Ventes d'œuvres le 1820.02.07

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  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de Palamèdes où quatre personnages dans le costume hollandais prennent leur repas : on remarque aussi devant une cheminée un jeune homme tenant un verre en main et qui semble s'entretenir avec une femme. Ce tableau est d'une composition et d'une couleur agréables. (Palamèdes)|Un intérieur de Palamèdes où quatre personnages dans le costume hollandais prennent leur repas : on remarque aussi devant une cheminée un jeune homme tenant un verre en main et qui semble s'entretenir avec une femme. Ce tableau est d'une composition et d'une couleur agréables.]] réalisée par Palamèdes, vendue par Pérignon. [3]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Julienne du Guesclin, la religieuse, soeur du Connétable, chasse les Anglais qui voulaient surprendre et piller le château de Pontorson, en Basse-Normandie. Ce tableau, très-fini et très-soigné dans tous ses détails, et d'un sujet intéressant, a été exposé au dernier salon. (Mr Thierriat)|Julienne du Guesclin, la religieuse, soeur du Connétable, chasse les Anglais qui voulaient surprendre et piller le château de Pontorson, en Basse-Normandie. Ce tableau, très-fini et très-soigné dans tous ses détails, et d'un sujet intéressant, a été exposé au dernier salon.]] réalisée par Mr Thierriat, vendue par Pérignon, achetée par Varroc au prix de 220 fl. [8]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant Clémence Isauve qui institua les jeux floraux à Toulouse : elle est couronnée de fleurs et tient une guitare. On aperçoit au fond, des montagnes et des fabriques de style gothique. Ce tableau, d'un extrême fini et d'un ton clair et agréable, est très-précieux dans tous ses détails. (Mr Laurent)|Un tableau représentant Clémence Isauve qui institua les jeux floraux à Toulouse : elle est couronnée de fleurs et tient une guitare. On aperçoit au fond, des montagnes et des fabriques de style gothique. Ce tableau, d'un extrême fini et d'un ton clair et agréable, est très-précieux dans tous ses détails.]] réalisée par Mr Laurent, vendue par Pérignon, achetée par [[q n anglaist [?]]] au prix de 1000 fl. [12]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur, où l'on voit près d'une table couverte d'un tapis une jeune femme posant sur sa tête le casque d'un militaire qui est assis auprès d'elle, et qui la regarde en souriant. On remarque encore sur la gauche un trompette observant une carte de géographie, et dans le fond quelques soldats. Une porte ouverte laisse apercevoir une forteresse. Ce joli tableau est d'une exécution et d'une composition très agréable. (Mr Demarne)|Un intérieur, où l'on voit près d'une table couverte d'un tapis une jeune femme posant sur sa tête le casque d'un militaire qui est assis auprès d'elle, et qui la regarde en souriant. On remarque encore sur la gauche un trompette observant une carte de géographie, et dans le fond quelques soldats. Une porte ouverte laisse apercevoir une forteresse. Ce joli tableau est d'une exécution et d'une composition très agréable.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [14]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les marchandes de marée. Sur le bord de la mer, on remarque une charrette d'où descend une femme et un groupe de pêcheurs et marchandes, dont plusieurs sont assis. Des épisodes variées animent cette composition, qui se termine d'un côté par des montagnes et de l'autre par la pleine mer. Cet agréable tableau est d'une grande fraîcheur de couleur et d'un effet séduisant. (Mr Demarne)|Les marchandes de marée. Sur le bord de la mer, on remarque une charrette d'où descend une femme et un groupe de pêcheurs et marchandes, dont plusieurs sont assis. Des épisodes variées animent cette composition, qui se termine d'un côté par des montagnes et de l'autre par la pleine mer. Cet agréable tableau est d'une grande fraîcheur de couleur et d'un effet séduisant.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Pérignon, achetée par Varoque au prix de 701.[ou] 720 fl. [15]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les apprêts d'une course. Dans une plaine terminée par quelques maisons, on voit plusieurs cavaliers à cheval ou s'apprêtant à y monter ; les chevaux dans des positions variées et de couleurs différentes, sont d'une exécution parfaite. L'artiste, dans ce tableau, a su joindre au mérite de l'exécution la précision et l'exactitude des mouvements de l'écuyer. Ce tableau fut exécuté sur une esquisse de Mr Carle Vernet. (Mr Demarne)|Les apprêts d'une course. Dans une plaine terminée par quelques maisons, on voit plusieurs cavaliers à cheval ou s'apprêtant à y monter ; les chevaux dans des positions variées et de couleurs différentes, sont d'une exécution parfaite. L'artiste, dans ce tableau, a su joindre au mérite de l'exécution la précision et l'exactitude des mouvements de l'écuyer. Ce tableau fut exécuté sur une esquisse de Mr Carle Vernet.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Pérignon, achetée par [[Simon C[rieur]]] au prix de 202 fl. [16]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Foire de village, représentée aux environs de Saint-Denis. La place est garnie d'une multitude de marchands de toute espèce ; vers le milieu, on distingue une vache blanche et son veau qui semblent être l'objet d'un marché conclu entre deux paysans. Une autre scène amusante est celle d'un Savoyard qui montre la lanterne magique, et excite les pleurs d'un jeune garçon trop petit pour y atteindre. Des danses villageoises animent cette composition, l'une des plus agréables de Mr Demarne. (Mr Demarne)|Foire de village, représentée aux environs de Saint-Denis. La place est garnie d'une multitude de marchands de toute espèce ; vers le milieu, on distingue une vache blanche et son veau qui semblent être l'objet d'un marché conclu entre deux paysans. Une autre scène amusante est celle d'un Savoyard qui montre la lanterne magique, et excite les pleurs d'un jeune garçon trop petit pour y atteindre. Des danses villageoises animent cette composition, l'une des plus agréables de Mr Demarne.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Pérignon au prix de 851.[ou] 854 fl. [17]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Récompense villageoise, d'après Claude Lorrain. Ce tableau, l'un des plus capitaux du Claude, était aussi sans contredit un des plus difficiles à copier, et un de ceux dont la copie pouvait produire le plus d'effet. Nous ne croyons pas qu'on puisse nous accuser de partialité lorsque nous présentons celle-ci comme parfaitement rendue dans tous ses détails et des plus agréables que l'on puisse désirer. (Mr Dagnan)|La Récompense villageoise, d'après Claude Lorrain. Ce tableau, l'un des plus capitaux du Claude, était aussi sans contredit un des plus difficiles à copier, et un de ceux dont la copie pouvait produire le plus d'effet. Nous ne croyons pas qu'on puisse nous accuser de partialité lorsque nous présentons celle-ci comme parfaitement rendue dans tous ses détails et des plus agréables que l'on puisse désirer.]] réalisée par Mr Dagnan, vendue par Pérignon au prix de 520 fl. [19]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage de style héroïque, où l'on voit au milieu un chemin qui mène à plusieurs fabriques. Des arbres élevés et touffus forment une belle masse qui fait valoir des fonds de montagnes qui se joignent à un ciel nuageux. Ce tableau, d'un style noble et élevé, nous rapelle la belle manière du Poussin. (Mr Bourgeois)|Un paysage de style héroïque, où l'on voit au milieu un chemin qui mène à plusieurs fabriques. Des arbres élevés et touffus forment une belle masse qui fait valoir des fonds de montagnes qui se joignent à un ciel nuageux. Ce tableau, d'un style noble et élevé, nous rapelle la belle manière du Poussin.]] réalisée par Mr Bourgeois, vendue par Pérignon, achetée par Boutteville au prix de 141 fl. [20]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans ; l'un représente la vue de la cour ovale du château de Fontainebleau prise sous la porte dorée, et l'autre la vue du côté opposé à la précédente, prise aussi sous la porte dorée du château de Fontainebleau. Ces deux tableaux sont les répétitions en petit de ceux exposés au dernier Salon, et qui ont obtenu le plus grand succès. (Mr Bouhot)|Deux tableaux faisant pendans ; l'un représente la vue de la cour ovale du château de Fontainebleau prise sous la porte dorée, et l'autre la vue du côté opposé à la précédente, prise aussi sous la porte dorée du château de Fontainebleau. Ces deux tableaux sont les répétitions en petit de ceux exposés au dernier Salon, et qui ont obtenu le plus grand succès.]] réalisée par Mr Bouhot, vendue par Pérignon, achetée par Couturier au prix de 750.[ou] 754 fl. [21]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage agreste, au milieu duquel une nappe d'eau vient tomber en cascades. On voit à droite et à gauche des touffes d'arbres, et sur le devant plusieurs baigneuses. Un ciel d'un ton fin éclaire ce tableau, qui est intéressant dans tous ses détails et d'un aspect séduisant. (Mr Bidaut)|Un paysage agreste, au milieu duquel une nappe d'eau vient tomber en cascades. On voit à droite et à gauche des touffes d'arbres, et sur le devant plusieurs baigneuses. Un ciel d'un ton fin éclaire ce tableau, qui est intéressant dans tous ses détails et d'un aspect séduisant.]] réalisée par Mr Bidaut, vendue par Pérignon, achetée par Paillet au prix de 501.[ou] 485 fl. [23]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage offrant un site très-pittoresque, où l'on distingue, d'un côté, des fabriques éclairées par le soleil, et de l'autre l'entrée d'un bois. On remarque sur le devant un pâtre et son troupeau. Ce tableau est d'un aspect très-brillant. (Mr Bertin)|Paysage offrant un site très-pittoresque, où l'on distingue, d'un côté, des fabriques éclairées par le soleil, et de l'autre l'entrée d'un bois. On remarque sur le devant un pâtre et son troupeau. Ce tableau est d'un aspect très-brillant.]] réalisée par Mr Bertin, vendue par Pérignon au prix de 200 fl. [25]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux pendans ; l'un représente une jeune fille coîffée d'un chapeau orné de plumes ; l'autre un homme ajusté d'un habit vert. Ces deux tableaux, d'une couleur fine et brillante, sont de la meilleure manière de ce peintre, qui fut très-recherché. (Theolon)|Deux pendans ; l'un représente une jeune fille coîffée d'un chapeau orné de plumes ; l'autre un homme ajusté d'un habit vert. Ces deux tableaux, d'une couleur fine et brillante, sont de la meilleure manière de ce peintre, qui fut très-recherché.]] réalisée par Theolon, vendue par Pérignon au prix de 100 fl. [26]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au Jardin des Oliviers ; il est à genoux devant un ange qui lui montre la croix. Au bas de la montagne on aperçoit les trois disciples qui se sont endormi. Ce rare et beau tableau, remarquable par l'expression, qualité dominante dans les ouvrages d'Eustache Le Sueur, est aussi d'une très-belle exécution. (Le Sueur (Eustache))|Le Christ au Jardin des Oliviers ; il est à genoux devant un ange qui lui montre la croix. Au bas de la montagne on aperçoit les trois disciples qui se sont endormi. Ce rare et beau tableau, remarquable par l'expression, qualité dominante dans les ouvrages d'Eustache Le Sueur, est aussi d'une très-belle exécution.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Pérignon. [27]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus précieux objets que l'on ait vu depuis long-temps dans la curiosité, offrant les esquisses terminées, ou pour mieux dire, les tableaux en petit et premières pensées de ceux qui décoraient le Salon de l'Amour à l'hôtel Lambert. Ils offrent : la Naissance de l'Amour, Vénus qui présente l'Amour à Jupiter ; l'Amour, réprimandé par sa mère, se réfugiant dans les bras de Cérès ; l'Amour qui reçoit l'hommage des Dieux, et l'Amour ordonnant à Mercure d'annoncer son pouvoir à l'Univers. Ces cinq tableaux bien conservés, exécutés avec un sentiment et une grâce qui rivalise avec les ouvrages de Raphaël, ont l'avantage d'offrir une suite de sujets qui forment un poeme entier. L'amateur qui possédera de pareilles productions du Raphaël français, pourra se flatter d'avoir un ornement digne des plus belles galeries. Ces tableaux sont peints sur toile. (Le Sueur (Eustache))|Une des plus précieux objets que l'on ait vu depuis long-temps dans la curiosité, offrant les esquisses terminées, ou pour mieux dire, les tableaux en petit et premières pensées de ceux qui décoraient le Salon de l'Amour à l'hôtel Lambert. Ils offrent : la Naissance de l'Amour, Vénus qui présente l'Amour à Jupiter ; l'Amour, réprimandé par sa mère, se réfugiant dans les bras de Cérès ; l'Amour qui reçoit l'hommage des Dieux, et l'Amour ordonnant à Mercure d'annoncer son pouvoir à l'Univers. Ces cinq tableaux bien conservés, exécutés avec un sentiment et une grâce qui rivalise avec les ouvrages de Raphaël, ont l'avantage d'offrir une suite de sujets qui forment un poeme entier. L'amateur qui possédera de pareilles productions du Raphaël français, pourra se flatter d'avoir un ornement digne des plus belles galeries. Ces tableaux sont peints sur toile.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Pérignon, achetée par Perignon au prix de 1200 fl. [28]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages faisant pendans, dans l'un desquels le peintre a introduit le sujet du Sacrifice d'Abraham. Ce tableau, beaucoup au dessus des ouvrages ordinaires de cet artiste, offre un pays immense, de l'aspect le plus riche et le plus varié. L'illusion de la couleur et de l'effet, la touche à la fois savante et précieuse, élèvent ce tableau au rang des meilleures productions des paysagistes français. (Patel)|Deux paysages faisant pendans, dans l'un desquels le peintre a introduit le sujet du Sacrifice d'Abraham. Ce tableau, beaucoup au dessus des ouvrages ordinaires de cet artiste, offre un pays immense, de l'aspect le plus riche et le plus varié. L'illusion de la couleur et de l'effet, la touche à la fois savante et précieuse, élèvent ce tableau au rang des meilleures productions des paysagistes français.]] réalisée par Patel, vendue par Pérignon au prix de 236 fl. [29]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau paysage, longtemps regardé comme de la main de Claude Lorrain. Ce tableau, plein de mérite, offre dans un site riche de plans et de détails, le sujet de la Fuite en Egypte. La Sainte-Famille est accompagnée de deux anges. Au milieu de la composition, on remarque une masse de rochers et quelques arbres légers ; les fonds sont occupés par des montagnes et une rivière ; le ciel est clair et bien touché. Sans attacher à ce tableau le prix des ouvrages de Claude, nous pensons qu'il mérite, sous tous les rapports, l'attention des amateurs. (Style de Lorrain (Claude))|Un beau paysage, longtemps regardé comme de la main de Claude Lorrain. Ce tableau, plein de mérite, offre dans un site riche de plans et de détails, le sujet de la Fuite en Egypte. La Sainte-Famille est accompagnée de deux anges. Au milieu de la composition, on remarque une masse de rochers et quelques arbres légers ; les fonds sont occupés par des montagnes et une rivière ; le ciel est clair et bien touché. Sans attacher à ce tableau le prix des ouvrages de Claude, nous pensons qu'il mérite, sous tous les rapports, l'attention des amateurs.]] réalisée par Style de Lorrain (Claude), vendue par Pérignon. [30]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le départ des petits Savoyards. Sur le premier plan, on remarque l'aîné tenant la boîte où est enfermée sa marmotte ; son père lui montre le chemin qu'il doit prendre, tandis que la mère donne le triangle à l'autre petit voyageur. Ce sujet est traité avec sentiment et une facilité qui laisse briller tout le charme de la couleur. (Fragonard (Honoré))|Le départ des petits Savoyards. Sur le premier plan, on remarque l'aîné tenant la boîte où est enfermée sa marmotte ; son père lui montre le chemin qu'il doit prendre, tandis que la mère donne le triangle à l'autre petit voyageur. Ce sujet est traité avec sentiment et une facilité qui laisse briller tout le charme de la couleur.]] réalisée par Fragonard (Honoré), vendue par Pérignon, achetée par Berton au prix de 45.5 fl. [31]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où l'on voit, d'un côté, l'entrée d'une forêt ; de l'autre, une rivière dont les bords sont enrichis de fabriques. Plusieurs figures et animaux meublent les devants de ce tableau ouvrage agréable du peintre, élève et imitateur du Claude, qui a le plus approché de ses effets et de son ton doré. (Le Courtois)|Un paysage où l'on voit, d'un côté, l'entrée d'une forêt ; de l'autre, une rivière dont les bords sont enrichis de fabriques. Plusieurs figures et animaux meublent les devants de ce tableau ouvrage agréable du peintre, élève et imitateur du Claude, qui a le plus approché de ses effets et de son ton doré.]] réalisée par Le Courtois, vendue par Pérignon au prix de 50 fl. [32]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli paysage, où l'on remarque sur le devant une cascade d'eau limpide. Des rochers, des arbres et des fabriques d'un excellent goût, ornent ce tableau, où le peintre a placé sur le second plan trois jolies figures, touchées avec l'esprit qui distingue ce maître. (Bourdon (Sébastien))|Joli paysage, où l'on remarque sur le devant une cascade d'eau limpide. Des rochers, des arbres et des fabriques d'un excellent goût, ornent ce tableau, où le peintre a placé sur le second plan trois jolies figures, touchées avec l'esprit qui distingue ce maître.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Pérignon au prix de 80 fl. [33]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la meilleure qualité du maître, où l'on voit près d'une hôtellerie, en pleine campagne, trois chasseurs remontant sur leurs chevaux. Un d'eux paie l'aubergiste. On remarque vers les plans éloignés quelques figures. Une ombre, portée sur le devant du tableau, fait valoir le ton fin et brillant d'un cheval blanc qui occupe le milieu de la composition. Les ouvrages de ce peintre, de plus en plus recherchés, deviennent chaque jour plus rares ; celui-ci, agréable de composition, est d'une harmonie parfaite et d'un ton séduisant. (Wouwermans (Philippe))|Un tableau de la meilleure qualité du maître, où l'on voit près d'une hôtellerie, en pleine campagne, trois chasseurs remontant sur leurs chevaux. Un d'eux paie l'aubergiste. On remarque vers les plans éloignés quelques figures. Une ombre, portée sur le devant du tableau, fait valoir le ton fin et brillant d'un cheval blanc qui occupe le milieu de la composition. Les ouvrages de ce peintre, de plus en plus recherchés, deviennent chaque jour plus rares ; celui-ci, agréable de composition, est d'une harmonie parfaite et d'un ton séduisant.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Pérignon au prix de 1201.[ou] 1155 fl. [40]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme vue à mi-corps, et assise devant sa toilette, tenant une petite boîte qu'elle regarde avec attention. Elle est habillée d'une robe jaune claire à larges manches : ses cheveux blonds, en partie retroussés derrière sa tête flottent sur son col. On ne peut rien trouver de plus parfait que ce tableau où l'on admire la simplicité et la vérité de la couleur, l'extrême finesse de la touche et une harmonie parfaite. (Therburg (Gérard))|Une jeune Femme vue à mi-corps, et assise devant sa toilette, tenant une petite boîte qu'elle regarde avec attention. Elle est habillée d'une robe jaune claire à larges manches : ses cheveux blonds, en partie retroussés derrière sa tête flottent sur son col. On ne peut rien trouver de plus parfait que ce tableau où l'on admire la simplicité et la vérité de la couleur, l'extrême finesse de la touche et une harmonie parfaite.]] réalisée par Therburg (Gérard), vendue par Pérignon, achetée par Perignon au prix de 2000 fl. [41]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau qui, sans avoir la manière transparente et le ton argentin ordinaires à David Teniers, porte cependant le caractère et la touche originale de ce peintre. Il représente, dans un intérieur rustique, un jeune homme tenant sa pipe ; plus loin on voit une vieille femme assise auprès d'un escabeau. (Teniers (David))|Un tableau qui, sans avoir la manière transparente et le ton argentin ordinaires à David Teniers, porte cependant le caractère et la touche originale de ce peintre. Il représente, dans un intérieur rustique, un jeune homme tenant sa pipe ; plus loin on voit une vieille femme assise auprès d'un escabeau.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Pérignon. [42]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un terrain élevé et qui domine un pays coupé de montagnes et de plans variés, auprès de quelques habitations rustiques, on voit nombre de paysans flamands formant différens groupes ; les uns sont occupés à jouer à la boule, d'autres causent, boivent ou fument. Pour servir de repoussoirs, le peintre a placé en avant plusieurs accessoires tels que des tonneaux, des chaudrons et diverses poteries. Ce tableau de grand prix, peint dans la force du maître, riche de composition, parfaitement conservé, est sans contredit des plus beaux que l'on puisse se procurer. Les amateurs apprécieront sûrement un objet aussi rare et ausi digne de leur attention. (Teniers (David))|Sur un terrain élevé et qui domine un pays coupé de montagnes et de plans variés, auprès de quelques habitations rustiques, on voit nombre de paysans flamands formant différens groupes ; les uns sont occupés à jouer à la boule, d'autres causent, boivent ou fument. Pour servir de repoussoirs, le peintre a placé en avant plusieurs accessoires tels que des tonneaux, des chaudrons et diverses poteries. Ce tableau de grand prix, peint dans la force du maître, riche de composition, parfaitement conservé, est sans contredit des plus beaux que l'on puisse se procurer. Les amateurs apprécieront sûrement un objet aussi rare et ausi digne de leur attention.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Pérignon, achetée par Coquille au prix de 7000 fl. [44]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition capitale représentant l'intérieur d'une Tabagie, où des branches d'arbres et des feuillages dispersés de tous côtés, indiquant un jour de fête. Sur la droite on voit en avant une jeune femme assise auprès d'une table autour de laquelle plusieurs paysans sont occupés à boire ou à causer. Plus loin, on en remarque encore qui dansent au son du violon d'un ménétrier, et du côté opposé une servante sur les marches d'un escalier. Une porte ouverte laisse voir un fond de paysage. Le peintre a placé sur le premier plan un chien et différens accessoires rendus avec la plus grande précision. Nous présentons ce tableau aux Amateurs comme un des ouvrages de Jean Steen faits dans son meilleur temps, où la finesse et la fermeté de la touche le disputent à la variété des expressions et à la richesse de la composition. (Steen (Jean))|Composition capitale représentant l'intérieur d'une Tabagie, où des branches d'arbres et des feuillages dispersés de tous côtés, indiquant un jour de fête. Sur la droite on voit en avant une jeune femme assise auprès d'une table autour de laquelle plusieurs paysans sont occupés à boire ou à causer. Plus loin, on en remarque encore qui dansent au son du violon d'un ménétrier, et du côté opposé une servante sur les marches d'un escalier. Une porte ouverte laisse voir un fond de paysage. Le peintre a placé sur le premier plan un chien et différens accessoires rendus avec la plus grande précision. Nous présentons ce tableau aux Amateurs comme un des ouvrages de Jean Steen faits dans son meilleur temps, où la finesse et la fermeté de la touche le disputent à la variété des expressions et à la richesse de la composition.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Pérignon, achetée par Perignon au prix de 2020 fl. [45]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage touffu, où l'on remarque sur le devant un chemin qui conduit à une barrière, de l'autre côté de laquelle on construit une maison en briques. L'on y remarque encore un pont-levis, qui conduit à une habitation que l'on aperçoit à travers des masses d'arbres. Ce tableau est exécuté dans la force du maître. (Ruisdael (Jacques))|Un paysage touffu, où l'on remarque sur le devant un chemin qui conduit à une barrière, de l'autre côté de laquelle on construit une maison en briques. L'on y remarque encore un pont-levis, qui conduit à une habitation que l'on aperçoit à travers des masses d'arbres. Ce tableau est exécuté dans la force du maître.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Pérignon, achetée par Perignon au prix de 250 fl. [46]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux compositions très-riches et très-agréables. Elles offrent dans des galeries ouvertes et d'une architecture élégante, des assemblées nombreuses de dames et de cavaliers ; dans l'un ils prennent le plaisir du bal, dans l'autre une collation. Ces tableaux sont remarquables par une grande variété de costumes et de physionomies. Ils sont très-finis dans leurs détails, et d'un ton extrêmement clair et argentin. (Platzers)|Deux compositions très-riches et très-agréables. Elles offrent dans des galeries ouvertes et d'une architecture élégante, des assemblées nombreuses de dames et de cavaliers ; dans l'un ils prennent le plaisir du bal, dans l'autre une collation. Ces tableaux sont remarquables par une grande variété de costumes et de physionomies. Ils sont très-finis dans leurs détails, et d'un ton extrêmement clair et argentin.]] réalisée par Platzers, vendue par Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 450.[ou] 460 fl. [47]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un paysage on voit un jeune homme jouant de la flûte, et près de lui une bergère posée négligemment, et l'écoutant avec attention. Ces deux figures se détachent sur un paysage harmonieux, et sur un piedestal où l'on distingue un bas-relief. Ce gracieux tableau, qui peut-être regardé comme un des meilleurs de ce maître, est d'une brillante couleur et d'un pinceau très-fini. (Netscher (Constantin))|Sur le devant d'un paysage on voit un jeune homme jouant de la flûte, et près de lui une bergère posée négligemment, et l'écoutant avec attention. Ces deux figures se détachent sur un paysage harmonieux, et sur un piedestal où l'on distingue un bas-relief. Ce gracieux tableau, qui peut-être regardé comme un des meilleurs de ce maître, est d'une brillante couleur et d'un pinceau très-fini.]] réalisée par Netscher (Constantin), vendue par Pérignon, achetée par Pérignon au prix de 142.5 fl. [48]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux tableau, représentant l'intérieur d'une église, ornée de figures. On remarque un orgue, des autels et autres détails qui enrichissent les différens plans. Le fond est d'un effet de lumière parfaitement rendu. On admire dans ce rare échantillon la perspective linéaire et aérienne, et une précision de pinceau inimitable. (Neefs (Peters))|Précieux tableau, représentant l'intérieur d'une église, ornée de figures. On remarque un orgue, des autels et autres détails qui enrichissent les différens plans. Le fond est d'un effet de lumière parfaitement rendu. On admire dans ce rare échantillon la perspective linéaire et aérienne, et une précision de pinceau inimitable.]] réalisée par Neefs (Peters), vendue par Pérignon, achetée par Couturier au prix de 126 fl. [49]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau d'une extrême finesse, représentant un chardon, près duquel on remarque une vipère. Elle est prête à dévorer une cigale. On voit encore une souris et plusieurs insectes, tels que des papillons, des limaçons. Quelques fleurs des champs ornent ce tableau. On ne peut porter plus loin l'illusion et la finesse du pinceau. (Mignon (Abraham))|Tableau d'une extrême finesse, représentant un chardon, près duquel on remarque une vipère. Elle est prête à dévorer une cigale. On voit encore une souris et plusieurs insectes, tels que des papillons, des limaçons. Quelques fleurs des champs ornent ce tableau. On ne peut porter plus loin l'illusion et la finesse du pinceau.]] réalisée par Mignon (Abraham), vendue par Pérignon au prix de 261 fl. [52]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fuite en Egypte. Sur le devant, on remarque la Vierge assise sur un âne et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle tourne ses regards vers une gloire d'Anges. Près d'elle est Saint Joseph portant ses outils de charpentier. Dans ce délicieux tableau qui joint au naturel de la composition et à un fini digne de Gérard Dow, une touche large et franche, on voit la main d'un peintre qui ne se borna pas aux petits ouvrages, mais qui étudia souvent les plus grands maîtres de l'Ecole d'Italie. (Miel (Jean))|La Fuite en Egypte. Sur le devant, on remarque la Vierge assise sur un âne et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle tourne ses regards vers une gloire d'Anges. Près d'elle est Saint Joseph portant ses outils de charpentier. Dans ce délicieux tableau qui joint au naturel de la composition et à un fini digne de Gérard Dow, une touche large et franche, on voit la main d'un peintre qui ne se borna pas aux petits ouvrages, mais qui étudia souvent les plus grands maîtres de l'Ecole d'Italie.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Pérignon, achetée par Jousserand au prix de 161 fl. [55]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans : ils représentent des ports de mer, dont l'un est éclairé par le soleil couchant. Dans les fonds, on distingue plusieurs bâtimens ; des marches de caravanes donnent de l'intérêt et du mouvement à ces deux paysages, qui sont d'un détail amusant. (Meiren (Vender))|Deux tableaux faisant pendans : ils représentent des ports de mer, dont l'un est éclairé par le soleil couchant. Dans les fonds, on distingue plusieurs bâtimens ; des marches de caravanes donnent de l'intérêt et du mouvement à ces deux paysages, qui sont d'un détail amusant.]] réalisée par Meiren (Vender), vendue par Pérignon, achetée par Perignon au prix de 103 fl. [56]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un concert. Ce tableau, l'un des plus agréable que l'on puisse rencontrer de l'ancienne Ecole allemande, offre trois jeunes filles, dont celle du milieu tient une flûte ; l'autre une guitare, et la troisième un livre de musique. Leurs physionomies sont gracieuses, leurs ajustemens et leurs coiffures variés et finement exécutées. (Mabuse (Jean de))|Le sujet d'un concert. Ce tableau, l'un des plus agréable que l'on puisse rencontrer de l'ancienne Ecole allemande, offre trois jeunes filles, dont celle du milieu tient une flûte ; l'autre une guitare, et la troisième un livre de musique. Leurs physionomies sont gracieuses, leurs ajustemens et leurs coiffures variés et finement exécutées.]] réalisée par Mabuse (Jean de), vendue par Pérignon au prix de 218 fl. [57]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une prairie de la Hollande, on voit un boeuf blanc, mêlé de taches grisâtres, qui se détache sur un ciel plein de mouvement et d'effet. Plus loin, on aperçoit près d'un saule un cheval et un taureau. Un tronc d'arbre renversé, des plantes et broussailles du plus précieux fini, garnissent le premier plan et ajoutent à l'intérêt de la composition, qui est terminée par un lointain agréable. Ce tableau est de la meilleure manière de cet artiste. (Kobell)|Sur une prairie de la Hollande, on voit un boeuf blanc, mêlé de taches grisâtres, qui se détache sur un ciel plein de mouvement et d'effet. Plus loin, on aperçoit près d'un saule un cheval et un taureau. Un tronc d'arbre renversé, des plantes et broussailles du plus précieux fini, garnissent le premier plan et ajoutent à l'intérêt de la composition, qui est terminée par un lointain agréable. Ce tableau est de la meilleure manière de cet artiste.]] réalisée par Kobell, vendue par Pérignon au prix de 600 fl. [58]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau, où, malgré plusieurs restaurations, on peut encore voir un ouvrage de Karel du Jardin en Italie. La composition est riche et présente une marche d'animaux passant une rivière à gué. On remarque une femme montée sur un âne et parlant à un pâtre ; plus loin, un homme sur un cheval blanc. (Jardin (Karel du))|Un tableau, où, malgré plusieurs restaurations, on peut encore voir un ouvrage de Karel du Jardin en Italie. La composition est riche et présente une marche d'animaux passant une rivière à gué. On remarque une femme montée sur un âne et parlant à un pâtre ; plus loin, un homme sur un cheval blanc.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par Pérignon. [59]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux des plus extraordinaires que l'on puisse rencontrer de l'ancienne Ecole allemande, représentant des traits de l'Histoire de Joseph ; dans l'un, on remarque le moment où ses frères vont le descendre dans la citerne. Ces deux ouvrages, richement composés, remarquables par la vérité des expressions, la richess des détails et le précieux du pinceau, pourraient servir d'ornement à une belle galerie. Nous les recommandons à l'attention des amateurs. (Durer (Albert))|Deux tableaux des plus extraordinaires que l'on puisse rencontrer de l'ancienne Ecole allemande, représentant des traits de l'Histoire de Joseph ; dans l'un, on remarque le moment où ses frères vont le descendre dans la citerne. Ces deux ouvrages, richement composés, remarquables par la vérité des expressions, la richess des détails et le précieux du pinceau, pourraient servir d'ornement à une belle galerie. Nous les recommandons à l'attention des amateurs.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Pérignon, achetée par Laneuville au prix de 599 fl. [62]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, où l'on voit près de la porte d'une habitation ruinée, un cheval qui attend son maître ; à côté de lui est un paquet couvert d'une étoffe rouge. On remarque sur le devant du tableau deux chèvres, et plus loin un paysan monté sur son âne et suivi de son chien. On distingue aussi une tour frappée par le soleil et en partie cachée par des broussailles et des arbres. Un ciel très-piquant éclaire ce tableau des plus marquans du maître, et qui pourrait servir de pendant à un ouvrage de Nicolas Berghem. (Asselin)|Un paysage, où l'on voit près de la porte d'une habitation ruinée, un cheval qui attend son maître ; à côté de lui est un paquet couvert d'une étoffe rouge. On remarque sur le devant du tableau deux chèvres, et plus loin un paysan monté sur son âne et suivi de son chien. On distingue aussi une tour frappée par le soleil et en partie cachée par des broussailles et des arbres. Un ciel très-piquant éclaire ce tableau des plus marquans du maître, et qui pourrait servir de pendant à un ouvrage de Nicolas Berghem.]] réalisée par Asselin, vendue par Pérignon au prix de 400 fl. [63]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux de la meilleure manière de ce peintre, et faisant pendant : ils offrent tous deux, dans des paysages richement composés, des fabriques d'un excellent goût, situées sur les bords du Tibre. Ces sites intéressans sont animés par des figures placées sur tous les plans. (Lucatelli)|Deux Tableaux de la meilleure manière de ce peintre, et faisant pendant : ils offrent tous deux, dans des paysages richement composés, des fabriques d'un excellent goût, situées sur les bords du Tibre. Ces sites intéressans sont animés par des figures placées sur tous les plans.]] réalisée par Lucatelli, vendue par Pérignon au prix de 121 fl. [64]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Pierre conduit par un ange, et venant de visiter une Sainte enchaînée. Les figures sont de grandeur naturelle et vues à mi-corps. Cet excellent tableau est remarquable par le naturel des expressions, sa belle couleur, et mérite l'attention des artistes et des vrais connaisseurs. (Feti (Dominique))|Saint-Pierre conduit par un ange, et venant de visiter une Sainte enchaînée. Les figures sont de grandeur naturelle et vues à mi-corps. Cet excellent tableau est remarquable par le naturel des expressions, sa belle couleur, et mérite l'attention des artistes et des vrais connaisseurs.]] réalisée par Feti (Dominique), vendue par Pérignon. [65]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet burlesque d'un Carnaval. Au milieu du tableau, on remarque une jeune femme qui tient un chat dans ses bras, et regarde en souriant le spectateur. Cinq figures, grandeur naturelle, vues à mi-corps et dans les accoutrements bizarres qui conviennent à ce sujet, ornent ce tableau, l'un des plus remarquables de Michel-Ange des Bamboches, et qui joint la touche la plus facile et la plus légère à une belle pâte et à une couleur brillante. (Cerquozzi (Michel-Ange))|Sujet burlesque d'un Carnaval. Au milieu du tableau, on remarque une jeune femme qui tient un chat dans ses bras, et regarde en souriant le spectateur. Cinq figures, grandeur naturelle, vues à mi-corps et dans les accoutrements bizarres qui conviennent à ce sujet, ornent ce tableau, l'un des plus remarquables de Michel-Ange des Bamboches, et qui joint la touche la plus facile et la plus légère à une belle pâte et à une couleur brillante.]] réalisée par Cerquozzi (Michel-Ange), vendue par Pérignon, achetée par Perignon. [67]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enlèvement de Ganymède. Cette composition, que l'on doit à Michel-Ange, a été peinte et répétée plusieurs fois dans son école. Ce tableau remarquable par la beauté des contours, par la force de l'expression et du pinceau, fut autrefois attribué à Michel-Ange. De nombreuses traditions nous apprennent qu'il a fait très-peu ou point de tableaux à l'huile. Ceux qui, comme celui-ci, portent le caractère de ce grand maître, et sont faits dans son école, doivent être recherchés et regardés non comme des copies, mais comme faites d'inspiration par quelques-uns de ses plus habiles élèves. (École de (Michel-Ange) Buonarotti)|L'Enlèvement de Ganymède. Cette composition, que l'on doit à Michel-Ange, a été peinte et répétée plusieurs fois dans son école. Ce tableau remarquable par la beauté des contours, par la force de l'expression et du pinceau, fut autrefois attribué à Michel-Ange. De nombreuses traditions nous apprennent qu'il a fait très-peu ou point de tableaux à l'huile. Ceux qui, comme celui-ci, portent le caractère de ce grand maître, et sont faits dans son école, doivent être recherchés et regardés non comme des copies, mais comme faites d'inspiration par quelques-uns de ses plus habiles élèves.]] réalisée par École de (Michel-Ange) Buonarotti, vendue par Pérignon. [68]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Peinture à fresque, représentant la Vierge et Saint-Joseph, tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras. Dans le haut on remarque une Gloire d'Anges. Cette peinture à fresque fut transportée sur toile, opération des plus difficiles. Cet objet est de toute rareté. (École du Barroche)|Peinture à fresque, représentant la Vierge et Saint-Joseph, tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras. Dans le haut on remarque une Gloire d'Anges. Cette peinture à fresque fut transportée sur toile, opération des plus difficiles. Cet objet est de toute rareté.]] réalisée par École du Barroche, vendue par Pérignon. [69]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau a été long-temps regardé par les meilleurs connaisseurs comme un ouvrage du Carrache ou du Dominiquin. Nous pouvons mettre au rang des nouvelles découvertes dans les écoles d'Italie, celle de Badalocchio, long-temps inconnu en France, et dont les ouvrages embarrassaient souvent les amateurs, qui les prenaient pour être du Carrache ou du Dominiquin. En effet, dans celui-ci, on voit un style carrachesqe, une originalité évidente, incontestable ; et dans les figures, une touche ferme et spirituelle, mais autre que celle du Carrache plus habitué à la peinture en grand. Au milieu d'un paysage enchanteur, une nappe d'eau vient tomber en cascades, elle sépare deux rives couvertes de fabriques, d'arbres et de montagnes. Nombre de figures dans les costumes pittoresques des Italiens forment divers groupes. Dans les uns on remarque des cavaliers et leurs dames prenant un repas champêtre, et formant des concerts en plein air ; d'autres sur une barque chantent et s'accompagnent de leurs guitares ; quelques autres prennent le plaisir du bain ; les fonds offrent des montagnes qui se joignent à un ciel nuageux. Les amateurs sauront sûrement apprécier le mérite de ce tableau, fruit d'une imagination riche et variée, et accueuilleront sous son vrai nom l'ouvrage de cet artiste qui occupe une place distinguée parmi les plus habiles peintres de l'Italie. (Badalocchio (Sisto))|Ce tableau a été long-temps regardé par les meilleurs connaisseurs comme un ouvrage du Carrache ou du Dominiquin. Nous pouvons mettre au rang des nouvelles découvertes dans les écoles d'Italie, celle de Badalocchio, long-temps inconnu en France, et dont les ouvrages embarrassaient souvent les amateurs, qui les prenaient pour être du Carrache ou du Dominiquin. En effet, dans celui-ci, on voit un style carrachesqe, une originalité évidente, incontestable ; et dans les figures, une touche ferme et spirituelle, mais autre que celle du Carrache plus habitué à la peinture en grand. Au milieu d'un paysage enchanteur, une nappe d'eau vient tomber en cascades, elle sépare deux rives couvertes de fabriques, d'arbres et de montagnes. Nombre de figures dans les costumes pittoresques des Italiens forment divers groupes. Dans les uns on remarque des cavaliers et leurs dames prenant un repas champêtre, et formant des concerts en plein air ; d'autres sur une barque chantent et s'accompagnent de leurs guitares ; quelques autres prennent le plaisir du bain ; les fonds offrent des montagnes qui se joignent à un ciel nuageux. Les amateurs sauront sûrement apprécier le mérite de ce tableau, fruit d'une imagination riche et variée, et accueuilleront sous son vrai nom l'ouvrage de cet artiste qui occupe une place distinguée parmi les plus habiles peintres de l'Italie.]] réalisée par Badalocchio (Sisto), vendue par Pérignon au prix de 3300 fl. [70]
  • 1820.02.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un effet de lumière juste et piquant, représentant un jeune garçon vu jusqu'à la poitrine ; il regarde le spectateur en souriant et tient une bougie qui éclaire le bas de sa figure. Ce tableau est regardé comme un ouvrage fait au premier coup par G. Schalcken. (G. Schalcken)|Un effet de lumière juste et piquant, représentant un jeune garçon vu jusqu'à la poitrine ; il regarde le spectateur en souriant et tient une bougie qui éclaire le bas de sa figure. Ce tableau est regardé comme un ouvrage fait au premier coup par G. Schalcken.]] réalisée par G. Schalcken, vendue par Pérignon. [71]
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