Ventes d'œuvres le 1819.05.18

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  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage éclairé par un soleil couchant ; cette composition de la plus belle ordonnance, offre, comme dans tous les beaux ouvrages de Claude le Lorrain, des plans multipliés sans affectation, heureusement distribués, enrichis de beaux détails dans les monumens, et semés de belles masses d'arbres qui, reposant l'oeil du spectateur, semblent le garantir aussi des ardeurs du soleil ; des jeunes filles portant des urnes se diposent à suivre un cortége qui s'achemine vers le temple et dont la chaîne forme une agréable variété. (Claude Le Lorrain (Attribué à))|Paysage éclairé par un soleil couchant ; cette composition de la plus belle ordonnance, offre, comme dans tous les beaux ouvrages de Claude le Lorrain, des plans multipliés sans affectation, heureusement distribués, enrichis de beaux détails dans les monumens, et semés de belles masses d'arbres qui, reposant l'oeil du spectateur, semblent le garantir aussi des ardeurs du soleil ; des jeunes filles portant des urnes se diposent à suivre un cortége qui s'achemine vers le temple et dont la chaîne forme une agréable variété.]] réalisée par Claude Le Lorrain (Attribué à), vendue par [[[Fabre]]]. [3]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune dame vue de face et jusq'à mi-corps ; son costume offre de riches détails par la variété des étoffes et dentelles brodées ; son attitude est sage, et sa physionomie gracieuse laisse entrevoir la caractère de Raphael, que le peintre, qui était un de ses meilleurs élèves, avait su conserver dans tous ses ouvrages. (J.-F. Penni (dit le Fattore))|Jeune dame vue de face et jusq'à mi-corps ; son costume offre de riches détails par la variété des étoffes et dentelles brodées ; son attitude est sage, et sa physionomie gracieuse laisse entrevoir la caractère de Raphael, que le peintre, qui était un de ses meilleurs élèves, avait su conserver dans tous ses ouvrages.]] réalisée par J.-F. Penni (dit le Fattore), vendue par [[[Fabre]]]. [4]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus au jardin des Olives ; il est humblement agenouillé et s'incline les mains jointes devant l'ange qui lui apparaît avec l'instrument de son supplice ; près de lui ses disciples sont endormis, et plus loin est représenté Judas entouré des principaux de sa troupe et dont le geste indique celui dont il faut s'emparer. (Cigoli)|Jésus au jardin des Olives ; il est humblement agenouillé et s'incline les mains jointes devant l'ange qui lui apparaît avec l'instrument de son supplice ; près de lui ses disciples sont endormis, et plus loin est représenté Judas entouré des principaux de sa troupe et dont le geste indique celui dont il faut s'emparer.]] réalisée par Cigoli, vendue par [[[Fabre]]]. [5]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce n'est jamais qu'avec un respect profond que l'on ose prononcer le nom de ce prince de la peinture, commme Homère l'est aussi parmi les poëtes ; les moins sublime des ses ouvrages reste encore un chef-d'oeuvre ; celui-ci que l'on nous assure provenir d'une haute origine, représente une sainte famille, composition de cinq figures ; on y remarque de grandes beautés, qui cependant sont préférables entr'elles, mais dont l'ensemble est des plus important le musée renferme treize tableaux de ce maître ; c'est dans le nombre de ces morceaux de choix que l'on peut établir des comparaisons avec celui-ci, et juger la place honorable qu'il doit occuper dans le sanctuaire d'une galerie de premier ordre. (Raphael D'Urbin)|Ce n'est jamais qu'avec un respect profond que l'on ose prononcer le nom de ce prince de la peinture, commme Homère l'est aussi parmi les poëtes ; les moins sublime des ses ouvrages reste encore un chef-d'oeuvre ; celui-ci que l'on nous assure provenir d'une haute origine, représente une sainte famille, composition de cinq figures ; on y remarque de grandes beautés, qui cependant sont préférables entr'elles, mais dont l'ensemble est des plus important le musée renferme treize tableaux de ce maître ; c'est dans le nombre de ces morceaux de choix que l'on peut établir des comparaisons avec celui-ci, et juger la place honorable qu'il doit occuper dans le sanctuaire d'une galerie de premier ordre.]] réalisée par Raphael D'Urbin, vendue par [[[Fabre]]]. [7]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge. l'enfant Jésus, St.-Jean et Ste.-Anne sont les quatre figures qui forment le groupe religieux que les peintres italiens et particulieèrement les grands maîtres ont tant de fois répété ; nous ne nous permettrons que aucun jugement absolu sur son attribution, sans nous étendre sur les éloges que sa vue seule inspire ; nous n'hésiterons pas à déclarer qu'il en a été fait une offre réelle de 22,000 f. ; mais l'enthousiasme de celui qui en était possesseur lui fit porter ses prétentions à un prix beaucoup plus élevé, et le marché n'eut point lieu ; quoi qu'il en soit, nous ne devons pas douter qu'ayant été un sujet de l'admiration générale, il n'obtienne aujourd'hui un succès mérité. (André del Sarte)|La Vierge. l'enfant Jésus, St.-Jean et Ste.-Anne sont les quatre figures qui forment le groupe religieux que les peintres italiens et particulieèrement les grands maîtres ont tant de fois répété ; nous ne nous permettrons que aucun jugement absolu sur son attribution, sans nous étendre sur les éloges que sa vue seule inspire ; nous n'hésiterons pas à déclarer qu'il en a été fait une offre réelle de 22,000 f. ; mais l'enthousiasme de celui qui en était possesseur lui fit porter ses prétentions à un prix beaucoup plus élevé, et le marché n'eut point lieu ; quoi qu'il en soit, nous ne devons pas douter qu'ayant été un sujet de l'admiration générale, il n'obtienne aujourd'hui un succès mérité.]] réalisée par André del Sarte, vendue par [[[Fabre]]]. [8]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un personnage de distinction portant une barbe longue ; il est coîffé d'une toque enrichie de pierres précieuses et décorée d'un ordre tombant sur ses vêtements. Comme dans tous les ouvrages de ce savant coloriste, il règne dans celui-ci une belle harmonie de tons, une magie particulière dont l'effet est des plus séduisans. (Rembrandt (Attribué à))|Portrait d'un personnage de distinction portant une barbe longue ; il est coîffé d'une toque enrichie de pierres précieuses et décorée d'un ordre tombant sur ses vêtements. Comme dans tous les ouvrages de ce savant coloriste, il règne dans celui-ci une belle harmonie de tons, une magie particulière dont l'effet est des plus séduisans.]] réalisée par Rembrandt (Attribué à), vendue par [[[Fabre]]]. [10]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied du roi Louis XIII ; ce prince, assis et revêtu du manteau royal, tient le sceptre d'une main et pose l'autre sur la couronne ; indépendamment du beau sujet que représente ce tableau, il offre le double avantage d'être une des meilleures productions de son auteur, sous le rapport de la belle exécution et de l'extrême vérité. (Philippe de Champaigne)|Portrait en pied du roi Louis XIII ; ce prince, assis et revêtu du manteau royal, tient le sceptre d'une main et pose l'autre sur la couronne ; indépendamment du beau sujet que représente ce tableau, il offre le double avantage d'être une des meilleures productions de son auteur, sous le rapport de la belle exécution et de l'extrême vérité.]] réalisée par Philippe de Champaigne, vendue par [[[Fabre]]]. [12]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet est celui de la résurrection du Lazare et pris au moment où Jésus lui ordonne de se lever ; les spectateurs au nombre de plus de quinze, expriment par leur geste la surprise et l'admiration ; cette scène toute entière, éclairée d'une lumière magique, produit l'effet le plus piquant et peut être comparée, par la beauté d'exécution, à la fuite en Egypte du cabinet de M. Séréville, vendu 305 livres. (Christian, William, Ernest Dietricci)|Le sujet est celui de la résurrection du Lazare et pris au moment où Jésus lui ordonne de se lever ; les spectateurs au nombre de plus de quinze, expriment par leur geste la surprise et l'admiration ; cette scène toute entière, éclairée d'une lumière magique, produit l'effet le plus piquant et peut être comparée, par la beauté d'exécution, à la fuite en Egypte du cabinet de M. Séréville, vendu 305 livres.]] réalisée par Christian, William, Ernest Dietricci, vendue par [[[Fabre]]]. [13]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage couvert presqu'en totalité de grands arbres qui ombragent deux habitations construites en briques et entourées de planches formant barrières ; Le premier plan offre un terrain couvert de gazon, où l'on voit au milieu, dans un ton vigoureux de demi-teinte, un homme vu par le dos et portant des seaux à la manière du pays ; tous les détails de ce paysage sont éclairés par un ciel nuageux indiquant l'approche d'un orage. Les tableaux de Decker de cette qualité ne sont pas communs à rencontrer ; ils le disputent en perfection aux meilleurs ouvrages de Ruisdael et d'Hoblein ; tiré du cabinet de M. Clos, no 6 du catalogue. (Corneille Decker)|Un paysage couvert presqu'en totalité de grands arbres qui ombragent deux habitations construites en briques et entourées de planches formant barrières ; Le premier plan offre un terrain couvert de gazon, où l'on voit au milieu, dans un ton vigoureux de demi-teinte, un homme vu par le dos et portant des seaux à la manière du pays ; tous les détails de ce paysage sont éclairés par un ciel nuageux indiquant l'approche d'un orage. Les tableaux de Decker de cette qualité ne sont pas communs à rencontrer ; ils le disputent en perfection aux meilleurs ouvrages de Ruisdael et d'Hoblein ; tiré du cabinet de M. Clos, no 6 du catalogue.]] réalisée par Corneille Decker, vendue par [[[Fabre]]]. [14]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Extérieur d'une ferme ombragée par une grande treille ; un paysan s'efforce de retenir un boeuf, tandis qu'un autre paysan s'apprête à lui assener un coup de hache ; plusieurs enfans sont témoins de cette scène et contribuent, ainsi qu'un nombre considérable d'accessoirs, à la variété piquante qu'offre cette composition. (Isaac Van Ostade)|Extérieur d'une ferme ombragée par une grande treille ; un paysan s'efforce de retenir un boeuf, tandis qu'un autre paysan s'apprête à lui assener un coup de hache ; plusieurs enfans sont témoins de cette scène et contribuent, ainsi qu'un nombre considérable d'accessoirs, à la variété piquante qu'offre cette composition.]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par [[[Fabre]]]. [15]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les envoyés d'Abraham conduisant les chameaux chargés des présens pour Rébecca ; l'éloge de ce tableau ne peut être autre que de l'assimiler aux belles productions de Rembrandt, parce qu'on y retrouve la magie de couleur de ce grand maître, sans abus de pinceaux de ses nombreux imitateurs. (Gerbrandt Vanden Échout)|Les envoyés d'Abraham conduisant les chameaux chargés des présens pour Rébecca ; l'éloge de ce tableau ne peut être autre que de l'assimiler aux belles productions de Rembrandt, parce qu'on y retrouve la magie de couleur de ce grand maître, sans abus de pinceaux de ses nombreux imitateurs.]] réalisée par Gerbrandt Vanden Échout, vendue par [[[Fabre]]]. [16]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un extérieur d'une ville bâtie sur le bord de la mer ; la partie principale offre les dehors d'un palais près duquel est placé un groupe de trois figures sculptées et mutilées ; trois personnages occupent les degrés du palais, dont les devants sont garnis de corps d'arbres, plantes et broussailles. Le plus beau faire et tout ce qui constitue le mérite de ce maître recherché, se trouve réuni dans ce tableau d'une conservation parfaite. (Jean-Baptiste Weenix)|Un extérieur d'une ville bâtie sur le bord de la mer ; la partie principale offre les dehors d'un palais près duquel est placé un groupe de trois figures sculptées et mutilées ; trois personnages occupent les degrés du palais, dont les devants sont garnis de corps d'arbres, plantes et broussailles. Le plus beau faire et tout ce qui constitue le mérite de ce maître recherché, se trouve réuni dans ce tableau d'une conservation parfaite.]] réalisée par Jean-Baptiste Weenix, vendue par [[[Fabre]]]. [17]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche paysage couvert d'arbres, dont un sur le devant, à gauche, est presque dépouillé de ses branches et de ses feuilles ; ce site coupé de monticules et enrichi sur le devant, à droite, de différentes belles plantes, de ronces et d'un tronc d'arbre, offre un lointain de bois, de plaines et de montagnes qui forment un horizon dont le ton vaporeux se lie parfaitement à un ciel accidenté de beaux nuages. Wouvermans a placé dans ce paysage cinq figures, dont deux voleurs qui attaquent un cavalier, et un troisième qui tire sur un malheureux paysan dont le mouvement indique qu'il a été atteint va tomber. On ne peut offrir une production plus capitale de cet habile paysagiste ; la légèrté des arbres, l'étude savante des plantes et des troncs d'arbres, la belle dégradation des plans et le brillant de la couleur qui ne nuit en rien à l'harmonie générale, concourent à sa perfection ; ce tableau provient du cabinet Clos, no. 45 du catalogue. (Jean Winants)|Riche paysage couvert d'arbres, dont un sur le devant, à gauche, est presque dépouillé de ses branches et de ses feuilles ; ce site coupé de monticules et enrichi sur le devant, à droite, de différentes belles plantes, de ronces et d'un tronc d'arbre, offre un lointain de bois, de plaines et de montagnes qui forment un horizon dont le ton vaporeux se lie parfaitement à un ciel accidenté de beaux nuages. Wouvermans a placé dans ce paysage cinq figures, dont deux voleurs qui attaquent un cavalier, et un troisième qui tire sur un malheureux paysan dont le mouvement indique qu'il a été atteint va tomber. On ne peut offrir une production plus capitale de cet habile paysagiste ; la légèrté des arbres, l'étude savante des plantes et des troncs d'arbres, la belle dégradation des plans et le brillant de la couleur qui ne nuit en rien à l'harmonie générale, concourent à sa perfection ; ce tableau provient du cabinet Clos, no. 45 du catalogue.]] réalisée par Jean Winants, vendue par [[[Fabre]]]. [18]
  • 1819.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un péristile où l'on voit une belle femme hollandaise, vêtue d'un large déshabillé de velours cramoisi, bordé d'hermine, et d'un jupon de satin bleu brodé en argent, assise près d'une table ; elle a sur ses genoux un livre de musique et tourne sa tête du côté d'un personnage qui lui offre en souriant un grand verre de liquer. Ces deux figures ressortent dans l'effet le plus brillant de coloris, sur un fond d'architecture où est pratiquée une grand fenêtre en arcade, qui découvre dans l'éloignement le point de vue d'un parc décoré de statues ; un chien couché sur un tabouret de velours vert, et un bocal rempli de différentes fleurs, sont les accessoirs de ce premier morceau qui joint à la rareté l'avantage d'offrir un sujet agréable, dont l'exécution précieuse ne le cède en rien à la Dame de qualité et l'Enfileuse de perle, dont nous avons été témoins des hauts prix auxquels ils ont été portés. Celui-ci provient du cabinet de M. de Solirène, no 64 du catalogue. (F. Mieris)|Intérieur d'un péristile où l'on voit une belle femme hollandaise, vêtue d'un large déshabillé de velours cramoisi, bordé d'hermine, et d'un jupon de satin bleu brodé en argent, assise près d'une table ; elle a sur ses genoux un livre de musique et tourne sa tête du côté d'un personnage qui lui offre en souriant un grand verre de liquer. Ces deux figures ressortent dans l'effet le plus brillant de coloris, sur un fond d'architecture où est pratiquée une grand fenêtre en arcade, qui découvre dans l'éloignement le point de vue d'un parc décoré de statues ; un chien couché sur un tabouret de velours vert, et un bocal rempli de différentes fleurs, sont les accessoirs de ce premier morceau qui joint à la rareté l'avantage d'offrir un sujet agréable, dont l'exécution précieuse ne le cède en rien à la Dame de qualité et l'Enfileuse de perle, dont nous avons été témoins des hauts prix auxquels ils ont été portés. Celui-ci provient du cabinet de M. de Solirène, no 64 du catalogue.]] réalisée par F. Mieris, vendue par [[[Fabre]]]. [19]