Ventes d'œuvres le 1816.03.04

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  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Paysages, l'un représente, vers la gauche, un terrain montueux couvert d'une riche moisson ; derrière, on remarque un village et un moulin à vent baigné au pied par une rivière traversée par un pont d'une seul arche. A droite, un grouppe d'arbres, divers personnages et animaut vivifient cet ouvrage. Dans l'autre, on remarque une fontaine gothique à laquelle une villageoise fait abreuver son troupeau. Ces tableaux, quoique faits rapidement, se ressentent de la fraîcheur de la touche que cet artiste a su répandre dans tous ses ouvrages. (M. Demarne)|Deux jolis Paysages, l'un représente, vers la gauche, un terrain montueux couvert d'une riche moisson ; derrière, on remarque un village et un moulin à vent baigné au pied par une rivière traversée par un pont d'une seul arche. A droite, un grouppe d'arbres, divers personnages et animaut vivifient cet ouvrage. Dans l'autre, on remarque une fontaine gothique à laquelle une villageoise fait abreuver son troupeau. Ces tableaux, quoique faits rapidement, se ressentent de la fraîcheur de la touche que cet artiste a su répandre dans tous ses ouvrages.]] réalisée par M. Demarne, vendue par P***, achetée par [[moi [Sallé]]] au prix de 130 5 fl. [32]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Aux pieds du Christ en croix, on voit la Vierge prosternée, les mains jointes et le regard rempli de douleur, tournée vers son fils ; derrière elle, Saint Jean enveloppe sa tête de son manteau. Parmi les rares qualités qui ont illustré Lebrun, celle qu'il possédoit éminement étoit l'expression ; en effet, on n'en peut trouver une plus noble, plus vraie que celle qui caractérise la tête du Christ et de la Vierge. (Ch. Lebrun)|Aux pieds du Christ en croix, on voit la Vierge prosternée, les mains jointes et le regard rempli de douleur, tournée vers son fils ; derrière elle, Saint Jean enveloppe sa tête de son manteau. Parmi les rares qualités qui ont illustré Lebrun, celle qu'il possédoit éminement étoit l'expression ; en effet, on n'en peut trouver une plus noble, plus vraie que celle qui caractérise la tête du Christ et de la Vierge.]] réalisée par Ch. Lebrun, vendue par P***, achetée par Elie au prix de 120.95 fl. [34]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un Vestibule on voit une Femme vêtue en bleu, drapée d'un manteau rouge, près d'une table couverte de divers ornemens de sa toilette, ajustant ses cheveux et tournant ses regards vers un miroir que tient sa suivante ; des Vases et des Boîtes de parfums occupent le devant du sujet. Ce Tableau est d'un ton de couleur soutenu, et grassement peint. (Bilcoque)|Au milieu d'un Vestibule on voit une Femme vêtue en bleu, drapée d'un manteau rouge, près d'une table couverte de divers ornemens de sa toilette, ajustant ses cheveux et tournant ses regards vers un miroir que tient sa suivante ; des Vases et des Boîtes de parfums occupent le devant du sujet. Ce Tableau est d'un ton de couleur soutenu, et grassement peint.]] réalisée par Bilcoque, vendue par P*** au prix de 50 fl. [35]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu de la Crêche, on voit la Vierge découvrant son divin fils aux regards des Bergers qui se prosternent et l'admirent. Deux Anges, de couleur blonde, s'unissent avec eux pour l'adorer. Dans le haut et portés sur des nuages, on voit deux autres petits Anges. Il est impossible de traiter avec plus de grâce et de goût un sujet de piété, qui, par l'heureux agencement et le caractère des figures, la belle distribution de la lumière et des ombtes, et surtout par le ton blond et argentin avec lequel il est peint, pourroit aussi bien orner un cabinet qu'une chapelle. (S. Bourdon)|Au milieu de la Crêche, on voit la Vierge découvrant son divin fils aux regards des Bergers qui se prosternent et l'admirent. Deux Anges, de couleur blonde, s'unissent avec eux pour l'adorer. Dans le haut et portés sur des nuages, on voit deux autres petits Anges. Il est impossible de traiter avec plus de grâce et de goût un sujet de piété, qui, par l'heureux agencement et le caractère des figures, la belle distribution de la lumière et des ombtes, et surtout par le ton blond et argentin avec lequel il est peint, pourroit aussi bien orner un cabinet qu'une chapelle.]] réalisée par S. Bourdon, vendue par P*** au prix de 400 fl. [36]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet représente une sorte de Bacchanale. Dans un fond de Paysage, le vieux Silène, ivre et renversé, est soutenu par des faunes et des bacchantes ; sur le devant, une d'elles, à demie nue, est couchée et endormie sur une draperie bleue ; derrière elle, pour l'éveiller, une bacchante et un enfant frappent l'air de cymbales ; deux autres enfans, dont un est assis sur une chèvre, et un autre grimpe à un cep de vigne pour cueillir du raisin : du côté opposé sont deux enfans étendus et endormis sur l'herbe. C'est dans cette manière, c'est avec un ton de couleur blond, que les amateurs aiment et recherchent les productions de cet artiste considéré comme un des premiers peintres de l'école française. La grace et la souplesse qu'il a su donner à ses figures, ajoutent encore à l'intérêt de cette production. (S. Bourdon)|Le sujet représente une sorte de Bacchanale. Dans un fond de Paysage, le vieux Silène, ivre et renversé, est soutenu par des faunes et des bacchantes ; sur le devant, une d'elles, à demie nue, est couchée et endormie sur une draperie bleue ; derrière elle, pour l'éveiller, une bacchante et un enfant frappent l'air de cymbales ; deux autres enfans, dont un est assis sur une chèvre, et un autre grimpe à un cep de vigne pour cueillir du raisin : du côté opposé sont deux enfans étendus et endormis sur l'herbe. C'est dans cette manière, c'est avec un ton de couleur blond, que les amateurs aiment et recherchent les productions de cet artiste considéré comme un des premiers peintres de l'école française. La grace et la souplesse qu'il a su donner à ses figures, ajoutent encore à l'intérêt de cette production.]] réalisée par S. Bourdon, vendue par [[[Elie]]] au prix de 120 fl. [37]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, dont la droite du premier plan est occupé par un grouppe d'arbres ; au milieu est un chemin tournant qui conduit à un village frappé par le soleil : quelques personnages et des moutons sont placés sur le devant. Il faut convenir ici que M. Bidault est un des plus habiles paysagistes modernes ; on aperçoit aisément par ses ouvrages qu'il a observés les sites heureux de l'Italie. (M. Bidault)|Un Paysage, dont la droite du premier plan est occupé par un grouppe d'arbres ; au milieu est un chemin tournant qui conduit à un village frappé par le soleil : quelques personnages et des moutons sont placés sur le devant. Il faut convenir ici que M. Bidault est un des plus habiles paysagistes modernes ; on aperçoit aisément par ses ouvrages qu'il a observés les sites heureux de l'Italie.]] réalisée par M. Bidault, vendue par P***, achetée par Giroux au prix de 151 fl. [38]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Jeune Femme vêtue d'un spencer en velours violet et en jupon de satin bleu, accorde sa guitare posée sur un fauteuil de velours cramoisi. Cet artiste est assez connu par ses ouvrages successivement exposés aux divers salons, pour être dispensé d'en faire ici l'éloge. Tout le monde sait avec quelle vérité il imite les étoffes et traite les accessoires qu'il sait varier avec autant d'art que le goût, et qu'il soutient encore par l'intelligence du claire obscur. (M. Boilly)|Une Jeune Femme vêtue d'un spencer en velours violet et en jupon de satin bleu, accorde sa guitare posée sur un fauteuil de velours cramoisi. Cet artiste est assez connu par ses ouvrages successivement exposés aux divers salons, pour être dispensé d'en faire ici l'éloge. Tout le monde sait avec quelle vérité il imite les étoffes et traite les accessoires qu'il sait varier avec autant d'art que le goût, et qu'il soutient encore par l'intelligence du claire obscur.]] réalisée par M. Boilly, vendue par P*** au prix de 61 fl. [39]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte-Clotilde, femme de Clovis. Cette figure, vue à mi-corps dans la proportion de nature et d'un caractère vraiment divin, est représentée assise sur une chaise de tapisserie, inclinée sur une table, lisant dans un grand livre sur un coussin de velours bleu. Le caractère de l'attention et du recueillement sont admirablement sentis et rendus dans le contour et les formes gracieuses du profil. Des draperies d'étoffes de soie jeaune et violet changeant, couvrent avec beaucoup de goût ses épaules, en laissant voir le bras et la main gauches dont les doigts sont passés dans les feuillets du livre. Une couronne d'or et une partie de draperie forment accessoires sur la droite du sujet. Ce tableau, précieusement terminé et plein de graces dans la représentation et l'ensemble, est un morceau de chevalet digne de l'admiration des connoisseurs. Nous ne doutons point qu'il sera apprécié et classé parmi les productions les plus distinguées de la grande école. Cabinet Praslin ; vendu 3,405. (Dolci (Carlo))|Sainte-Clotilde, femme de Clovis. Cette figure, vue à mi-corps dans la proportion de nature et d'un caractère vraiment divin, est représentée assise sur une chaise de tapisserie, inclinée sur une table, lisant dans un grand livre sur un coussin de velours bleu. Le caractère de l'attention et du recueillement sont admirablement sentis et rendus dans le contour et les formes gracieuses du profil. Des draperies d'étoffes de soie jeaune et violet changeant, couvrent avec beaucoup de goût ses épaules, en laissant voir le bras et la main gauches dont les doigts sont passés dans les feuillets du livre. Une couronne d'or et une partie de draperie forment accessoires sur la droite du sujet. Ce tableau, précieusement terminé et plein de graces dans la représentation et l'ensemble, est un morceau de chevalet digne de l'admiration des connoisseurs. Nous ne doutons point qu'il sera apprécié et classé parmi les productions les plus distinguées de la grande école. Cabinet Praslin ; vendu 3,405.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par P*** au prix de 2900 fl. [42]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage éclairé par un soleil couchant, présente, sur le devan, un troupeau de vaches et de moutons qui viennent s'abreuver dans un ruisseau limpide ; sur la hauteur est une citadelle entourée d'arbres. Cet ouvrage est d'un pinceau croustilleux. (Dietrich)|Un beau Paysage éclairé par un soleil couchant, présente, sur le devan, un troupeau de vaches et de moutons qui viennent s'abreuver dans un ruisseau limpide ; sur la hauteur est une citadelle entourée d'arbres. Cet ouvrage est d'un pinceau croustilleux.]] réalisée par Dietrich, vendue par P*** au prix de 136 fl. [43]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Fête Champêtre au milieu de la place du village, a exercé ici l'imagination enjouée et le pinceau badin du peintre ; il a su imprimer à son sujet toute la variété, la gaîté et le mouvement qui lui étoient propres. Partout la scène est animée ; ici, un ménétrier règle la mesure des gens qui dansent ; plus loin, d'autres, atablés, satisfont leur modeste appétit ; tandis que sur le devant, des personnes des deux sexes, réunies autour d'une table, et à moitié ivres, se culbutent et se renversent les uns et les autres. A l'autre bout de la place, le seigneur du village, accompagné de deux dames, arrive pour prendre part à la fête. Le fond est enrichi de fabriques du meilleur goût. (M. Dubucourt)|Une Fête Champêtre au milieu de la place du village, a exercé ici l'imagination enjouée et le pinceau badin du peintre ; il a su imprimer à son sujet toute la variété, la gaîté et le mouvement qui lui étoient propres. Partout la scène est animée ; ici, un ménétrier règle la mesure des gens qui dansent ; plus loin, d'autres, atablés, satisfont leur modeste appétit ; tandis que sur le devant, des personnes des deux sexes, réunies autour d'une table, et à moitié ivres, se culbutent et se renversent les uns et les autres. A l'autre bout de la place, le seigneur du village, accompagné de deux dames, arrive pour prendre part à la fête. Le fond est enrichi de fabriques du meilleur goût.]] réalisée par M. Dubucourt, vendue par P*** au prix de 360 fl. [44]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Paysages, l'un représente, vers la gauche, un terrain montueux couvert d'une riche moisson ; derrière, on remarque un village et un moulin à vent baigné au pied par une rivière traversée par un pont d'une seul arche. A droite, un grouppe d'arbres, divers personnages et animaut vivifient cet ouvrage. Dans l'autre, on remarque une fontaine gothique à laquelle une villageoise fait abreuver son troupeau. Ces tableaux, quoique faits rapidement, se ressentent de la fraîcheur de la touche que cet artiste a su répandre dans tous ses ouvrages. (M. Demarne)|Deux jolis Paysages, l'un représente, vers la gauche, un terrain montueux couvert d'une riche moisson ; derrière, on remarque un village et un moulin à vent baigné au pied par une rivière traversée par un pont d'une seul arche. A droite, un grouppe d'arbres, divers personnages et animaut vivifient cet ouvrage. Dans l'autre, on remarque une fontaine gothique à laquelle une villageoise fait abreuver son troupeau. Ces tableaux, quoique faits rapidement, se ressentent de la fraîcheur de la touche que cet artiste a su répandre dans tous ses ouvrages.]] réalisée par M. Demarne, vendue par P***, achetée par Naudou au prix de 160 fl. [47]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Marine, ornée de bateaux de pêcheurs. On les voit débarquer leur marée, et une femme, agenouillée, propose le poisson qu'elle tire de son panier, à un cavalier placé devant elle ; plus loin est une barque qui force de rame et cargue la voile. Toutes les parties de la peinture sont également familières à cet artiste, et il traite, avec un égal succès, la figure, le paysage et la marine, ainsi qu'on en peut juger par ce joli tableau, dont la fraîcheur de l'air, la limpidité et transparence des eaux, les barques et les personnages sont traités avec une légéreté et une facilité de pinceau sans égal. (M. Demarne)|Une belle Marine, ornée de bateaux de pêcheurs. On les voit débarquer leur marée, et une femme, agenouillée, propose le poisson qu'elle tire de son panier, à un cavalier placé devant elle ; plus loin est une barque qui force de rame et cargue la voile. Toutes les parties de la peinture sont également familières à cet artiste, et il traite, avec un égal succès, la figure, le paysage et la marine, ainsi qu'on en peut juger par ce joli tableau, dont la fraîcheur de l'air, la limpidité et transparence des eaux, les barques et les personnages sont traités avec une légéreté et une facilité de pinceau sans égal.]] réalisée par M. Demarne, vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 1061 fl. [48]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage d'une vaste étendue. On y remarque principalement un pâtre conduisant son troupeau à l'abreuvoir d'une fontaine rustique, tandis que, près de là, trois femmes conversent ensemble ; nombre d'autres figures animent les lointains. Ce tableau, exposé au salon de l'année 18.., y a produit la plus vive sensation ; en effet, la composition en est riche et belle, le ton de couleur brillant, et l'exécution toujours traitée avec cette habilité de pinceau qui n'appartient qu'à son auteur. (M. Demarne)|Un beau Paysage d'une vaste étendue. On y remarque principalement un pâtre conduisant son troupeau à l'abreuvoir d'une fontaine rustique, tandis que, près de là, trois femmes conversent ensemble ; nombre d'autres figures animent les lointains. Ce tableau, exposé au salon de l'année 18.., y a produit la plus vive sensation ; en effet, la composition en est riche et belle, le ton de couleur brillant, et l'exécution toujours traitée avec cette habilité de pinceau qui n'appartient qu'à son auteur.]] réalisée par M. Demarne, vendue par P***, achetée par Des Isnard au prix de 840 fl. [49]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Etudiant en algèbre, connu dans la curiosité sous le titre du petit mathématicien, est l'intéressante figure que Greuze nous offre dans cet ouvrage. L'enfant est vu à mi-corps ; sa tête, tournée de trois quarts, est ornée d'une belle chevelure blonde qui tombe en bouclant sur ses épaules ; il est vêtu d'une petite veste blanche, et appuyé sur une table couverte de quelques feuilles de papier bleu, portant des figures géométriques ; de sa main gauche il tient un compas ouvert, tandis qu'il étend le bras droit pour atteindre un objet au dehors du tableau et qui fixe ses regards. Cet ouvrage réunit toutes les rares qualités qui ont immortalisé son auteur, surnommé le prince des têtes, et il n'en existe point de ce maître qui puisse rivaliser avec celle que nous décrivons, pour la fraîcheur, la finesse et la transparence des teintes, la douceur et le charme de l'expression, et cette magie dans la fonte des couleurs ; les cheveux même, qu'il négligeoit d'ordinaire, sont rendus ici avec toute la légèreté et toute la grâce de la nature. (J.-B. Greuze)|Un jeune Etudiant en algèbre, connu dans la curiosité sous le titre du petit mathématicien, est l'intéressante figure que Greuze nous offre dans cet ouvrage. L'enfant est vu à mi-corps ; sa tête, tournée de trois quarts, est ornée d'une belle chevelure blonde qui tombe en bouclant sur ses épaules ; il est vêtu d'une petite veste blanche, et appuyé sur une table couverte de quelques feuilles de papier bleu, portant des figures géométriques ; de sa main gauche il tient un compas ouvert, tandis qu'il étend le bras droit pour atteindre un objet au dehors du tableau et qui fixe ses regards. Cet ouvrage réunit toutes les rares qualités qui ont immortalisé son auteur, surnommé le prince des têtes, et il n'en existe point de ce maître qui puisse rivaliser avec celle que nous décrivons, pour la fraîcheur, la finesse et la transparence des teintes, la douceur et le charme de l'expression, et cette magie dans la fonte des couleurs ; les cheveux même, qu'il négligeoit d'ordinaire, sont rendus ici avec toute la légèreté et toute la grâce de la nature.]] réalisée par J.-B. Greuze, vendue par P***, achetée par Laneuville au prix de 1700 fl. [52]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quel est l'artiste ou l'amateur qui, connoissant ces charmantes productions, ne rende hommage au talent de mademoiselle Gérard, dont le pinceau léger, suave, amoureux, asu caresser tour-à-tour, avec autant de grâce que de délicatesse, tantôt la réunion de deux amans au milieu d'un riant paysage, et tantôt égayer l'intérieur d'un salon par un concert de famille ; ici, c'est une heureuse mère assise au milieu de son jardin, entourée de sa petite famille, souriant avec tebdresse aux jeux de ses enfans : celui-ci, sur les genoux de sa mère, veut caresser deux chiens qui sont à ses pieds ; cet autre souris à son frère qui joue avec un chat ; le mari, placé derrière sa femme, prend part à cette scène remplie du plus vif intérêt. C'est sur-tout dans ces sortes de sujets que l'artiste a excellé, et rendu, avec une vérité et une naïveté toutes particulières, le charme du coloris et la douceur de l'expression. (Mlle Gerard)|Quel est l'artiste ou l'amateur qui, connoissant ces charmantes productions, ne rende hommage au talent de mademoiselle Gérard, dont le pinceau léger, suave, amoureux, asu caresser tour-à-tour, avec autant de grâce que de délicatesse, tantôt la réunion de deux amans au milieu d'un riant paysage, et tantôt égayer l'intérieur d'un salon par un concert de famille ; ici, c'est une heureuse mère assise au milieu de son jardin, entourée de sa petite famille, souriant avec tebdresse aux jeux de ses enfans : celui-ci, sur les genoux de sa mère, veut caresser deux chiens qui sont à ses pieds ; cet autre souris à son frère qui joue avec un chat ; le mari, placé derrière sa femme, prend part à cette scène remplie du plus vif intérêt. C'est sur-tout dans ces sortes de sujets que l'artiste a excellé, et rendu, avec une vérité et une naïveté toutes particulières, le charme du coloris et la douceur de l'expression.]] réalisée par Mlle Gerard, vendue par P*** au prix de 425 fl. [54]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet représente la vue et le mouvement qu'offrent un port de mer et des nombreux personnages qui y circulent ; ici un marchand arménien, assis devant ses ballots, les surveille soigneusement ; là auprès, un autre à cheval fait décharger des étoffes précieuses que porte un mulet ; non loin de là, des gens de peine chargent un traîneau attelé d'un cheval blanc ; tandis que plusieurs autres marchands, réunis vers la gauche, conversent et concluent des marchés. On voit par la liberté du pinceau et la fraîcheur du coloris, par l'heureuse distribution de ses groupes, que cet artiste a mis à profit les nombreuses études qu'il a faites d'après nature dans ses voyages en Hollande, en France et en Italie ; nous devons ajouter que ce tableau capital, d'une parfaite conservation, est un des meilleurs sortis du pinceau de ce peintre. (J. Lingelbac)|Le sujet représente la vue et le mouvement qu'offrent un port de mer et des nombreux personnages qui y circulent ; ici un marchand arménien, assis devant ses ballots, les surveille soigneusement ; là auprès, un autre à cheval fait décharger des étoffes précieuses que porte un mulet ; non loin de là, des gens de peine chargent un traîneau attelé d'un cheval blanc ; tandis que plusieurs autres marchands, réunis vers la gauche, conversent et concluent des marchés. On voit par la liberté du pinceau et la fraîcheur du coloris, par l'heureuse distribution de ses groupes, que cet artiste a mis à profit les nombreuses études qu'il a faites d'après nature dans ses voyages en Hollande, en France et en Italie ; nous devons ajouter que ce tableau capital, d'une parfaite conservation, est un des meilleurs sortis du pinceau de ce peintre.]] réalisée par J. Lingelbac, vendue par P*** au prix de 530 fl. [56]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Lantara est peut-être des paysagistes français celui qui a le mieux entendu l'effet et l'harmonie, qui ait su introduire dans ses ouvrages le jour propre à éclairer son sujet, et jusqu'à l'air qu'on devoit y respirer ; celui qui ait peint d'une manière plus suave et plus harmonieuse, sans rien faire perdre au sentiment qu'il savoit réveuller par une touche libre, fine et spirituelle. Les rochers escarpés étoient l'objet de ses études favorites, aussi excelloit-il dans cette partie, ainsi qu'on peut s'en convaincre ici par le tableau que nous décrivons, représentant un rocher dont le sommet est couvert d'arbres et de fabriques du meilleur choix, baigné par une rivière sur laquelle on voit une barque de pêcheur chercher un abri derrière un monticule sur lequel on remarque une femme et deux enfans dont les vêtemens sont fortement agités par le vent ; un ciel doré indique un beau coucher du soleil. (Lantara)|Lantara est peut-être des paysagistes français celui qui a le mieux entendu l'effet et l'harmonie, qui ait su introduire dans ses ouvrages le jour propre à éclairer son sujet, et jusqu'à l'air qu'on devoit y respirer ; celui qui ait peint d'une manière plus suave et plus harmonieuse, sans rien faire perdre au sentiment qu'il savoit réveuller par une touche libre, fine et spirituelle. Les rochers escarpés étoient l'objet de ses études favorites, aussi excelloit-il dans cette partie, ainsi qu'on peut s'en convaincre ici par le tableau que nous décrivons, représentant un rocher dont le sommet est couvert d'arbres et de fabriques du meilleur choix, baigné par une rivière sur laquelle on voit une barque de pêcheur chercher un abri derrière un monticule sur lequel on remarque une femme et deux enfans dont les vêtemens sont fortement agités par le vent ; un ciel doré indique un beau coucher du soleil.]] réalisée par Lantara, vendue par P***, achetée par Laneuville au prix de 700 fl. [57]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet paroît offrir l'Enlèvement d'Hélène ; on voit cette beauté célèbre à demi-nue, assise au pied d'un rocher et plongée dans un profond sommeil, au moment où Pâris, dans une barque chargée de matelots, aborde le rivage, et paroît ravi à la vue des charmes de la femme de Ménélas. Il est peu de tableaux de ce maître qui offrent autant d'intérêt et de qualités que celui que nous décrivons : le beau choix du sujet, l'élégance et la grâce avec laquelle il est traité, et un ton de couleur admirable, fixeront sans doute l'oeil du connoisseur. (Lahire (Laurent de))|Le sujet paroît offrir l'Enlèvement d'Hélène ; on voit cette beauté célèbre à demi-nue, assise au pied d'un rocher et plongée dans un profond sommeil, au moment où Pâris, dans une barque chargée de matelots, aborde le rivage, et paroît ravi à la vue des charmes de la femme de Ménélas. Il est peu de tableaux de ce maître qui offrent autant d'intérêt et de qualités que celui que nous décrivons : le beau choix du sujet, l'élégance et la grâce avec laquelle il est traité, et un ton de couleur admirable, fixeront sans doute l'oeil du connoisseur.]] réalisée par Lahire (Laurent de), vendue par P*** au prix de 200 fl. [58]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une gloire, et portée sur des nuages, paroît la Vierge toute respendissante de grâces et de beauté ; de sa tête virginale descend et flotte une belle chevelure blonde, une tunique blanche et un manteau bleu jetés sur ses épaules forment son modeste vêtement ; son regard plein de noblesse, de douceur, le sourir qui échappe de sa bouche divine, et ses mains jointes annoncent qu'elle accueille avec bonté l'hommage qui lui est offert par des prêtres et des moines qu'on voit à ses pieds dans l'attitude de l'humilité et de l'admiration ; deux petits anges tenant une banderole portant ces mots : In principio dilexit eam..... se balancent à ses côtés, tandis que dans les airs voltige une cohorte de chérubins. Les production de ce célèbre espagnol sont autant de monumens à sa gloire, ils constatent et justifient la haute réputation qu'il s'est acquise, tant par la grâce de son exécution, que par l'éclat et la force du coloris, que par la magie du clair-obscur. Le sublime tableau que nous décrivons ne peut être comparé qu'à ceux que possédoit le musée : il seroit à désirer qu'il ne laissât point échapper l'occasion d'acquérir celui-ci. On sait que les premiers tableaux que nous connoissons de ce maître, le Bon Pasteur et le S. Jean, furent portés à la vente de M. Robi, en 1801, à la somme de 30,650 fr. par M. Fournier, qui le vendit, peu de temps après, la somme de 42,000 fr. (B. Murillo)|Au milieu d'une gloire, et portée sur des nuages, paroît la Vierge toute respendissante de grâces et de beauté ; de sa tête virginale descend et flotte une belle chevelure blonde, une tunique blanche et un manteau bleu jetés sur ses épaules forment son modeste vêtement ; son regard plein de noblesse, de douceur, le sourir qui échappe de sa bouche divine, et ses mains jointes annoncent qu'elle accueille avec bonté l'hommage qui lui est offert par des prêtres et des moines qu'on voit à ses pieds dans l'attitude de l'humilité et de l'admiration ; deux petits anges tenant une banderole portant ces mots : In principio dilexit eam..... se balancent à ses côtés, tandis que dans les airs voltige une cohorte de chérubins. Les production de ce célèbre espagnol sont autant de monumens à sa gloire, ils constatent et justifient la haute réputation qu'il s'est acquise, tant par la grâce de son exécution, que par l'éclat et la force du coloris, que par la magie du clair-obscur. Le sublime tableau que nous décrivons ne peut être comparé qu'à ceux que possédoit le musée : il seroit à désirer qu'il ne laissât point échapper l'occasion d'acquérir celui-ci. On sait que les premiers tableaux que nous connoissons de ce maître, le Bon Pasteur et le S. Jean, furent portés à la vente de M. Robi, en 1801, à la somme de 30,650 fr. par M. Fournier, qui le vendit, peu de temps après, la somme de 42,000 fr.]] réalisée par B. Murillo, vendue par P*** au prix de 4500 fl. [59]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une table sont assis un cavalier et une dame, occupés à jouer aux cartes ; la femme vêtue d'une robe blanche sur laquelle est jeté un mouchoir noir ; ses cheveux ne sont relevés que par un simple rang de perles : la fraîcheur de la tente, la finesse de l'expression, et l'harmonie répandues sur l'ensemble de ce charmant ouvrage, doivent le faire considérer comme un véritable petit chef-d'oeuvre que les amateurs s'empresseront de posséder. (G. Metzu)|Près d'une table sont assis un cavalier et une dame, occupés à jouer aux cartes ; la femme vêtue d'une robe blanche sur laquelle est jeté un mouchoir noir ; ses cheveux ne sont relevés que par un simple rang de perles : la fraîcheur de la tente, la finesse de l'expression, et l'harmonie répandues sur l'ensemble de ce charmant ouvrage, doivent le faire considérer comme un véritable petit chef-d'oeuvre que les amateurs s'empresseront de posséder.]] réalisée par G. Metzu, vendue par P*** au prix de 1250 fl. [60]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme de la plus belle physionomie. Sa tête est ornée d'une belle chevelure blonde ; elle est vêtue d'une robe de soie changeante, tenant une palette et des pinceaux de la main gauche ; sur son bras elle porte une petite statue de marbre, et de la main droite elle ajuste une chaîne qu'elle prte suspendue à son cou. Ce morceau, de petite proportion, est un chef-d'oeuvre de l'art, sous le rapport de la suavité du coloris, de la vérité de l'imitation, et du précieux du pinceau. (F. Mieris)|Une jeune femme de la plus belle physionomie. Sa tête est ornée d'une belle chevelure blonde ; elle est vêtue d'une robe de soie changeante, tenant une palette et des pinceaux de la main gauche ; sur son bras elle porte une petite statue de marbre, et de la main droite elle ajuste une chaîne qu'elle prte suspendue à son cou. Ce morceau, de petite proportion, est un chef-d'oeuvre de l'art, sous le rapport de la suavité du coloris, de la vérité de l'imitation, et du précieux du pinceau.]] réalisée par F. Mieris, vendue par P***, achetée par Delahante au prix de 4125 fl. [61]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme dans l'intérieur de sa chambre, et assise près de sa croisée, ayant son ouvrage sur ses genoux, dont elle est distraite par l'attention qu'elle porte à un objet qui se passe au dehors : une cage renfermant un merle, attachée à la fenêtre, et une branche de vigne serpentant autour, concourent à l'intérêt du sujet. Ce précieux ouvrage est à-la-fois recommandable sous le rapport de sa qualité, sa conservation, et par l'extrême difficulté de s'en procurer dans le commerce. (G. Metzu)|Une jeune femme dans l'intérieur de sa chambre, et assise près de sa croisée, ayant son ouvrage sur ses genoux, dont elle est distraite par l'attention qu'elle porte à un objet qui se passe au dehors : une cage renfermant un merle, attachée à la fenêtre, et une branche de vigne serpentant autour, concourent à l'intérêt du sujet. Ce précieux ouvrage est à-la-fois recommandable sous le rapport de sa qualité, sa conservation, et par l'extrême difficulté de s'en procurer dans le commerce.]] réalisée par G. Metzu, vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 2560 fl. [62]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli Paysage boisé dans toute son étendue : au milieu est une chaumière devant laquelle sont réunis nombre de personnages et une charrette attelée de chevaux qui mangent. A gauche, près d'un tertre sablonneux, et frappé par le soleil, sont deux villageois à cheval. Ce paysage, frais, clair et touché avec sentiment, est terminé par un ciel bien nuagé. (P. Molyn)|Un joli Paysage boisé dans toute son étendue : au milieu est une chaumière devant laquelle sont réunis nombre de personnages et une charrette attelée de chevaux qui mangent. A gauche, près d'un tertre sablonneux, et frappé par le soleil, sont deux villageois à cheval. Ce paysage, frais, clair et touché avec sentiment, est terminé par un ciel bien nuagé.]] réalisée par P. Molyn, vendue par P***, achetée par Naudou au prix de 296 fl. [63]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage offrant une montagne sablonneuse, au pied de laquelle est un grand chemin sur lequel on voit arriver une charrette attelée d'un cheval blanc. On voit que cet artiste, dans ses ouvrages, s'est proposé J. Ruisdaal pour modèle, qu'il a constamment cherché à imiter. (M. Michel)|Paysage offrant une montagne sablonneuse, au pied de laquelle est un grand chemin sur lequel on voit arriver une charrette attelée d'un cheval blanc. On voit que cet artiste, dans ses ouvrages, s'est proposé J. Ruisdaal pour modèle, qu'il a constamment cherché à imiter.]] réalisée par M. Michel, vendue par P*** au prix de 64.5 fl. [64]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un paysage on voit quatre moutons couchés ; à gauche, et à l'ombre, est un pâtre endormi ; de l'autre côté est une chèvre broutant sur un monticule : plus loin, on remarque un âne et quelques autres animaux. Personne ne dispute à M. Omegang la supériorité qu'il s'est acquise dans son genre parmi ses contemporains. La vérité avec laquelle il a su rendre le caractère et l'humeur de chaque animal, imiter leur poil, mais encore l'abondante lumière qu'il a su introduire dans ses paysages si légèrement feuillés, sont autant de titres à sa réputation méritée. (Omegang)|Sur le devant d'un paysage on voit quatre moutons couchés ; à gauche, et à l'ombre, est un pâtre endormi ; de l'autre côté est une chèvre broutant sur un monticule : plus loin, on remarque un âne et quelques autres animaux. Personne ne dispute à M. Omegang la supériorité qu'il s'est acquise dans son genre parmi ses contemporains. La vérité avec laquelle il a su rendre le caractère et l'humeur de chaque animal, imiter leur poil, mais encore l'abondante lumière qu'il a su introduire dans ses paysages si légèrement feuillés, sont autant de titres à sa réputation méritée.]] réalisée par Omegang, vendue par P*** au prix de 900 fl. [65]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue intérieur d'une église de Flandre. Parmi les personnes qui y circulent, on remarque sur le devant un prêtre suivi d'autres personnages, et précédé de deux porte-torches, et à l'entrée du temple deux hommes conversent ensemble. Ub buffet d'orgue, un lustre suspendu aux voûtes de l'édifice, font partie des nombreux et précieux accessoires qui ornent ce monument, dont l'ensemble et les détails sont traités avec cette finesse dans la touche et dans les teintes, cette précision dans les lignes, cette magie dans l'effet, et avec cette perfection, en un mot, que les Slenwich et autres peintres de ce genre, n'ont jamais pu atteindre ; et nous pouvons ajouter que celui que nous décrivons est un des plus parfaits de cet habile peintre. (Peters-Neeff)|Point de vue intérieur d'une église de Flandre. Parmi les personnes qui y circulent, on remarque sur le devant un prêtre suivi d'autres personnages, et précédé de deux porte-torches, et à l'entrée du temple deux hommes conversent ensemble. Ub buffet d'orgue, un lustre suspendu aux voûtes de l'édifice, font partie des nombreux et précieux accessoires qui ornent ce monument, dont l'ensemble et les détails sont traités avec cette finesse dans la touche et dans les teintes, cette précision dans les lignes, cette magie dans l'effet, et avec cette perfection, en un mot, que les Slenwich et autres peintres de ce genre, n'ont jamais pu atteindre ; et nous pouvons ajouter que celui que nous décrivons est un des plus parfaits de cet habile peintre.]] réalisée par Peters-Neeff, vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 1082 fl. [66]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des ruines d'un ancien Temple il reste encore une colonnade sous laquelle est assis un grouppe de trois personnages, vers lequel se dirige un cavalier ; du même côté, un vase, posé sur un piedestal, a résisté aux efforts du temps. Cet ouvrage, de petite dimension, comme tous ceux de ce peintre, est traité avec cette liberté de pinceau et cette franchise de touche qui décèle le grand maître. (J. P. Panini)|Des ruines d'un ancien Temple il reste encore une colonnade sous laquelle est assis un grouppe de trois personnages, vers lequel se dirige un cavalier ; du même côté, un vase, posé sur un piedestal, a résisté aux efforts du temps. Cet ouvrage, de petite dimension, comme tous ceux de ce peintre, est traité avec cette liberté de pinceau et cette franchise de touche qui décèle le grand maître.]] réalisée par J. P. Panini, vendue par P***, achetée par Robert au prix de 131 fl. [67]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est une traduction fidèle du déluge, faite par M.Foucher, d'après le tableau original du Poussin, que possède le Musée royal, que nous offrons ici au public, faute de mieux ; mais nous devons ajouter que ne pouvant posséder l'original, il est précieux pour l'amateur d'en avoir une copie bien faite. (le Poussin)|C'est une traduction fidèle du déluge, faite par M.Foucher, d'après le tableau original du Poussin, que possède le Musée royal, que nous offrons ici au public, faute de mieux ; mais nous devons ajouter que ne pouvant posséder l'original, il est précieux pour l'amateur d'en avoir une copie bien faite.]] réalisée par le Poussin, vendue par P*** au prix de 46 fl. [69]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de Rembrant, peint par lui-même. Il est vu à mi-corps et de grandeur naturelle, sa tête est coîffé d'un toquet de velours noir, et son manteau, dont le collet est brodé en or et agraffé sous le mention, ne laisse paroître qu'une petite partie de sa chemise ; son bras est appuyé sur une espèce de table. Dans la route originale qu'il s'est tracée, Rembrant, n'a été guidé que par la nature et son génie extraordinaire. Ici on ne peut sans étonnement, ni sans un sentiment d'admiration jeter les regards sur cet admirable portrait, auquel le peintre, comme Prométhée, semble, avoir donné la vie, la fraicheur et la vigueur du coloris. Le relief qu'il a su donner à son sujet semble le disputer à la magie et à l'harmonie. Outre l'intérêt qui présente cet ouvrage comme une des plus belles productions de cet habile hollandais, si difficile à rencontrer,et que les amateurs portent à des prix si élevés, il joint encore l'avantage d'offrir son propre portrait. Ce tableau étoit autrefois ceintré par le haut. (P. Rembrant)|Le Portrait de Rembrant, peint par lui-même. Il est vu à mi-corps et de grandeur naturelle, sa tête est coîffé d'un toquet de velours noir, et son manteau, dont le collet est brodé en or et agraffé sous le mention, ne laisse paroître qu'une petite partie de sa chemise ; son bras est appuyé sur une espèce de table. Dans la route originale qu'il s'est tracée, Rembrant, n'a été guidé que par la nature et son génie extraordinaire. Ici on ne peut sans étonnement, ni sans un sentiment d'admiration jeter les regards sur cet admirable portrait, auquel le peintre, comme Prométhée, semble, avoir donné la vie, la fraicheur et la vigueur du coloris. Le relief qu'il a su donner à son sujet semble le disputer à la magie et à l'harmonie. Outre l'intérêt qui présente cet ouvrage comme une des plus belles productions de cet habile hollandais, si difficile à rencontrer,et que les amateurs portent à des prix si élevés, il joint encore l'avantage d'offrir son propre portrait. Ce tableau étoit autrefois ceintré par le haut.]] réalisée par P. Rembrant, vendue par P*** au prix de 15000 fl. [71]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage montueux, on remarque à gauche l'entrée d'un bois, à droite une chaumière entourée d'arbres, et sur le chemin, on distingue un pâtre conduisant un troupeau de moutons, de ce même côté et sur le devant un berger assis près de sa femme baigne ses pieds dans une marre d'eau. De l'autre côté, un enfant et deux autres personnages suivis de leur chien occupent ce plan. Là auprès, on voit un chien, un mouton et une vache. Il est de ces peintres d'un ordre tellement supérieur et dont la réputation est si bien établie, qu'il suffit de les nommer pour constater le mérite de leur ouvrage : tel est Jacob Ruisdaal qui a renoncé à l'étude de la médecine et de la chirurgie pour se livrer à celle de la peinture, la nature et l'art ont également gagné dans cet échange. (J. Ruisdaal)|Un beau Paysage montueux, on remarque à gauche l'entrée d'un bois, à droite une chaumière entourée d'arbres, et sur le chemin, on distingue un pâtre conduisant un troupeau de moutons, de ce même côté et sur le devant un berger assis près de sa femme baigne ses pieds dans une marre d'eau. De l'autre côté, un enfant et deux autres personnages suivis de leur chien occupent ce plan. Là auprès, on voit un chien, un mouton et une vache. Il est de ces peintres d'un ordre tellement supérieur et dont la réputation est si bien établie, qu'il suffit de les nommer pour constater le mérite de leur ouvrage : tel est Jacob Ruisdaal qui a renoncé à l'étude de la médecine et de la chirurgie pour se livrer à celle de la peinture, la nature et l'art ont également gagné dans cet échange.]] réalisée par J. Ruisdaal, vendue par P*** au prix de 2550 fl. [72]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage dont la gauche offre une masse de rochers, d'où s'échappe un filet d'eau. Près de là est un pâtre suivi de son chien, chassant son troupeau devant lui ; à droite une masse d'arbres qui se prolonge jusqu'à l'horizon, terminé par un ciel clair. Une grande fermeté de pinceau, une touche libre, un ton de couleur vigoureux caractérisent cet ouvrage. (Romboult)|Un Paysage dont la gauche offre une masse de rochers, d'où s'échappe un filet d'eau. Près de là est un pâtre suivi de son chien, chassant son troupeau devant lui ; à droite une masse d'arbres qui se prolonge jusqu'à l'horizon, terminé par un ciel clair. Une grande fermeté de pinceau, une touche libre, un ton de couleur vigoureux caractérisent cet ouvrage.]] réalisée par Romboult, vendue par P***, achetée par Cornu au prix de 184 fl. [73]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage représentant une prairie avec un monticule sur lequel on remarque des vaches près d'un tronc d'arbre, et plus loin, trois autres grouppées ensemble. Dans le fond, le pâtre et sa femme à qui la garde de ces animaux est confiée. (Mr. de Roy)|Un Paysage représentant une prairie avec un monticule sur lequel on remarque des vaches près d'un tronc d'arbre, et plus loin, trois autres grouppées ensemble. Dans le fond, le pâtre et sa femme à qui la garde de ces animaux est confiée.]] réalisée par Mr. de Roy, vendue par P***, achetée par Laneuville au prix de 106 fl. [74]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chacun sait que le genre dans lequel ce célèbre disciple de Gérard Dow excelloit, c'étoit dans la représentation des effets de lumière ; et que pour mieux interroger et imiter plus scrupuleusement la nature dans son ensemble et dans ses détails, il avoit pratiqué dans son atelier un cabinet totalement privé de la lumière naturelle : il y plaçoit ses modèles qu'il éclairoit par un flambeau ou une lampe et par une ouverture faite au dehors, il examinoit et étudioit soigneusement son sujet. C'est dans ce cabinet, c'est dans cette chambre noire, qu'il vient de renfermer la Madeleine que nous voyons. Cette belle pénitente le sein et les bras nuds, tient devant elle un livre ouvert et une tête de mort, objets de ses profondes méditations ; mais le vent agitant la lumière de sa lampe suspendue à un arbre, attire ses regards, et la crainte de se voir livrée dans les ténèbres au milieu d'un désert, remplit son ame d'inquiétude et d'effroi, dont ses traits sont vivement empreints et qu'elle fait ressentir au spectateur. (G. Schalken)|Chacun sait que le genre dans lequel ce célèbre disciple de Gérard Dow excelloit, c'étoit dans la représentation des effets de lumière ; et que pour mieux interroger et imiter plus scrupuleusement la nature dans son ensemble et dans ses détails, il avoit pratiqué dans son atelier un cabinet totalement privé de la lumière naturelle : il y plaçoit ses modèles qu'il éclairoit par un flambeau ou une lampe et par une ouverture faite au dehors, il examinoit et étudioit soigneusement son sujet. C'est dans ce cabinet, c'est dans cette chambre noire, qu'il vient de renfermer la Madeleine que nous voyons. Cette belle pénitente le sein et les bras nuds, tient devant elle un livre ouvert et une tête de mort, objets de ses profondes méditations ; mais le vent agitant la lumière de sa lampe suspendue à un arbre, attire ses regards, et la crainte de se voir livrée dans les ténèbres au milieu d'un désert, remplit son ame d'inquiétude et d'effroi, dont ses traits sont vivement empreints et qu'elle fait ressentir au spectateur.]] réalisée par G. Schalken, vendue par P*** au prix de 2070 fl. [76]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riant paysage en forme de frise, que le peintre a su animer par un grand nombre de personnages, de chevaux et de voitures, distribués avec art sur les différens plans. Toutes les productions de cet artiste sont remplies de goût et de finesse, et celle que nous décrivons ici, joint à ces qualités une composition riche, variée et pleine de mouvement. (Svebach-Desfontaines)|Un riant paysage en forme de frise, que le peintre a su animer par un grand nombre de personnages, de chevaux et de voitures, distribués avec art sur les différens plans. Toutes les productions de cet artiste sont remplies de goût et de finesse, et celle que nous décrivons ici, joint à ces qualités une composition riche, variée et pleine de mouvement.]] réalisée par Svebach-Desfontaines, vendue par P***, achetée par Laneuville au prix de 911 fl. [78]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition des plus capitales du maître, offre là la réunion de plusieurs paysans flamands devant une maison rustique. Ici, un joueur de musette monté sur un tonneau, fait danser un homme et une femme ; là auprès, est assis un couple qu'un doux entretien fait oublier un vidercome, placé à leur pieds ; plus loin, un homme passe sa main sous le menton d'un tendron auquel il conte fleurette, tandis que non loin de là, deux paysans, vus debout, s'amusent de ces scènes variées, un peu plus loin et derrière une butte, est une femme accroupie pour satisfaire à des besoins urgens ; d'un côté opposé et dans le lointain, sont d'autres personnages. A la vue des ouvrages de cet artiste, on se croiroit transporté dans quelque lieu de la Flandre et au milieu de ses habitans, que le peintre a su représenter avec cette vérité qui les tant apprécier les productions de ce célebre artiste, qu'il les porte à des prix très-élevés, malgré le grand nombre d'ouvrages enfantés par la fécondité de son génie, et décrits presqu'aussi rapidement par le pinceau le plus facile et le plus brillant. La composition que nous décrivons, est une des plus importantes de ce célèbre flamand et justifie la haute réputation qu'il s'est acquise. (D. Teniers)|Une composition des plus capitales du maître, offre là la réunion de plusieurs paysans flamands devant une maison rustique. Ici, un joueur de musette monté sur un tonneau, fait danser un homme et une femme ; là auprès, est assis un couple qu'un doux entretien fait oublier un vidercome, placé à leur pieds ; plus loin, un homme passe sa main sous le menton d'un tendron auquel il conte fleurette, tandis que non loin de là, deux paysans, vus debout, s'amusent de ces scènes variées, un peu plus loin et derrière une butte, est une femme accroupie pour satisfaire à des besoins urgens ; d'un côté opposé et dans le lointain, sont d'autres personnages. A la vue des ouvrages de cet artiste, on se croiroit transporté dans quelque lieu de la Flandre et au milieu de ses habitans, que le peintre a su représenter avec cette vérité qui les tant apprécier les productions de ce célebre artiste, qu'il les porte à des prix très-élevés, malgré le grand nombre d'ouvrages enfantés par la fécondité de son génie, et décrits presqu'aussi rapidement par le pinceau le plus facile et le plus brillant. La composition que nous décrivons, est une des plus importantes de ce célèbre flamand et justifie la haute réputation qu'il s'est acquise.]] réalisée par D. Teniers, vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 8101 fl. [80]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grouppe de trois figures dans un paysage de ton clair et argentin. Sur un tertre heureusement disposé, on voit une jeune villageoise en corset bleu, jupe de soie jaune, et coiffé d'un chapeau de paille relevé d'une plume, ayant à ses pieds un berger qui se dispose à jouer de la cornemuse. En opposition de ces deux figures gracieuses, est un vieux paysan qui semble vouloir diriger la jeune femme à tirer des sons d'un flageolet. Ce sujet aimable est rendu avec cette touche facile et spirituelle, inséparable des productions de David Teniers. (Teniers (David))|Un grouppe de trois figures dans un paysage de ton clair et argentin. Sur un tertre heureusement disposé, on voit une jeune villageoise en corset bleu, jupe de soie jaune, et coiffé d'un chapeau de paille relevé d'une plume, ayant à ses pieds un berger qui se dispose à jouer de la cornemuse. En opposition de ces deux figures gracieuses, est un vieux paysan qui semble vouloir diriger la jeune femme à tirer des sons d'un flageolet. Ce sujet aimable est rendu avec cette touche facile et spirituelle, inséparable des productions de David Teniers.]] réalisée par Teniers (David), vendue par P***, achetée par Delahante au prix de 3000 fl. [81]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans cette brillante et riche composition, l'artiste représentant une fête villageoise, a su traiter son sujet avec autant de goût que de magnificence. La scène se passe au milieu d'une grande place publique, et dans toute son étendue, sont dressées çà et là, des tables autour desquelles sont réunies des joyeux convives des deux sexes, qui paroissent animées des meilleures dispositions ; la table du milieu est entourée de buveurs qui portent des toasts, tandis que vers l'autre bout, deux grivois, au lieu de la bouteille, pressent un tendron qui pour eux a bien plus de charmes ; près de là, un cavalier debout, invite franchement un homme tenant un cheval par la bride, de prendre place à table, et jusqu'aux chiens et chats qui se partagent les débris du festin. Le fond est orné de jolies fabriques, et à droite on remarque le château du seigneur, qui sans doute est l'amphytrion de cette fête, cette composition, enrichie de plus de cent figures est remplie de vie et de mouvement. Les grouppes y sont distribués avec un art, une intelligence, un goût tout particulier. (M. Tonay)|Dans cette brillante et riche composition, l'artiste représentant une fête villageoise, a su traiter son sujet avec autant de goût que de magnificence. La scène se passe au milieu d'une grande place publique, et dans toute son étendue, sont dressées çà et là, des tables autour desquelles sont réunies des joyeux convives des deux sexes, qui paroissent animées des meilleures dispositions ; la table du milieu est entourée de buveurs qui portent des toasts, tandis que vers l'autre bout, deux grivois, au lieu de la bouteille, pressent un tendron qui pour eux a bien plus de charmes ; près de là, un cavalier debout, invite franchement un homme tenant un cheval par la bride, de prendre place à table, et jusqu'aux chiens et chats qui se partagent les débris du festin. Le fond est orné de jolies fabriques, et à droite on remarque le château du seigneur, qui sans doute est l'amphytrion de cette fête, cette composition, enrichie de plus de cent figures est remplie de vie et de mouvement. Les grouppes y sont distribués avec un art, une intelligence, un goût tout particulier.]] réalisée par M. Tonay, vendue par P***, achetée par Naudou au prix de 630 fl. [82]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ici, le peintre a voulu animer la toile par un paysage du plus bel aspect, baigné par une rivière près de laquelle on voit un pâtre à côté de sa femme, à cheval, conduisant abreuver leur troupeau ; un bouquet d'arbres à droite, et dans le fond, une chute d'eau, au pied d'une montagne boisée, sont les parties qui composent l'ensemble de ce bel ouvrage de la plus parfaite harmonie. (M. Tonay)|Ici, le peintre a voulu animer la toile par un paysage du plus bel aspect, baigné par une rivière près de laquelle on voit un pâtre à côté de sa femme, à cheval, conduisant abreuver leur troupeau ; un bouquet d'arbres à droite, et dans le fond, une chute d'eau, au pied d'une montagne boisée, sont les parties qui composent l'ensemble de ce bel ouvrage de la plus parfaite harmonie.]] réalisée par M. Tonay, vendue par P*** au prix de 300 fl. [83]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme vêtue d'un manteau de lit jaune et d'une juppe de satin violet, est assise devant une table couverte d'un tapis rouge sur laquelle on remarque quelques bijoux, un écrin prés d'un flambeau. De la main droite elle tient une rose qui paroit être l'objet de sa méditation. Une grande simplicité dans le ton de couleur une belle harmonie caractérisent cet ouvrage. (Troy (De))|Une jeune Femme vêtue d'un manteau de lit jaune et d'une juppe de satin violet, est assise devant une table couverte d'un tapis rouge sur laquelle on remarque quelques bijoux, un écrin prés d'un flambeau. De la main droite elle tient une rose qui paroit être l'objet de sa méditation. Une grande simplicité dans le ton de couleur une belle harmonie caractérisent cet ouvrage.]] réalisée par Troy (De), vendue par P*** au prix de 112 fl. [86]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, du plus grand caractère et du ton de couleur le plus éclatant, composé de trois figures de forte proportion de nature vues à mi-corps, représente un sujet allégorique : sur le devant on voit une belle femme assise sur un piedestal, orné de bas-reliefs ; elle est vêtue d'une draperie rouge qui laisse à nu de belles épaules ; elle porte son attention sur la liqueur qu'elle verse d'un vase dans un autre. Près d'elle, la religion le regard tourné vers le ciel, presse la croix dans ses bras, tandis que plus bas un enfant tient un calice qu'il présente devant la croix. Rien ne justifie mieux la haute opinion que le Guide avoit des ouvrages de Paul Veronèse, que le tableau que nous décrivons, tant sous le rapport du coloris, la beauté des expressions et la noblesse des contours : ce célebre peintre de l'école Lombarde disoit que s'il avoit à choisir parmi les peintres, il desireroit être Paul Veronèse attendu que dans les autres on reconnoissoit l'art, au lieu que dans celui-ci la nature se montroit dans toute sa vérité. (Veronèse (Paul))|Ce tableau, du plus grand caractère et du ton de couleur le plus éclatant, composé de trois figures de forte proportion de nature vues à mi-corps, représente un sujet allégorique : sur le devant on voit une belle femme assise sur un piedestal, orné de bas-reliefs ; elle est vêtue d'une draperie rouge qui laisse à nu de belles épaules ; elle porte son attention sur la liqueur qu'elle verse d'un vase dans un autre. Près d'elle, la religion le regard tourné vers le ciel, presse la croix dans ses bras, tandis que plus bas un enfant tient un calice qu'il présente devant la croix. Rien ne justifie mieux la haute opinion que le Guide avoit des ouvrages de Paul Veronèse, que le tableau que nous décrivons, tant sous le rapport du coloris, la beauté des expressions et la noblesse des contours : ce célebre peintre de l'école Lombarde disoit que s'il avoit à choisir parmi les peintres, il desireroit être Paul Veronèse attendu que dans les autres on reconnoissoit l'art, au lieu que dans celui-ci la nature se montroit dans toute sa vérité.]] réalisée par Veronèse (Paul), vendue par P*** au prix de 600 fl. [87]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une marine avec diverses barques de pêcheurs, enrichie de personnages grouppés et distribués avec art ; des nuages bien pelotés terminent ce morceau, dans lequel on remarque la plus scrupuleuse exactitude dans l'imitation des vaisseaux, une couleur transparente et dorée, la légéreté de la touche et les attitudes justes et variées des personnages suivant leurs fonctions. (W. Vanderveld)|Une marine avec diverses barques de pêcheurs, enrichie de personnages grouppés et distribués avec art ; des nuages bien pelotés terminent ce morceau, dans lequel on remarque la plus scrupuleuse exactitude dans l'imitation des vaisseaux, une couleur transparente et dorée, la légéreté de la touche et les attitudes justes et variées des personnages suivant leurs fonctions.]] réalisée par W. Vanderveld, vendue par P*** au prix de 1501 fl. [88]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riant paysage s'offre ici aux regards du spectateur ; à gauche est un tertre couvert d'herbes, le milieu est orné de jolis arbres d'un feuillé léger, et le devant offre un chemin tortueux sur lequel on voit un boeuf blanc. Du côté opposé est un pâtre assis sur une butte ; sur le premier plan et dans la demi-teinte, on remarque des plantes et des troncs d'arbres renversés ; un soleil couchant éclaire ce paysage, qui semble le disputer avec la nature par sa finesse, sa fraîcheur et son éclat. Les figures sont par A. Vanderveld. (Vinants)|Un riant paysage s'offre ici aux regards du spectateur ; à gauche est un tertre couvert d'herbes, le milieu est orné de jolis arbres d'un feuillé léger, et le devant offre un chemin tortueux sur lequel on voit un boeuf blanc. Du côté opposé est un pâtre assis sur une butte ; sur le premier plan et dans la demi-teinte, on remarque des plantes et des troncs d'arbres renversés ; un soleil couchant éclaire ce paysage, qui semble le disputer avec la nature par sa finesse, sa fraîcheur et son éclat. Les figures sont par A. Vanderveld.]] réalisée par Vinants, vendue par P***. [89]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une vaste étendue représentant une mer calme couverte d'une petite flotille, enrichi d'un grand nombre de personnages ; à gauche est le vaisseau commandant, près duquel on voit aborder deux personnages de distinction qui viennent lui faire visite. Malgré la richesse de cette composition et ses nombreux détails, tout y est traité avec cette vérité dans l'imitation, cette recherche dans les détails et cette finesse de pinceau dans l'exécution, qu'on croiroit que chaque objet, étoit le sujet d'une étude particulière. (W. Vandenveld)|Point de vue d'une vaste étendue représentant une mer calme couverte d'une petite flotille, enrichi d'un grand nombre de personnages ; à gauche est le vaisseau commandant, près duquel on voit aborder deux personnages de distinction qui viennent lui faire visite. Malgré la richesse de cette composition et ses nombreux détails, tout y est traité avec cette vérité dans l'imitation, cette recherche dans les détails et cette finesse de pinceau dans l'exécution, qu'on croiroit que chaque objet, étoit le sujet d'une étude particulière.]] réalisée par W. Vandenveld, vendue par P*** au prix de 2000 fl. [90]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli paysage éclairé par un soleil couchant, la gauche offre un tertre verdoyant devant un bouquet d'arbres, sur le devant est un chemin tortueux sur lequel passe un boeuf blanc gardé par un pâtre qui est de l'autre côté assis sur un Arbre. Dans le lointain on distingue des bosquets d'arbres et sur le devant et dans la demi-teinte sont divers plantes et des troncs d'arbres renversés. Dans ce tableau fin et suave, la nature paroît briller de tout son éclat et de toute sa fraîcheur. (Vinants)|Un joli paysage éclairé par un soleil couchant, la gauche offre un tertre verdoyant devant un bouquet d'arbres, sur le devant est un chemin tortueux sur lequel passe un boeuf blanc gardé par un pâtre qui est de l'autre côté assis sur un Arbre. Dans le lointain on distingue des bosquets d'arbres et sur le devant et dans la demi-teinte sont divers plantes et des troncs d'arbres renversés. Dans ce tableau fin et suave, la nature paroît briller de tout son éclat et de toute sa fraîcheur.]] réalisée par Vinants, vendue par P*** au prix de 2400 fl. [91]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage, dont tout le devant est occupé par un troupeau de vaches et de moutons qui s'enlève sur un fond d'arbres, derrière lesquels on distingue des fabriques d'un bon goût. Sur la gauche est jeté un pont d'une seule arche, sur lequel un patre chasse devant lui son bétail. Du même côté, et tout-à-fait sur le devant, des canards barbottent dans une marre d'eau. Ce tableau, plein d'harmonie, est d'une belle facture, et la lumière y est ménagée avec art. (Van Romain)|Un beau Paysage, dont tout le devant est occupé par un troupeau de vaches et de moutons qui s'enlève sur un fond d'arbres, derrière lesquels on distingue des fabriques d'un bon goût. Sur la gauche est jeté un pont d'une seule arche, sur lequel un patre chasse devant lui son bétail. Du même côté, et tout-à-fait sur le devant, des canards barbottent dans une marre d'eau. Ce tableau, plein d'harmonie, est d'une belle facture, et la lumière y est ménagée avec art.]] réalisée par Van Romain, vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 251 fl. [92]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau, très-précieux, et de toute rareté, représente un Homme de la plus belle figure, assis au milieu du sujet, au retour de la chasse, et venant de sortir de son carnier une perdrix qu'il présente de la main droite. Ce personnage, dans un costume d'habillement pittoresque et de bon goût, est près d'une table couverte d'un tapis de velours rouge. Deux chiens de chasse font encore un bel accessoire sur le devant du sujet, en ajoutant à sa richesse. Nous pouvons dire avec assurance qu'il n'y a que de l'admiration à donner à cette charmante production, qui peut rivaliser avec tout ce que ce peintre a fait de mieux. Ce sont des chefs-oeuvre qui n'ont point de prix, avec d'autant plus de raison encore que ce maître a fait un très-petit nombre de sujets, ayant toujours été très-occupé du genre des portraits. (Voys (Aries de))|Ce petit tableau, très-précieux, et de toute rareté, représente un Homme de la plus belle figure, assis au milieu du sujet, au retour de la chasse, et venant de sortir de son carnier une perdrix qu'il présente de la main droite. Ce personnage, dans un costume d'habillement pittoresque et de bon goût, est près d'une table couverte d'un tapis de velours rouge. Deux chiens de chasse font encore un bel accessoire sur le devant du sujet, en ajoutant à sa richesse. Nous pouvons dire avec assurance qu'il n'y a que de l'admiration à donner à cette charmante production, qui peut rivaliser avec tout ce que ce peintre a fait de mieux. Ce sont des chefs-oeuvre qui n'ont point de prix, avec d'autant plus de raison encore que ce maître a fait un très-petit nombre de sujets, ayant toujours été très-occupé du genre des portraits.]] réalisée par Voys (Aries de), vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 1071 fl. [93]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Dames et des cavaliers se reposent, après un concert qu'ils viennent d'exécuter dans le jardin, au pied d'une fontaine, grouppée de figures en marbre ; leurs instrumens sont attachés aux arbres en forme de trophée. Plus loin, le maître de la maison invite les convives à venir s'y rafraîchir. Le bon goût du paysage, la facilité du pinceau et la liberté dans l'exécution ont assigné à son auteur le premier rang dans ce genre. (A. Wateau)|Des Dames et des cavaliers se reposent, après un concert qu'ils viennent d'exécuter dans le jardin, au pied d'une fontaine, grouppée de figures en marbre ; leurs instrumens sont attachés aux arbres en forme de trophée. Plus loin, le maître de la maison invite les convives à venir s'y rafraîchir. Le bon goût du paysage, la facilité du pinceau et la liberté dans l'exécution ont assigné à son auteur le premier rang dans ce genre.]] réalisée par A. Wateau, vendue par P***, achetée par Lafontaine au prix de 161 fl. [94]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli Bouquet de Fleurs dans un vase de cristal ; trois prunes encore attachées à leur branche, et un papillon, sont les sujets que le peintre a placés sur une table de marbre, et qui flattent à-la-fois l'odorat et le goût. Les ouvrages de cet artiste peuvent avec honneur briller au second rang, et si l'on ne peut posséder un Van d'Ael, il faut au moins se procurer un Van Pol. (Van Pol)|Un joli Bouquet de Fleurs dans un vase de cristal ; trois prunes encore attachées à leur branche, et un papillon, sont les sujets que le peintre a placés sur une table de marbre, et qui flattent à-la-fois l'odorat et le goût. Les ouvrages de cet artiste peuvent avec honneur briller au second rang, et si l'on ne peut posséder un Van d'Ael, il faut au moins se procurer un Van Pol.]] réalisée par Van Pol, vendue par P*** au prix de 131 fl. [96]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[M. Valin étoit sans doute d'une humeur enjouée, et bien inspiré, quand il a composé et exécuté les deux Tableaux que nous décrivons, qu'il a su animer par de jolies Bacchantes et des Enfans au milieu d'un riant Paysage : ici des femmes jouant de la flûte, font danser des enfans ; dans l'autre une bacchante assise sur une peau de léopard, attend un jeune enfant qui accourt lui porter une coupe, tandis qu'au loin une autre bacchante, en courant, frappe l'air de ses cymbales. (M. Valin)|M. Valin étoit sans doute d'une humeur enjouée, et bien inspiré, quand il a composé et exécuté les deux Tableaux que nous décrivons, qu'il a su animer par de jolies Bacchantes et des Enfans au milieu d'un riant Paysage : ici des femmes jouant de la flûte, font danser des enfans ; dans l'autre une bacchante assise sur une peau de léopard, attend un jeune enfant qui accourt lui porter une coupe, tandis qu'au loin une autre bacchante, en courant, frappe l'air de ses cymbales.]] réalisée par M. Valin, vendue par P***, achetée par Vigny au prix de 152 fl. [97]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[M. Senave a traité avec un talent distingué les intérieurs rustiques qu'il s'est plu à représenter : on trouve du mouvement dans ses compositions, de la simplicité dans les poses et dans l'expression parfaitement adaptée au genre villageois, et il a su y joindre un effet toujours très-piquant avec du fond pittoresque. Telles sont les qualités qu'on remarque dans celui que nous décrivons, une de ses meilleures productions. (M. Senave)|M. Senave a traité avec un talent distingué les intérieurs rustiques qu'il s'est plu à représenter : on trouve du mouvement dans ses compositions, de la simplicité dans les poses et dans l'expression parfaitement adaptée au genre villageois, et il a su y joindre un effet toujours très-piquant avec du fond pittoresque. Telles sont les qualités qu'on remarque dans celui que nous décrivons, une de ses meilleures productions.]] réalisée par M. Senave, vendue par P*** au prix de 100 fl. [99]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de M. Watelet, vu jusqu'aux genoux, assis auprès de son bureau, et travaillant à son ouvrage sur les peintures ; il est enrichi de différens accessoires, parmi lesquels on remarque la Vénus de Médicis ; nous offrons ce portrait comme un des ouvrages les plus parfaits de M. Greuze qui a voulu signaler l'amitié qui l'unissait à M. Watelet. (Greuze)|Le portrait de M. Watelet, vu jusqu'aux genoux, assis auprès de son bureau, et travaillant à son ouvrage sur les peintures ; il est enrichi de différens accessoires, parmi lesquels on remarque la Vénus de Médicis ; nous offrons ce portrait comme un des ouvrages les plus parfaits de M. Greuze qui a voulu signaler l'amitié qui l'unissait à M. Watelet.]] réalisée par Greuze, vendue par Loliée, achetée par Peyon au prix de 1230 fl. [117]
  • 1816.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bon tableau représentant la porte extérieure et les remparts de la ville d'Utrecht. Ce tableau est enrichi de plus de vingt figures et de différents animaux de la main d'Adrien Wandevelde. Nous recommandons ce tableau à l'attention des amateurs, comme un objet très-précieux par sa qualité et sa parfaite conversation. (Vander Heyden)|Un bon tableau représentant la porte extérieure et les remparts de la ville d'Utrecht. Ce tableau est enrichi de plus de vingt figures et de différents animaux de la main d'Adrien Wandevelde. Nous recommandons ce tableau à l'attention des amateurs, comme un objet très-précieux par sa qualité et sa parfaite conversation.]] réalisée par Vander Heyden, vendue par Loliée, achetée par [[Loliée V[euve]]] au prix de 3700 fl. [119]