Ventes d'œuvres le 1819.05.10

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  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un rivage un Pâtre conduit sept vaches se désaltérer. Sa femme accroupie trait l'une d'elles, M Dufresne, en se proposant les grands maîtres pour modèle, les a pastichés d'une manière surprenante, soit qu'il voulût imiter le Lorrain ou le Cuip comme dans celui-ci. (Dufresne)|Sur le devant d'un rivage un Pâtre conduit sept vaches se désaltérer. Sa femme accroupie trait l'une d'elles, M Dufresne, en se proposant les grands maîtres pour modèle, les a pastichés d'une manière surprenante, soit qu'il voulût imiter le Lorrain ou le Cuip comme dans celui-ci.]] réalisée par Dufresne, vendue par Cardinal Fesch. [5]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Boeufs et des Moutons sont au milieu d'une prairie devant une cabane, et plus loin, une barrière défend l'entrée d'un parc. Cet ouvrage se recommande de lui-même par la légèreté du paysage et par l'imitation de la nature dans les animaux. (Clomp)|Des Boeufs et des Moutons sont au milieu d'une prairie devant une cabane, et plus loin, une barrière défend l'entrée d'un parc. Cet ouvrage se recommande de lui-même par la légèreté du paysage et par l'imitation de la nature dans les animaux.]] réalisée par Clomp, vendue par Cardinal Fesch. [7]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet représente l'intérieur d'un cabinet d'amateur, rempli de tableaux et objets de curiosités diverses. On remarque dans une pièce voisine, le maître du logis assis avec un amateur, près d'un table couverte d'une collation, et s'entretenant d'objects d'arts, dont il tient un échantillon en main. (Francflore)|Le sujet représente l'intérieur d'un cabinet d'amateur, rempli de tableaux et objets de curiosités diverses. On remarque dans une pièce voisine, le maître du logis assis avec un amateur, près d'un table couverte d'une collation, et s'entretenant d'objects d'arts, dont il tient un échantillon en main.]] réalisée par Francflore, vendue par Cardinal Fesch. [10]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur de l'église de Montmartre, au fond de laquelle, par une ouverture, on voit la place : à gauche sont les fonts baptismaux ; au-dessus on voit deux tableaux sur lesquels la lumière glisse de telle sorte, qu'elle empêche d'en distinguer le sujet. Fidèlement copie d'après nature, cet ouvrage est à la fois clair et vigoureux. (Mr Leblanc)|L'intérieur de l'église de Montmartre, au fond de laquelle, par une ouverture, on voit la place : à gauche sont les fonts baptismaux ; au-dessus on voit deux tableaux sur lesquels la lumière glisse de telle sorte, qu'elle empêche d'en distinguer le sujet. Fidèlement copie d'après nature, cet ouvrage est à la fois clair et vigoureux.]] réalisée par Mr Leblanc, vendue par Cardinal Fesch au prix de 161 fl. [82]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cédant aussi au penchant qui l'entraine vers l'imitation de la nature, M. Leblanc vient de se placer dans les environs de Bordeaux, pour tous tracer le point de vue de l'Ormet ; une église est à droite, et plus bas, des habitations ; dans le lointain, on voit couleur la Garonne, et les plaines fertiles de Medoc bordent l'horizon ; quelques personnages animent cet ouvrage d'un bon ton de couleur. (Mr Leblanc)|Cédant aussi au penchant qui l'entraine vers l'imitation de la nature, M. Leblanc vient de se placer dans les environs de Bordeaux, pour tous tracer le point de vue de l'Ormet ; une église est à droite, et plus bas, des habitations ; dans le lointain, on voit couleur la Garonne, et les plaines fertiles de Medoc bordent l'horizon ; quelques personnages animent cet ouvrage d'un bon ton de couleur.]] réalisée par Mr Leblanc, vendue par Cardinal Fesch au prix de 100 [ou] 400 fl. [83]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue intérieur d'une des carrières de Pantin ; elle est enrichie de figures et d'animaux. Dnas le fond on apperçoit une charette en chargement : une fidèle imitation de la nature est le talent qui caractérise les ouvrages de M. Bouhot, et dont les amateurs de goût recherchent les productions. (Mr Bouhot)|Vue intérieur d'une des carrières de Pantin ; elle est enrichie de figures et d'animaux. Dnas le fond on apperçoit une charette en chargement : une fidèle imitation de la nature est le talent qui caractérise les ouvrages de M. Bouhot, et dont les amateurs de goût recherchent les productions.]] réalisée par Mr Bouhot, vendue par Cardinal Fesch au prix de 400 fl. [84]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Zéphire irrité de voir Hyacinthe jouer au palet avec Apollon, le pousse à la tête et le tue. ce groupe heureusement combiné, présenté dans la figure d'Hyacinthe un abandon mourant, et de l'intérieur dans celle d'Apollon qui le soutient. Ce tableau est connu par la gravure. (Mr Broc)|Zéphire irrité de voir Hyacinthe jouer au palet avec Apollon, le pousse à la tête et le tue. ce groupe heureusement combiné, présenté dans la figure d'Hyacinthe un abandon mourant, et de l'intérieur dans celle d'Apollon qui le soutient. Ce tableau est connu par la gravure.]] réalisée par Mr Broc, vendue par Cardinal Fesch. [87]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pittoresque d'un ton de couleur blond, traité par un pinceau facile et leger. Il offre des montagnes et des rochers couverts d'une belle végétation ; plus loin s'echappe une source qui tombe en cascade en vient répandre ses eaux et sa fraîcheur ; sur le devant du sujet, des figures par M. Demarne, ajoutent encore à l'intérêt de cette production. (Mr Dunouy)|Paysage pittoresque d'un ton de couleur blond, traité par un pinceau facile et leger. Il offre des montagnes et des rochers couverts d'une belle végétation ; plus loin s'echappe une source qui tombe en cascade en vient répandre ses eaux et sa fraîcheur ; sur le devant du sujet, des figures par M. Demarne, ajoutent encore à l'intérêt de cette production.]] réalisée par Mr Dunouy, vendue par Cardinal Fesch au prix de 190 [ou] 181 fl. [89]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle marine, ornée de bateaux de pêcheurs. On les voit débarquer leur marée, et une femme agenouillée propose le poisson qu'elle ture de son panier, à un cavalier, place devant elle ' plus loin est une barque qui force de rames et cargue la voile. Toutes les parties de la peinture sont également familières à cet artiste, et il traite avec un égal success lafigure, le paysage et la marine, ainsi qu'on et peut juger par ce joli tableau, dont on pourroit en peu de mots faire l'éloge en le comparent à Bakuysen pour les eux, et pour les figures à Vandenveld. (Mr Demarne)|Une belle marine, ornée de bateaux de pêcheurs. On les voit débarquer leur marée, et une femme agenouillée propose le poisson qu'elle ture de son panier, à un cavalier, place devant elle ' plus loin est une barque qui force de rames et cargue la voile. Toutes les parties de la peinture sont également familières à cet artiste, et il traite avec un égal success lafigure, le paysage et la marine, ainsi qu'on et peut juger par ce joli tableau, dont on pourroit en peu de mots faire l'éloge en le comparent à Bakuysen pour les eux, et pour les figures à Vandenveld.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Cardinal Fesch, achetée par Elie au prix de 1201 [ou] 1200 fl. [90]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Avec moins d'éclat, et sous un jour plus doux propre aux amans, l'artiste nous représente le prince Béarnais arrivant de la chasse pour se délasser auprès de sa belle maîtresse, dont il presse la main tandis qu'elle s'appuie sur lui et le regarde avec tendresse : tous deux sont assise devant une fenêtre qu'éclairent les pâles lueurs de la lune ; mais, s'oubliant dans leur doux entretien, ils n'aperçoivent pas un page indiscret entrant du côté opposé de l'appartement, qui allume une bougie, et porte un regard curieux sur les deux amans. Avec adresse le peintre a su envelopper son groupe principal un tou de couleur mystérieux, magique, et tel qu'il convenoit à la scène qu'il a voulu représenter, tandis qu'un écho de lumière plus vif, adroitement moriye, la rapelle dans l'autre partie. (Mr Laurent)|Avec moins d'éclat, et sous un jour plus doux propre aux amans, l'artiste nous représente le prince Béarnais arrivant de la chasse pour se délasser auprès de sa belle maîtresse, dont il presse la main tandis qu'elle s'appuie sur lui et le regarde avec tendresse : tous deux sont assise devant une fenêtre qu'éclairent les pâles lueurs de la lune ; mais, s'oubliant dans leur doux entretien, ils n'aperçoivent pas un page indiscret entrant du côté opposé de l'appartement, qui allume une bougie, et porte un regard curieux sur les deux amans. Avec adresse le peintre a su envelopper son groupe principal un tou de couleur mystérieux, magique, et tel qu'il convenoit à la scène qu'il a voulu représenter, tandis qu'un écho de lumière plus vif, adroitement moriye, la rapelle dans l'autre partie.]] réalisée par Mr Laurent, vendue par Cardinal Fesch au prix de 700 fl. [91]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Qui ne connoît les charmantes productions de l'auteur du Masque e Fer, du Callot (que possède Mgr le Duc de Berri). et ne soit d'abord séduit, entraîné vers eux, et par la grâce de la composition, la fraîcheur du coloris, la délicatesse du pinceau, jointe à un fini précieux, même dans les objets de moindres détails, mais encore par une intelligence de clai-obscur oarfaîtement entendu? L'ouvrage que nous décrivons justifie en tout ce que nous venons de dire. Une jeune et jolie femme de carnation blonde, vêtue d'une robe de satin blanc, est assise dans un fauteuil, devidant nonchalamment un écheveau de soie rouge, qui entoure un devidoir placé devant une croisée dont on n'aperçoit que les rideaux. Une douce mélancolie répandue sur ses traits porte à croire que ce n'est point l'ouvrage manuel qui occupé sa pensée ; distraction qu'un chat met à profit en culbutant paniépret ouvrage ; puis santan au fil qu'il voit en mouvement, d'un coup de patte l'arrête, sans que la belle devideuse s'en soit apperçue. Ce tableau a fait une vive sensation lors de l'exposition au Salon dernier. et trompe l'oeil du spectateur, qui croit errer dans ces tristes souterrains, puis s'en échappe par un escalier foiblement éclairé par un ciel lointain. (Mr Laurent)|Qui ne connoît les charmantes productions de l'auteur du Masque e Fer, du Callot (que possède Mgr le Duc de Berri). et ne soit d'abord séduit, entraîné vers eux, et par la grâce de la composition, la fraîcheur du coloris, la délicatesse du pinceau, jointe à un fini précieux, même dans les objets de moindres détails, mais encore par une intelligence de clai-obscur oarfaîtement entendu? L'ouvrage que nous décrivons justifie en tout ce que nous venons de dire. Une jeune et jolie femme de carnation blonde, vêtue d'une robe de satin blanc, est assise dans un fauteuil, devidant nonchalamment un écheveau de soie rouge, qui entoure un devidoir placé devant une croisée dont on n'aperçoit que les rideaux. Une douce mélancolie répandue sur ses traits porte à croire que ce n'est point l'ouvrage manuel qui occupé sa pensée ; distraction qu'un chat met à profit en culbutant paniépret ouvrage ; puis santan au fil qu'il voit en mouvement, d'un coup de patte l'arrête, sans que la belle devideuse s'en soit apperçue. Ce tableau a fait une vive sensation lors de l'exposition au Salon dernier. et trompe l'oeil du spectateur, qui croit errer dans ces tristes souterrains, puis s'en échappe par un escalier foiblement éclairé par un ciel lointain.]] réalisée par Mr Laurent, vendue par Cardinal Fesch, achetée par Elie au prix de 1800 fl. [92]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous des voûtes froides er silencienses, que supportent des colonnes et des pilastres, on voit arriver Blanche de Rossy qui, en Lucrèce nouvelle, veut se donner la mort pour avoir été violée ; elle s'approche de la tombe de son époux près duquel elle vient s'enterrer vivante : déjà son pied en a touché la permière marche, et pour toujours elle semble faire ses adieux au monde. Tel est l'épisode que l'artiste a introduit dans ces lugubres lieux, qui, par l'heureuse combinaison des lignes de la lumière et de l'air qui y circule, porte l'illusion au point de faire disparoître la dimension, agrandit l'objet et trompe l'oeil du spectateur, qui croit errer dans ces tristes souterrains, puis s'en échappe par un escalier foiblement éclairé par un ciel lointain. (M. Bouton)|Sous des voûtes froides er silencienses, que supportent des colonnes et des pilastres, on voit arriver Blanche de Rossy qui, en Lucrèce nouvelle, veut se donner la mort pour avoir été violée ; elle s'approche de la tombe de son époux près duquel elle vient s'enterrer vivante : déjà son pied en a touché la permière marche, et pour toujours elle semble faire ses adieux au monde. Tel est l'épisode que l'artiste a introduit dans ces lugubres lieux, qui, par l'heureuse combinaison des lignes de la lumière et de l'air qui y circule, porte l'illusion au point de faire disparoître la dimension, agrandit l'objet et trompe l'oeil du spectateur, qui croit errer dans ces tristes souterrains, puis s'en échappe par un escalier foiblement éclairé par un ciel lointain.]] réalisée par M. Bouton, vendue par Cardinal Fesch au prix de 775 fl. [93]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce prothée de la peinture, dont la main docile cède sans effort à la fécondité de son génie, traite tous les genres avec un égal succeès. Ici, nous avons à décrire la scène comique de Molière consultant sa Servante. Le poëte, assise dans son cabinet près d'un bureau couvert de livres et entouré d'un paravent en velours cramoisi, tient un manuscrit en main, et en fait lecture à sa servate, dont il observe les mouvemens : elle est assise devant lui et près d'une fenêtre, tenant un chat sur ses genoux ; elle rit et semble s'écrier : Oh! qu'c'est joli! Quel que soit le sujet que M. Vernet veuille traiter, il sait lui prêter la forme et la couleur qui lui est propre. Calme et réflechi dans un talbeau d'histoire, il imprime à son sujet, avec la beauté du dessin, la gravité que le caractérise : ardent, impétueux dans une bataille, il s'élance au milieu de la mêlée, y répand le terreur et l'effroi, dont il frappe le spectateur, tandis que, dans l'intérieur d'une scène familière, son esprit enjoué, badin, sait unit à la justesse de la pantomime la vérité des expressions, l'éclat du coloris et l'effet le plus piquant ; d'un pinceau léger, il caresse Molière, sa servante et le chat. (Mr Horace Vernet)|Ce prothée de la peinture, dont la main docile cède sans effort à la fécondité de son génie, traite tous les genres avec un égal succeès. Ici, nous avons à décrire la scène comique de Molière consultant sa Servante. Le poëte, assise dans son cabinet près d'un bureau couvert de livres et entouré d'un paravent en velours cramoisi, tient un manuscrit en main, et en fait lecture à sa servate, dont il observe les mouvemens : elle est assise devant lui et près d'une fenêtre, tenant un chat sur ses genoux ; elle rit et semble s'écrier : Oh! qu'c'est joli! Quel que soit le sujet que M. Vernet veuille traiter, il sait lui prêter la forme et la couleur qui lui est propre. Calme et réflechi dans un talbeau d'histoire, il imprime à son sujet, avec la beauté du dessin, la gravité que le caractérise : ardent, impétueux dans une bataille, il s'élance au milieu de la mêlée, y répand le terreur et l'effroi, dont il frappe le spectateur, tandis que, dans l'intérieur d'une scène familière, son esprit enjoué, badin, sait unit à la justesse de la pantomime la vérité des expressions, l'éclat du coloris et l'effet le plus piquant ; d'un pinceau léger, il caresse Molière, sa servante et le chat.]] réalisée par Mr Horace Vernet, vendue par Cardinal Fesch au prix de 1200 fl. [94]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Anecdote historique du Lion de Florence a fourni à M. Monsiau le sujet de ce tableau. Un lion, échappé de la Ménagerie, parcourt les rutes de Florence et répand l'effroi et la terreur sur son pasage : chacun court et fuit de toute part. Une femme, saisie de stupeur, laisse échapper l'enfant qu'elle allaitoit près de l'animal que le saisit au même unstant. Cette mère infortunée se précipité à genoux. les bras élancés, la tête échevelée, l'oeil hagard, demande à grands cris son fils. Le lion, à son tour, frappé d'étonnement, regarde cette mère déspérée, et lui rend son enfant. Ce sujet présentoit de grandes difficultés qu'en homme habile, M. Monsiau a su vaincre. La pantomime, l'expression et le dessin y sont traités avec un egal mérite. (Mr Monsiau)|L'Anecdote historique du Lion de Florence a fourni à M. Monsiau le sujet de ce tableau. Un lion, échappé de la Ménagerie, parcourt les rutes de Florence et répand l'effroi et la terreur sur son pasage : chacun court et fuit de toute part. Une femme, saisie de stupeur, laisse échapper l'enfant qu'elle allaitoit près de l'animal que le saisit au même unstant. Cette mère infortunée se précipité à genoux. les bras élancés, la tête échevelée, l'oeil hagard, demande à grands cris son fils. Le lion, à son tour, frappé d'étonnement, regarde cette mère déspérée, et lui rend son enfant. Ce sujet présentoit de grandes difficultés qu'en homme habile, M. Monsiau a su vaincre. La pantomime, l'expression et le dessin y sont traités avec un egal mérite.]] réalisée par Mr Monsiau, vendue par Cardinal Fesch au prix de 510 [ou] 520 fl. [95]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme vêtu à la manière espagnole, et coiffé d'une toque rouge, est assis devant un banc de pierre qui lui sert de table pour jouer aux cartes avec une femme assise devant lui, et à qui un militaire, placé debout près d'elle, paroît donner des conseils. Les tableaux de ce maître, comme ceux de Manfredi et du Caravage dont il a cherché à imiter la manière, sont un peu noirs. Celui que nous décrivons participe un peu à ce defant, qui est racheté cependant par des qualités telles que de belles formes, un beau caractère de têtes, et un pinceau mâle et ferme. (Valentin)|Un jeune homme vêtu à la manière espagnole, et coiffé d'une toque rouge, est assis devant un banc de pierre qui lui sert de table pour jouer aux cartes avec une femme assise devant lui, et à qui un militaire, placé debout près d'elle, paroît donner des conseils. Les tableaux de ce maître, comme ceux de Manfredi et du Caravage dont il a cherché à imiter la manière, sont un peu noirs. Celui que nous décrivons participe un peu à ce defant, qui est racheté cependant par des qualités telles que de belles formes, un beau caractère de têtes, et un pinceau mâle et ferme.]] réalisée par Valentin, vendue par Cardinal Fesch. [110]
  • 1819.05.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les tableaux composés sont assez rares de ce maître. On ne connoît de lui que des têtes de Vierge avec les mains jointes, et qu'il a souvent repétées. Le Musée même ne possède de ce peintre qu'une Vierge avec l'Enfant Jésus, et deux Chérubims, tableau qu'il a payé quatre mille francs, tandis que celui que nous decrivons, représentant une Sainte-Famille, est très-capital, L'Enfant-Dieu est assis sur les genoux de sa mère, dont les traits sount empreints de tristesse, par la croix que saint Joseph fait remarquer dans le Ciel. (Sasso Ferrato)|Les tableaux composés sont assez rares de ce maître. On ne connoît de lui que des têtes de Vierge avec les mains jointes, et qu'il a souvent repétées. Le Musée même ne possède de ce peintre qu'une Vierge avec l'Enfant Jésus, et deux Chérubims, tableau qu'il a payé quatre mille francs, tandis que celui que nous decrivons, représentant une Sainte-Famille, est très-capital, L'Enfant-Dieu est assis sur les genoux de sa mère, dont les traits sount empreints de tristesse, par la croix que saint Joseph fait remarquer dans le Ciel.]] réalisée par Sasso Ferrato, vendue par Cardinal Fesch au prix de 1000 fl. [112]