Ventes d'œuvres le 1818.09.28

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  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une paysanne dans une charette attelée d'un cheval et de deux boeufs, que conduit un valet, passe sous une porte de fortification presque entièrement ruinée et couverte de broussailles. Là demeure un solitaire qui se présente sur le seuil de son petit ermitage, et tout près de lui sont d'autres villageois. Ce tableau est un des meilleurs de Vander Bent. (Bent (Jean Vander))|Une paysanne dans une charette attelée d'un cheval et de deux boeufs, que conduit un valet, passe sous une porte de fortification presque entièrement ruinée et couverte de broussailles. Là demeure un solitaire qui se présente sur le seuil de son petit ermitage, et tout près de lui sont d'autres villageois. Ce tableau est un des meilleurs de Vander Bent.]] réalisée par Bent (Jean Vander), vendue par De Vauglas, achetée par Henry au prix de 117.[ou] 67 fl. [107]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait plus qu'à mi-corps d'un noble personnage représenté en grande perruque et en manteau rouge. Il s'appuie du coude gauche sur une table, où l'on remarque un ruban bleu. La vérité fait le caractère principal de ce tableau, et c'est par elle surtout que brillent tous les ouvrages de Champaigne. (Champaigne (Philippe de))|Portrait plus qu'à mi-corps d'un noble personnage représenté en grande perruque et en manteau rouge. Il s'appuie du coude gauche sur une table, où l'on remarque un ruban bleu. La vérité fait le caractère principal de ce tableau, et c'est par elle surtout que brillent tous les ouvrages de Champaigne.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par De Vauglas, achetée par Henry au prix de 60 fl. [108]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Armide, abandonnée par Renaud, fuit elle-même le palais qui a recelé leurs plaisirs, et en ordonne la destruction à des esprits infernaux qu'elle a évoqués par la force de ses enchantemens. Un dragon ailé enlève la magicienne dans les airs, et à son aspect les amours s'envolent à la hâte et pleins d'épouvante. (Coypel (Charles))|Armide, abandonnée par Renaud, fuit elle-même le palais qui a recelé leurs plaisirs, et en ordonne la destruction à des esprits infernaux qu'elle a évoqués par la force de ses enchantemens. Un dragon ailé enlève la magicienne dans les airs, et à son aspect les amours s'envolent à la hâte et pleins d'épouvante.]] réalisée par Coypel (Charles), vendue par De Vauglas, achetée par George au prix de 9.5 fl. [117]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage enrichi de figures par Lingelback. Au milieu s'élèvent de grands arbres plantés sur le bord d'un chemin ; à droite, sur le troisième plan, des champs cultivés couvrent toute la surface d'un côteau. Le nom de Verboom n'est point assez conni ; ce beau Paysage en est une preuve évidente. (Verboom)|Paysage enrichi de figures par Lingelback. Au milieu s'élèvent de grands arbres plantés sur le bord d'un chemin ; à droite, sur le troisième plan, des champs cultivés couvrent toute la surface d'un côteau. Le nom de Verboom n'est point assez conni ; ce beau Paysage en est une preuve évidente.]] réalisée par Verboom, vendue par De Vauglas, achetée par Perignon au prix de 44.5 fl. [143]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Éternel, entouré d'anges, contemple des portes du ciel sa servante bien aimée, la chaste Marie, qui s'occupe à coudre et à prier près du seuil de sa maison. A côté de la Vierge est une table où l'on remarque un livre, et à ses pieds un couple de colombes. (Francflore (François de Vriendt, dit))|L'Éternel, entouré d'anges, contemple des portes du ciel sa servante bien aimée, la chaste Marie, qui s'occupe à coudre et à prier près du seuil de sa maison. A côté de la Vierge est une table où l'on remarque un livre, et à ses pieds un couple de colombes.]] réalisée par Francflore (François de Vriendt, dit), vendue par De Vauglas au prix de 29.05 fl. [161]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage - Marine. L'obscurité de la nuit y est dissipée par les flammes d'un grand incendie, qui dévore tout une ville et jette une foule de personnages dans l'épouvante et la consternation. Plusieurs d'entre eux, sur le devant du tableau, s'empressent de sauver divers objets. Une femme sauve son enfant ; c'est là son bien le plus précieux ; d'autres, qui sans doute ont tout perdu, biens et enfans, sont dans le désespoir. Plus loin. une affluence de peuple sort précipitamment de la ville embrâsée et va chercher au dehors son salut. La lune, dont la clarté est presque éclipsée par celle des flammes, blanchit au loin la cime de quelques montagnes. Vernet dans ces trois tableaux, a su mêler les couleurs de la poésie à celles de la nature, et observer cet ensemble, cette unité d'effet qui convient aux ouvrages de l'art. (Vernet (Joseph))|Paysage - Marine. L'obscurité de la nuit y est dissipée par les flammes d'un grand incendie, qui dévore tout une ville et jette une foule de personnages dans l'épouvante et la consternation. Plusieurs d'entre eux, sur le devant du tableau, s'empressent de sauver divers objets. Une femme sauve son enfant ; c'est là son bien le plus précieux ; d'autres, qui sans doute ont tout perdu, biens et enfans, sont dans le désespoir. Plus loin. une affluence de peuple sort précipitamment de la ville embrâsée et va chercher au dehors son salut. La lune, dont la clarté est presque éclipsée par celle des flammes, blanchit au loin la cime de quelques montagnes. Vernet dans ces trois tableaux, a su mêler les couleurs de la poésie à celles de la nature, et observer cet ensemble, cette unité d'effet qui convient aux ouvrages de l'art.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par De Vauglas au prix de 1000 fl. [197]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage - Marine. Dans celui-ci se peint le repos le plus profond, la paix d'une belle nuit. A droite, le premier plan est comme animé par la présence de pêcheurs qui tirent leurs filets de l'eau ; à gauche s'offrent une porte de ville, un pont ruiné, et plus loin des arbres et des montagnes ; dans les airs roulent des nuages brillans ; partout enfin règne la douce union de la clarté de la lune avec la teinte mystérieuse de l'obscurité. Ce tableau est le pendant du précédent. Vernet dans ces trois tableaux, a su mêler les couleurs de la poésie à celles de la nature, et observer cet ensemble, cette unité d'effet qui convient aux ouvrages de l'art. (Vernet (Joseph))|Paysage - Marine. Dans celui-ci se peint le repos le plus profond, la paix d'une belle nuit. A droite, le premier plan est comme animé par la présence de pêcheurs qui tirent leurs filets de l'eau ; à gauche s'offrent une porte de ville, un pont ruiné, et plus loin des arbres et des montagnes ; dans les airs roulent des nuages brillans ; partout enfin règne la douce union de la clarté de la lune avec la teinte mystérieuse de l'obscurité. Ce tableau est le pendant du précédent. Vernet dans ces trois tableaux, a su mêler les couleurs de la poésie à celles de la nature, et observer cet ensemble, cette unité d'effet qui convient aux ouvrages de l'art.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par De Vauglas au prix de 1000 fl. [199]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine, effet de brouillard. Une masse de rochers creusés en arcade occupe la gauche du point de vue, et là sont placées quelques figures ; plus loin est un port ; sur la mer sont dispersés plusieurs navires qui disparaissent par degrés dans l'épaisseur du brouillard. Sur le devant du tableau, des matelots pêchent à la ligne et d'autres avec des filets. Vernet dans ces trois tableaux, a su mêler les couleurs de la poésie à celles de la nature, et observer cet ensemble, cette unité d'effet qui convient aux ouvrages de l'art. (Vernet (Joseph))|Marine, effet de brouillard. Une masse de rochers creusés en arcade occupe la gauche du point de vue, et là sont placées quelques figures ; plus loin est un port ; sur la mer sont dispersés plusieurs navires qui disparaissent par degrés dans l'épaisseur du brouillard. Sur le devant du tableau, des matelots pêchent à la ligne et d'autres avec des filets. Vernet dans ces trois tableaux, a su mêler les couleurs de la poésie à celles de la nature, et observer cet ensemble, cette unité d'effet qui convient aux ouvrages de l'art.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par De Vauglas. [200]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de maison rustique. On y remarque çà et là beaucoup d'ustensiles de ménage et en outre quatre villageois ; l'un d'eux, assis à une table, s'amuse à boire, tandis qu'un autre, de bout près d'une cheminée, cause avec une femme qui allaite son enfant ; S. Bourdon a excellé dans ce genre de tableaux. (Bourdon (Sébastien))|Intérieur de maison rustique. On y remarque çà et là beaucoup d'ustensiles de ménage et en outre quatre villageois ; l'un d'eux, assis à une table, s'amuse à boire, tandis qu'un autre, de bout près d'une cheminée, cause avec une femme qui allaite son enfant ; S. Bourdon a excellé dans ce genre de tableaux.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par De Vauglas au prix de 1500 fl. [201]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une paysanne, à la porte d'une ferme, s'entretient avec un homme, et en même tems donne à manger à de la volaille. Des canards barbotent dans une marre sur le devant du tableau ; dans les fonds on remarque des chaumières qui se mèlent parmi des arbres. (Teniers (David))|Une paysanne, à la porte d'une ferme, s'entretient avec un homme, et en même tems donne à manger à de la volaille. Des canards barbotent dans une marre sur le devant du tableau ; dans les fonds on remarque des chaumières qui se mèlent parmi des arbres.]] réalisée par Teniers (David), vendue par De Vauglas, achetée par Souin au prix de 200 fl. [202]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine et saint Jean-Baptiste réunis à la Sainte Famille. Ce charmant tableau nous paraît être l'ouvrage d'un peintre florentin de la troisième époque de l'art : nous regrettons que son nom ne se présente point à notre mémoire. (Par un bon Maître italien)|Sainte Catherine et saint Jean-Baptiste réunis à la Sainte Famille. Ce charmant tableau nous paraît être l'ouvrage d'un peintre florentin de la troisième époque de l'art : nous regrettons que son nom ne se présente point à notre mémoire.]] réalisée par Par un bon Maître italien, vendue par De Vauglas. [254]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de mer des pays méridionaux. On y remarque, entre autres navires, plusieurs galères, dont une à quai, à la gauche du tableau, patait être en déchargement. Du côté opposé, des monumens de sculpture et d'architecture attestent l'opulence qui naît en tout pays du commerce maritime. (Storck (Abraham))|Port de mer des pays méridionaux. On y remarque, entre autres navires, plusieurs galères, dont une à quai, à la gauche du tableau, patait être en déchargement. Du côté opposé, des monumens de sculpture et d'architecture attestent l'opulence qui naît en tout pays du commerce maritime.]] réalisée par Storck (Abraham), vendue par De Vauglas, achetée par Souin au prix de 43.05 fl. [257]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un pays plat masqué à gauche par un bouquet de grands arbres, et terminé par une chaîne de montagnes. Sur le premier plan, formé d'un large chemin, une paysanne, à cheval, est précédée d'un valet, et suivie d'un troupeau de vaches et de brebis. Derrière le troupeau viennent une femme à pied et un villageois affourché sur un âne. Bon tableau. (Begeyn (A.) 1663)|Vue d'un pays plat masqué à gauche par un bouquet de grands arbres, et terminé par une chaîne de montagnes. Sur le premier plan, formé d'un large chemin, une paysanne, à cheval, est précédée d'un valet, et suivie d'un troupeau de vaches et de brebis. Derrière le troupeau viennent une femme à pied et un villageois affourché sur un âne. Bon tableau.]] réalisée par Begeyn (A.) 1663, vendue par De Vauglas, achetée par Henri au prix de 90 fl. [264]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On y voit un jeune pâtre assis au pied d'un arbre, près d'une rivière, et à quelques pas de lui cinq vaches et deux chèvres, qu'il est occupé à garder. Ce tableau, retouché dans beaucoup de parties, est d'une fermeté de pinceau qui l'a fait regarder comme original par des connaisseurs : quant à nous, nous soumettons notre opinion à celle du public. (Lorrain (Claude))|Paysage. On y voit un jeune pâtre assis au pied d'un arbre, près d'une rivière, et à quelques pas de lui cinq vaches et deux chèvres, qu'il est occupé à garder. Ce tableau, retouché dans beaucoup de parties, est d'une fermeté de pinceau qui l'a fait regarder comme original par des connaisseurs : quant à nous, nous soumettons notre opinion à celle du public.]] réalisée par Lorrain (Claude), vendue par De Vauglas, achetée par Psimari au prix de 153 fl. [274]
  • 1818.09.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de chapelle où l'on remarque, parmi beaucoup de personnages, des hommes et des femmes qui s'approchent de la Sainte Table. Sur un pilier qui divise le point de vue, sont attachés un tableau représentant une Madone, un Christ et un Ange exterminateur. (Neeff (Pierre) le vieux)|Intérieur de chapelle où l'on remarque, parmi beaucoup de personnages, des hommes et des femmes qui s'approchent de la Sainte Table. Sur un pilier qui divise le point de vue, sont attachés un tableau représentant une Madone, un Christ et un Ange exterminateur.]] réalisée par Neeff (Pierre) le vieux, vendue par De Vauglas. [277]