Ventes d'œuvres le 1817.12.10

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  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait d'homme vu en buste et de trois quarts. Ce morceau est recommandable sous le rapport de l'art et de l'histoire. Antoine de Messine est celui qui porta chez les italiens le secret de la peinture à l'huile, qu'il vint apprendre à Bruges en 1366, du fameux Jean Van Eyck. (Antonello ou Antoine de Messine)|Un portrait d'homme vu en buste et de trois quarts. Ce morceau est recommandable sous le rapport de l'art et de l'histoire. Antoine de Messine est celui qui porta chez les italiens le secret de la peinture à l'huile, qu'il vint apprendre à Bruges en 1366, du fameux Jean Van Eyck.]] réalisée par Antonello ou Antoine de Messine, vendue par A. Pérignon, achetée par Hazard au prix de 61 fl. [1]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une forêt, l'on voit Diane accompagnée de deux nymphes. Le peintre a éclairé ces figures de la manière la plus piquante par les rayons du soleil. L'illusion de l'effet, la vérité de la couleur font le mérite particulier de ce tableau. (Boonen (Arnold))|Au milieu d'une forêt, l'on voit Diane accompagnée de deux nymphes. Le peintre a éclairé ces figures de la manière la plus piquante par les rayons du soleil. L'illusion de l'effet, la vérité de la couleur font le mérite particulier de ce tableau.]] réalisée par Boonen (Arnold), vendue par A. Pérignon, achetée par Marte au prix de 400 fl. [4]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des ouvrages les plus parfaits de ce peintre, représentant le Christ en croix. La figure peinte avec force se détache sur un ciel vigoureux ; dans la partie inférieure du tableau on remarque des fortifications et quelques fabriques. (Champagne (Philippe de))|Un des ouvrages les plus parfaits de ce peintre, représentant le Christ en croix. La figure peinte avec force se détache sur un ciel vigoureux ; dans la partie inférieure du tableau on remarque des fortifications et quelques fabriques.]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par A. Pérignon, achetée par Renaud au prix de 310 fl. [7]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue du pont Lucano près Tivoli. On voit en avant sept figures formant deux groupes, et d'autres sur les plans éloignés ; elles se font remarque par la grace et le naturel des poses et l'exactitude des costumes. On retrouve dans ce tableau qui est d'un effet agréable, et bien rendu dans ses détails, le résultat de fréquentes études d'après les ouvrages de Claude Lorrain. (Mr Dagnan)|La vue du pont Lucano près Tivoli. On voit en avant sept figures formant deux groupes, et d'autres sur les plans éloignés ; elles se font remarque par la grace et le naturel des poses et l'exactitude des costumes. On retrouve dans ce tableau qui est d'un effet agréable, et bien rendu dans ses détails, le résultat de fréquentes études d'après les ouvrages de Claude Lorrain.]] réalisée par Mr Dagnan, vendue par A. Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 300 fl. [10]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition très agréable à la droite de laquelle on remarque près d'une mare d'eau limpide ombragée par un arbre élevé, deux villageoises qui causent et jouent avec un paysan ; près d'eux sont leurs nombreux troupeaux, à la gauche en second plan, et dans une demi-teinte bien entendue, on voit une charette couverte et attelée d'un cheval blanc ; elle est conduite par deux villageois, et précédée d'une femme montée sur son âne. On aperçoit dans le fond une rivière. (Mr Demarne)|Une composition très agréable à la droite de laquelle on remarque près d'une mare d'eau limpide ombragée par un arbre élevé, deux villageoises qui causent et jouent avec un paysan ; près d'eux sont leurs nombreux troupeaux, à la gauche en second plan, et dans une demi-teinte bien entendue, on voit une charette couverte et attelée d'un cheval blanc ; elle est conduite par deux villageois, et précédée d'une femme montée sur son âne. On aperçoit dans le fond une rivière.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par A. Pérignon, achetée par Perieoli au prix de 590 fl. [11]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Cavalier monté sur un cheval gris pommelé est arrêté devant un cabaret, sur le bord d'un chemin, et paye la servante. Le cabaretier assis à sa porte fait danser sur ses genoux un de ses enfans, tandis qu'un autre s'amuse à traîner un petit chariot. On voit à quelque distance une villaveoise sur un âne, et précédée d'une vache et d'une chèvre. Ce joli tableau a été exposé au dernier salon. (Mr Demarne)|Un Cavalier monté sur un cheval gris pommelé est arrêté devant un cabaret, sur le bord d'un chemin, et paye la servante. Le cabaretier assis à sa porte fait danser sur ses genoux un de ses enfans, tandis qu'un autre s'amuse à traîner un petit chariot. On voit à quelque distance une villaveoise sur un âne, et précédée d'une vache et d'une chèvre. Ce joli tableau a été exposé au dernier salon.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par A. Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 521 fl. [12]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci offre pour principal sujet des recruteurs qui s'efforcent d'enrôler des jeunes paysans. Cette scène se passe dans une taverne, un jour de fête ; on y remarque des joueurs de cartes, d'autres qui lisent la gazette, et au-delà d'une large arcade, des ménétriers et des danseurs. Cette composition de trente figures est remarquable par la vérité des expressions et le naturel des poses. (France de Liege)|Celui-ci offre pour principal sujet des recruteurs qui s'efforcent d'enrôler des jeunes paysans. Cette scène se passe dans une taverne, un jour de fête ; on y remarque des joueurs de cartes, d'autres qui lisent la gazette, et au-delà d'une large arcade, des ménétriers et des danseurs. Cette composition de trente figures est remarquable par la vérité des expressions et le naturel des poses.]] réalisée par France de Liege, vendue par A. Pérignon, achetée par Elie au prix de 261 fl. [15]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau qui par le brillant et la finesse de la couleur, pourrait soutenir le parallèle avec les productions de Rubens et de Vandick ; Il représente une jeune fille blonde vue en buste, et dans un mouvement agréable ; elle se retourne avec vivacité vers le spectateur ; ses vêtemens legers s'échappent et laissent ses épaules en partie découvertes. L'expression des yeux et de la figure en général, est pleine de finesse et de grace. (Greuze (Jean-Baptiste))|Un tableau qui par le brillant et la finesse de la couleur, pourrait soutenir le parallèle avec les productions de Rubens et de Vandick ; Il représente une jeune fille blonde vue en buste, et dans un mouvement agréable ; elle se retourne avec vivacité vers le spectateur ; ses vêtemens legers s'échappent et laissent ses épaules en partie découvertes. L'expression des yeux et de la figure en général, est pleine de finesse et de grace.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par A. Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 901 fl. [17]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille également vue en buste ; elle tourne la tête vers l'épaule gauche, ses yeux d'une expression douce, sont tournés vers le ciel ; ses cheveux blonds sont attachés négligeamment ; l'ajustement simple d'une paysanne fait encore ressortir la grace et la délicatesse de ses traits. L'on ne peut trop admirer dans ces deux tableaux la franchise et la transparence des tons, la légèreté et la facilité du pinceau. (Greuze (Jean-Baptiste))|Une jeune fille également vue en buste ; elle tourne la tête vers l'épaule gauche, ses yeux d'une expression douce, sont tournés vers le ciel ; ses cheveux blonds sont attachés négligeamment ; l'ajustement simple d'une paysanne fait encore ressortir la grace et la délicatesse de ses traits. L'on ne peut trop admirer dans ces deux tableaux la franchise et la transparence des tons, la légèreté et la facilité du pinceau.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par A. Pérignon, achetée par Vigni au prix de 400.[ou] 403 fl. [18]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de chevalet offrant une jeune fille sortant du bain et assise près d'une fontaine en avant d'une balustrade. La figure dans un effet brillant, se détache sur un fond de paysage vigoureux. Les tableaux de petite dimension de cet habile peintre sont extrêmement rares. Celui-ci qu'il a soigné dans tous ses détails, joint l'agrément du sujet au mérite de l'exécution. (Guerchin (François-Barbieri dit le))|Tableau de chevalet offrant une jeune fille sortant du bain et assise près d'une fontaine en avant d'une balustrade. La figure dans un effet brillant, se détache sur un fond de paysage vigoureux. Les tableaux de petite dimension de cet habile peintre sont extrêmement rares. Celui-ci qu'il a soigné dans tous ses détails, joint l'agrément du sujet au mérite de l'exécution.]] réalisée par Guerchin (François-Barbieri dit le), vendue par A. Pérignon, achetée par [[Euxkiel [?]]] au prix de 812 fl. [20]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandaise ; on y voit une dame ajustée d'une robe de satin blanc, assise auprès d'une table couverte d'un tapis. D'une main elle tient un verre à liqueur et de l'autre un biscuit qu'elle présente à son perroquet dont une jeune suivante tient la cage. Auprès d'elle est assis un homme coîffé d'un large chapeau, et retenant son chien qui s'avance sur la table où l'on remarque des pêches sur un plat d'argent. Dans le fond on voit une haute cheminée à colonnes. Ce tableau est d'une exécution très-soignée. (Hooge (Pierre de))|L'intérieur d'une chambre hollandaise ; on y voit une dame ajustée d'une robe de satin blanc, assise auprès d'une table couverte d'un tapis. D'une main elle tient un verre à liqueur et de l'autre un biscuit qu'elle présente à son perroquet dont une jeune suivante tient la cage. Auprès d'elle est assis un homme coîffé d'un large chapeau, et retenant son chien qui s'avance sur la table où l'on remarque des pêches sur un plat d'argent. Dans le fond on voit une haute cheminée à colonnes. Ce tableau est d'une exécution très-soignée.]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par A. Pérignon, achetée par Lemire au prix de 300 fl. [25]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le tableau que nous décrivons, faisait autrefois parti du fameux cabinet Vanleyden, où il fut toujours regardé comme un ouvrage de Karel du Jardin, en Italie. Depuis, il y eut diversité d'opinion sur le nom de son auteur ; quelques personnes le regardrent comme une production de Pierre de Laar, d'autres comme un ouvrage extraordinaire de Jean Miel ; mais on a toujours été d'accord sur son mérite et sur sa composition ingénieuse. Elle offre une embuscade de voleur au milieu de rochers dans un site aride et sauvage ; cette troupe attend au passage des voyageurs que l'on voit arriver dans l'éloignement ; un des voleurs à cheval les regarde venir, d'autres dans différentes attitudes, se disposent à un coup de main ; un seul qui semble malade, n'y peut prendre part. (Jardin (Karel du))|Le tableau que nous décrivons, faisait autrefois parti du fameux cabinet Vanleyden, où il fut toujours regardé comme un ouvrage de Karel du Jardin, en Italie. Depuis, il y eut diversité d'opinion sur le nom de son auteur ; quelques personnes le regardrent comme une production de Pierre de Laar, d'autres comme un ouvrage extraordinaire de Jean Miel ; mais on a toujours été d'accord sur son mérite et sur sa composition ingénieuse. Elle offre une embuscade de voleur au milieu de rochers dans un site aride et sauvage ; cette troupe attend au passage des voyageurs que l'on voit arriver dans l'éloignement ; un des voleurs à cheval les regarde venir, d'autres dans différentes attitudes, se disposent à un coup de main ; un seul qui semble malade, n'y peut prendre part.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par [[[Paillet ?]]], achetée par Renault au prix de 400 fl. [26]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches compositions offrant l'une un port de mer où sont plusieurs personnages de différentes nations ; on y remarque des galeriens transportant des balots et des marchandises. L'autre représente un marché sur une place publique, enrichie d'une fontaine et d'un obélisque ; d'un côté on remarque une marchande offrant des raisins à une dame et à un cavalier, et de l'autre un joueur de guitare et son jeune garçon recevant de l'argent des assistans. (Lingelback)|Deux riches compositions offrant l'une un port de mer où sont plusieurs personnages de différentes nations ; on y remarque des galeriens transportant des balots et des marchandises. L'autre représente un marché sur une place publique, enrichie d'une fontaine et d'un obélisque ; d'un côté on remarque une marchande offrant des raisins à une dame et à un cavalier, et de l'autre un joueur de guitare et son jeune garçon recevant de l'argent des assistans.]] réalisée par Lingelback, vendue par A. Pérignon, achetée par Paillet au prix de 410 fl. [28]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Bénédiction des enfans ; le Sauveur assis, les reçoit et les bénit, une femme s'empresse de lui présenter son fils. Derrière le Christ on distingue trois de ses disciples. Tableau remarquable par la grace du pinceau. (Mengs (Raphaël))|Le sujet de la Bénédiction des enfans ; le Sauveur assis, les reçoit et les bénit, une femme s'empresse de lui présenter son fils. Derrière le Christ on distingue trois de ses disciples. Tableau remarquable par la grace du pinceau.]] réalisée par Mengs (Raphaël), vendue par A. Pérignon, achetée par Constantin au prix de 71 fl. [30]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur hollandais, où sont trois personnages ; on y remarque surtout près d'une table un militaire ajusté d'une cuirasse, il est assis, occupé à charger sa pipe et regarde le spectateur en souriant. Ce tableau est d'un fini très précieux et parfaitement conservé. (Mireis le jeune, (François Van))|Intérieur hollandais, où sont trois personnages ; on y remarque surtout près d'une table un militaire ajusté d'une cuirasse, il est assis, occupé à charger sa pipe et regarde le spectateur en souriant. Ce tableau est d'un fini très précieux et parfaitement conservé.]] réalisée par Mireis le jeune, (François Van), vendue par A. Pérignon, achetée par Simon au prix de 311 fl. [32]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où l'on voit sur une montagne au bord d'une rivière, un chemin qui mène a un petit bois, et du côté opposé des montagnes couvertes d'arbres et de fabriques ; quelques jolies figures animent la composition. Ce tableau est d'un faire transparant et fin. (Moucheron (Frédérick))|Un paysage où l'on voit sur une montagne au bord d'une rivière, un chemin qui mène a un petit bois, et du côté opposé des montagnes couvertes d'arbres et de fabriques ; quelques jolies figures animent la composition. Ce tableau est d'un faire transparant et fin.]] réalisée par Moucheron (Frédérick), vendue par A. Pérignon, achetée par Hazard au prix de 110 fl. [35]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci peint dans une manière plus vigoureuse, offre près d'une masse de roches un moulin à eau ; on voit au premier plan, plusieurs baigneurs, et dans les fonds des arbres et des montagnes, L'aspect de ce tableau est pittoresque et son effet piquant. (Moucheron (Frédérick))|Celui-ci peint dans une manière plus vigoureuse, offre près d'une masse de roches un moulin à eau ; on voit au premier plan, plusieurs baigneurs, et dans les fonds des arbres et des montagnes, L'aspect de ce tableau est pittoresque et son effet piquant.]] réalisée par Moucheron (Frédérick), vendue par A. Pérignon au prix de 169 fl. [36]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une grande étendue de pays occupé par des bois et des prés, où l'on remarque des blanchisseries. Au premier plan on voit un bouquet d'arbres élevés. Adrien vandevelde a plaçé dans ce tableau une chèvre et trois vaches conduites par un pâtre. Ce tableau est d'une exécution fine et le portrait fidèle de la nature. (Ruysdael (Jacques))|La vue d'une grande étendue de pays occupé par des bois et des prés, où l'on remarque des blanchisseries. Au premier plan on voit un bouquet d'arbres élevés. Adrien vandevelde a plaçé dans ce tableau une chèvre et trois vaches conduites par un pâtre. Ce tableau est d'une exécution fine et le portrait fidèle de la nature.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par A. Pérignon, achetée par Rioult au prix de 541.05 fl. [44]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage agreste dont la partie gauche est occupée par un groupe d'arbres qui ombragent une partie de terrain où deux pâtres gardent leurs troupeaux. Du côté opposé on voit une montagne entourée d'arbres et couverte de quelques habitations, elle est au bord d'une rivière qui garnit tout le milieu du tableau et se prolonge vers des montagnes à l'horison. Un ciel harmonieux éclaire ce tableau qui se rapproche des ouvrages d'Hobema. (Ruysdael (Jacques))|Un paysage agreste dont la partie gauche est occupée par un groupe d'arbres qui ombragent une partie de terrain où deux pâtres gardent leurs troupeaux. Du côté opposé on voit une montagne entourée d'arbres et couverte de quelques habitations, elle est au bord d'une rivière qui garnit tout le milieu du tableau et se prolonge vers des montagnes à l'horison. Un ciel harmonieux éclaire ce tableau qui se rapproche des ouvrages d'Hobema.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par A. Pérignon, achetée par Simon au prix de 240 fl. [45]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un de tableaux extraordinaires de ce peintre, tant sous le rapport de la richesse et de l'esprit de la composition, que par son exécution fine et précieuse. Il représente le sujet des nôces de Cana. Jean Steen a exprimé à la fois la joie d'un festin, et la surprise et l'admiration de ceux des assistans qui sont près de Jésus. La table du banquet disposée sur une très-large estrade, est entourée de convives ; plus bas, on distingue différens groupes.. Au milieu, c'est une femme qui fait lever son mari, assis sur les marches d'un perron ; de côté et d'autre des personnages qui raisonnent sur le premier miracle de Notre Seigneur. On remarque surtout parmi des figures de différentes nations, une jeune femme assise et tenant un verre qu'elle approche de ses lèvres avec curiosité. Il serait trop long d'entrer dans une foule d'autres détails que présente cette composition de cinquante figures. Jean Steen s'y est placé lui-même avec sa femme, et entrant dans la salle du festin. Le fond offre des portiques ornés de guirlandes et de feuillage, en avant desquels on remarque un orchestre où des musiciens chantent et jouent des instrumens. (Steen (Jean))|Un de tableaux extraordinaires de ce peintre, tant sous le rapport de la richesse et de l'esprit de la composition, que par son exécution fine et précieuse. Il représente le sujet des nôces de Cana. Jean Steen a exprimé à la fois la joie d'un festin, et la surprise et l'admiration de ceux des assistans qui sont près de Jésus. La table du banquet disposée sur une très-large estrade, est entourée de convives ; plus bas, on distingue différens groupes.. Au milieu, c'est une femme qui fait lever son mari, assis sur les marches d'un perron ; de côté et d'autre des personnages qui raisonnent sur le premier miracle de Notre Seigneur. On remarque surtout parmi des figures de différentes nations, une jeune femme assise et tenant un verre qu'elle approche de ses lèvres avec curiosité. Il serait trop long d'entrer dans une foule d'autres détails que présente cette composition de cinquante figures. Jean Steen s'y est placé lui-même avec sa femme, et entrant dans la salle du festin. Le fond offre des portiques ornés de guirlandes et de feuillage, en avant desquels on remarque un orchestre où des musiciens chantent et jouent des instrumens.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par A. Pérignon, achetée par Naudou au prix de 5005 fl. [48]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'enlèvement des Sabines. Le peintre a placé cette scène dans un paysage garni d'arbres. Le tumulte de cet évènement a mis Jean Steen à mêmê de déployer toute son originalité dans la variété des poses et l'expression des figures. (Steen (Jean))|Le sujet de l'enlèvement des Sabines. Le peintre a placé cette scène dans un paysage garni d'arbres. Le tumulte de cet évènement a mis Jean Steen à mêmê de déployer toute son originalité dans la variété des poses et l'expression des figures.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par A. Pérignon, achetée par Paillet au prix de 296 fl. [49]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus riches compositions de ce peintre, dont le sujet principal représente les réjouissances d'une noce de village. Auprès d'une chaumière en second plan, la mariée est à table entourée de plusieurs convives, parmi lesquels on remarque le notaire, qui fait la lecture du contrat : chacun par ses mouvemens exprime son contentement. Plus en avant, on remarque un villageois et une paysanne qui dansent au son de la musette d'un ménestrier ; une jeune fille qui repousse les carresses d'un paysan ; un vieillard appuyé sur son bâton et attentif à la danse. A la gauche et tout en avant, plusieurs figures variées de mouvement et d'expression forment différens groupes, qui par la richesse des tons rappellent la lumière de ce côté ; plus vers le milieu, des tonneaux, un chaudron et d'autres accessoirs parfaitement rendus font opposition avec un fonds de paysage garni d'arbres et de chaumières ; on y aperçoit encore plusieurs groupes, et surtout celui d'un bûveur et de ses camarades qui le ramènent à sa chaumière. Un ciel bien argentin sert à détacher un arbre d'un feuiller léger, qui semble agité par l'air ; le brillant, la forcede l'exécution, le nombre des groupes qui forment tous des lignes heureusement variées, la beauté de la couleur où le peintre ses rappellé ses nombreuses études d'après les vénitiens, sont poussés au plus haut point dans cet ouvrage capital et le rendent digne des plus belles galeries. (Teniers (David))|Une des plus riches compositions de ce peintre, dont le sujet principal représente les réjouissances d'une noce de village. Auprès d'une chaumière en second plan, la mariée est à table entourée de plusieurs convives, parmi lesquels on remarque le notaire, qui fait la lecture du contrat : chacun par ses mouvemens exprime son contentement. Plus en avant, on remarque un villageois et une paysanne qui dansent au son de la musette d'un ménestrier ; une jeune fille qui repousse les carresses d'un paysan ; un vieillard appuyé sur son bâton et attentif à la danse. A la gauche et tout en avant, plusieurs figures variées de mouvement et d'expression forment différens groupes, qui par la richesse des tons rappellent la lumière de ce côté ; plus vers le milieu, des tonneaux, un chaudron et d'autres accessoirs parfaitement rendus font opposition avec un fonds de paysage garni d'arbres et de chaumières ; on y aperçoit encore plusieurs groupes, et surtout celui d'un bûveur et de ses camarades qui le ramènent à sa chaumière. Un ciel bien argentin sert à détacher un arbre d'un feuiller léger, qui semble agité par l'air ; le brillant, la forcede l'exécution, le nombre des groupes qui forment tous des lignes heureusement variées, la beauté de la couleur où le peintre ses rappellé ses nombreuses études d'après les vénitiens, sont poussés au plus haut point dans cet ouvrage capital et le rendent digne des plus belles galeries.]] réalisée par Teniers (David), vendue par A. Pérignon au prix de 6000 fl. [52]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet agréable d'un concert champêtre. Une jeune femme assise près d'une touffe d'arbres écoute avec attention les leçons d'un vieux berger qui lui indique la manière de placer les doigts sur son flageolet ; un jeune villageois assis à ses pieds, et jouant de la cornemuse se tourne vers elle et l'écoute en souriant. On aperçoit dans les lointains, quelques moutons sur un chemin au bord d'une rivière, et en avant d'un bois. Teniers a répandu dans cette composition de la grace et de l'intérêt, sans s'écarter de la représentation fidelle de la nature. Les têtes sont d'une expression fine et spirituelle, et la touche en général franche et décidée. (Teniers (David))|Le sujet agréable d'un concert champêtre. Une jeune femme assise près d'une touffe d'arbres écoute avec attention les leçons d'un vieux berger qui lui indique la manière de placer les doigts sur son flageolet ; un jeune villageois assis à ses pieds, et jouant de la cornemuse se tourne vers elle et l'écoute en souriant. On aperçoit dans les lointains, quelques moutons sur un chemin au bord d'une rivière, et en avant d'un bois. Teniers a répandu dans cette composition de la grace et de l'intérêt, sans s'écarter de la représentation fidelle de la nature. Les têtes sont d'une expression fine et spirituelle, et la touche en général franche et décidée.]] réalisée par Teniers (David), vendue par A. Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 806 fl. [53]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une marine par un tems calme, offrant en avant une plage sablonneuse près de laquelle sont plusieurs barques de pêcheurs. On y remarque quelques matelots, dans le fond on voit la pleine mer et un navire avec ses voiles déployées. Un ciel brillant et parfaitement nuagé réflette une lumière large et dorée. Ce précieux tableau de toute perfection dans ces détails, réunit les qualités que l'on peut désirer dans les ouvrages de ce maître. (Velde (Guillaume Van de))|Une marine par un tems calme, offrant en avant une plage sablonneuse près de laquelle sont plusieurs barques de pêcheurs. On y remarque quelques matelots, dans le fond on voit la pleine mer et un navire avec ses voiles déployées. Un ciel brillant et parfaitement nuagé réflette une lumière large et dorée. Ce précieux tableau de toute perfection dans ces détails, réunit les qualités que l'on peut désirer dans les ouvrages de ce maître.]] réalisée par Velde (Guillaume Van de), vendue par A. Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 1800 fl. [56]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage dont une grande partie est occupée par des touffes d'arbres variés, et l'autre par un lointain de paysage, avec fabriques, indication de forêts et montagnes à l'horison ; on remarque quelques figures de Lingelback. Sur le devant auprès d'une eau dormante, des troncs d'arbres renversés sont groupés avec des plantes parfaitement touchées. Ce tableau joint à l'avantage d'une belle exécution, celui d'une conservation rare dans les ouvrages de ce maître. (Winants (Jean))|Un paysage dont une grande partie est occupée par des touffes d'arbres variés, et l'autre par un lointain de paysage, avec fabriques, indication de forêts et montagnes à l'horison ; on remarque quelques figures de Lingelback. Sur le devant auprès d'une eau dormante, des troncs d'arbres renversés sont groupés avec des plantes parfaitement touchées. Ce tableau joint à l'avantage d'une belle exécution, celui d'une conservation rare dans les ouvrages de ce maître.]] réalisée par Winants (Jean), vendue par A. Pérignon, achetée par Lemire au prix de 400 fl. [58]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un corps-de-garde de cavalerie, établi dans un vaste bâtiment soutenu par des colonnes. Parmi le désordre pittoresque de plusieurs groupes adroitement variés, on remarque un cavalier bridant son cheval ; auprès de lui un de ses camarades fumant sa pipe et un autre qui allume la sienne à un feu auquel un soldat se réchauffe ; en avant, deux militaires dorment sur leur valise et leur sacs. On remarque près d'eux leur chien, des armes, et différents accessoirs militaires. La partie droite de la composition, est occupée par plusieurs chevaux dont un est couché en avant sur la litière, un autre est monté par un soldat qui revient du fourrage ; dans le fond une porte laisse voir un échappé de paysage, et deux prisonniers que l'on amène les mains derrière le dos. Ce tableau riche dans ses détails, piquant dans ses détails, piquant dans son effet, est d'une extrême finesse de pinceau. (Wouwermans (Philippe))|Un corps-de-garde de cavalerie, établi dans un vaste bâtiment soutenu par des colonnes. Parmi le désordre pittoresque de plusieurs groupes adroitement variés, on remarque un cavalier bridant son cheval ; auprès de lui un de ses camarades fumant sa pipe et un autre qui allume la sienne à un feu auquel un soldat se réchauffe ; en avant, deux militaires dorment sur leur valise et leur sacs. On remarque près d'eux leur chien, des armes, et différents accessoirs militaires. La partie droite de la composition, est occupée par plusieurs chevaux dont un est couché en avant sur la litière, un autre est monté par un soldat qui revient du fourrage ; dans le fond une porte laisse voir un échappé de paysage, et deux prisonniers que l'on amène les mains derrière le dos. Ce tableau riche dans ses détails, piquant dans ses détails, piquant dans son effet, est d'une extrême finesse de pinceau.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par A. Pérignon, achetée par Naudou au prix de 1265 fl. [59]
  • 1817.12.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la porte d'un cabaret, sont arrêtés trois cavaliers et un charretier, dont les chevaux attendent les morceaux de pain que leur distribue un valet d'écurie. un des cavaliers met le pied à l'étrier, l'autre est en selle, le troisième remet à la maîtresse de l'auberge un pôt qu'il vient de vider ; un enfant, un mendiant et plsieurs autres personnages, ajoutent à la richesse de ce tableau, qui peut passer pour un des bons ouvrages de Wouwermans. (Wouwermans (Philippe))|A la porte d'un cabaret, sont arrêtés trois cavaliers et un charretier, dont les chevaux attendent les morceaux de pain que leur distribue un valet d'écurie. un des cavaliers met le pied à l'étrier, l'autre est en selle, le troisième remet à la maîtresse de l'auberge un pôt qu'il vient de vider ; un enfant, un mendiant et plsieurs autres personnages, ajoutent à la richesse de ce tableau, qui peut passer pour un des bons ouvrages de Wouwermans.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par A. Pérignon, achetée par Rolland au prix de 1346 fl. [60]