Ventes d'œuvres le 1819.12.20

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  • 1819.12.20/ maison de ventes : Verhulst (B.). Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Maison villageoise ; sur le devant on remarque une Femme assise ; à côté d'elle est une Table, sur laquelle sont étalées des Viandes et des Volailles, et à terre plusieurs sortes de Légumes et des Ustenciles de Cuisine. Dans les autres parties du Tableau on decouvre des Enfans qui jouent et des Villageois qui boivent (Tilbourg)|L'Intérieur d'une Maison villageoise ; sur le devant on remarque une Femme assise ; à côté d'elle est une Table, sur laquelle sont étalées des Viandes et des Volailles, et à terre plusieurs sortes de Légumes et des Ustenciles de Cuisine. Dans les autres parties du Tableau on decouvre des Enfans qui jouent et des Villageois qui boivent]] réalisée par Tilbourg, vendue par J Vandeputte-Breydel. [7]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grand paysage composé dans le style de Berghem ; le site représente une montagne de rochers environnées d'arbres et plantes, et entourés de fontaines et rivière ; des bergers et une jeune fille montée sur son âne, paraissent s'entretenir ensemble, tandis que leur troupeau de vaches et moutons paissent tranquillement sur un terrain de verdure. Ce tableau est un des plus capitaux de ce peintre. (P.J. Loutherbourg)|Grand paysage composé dans le style de Berghem ; le site représente une montagne de rochers environnées d'arbres et plantes, et entourés de fontaines et rivière ; des bergers et une jeune fille montée sur son âne, paraissent s'entretenir ensemble, tandis que leur troupeau de vaches et moutons paissent tranquillement sur un terrain de verdure. Ce tableau est un des plus capitaux de ce peintre.]] réalisée par P.J. Loutherbourg, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Berthon Je au prix de 123 fl. [24]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un port de mer de la Méditerrannée. Le peintre y a représenté, par un effet de nuit, l'incendie d'une partie de la ville ; un grand nombre de figures couvrent le rivage ; les uns, par leur geste, indiquent leur douleur ; d'autres s'empressent d'envoyer des barques chargées de monde pour porter des secours. Tout, dans ce tableau capital, y est rendu avec une vérité et une illusion des plus complète, et le classe au rang des chefs-d'oeuvres de ce maître. Il provient du cabinet de M. Girardin, ancien banquier. (Joseph Vernet, date de 1756)|Vue d'un port de mer de la Méditerrannée. Le peintre y a représenté, par un effet de nuit, l'incendie d'une partie de la ville ; un grand nombre de figures couvrent le rivage ; les uns, par leur geste, indiquent leur douleur ; d'autres s'empressent d'envoyer des barques chargées de monde pour porter des secours. Tout, dans ce tableau capital, y est rendu avec une vérité et une illusion des plus complète, et le classe au rang des chefs-d'oeuvres de ce maître. Il provient du cabinet de M. Girardin, ancien banquier.]] réalisée par Joseph Vernet, date de 1756, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Laneuville rue St Marc au prix de 1003 fl. [51]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous une belle draperie cramoisie sont rassemblés des gibiers de toute espèce et des fruits de la plus grande beauté. On y remarque, avec un certain intérêt, un haras oiseau d'un magnifique plumage, et deux chiens, dont un posant ses pattes sur une chaise, semble par ses cris agacer le perroquet. Ce tableau, d'une couleur des plus fermes, provient d'une vente de feu Lebrun, faite en 1810, et catalogué sous le nom de Wenix, auquel il avait été attribué. (J. Feyt)|Sous une belle draperie cramoisie sont rassemblés des gibiers de toute espèce et des fruits de la plus grande beauté. On y remarque, avec un certain intérêt, un haras oiseau d'un magnifique plumage, et deux chiens, dont un posant ses pattes sur une chaise, semble par ses cris agacer le perroquet. Ce tableau, d'une couleur des plus fermes, provient d'une vente de feu Lebrun, faite en 1810, et catalogué sous le nom de Wenix, auquel il avait été attribué.]] réalisée par J. Feyt, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Couturier au prix de 76 fl. [54]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des cavaliers cuirassiers se disposant à l'attaque d'un fort ; l'un d'eux, par une lunette d'approche, semble examiner la position de l'ennemi. On reconnaîtra dans ce tableau, comme dans tous ceux de cet habile coloriste, une vigueur de touche digne des plus grands maîtres : il provient de la vente de feu Lebrun, année 1814. (Parrocel)|Des cavaliers cuirassiers se disposant à l'attaque d'un fort ; l'un d'eux, par une lunette d'approche, semble examiner la position de l'ennemi. On reconnaîtra dans ce tableau, comme dans tous ceux de cet habile coloriste, une vigueur de touche digne des plus grands maîtres : il provient de la vente de feu Lebrun, année 1814.]] réalisée par Parrocel, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Paillet au prix de 61 fl. [59]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bouquet de fleurs d'une grande variété et du plus beau choix ; elles sortent d'une corbeille posée sur un socle de marbre à bas-relief. On ne peut désirer de cet artiste une production plus capitale, qui offre une réunion de fleurs fraîches, et dont l'éxécution admirable atteste mieux l'époque de son plus beau talent. (C. Van Spandonck. En 1791)|Un bouquet de fleurs d'une grande variété et du plus beau choix ; elles sortent d'une corbeille posée sur un socle de marbre à bas-relief. On ne peut désirer de cet artiste une production plus capitale, qui offre une réunion de fleurs fraîches, et dont l'éxécution admirable atteste mieux l'époque de son plus beau talent.]] réalisée par C. Van Spandonck. En 1791, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Lafontaine au prix de 910 fl. [60]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste de jeune garçon dans l'attitude du regard ; il a la tête nue, et sa chevelure blonde tombe sur son collet. Cette tête, d'une belle carnation, est également du meilleur temps de cet artiste. Autre buste de jeune fille, la tête inclinée vers le côté droite ; elle se trouve en regard avec la tête du jeune garçon, et ne peut être plus convenablement placée qu'en pendant avec le no. précédent. (J.B. Greuze)|Buste de jeune garçon dans l'attitude du regard ; il a la tête nue, et sa chevelure blonde tombe sur son collet. Cette tête, d'une belle carnation, est également du meilleur temps de cet artiste. Autre buste de jeune fille, la tête inclinée vers le côté droite ; elle se trouve en regard avec la tête du jeune garçon, et ne peut être plus convenablement placée qu'en pendant avec le no. précédent.]] réalisée par J.B. Greuze, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Lafontaine au prix de 1277 fl. [62]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune fille vue jusqu'à mi-corps, assise et endormie ; elle tient un panier du bras droit, ses mains appuyées contre l'estomac retiennent son ouvrage ; son ajustement est d'une grande simplicité, et sa pose pleine de naturel. Ce chef-d'oeuvre, appelé la petite tricotteuse endormie, offre une image fidelle de la nature prise sur le fait, et rendue avec tout l'esprit, l'ingénuité et la décence que demandait un tel sujet. Il fut fait pour M. le duc de Choiseuil, et Greuse, autantpour justifier sa haute réputation, que pour répondre à l'honneur que lui faisait cet illustre personnage, y donna tous ses soins ; en effet, il est facile de s'en convaincre par la suavité des tons. la fraîcheur du coloris, et ce charme inexprimable qui valut tant de fois à cet habile peintre le surnom du Vandyck de son siècle. (J.B. Greuze)|Jeune fille vue jusqu'à mi-corps, assise et endormie ; elle tient un panier du bras droit, ses mains appuyées contre l'estomac retiennent son ouvrage ; son ajustement est d'une grande simplicité, et sa pose pleine de naturel. Ce chef-d'oeuvre, appelé la petite tricotteuse endormie, offre une image fidelle de la nature prise sur le fait, et rendue avec tout l'esprit, l'ingénuité et la décence que demandait un tel sujet. Il fut fait pour M. le duc de Choiseuil, et Greuse, autantpour justifier sa haute réputation, que pour répondre à l'honneur que lui faisait cet illustre personnage, y donna tous ses soins ; en effet, il est facile de s'en convaincre par la suavité des tons. la fraîcheur du coloris, et ce charme inexprimable qui valut tant de fois à cet habile peintre le surnom du Vandyck de son siècle.]] réalisée par J.B. Greuze, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Lafontaine au prix de 2400 fl. [63]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, une main posée sur sa poitrine, la tête tournée de trois quarts, semble contempler l'enfant Jésus qui sommeille. Ce précieux tableau, qui peut être regardé comme un des chef-d'oevres de Stella pour la suavité du pinceau, la grace et l'élégance du dessin, est peint sur marbre noir : il provient du cabinet de M. de Bézenval, et antérieurement de celui du prince de Conti, où il fut vendu 3000 francs. (Jacques Stella)|La Vierge, une main posée sur sa poitrine, la tête tournée de trois quarts, semble contempler l'enfant Jésus qui sommeille. Ce précieux tableau, qui peut être regardé comme un des chef-d'oevres de Stella pour la suavité du pinceau, la grace et l'élégance du dessin, est peint sur marbre noir : il provient du cabinet de M. de Bézenval, et antérieurement de celui du prince de Conti, où il fut vendu 3000 francs.]] réalisée par Jacques Stella, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Hazart au prix de 321 fl. [64]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux beaux tableaux formant pendant, et qui seront divisés selon le gré des acquéreurs ; ils représentent l'un, une composition formée des plus beaux édifices romains, dont l'arc de Septime-Sévère, et l'autre, une partie du colysée, et un bas-relief représentant l'enlèvement des Sabines. L'un et l'autre sont enrichis de figures d'hommes et femmes, drapées et ajustées avec goût : tous deux proviennent de la belle vente de Donjeux, faite par feu Lebrun. (J. Paul Panini)|Deux beaux tableaux formant pendant, et qui seront divisés selon le gré des acquéreurs ; ils représentent l'un, une composition formée des plus beaux édifices romains, dont l'arc de Septime-Sévère, et l'autre, une partie du colysée, et un bas-relief représentant l'enlèvement des Sabines. L'un et l'autre sont enrichis de figures d'hommes et femmes, drapées et ajustées avec goût : tous deux proviennent de la belle vente de Donjeux, faite par feu Lebrun.]] réalisée par J. Paul Panini, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Desmarets au prix de 430 fl. [65]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Magnifique paysage, dont la partie gauche est occupée par des monticules sur lesquels reposent un pâtre et une bergère ; les fonds sont terminés par une chaîne de montagnes hérissées de fabriques. Toute cette composition, dont les lignes sont interrompues par des rivières, est éclairée d'un soleil qui indique le déclin du jour, et répand un ton doré sur toutes les parties : il provient de la vente de feu Grandpré. (Dietrick)|Magnifique paysage, dont la partie gauche est occupée par des monticules sur lesquels reposent un pâtre et une bergère ; les fonds sont terminés par une chaîne de montagnes hérissées de fabriques. Toute cette composition, dont les lignes sont interrompues par des rivières, est éclairée d'un soleil qui indique le déclin du jour, et répand un ton doré sur toutes les parties : il provient de la vente de feu Grandpré.]] réalisée par Dietrick, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Rivière au prix de 400 fl. [66]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont la droite offre la vue d'un monument d'architecture formant fontaine, et prês duquel un berger joue de la flûte, en gardant un troupeau de vaches et de moutons. Ce tableau est d'un ton très-harmonieux et d'une riche composition ; il provient du cabinet de M. Vanstaffordt, amateur hollandais. (Vieux Cuyp)|Paysage dont la droite offre la vue d'un monument d'architecture formant fontaine, et prês duquel un berger joue de la flûte, en gardant un troupeau de vaches et de moutons. Ce tableau est d'un ton très-harmonieux et d'une riche composition ; il provient du cabinet de M. Vanstaffordt, amateur hollandais.]] réalisée par Vieux Cuyp, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Desmarets au prix de 90 fl. [67]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une partie de l'intérieur d'un temple de protestans. On y remarque un beau monument entouré d'une grille, et sur les colonnes différens blasons et drapeaux. Un bel effet de jour éclaire ce sanctuaire d'une manière si piquante, qu'elle semble produire l'illusion : il a fait partie de la galerie d'Orléans. (Ph. Delorme)|Vue d'une partie de l'intérieur d'un temple de protestans. On y remarque un beau monument entouré d'une grille, et sur les colonnes différens blasons et drapeaux. Un bel effet de jour éclaire ce sanctuaire d'une manière si piquante, qu'elle semble produire l'illusion : il a fait partie de la galerie d'Orléans.]] réalisée par Ph. Delorme, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Max au prix de 220.5 fl. [68]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des paysans et leurs femmes occupent le devant d'une ferme, près de laquelle encore est une vieille maman qui cherche à consoler un petit enfant qui pleure. On reconnaîtra, dans ce petit tableau, la couleur et l'expression des ouvrages d'Ostade, au nombre desquels il pourrait figurer. (Corneille Dussart)|Des paysans et leurs femmes occupent le devant d'une ferme, près de laquelle encore est une vieille maman qui cherche à consoler un petit enfant qui pleure. On reconnaîtra, dans ce petit tableau, la couleur et l'expression des ouvrages d'Ostade, au nombre desquels il pourrait figurer.]] réalisée par Corneille Dussart, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Montigneul Boulevard Montmarte au prix de 100 fl. [71]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de chasse. Une dame assise reçoit d'un jeune nègre des fruits qui lui sont présentés, tandis qu'un cavalier, monté sur un beau cheval blanc, semble lui adresser la parole. Ce tableau est d'un pinceau et d'un éclat de couleur qui, sans aucune exagération, peut rivaliser avec les ouvrages de Ph. Wouvermans, dont Vanfalens était élève. (Vanfalens)|Repos de chasse. Une dame assise reçoit d'un jeune nègre des fruits qui lui sont présentés, tandis qu'un cavalier, monté sur un beau cheval blanc, semble lui adresser la parole. Ce tableau est d'un pinceau et d'un éclat de couleur qui, sans aucune exagération, peut rivaliser avec les ouvrages de Ph. Wouvermans, dont Vanfalens était élève.]] réalisée par Vanfalens, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Leroy rue Caumartin no.7 au prix de 419.95 fl. [72]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux tableaux de ce maître : l'attaque d'un convoi militaire sur une route au détour d'un bois, et la vue d'une armée de cavalerie, commandée par Louis XIV. Ils proviennent du cabinet de M. le duc de Choiseuil, et peuvent être considérés comme étant de la plus belle qualité et du ton le plus admirable, digne enfin de rivaliser avec ceux que nous admirons au Musée royal. (Vandermeulen)|Deux précieux tableaux de ce maître : l'attaque d'un convoi militaire sur une route au détour d'un bois, et la vue d'une armée de cavalerie, commandée par Louis XIV. Ils proviennent du cabinet de M. le duc de Choiseuil, et peuvent être considérés comme étant de la plus belle qualité et du ton le plus admirable, digne enfin de rivaliser avec ceux que nous admirons au Musée royal.]] réalisée par Vandermeulen, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Simon rue des vieux Augustins au prix de 379.95 fl. [74]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une église catholique, dont les pilliers séparent plusieurs chapelles ; on y remarque un nombre considérable de figures par F. Franck, et entr'autres une procession qui a lieu aux flambeaux. Ce tableau est recommandable par la précision des lignes et l'entente du clair obscur. (Péterneefs)|Intérieur d'une église catholique, dont les pilliers séparent plusieurs chapelles ; on y remarque un nombre considérable de figures par F. Franck, et entr'autres une procession qui a lieu aux flambeaux. Ce tableau est recommandable par la précision des lignes et l'entente du clair obscur.]] réalisée par Péterneefs, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Tardieu rue des Bourdonnois au prix de 243 fl. [75]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de six figures principales, hommes et femmes buvant ensemble, éclairées seulement par la lueur d'un feu de tourbe. Ce tableau, qui faisait partie du cabinet de M. de Bézenval, n'y était regardé que comme une étude de goût et librement touché. (D. Téniers)|Composition de six figures principales, hommes et femmes buvant ensemble, éclairées seulement par la lueur d'un feu de tourbe. Ce tableau, qui faisait partie du cabinet de M. de Bézenval, n'y était regardé que comme une étude de goût et librement touché.]] réalisée par D. Téniers, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Mayer au prix de 220 fl. [77]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres jolis tableaux de ce maître, dont le sujet principal offre une figure de paysan grotesque et sa femme, caractérisant chacun la folie ; les fonds offrent des paysages d'un ton blond et doré qui le disputent souvent aux tons argentins. Ces deux tableaux, du meilleur temps de Téniers, et d'une grande pureté, faisaient partie du cabinet de M. Randon de Boisset. (D. Téniers)|Deux autres jolis tableaux de ce maître, dont le sujet principal offre une figure de paysan grotesque et sa femme, caractérisant chacun la folie ; les fonds offrent des paysages d'un ton blond et doré qui le disputent souvent aux tons argentins. Ces deux tableaux, du meilleur temps de Téniers, et d'une grande pureté, faisaient partie du cabinet de M. Randon de Boisset.]] réalisée par D. Téniers, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Paillet au prix de 300 fl. [78]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets plaisans, dont un est appelé la danse des singes, et l'autre la mascarade. Le premier offre une réunion de singes ajustés chacun d'une veste et d'un chapeau à plume ; ils se tiennent par la patte, et dansent au son d'une cornemuse dont joue le plus espiègle monté sur un tonneau. Le pendant à ce sujet burlesque présente une scène de trétaux, également formée par des singes. C'est dans le cabinet de feu M. Delareynière que sont restés long-temps ces deux tableaux, dont l'aspect amusant formait une singulière variété aux objets précieux dont ils étaient accompagnés ; indépendamment de la gaieté du sujet, ils sont recommandables par la touche spirituelle et le ton bien argentin. (D. Téniers)|Deux sujets plaisans, dont un est appelé la danse des singes, et l'autre la mascarade. Le premier offre une réunion de singes ajustés chacun d'une veste et d'un chapeau à plume ; ils se tiennent par la patte, et dansent au son d'une cornemuse dont joue le plus espiègle monté sur un tonneau. Le pendant à ce sujet burlesque présente une scène de trétaux, également formée par des singes. C'est dans le cabinet de feu M. Delareynière que sont restés long-temps ces deux tableaux, dont l'aspect amusant formait une singulière variété aux objets précieux dont ils étaient accompagnés ; indépendamment de la gaieté du sujet, ils sont recommandables par la touche spirituelle et le ton bien argentin.]] réalisée par D. Téniers, vendue par Mlle Thévenin, achetée par le chevalier Jousserant rue d'hanovre no.10 au prix de 401 fl. [79]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des environs d'Harlem et des fabriques de blanchisserie ; on y remarque une perspective si bien observée dans les lignes, que l'oeil du spectateur à la fois une aussi grande étendue. Ce tableau est également d'une belle qualité sous le rapport de la fermeté du pinceau et de la vigueur des tons ; il provient du cabinet Lebrun, et de sa vente faite en 1793. (Jacques Ruisdal)|Vue des environs d'Harlem et des fabriques de blanchisserie ; on y remarque une perspective si bien observée dans les lignes, que l'oeil du spectateur à la fois une aussi grande étendue. Ce tableau est également d'une belle qualité sous le rapport de la fermeté du pinceau et de la vigueur des tons ; il provient du cabinet Lebrun, et de sa vente faite en 1793.]] réalisée par Jacques Ruisdal, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Paillet au prix de 501 fl. [80]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des campagnes aux environs de la ville d'Amsterdam, dont on aperçoit les principaux édifices au-delà d'une rivière couverte de barques et bateaux ; les devans sont garnis d'arbres et arbustes qui forment autant de bouquets, parmi lesquels on distingue quelques cabanes de paysans ; le ciel, chargé de nuages d'une grande légèreté, semble être représenté après un temps de pluie, et forme dans ses parties diversement éclairées, des oppositions du plus bel effet. Ce tableau provient de la vente de feu M. Darlay de Langeac. (Jacques Ruisdal)|Vue des campagnes aux environs de la ville d'Amsterdam, dont on aperçoit les principaux édifices au-delà d'une rivière couverte de barques et bateaux ; les devans sont garnis d'arbres et arbustes qui forment autant de bouquets, parmi lesquels on distingue quelques cabanes de paysans ; le ciel, chargé de nuages d'une grande légèreté, semble être représenté après un temps de pluie, et forme dans ses parties diversement éclairées, des oppositions du plus bel effet. Ce tableau provient de la vente de feu M. Darlay de Langeac.]] réalisée par Jacques Ruisdal, vendue par Mlle Thévenin, achetée par Perignon au prix de 1285 fl. [81]
  • 1819.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus amusantes compositions de Jean Steen, connue sous le nom du grand jeu de boule ; plusieurs paysans occupent le devant d'une hôtellerie sur une place publique, ombragée par un massif d'arbres ; ils ont pour témoins de leur jeu, des villageois, et jeunes filles et enfans, dont les groupes forment une variété des plus intéressantes ; d'autres accessoires concourent encore à la richesse de ce paysage, meublé de fabriques et monumens sur lesquels les reflets du soleil frappent d'une manière piquante, qui provient du cabinet de feu M. de Bézenval (Jean Steen)|Une des plus amusantes compositions de Jean Steen, connue sous le nom du grand jeu de boule ; plusieurs paysans occupent le devant d'une hôtellerie sur une place publique, ombragée par un massif d'arbres ; ils ont pour témoins de leur jeu, des villageois, et jeunes filles et enfans, dont les groupes forment une variété des plus intéressantes ; d'autres accessoires concourent encore à la richesse de ce paysage, meublé de fabriques et monumens sur lesquels les reflets du soleil frappent d'une manière piquante, qui provient du cabinet de feu M. de Bézenval]] réalisée par Jean Steen, vendue par Mlle Thévenin au prix de 1281 fl. [82]