Ventes d'œuvres le 1817.12.17

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  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vieille Coquette à table avec un jeune homme lui passe amoureusement la main sous le menton ; mais celui qui reçoit cette caresse, y est beaucoup moins sensible qu'au langage des yeux d'une jolie soubrette, avec laquelle il paraît être d'intelligence. (M. Boilly)|Une Vieille Coquette à table avec un jeune homme lui passe amoureusement la main sous le menton ; mais celui qui reçoit cette caresse, y est beaucoup moins sensible qu'au langage des yeux d'une jolie soubrette, avec laquelle il paraît être d'intelligence.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Didot, achetée par Lafontaine au prix de 131 fl. [110]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les bohémiennes et le maréchal ferrant. Tableau très-rich en figures, et d'une joyeuse ingénuité ; il n'est pas étonnant, maintenant que l'on désire la vérité en peinture, que l'on recherche avec empressement les ouvrages de ce maître ; à la naïveté du Nain, Victoors unit la gaîté et la couleur de Jean Steen. (Victoors (Jean))|Les bohémiennes et le maréchal ferrant. Tableau très-rich en figures, et d'une joyeuse ingénuité ; il n'est pas étonnant, maintenant que l'on désire la vérité en peinture, que l'on recherche avec empressement les ouvrages de ce maître ; à la naïveté du Nain, Victoors unit la gaîté et la couleur de Jean Steen.]] réalisée par Victoors (Jean), vendue par Didot, achetée par Bouret au prix de 690 fl. [111]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné sur les premiers plans, de figures en repos, parmi lesquelles on distingue un homme richement vêtu et à cheval. Le fond du tableau représente une marine. Tableau capital d'un faire large et moëlleux, et du meilleur tems de ce maître. (Véenix (Jean-Baptiste))|Paysage orné sur les premiers plans, de figures en repos, parmi lesquelles on distingue un homme richement vêtu et à cheval. Le fond du tableau représente une marine. Tableau capital d'un faire large et moëlleux, et du meilleur tems de ce maître.]] réalisée par Véenix (Jean-Baptiste), vendue par Didot, achetée par Aléxandre au prix de 310 fl. [112]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paul et Virginie au berceau. Les deux mères regardent avec ravissement les caresses de leurs enfans ; Fidèle, leur chien, veille au pied du berceau. Ce tableau est tout sentiment, tout ame ; on y lit avec autant d'intérêt que dans le délicieux roman qui l'a fait naître. (M. Vallin)|Paul et Virginie au berceau. Les deux mères regardent avec ravissement les caresses de leurs enfans ; Fidèle, leur chien, veille au pied du berceau. Ce tableau est tout sentiment, tout ame ; on y lit avec autant d'intérêt que dans le délicieux roman qui l'a fait naître.]] réalisée par M. Vallin, vendue par Didot, achetée par Cailard au prix de 76.05 fl. [113]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une église, ornée d'un très-grand nombre de figures assistant à la célébration du Saint Sacrement de la messe. Ce tableau, d'un effet vrai et d'une composition pleine d'intérêt, nous paraît aussi parfait qu'il est capital. Il est du meilleur tems du maître. (M. Senave)|L'intérieur d'une église, ornée d'un très-grand nombre de figures assistant à la célébration du Saint Sacrement de la messe. Ce tableau, d'un effet vrai et d'une composition pleine d'intérêt, nous paraît aussi parfait qu'il est capital. Il est du meilleur tems du maître.]] réalisée par M. Senave, vendue par Didot, achetée par Dubois au prix de 154.95 fl. [115]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Pétrarque. Ce poëte célèbre, de l'époque de la renaissance des lettres et des arts en Itali, est représenté en buste et avec le costume de diacre, sous lequel il a fini ses jours. Dans le fond du tableau, on aperçoit de très-petites figures, sujet de la résurrection du Christ. Cette production, quoique précédant de plus d'un siècle les maîtres supérieurs de l'école Florentine, en offre toute la finesse de teinte et d'exécution ; elle est d'une conservation parfaite. (Memmi (Simone) dit Simon de Sienne)|Portrait de Pétrarque. Ce poëte célèbre, de l'époque de la renaissance des lettres et des arts en Itali, est représenté en buste et avec le costume de diacre, sous lequel il a fini ses jours. Dans le fond du tableau, on aperçoit de très-petites figures, sujet de la résurrection du Christ. Cette production, quoique précédant de plus d'un siècle les maîtres supérieurs de l'école Florentine, en offre toute la finesse de teinte et d'exécution ; elle est d'une conservation parfaite.]] réalisée par Memmi (Simone) dit Simon de Sienne, vendue par Didot, achetée par Durand au prix de 90 fl. [116]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Villa d'Est. Ce délicieux paysage, enveloppé de la vapeur du matin, a été admiré au salon dernier ; il fait le plus grand honneur à M. Letellier, amateur et peintre distingué, qui emploie sa fortune à voyager pour faire des études, et qui toujours a pour but la nature et le C. Lorrain. Ce paysage capital et de la plus belle dimension, nous paraît égaler, sous tous les rapports, les plus beaux paysages modernes, et les surpasser, sous quelques-uns. de plus, les tableaux de M. Letellier sont de la plus grande rareté. (M. Letellier (Alphonse))|La Villa d'Est. Ce délicieux paysage, enveloppé de la vapeur du matin, a été admiré au salon dernier ; il fait le plus grand honneur à M. Letellier, amateur et peintre distingué, qui emploie sa fortune à voyager pour faire des études, et qui toujours a pour but la nature et le C. Lorrain. Ce paysage capital et de la plus belle dimension, nous paraît égaler, sous tous les rapports, les plus beaux paysages modernes, et les surpasser, sous quelques-uns. de plus, les tableaux de M. Letellier sont de la plus grande rareté.]] réalisée par M. Letellier (Alphonse), vendue par Didot, achetée par Aléxandre au prix de 491 fl. [117]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Laure, maîtresse de Pétrarque ; elle est vue en buste et de profil ; sa coiffure et son habillement sont richement ornés ; avec une grande naïveté de dessin, ce portrait nous paraît d'une couleur et d'un faire bien étonnant, pour cette époque si reculée. (Giottino)|Portrait de Laure, maîtresse de Pétrarque ; elle est vue en buste et de profil ; sa coiffure et son habillement sont richement ornés ; avec une grande naïveté de dessin, ce portrait nous paraît d'une couleur et d'un faire bien étonnant, pour cette époque si reculée.]] réalisée par Giottino, vendue par Didot, achetée par Henry. [118]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune paysan, sur le point de signer son engagement, boit avec des recruteurs. Ce tableau, composé de huit figures, et riche en accessoires, est du meilleur tems de ce maître. Il est le continuateur de l'école flamande ; il en a transmis la tradition à M. Demarne, qui la transmetta sans doute à son jeune fils, en ce moment son élève, et qui annonce les plus heureuses dispositions. (France de Liège)|Un jeune paysan, sur le point de signer son engagement, boit avec des recruteurs. Ce tableau, composé de huit figures, et riche en accessoires, est du meilleur tems de ce maître. Il est le continuateur de l'école flamande ; il en a transmis la tradition à M. Demarne, qui la transmetta sans doute à son jeune fils, en ce moment son élève, et qui annonce les plus heureuses dispositions.]] réalisée par France de Liège, vendue par Didot, achetée par Lafontaine au prix de 84 fl. [119]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de la femme de Govert Flink, vue également à mi-corps, et la main appuyée sur le dos d'un fauteuil. Ces deux beaux portraits sont franchement peints, et d'une couleur éclatante, qui ne nuit ni à l'harmonie ni à la vérité. Vanden Eeckhout a signé ces deux portraits ; et il est bien fait, pour sa réputaion ; car, sans cela, on aurait pu les croire de son maître Rembrandt. (Eeckhout (Gerbrandt Vanden))|Portrait de la femme de Govert Flink, vue également à mi-corps, et la main appuyée sur le dos d'un fauteuil. Ces deux beaux portraits sont franchement peints, et d'une couleur éclatante, qui ne nuit ni à l'harmonie ni à la vérité. Vanden Eeckhout a signé ces deux portraits ; et il est bien fait, pour sa réputaion ; car, sans cela, on aurait pu les croire de son maître Rembrandt.]] réalisée par Eeckhout (Gerbrandt Vanden), vendue par Didot, achetée par Callé au prix de 139 fl. [120]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Govart Flink, ami de Vanden Eeckhout ; tous deux furent élèves de Rembrandt. -- Il est représenté à mi-corps, le chapeau sur la tête, et dans l'action de mettre ses gants. Ces deux beaux portraits sont franchement peints, et d'une couleur éclatante, qui ne nuit ni à l'harmonie ni à la vérité. Vanden Eeckhout a signé ces deux portraits ; et il a bien fait, pour sa réputation ; car, sans cela, on aurait pu les croire de son maître Rembrandt. (Eeckhout (Gerbrandt Vanden))|Govart Flink, ami de Vanden Eeckhout ; tous deux furent élèves de Rembrandt. -- Il est représenté à mi-corps, le chapeau sur la tête, et dans l'action de mettre ses gants. Ces deux beaux portraits sont franchement peints, et d'une couleur éclatante, qui ne nuit ni à l'harmonie ni à la vérité. Vanden Eeckhout a signé ces deux portraits ; et il a bien fait, pour sa réputation ; car, sans cela, on aurait pu les croire de son maître Rembrandt.]] réalisée par Eeckhout (Gerbrandt Vanden), vendue par Didot, achetée par Callé au prix de 121 fl. [121]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de N**. vu de face. Les ouvrages de ce peintre, extraordinaires pour la très-grande perfection du fini dans les têtes, sont d'une rareté extrême parce qu'ils ne sont pas sortis des collections des souverains pour qui ils ont été faits. C'est le premier qui paraisse en vente publique. Ce tableau, sur sa première toile et dans sa première bordure, a été tellement respecté, qu'on ne la pas même nétoyé, mais reverni seulement sur l'ancien verni. Denner a eu plusieurs imitateurs très-habiles. (Denner (Balthazar))|Portrait de N**. vu de face. Les ouvrages de ce peintre, extraordinaires pour la très-grande perfection du fini dans les têtes, sont d'une rareté extrême parce qu'ils ne sont pas sortis des collections des souverains pour qui ils ont été faits. C'est le premier qui paraisse en vente publique. Ce tableau, sur sa première toile et dans sa première bordure, a été tellement respecté, qu'on ne la pas même nétoyé, mais reverni seulement sur l'ancien verni. Denner a eu plusieurs imitateurs très-habiles.]] réalisée par Denner (Balthazar), vendue par Didot, achetée par Madame Hazard au prix de 500 fl. [122]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vestale conduite à la fosse où elle va être enterrée vivante ; esquisse terminée, qui pourrait fournir à M. David le sujet d'un de ses tableaux les plus heureux, sous le rapport de la composition, de l'expression et de l'effet. Outre le mérite de ce tableau, on remarquera qu'il est impossible de s'en procurer de ce chef de notre école. (M. David)|Une vestale conduite à la fosse où elle va être enterrée vivante ; esquisse terminée, qui pourrait fournir à M. David le sujet d'un de ses tableaux les plus heureux, sous le rapport de la composition, de l'expression et de l'effet. Outre le mérite de ce tableau, on remarquera qu'il est impossible de s'en procurer de ce chef de notre école.]] réalisée par M. David, vendue par Didot, achetée par Bouret au prix de 281 fl. [123]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La présentation au Temple ; composition de dix figures principales, et de quelques autres sur différens plans éloignés. Les tableaux de Maris Crespi sont aussi rares que recherchés quand ils sont d'une couleur claire et vigoureuse. Celui-ci a l'amabilité d'un Barroche, pour la finesse de l'expression et du coloris. (Crespi (Joseph-Maria))|La présentation au Temple ; composition de dix figures principales, et de quelques autres sur différens plans éloignés. Les tableaux de Maris Crespi sont aussi rares que recherchés quand ils sont d'une couleur claire et vigoureuse. Celui-ci a l'amabilité d'un Barroche, pour la finesse de l'expression et du coloris.]] réalisée par Crespi (Joseph-Maria), vendue par Didot, achetée par Couturier au prix de 92 fl. [124]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Molière dans sa jeunesse. De la main droite appuyée sur la main gauche, il tient une plume ; son regard fixe annonce qu'il est dans le feu de la composition. Ce portrait, parfaitement conservé, du plus grand des poëtes comiques, nous paraît un objet bien précieux. (Coypel)|Portrait de Molière dans sa jeunesse. De la main droite appuyée sur la main gauche, il tient une plume ; son regard fixe annonce qu'il est dans le feu de la composition. Ce portrait, parfaitement conservé, du plus grand des poëtes comiques, nous paraît un objet bien précieux.]] réalisée par Coypel, vendue par Didot, achetée par Lafont au prix de 60 fl. [125]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'éducation du moineau. Une dame en négligé du matin joue un air de serinette à son oiseau, qui est auprès d'elle, dans une cage. Ce tableau nous paraît, dans son genre, un chef-d'oeuvre digne des anciennes écoles hollandaise et flamande. Il est malheureux que ce peintre, qui a été surnommé l'inimitable, n'ait fait des tableaux que pour les cours étrangères. Excepté un tableau de nature morte (morceau de réception à l'Academie), on ne rencontre de lui, en France, que quelques petits bouts d'étude. (Chardin (Jean-Baptiste-Siméon))|L'éducation du moineau. Une dame en négligé du matin joue un air de serinette à son oiseau, qui est auprès d'elle, dans une cage. Ce tableau nous paraît, dans son genre, un chef-d'oeuvre digne des anciennes écoles hollandaise et flamande. Il est malheureux que ce peintre, qui a été surnommé l'inimitable, n'ait fait des tableaux que pour les cours étrangères. Excepté un tableau de nature morte (morceau de réception à l'Academie), on ne rencontre de lui, en France, que quelques petits bouts d'étude.]] réalisée par Chardin (Jean-Baptiste-Siméon), vendue par Didot, achetée par Brunet quai Voltaire no.5 au prix de 241 fl. [127]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux vues peintes d'après nature, avec figures par M. Demarne. L'une représente l'entrée et la grille d'un parc : sur le chemin, on voit une femme montée sur un âne et conduisant une vache. Au premier plan, un homme endormi est gardé par son chien. L'autre vue représente un terrain sablonneux entouré de rivières. Dans une barque, sur le premier plan, on remarque plusieurs personnes faisant de la musique. Boissieu, si renommé pour ses dessins et pour ses eaux-fortes, serait bien plus célèbre par des tableaux d'une qualité aussi rare. Au fini de Vander Heyden, ils réunissent le gras, le moelleux de Karel Dujardin. Pourquoi donc n'a-t-il pas peint plus souvent à l'huile ? (De Boissieu)|Deux vues peintes d'après nature, avec figures par M. Demarne. L'une représente l'entrée et la grille d'un parc : sur le chemin, on voit une femme montée sur un âne et conduisant une vache. Au premier plan, un homme endormi est gardé par son chien. L'autre vue représente un terrain sablonneux entouré de rivières. Dans une barque, sur le premier plan, on remarque plusieurs personnes faisant de la musique. Boissieu, si renommé pour ses dessins et pour ses eaux-fortes, serait bien plus célèbre par des tableaux d'une qualité aussi rare. Au fini de Vander Heyden, ils réunissent le gras, le moelleux de Karel Dujardin. Pourquoi donc n'a-t-il pas peint plus souvent à l'huile ?]] réalisée par De Boissieu, vendue par Didot, achetée par Aléxandre au prix de 225 fl. [128]
  • 1817.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petits tableaux en pendant : l'un représente une cuisinière faisant la lessive ; l'autre un jardinier dans un caveau, entouré de différentes espéces de légumes. M. Bilcoq est surtout célébre dans les compositions de petite dimension, qu'on ne peut toucher et rendre avec plus d'esprit. (M. Bilcoq)|Deux petits tableaux en pendant : l'un représente une cuisinière faisant la lessive ; l'autre un jardinier dans un caveau, entouré de différentes espéces de légumes. M. Bilcoq est surtout célébre dans les compositions de petite dimension, qu'on ne peut toucher et rendre avec plus d'esprit.]] réalisée par M. Bilcoq, vendue par Didot, achetée par Lafont au prix de 200 fl. [129]