Ventes d'œuvres le 1819.02.01

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  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue et perspective de plusieurs maisons et de la place d'une ville de Hollande offrant à la droite du spectateur plusieurs figures et les détails d'un marché de volaille : près d'un panier rempli de poules, une marchande assis présente un coq à une jeune servante ; plus de vingt autres personnages contribuent à offrir une des plus riches compositions de H. Zoorg. (H. Zoorg)|Point de vue et perspective de plusieurs maisons et de la place d'une ville de Hollande offrant à la droite du spectateur plusieurs figures et les détails d'un marché de volaille : près d'un panier rempli de poules, une marchande assis présente un coq à une jeune servante ; plus de vingt autres personnages contribuent à offrir une des plus riches compositions de H. Zoorg.]] réalisée par H. Zoorg, vendue par Foret, achetée par Lafond au prix de 428 fl. [2]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, site de Hollande, offrant à gauche un monticule avec quelques arbres indiquant l'entrée d'un bois en opposition à un lointain de rivière où l'on remarque un homme qui pèche à la ligne. Tableau d'un détail agréable, d'une couleur brillante, et dont le feuillé se détache avec légèreté sur un ciel accidenté de nuages chauds et dorés, par J. Vander Hayen. (J. Vander Hayen)|Paysage, site de Hollande, offrant à gauche un monticule avec quelques arbres indiquant l'entrée d'un bois en opposition à un lointain de rivière où l'on remarque un homme qui pèche à la ligne. Tableau d'un détail agréable, d'une couleur brillante, et dont le feuillé se détache avec légèreté sur un ciel accidenté de nuages chauds et dorés, par J. Vander Hayen.]] réalisée par J. Vander Hayen, vendue par Foret au prix de 85 fl. [3]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Pâris, riche et capitale composition, offrant le groupe des trois déesses dans des attitudes variées et gracieuses ; nombre d'autres détails contribuent à la richesse de ce tableau, que nous pouvons offrir comme un des plus capitaux de J. Stella. (J. Stella)|Le Jugement de Pâris, riche et capitale composition, offrant le groupe des trois déesses dans des attitudes variées et gracieuses ; nombre d'autres détails contribuent à la richesse de ce tableau, que nous pouvons offrir comme un des plus capitaux de J. Stella.]] réalisée par J. Stella, vendue par Foret, achetée par Bonnemaison au prix de 315 fl. [9]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie, en partie couvert d'arbres, offrant un lieu retiré et terminé par un lointain de montagnes et de rochers ; on y voit quelques figures dont trois villageois qui causent ensemble. Paysage d'un bel aspect, d'un touche ferme et facile, ainsi que d'une savante dégradation de plan, par Guaspre Poussin. (Guaspre Poussin)|Site d'Italie, en partie couvert d'arbres, offrant un lieu retiré et terminé par un lointain de montagnes et de rochers ; on y voit quelques figures dont trois villageois qui causent ensemble. Paysage d'un bel aspect, d'un touche ferme et facile, ainsi que d'une savante dégradation de plan, par Guaspre Poussin.]] réalisée par Guaspre Poussin, vendue par Foret au prix de 26 fl. [11]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la crèche : la vierge à genoux devant l'humble berceau de son divin fils, se retourne vers St.-Joseph qui lui apporte du linge ; un ange qui tient l'âne par la bride, et une gloire qui occupe le haut du tableau, terminent cette composition, éclairée en partie par la lumière céleste qui environne le fils de Dieu ; tableau d'un ton vague, d'une grande magie de couleurs ; par Raphaël Mengs. (Raphaël Mengs)|Le sujet de la crèche : la vierge à genoux devant l'humble berceau de son divin fils, se retourne vers St.-Joseph qui lui apporte du linge ; un ange qui tient l'âne par la bride, et une gloire qui occupe le haut du tableau, terminent cette composition, éclairée en partie par la lumière céleste qui environne le fils de Dieu ; tableau d'un ton vague, d'une grande magie de couleurs ; par Raphaël Mengs.]] réalisée par Raphaël Mengs, vendue par Foret au prix de 50 fl. [21]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de Hollande, avec masure sur la droite, en opposition à un lointain de plaines et de montagnes ; on y voit des pâtres gardant des vaches. Ce paysage, pris à l'effet du soleil couchant, d'une belle coulleur, d'un effet piquant et d'une science de clair-obscur admirable, par Kamphuisen, est attribué, par plusieurs connaisseurs, à Albert Cuyp. (Kamphuisen)|Site de Hollande, avec masure sur la droite, en opposition à un lointain de plaines et de montagnes ; on y voit des pâtres gardant des vaches. Ce paysage, pris à l'effet du soleil couchant, d'une belle coulleur, d'un effet piquant et d'une science de clair-obscur admirable, par Kamphuisen, est attribué, par plusieurs connaisseurs, à Albert Cuyp.]] réalisée par Kamphuisen, vendue par Foret au prix de 203 fl. [23]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Itaie traversé par une rivière, et occupé à la droite du spectateur par un rocher couronné d'arbres ; au milieu sur le devant, saint Hubert à genoux contemple le cerf sur la tête duquel est placée la croix de notre seigneur ; deux chiens en laisse et un cheval blanc qui se désaltère à une source, ornent ce paysage de l'école des Carraches, attribué au Dominiquin. (Dominiquin)|Site d'Itaie traversé par une rivière, et occupé à la droite du spectateur par un rocher couronné d'arbres ; au milieu sur le devant, saint Hubert à genoux contemple le cerf sur la tête duquel est placée la croix de notre seigneur ; deux chiens en laisse et un cheval blanc qui se désaltère à une source, ornent ce paysage de l'école des Carraches, attribué au Dominiquin.]] réalisée par Dominiquin, vendue par Foret, achetée par Psimari au prix de 90.05 fl. [29]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un saint représenté à mi-corps dans un moment d'inspiration et d'extase ; cette figure, du plus beau caractère, joint au mérite de l'exécution celui de la couleur, et l'on peut, sans crainte de contradiction, l'offrir comme un chef-d'oeuvre de Clovio Coello, grand peintre espagnol, dont les productions sont rares à rencontrer dans le commerce. (Clovio Coello)|Un saint représenté à mi-corps dans un moment d'inspiration et d'extase ; cette figure, du plus beau caractère, joint au mérite de l'exécution celui de la couleur, et l'on peut, sans crainte de contradiction, l'offrir comme un chef-d'oeuvre de Clovio Coello, grand peintre espagnol, dont les productions sont rares à rencontrer dans le commerce.]] réalisée par Clovio Coello, vendue par Foret, achetée par Delaroche au prix de 260 fl. [30]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune femme à cheval, tenant son enfant sous le bras, et suivie de son chien ; cette figure se détache avec vigueur, et dans le ton le plus harmonieux, sur un fond de ciel et de paysage indiquant la lisière d'un bois. Joli échatillon, par Maria Crespi. (Maria Crespi)|Jeune femme à cheval, tenant son enfant sous le bras, et suivie de son chien ; cette figure se détache avec vigueur, et dans le ton le plus harmonieux, sur un fond de ciel et de paysage indiquant la lisière d'un bois. Joli échatillon, par Maria Crespi.]] réalisée par Maria Crespi, vendue par Foret. [31]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus représentée étendue et endormie sur un lit composé de riches draperies ; l'Amour la contemple. Morceau de galerie dont la figure principale offre tout à la fois, dans la pose et le dessin, la grace et l'élégance qui caractérisent les productions de l'école florentine, ainsi que la beauté du pinceau et de la couleur qui ont fait donner à Louis Cardi Civoli le surnom de Corrège Florentin. (Louis Cardi Civoli)|Vénus représentée étendue et endormie sur un lit composé de riches draperies ; l'Amour la contemple. Morceau de galerie dont la figure principale offre tout à la fois, dans la pose et le dessin, la grace et l'élégance qui caractérisent les productions de l'école florentine, ainsi que la beauté du pinceau et de la couleur qui ont fait donner à Louis Cardi Civoli le surnom de Corrège Florentin.]] réalisée par Louis Cardi Civoli, vendue par Foret, achetée par Libert au prix de 172 fl. [32]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site traversé par une rivière, et entouré d'arbres indiquant une retraite ; ce charmant paysage est enrichi de deux figures, Daphnis et Chloé qui se baignent et sont effrayés par le bruit que fait une biche que l'on distingue sur une hauteur. Le mérite de ce paysage, par Mr Bidault, joint à celui des figures, doit fixer l'attention des amateurs des productions de notre école moderne. (Mr Bidault)|Site traversé par une rivière, et entouré d'arbres indiquant une retraite ; ce charmant paysage est enrichi de deux figures, Daphnis et Chloé qui se baignent et sont effrayés par le bruit que fait une biche que l'on distingue sur une hauteur. Le mérite de ce paysage, par Mr Bidault, joint à celui des figures, doit fixer l'attention des amateurs des productions de notre école moderne.]] réalisée par Mr Bidault, vendue par Foret, achetée par Henri au prix de 260 fl. [33]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une chambre hollandaise on voit une cuisinière occupée à éplucher des légumes : près d'elle, est une petite fille qui lui fait voir un bouquet de fleurs, et un jeune garçon, du côté opposé, joue avec une cage ; du gibier mort et des accessoires sont épars çà et là. (Goût de Miéris)|Dans l'intérieur d'une chambre hollandaise on voit une cuisinière occupée à éplucher des légumes : près d'elle, est une petite fille qui lui fait voir un bouquet de fleurs, et un jeune garçon, du côté opposé, joue avec une cage ; du gibier mort et des accessoires sont épars çà et là.]] réalisée par Goût de Miéris, achetée par Tardieu au prix de 51.05 fl. [59]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur l'appui d'un perron qui conduit à un ermitage, on voit un jeune mendiant montrant le sujet de la Vierge renfermé dans un tabernacle, et, pour attirer la foule, tourne le cylindre d'un jeu de flûte adapté au bas de cette châsse. Son air pleureur, ses épaules affublées d'un capuchon auquel on voit attachée une croix, cachent assez mal la fourberie du petit pénitent. Un bout d'oreille échappé par malheur découvre la fraude du petit hypocrite, par un bilboquet qu'on voit suspendu au haut de sa cage, et qui, bien plus que la Vierge, est l'objet de sa dévotion. Cependant, une physionomie heureuse, de jolis traits, un certain air distingué, portent à croire que cet enfant n'est pas destiné pour la profession qu'il exerce. Nous invitons en conséquence les âmes pieuses à le recueillir et à le loger dans leur salon, persuadé qu'il ne sera point déplacé. (Mr Laurent)|Sur l'appui d'un perron qui conduit à un ermitage, on voit un jeune mendiant montrant le sujet de la Vierge renfermé dans un tabernacle, et, pour attirer la foule, tourne le cylindre d'un jeu de flûte adapté au bas de cette châsse. Son air pleureur, ses épaules affublées d'un capuchon auquel on voit attachée une croix, cachent assez mal la fourberie du petit pénitent. Un bout d'oreille échappé par malheur découvre la fraude du petit hypocrite, par un bilboquet qu'on voit suspendu au haut de sa cage, et qui, bien plus que la Vierge, est l'objet de sa dévotion. Cependant, une physionomie heureuse, de jolis traits, un certain air distingué, portent à croire que cet enfant n'est pas destiné pour la profession qu'il exerce. Nous invitons en conséquence les âmes pieuses à le recueillir et à le loger dans leur salon, persuadé qu'il ne sera point déplacé.]] réalisée par Mr Laurent, achetée par Tardieu au prix de 551 fl. [62]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Qui ne connoît les charmantes productions de l'auteur du Masque de Fer, du Callot (que possède Mgr le dux de Berri), et ne soit d'abord séduit, entrîné vers eux, et par la grâce de la composition, la fraîcheur du coloris, la délicatesse du pinceau, jointe à un fini précieux, même dans les objets de moindres détails, mais encore par une intelligence de clair-obscur parfaitement entendu ? L'ouvrage que nous décrivons justifie en tout ce que nous venons de dire. Une jeune et jolie femme de carnation blonde, vêtue d'une robe de satin blanc, est assise dans un fauteuil, devidant nonchalamment un écheveau de soie rouge, qui entoure un devidoir placé devant une croisée dont on n'aperçoit que les rideaux. Une douce mélancolie répandue sur ses traits porte à croire que ce n'est point l'ouvrage manuel qui occupe sa pensée ; distraction qu'un chat met à profit en culbutant panier et ouvrage ; puis sautant au fil qu'il voit en mouvement, d'un coup de patte l'arrête, sans que la belle devideuse s'en soit aperçue. Ce tableau a fait une vive sensation lors de l'exposition au Salon dernier. (Mr Laurent)|Qui ne connoît les charmantes productions de l'auteur du Masque de Fer, du Callot (que possède Mgr le dux de Berri), et ne soit d'abord séduit, entrîné vers eux, et par la grâce de la composition, la fraîcheur du coloris, la délicatesse du pinceau, jointe à un fini précieux, même dans les objets de moindres détails, mais encore par une intelligence de clair-obscur parfaitement entendu ? L'ouvrage que nous décrivons justifie en tout ce que nous venons de dire. Une jeune et jolie femme de carnation blonde, vêtue d'une robe de satin blanc, est assise dans un fauteuil, devidant nonchalamment un écheveau de soie rouge, qui entoure un devidoir placé devant une croisée dont on n'aperçoit que les rideaux. Une douce mélancolie répandue sur ses traits porte à croire que ce n'est point l'ouvrage manuel qui occupe sa pensée ; distraction qu'un chat met à profit en culbutant panier et ouvrage ; puis sautant au fil qu'il voit en mouvement, d'un coup de patte l'arrête, sans que la belle devideuse s'en soit aperçue. Ce tableau a fait une vive sensation lors de l'exposition au Salon dernier.]] réalisée par Mr Laurent. [63]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un salon décoré de tableaux, on voit une famille hollandaise réunie autour d'un table couverte d'un tapis de Turquie. D'un côté, une dame reçoit une leçon de sistre de son maître de musique ; et de l'autre côté, on voit le maître du logis : il veut montrer une image à un enfant qui est distrait par l'arrivée de sa soeur qui apporte une fleur à sa mère. (Coq (Gonzalès))|Au milieu d'un salon décoré de tableaux, on voit une famille hollandaise réunie autour d'un table couverte d'un tapis de Turquie. D'un côté, une dame reçoit une leçon de sistre de son maître de musique ; et de l'autre côté, on voit le maître du logis : il veut montrer une image à un enfant qui est distrait par l'arrivée de sa soeur qui apporte une fleur à sa mère.]] réalisée par Coq (Gonzalès), achetée par Elie au prix de 200.[ou] 231 fl. [64]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le séjour de Stella en Italie, ses études d'après les grands maîtres, mais encore sa liaison intime avec le célèbre le Poussin, dont il imita la manière, le rendirent fort habile dans son art. La copie dont nous décrivons, faite d'après le Dominicain, avec des changemens, ajoute à son intérêt comme tableau, celui d'avoir été faite, dit-on, pour le grand-duc de Côme, qui, comme on sait, occupa beaucoup cet artiste. Le sujet représente Judith arrivant devant la porte de Béthulie : montée sur une hauteur, elle tire la tête d'Holopherne du sac et la montre au peuple d'Israël, qui se prosterne devant le Seigneur, et donne sa bénédiction à Judith. (J. Stella)|Le séjour de Stella en Italie, ses études d'après les grands maîtres, mais encore sa liaison intime avec le célèbre le Poussin, dont il imita la manière, le rendirent fort habile dans son art. La copie dont nous décrivons, faite d'après le Dominicain, avec des changemens, ajoute à son intérêt comme tableau, celui d'avoir été faite, dit-on, pour le grand-duc de Côme, qui, comme on sait, occupa beaucoup cet artiste. Le sujet représente Judith arrivant devant la porte de Béthulie : montée sur une hauteur, elle tire la tête d'Holopherne du sac et la montre au peuple d'Israël, qui se prosterne devant le Seigneur, et donne sa bénédiction à Judith.]] réalisée par J. Stella. [86]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Du fond d'un paysage dont la droite offre des montagnes en amphithéâtre, s'échappe une cascade qui vient répandre ses eaux sur le devant, et forme une rivière sur les bords de laquelle on voit l'Ange précédé du chien, et suivi par le jeune Tobie, qui traîne après lui le poisson qui doit rendre la vue à son père. La droite offre aussi des rochers, et sur le devant est un arbre d'un feuillage très-léger. (Dominicain)|Du fond d'un paysage dont la droite offre des montagnes en amphithéâtre, s'échappe une cascade qui vient répandre ses eaux sur le devant, et forme une rivière sur les bords de laquelle on voit l'Ange précédé du chien, et suivi par le jeune Tobie, qui traîne après lui le poisson qui doit rendre la vue à son père. La droite offre aussi des rochers, et sur le devant est un arbre d'un feuillage très-léger.]] réalisée par Dominicain. [94]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suzanne, accusé d'adultère par les vieillards, pour avoir résisté à leurs criminels désirs, vient d'être condamnée à mort par le peuple, et, suivant la loi de Moïse, alloit être lapidée, quand le jeune daniel, animé par un rayon divin, paroît et s'écrie : Je suis innocent du sang de cette femme, et bientôt démasque et confond les faux délateurs. Cependant Suzanne, entourée de sa famille, proteste encore de son innocence, quand déjà elle est reconnue, quand déjà elle est vengée, et que Joakim son époux, et le peuple, pleins d'une juste indignation, saisissent et frappent les coupables qui cherchent à fuir le châtiment qui leur est réservé. Tel est le sujet plein d'intérêt et un des plus pathétiques de l'Ecriture, dont le génie du Georgion a fait choix pour animer l'étendue de la toile, par une composition pleine de mouvement et d'action, par le charme du coloris, et par la force de l'expression, qui nous animent d'une tendre pitié, d'un vif intérêt en faveur de la chaste israélite, quand l'indignation, la fureur même s'attachent aux coupables vieillards. La peinture fourmille du sujet de Suzanne ; mais tous ceux qui l'ont traîté semblent s'être donné le mot, et se sont par là renfermés dans le cercle étroit et sans intérêt de Suzanne surprise par les vieillards. Mieux inspiré, et avec plus de dignité, l'émule et le maître du célèbre Titien a su s'élever à la hauteur de son sujet grave, mais moral, en nous montrant l'innocence triomphante et le crime puni. Ce tableau capital est digne de décorer une galerie, comme il figureroit avec honneur dans un Musée. (Le Georgion)|Suzanne, accusé d'adultère par les vieillards, pour avoir résisté à leurs criminels désirs, vient d'être condamnée à mort par le peuple, et, suivant la loi de Moïse, alloit être lapidée, quand le jeune daniel, animé par un rayon divin, paroît et s'écrie : Je suis innocent du sang de cette femme, et bientôt démasque et confond les faux délateurs. Cependant Suzanne, entourée de sa famille, proteste encore de son innocence, quand déjà elle est reconnue, quand déjà elle est vengée, et que Joakim son époux, et le peuple, pleins d'une juste indignation, saisissent et frappent les coupables qui cherchent à fuir le châtiment qui leur est réservé. Tel est le sujet plein d'intérêt et un des plus pathétiques de l'Ecriture, dont le génie du Georgion a fait choix pour animer l'étendue de la toile, par une composition pleine de mouvement et d'action, par le charme du coloris, et par la force de l'expression, qui nous animent d'une tendre pitié, d'un vif intérêt en faveur de la chaste israélite, quand l'indignation, la fureur même s'attachent aux coupables vieillards. La peinture fourmille du sujet de Suzanne ; mais tous ceux qui l'ont traîté semblent s'être donné le mot, et se sont par là renfermés dans le cercle étroit et sans intérêt de Suzanne surprise par les vieillards. Mieux inspiré, et avec plus de dignité, l'émule et le maître du célèbre Titien a su s'élever à la hauteur de son sujet grave, mais moral, en nous montrant l'innocence triomphante et le crime puni. Ce tableau capital est digne de décorer une galerie, comme il figureroit avec honneur dans un Musée.]] réalisée par Le Georgion. [98]
  • 1819.02.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les tableaux composés sont assez rares de ce maître. On ne connoît de lui que des têtes de Vierge avec les mains jointes, et qu'il a souvent répétées. Le Musée même me possède de cet artiste qu'une Vierge avec l'Enfant-Jésus, et deux Chérubins, tandis que celui que nous décrivons, représentant une Sainte-Famille, est très-capital. L'Enfant-Dieu est assis sur les genoux de sa mère, dont les traits sont empreints de tristesse, par la croix que saint Joseph fait remarquer dans le ciel. (Sasso Ferrato)|Les tableaux composés sont assez rares de ce maître. On ne connoît de lui que des têtes de Vierge avec les mains jointes, et qu'il a souvent répétées. Le Musée même me possède de cet artiste qu'une Vierge avec l'Enfant-Jésus, et deux Chérubins, tandis que celui que nous décrivons, représentant une Sainte-Famille, est très-capital. L'Enfant-Dieu est assis sur les genoux de sa mère, dont les traits sont empreints de tristesse, par la croix que saint Joseph fait remarquer dans le ciel.]] réalisée par Sasso Ferrato. [99]