Ce joli tableau, dans le goût des Carraches, est d'une touche facile, et d'un coloris vigoureux. (Grimaldi (Jean-François), dit le Bolognèse)|Site d'Italie arrosé par plusieurs rivières et coupé de rochers, vallons et montagnes, avec quelques arbres légèrement feuillés. On y remarque entr'autres figures, deux pêcheurs sur le devant, à gauche. Ce joli tableau, dans le goût des Carraches, est d'une touche facile, et d'un coloris vigoureux.]] réalisée par Grimaldi (Jean-François), dit le Bolognèse, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 99.95 fl. [117]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marcus-Attilius Regulus, consul romain, ayant été vaincu et fait prisonier par les Carthaginois, fut envoyé à Rome, sous le serment d'un prompt retour, pour y annoncer les conditions de la paix, et demander l'échande des prisoniers ; mais ce grand homme voyant que les propositions des ennemis compromettaient les intérêts de sa patrie, persuada au Sénat de les rejeter, et retourna à Carthage se livrer aux tortures qu'on lui préparait. Le peintre a saisi le moment où ce vertueux citoyen, pour obéir à la voix de l'honneur, s'arrache avec courage des bras de sa famille et de ses amis qui l'entourent et donnent les marques du plus grand désespoir. Cette scène déchirante se passe sous un vestibule de riche architecture : un dessin correct, le pathétique noble et touchant des différentes expressions, une exécution facile, et une couleur brillante, distinguent cette production digne de la réputation de son auteur. (M. Fabre)|Marcus-Attilius Regulus, consul romain, ayant été vaincu et fait prisonier par les Carthaginois, fut envoyé à Rome, sous le serment d'un prompt retour, pour y annoncer les conditions de la paix, et demander l'échande des prisoniers ; mais ce grand homme voyant que les propositions des ennemis compromettaient les intérêts de sa patrie, persuada au Sénat de les rejeter, et retourna à Carthage se livrer aux tortures qu'on lui préparait. Le peintre a saisi le moment où ce vertueux citoyen, pour obéir à la voix de l'honneur, s'arrache avec courage des bras de sa famille et de ses amis qui l'entourent et donnent les marques du plus grand désespoir. Cette scène déchirante se passe sous un vestibule de riche architecture : un dessin correct, le pathétique noble et touchant des différentes expressions, une exécution facile, et une couleur brillante, distinguent cette production digne de la réputation de son auteur.]] réalisée par M. Fabre, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Paillet au prix de 305 fl. [118]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sacrifice de la rose. Une jeune fille entièrement nue, la tête doucement inclinée sur l'épaule gauche, les yeux fermés, et la bouche entr'ouverte dans un moment de langueur et d'abandon, est assise prés d'un autel ; l'Amour, les deux ailes déployées, sous la figure d'un bel adolescent, la soutient, et brûle au feu de son flambeau la rose dont elle vient de lui faire le sacrifice. Un essaim de petits Amours jouant dans des nuages, célébrent son triomphe. Tableau gracieux, dont la couleur mystérieuse et l'exécution suave répondent à l'idée heureuse du peintre. (Fragonard (Honoré))|Le sacrifice de la rose. Une jeune fille entièrement nue, la tête doucement inclinée sur l'épaule gauche, les yeux fermés, et la bouche entr'ouverte dans un moment de langueur et d'abandon, est assise prés d'un autel ; l'Amour, les deux ailes déployées, sous la figure d'un bel adolescent, la soutient, et brûle au feu de son flambeau la rose dont elle vient de lui faire le sacrifice. Un essaim de petits Amours jouant dans des nuages, célébrent son triomphe. Tableau gracieux, dont la couleur mystérieuse et l'exécution suave répondent à l'idée heureuse du peintre.]] réalisée par Fragonard (Honoré), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Denon au prix de 355 fl. [119]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site entièrement couvert d'arbres, offrant au milieu un port d'une seule arche, sur lequel passent des bestiaux ; à la droite une fontaine, dont l'eau tombe en cascades dans des rochers, forme sur le devant une rivière, où l'on voit un paysan qui pêche. Morceau d'un joli détail, et touché avec beaucoup d'esprit. (M. Doix)|Site entièrement couvert d'arbres, offrant au milieu un port d'une seule arche, sur lequel passent des bestiaux ; à la droite une fontaine, dont l'eau tombe en cascades dans des rochers, forme sur le devant une rivière, où l'on voit un paysan qui pêche. Morceau d'un joli détail, et touché avec beaucoup d'esprit.]] réalisée par M. Doix, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Bertinval au prix de 55.95 fl. [120]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'un village, un charlatan a établi son théâtre ; il est entouré de nombre d'habitans, parmi lesquels on remarque deux jolies villageoises, et un niais qui, les mains dans ses poches, et l'air stupéfait, regarde le charlatan. Petit tableau d'un détail et d'une couler agréable. (M. Duval)|A l'entrée d'un village, un charlatan a établi son théâtre ; il est entouré de nombre d'habitans, parmi lesquels on remarque deux jolies villageoises, et un niais qui, les mains dans ses poches, et l'air stupéfait, regarde le charlatan. Petit tableau d'un détail et d'une couler agréable.]] réalisée par M. Duval, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Bertinval au prix de 95 fl. [121]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ce site, représenté à l'effet du soleil couchant, on remarque sur la gauche une maison rustique servant de cabaret, d'où l'on découvre un vaste lointain de pays. Nombre de villageois s'y reposent de leurs fatigues ; à droite, une jeune paysanne montée sur un âne, et accompagnée d'un cavalier en manteau rouge, reconduit son troupeau à la bergerie. Tous les détails de cette composition sont éclairés par un ciel chargé de nuages, dont l'effet artistement ménagé répand sur le tableau un ton mystérieux. (M. Duval, 1800)|Dans ce site, représenté à l'effet du soleil couchant, on remarque sur la gauche une maison rustique servant de cabaret, d'où l'on découvre un vaste lointain de pays. Nombre de villageois s'y reposent de leurs fatigues ; à droite, une jeune paysanne montée sur un âne, et accompagnée d'un cavalier en manteau rouge, reconduit son troupeau à la bergerie. Tous les détails de cette composition sont éclairés par un ciel chargé de nuages, dont l'effet artistement ménagé répand sur le tableau un ton mystérieux.]] réalisée par M. Duval, 1800, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 26 [ou] 126 fl. [122]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une vallée abritée par d'immenses rochers garnis de quelques arbustes ; sur le devant, à l'ombre de plusieurs arbres, et près d'un étang formé par les eaux qui tombent des montagnes, sont trois figures dans le style historique. Ce tableau bien étudié dans tous ses détails, est d'une couleur brillante et d'une belle dégradation de lumière. (M. Dunouy)|Point de vue d'une vallée abritée par d'immenses rochers garnis de quelques arbustes ; sur le devant, à l'ombre de plusieurs arbres, et près d'un étang formé par les eaux qui tombent des montagnes, sont trois figures dans le style historique. Ce tableau bien étudié dans tous ses détails, est d'une couleur brillante et d'une belle dégradation de lumière.]] réalisée par M. Dunouy, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 75 fl. [123]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jeunes garçons jouent aux dés sur un tambour ; l'un assis à terre, regarde son camarade qui est debout devant lui, la tête couverte d'un chapeau orné d'une plume, et tenant de la main gauche une hallebarde. Tableau d'un ton de couleur argentin, et d'une touche libre et facile. (M. Drolling)|Deux jeunes garçons jouent aux dés sur un tambour ; l'un assis à terre, regarde son camarade qui est debout devant lui, la tête couverte d'un chapeau orné d'une plume, et tenant de la main gauche une hallebarde. Tableau d'un ton de couleur argentin, et d'une touche libre et facile.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 169 fl. [124]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le cortége de la mariée allant à la salle de danse ; elle est précédée de trois musiciens ; l'un joue du fifre, un autre du violon, et le troisième du tambourin ; à droite, dans l'éloignement, les habitans du village sont réunis autour de la salle. Ces deux jolis tableaux, d'un effet doux et harmonieux, sont une nouvelle preuve des talens de l'auteur. (M. Drolling)|Le cortége de la mariée allant à la salle de danse ; elle est précédée de trois musiciens ; l'un joue du fifre, un autre du violon, et le troisième du tambourin ; à droite, dans l'éloignement, les habitans du village sont réunis autour de la salle. Ces deux jolis tableaux, d'un effet doux et harmonieux, sont une nouvelle preuve des talens de l'auteur.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Denon au prix de 440 fl. [126]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une habitation rustique. On y voit un jeune homme qui tient la porte ouverte, et parle à une fille et à un enfant qui demandent l'aumône ; Quelques maisons villageoises qu'on aperçoit dans l'éloignement, et divers ustensiles de ménage, forment les accessoires de ce précieux tableau, dont la composition simple et naturelle, ainsi que l'exécution facile, plaisent autant que le ton harmonieux et argentin de la couleur. (M. Drolling)|Intérieur d'une habitation rustique. On y voit un jeune homme qui tient la porte ouverte, et parle à une fille et à un enfant qui demandent l'aumône ; Quelques maisons villageoises qu'on aperçoit dans l'éloignement, et divers ustensiles de ménage, forment les accessoires de ce précieux tableau, dont la composition simple et naturelle, ainsi que l'exécution facile, plaisent autant que le ton harmonieux et argentin de la couleur.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 480 fl. [127]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque couvert de rochers surmontés d'arbres, et offrant au milieu une cascade, dont les eaux s'étendent et forment un lac sur tout le premier plan : à gauche, sur la hauteur, on voit deux pâtres qui gardent des moutons, et gravent leurs noms sur l'écorce d'un chêne. Petit tableau d'une forte couleur, et touché avec esprit. (M. Demarne)|Site pittoresque couvert de rochers surmontés d'arbres, et offrant au milieu une cascade, dont les eaux s'étendent et forment un lac sur tout le premier plan : à gauche, sur la hauteur, on voit deux pâtres qui gardent des moutons, et gravent leurs noms sur l'écorce d'un chêne. Petit tableau d'une forte couleur, et touché avec esprit.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Noudoux au prix de 35.5 fl. [128]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la fin d'un bon repas, des militaires se livrent à la joie ; l'un d'eux, monté sur la table, joue du violon, et fait danser son camarade avec une jeune femme, mise dans un élegant costume, tandis qu'un autre encore à table, courtise une demoiselle qui chante en s'accompagnant de la guitare. Cette scène divertissante se passe sous un vestibule de la plus riche architecture. Tableau d'un détail agréable, et d'une exécution précieuse. (M. Demarne)|A la fin d'un bon repas, des militaires se livrent à la joie ; l'un d'eux, monté sur la table, joue du violon, et fait danser son camarade avec une jeune femme, mise dans un élegant costume, tandis qu'un autre encore à table, courtise une demoiselle qui chante en s'accompagnant de la guitare. Cette scène divertissante se passe sous un vestibule de la plus riche architecture. Tableau d'un détail agréable, et d'une exécution précieuse.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Héry au prix de 175.95 fl. [129]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand chemin pavé, offrant sur la droite les dehors d'une ferme, avec un champ de blé qu'on s'occupe à faucher. A l'ombre de deux gros chênes, et sur la gauche, plusieurs villageois se reposent en prenant leur repas ; près du chemin, au milieu, sur le devant du tableau, un pâtre presse la marche de son troupeau, et semble indiquer le chemin à un cavalier, que l'on voit du côté opposé. L'ombre produite par l'allée d'arbres qui bordent le chemin, forme un contraste vrai et piquant, avec la partie du devant où le soleil darde ses rayons sur le pavé, dont le reflet ébouit les yeux. Nombre d'autres détails enrichissent ce tableau, où l'art du peintre fait une telle illusion, qu'on croit, en le regardant, sentir la chaleur du midi, par un beau jour d'été. (M. Demarne)|Un grand chemin pavé, offrant sur la droite les dehors d'une ferme, avec un champ de blé qu'on s'occupe à faucher. A l'ombre de deux gros chênes, et sur la gauche, plusieurs villageois se reposent en prenant leur repas ; près du chemin, au milieu, sur le devant du tableau, un pâtre presse la marche de son troupeau, et semble indiquer le chemin à un cavalier, que l'on voit du côté opposé. L'ombre produite par l'allée d'arbres qui bordent le chemin, forme un contraste vrai et piquant, avec la partie du devant où le soleil darde ses rayons sur le pavé, dont le reflet ébouit les yeux. Nombre d'autres détails enrichissent ce tableau, où l'art du peintre fait une telle illusion, qu'on croit, en le regardant, sentir la chaleur du midi, par un beau jour d'été.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 390 fl. [130]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une noce de village. Les deux nouveaux mariés, au milieu de la composition, dansent une sauteuse au son d'une vielle, dont joue un vieillard monté sur une construction de pierre près d'une habitation rustique, où l'on a dressé une tente ; tout le village, hommes, femmes, enfans et vieillards, sont réunis dans cet endroit. Tableau d'une couleur aussi séduisante que la touche en est spirituelle. (Dubucourt)|Une noce de village. Les deux nouveaux mariés, au milieu de la composition, dansent une sauteuse au son d'une vielle, dont joue un vieillard monté sur une construction de pierre près d'une habitation rustique, où l'on a dressé une tente ; tout le village, hommes, femmes, enfans et vieillards, sont réunis dans cet endroit. Tableau d'une couleur aussi séduisante que la touche en est spirituelle.]] réalisée par Dubucourt, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 291 fl. [131]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une épaisse forêt. On y voit sur le devant, au milieu, un torrent qui se précipite à travers des rochers, sur lesquels est un pont rustique où passe un paysan avec des chèvres. Morceau d'un effet piquant, et d'une grande fermeté de touche. (Crepin)|Intérieur d'une épaisse forêt. On y voit sur le devant, au milieu, un torrent qui se précipite à travers des rochers, sur lesquels est un pont rustique où passe un paysan avec des chèvres. Morceau d'un effet piquant, et d'une grande fermeté de touche.]] réalisée par Crepin, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 51 fl. [139]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un hameau livré au pillage. Nombre de soldats mettent le feu aux maisons, et maltraitent les habitans. Les uns se sauvent de leurs maisons embrassées, à l'aide d'échelles ; les autres, à genoux, demandent qu'on leur accorde la vie ; et les soldats remplissent les charriots du butin qu'ils font. Tableau remarquable par la richesse de ses détails. (Callot)|Vue d'un hameau livré au pillage. Nombre de soldats mettent le feu aux maisons, et maltraitent les habitans. Les uns se sauvent de leurs maisons embrassées, à l'aide d'échelles ; les autres, à genoux, demandent qu'on leur accorde la vie ; et les soldats remplissent les charriots du butin qu'ils font. Tableau remarquable par la richesse de ses détails.]] réalisée par Callot, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 20.5 fl. [140]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets de la Fable, dont celui de Bacchus remis par Mercure entre les mains des Corybantes. Les figures de ces compositions se détachent dans l'effet le plus brillant de couleur, sur de beaux fonds de paysages enrichis de divers monumens. Tableaux agréables, dans le genre de Le Brun. (Cotelle (Jean))|Deux sujets de la Fable, dont celui de Bacchus remis par Mercure entre les mains des Corybantes. Les figures de ces compositions se détachent dans l'effet le plus brillant de couleur, sur de beaux fonds de paysages enrichis de divers monumens. Tableaux agréables, dans le genre de Le Brun.]] réalisée par Cotelle (Jean), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Hosemane au prix de 112 fl. [141]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David, vainqueur du géant Goliath, porte sa tête en triomphe à Saül ; il est précédé et suivi de jeunes filles, qui dansent au son de divers instrumens ; deux d'entre elles soutiennent une draperie sur sa tête. Ce tableau offre des attitudes variées et élégantes, ainsi qu'une touche ferme et facile. (Ciro Ferri)|David, vainqueur du géant Goliath, porte sa tête en triomphe à Saül ; il est précédé et suivi de jeunes filles, qui dansent au son de divers instrumens ; deux d'entre elles soutiennent une draperie sur sa tête. Ce tableau offre des attitudes variées et élégantes, ainsi qu'une touche ferme et facile.]] réalisée par Ciro Ferri, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 70.5 fl. [142]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un boisépais, assis à l'ombre d'un gros chêne, un jeune époux attire, par les sons de sa flûte, l'attention de sa compagne et son enfant, que l'on voit près de lui couchés sur l'herbe. Petit morceau touché avec goût, et d'un coloris séduisant. (M. Bertier)|Au milieu d'un boisépais, assis à l'ombre d'un gros chêne, un jeune époux attire, par les sons de sa flûte, l'attention de sa compagne et son enfant, que l'on voit près de lui couchés sur l'herbe. Petit morceau touché avec goût, et d'un coloris séduisant.]] réalisée par M. Bertier, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Yenye au prix de 90 fl. [147]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des scènes affligeantes de la révolution. Sous un grand vestibule à l'entrée d'une prison, dont le geolier, suivi de deux soldats, tient la porte entr'ouverte, un jeune époux, sa femme et sa fille, se font de tendres adieux : du côté opposé, un sans-culotte, en sabot, et porteur d'une figure rebarbative, monte la garde à la porte de la rue, où l'on voit une voiture et un cocher, dont l'air de bonté et l'attitude expriment l'intérêt que lui inspirent ses infortunés. Situation pathétique rendue avec vérité. (M. Brun)|Une des scènes affligeantes de la révolution. Sous un grand vestibule à l'entrée d'une prison, dont le geolier, suivi de deux soldats, tient la porte entr'ouverte, un jeune époux, sa femme et sa fille, se font de tendres adieux : du côté opposé, un sans-culotte, en sabot, et porteur d'une figure rebarbative, monte la garde à la porte de la rue, où l'on voit une voiture et un cocher, dont l'air de bonté et l'attitude expriment l'intérêt que lui inspirent ses infortunés. Situation pathétique rendue avec vérité.]] réalisée par M. Brun, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 49 fl. [148]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Retraite fermée par des rochers et quelques arbres ; on y voit deux jeunes filles entièrement nues, qui se baignent dans un étang de l'eau la plus limpide : elles jouent avec un chien barbet, qui leur rapporte un bâton qu'elles ont jeté à l'eau. Sujet agréable et d'une jolie couleur. (M. Boilly)|Retraite fermée par des rochers et quelques arbres ; on y voit deux jeunes filles entièrement nues, qui se baignent dans un étang de l'eau la plus limpide : elles jouent avec un chien barbet, qui leur rapporte un bâton qu'elles ont jeté à l'eau. Sujet agréable et d'une jolie couleur.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 71 fl. [150]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La dispute des sans-culottes et des muscadins. Cette scène comique et pleine d'originalité, se passe sous les arcades du Palais-Royal, près du Café de Chartres ; on remarque, au milieu de la composition, un jeune homme pâle de colère, les cheveux épars et le vêtement en désordre ; il tient un bâton, et se met en défense contre un homme du peuple, qui le menace du poing. L'un et l'autre sont retenus par les amis de leur classe. Un militaire, la tête couverte d'un chapeau surmonté d'un panache aux trois couleurs, et les bras croisés, regarde cette lutte en écoutant attentivement un jeune homme, près de lui, sous prétexte de l'instruire du sujet de la querelle, lui dérobe son portefeuille, qu'un petit filou s'apprête à recevoir ; nombre de personnes dans le café comme dehors, prennent part à cette rixe ; on distingue encore en l'éloignement, à droite, un des premiers combattans, qu'on éloigne, et du côté opposé, la garde, qui arrive pour rétablir l'ordre. Les amateurs verront sans doute avec plaisir ces deux tableaux, qu'on peut présenter comme des productions heureuses de leur auteur, le Molière de la peinture. (M. Boilly)|La dispute des sans-culottes et des muscadins. Cette scène comique et pleine d'originalité, se passe sous les arcades du Palais-Royal, près du Café de Chartres ; on remarque, au milieu de la composition, un jeune homme pâle de colère, les cheveux épars et le vêtement en désordre ; il tient un bâton, et se met en défense contre un homme du peuple, qui le menace du poing. L'un et l'autre sont retenus par les amis de leur classe. Un militaire, la tête couverte d'un chapeau surmonté d'un panache aux trois couleurs, et les bras croisés, regarde cette lutte en écoutant attentivement un jeune homme, près de lui, sous prétexte de l'instruire du sujet de la querelle, lui dérobe son portefeuille, qu'un petit filou s'apprête à recevoir ; nombre de personnes dans le café comme dehors, prennent part à cette rixe ; on distingue encore en l'éloignement, à droite, un des premiers combattans, qu'on éloigne, et du côté opposé, la garde, qui arrive pour rétablir l'ordre. Les amateurs verront sans doute avec plaisir ces deux tableaux, qu'on peut présenter comme des productions heureuses de leur auteur, le Molière de la peinture.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 223 fl. [151]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La promenade publique sous la galeries du Palais-Royal. Ce sujet, plaisant et agréable, a fourni à l'artiste une composition abondante, dont les personnages, rendus avec autant de fidélité dans leur costume que de vérité dans leur habitudes et leur caractéres, forment différens groupes intéressans, qui donnent une idée juste du lieu de la scène et de ce qui s'y passe journellement. (M. Boilly)|La promenade publique sous la galeries du Palais-Royal. Ce sujet, plaisant et agréable, a fourni à l'artiste une composition abondante, dont les personnages, rendus avec autant de fidélité dans leur costume que de vérité dans leur habitudes et leur caractéres, forment différens groupes intéressans, qui donnent une idée juste du lieu de la scène et de ce qui s'y passe journellement.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 620 fl. [152]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site d'Italie, avec rivière traversée par un pont de six arches, derrière lequel s'élève une chaîne de hautes montagnes, en opposition à diverses constructions que l'on distingue sur la gauche. Quelques arbres et plusieurs figures, dont un villageois qui joue de la musette en gardant son troupeau, ajoutent à la richesse de ce paysage, éclairé par un ciel frais, indicant une belle matinée d'été. (M. Bidault)|Point de vue d'un site d'Italie, avec rivière traversée par un pont de six arches, derrière lequel s'élève une chaîne de hautes montagnes, en opposition à diverses constructions que l'on distingue sur la gauche. Quelques arbres et plusieurs figures, dont un villageois qui joue de la musette en gardant son troupeau, ajoutent à la richesse de ce paysage, éclairé par un ciel frais, indicant une belle matinée d'été.]] réalisée par M. Bidault, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Brunot au prix de 292 fl. [153]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie, offrant à droite des rochers élevés, garnis de plantes et de broussailles, et sur la gauche un riche lointain. On y remarque dans une vallée, au pied de la montagne, des bergers qui conduisent un troupeau de moutons. Ce paysage, éclairé par un ciel chaud et vaporeux, est d'une exécution soignée, et d'une belle entente de clair obscur. (M. Bidault)|Site d'Italie, offrant à droite des rochers élevés, garnis de plantes et de broussailles, et sur la gauche un riche lointain. On y remarque dans une vallée, au pied de la montagne, des bergers qui conduisent un troupeau de moutons. Ce paysage, éclairé par un ciel chaud et vaporeux, est d'une exécution soignée, et d'une belle entente de clair obscur.]] réalisée par M. Bidault, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 259 fl. [154]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de pays, offrant sur le devant une prairie bordée d'arbres ; ou y remarque un troupeau de chèvres en repos, gardé par un pâtre, assis près de sa cabane couverte de chaume, où il est occupé à traire une chèvre : il cause avec deux villageoises, dans le costume napolitain. Un beau lointain de plaines arrosées par une rivière sur laquelle est un pont, plusieurs fabriques, et une chaîne de hautes montagnes, forment l'horizon, et se lient harmonieusement à un ciel chaud et vaporeux, indiquant une belle soirée d'été. Morceau recommandable par la vérité comme par la richesse de tous les détails. (M. Bidault)|Grande étendue de pays, offrant sur le devant une prairie bordée d'arbres ; ou y remarque un troupeau de chèvres en repos, gardé par un pâtre, assis près de sa cabane couverte de chaume, où il est occupé à traire une chèvre : il cause avec deux villageoises, dans le costume napolitain. Un beau lointain de plaines arrosées par une rivière sur laquelle est un pont, plusieurs fabriques, et une chaîne de hautes montagnes, forment l'horizon, et se lient harmonieusement à un ciel chaud et vaporeux, indiquant une belle soirée d'été. Morceau recommandable par la vérité comme par la richesse de tous les détails.]] réalisée par M. Bidault, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Noudoux au prix de 361 fl. [155]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque au bord d'une rivière de l'eau la plus limpide, dont la rive opposée présente un bouquet de bois planté en amphithéâtre, d'où l'on découvre des rochers couronnés d'anciennes fabriques, et appuyés contre une chaîne de hautes montagnes dont le sommet, frappé des rayons de soleil, forme un horizon lumineux et imposant ; contraste heureux avec les premiers plans du tableau, où l'on voit sur un prairie émaillé de fleurs, plusieurs pâtres et leur compagnes, peau de moutons. Dans ce tableau, la nature, parée de tous ces charmes, paraît encore embellie par l'art ; la fraîcheur de l'air, la transparence des eaux, la touche légère et spirituelle du feuiller des arbres, la belle forme des rochers et des montagnes, le style heureux des fabriques ; et l'harmonie générale, contribuent à le présenter comme un des chefs-d'oeuvre de son auteur, digne d'être placé à côté des paysagistes les plus recommandables de l'ancienne école française. (M. Bidault, 1793)|Site pittoresque au bord d'une rivière de l'eau la plus limpide, dont la rive opposée présente un bouquet de bois planté en amphithéâtre, d'où l'on découvre des rochers couronnés d'anciennes fabriques, et appuyés contre une chaîne de hautes montagnes dont le sommet, frappé des rayons de soleil, forme un horizon lumineux et imposant ; contraste heureux avec les premiers plans du tableau, où l'on voit sur un prairie émaillé de fleurs, plusieurs pâtres et leur compagnes, peau de moutons. Dans ce tableau, la nature, parée de tous ces charmes, paraît encore embellie par l'art ; la fraîcheur de l'air, la transparence des eaux, la touche légère et spirituelle du feuiller des arbres, la belle forme des rochers et des montagnes, le style heureux des fabriques ; et l'harmonie générale, contribuent à le présenter comme un des chefs-d'oeuvre de son auteur, digne d'être placé à côté des paysagistes les plus recommandables de l'ancienne école française.]] réalisée par M. Bidault, 1793, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lepine au prix de 550 fl. [156]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux offrant, l'un l'intérieur d'une forêt, avec terrein sablonneux au milieu, frappé des rayons du soleil, qui percent à travers le feuillé des arbres ; et l'autre un site montueux, baigné par une mare, à l'entrée d'un bois. Quelques jolies figures ornent ces deux morceaux, qui sont d'une bonne couleur. (Bruandet)|Deux tableaux offrant, l'un l'intérieur d'une forêt, avec terrein sablonneux au milieu, frappé des rayons du soleil, qui percent à travers le feuillé des arbres ; et l'autre un site montueux, baigné par une mare, à l'entrée d'un bois. Quelques jolies figures ornent ces deux morceaux, qui sont d'une bonne couleur.]] réalisée par Bruandet, vendue par Gabriel Auguste Godefroy au prix de 151 fl. [157]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une riche campagne, offrant à droite de grands arbres en opposition à un massif de rochers couronnés de broussailles, et au milieu un lointain de coteaux et de montagnes, au pieds desquelles est une vallée arroser par une rivière dont les eaux s'étendent jusque sur le premier plan à gauche, dans un chemin creux, où l'on voit un villageois monté sur un âne, et suivi de son chien. Les figures, de la main de M. Taunay, répondent au mérite de ce paysage, qui doit faire regretter la perte prématureée de cet aimable paysagiste. (Burgh (van der))|Point de vue d'une riche campagne, offrant à droite de grands arbres en opposition à un massif de rochers couronnés de broussailles, et au milieu un lointain de coteaux et de montagnes, au pieds desquelles est une vallée arroser par une rivière dont les eaux s'étendent jusque sur le premier plan à gauche, dans un chemin creux, où l'on voit un villageois monté sur un âne, et suivi de son chien. Les figures, de la main de M. Taunay, répondent au mérite de ce paysage, qui doit faire regretter la perte prématureée de cet aimable paysagiste.]] réalisée par Burgh (van der), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Martinval au prix de 101 fl. [158]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une forêt traversée par une rivière qui se prolonge au loin, et va arroser une grande étendue de plaines, d'où l'oeil se porte sur des hautes montagnes. Des canards sauvages, divers oiseaux qui se jouent sur la surface des eaux, un cerf qui vient s'y désaltérer, et un chasseur que l'on voit occupé à charger son fusil, jettent de l'intérêt dans ce précieux échantillon de cet habile paysagiste. (Bril (Paul))|Vue d'une forêt traversée par une rivière qui se prolonge au loin, et va arroser une grande étendue de plaines, d'où l'oeil se porte sur des hautes montagnes. Des canards sauvages, divers oiseaux qui se jouent sur la surface des eaux, un cerf qui vient s'y désaltérer, et un chasseur que l'on voit occupé à charger son fusil, jettent de l'intérêt dans ce précieux échantillon de cet habile paysagiste.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 40 fl. [159]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de trois figures, offrant le sujet de Minerve, réprimandant l'Amour, que l'on voit debout devant elle, appuyésur son arc ; à côté d'eux une jeune fille plongée dans la douleur, et ayant à ses pieds un mouton, symbole de la candeur, est assise auprès d'un autel où brûle son offrande. Esquisse d'une couleur agréable. (Bardin)|Composition de trois figures, offrant le sujet de Minerve, réprimandant l'Amour, que l'on voit debout devant elle, appuyésur son arc ; à côté d'eux une jeune fille plongée dans la douleur, et ayant à ses pieds un mouton, symbole de la candeur, est assise auprès d'un autel où brûle son offrande. Esquisse d'une couleur agréable.]] réalisée par Bardin, vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Lamy au prix de 19.5 fl. [161]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mont Parnasse : on y voit sur différens plans les neuf Muses avec les attributs qui les caractérisent ; et au milieu, près du cheval Pégase, Apollon, debout, appuyé sur sa lyre dans un moment d'inspiration. Tableau plein de mérite, et dont le faire se rapproche beaucoup de celui de Le Brun. (Bertin (Nicolas))|Le Mont Parnasse : on y voit sur différens plans les neuf Muses avec les attributs qui les caractérisent ; et au milieu, près du cheval Pégase, Apollon, debout, appuyé sur sa lyre dans un moment d'inspiration. Tableau plein de mérite, et dont le faire se rapproche beaucoup de celui de Le Brun.]] réalisée par Bertin (Nicolas), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Madame Hazard au prix de 40 fl. [162]
  • 1813.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de l'Ecriture-Sainte, composition de sept figures. Jésus-Christ, assis sur la droite parle à un personnage que lui présente saint Pierre. Tableau d'une belle couleur à l'imitation des Vénitiens ; le personnage dont on voit la tête dans le coin, à gauche, est, suivant l'historique, le portrait de l'auteur. (Bouchet (Jean), 1660 (signé))|Un sujet de l'Ecriture-Sainte, composition de sept figures. Jésus-Christ, assis sur la droite parle à un personnage que lui présente saint Pierre. Tableau d'une belle couleur à l'imitation des Vénitiens ; le personnage dont on voit la tête dans le coin, à gauche, est, suivant l'historique, le portrait de l'auteur.]] réalisée par Bouchet (Jean), 1660 (signé), vendue par Gabriel Auguste Godefroy, achetée par Bertinval au prix de 60 fl. [163]