Ventes d'œuvres le 1818.03.15

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  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un capucin assis dans une grotte, tenant dans sa main un Christ en ivoire ; à ses pieds on voit un choux rouge, des poireaux, des oignons, indiquant la vie frugale du saint personnage. Dans le lointain est un autre moine agenouillé et en prière. (Van Staven)|Un capucin assis dans une grotte, tenant dans sa main un Christ en ivoire ; à ses pieds on voit un choux rouge, des poireaux, des oignons, indiquant la vie frugale du saint personnage. Dans le lointain est un autre moine agenouillé et en prière.]] réalisée par Van Staven. [14]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages. Dans l'un on distingue une cascade sur un plan reculé, et plus loin encore des fabriques sur des montagnes ; sur le devant sont plusieurs soldats. Dans l'autre on voit un rocher percé à jour : plusieurs personnages occupent le premier plan. (Torregiani)|Deux paysages. Dans l'un on distingue une cascade sur un plan reculé, et plus loin encore des fabriques sur des montagnes ; sur le devant sont plusieurs soldats. Dans l'autre on voit un rocher percé à jour : plusieurs personnages occupent le premier plan.]] réalisée par Torregiani. [17]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Pharisiens cherchant à surprendre Jésus lui envoyèrent demander s'il falloit ou non payer le tribut à César. Mais ayant deviné leur perfide dessein, il répondit, en voyant le denier qu'on lui présentoit : "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." C'est avec raison que l'Ecole vénitienne jouit de la haute réputation qu'elle s'est acquise pour l'éclat et la fraîcheur de son coloris, ainsi que le justifie le tableau que nous venons de décrire. (Titien)|Les Pharisiens cherchant à surprendre Jésus lui envoyèrent demander s'il falloit ou non payer le tribut à César. Mais ayant deviné leur perfide dessein, il répondit, en voyant le denier qu'on lui présentoit : "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." C'est avec raison que l'Ecole vénitienne jouit de la haute réputation qu'elle s'est acquise pour l'éclat et la fraîcheur de son coloris, ainsi que le justifie le tableau que nous venons de décrire.]] réalisée par Titien. [18]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant la porte d'une auberge, un valet, moonté sur un cheval blanc qui pisse, vient de se rafraîchir ; il reçoit les ordres de sa maîtresse, montée près de lui sur un cheval bai. Des valets de ferme et des chiens animent encore cette composition. (Solmaker)|Devant la porte d'une auberge, un valet, moonté sur un cheval blanc qui pisse, vient de se rafraîchir ; il reçoit les ordres de sa maîtresse, montée près de lui sur un cheval bai. Des valets de ferme et des chiens animent encore cette composition.]] réalisée par Solmaker. [19]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entrée d'un village se détache sur un fond d'arbres, derrière lesquels pointe le clocher d'une église, et le chemin qui y conduit est bordé de droite et de gauche par des champs de moissons : un ciel brillant termine cette jolie production. (J. Ruisdaal)|L'entrée d'un village se détache sur un fond d'arbres, derrière lesquels pointe le clocher d'une église, et le chemin qui y conduit est bordé de droite et de gauche par des champs de moissons : un ciel brillant termine cette jolie production.]] réalisée par J. Ruisdaal. [23]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de fabrique et rochers sur une rivière qui baigne le devant du sujett ; on voit une barque de pêcheurs, dont une se dispose à tirer son filet de l'eau, tandis que l'autre pousse au large : des plans biens disposés, et une belle harmonie caractérisent cet ouvrage. (Orisonti)|Paysage orné de fabrique et rochers sur une rivière qui baigne le devant du sujett ; on voit une barque de pêcheurs, dont une se dispose à tirer son filet de l'eau, tandis que l'autre pousse au large : des plans biens disposés, et une belle harmonie caractérisent cet ouvrage.]] réalisée par Orisonti. [27]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un fête publique, donnée au milieu d'une grande place dont le fond et les côtés sont ornés de divers maisons et palais, réunit une multitude innombrable de personnages, de chevaux et de voitures, qui se meuvent en tous sens. A drroite du tableau est un obélisque surmonté d'une croix ; à gauche et sur un plan reculé, plusieurs pièces d'artillerie saluent d'une salve l'entrée d'un château. (Martin Pepin)|Un fête publique, donnée au milieu d'une grande place dont le fond et les côtés sont ornés de divers maisons et palais, réunit une multitude innombrable de personnages, de chevaux et de voitures, qui se meuvent en tous sens. A drroite du tableau est un obélisque surmonté d'une croix ; à gauche et sur un plan reculé, plusieurs pièces d'artillerie saluent d'une salve l'entrée d'un château.]] réalisée par Martin Pepin. [31]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage-marine, d'une conception vaste et de la plus belle ordonnance, remplir l'étendue de la toile, animée par le génie du Lorrain, enrichi encore du beau sujet du débarquement de Cléopâtre, appelée à Tarse par Marc-Antoine, pour justifier de sa conduite. On voit cette reine superbe arrivant à l'heure mystérieuse d'un soleil couchant, au moment où elle vient de descendre de l'élégant yacht, qui, du vaisseau qu'elle a laissé dans le port, l'a descendue sur les degrés du palais du Triumvir. Elle est entourée d'une foule de courtisans et d'autres qui volent à sa rencontre. Quelques vaisseaux, qui lui servoient d'escorte, sont `une plus ou moins grande distance en mer. Dans cet ouvrage, tracé rapidement dans le premier élan, dans le permier feu de la composition, le peintre a voulu jeter le fondement de sa pensée pour s'assurer des lignes de la lumières, des plans, de l'harmonie et de l'effet général. Ainsi assuré du succès de cette première disposition, l'artiste a voulu répéter ce sujet dans une proportion plus petite avec quelques changemens, c'est celui que possède le Musée, qui est a traduction de celui que nous décrivons. (C. le Lorrain)|Un paysage-marine, d'une conception vaste et de la plus belle ordonnance, remplir l'étendue de la toile, animée par le génie du Lorrain, enrichi encore du beau sujet du débarquement de Cléopâtre, appelée à Tarse par Marc-Antoine, pour justifier de sa conduite. On voit cette reine superbe arrivant à l'heure mystérieuse d'un soleil couchant, au moment où elle vient de descendre de l'élégant yacht, qui, du vaisseau qu'elle a laissé dans le port, l'a descendue sur les degrés du palais du Triumvir. Elle est entourée d'une foule de courtisans et d'autres qui volent à sa rencontre. Quelques vaisseaux, qui lui servoient d'escorte, sont `une plus ou moins grande distance en mer. Dans cet ouvrage, tracé rapidement dans le premier élan, dans le permier feu de la composition, le peintre a voulu jeter le fondement de sa pensée pour s'assurer des lignes de la lumières, des plans, de l'harmonie et de l'effet général. Ainsi assuré du succès de cette première disposition, l'artiste a voulu répéter ce sujet dans une proportion plus petite avec quelques changemens, c'est celui que possède le Musée, qui est a traduction de celui que nous décrivons.]] réalisée par C. le Lorrain. [34]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Castor et Pollux, ainsi que leurs soeurs Clytemnestre et la célèbre Hélène, viennent d'éclore sous les yeux de leur mère, qui regarde avec tendresse et volupté le cygne heureux qu'elle caresse encore de ses mains. Un pinceau suave, amoureux, guidé par la main des grâces, semble avoir tracé cet ouvrage, dont le dessin moelleux, le tour heureux et facile de la figure de Léda, une jolie teinte de la rondeur, et de la saillie dans les formes, ajoutent à l'agrément du sujet. (Léonard de Vinci)|Castor et Pollux, ainsi que leurs soeurs Clytemnestre et la célèbre Hélène, viennent d'éclore sous les yeux de leur mère, qui regarde avec tendresse et volupté le cygne heureux qu'elle caresse encore de ses mains. Un pinceau suave, amoureux, guidé par la main des grâces, semble avoir tracé cet ouvrage, dont le dessin moelleux, le tour heureux et facile de la figure de Léda, une jolie teinte de la rondeur, et de la saillie dans les formes, ajoutent à l'agrément du sujet.]] réalisée par Léonard de Vinci. [36]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La mariage de sainte Catherine est le sujet que représente ce tableau. Avant d'entrer dans aucun détail sur cet ouvrage, qu'on me permette une légère digression sur la défaveur répandue contre les tableaux italiens. La peinture, ainsi que la religion, a ses hd'erétiques et ses sectaires ; les premiers refusent opiniâtrement de reconnoître pour vrais tous tableaux italiens trouvés ailleurs qu'au Musée. Suivant eux, le Musée seul est infaillible ; hors du Musée point de salut. Cette doctrine, fausse en principe, et fâcheuse dans ses effets, dont les erreurs, trop accréditées, peuvent être dissipées cependant, et je puiserai mes moyens dans le sein du Musée même pour les combattre. Parcourez cette vaste et magnifique galerie, et vous rencontrerez, presqu'à chaque pas, des contradicteurs et des contradictions. Tel connoisseur veut que le portrait de Raphaël et de son maître d'armes, soit le portrait de Raphël et du Pontorme, et peint par ce dernier. La Circoncision de Jules Romain est attribuée, par tel autre, à Bartholomeo Kamenghi ; le Goliath, par Daniel de Volterre, fut donné à M. A. Buonaroli par des amateurs instruits, puis rendu à D. de Volterre. Pour en rehausser le prix, on crut encore une fois le donner à M. A. B. Aujourd'hui il est avéré de Daniel. Ici on enleva au Dominiquin un paysage avec Fuite en Egypte, pour le donner à Annibal Carrache, qui n'avoit pas besoin de ce don, etc. etc. etc... Si telle est la variété des opinions pour les ouvrages du Musée, il est aisé de penser que les tableaux qui décorent les cabinets des amateurs, qui se trouvent entre les mains des commerçans, doivent être encore plus maltraités. Cependant, qui ne connoit le cabinet d'un de nos plus zélés amateurs, Mr de Somariva, et n'admire les chefs-d'oeuvre en tout genre qu'il renferme ; celui de Mr de Sitivo, si précieux dans l'école d'Italie ; le magnifique cabinet de Mr Enard, admiré par tous les connoisseurs ? Mr Bonnemaison, malgré la vente de sa belle galerie au Roi de Prusse, possède encore des articles précieux, etc. On doit conclure de tout ceci que l'ontrouve encore des tableaux vrais, quoi qu'on dise. En conséquence, nous invitons les amateurs à regarder avec un peu de soin les tableaux que nous exposons, persuadé qu'ils en trouveront qui seront dignes de leur attention ; et le mariage de sainte Catherine que nous venons de décrire, nous semble devoir être de ce nombre. (Jules Romain)|La mariage de sainte Catherine est le sujet que représente ce tableau. Avant d'entrer dans aucun détail sur cet ouvrage, qu'on me permette une légère digression sur la défaveur répandue contre les tableaux italiens. La peinture, ainsi que la religion, a ses hd'erétiques et ses sectaires ; les premiers refusent opiniâtrement de reconnoître pour vrais tous tableaux italiens trouvés ailleurs qu'au Musée. Suivant eux, le Musée seul est infaillible ; hors du Musée point de salut. Cette doctrine, fausse en principe, et fâcheuse dans ses effets, dont les erreurs, trop accréditées, peuvent être dissipées cependant, et je puiserai mes moyens dans le sein du Musée même pour les combattre. Parcourez cette vaste et magnifique galerie, et vous rencontrerez, presqu'à chaque pas, des contradicteurs et des contradictions. Tel connoisseur veut que le portrait de Raphaël et de son maître d'armes, soit le portrait de Raphël et du Pontorme, et peint par ce dernier. La Circoncision de Jules Romain est attribuée, par tel autre, à Bartholomeo Kamenghi ; le Goliath, par Daniel de Volterre, fut donné à M. A. Buonaroli par des amateurs instruits, puis rendu à D. de Volterre. Pour en rehausser le prix, on crut encore une fois le donner à M. A. B. Aujourd'hui il est avéré de Daniel. Ici on enleva au Dominiquin un paysage avec Fuite en Egypte, pour le donner à Annibal Carrache, qui n'avoit pas besoin de ce don, etc. etc. etc... Si telle est la variété des opinions pour les ouvrages du Musée, il est aisé de penser que les tableaux qui décorent les cabinets des amateurs, qui se trouvent entre les mains des commerçans, doivent être encore plus maltraités. Cependant, qui ne connoit le cabinet d'un de nos plus zélés amateurs, Mr de Somariva, et n'admire les chefs-d'oeuvre en tout genre qu'il renferme ; celui de Mr de Sitivo, si précieux dans l'école d'Italie ; le magnifique cabinet de Mr Enard, admiré par tous les connoisseurs ? Mr Bonnemaison, malgré la vente de sa belle galerie au Roi de Prusse, possède encore des articles précieux, etc. On doit conclure de tout ceci que l'ontrouve encore des tableaux vrais, quoi qu'on dise. En conséquence, nous invitons les amateurs à regarder avec un peu de soin les tableaux que nous exposons, persuadé qu'ils en trouveront qui seront dignes de leur attention ; et le mariage de sainte Catherine que nous venons de décrire, nous semble devoir être de ce nombre.]] réalisée par Jules Romain. [37]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de chasse réunit une quantité de gibier mort, groupé ensemble, et gardé par des chiens ; derrière, on voit un palefrenier donnant du cor pour rappeler la meute ; à gauche est une fontaine près de laquelle sont deux hommes qui se désaltèrent. (Griffe)|Un repos de chasse réunit une quantité de gibier mort, groupé ensemble, et gardé par des chiens ; derrière, on voit un palefrenier donnant du cor pour rappeler la meute ; à gauche est une fontaine près de laquelle sont deux hommes qui se désaltèrent.]] réalisée par Griffe. [40]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la place Saint-Marc, à Venise : un grand nombre de personnages des deux sexes et de toute profession circulent au milieu de cette place ; les groupes y sont distribués avec profusion, mais avec ordre et goût ; quantité d'édifices et de monumens enrichissent le point de vue de ce tableau, peint avec précision, et dans un ton de couleur clair. (Gouardi)|Vue de la place Saint-Marc, à Venise : un grand nombre de personnages des deux sexes et de toute profession circulent au milieu de cette place ; les groupes y sont distribués avec profusion, mais avec ordre et goût ; quantité d'édifices et de monumens enrichissent le point de vue de ce tableau, peint avec précision, et dans un ton de couleur clair.]] réalisée par Gouardi. [42]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près la porte du Temple, les Scribes et les Pharisiens viennent d'amener devant Jésus une femme surprise en adultère, que lla loi de Moïse condamne à être lapidée, et la faisant tenir debout au milieu du peuple, cherchent à tenter le Rédempteur. Mais bientôt ces accusateurs furent réduits au silence, et se retirèrent confus par ces paroles de Dieu qui leur dit : "Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre." Tout le monde s'étant retiré, Jésus resta seul avec la femme, et se tournant vers elle, lui dit : "Allez-vous-en, et ne péchez plus." (Garofalo)|Près la porte du Temple, les Scribes et les Pharisiens viennent d'amener devant Jésus une femme surprise en adultère, que lla loi de Moïse condamne à être lapidée, et la faisant tenir debout au milieu du peuple, cherchent à tenter le Rédempteur. Mais bientôt ces accusateurs furent réduits au silence, et se retirèrent confus par ces paroles de Dieu qui leur dit : "Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre." Tout le monde s'étant retiré, Jésus resta seul avec la femme, et se tournant vers elle, lui dit : "Allez-vous-en, et ne péchez plus."]] réalisée par Garofalo. [44]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce n'est que pour les adeptes, pour ceux qui sont initiés dans les secrets de l'art que nous décrivons ces deux tableaux, très-curieux et très-recommandables comme tableaux classiques. Ces tableaux sont recommandables par la naïveté dans les airs de tête, la justesse des ensembles, et un certain choix dans le pli des draperies malgré leur sécheresse. L'un de ces tableaux représente saint Pierre, monté sur un piédestal, tenant la clé du paradis. A sa droite et à sa gauche sont deux saints et deux saintes. Dans l'autre on voit la Vierge assise sur son trône, tenant l'Enfant Jésus ; à sa droite on voit saint Sébastien percé de flèches ; à sa gauche est un moine ; plus bas, sont deux anges, l'un jouant de la flûte, et l'autre s'appuyant sur un systre. (Franciscus Bernardinus)|Ce n'est que pour les adeptes, pour ceux qui sont initiés dans les secrets de l'art que nous décrivons ces deux tableaux, très-curieux et très-recommandables comme tableaux classiques. Ces tableaux sont recommandables par la naïveté dans les airs de tête, la justesse des ensembles, et un certain choix dans le pli des draperies malgré leur sécheresse. L'un de ces tableaux représente saint Pierre, monté sur un piédestal, tenant la clé du paradis. A sa droite et à sa gauche sont deux saints et deux saintes. Dans l'autre on voit la Vierge assise sur son trône, tenant l'Enfant Jésus ; à sa droite on voit saint Sébastien percé de flèches ; à sa gauche est un moine ; plus bas, sont deux anges, l'un jouant de la flûte, et l'autre s'appuyant sur un systre.]] réalisée par Franciscus Bernardinus. [47]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte Famille. Au milieu d'un paysage avec roche on voit la Vierge les mains jointes, et dévotement agenouillée devant son divin Fils couché à terre ; près de là le petit saint Jean fléchit un genou et adore ; du côté opposé, saint Joseph assis derrièrre la Vierge ; ses regards tournés vers l'enfant, et ses traits empreints de tristesse, semblent prévoir sa destinée future. Dans cette composition remplie d'intérêt, la Vierge attire d'abord les regards par la noble simplicité de son attitude ; la beauté de ses traits, la pureté du dessin, la fonte de la teinte et le coloris un peu rougeâtre, tout décèle l'originalité et le caractère distinctif du maître, et qu'on retrouve dans les autres parties de cette composition d'un grand style. Ce qui ajoute au prix de cet ouvrage, c'est sa belle conservation. (Pontorme (J.))|Une Sainte Famille. Au milieu d'un paysage avec roche on voit la Vierge les mains jointes, et dévotement agenouillée devant son divin Fils couché à terre ; près de là le petit saint Jean fléchit un genou et adore ; du côté opposé, saint Joseph assis derrièrre la Vierge ; ses regards tournés vers l'enfant, et ses traits empreints de tristesse, semblent prévoir sa destinée future. Dans cette composition remplie d'intérêt, la Vierge attire d'abord les regards par la noble simplicité de son attitude ; la beauté de ses traits, la pureté du dessin, la fonte de la teinte et le coloris un peu rougeâtre, tout décèle l'originalité et le caractère distinctif du maître, et qu'on retrouve dans les autres parties de cette composition d'un grand style. Ce qui ajoute au prix de cet ouvrage, c'est sa belle conservation.]] réalisée par Pontorme (J.). [48]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur d'église. A droite, un prêtre officiant est entouré de quelques fidèles, tandis que d'autres, en très-petit nombre, circulent dans l'intérieur du temple. Nous observons seulemeent ici que les productions de ce maître sont très-rares et très-recherchées. (Delorme)|Un intérieur d'église. A droite, un prêtre officiant est entouré de quelques fidèles, tandis que d'autres, en très-petit nombre, circulent dans l'intérieur du temple. Nous observons seulemeent ici que les productions de ce maître sont très-rares et très-recherchées.]] réalisée par Delorme. [49]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ porté au tombeau par Joseph d'Arimathie et autres saints personnages ; sur le devant on voit la Madeleine agenouillée et accablée de douleur. Cette copie est précisément de la même dimension de l'original que nous vendîmes il y a dix ans environ. (A. Carrache)|Le Christ porté au tombeau par Joseph d'Arimathie et autres saints personnages ; sur le devant on voit la Madeleine agenouillée et accablée de douleur. Cette copie est précisément de la même dimension de l'original que nous vendîmes il y a dix ans environ.]] réalisée par A. Carrache. [55]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quand on ne peut se procurer une production capitale de ce maître, il faut s'estimer heureux d'en posséder une partie, la tête du Christ, de grandeur naturelle, que nous décrivons ; elle est du plus beau caractère, de la plus grande vigueur, et pourtant lumineuse, et grassement peinte. (L. Carrache)|Quand on ne peut se procurer une production capitale de ce maître, il faut s'estimer heureux d'en posséder une partie, la tête du Christ, de grandeur naturelle, que nous décrivons ; elle est du plus beau caractère, de la plus grande vigueur, et pourtant lumineuse, et grassement peinte.]] réalisée par L. Carrache. [56]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus sur un coussin rouge, place sur les genoux de Marie, se penche pour saisir un fruit que sa mère tient dans ses doigts ; plus bas est le petit saint Jean ; dans le lointain on remarque un lit rouge que découvrent deux rideaux blancs retroussés ; à gauche et à travers d'une fenêtre gothique on distingue un joli paysage touché avec esprit. On est dispensé de faire une grande dépense en logique, en preuves testimoniales lorsqu'on a des tableaux de cette nature à décrire. Son originalité et son attribution ne peuvent être contestées ; il suffira, pour être convaincu à cet égard, de se tranporter au Musée, et l'on trouvera à son extrémité droite et sous le no 818, un tableau de ce peintre florentin, émule d'André Veraccio, et ami de Léonard de Vinci. (Credi (Lorenzo Sciarpelloni di))|L'Enfant Jésus sur un coussin rouge, place sur les genoux de Marie, se penche pour saisir un fruit que sa mère tient dans ses doigts ; plus bas est le petit saint Jean ; dans le lointain on remarque un lit rouge que découvrent deux rideaux blancs retroussés ; à gauche et à travers d'une fenêtre gothique on distingue un joli paysage touché avec esprit. On est dispensé de faire une grande dépense en logique, en preuves testimoniales lorsqu'on a des tableaux de cette nature à décrire. Son originalité et son attribution ne peuvent être contestées ; il suffira, pour être convaincu à cet égard, de se tranporter au Musée, et l'on trouvera à son extrémité droite et sous le no 818, un tableau de ce peintre florentin, émule d'André Veraccio, et ami de Léonard de Vinci.]] réalisée par Credi (Lorenzo Sciarpelloni di). [57]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le vrai seul est beau, le vrai seul est aimable, et sans peine comme sans effort plaît et frappe les regards de tous : tel est l'effet que produit la vue de ce tableau, dont les beautés flattent et entraînent sans raisonnement, et sans qu'il soit besoin de s'y reconnoître ; le mariage de sainte Catherine paroît être le sujet que l'artiste a voulu représenter. Sainte Catherine se prête avec complaisance aux caresses que lui fait l'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, derrière laquelle est saint Joseph appuyé sur son bâton. Ce n'est pas dans l'école du Perrugin que Raphaël d'Urbin s'est illustré dans son art, a éclipsé ses prédécesseurs, et surpassé ses contemporains, mais en dérobant adroitement et s'appropriant les grâces et la noblesse que le célèbre florentin (Léonard de Vinci) et son école savoient imprimer à leur ouvrage cette pureté dans le dessin, et certain air d'une douce mélancolie dans les têtes de vierge dont il est facile de reconnoître ici le type. (César Sesto)|Le vrai seul est beau, le vrai seul est aimable, et sans peine comme sans effort plaît et frappe les regards de tous : tel est l'effet que produit la vue de ce tableau, dont les beautés flattent et entraînent sans raisonnement, et sans qu'il soit besoin de s'y reconnoître ; le mariage de sainte Catherine paroît être le sujet que l'artiste a voulu représenter. Sainte Catherine se prête avec complaisance aux caresses que lui fait l'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, derrière laquelle est saint Joseph appuyé sur son bâton. Ce n'est pas dans l'école du Perrugin que Raphaël d'Urbin s'est illustré dans son art, a éclipsé ses prédécesseurs, et surpassé ses contemporains, mais en dérobant adroitement et s'appropriant les grâces et la noblesse que le célèbre florentin (Léonard de Vinci) et son école savoient imprimer à leur ouvrage cette pureté dans le dessin, et certain air d'une douce mélancolie dans les têtes de vierge dont il est facile de reconnoître ici le type.]] réalisée par César Sesto. [58]
  • 1818.03.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'enfant Jésus et Saint-Jean. En certaine matière douter est une vertu, et malgré le bel aspect que présente cette joli production sous le rapport de la grâce et du coloris, nous ne croyons pas devoir en garantir l'authenticité. (André del Sarte)|La Vierge, l'enfant Jésus et Saint-Jean. En certaine matière douter est une vertu, et malgré le bel aspect que présente cette joli production sous le rapport de la grâce et du coloris, nous ne croyons pas devoir en garantir l'authenticité.]] réalisée par André del Sarte. [62]