Ventes d'œuvres le 1822.11.26

De Wikipast
Version datée du 30 mai 2021 à 14:09 par Unknown user (discussion) (Page créée avec « * 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme ''Un joli Paysage offrant tout le charme et le grâce qui ditinguent les ouvrages… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme en robe de satin blanc, assise dans son appartement, derrière un paravent, son chat à ses côtés. Elle regarde une orange qu'elle vient de prendre dans un plat posé à côté d'un verre et d'un pot à thé qui sont sur une table couverte d'un tapis rouge, richement brodé. Jolie imitation de mademoiselle Gérard. (Drolling)|Une jeune Femme en robe de satin blanc, assise dans son appartement, derrière un paravent, son chat à ses côtés. Elle regarde une orange qu'elle vient de prendre dans un plat posé à côté d'un verre et d'un pot à thé qui sont sur une table couverte d'un tapis rouge, richement brodé. Jolie imitation de mademoiselle Gérard.]] réalisée par Drolling, vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 300 fl. [2]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Cuisinière à l'appui d'une croisée, versant du laît dans une jatte. On distingue près d'elle un bout de draperie et de tapis ; derrière elle une boitte d'oignon et un chapon supendu. Ce petit tableau, très fin, est du plus beau coloris ; les accessoires sont rendus avec la plus grande vérité. (Drolling)|Une Cuisinière à l'appui d'une croisée, versant du laît dans une jatte. On distingue près d'elle un bout de draperie et de tapis ; derrière elle une boitte d'oignon et un chapon supendu. Ce petit tableau, très fin, est du plus beau coloris ; les accessoires sont rendus avec la plus grande vérité.]] réalisée par Drolling, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Terneaux au prix de 660 fl. [3]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'Intérieur d'une maison rustique on voit nombre d'ustensiles de ménage ; une jeune femme debout, portant quelque chose de chaché dans le bout de sa jupe, se dirige vers une porte ouverte, comme pour gagner la campagne. Ce joli échantillon est digne de la réputation de son auteur. (Drolling)|Dans l'Intérieur d'une maison rustique on voit nombre d'ustensiles de ménage ; une jeune femme debout, portant quelque chose de chaché dans le bout de sa jupe, se dirige vers une porte ouverte, comme pour gagner la campagne. Ce joli échantillon est digne de la réputation de son auteur.]] réalisée par Drolling, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 289 fl. [4]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux en pandans : l'un représente un Calme, et l'autre une Tempête : dans celui-ci on remarque, sur le premier plan, un homme et une femme que la violence de la mer a jetés sur un rocher, où ils sont morts. Dans l'autre, on voit également, sur le premier plan, un pêcheur à la ligne qui s'entretient avec une femme. Ces deux productions nous paraissent être de la vieillesse de l'auteur. (Vernet (Joseph))|Deux tableaux en pandans : l'un représente un Calme, et l'autre une Tempête : dans celui-ci on remarque, sur le premier plan, un homme et une femme que la violence de la mer a jetés sur un rocher, où ils sont morts. Dans l'autre, on voit également, sur le premier plan, un pêcheur à la ligne qui s'entretient avec une femme. Ces deux productions nous paraissent être de la vieillesse de l'auteur.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 511 fl. [6]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant du tableau précédent : il représente un Claire de lune. Un homme pêche à la ligne au bord d'une rivière ; près de lui on voit une femme debout, et un matelot couché, qui regarde une femme occupée autour d'un teu, à quelque distance : plus loin, un homme dans une barque ; dans le lointain, des arbres et des coteaux. Ce morceau est repli de fraîcheur et d'effet. (Vernet (Joseph))|Le pendant du tableau précédent : il représente un Claire de lune. Un homme pêche à la ligne au bord d'une rivière ; près de lui on voit une femme debout, et un matelot couché, qui regarde une femme occupée autour d'un teu, à quelque distance : plus loin, un homme dans une barque ; dans le lointain, des arbres et des coteaux. Ce morceau est repli de fraîcheur et d'effet.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 872 fl. [7]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Calme : le devant du tableau offre des roychers et un pêcheur retirant une traille ; près de lui est une femme assise, tenant à son bras un panier de poisson. Sur le second plan, à gauche, est un grand arbre ; à peu de distance, une tour de signal avec son pavillon déployé : dans la vapeur on distingue un phare et des montagnes dans l'horizon ; le soleil se distingue à travers le brouillard ; les euax son belles, et laissent voir un navire et une barque sous divers aspects. Ce tableau, plein de vigueur et d'effet, est du bon temps du maître. (Vernet (Joseph))|Un Calme : le devant du tableau offre des roychers et un pêcheur retirant une traille ; près de lui est une femme assise, tenant à son bras un panier de poisson. Sur le second plan, à gauche, est un grand arbre ; à peu de distance, une tour de signal avec son pavillon déployé : dans la vapeur on distingue un phare et des montagnes dans l'horizon ; le soleil se distingue à travers le brouillard ; les euax son belles, et laissent voir un navire et une barque sous divers aspects. Ce tableau, plein de vigueur et d'effet, est du bon temps du maître.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 872 fl. [8]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La France s'applaudira toujours avec orgueil d'avoir donné le jour à cet artiste, le plus grand poète et le plus beau génie de tous les peintres de marines. Comme les Hollandais se font admirer pour la beaute de leur coloris et le précieux fini de leurs ouvrages, ceux de Vernet frappent et étonnent le spectateur par le grandiose de la composition et là belle distribution des figures, dignes des premiers peintres d'histoire, pour les beaux mouvemens et la justesse des expressions ; presonne, enfin, n'a meublé ses premiers plans avec plus de noblesse et de goût : toutes ces belles qualités se trouvent justifiées dans les tableaux que nous allons décrire, quoiqu'ils ne soient pas de ses plau distingués. Il semble que le talent de cet homme immortel soit un précieux domaine qu'il a légué à ses enfans pour le cultiver avec autant de dignité et d'enthousiasme que leur père. Nous citerons, premièrement, une Tempête. La mer est horriblement agitée, et se brise contre un rocher sur lequel on voit une femme éplorée levant les bras au ciel, dans l'attitude de la douleur et du désespoir : près d'elle un matelot presque nu jette une amarre à des hommes dans une chaloupe prête à périr, et sur le visage desquels on voit le sentiment de l'inquiétude et de l'effroi. On aperçoit, sur plusieurs plans, des vaisseux battus par l'orage ; le fond offre de hautes falaises, sur l'une desquelles est un fort : le ciel, chargé de gros nuages, répand une forte pluie. Ce morceau soutient la réputation de cet artiste célèbre. (Vernet (Joseph))|La France s'applaudira toujours avec orgueil d'avoir donné le jour à cet artiste, le plus grand poète et le plus beau génie de tous les peintres de marines. Comme les Hollandais se font admirer pour la beaute de leur coloris et le précieux fini de leurs ouvrages, ceux de Vernet frappent et étonnent le spectateur par le grandiose de la composition et là belle distribution des figures, dignes des premiers peintres d'histoire, pour les beaux mouvemens et la justesse des expressions ; presonne, enfin, n'a meublé ses premiers plans avec plus de noblesse et de goût : toutes ces belles qualités se trouvent justifiées dans les tableaux que nous allons décrire, quoiqu'ils ne soient pas de ses plau distingués. Il semble que le talent de cet homme immortel soit un précieux domaine qu'il a légué à ses enfans pour le cultiver avec autant de dignité et d'enthousiasme que leur père. Nous citerons, premièrement, une Tempête. La mer est horriblement agitée, et se brise contre un rocher sur lequel on voit une femme éplorée levant les bras au ciel, dans l'attitude de la douleur et du désespoir : près d'elle un matelot presque nu jette une amarre à des hommes dans une chaloupe prête à périr, et sur le visage desquels on voit le sentiment de l'inquiétude et de l'effroi. On aperçoit, sur plusieurs plans, des vaisseux battus par l'orage ; le fond offre de hautes falaises, sur l'une desquelles est un fort : le ciel, chargé de gros nuages, répand une forte pluie. Ce morceau soutient la réputation de cet artiste célèbre.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 566 fl. [9]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille vue à mi-corps, couchée, folâtrant sur son lit : sa tête, retournée aux trois-quarts, montre une figure pleaine de charme et de volupté. Ce tableau, pleain d'esprit, de finesse d'exécution et de couleur, est véritablement digne des pinceaux de Greuze, dont mademoiselle Ledoux est une des meilleures élèves. (Ledoux (Mlle))|Une jeune Fille vue à mi-corps, couchée, folâtrant sur son lit : sa tête, retournée aux trois-quarts, montre une figure pleaine de charme et de volupté. Ce tableau, pleain d'esprit, de finesse d'exécution et de couleur, est véritablement digne des pinceaux de Greuze, dont mademoiselle Ledoux est une des meilleures élèves.]] réalisée par Ledoux (Mlle), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 341 fl. [10]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille dans l'attitude d'une personne qui réfléchit. Elle est vue de trois-quarts et à mi-corps, la tête penchée dans sa main, le bras appuyé sur le bout d'une table. Des connaisseurs distingués ont vu dans ce tableau une production de Greuze. (Attribué a Greuze)|Une jeune Fille dans l'attitude d'une personne qui réfléchit. Elle est vue de trois-quarts et à mi-corps, la tête penchée dans sa main, le bras appuyé sur le bout d'une table. Des connaisseurs distingués ont vu dans ce tableau une production de Greuze.]] réalisée par Attribué a Greuze, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par L'herie au prix de 68 fl. [12]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Buste de jeune fille presque de profil, le visage et les yeux élevés, offrant une étude de caractère, ayant un mouchoir rouge nuancé sur sa tête, un jaune sur son cou, vêtue d'une draperie qui laisse apercevoir une partie de son estomac et une de ses épaules. Dans ce tableau, peint avec énergie et sentiment, on reconnaît les ouvrages de ce grand maître. (Greuze (Jean-Baptiste))|Un Buste de jeune fille presque de profil, le visage et les yeux élevés, offrant une étude de caractère, ayant un mouchoir rouge nuancé sur sa tête, un jaune sur son cou, vêtue d'une draperie qui laisse apercevoir une partie de son estomac et une de ses épaules. Dans ce tableau, peint avec énergie et sentiment, on reconnaît les ouvrages de ce grand maître.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 600 fl. [13]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Geneviève de Brabant, nue et couverte de ses cheveux, assise sur un rocher, la tête penchée sur sa main, tenant son enfant dans l'un de ses bras. L'attitude de la mère et de l'enfant exprime naïvement la douleur, et inspire l'intérêt le plus tendre pour leur sort. Une biche apprivoisée repose sa tête sur les genoux de Geneviève. Jolie esquisse et d'une belle couleur. (Greuze (Jean-Baptiste))|Geneviève de Brabant, nue et couverte de ses cheveux, assise sur un rocher, la tête penchée sur sa main, tenant son enfant dans l'un de ses bras. L'attitude de la mère et de l'enfant exprime naïvement la douleur, et inspire l'intérêt le plus tendre pour leur sort. Une biche apprivoisée repose sa tête sur les genoux de Geneviève. Jolie esquisse et d'une belle couleur.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 401 fl. [14]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Retour sur soi ; telle est la désignation sous laquelle M. Binet a gravé ce tableau, qui représente une vieille femme frappée d'un coup de lumière à travers une croisée en mansarde devant laquelle elle est assise ; elle lit dans un gros livre qu'elle tient sur ses genoux, près d'une table où l'on remarque une bouteille, un verre et trois petits registres. Dans le coin de la chambre, à gauche, on voit un lit avec une housse de serge verte, et à côté un fourneau de terre alumé devant une table de bois où est un pot à l'eau ; divers ustensiles de ménage meublent cette production, d'une belle exécution et d'un grand effet de clair-obscur. (Greuze (Jean-Baptiste))|Le Retour sur soi ; telle est la désignation sous laquelle M. Binet a gravé ce tableau, qui représente une vieille femme frappée d'un coup de lumière à travers une croisée en mansarde devant laquelle elle est assise ; elle lit dans un gros livre qu'elle tient sur ses genoux, près d'une table où l'on remarque une bouteille, un verre et trois petits registres. Dans le coin de la chambre, à gauche, on voit un lit avec une housse de serge verte, et à côté un fourneau de terre alumé devant une table de bois où est un pot à l'eau ; divers ustensiles de ménage meublent cette production, d'une belle exécution et d'un grand effet de clair-obscur.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Derbaun au prix de 256 fl. [15]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quel contraste charmant entre ce tableau et le précédent! Dans le premier tout respire la volupté la plus expressive et la plus séduisante, et dans celui-ci c'est la nature dans toute la naïve simplicité du premier âge. Ses yeux ne voient encore rien, est sa bouche sourit sans motifs : elle est vue de trois-quarts, les cheveux ceints d'une bandelette bleue, les épaules couvertes d'un mouchoir blanc ; elle est négligemment couchées sur une table, tenant un épagneul qu'elle presse dans ses bras à moitié nus. Cette charmante composition diffère peu du chef-d'oeuvre de ce maître, gravé sous le nom de la Fille au petit chien, par Porporati : on pourrait même le regarder comme une répétition de l'auteur. (Greuze (Jean-Baptiste))|Quel contraste charmant entre ce tableau et le précédent! Dans le premier tout respire la volupté la plus expressive et la plus séduisante, et dans celui-ci c'est la nature dans toute la naïve simplicité du premier âge. Ses yeux ne voient encore rien, est sa bouche sourit sans motifs : elle est vue de trois-quarts, les cheveux ceints d'une bandelette bleue, les épaules couvertes d'un mouchoir blanc ; elle est négligemment couchées sur une table, tenant un épagneul qu'elle presse dans ses bras à moitié nus. Cette charmante composition diffère peu du chef-d'oeuvre de ce maître, gravé sous le nom de la Fille au petit chien, par Porporati : on pourrait même le regarder comme une répétition de l'auteur.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 3050 fl. [16]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce n'est pas chose facile que de bien décrire un beau tableau de ce maître ; c'est un parterre parsemé de fleurs, sur lesquelles l'oeil enchanté erre indécis dans son choix. Les jeunes filles surtout sont belles et fraîches comme la rose du matin, que l'on n'ose approcher dans la crainte de la flétrir. Il faudrait que nos expressions fussent aussi éloquentes, aussi gracieuses que les pinceaux de Greuze, pour peindre à notre tour, avec quelque succès, tous les charmes de notre jolie Écouteuse aux portes ; elle est vue de face et à mi-corps, coiffée en cheveux, ceintre d'un ruban rose, légèrement vêtue d'une tunique agrafée et d'un mouchoir de gaze noir voltigeant autour du corps, qui découvre ses épaules et presque toute sa gorge. Cette intéressante personne tend l'oreille derrière une porte d'escalier : l'heure est arrivée déjà ; elle croit entendre l'objet qui tourmente son imagination ; sa bouche sourit, ses yeux s'animent, et son coeur semble palpiter d'impatience et de plaisur. Tel est le sujet à la fois aimable et ingéneiux de ce joli tableau, dans lequel brillent toutes les beautés propres à ce savant artist. On y remarque surtout une grande finesse de couleur, ainsi qu'une grâce, une volupté pleine d'expression et de vérité. (Greuze (Jean-Baptiste))|Ce n'est pas chose facile que de bien décrire un beau tableau de ce maître ; c'est un parterre parsemé de fleurs, sur lesquelles l'oeil enchanté erre indécis dans son choix. Les jeunes filles surtout sont belles et fraîches comme la rose du matin, que l'on n'ose approcher dans la crainte de la flétrir. Il faudrait que nos expressions fussent aussi éloquentes, aussi gracieuses que les pinceaux de Greuze, pour peindre à notre tour, avec quelque succès, tous les charmes de notre jolie Écouteuse aux portes ; elle est vue de face et à mi-corps, coiffée en cheveux, ceintre d'un ruban rose, légèrement vêtue d'une tunique agrafée et d'un mouchoir de gaze noir voltigeant autour du corps, qui découvre ses épaules et presque toute sa gorge. Cette intéressante personne tend l'oreille derrière une porte d'escalier : l'heure est arrivée déjà ; elle croit entendre l'objet qui tourmente son imagination ; sa bouche sourit, ses yeux s'animent, et son coeur semble palpiter d'impatience et de plaisur. Tel est le sujet à la fois aimable et ingéneiux de ce joli tableau, dans lequel brillent toutes les beautés propres à ce savant artist. On y remarque surtout une grande finesse de couleur, ainsi qu'une grâce, une volupté pleine d'expression et de vérité.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Revil au prix de 1551 fl. [17]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une Habitation rustique on voit nombre d'ustensiles de ménage groupés autour d'une fontaine en cuivre ; dans le fond, à droite, deux ménagères et un petit garçon devant le feu. Ce tableau n'est pas moins beau, dans son genre, que le précédent. (Le Nain (le Chevalier))|Au milieu d'une Habitation rustique on voit nombre d'ustensiles de ménage groupés autour d'une fontaine en cuivre ; dans le fond, à droite, deux ménagères et un petit garçon devant le feu. Ce tableau n'est pas moins beau, dans son genre, que le précédent.]] réalisée par Le Nain (le Chevalier), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 201 fl. [20]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste peignait l'histoire ; mais en le considérànt sous le rapport de con véritable talent, on conviendra sans soute qu'il était le plus habile peintre de son temps pour les scènes familières ou domestiques : il est en quelque sorte le Greuze du siècle de Louis XIV. Il était grand coloriste ; son pinceau est toujours ferme et bien accusé : ses sujets sont simples, et ne présentent rien de pénible dans leur composition. Personne n'a su rendre les plaisirs de la vie champêtre, et la nature, avec plus de vérité. Le tableau que nous allons décrire en offre une preuve ; il représente un bon Vieillard assis sur une roche, au bas d'un ancien monument, vêtu d'une casaque, et jouant du chalumeau. Une petite fille debout, près de lui, l'écoute avec attention ; une autre un peu plus grande, à sa gauche, tient des légumes dans on tablier : une vieille femme debout semble écouter également avec plaisir le son de cet instrument. A quelque distance, un jeune pâtre conduit aux champs des animaux. Plus loin, dans la campagne, on distingue un troupeau de chèvres et de moutons qui suivent un chemin. Ce tableau, d'un coloris vigoureux, plein de naïveté, est un des plus beaux de ce maître. (Le Nain (le Chevalier))|Cet artiste peignait l'histoire ; mais en le considérànt sous le rapport de con véritable talent, on conviendra sans soute qu'il était le plus habile peintre de son temps pour les scènes familières ou domestiques : il est en quelque sorte le Greuze du siècle de Louis XIV. Il était grand coloriste ; son pinceau est toujours ferme et bien accusé : ses sujets sont simples, et ne présentent rien de pénible dans leur composition. Personne n'a su rendre les plaisirs de la vie champêtre, et la nature, avec plus de vérité. Le tableau que nous allons décrire en offre une preuve ; il représente un bon Vieillard assis sur une roche, au bas d'un ancien monument, vêtu d'une casaque, et jouant du chalumeau. Une petite fille debout, près de lui, l'écoute avec attention ; une autre un peu plus grande, à sa gauche, tient des légumes dans on tablier : une vieille femme debout semble écouter également avec plaisir le son de cet instrument. A quelque distance, un jeune pâtre conduit aux champs des animaux. Plus loin, dans la campagne, on distingue un troupeau de chèvres et de moutons qui suivent un chemin. Ce tableau, d'un coloris vigoureux, plein de naïveté, est un des plus beaux de ce maître.]] réalisée par Le Nain (le Chevalier), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 500 fl. [21]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Parmi les nombreux artistes que la ville de Rouen a vus naître, Jouvenet est le plus savant de tous ; il est même, dans les sujets de l'histoire sainte, un des plus grands maîtres de notre école ; on pourrait le nommer le Rubens français, tant ses ouvrages ont de rapport avec ceux de ce grand homme : comme lui, il est le createur de sa manière ; il a su employer avec un profond discernment le mécanisme et toutes les convenances historiques dans ses tableaux ; ses pantomimes sont grandes et bien contrastées, et ses effets convenables au grandiose du sujet qu'il a voulu traiter. Ceux qui l'accusent d'avoire manqué de style en ont peut-être trop. Le seul tableau que nous ayons ce ce maître représente l'Annonciation. Un ange, dans l'attitude la plus respectueuse, salue la mère du Sauveur qui l'écout à genoux, et absorbée dans l'humilité et la prière. Au-dessus on voit le Père éternel dans une gloire environnée d'anges. Cette composition, d'un style sévère et d'un coloris chaud et vigoureaux, est digne des grands talens de ce maître. (Jouvenet (Jean))|Parmi les nombreux artistes que la ville de Rouen a vus naître, Jouvenet est le plus savant de tous ; il est même, dans les sujets de l'histoire sainte, un des plus grands maîtres de notre école ; on pourrait le nommer le Rubens français, tant ses ouvrages ont de rapport avec ceux de ce grand homme : comme lui, il est le createur de sa manière ; il a su employer avec un profond discernment le mécanisme et toutes les convenances historiques dans ses tableaux ; ses pantomimes sont grandes et bien contrastées, et ses effets convenables au grandiose du sujet qu'il a voulu traiter. Ceux qui l'accusent d'avoire manqué de style en ont peut-être trop. Le seul tableau que nous ayons ce ce maître représente l'Annonciation. Un ange, dans l'attitude la plus respectueuse, salue la mère du Sauveur qui l'écout à genoux, et absorbée dans l'humilité et la prière. Au-dessus on voit le Père éternel dans une gloire environnée d'anges. Cette composition, d'un style sévère et d'un coloris chaud et vigoureaux, est digne des grands talens de ce maître.]] réalisée par Jouvenet (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par de Boulogne au prix de 66 fl. [27]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Repos en Égypte : la Vierge, aprmi des d'bris d'architectures antiques, contemple avec tendresse le petit saint Jean, qui présente un bouquet à l'Enfant Jésus qui est sur ses genoux. Plus loin, sant Joseph appuyé sur le socle d'une colonne au bas duquel est un bas-relief, tient un livre à sa main, et regarde avec admiration deux anges qui sont dans le ciel et tiennent suspendue une guirlande de gleurs et de fruits. On ne peut rien voir de plus aimable et de plus séduisant que ce tableau. (Stella (Boussonet))|Le Repos en Égypte : la Vierge, aprmi des d'bris d'architectures antiques, contemple avec tendresse le petit saint Jean, qui présente un bouquet à l'Enfant Jésus qui est sur ses genoux. Plus loin, sant Joseph appuyé sur le socle d'une colonne au bas duquel est un bas-relief, tient un livre à sa main, et regarde avec admiration deux anges qui sont dans le ciel et tiennent suspendue une guirlande de gleurs et de fruits. On ne peut rien voir de plus aimable et de plus séduisant que ce tableau.]] réalisée par Stella (Boussonet), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 411 fl. [29]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La ville de Lyon peut avec orgueil se flatter de posséder une des plus belles écoles de peinture de l'Europe ; eet dans cet essaim d'artistes célèbres qui viennent tout à coup de paraître dans ces heureuses contrées, ou croit voir renaître l'immortelle et brillante école hollandaise. Lyon a encore l'avantage de pouvoir ajouter à cette nouvelle gloire cele d'avoir donné le jour à Jacques Stella, l'un des premier restaurateurs du bon goût dans l'ancienne école française. Nous sommes redevables aux savans pinceaux de M. Granet, d'avoir fait revivre parmi nous la mémoire de cet habile artiste, l'ami et l'émule de Poussin. S'il ne possédait pas le grandiose et le terrible des expressions de ce grand homme, il avait du moins un pinceau plus flou et plus léger, une couleur plus suave et plus agréable, et des expressions plus gracieuses. Qu'il nous soit permis de citer à l'appui de nos observations, le charmant tableau de la Fuite en Egypte, qui orne notre collection. On voit à droite du sujet la Vierge assise au pied d'un arbre, tenant l'Enfant Jésus, et derrière, près d'elle, saint Joseph debout, appuyé sur les restes d'un monumnet antique, tenant un livre ouvert. Ce vénérable personnage, dans une attitude grave et noble, contemple, avec un air de bonté et de satisfaction, sa divine famille. Un paysage, une statue et un beau ciel terminent cet admirable tableau, digne d'orner les premières collections. Il provient de la célèbre vente de feu Rendon de Boisset, no 67 du Catalogue. (Stella (Jacques))|La ville de Lyon peut avec orgueil se flatter de posséder une des plus belles écoles de peinture de l'Europe ; eet dans cet essaim d'artistes célèbres qui viennent tout à coup de paraître dans ces heureuses contrées, ou croit voir renaître l'immortelle et brillante école hollandaise. Lyon a encore l'avantage de pouvoir ajouter à cette nouvelle gloire cele d'avoir donné le jour à Jacques Stella, l'un des premier restaurateurs du bon goût dans l'ancienne école française. Nous sommes redevables aux savans pinceaux de M. Granet, d'avoir fait revivre parmi nous la mémoire de cet habile artiste, l'ami et l'émule de Poussin. S'il ne possédait pas le grandiose et le terrible des expressions de ce grand homme, il avait du moins un pinceau plus flou et plus léger, une couleur plus suave et plus agréable, et des expressions plus gracieuses. Qu'il nous soit permis de citer à l'appui de nos observations, le charmant tableau de la Fuite en Egypte, qui orne notre collection. On voit à droite du sujet la Vierge assise au pied d'un arbre, tenant l'Enfant Jésus, et derrière, près d'elle, saint Joseph debout, appuyé sur les restes d'un monumnet antique, tenant un livre ouvert. Ce vénérable personnage, dans une attitude grave et noble, contemple, avec un air de bonté et de satisfaction, sa divine famille. Un paysage, une statue et un beau ciel terminent cet admirable tableau, digne d'orner les premières collections. Il provient de la célèbre vente de feu Rendon de Boisset, no 67 du Catalogue.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 900 fl. [30]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste tiendra toujours un rang distingué dans l'école française ; le charme de ses compositions et la suavité de son coloris feront oublier la maigreur de son dessin. La manière savante de traiter l'architcture, et surtout le paysage qu'il a porté au plus haut degré d'harmonie, lui assignent une place à côté de Claude Lorain. Il est dans ses tableaux d'histoire également digne de l'attention des connaisseurs. La Présentation de la Vierge au temple, de notre collection, de son meilleur temps et de sa plus belle manière, fera tourjours honneur à cet artiste. Cette composition, d'une grande richesse et de la plus belle ordaonnance, offre le sujet de la Présentation de la Vierge au temple, comme nous l'avons déjà dit : on la voit couronnée de fleurs et accompagnée de sainte Anne, montant les degrés du temple, dont le grand-prêtre paraît lui montrer le sanctuaire. Cette scène est enrichie de divers groupes de docteurs, de femmes juives et d'enfans, savamment distribués sur tous les plans du sujet. Qu'il nous soit premis de citer ce tableau de chevalet, comme étant digne, sous tous les rapports, de la réputation de son auteur et de notre ancienne et belle école. (Hire (Laurent de La))|Cet artiste tiendra toujours un rang distingué dans l'école française ; le charme de ses compositions et la suavité de son coloris feront oublier la maigreur de son dessin. La manière savante de traiter l'architcture, et surtout le paysage qu'il a porté au plus haut degré d'harmonie, lui assignent une place à côté de Claude Lorain. Il est dans ses tableaux d'histoire également digne de l'attention des connaisseurs. La Présentation de la Vierge au temple, de notre collection, de son meilleur temps et de sa plus belle manière, fera tourjours honneur à cet artiste. Cette composition, d'une grande richesse et de la plus belle ordaonnance, offre le sujet de la Présentation de la Vierge au temple, comme nous l'avons déjà dit : on la voit couronnée de fleurs et accompagnée de sainte Anne, montant les degrés du temple, dont le grand-prêtre paraît lui montrer le sanctuaire. Cette scène est enrichie de divers groupes de docteurs, de femmes juives et d'enfans, savamment distribués sur tous les plans du sujet. Qu'il nous soit premis de citer ce tableau de chevalet, comme étant digne, sous tous les rapports, de la réputation de son auteur et de notre ancienne et belle école.]] réalisée par Hire (Laurent de La), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 182 fl. [31]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage traversé d'une rivière ; la gauche offre les restes d'un ancien monument, et la droite un groupe d'arbres. Ce joli échantillon, d'une grande finesse de ton et'd'exécution, ne le cède point au précédent : il est également orné de figures de Le Sueur. (Patel (Paul))|Un Paysage traversé d'une rivière ; la gauche offre les restes d'un ancien monument, et la droite un groupe d'arbres. Ce joli échantillon, d'une grande finesse de ton et'd'exécution, ne le cède point au précédent : il est également orné de figures de Le Sueur.]] réalisée par Patel (Paul), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 240 fl. [32]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, l'un des plus riches et des plus précieux de notre collection, sur la gauche dequel on voit les ruines d'un riche palais d'architecture ; du même côté, sur le premier plan, Rebecca assise sur le bord d'un puits, présente des rafraîtchissemens à Jacob et à sa caravane. La droite du sujet offre une belle masse d'arbres détachée sur un ciel pur et brillant. La richesse et la beauté des figures par Eustache Le Sueur, et leur belle distribution, joint à l'extrême finesse du paysage et de l'architecture, donnent à ce charmant tableau un sentiment de vie et d'intérêt admirable. (Patel (Paul))|Un Paysage, l'un des plus riches et des plus précieux de notre collection, sur la gauche dequel on voit les ruines d'un riche palais d'architecture ; du même côté, sur le premier plan, Rebecca assise sur le bord d'un puits, présente des rafraîtchissemens à Jacob et à sa caravane. La droite du sujet offre une belle masse d'arbres détachée sur un ciel pur et brillant. La richesse et la beauté des figures par Eustache Le Sueur, et leur belle distribution, joint à l'extrême finesse du paysage et de l'architecture, donnent à ce charmant tableau un sentiment de vie et d'intérêt admirable.]] réalisée par Patel (Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 1630 fl. [33]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est en vain que l'injustice et l'envie voudraient arracher les lauriers du véritable fondateur de l'école française. Il serait sans doute difficile de déclurer des pages de l'Histoire la noble impulsion que le Vouet donna aux beaux-arts, en France, à son retour d'Italie. Nous devons aux grands principes de son école célèbre, Le Sueur, Le Brun, Mignard, Dufresnoi, Lahire, et quantité d'autres peintres habiles. Jésus-Christ, mort, couché sur les genous de la sainte Vierge. Le fond représente une grotte et un paysage. (Vouet (Simon))|C'est en vain que l'injustice et l'envie voudraient arracher les lauriers du véritable fondateur de l'école française. Il serait sans doute difficile de déclurer des pages de l'Histoire la noble impulsion que le Vouet donna aux beaux-arts, en France, à son retour d'Italie. Nous devons aux grands principes de son école célèbre, Le Sueur, Le Brun, Mignard, Dufresnoi, Lahire, et quantité d'autres peintres habiles. Jésus-Christ, mort, couché sur les genous de la sainte Vierge. Le fond représente une grotte et un paysage.]] réalisée par Vouet (Simon), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bourgeois au prix de 40 fl. [34]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sainte Vierge assise au bord d'une fontaine, contemple l'Enfant Jésus endormi ; près d'elle on voit le petit saint Jean ; saint Joseph, assis, est appuyé sur son bâton. Le fond offre des fabriques historiques ; une nappe d'eau et un homme à cheval passent sur un pont, près d'une croix. Tableau plein de charme et d'intérêt. (Bourdon (Sébastien))|La sainte Vierge assise au bord d'une fontaine, contemple l'Enfant Jésus endormi ; près d'elle on voit le petit saint Jean ; saint Joseph, assis, est appuyé sur son bâton. Le fond offre des fabriques historiques ; une nappe d'eau et un homme à cheval passent sur un pont, près d'une croix. Tableau plein de charme et d'intérêt.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Neufbrisac au prix de 108.75 fl. [37]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la porte d'une auberge on voit une Réunion autour d'une table : on y remarque deux buveurs. Sur le devant, à droite, est une mère et ses deux enfans, dont un au sein, qu'elle allaite, et à gauche, un homme qui caresse une femme. Tableau très fin, et l'une des plus jolies imitations flamandes du Bourdon. (Bourdon (Sébastien))|A la porte d'une auberge on voit une Réunion autour d'une table : on y remarque deux buveurs. Sur le devant, à droite, est une mère et ses deux enfans, dont un au sein, qu'elle allaite, et à gauche, un homme qui caresse une femme. Tableau très fin, et l'une des plus jolies imitations flamandes du Bourdon.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Robert de Saint-Victor. [38]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Ferme, imitation hollandaise, dans laquelle, à l'extérieur à droite, et dans le coin du tableau, on voit divers légumes groupés avec des ustensiles de cuisine, et à gauche, une vache que trait une femme ; divers animaux, dont quelques uns boivent dans une auge, et un jeune homme qui semble conter fleurette à une jeune fille, occupent le milieu de la composition. Plus loin, on voit une femme au bord d'un puits, et l'on aperçoit la campagne. (Bourdon (Sébastien))|Une Ferme, imitation hollandaise, dans laquelle, à l'extérieur à droite, et dans le coin du tableau, on voit divers légumes groupés avec des ustensiles de cuisine, et à gauche, une vache que trait une femme ; divers animaux, dont quelques uns boivent dans une auge, et un jeune homme qui semble conter fleurette à une jeune fille, occupent le milieu de la composition. Plus loin, on voit une femme au bord d'un puits, et l'on aperçoit la campagne.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 177 fl. [39]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition aussi agréable que savante, représentant une Sainte-Famille, connue par la belle gravure très recherchée de Van Schuppen : on voit la Vierge debout dans un paysage historique, saint Joseph, sainte Elisabeth agenouillée, et l'Enfant Jésus cherchant à prendre une colombe que tient le petit saint Jean. Ce tableau offre une de ces jolies variétés du talent de cet artiste, qu'on aimr à rencontrer. (Bourdon (Sébastien))|Une composition aussi agréable que savante, représentant une Sainte-Famille, connue par la belle gravure très recherchée de Van Schuppen : on voit la Vierge debout dans un paysage historique, saint Joseph, sainte Elisabeth agenouillée, et l'Enfant Jésus cherchant à prendre une colombe que tient le petit saint Jean. Ce tableau offre une de ces jolies variétés du talent de cet artiste, qu'on aimr à rencontrer.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 400 fl. [40]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tout habile que soit cet artiste, il est fort inégal dans ses ouvrages : on le voit quelquefois au-dessus et au-dessous de lui-même ; il est le plus varié de tous ses contemporains, et même le plus universel de notre école. Il a fait des tabealux d'histoire et des paysages dignes du Poussin ; des Sainte-Familles, comme l'Albane, et des Imitations hollandaises, qui approchent de Metsu. Telles sont les nuances que nous remarquons dans les ouvrages de ce maître, qui ornent notre collection. Susanne au bain, surprise par deux vieillards. On voit cette chaste femme assise au milieu des deux corrupteurs, tenant une draperie balnche dont elle veut cacher ses charmes, et elevant sees yeux vers le ciel, dont elle implore le secours. La scène se passe dans un jardin, où l'on remarque quelques monumens. Ce tableau, bien composé et varié d'expressions, est d'un beau faire du maître. (Bourdon (Sébastien))|Tout habile que soit cet artiste, il est fort inégal dans ses ouvrages : on le voit quelquefois au-dessus et au-dessous de lui-même ; il est le plus varié de tous ses contemporains, et même le plus universel de notre école. Il a fait des tabealux d'histoire et des paysages dignes du Poussin ; des Sainte-Familles, comme l'Albane, et des Imitations hollandaises, qui approchent de Metsu. Telles sont les nuances que nous remarquons dans les ouvrages de ce maître, qui ornent notre collection. Susanne au bain, surprise par deux vieillards. On voit cette chaste femme assise au milieu des deux corrupteurs, tenant une draperie balnche dont elle veut cacher ses charmes, et elevant sees yeux vers le ciel, dont elle implore le secours. La scène se passe dans un jardin, où l'on remarque quelques monumens. Ce tableau, bien composé et varié d'expressions, est d'un beau faire du maître.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 140 fl. [41]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux formant pendans, représentant, l'un, sainte Geneviève, à genoux, en oraison. L'autre, saint François, assis en méditation. Ces deux morceaux, d'un beau pinceau, viennent de la chapelle de M. Turgot, et ils on été peints sur des panneaux dorés. Les deux figures qui se voient dans ces tableaux, et qui portent un grand et beau caractère, sont biel originales de Le Sueur ; mais les paysages qui sont dans le fond des deux sujets sont d'un auteur moderne. (Le Sueur (Eustache))|Deux tableaux formant pendans, représentant, l'un, sainte Geneviève, à genoux, en oraison. L'autre, saint François, assis en méditation. Ces deux morceaux, d'un beau pinceau, viennent de la chapelle de M. Turgot, et ils on été peints sur des panneaux dorés. Les deux figures qui se voient dans ces tableaux, et qui portent un grand et beau caractère, sont biel originales de Le Sueur ; mais les paysages qui sont dans le fond des deux sujets sont d'un auteur moderne.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 190 fl. [44]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sans prétendre juger des talens de ce grand artiste par les seuls ouvrages sortis de sa main, qui ornent notre collection, nous rappellerons néanmoins qu'il est l'un des plus grands génies de la peinture. Par ses rapports frappans avec le plus illutre de tous les peintres, il mérita le surnom du Raphaël de la France, et il partage avec le sublime Poussin le premier rang dans l'école francaise. Quoique moins profond et moins sévère sans doute que ce grand homme, mais plus élégant, plus svelte, ses expressions sont plus gracieuses et même plus célestes. C'est ainsi que nous nous exprimons en voyant le divin tableau de la Messe, du Musée, et le Cloître des chartreaux. C'est surtout dans cet ouvrage immoirtel, que Le Sueur a déployé tous les ressorts de son vaste génie, et le puissance de ses pinceaux. Quel autre que lui eût tiré un plus grand avantage de ces scènes froides et ingrates à rendre? qui plus habillement eût su joindre la simplicité à la grandeur et au pathétique, dans ces admirables sujets dont tous les personnages paraissent ne respirer que l'amour de Dieu et la piété la plus profonde? L'Italie ne peut rien offrer de plus beau aux yeux des curieux voyageurs. Parmi les ouvrages que nous avons de ce maître, nous citerons : Jésus-Christ cloué sur la croix ; les yeux éleves vers le ciel, il attend avec une noble résignation la consommation de son sacrifice ; au bas on voit la Vierge, sain Jean et la Madeleine, qui experiment leur douleur à l'approche de ce moment fatal. De belles expressions, de beaux mouvement caractérisent cette production, digne de la jeunesse de l'auteur. (Le Sueur (Eustache))|Sans prétendre juger des talens de ce grand artiste par les seuls ouvrages sortis de sa main, qui ornent notre collection, nous rappellerons néanmoins qu'il est l'un des plus grands génies de la peinture. Par ses rapports frappans avec le plus illutre de tous les peintres, il mérita le surnom du Raphaël de la France, et il partage avec le sublime Poussin le premier rang dans l'école francaise. Quoique moins profond et moins sévère sans doute que ce grand homme, mais plus élégant, plus svelte, ses expressions sont plus gracieuses et même plus célestes. C'est ainsi que nous nous exprimons en voyant le divin tableau de la Messe, du Musée, et le Cloître des chartreaux. C'est surtout dans cet ouvrage immoirtel, que Le Sueur a déployé tous les ressorts de son vaste génie, et le puissance de ses pinceaux. Quel autre que lui eût tiré un plus grand avantage de ces scènes froides et ingrates à rendre? qui plus habillement eût su joindre la simplicité à la grandeur et au pathétique, dans ces admirables sujets dont tous les personnages paraissent ne respirer que l'amour de Dieu et la piété la plus profonde? L'Italie ne peut rien offrer de plus beau aux yeux des curieux voyageurs. Parmi les ouvrages que nous avons de ce maître, nous citerons : Jésus-Christ cloué sur la croix ; les yeux éleves vers le ciel, il attend avec une noble résignation la consommation de son sacrifice ; au bas on voit la Vierge, sain Jean et la Madeleine, qui experiment leur douleur à l'approche de ce moment fatal. De belles expressions, de beaux mouvement caractérisent cette production, digne de la jeunesse de l'auteur.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 341 fl. [45]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mais que dirons-nous de ce profond penseur, le prince de l'école française, et l'un des plus grands poètes qui ait existé dans la peinture? Personne n'a porté plus loin le grandiose de l'histoire, le sublime des expressions et le paysage ; ses ouvrages seront toujours des monumens de son éternelle gloire, et des modèles pour tous ceux qui se livreront à cette honorable carrière. Notre faible éloquence ne pouvant riend ajouter à l'honneur ni à la mémoire de ce grand homme, d'ailleurs tant célébré par les écrivains de son siècle et du nôtre, nous nous bornerons à la simple description d'un tableau capital de ce maître, qui tient un des premiers rangs dans notre collection ; il est connu par la gravure de Colmans, qui se trouve dans la Galerie de feu M. Boyer d'Aiguille, amateur célèbre de la ville d'Aix en Provence. Il représente David vainqueur de Goliath ; sur la droite, on voit les armes et la tête du Philistin ; le triomphateur, à demi nu, se repose sur une pierre, sa main droite est appuyée sur l'épée du vaincu ; la Victoire debout, pose sur sa tête une couronne de lauriers, et reçoit de l'autre main une couronne d'or qu'un enfant lui présente ; deux autres enfans jouent avec une harpe de forme antique : on distingue dans le fond quelques monumens et des paysages. Ce tableau classique est remaquable pour l'agrément de l'exécution et de la couleur, et savant pour la belle distribution de la lumière et des ombres. L'auteur a ingénieusement évité, dans ce sujet, tout ce qui peut choquer l'oeil ; on admire la beauté des figures accessoires, et l'intelligence de la composition en général. (Poussin (Nicolas))|Mais que dirons-nous de ce profond penseur, le prince de l'école française, et l'un des plus grands poètes qui ait existé dans la peinture? Personne n'a porté plus loin le grandiose de l'histoire, le sublime des expressions et le paysage ; ses ouvrages seront toujours des monumens de son éternelle gloire, et des modèles pour tous ceux qui se livreront à cette honorable carrière. Notre faible éloquence ne pouvant riend ajouter à l'honneur ni à la mémoire de ce grand homme, d'ailleurs tant célébré par les écrivains de son siècle et du nôtre, nous nous bornerons à la simple description d'un tableau capital de ce maître, qui tient un des premiers rangs dans notre collection ; il est connu par la gravure de Colmans, qui se trouve dans la Galerie de feu M. Boyer d'Aiguille, amateur célèbre de la ville d'Aix en Provence. Il représente David vainqueur de Goliath ; sur la droite, on voit les armes et la tête du Philistin ; le triomphateur, à demi nu, se repose sur une pierre, sa main droite est appuyée sur l'épée du vaincu ; la Victoire debout, pose sur sa tête une couronne de lauriers, et reçoit de l'autre main une couronne d'or qu'un enfant lui présente ; deux autres enfans jouent avec une harpe de forme antique : on distingue dans le fond quelques monumens et des paysages. Ce tableau classique est remaquable pour l'agrément de l'exécution et de la couleur, et savant pour la belle distribution de la lumière et des ombres. L'auteur a ingénieusement évité, dans ce sujet, tout ce qui peut choquer l'oeil ; on admire la beauté des figures accessoires, et l'intelligence de la composition en général.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 700 fl. [46]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine offrant, à gauche, une fortification sur les bords de la mer, chargée de divers bâtimens et barques qui se dirigent vers terre. Cette charmante imitation de Claude Lorrain est ornée de jolis groupes de figures distribuées avec art sur le second plan. (Zeeman)|Une Marine offrant, à gauche, une fortification sur les bords de la mer, chargée de divers bâtimens et barques qui se dirigent vers terre. Cette charmante imitation de Claude Lorrain est ornée de jolis groupes de figures distribuées avec art sur le second plan.]] réalisée par Zeeman, vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 137 fl. [73]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital et du plus beau faire de ce maître, représentant l'Interieur d'une cuisine dans la quelle on voit, sur le devant, des légumes, un chaudron, un baquet et quelques ustensiles ; derrière, sur une table à droite, on voit des artichauts dans un panier, un gigot et une assiette ; dans le fond, à gauche, on distingue une cuisinière, une cage et divers autres objets. Tableau provenant de la vente de Rendon de Boisset. (Kalf (Guillaume))|Un tableau capital et du plus beau faire de ce maître, représentant l'Interieur d'une cuisine dans la quelle on voit, sur le devant, des légumes, un chaudron, un baquet et quelques ustensiles ; derrière, sur une table à droite, on voit des artichauts dans un panier, un gigot et une assiette ; dans le fond, à gauche, on distingue une cuisinière, une cage et divers autres objets. Tableau provenant de la vente de Rendon de Boisset.]] réalisée par Kalf (Guillaume), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 402 fl. [75]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un effet piquant, boisé dans toutes ses parties, orné, sur le premier plan, de deux groupes d'animaux, tant couchés que debout, et gardés par un pâtre appuyé contre un arbre. Tableau largement peint, dans le goût de Vanden Velde. (Leuw (Pierre Vander))|Un Paysage d'un effet piquant, boisé dans toutes ses parties, orné, sur le premier plan, de deux groupes d'animaux, tant couchés que debout, et gardés par un pâtre appuyé contre un arbre. Tableau largement peint, dans le goût de Vanden Velde.]] réalisée par Leuw (Pierre Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 315 fl. [87]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage capital et vigoureux de ton : on voit, à droite, une forêt précédée d'une mare bordée de roseaux et quelques broussailles ; et, sur le premier plan, une chasse au renard : indépendamment des chiens qui le poursuivent on voit encore, sur le devant à gauche, accourir deux chasseurs, dont l'un porte un fusil et est escorté d'un cavalier : plus loin on aperçoit, dans le fond, une percée qui découvre un château et quelques lointains. (Waterloo (Antoine))|Un paysage capital et vigoureux de ton : on voit, à droite, une forêt précédée d'une mare bordée de roseaux et quelques broussailles ; et, sur le premier plan, une chasse au renard : indépendamment des chiens qui le poursuivent on voit encore, sur le devant à gauche, accourir deux chasseurs, dont l'un porte un fusil et est escorté d'un cavalier : plus loin on aperçoit, dans le fond, une percée qui découvre un château et quelques lointains.]] réalisée par Waterloo (Antoine), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 400 fl. [89]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Paysages faisant pendans : dans l'un on voit, près d'un hameau à gauche, un pont où passe un chariot, et à droite quatre figures sur le premier plan ; dans l'autre, une campagne plate, couverte de divers végétaux, et ornée de trois figures sur le devant. (Molnaer)|Deux jolis Paysages faisant pendans : dans l'un on voit, près d'un hameau à gauche, un pont où passe un chariot, et à droite quatre figures sur le premier plan ; dans l'autre, une campagne plate, couverte de divers végétaux, et ornée de trois figures sur le devant.]] réalisée par Molnaer, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Montignol au prix de 161 fl. [92]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un effet piquant, baigné par une rivière, orné, à droite, d'une masse d'arbres, d'une fabrique et d'une femme qui lave du linge ; à gauche, sur le primier plan, on voit deux hommes assis, et au fond du sujet, un moulin à vent et quelques habitations mêlées d'arbres. Bon tableau de ce maître. (Molnaer)|Un Paysage d'un effet piquant, baigné par une rivière, orné, à droite, d'une masse d'arbres, d'une fabrique et d'une femme qui lave du linge ; à gauche, sur le primier plan, on voit deux hommes assis, et au fond du sujet, un moulin à vent et quelques habitations mêlées d'arbres. Bon tableau de ce maître.]] réalisée par Molnaer, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Soymair au prix de 101 fl. [93]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un gros Flamand assis dans un intérieur est endormi près d'une table chargée de quelques comestibles ; il tient une cruché : un chien rongeant un os, et divers accessoires meublent ce tableau plein de vérité et d'expression. Il est gravé par Baron, dans le cabinet du comte de Vence, sous le nom du Roupilleur. (Craesbeke (Joseph Van))|Un gros Flamand assis dans un intérieur est endormi près d'une table chargée de quelques comestibles ; il tient une cruché : un chien rongeant un os, et divers accessoires meublent ce tableau plein de vérité et d'expression. Il est gravé par Baron, dans le cabinet du comte de Vence, sous le nom du Roupilleur.]] réalisée par Craesbeke (Joseph Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 261 fl. [107]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de cet artiste, peint par lui-même, vu de trois-quarts jusqu'à la ceinture. Indépendamment de son mérite particulier, ce tableau a encore l'avantage d'avoir été gravé, dans la Vie des Peintres flamands, par Descamps. (Craesbeke (Joseph Van))|Le Portrait de cet artiste, peint par lui-même, vu de trois-quarts jusqu'à la ceinture. Indépendamment de son mérite particulier, ce tableau a encore l'avantage d'avoir été gravé, dans la Vie des Peintres flamands, par Descamps.]] réalisée par Craesbeke (Joseph Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bourgeois au prix de 38.95 fl. [108]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau tableau d'un effet piquant ; tout le devant du premier plan est occupé par une large rivière, sur laquelle on voit une barque de passagers ; et sur le second plan, à droite, une masse d'arbres, quelques fabriques et deux bateaux de pêcheurs. (Goyen (Van))|Un beau tableau d'un effet piquant ; tout le devant du premier plan est occupé par une large rivière, sur laquelle on voit une barque de passagers ; et sur le second plan, à droite, une masse d'arbres, quelques fabriques et deux bateaux de pêcheurs.]] réalisée par Goyen (Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bonnemaison au prix de 126 fl. [116]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant la Ville de Dort sur le second plan, bordée d'une large rivière, chargée de divers bâtimens dans le fond. Le premier plan offre trois bateaux de passagers, un banc de terre sur lequel on voit nombre de figures et animaux. (Goyen (Van))|Un tableau représentant la Ville de Dort sur le second plan, bordée d'une large rivière, chargée de divers bâtimens dans le fond. Le premier plan offre trois bateaux de passagers, un banc de terre sur lequel on voit nombre de figures et animaux.]] réalisée par Goyen (Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 71.50 [ou] 171 fl. [117]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage peint avec le goût et lésprit qui distinguent ordinairement les beaux ouvrages de cet habile artiste. Une rivière occupe le devant du site et toute la partie droite du sujet : on voit à gauche, une barque de passagers ; plus loin, deux voyageurs descendent une côte et un village que domine une église. Le fond offre quelques voiles sur le rivage, et un moulin à vent : vendu à la vente Rendon de Boisset, 906 f. (Goyen (Van))|Un Paysage peint avec le goût et lésprit qui distinguent ordinairement les beaux ouvrages de cet habile artiste. Une rivière occupe le devant du site et toute la partie droite du sujet : on voit à gauche, une barque de passagers ; plus loin, deux voyageurs descendent une côte et un village que domine une église. Le fond offre quelques voiles sur le rivage, et un moulin à vent : vendu à la vente Rendon de Boisset, 906 f.]] réalisée par Goyen (Van), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 130 fl. [118]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux Paysages en pendans, offrant des détails pleins de charme et d'intérêt. Dan's l'un, on voit à gauche, une masse d'arbres sous laquelle divers voyageurs se reposent ; et à droite, une grande rivière portant deux bateaux de pêcheurs, dont un décharge son poisson sur le rivage. L'autre présente également à gauche une masse d'arbres au bord d'un étang traversé d'une berge ou grand chemin, sur lequel on distingue un pâtre conduisant un troupeau d'animaux. Le premier plan est orné de joulies figures de villageois et villageoises. Il est rare de rencontrer deux tableaux aussi jolis, de ces deux aimables talens réunis. (Bout)|Deux précieux Paysages en pendans, offrant des détails pleins de charme et d'intérêt. Dan's l'un, on voit à gauche, une masse d'arbres sous laquelle divers voyageurs se reposent ; et à droite, une grande rivière portant deux bateaux de pêcheurs, dont un décharge son poisson sur le rivage. L'autre présente également à gauche une masse d'arbres au bord d'un étang traversé d'une berge ou grand chemin, sur lequel on distingue un pâtre conduisant un troupeau d'animaux. Le premier plan est orné de joulies figures de villageois et villageoises. Il est rare de rencontrer deux tableaux aussi jolis, de ces deux aimables talens réunis.]] réalisée par Bout, vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 166 fl. [127]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de fleurs, faisant pendans : l'un offre un riche Bouquet renfermé dans un vase de porcelaine de la Chine, posé sur une table de marbre, où sont encore nombre d'objets ; on y remarque principalement des huîtres, une bigarade, une souris : l'autre ne présente qu'un Bouquet et un Papillon dans une bouteille de gros verre. (Oosterwyck (Marie Van))|Deux tableaux de fleurs, faisant pendans : l'un offre un riche Bouquet renfermé dans un vase de porcelaine de la Chine, posé sur une table de marbre, où sont encore nombre d'objets ; on y remarque principalement des huîtres, une bigarade, une souris : l'autre ne présente qu'un Bouquet et un Papillon dans une bouteille de gros verre.]] réalisée par Oosterwyck (Marie Van), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 63 fl. [135]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Paralytique guéri par saint Pierre et saint Jean : le malade, placé à la porte du temple, sur les degrés, a déjà quitté sa béquille et sa gourde ; le fond offre une arcade qui découvre un lointain. On ne peut rien voir de plus parfait dans ce genre de peinture ; les figures sont de la main de Corneille Poelemburg. (Dalens (Thierry Van))|Le Paralytique guéri par saint Pierre et saint Jean : le malade, placé à la porte du temple, sur les degrés, a déjà quitté sa béquille et sa gourde ; le fond offre une arcade qui découvre un lointain. On ne peut rien voir de plus parfait dans ce genre de peinture ; les figures sont de la main de Corneille Poelemburg.]] réalisée par Dalens (Thierry Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bertrand au prix de 84.1 fl. [137]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la porte d'une Auberge située sous les ruines d'un ancien monument, on voit un groupe de quatre figures ; on y remarque principalement un cavalier descendu de son cheval, auquel un jeune serviteur verse un verre de liqueur ; à droite, on voit deux femmes dont une est assise. Très beau tableau, de même qualité que le précédent. (Wyck (Thomas))|A la porte d'une Auberge située sous les ruines d'un ancien monument, on voit un groupe de quatre figures ; on y remarque principalement un cavalier descendu de son cheval, auquel un jeune serviteur verse un verre de liqueur ; à droite, on voit deux femmes dont une est assise. Très beau tableau, de même qualité que le précédent.]] réalisée par Wyck (Thomas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 261 fl. [140]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital, représentant un Chimiste dans son laboratoire, occupé de son travail, et entouré de ses livres et de tous les ustensiles de sa profession ; le fond offre, à gauche, un laboratoire éclairé par une fenêtre ; une draperie élégamment retroussée meuble la partie supérieur du sujet. Cette production offre tout ce quón peut attendre du talent de cet auteur. (Wyck (Thomas))|Un tableau capital, représentant un Chimiste dans son laboratoire, occupé de son travail, et entouré de ses livres et de tous les ustensiles de sa profession ; le fond offre, à gauche, un laboratoire éclairé par une fenêtre ; une draperie élégamment retroussée meuble la partie supérieur du sujet. Cette production offre tout ce quón peut attendre du talent de cet auteur.]] réalisée par Wyck (Thomas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 171 fl. [141]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Site des plus sauvages, offrant des masses de rochers très escarpés, percé par un rivière, où l'on voit une nacelle et deux pêcheurs ; plus loin on distingue sur les montagnes de chèvres et des cerfs poursuivis par des chasseurs ; et sur le devant du tableau deux autres pêcheurs. Production savante pour un connaisseur. (Everdingen (Albert Van))|Un Site des plus sauvages, offrant des masses de rochers très escarpés, percé par un rivière, où l'on voit une nacelle et deux pêcheurs ; plus loin on distingue sur les montagnes de chèvres et des cerfs poursuivis par des chasseurs ; et sur le devant du tableau deux autres pêcheurs. Production savante pour un connaisseur.]] réalisée par Everdingen (Albert Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bourgeois au prix de 300 fl. [142]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Paysage très fin et d'une composition tout-à-fait pittoresque, au milieu duquel on voit un lac, sur lequel on aperçoit un groupe de fabriques bàties sur pilotis, quelques bateaux ; diverses masses d'arbres, et nombre de jolies figures terminent ce joli petit bijou. (Michau)|Un petit Paysage très fin et d'une composition tout-à-fait pittoresque, au milieu duquel on voit un lac, sur lequel on aperçoit un groupe de fabriques bàties sur pilotis, quelques bateaux ; diverses masses d'arbres, et nombre de jolies figures terminent ce joli petit bijou.]] réalisée par Michau, vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 47.2 fl. [144]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous ne connaissons pas dans aucun de nos cabinets deux productions de ce maître aussi jolies, aussi aimables que les deux dont nous allons donner la description ; le vieillard infirme, comme l'homme de cabinet, y troúveront tous les charmes de la campagne, sans quitter leur sppartemens. Elles représentent des Paysages capitaux formant pendans ; dans l'un on voit une Marche d'animaux sur le bord d'une rivière, plusieurs sont dans l'eau ; quelques paysans montés sur des chevaux, et d'autres couches sur le rivage ; les lointains offrent des coteaux sur lesquels on distingue divers édifices ; à gauche sur le premier plan, des pêcheurs tendent leurs filets. Le second tableau offre une scène champêtre aussi richement ornée de chevaux, de boeufs, de chèvres et de moutons qui boivent dans un rivière chargée, dans le lointain, debarques ; sur le devant, un homme conduit une fermière montée sur un mulet ; auprès d'elle est une paysanne qui porte un panier sur sa tête et un autre sous son bras ; derrière on découvre des chariots, suivis de voyageurs ; dans le lointain, sur un des côtés du tableau s'élève une jolie fabrique ; les fonds offrent, comme dans le précédent tableau, des coteaux, des villages. Ces deux charmantes productions ne laissent rien à désirer. (Michau)|Nous ne connaissons pas dans aucun de nos cabinets deux productions de ce maître aussi jolies, aussi aimables que les deux dont nous allons donner la description ; le vieillard infirme, comme l'homme de cabinet, y troúveront tous les charmes de la campagne, sans quitter leur sppartemens. Elles représentent des Paysages capitaux formant pendans ; dans l'un on voit une Marche d'animaux sur le bord d'une rivière, plusieurs sont dans l'eau ; quelques paysans montés sur des chevaux, et d'autres couches sur le rivage ; les lointains offrent des coteaux sur lesquels on distingue divers édifices ; à gauche sur le premier plan, des pêcheurs tendent leurs filets. Le second tableau offre une scène champêtre aussi richement ornée de chevaux, de boeufs, de chèvres et de moutons qui boivent dans un rivière chargée, dans le lointain, debarques ; sur le devant, un homme conduit une fermière montée sur un mulet ; auprès d'elle est une paysanne qui porte un panier sur sa tête et un autre sous son bras ; derrière on découvre des chariots, suivis de voyageurs ; dans le lointain, sur un des côtés du tableau s'élève une jolie fabrique ; les fonds offrent, comme dans le précédent tableau, des coteaux, des villages. Ces deux charmantes productions ne laissent rien à désirer.]] réalisée par Michau, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Gaillard au prix de 581 fl. [148]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique Bouquet, savamment groupe dans un vase de cuivre avec relief d'enfans, posé sur une table de marbre noir ; les fleurs qui le composent sont des plus belles espèces et du plus beau choix ; on y remarque principalement, la rose, la tulipe, l'oeillet, le pabot ; l'indication détailée des richesses de ce beau tableau nous mènerait trop loin ; nous ajoutons seulement qu'on y remarque encore au bas, un nid garni de ses oeufs, un limaçon et nombre d'insectes répandus sur toutes les parties de ce charmant parterre, dont l'ensemble et les details sont admirables, surtout pour un auteur presque inconnu. (Roepel (Koenraet))|Un magnifique Bouquet, savamment groupe dans un vase de cuivre avec relief d'enfans, posé sur une table de marbre noir ; les fleurs qui le composent sont des plus belles espèces et du plus beau choix ; on y remarque principalement, la rose, la tulipe, l'oeillet, le pabot ; l'indication détailée des richesses de ce beau tableau nous mènerait trop loin ; nous ajoutons seulement qu'on y remarque encore au bas, un nid garni de ses oeufs, un limaçon et nombre d'insectes répandus sur toutes les parties de ce charmant parterre, dont l'ensemble et les details sont admirables, surtout pour un auteur presque inconnu.]] réalisée par Roepel (Koenraet), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 281 fl. [152]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au bas d'un coteau champêtre, on voit sur le premier plan, à gauche, un grupe de quatre Moutons couches deans la demi-teinte, et deux agneaux ; le côté opposé offre un chèvre debout, frappée d'un coup de lumière ; plus loin, sur un plan plus élevé, on distingue un berger et une bergère qui les gardent ; ils parlent à une femme qu. sic passe avec son enfant. Ce charmant petit tableau est digne d'attention. (Meer (de Joungh Vander))|Au bas d'un coteau champêtre, on voit sur le premier plan, à gauche, un grupe de quatre Moutons couches deans la demi-teinte, et deux agneaux ; le côté opposé offre un chèvre debout, frappée d'un coup de lumière ; plus loin, sur un plan plus élevé, on distingue un berger et une bergère qui les gardent ; ils parlent à une femme qu. sic passe avec son enfant. Ce charmant petit tableau est digne d'attention.]] réalisée par Meer (de Joungh Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par hazard au prix de 115 fl. [153]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Musico hollandais : composition de dix figures, dans un intérieur ; on y remarque principalement un homme dansant avec une femme ; tandis que près d'eux un autre homme et une femme tiennent à leurs mains une bouteille, et se disposent à boire. Ce tableau, d'une excellente couleur et touché avec esprit, est gravé dans la collection des peintres flamands, de Le Brun. (Brakemburg (Reinier))|Un Musico hollandais : composition de dix figures, dans un intérieur ; on y remarque principalement un homme dansant avec une femme ; tandis que près d'eux un autre homme et une femme tiennent à leurs mains une bouteille, et se disposent à boire. Ce tableau, d'une excellente couleur et touché avec esprit, est gravé dans la collection des peintres flamands, de Le Brun.]] réalisée par Brakemburg (Reinier), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 129 fl. [156]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci n'est pas moins précieux que les deux précédens ; il est même d'un caractère plus sévère et plus élevé : il semble que l'auteur se soit servi du pinceau de Jean Steen, dont il est l'égal et l'imitateur, pour tracer ce délicieux tableau. Il représente un Médecin qui explique, avec une sorte d'importance, à une mère les causes de la maladie de sa fille, à laquelle il tâte le pouls : on voit, sur le devant, cette intéressante personne appuyée sur deux oreillers au bord d'une table couverte d'un tapis ; son air de nonchalance, d'abandon, et son corset délacé, n'indiquent que trop le mal qui la tourmente. Le lit de la malade, que l'on voit dans le fond du sujet, et quelques ustensiles sur le premier plan, meublent cette charmante production, que nous mettons au rang de nos autres jolis bijoux. (Brakemburg (Reinier))|Celui-ci n'est pas moins précieux que les deux précédens ; il est même d'un caractère plus sévère et plus élevé : il semble que l'auteur se soit servi du pinceau de Jean Steen, dont il est l'égal et l'imitateur, pour tracer ce délicieux tableau. Il représente un Médecin qui explique, avec une sorte d'importance, à une mère les causes de la maladie de sa fille, à laquelle il tâte le pouls : on voit, sur le devant, cette intéressante personne appuyée sur deux oreillers au bord d'une table couverte d'un tapis ; son air de nonchalance, d'abandon, et son corset délacé, n'indiquent que trop le mal qui la tourmente. Le lit de la malade, que l'on voit dans le fond du sujet, et quelques ustensiles sur le premier plan, meublent cette charmante production, que nous mettons au rang de nos autres jolis bijoux.]] réalisée par Brakemburg (Reinier), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 420 fl. [157]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Précieux petits tableaux formant pendans, offrant des Intérieurs, ou Tabagies hollandaises. Dans l'un on voit un divertissement où les uns boivent, les autres fument ou causent, tandis qu'au milieu de cette scène pleine de charme et de gaîté un jeune homme danse avec une jeune fille, au son d'une musette ; l'autre présente une réunion de personnes des deux sexes et de tout âge, assises autour d'une table sur laquelle est un pot renversé, sans doute par les mouvemens brusques de deux hommes qui disputent avec fureur pour un coup de cartes ; deux femmes interviennent, se saisissent des mutins prêts à se frapper à coups de couteaux, et rendent leurs efforts inutiles. Plus loin, dans le fond, on distingue trois buveurs et l'hôte de la maison sortant furieux, tenant un manche à balai comme pour en frapper et séparer ces deux perturbateurs du repos de sa maison. Ces deux petits sujets, pleins de vie et de mouvemens, sont traités avec un esprit et une finesse remarquables : ils son gravés par Lebas pour la collection de Le Brun. (Brakemburg (Reinier))|Deux Précieux petits tableaux formant pendans, offrant des Intérieurs, ou Tabagies hollandaises. Dans l'un on voit un divertissement où les uns boivent, les autres fument ou causent, tandis qu'au milieu de cette scène pleine de charme et de gaîté un jeune homme danse avec une jeune fille, au son d'une musette ; l'autre présente une réunion de personnes des deux sexes et de tout âge, assises autour d'une table sur laquelle est un pot renversé, sans doute par les mouvemens brusques de deux hommes qui disputent avec fureur pour un coup de cartes ; deux femmes interviennent, se saisissent des mutins prêts à se frapper à coups de couteaux, et rendent leurs efforts inutiles. Plus loin, dans le fond, on distingue trois buveurs et l'hôte de la maison sortant furieux, tenant un manche à balai comme pour en frapper et séparer ces deux perturbateurs du repos de sa maison. Ces deux petits sujets, pleins de vie et de mouvemens, sont traités avec un esprit et une finesse remarquables : ils son gravés par Lebas pour la collection de Le Brun.]] réalisée par Brakemburg (Reinier), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 400 fl. [158]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un appartement meublé de divers objets on voit une jeune Hollandaise assise près d'une table, devant une croisée ouverte, occupée à faire de la dentelle. Ce joli tableau n'offre rien autre chose que la nature dans toute sa simplicité. (Breklenkamp)|Dans un appartement meublé de divers objets on voit une jeune Hollandaise assise près d'une table, devant une croisée ouverte, occupée à faire de la dentelle. Ce joli tableau n'offre rien autre chose que la nature dans toute sa simplicité.]] réalisée par Breklenkamp, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 320 fl. [163]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux scènes distinctes et séparées se présentent dans un intérieur : une se passe sur le premier plan, à gauche ; elle représente deux Buveurs autour d'un tonneau ; l'un d'eux cherche à seduire une jeune fille prête à boire un verre de liqueur qu'elle tient à sa main : l'autre offre, dans l'enfoncement, deux Fumeurs, dont l'un allume sa pipe. (Bega (Corneille))|Deux scènes distinctes et séparées se présentent dans un intérieur : une se passe sur le premier plan, à gauche ; elle représente deux Buveurs autour d'un tonneau ; l'un d'eux cherche à seduire une jeune fille prête à boire un verre de liqueur qu'elle tient à sa main : l'autre offre, dans l'enfoncement, deux Fumeurs, dont l'un allume sa pipe.]] réalisée par Bega (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Dubois au prix de 208 fl. [168]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Musicien ambulant, jouant de la vielle devant une habitation rustique, où pendent une vigne et quelques broussailles. Une femme et un enfant, appuyés sur l'intérieur de la fenêtre, l'écoutent avec attention, ainsi qu'une petite fille et un petit garçon. Plus loin ; derrière, une cuisinière écoute également. Le fond offre une fabrique à travers des arbres. Ce tableau est vigoureux et largement peint. (Bega (Corneille))|Un Musicien ambulant, jouant de la vielle devant une habitation rustique, où pendent une vigne et quelques broussailles. Une femme et un enfant, appuyés sur l'intérieur de la fenêtre, l'écoutent avec attention, ainsi qu'une petite fille et un petit garçon. Plus loin ; derrière, une cuisinière écoute également. Le fond offre une fabrique à travers des arbres. Ce tableau est vigoureux et largement peint.]] réalisée par Bega (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 801 fl. [171]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet élève d'Ostade s'est fort éloigné du beau coloris de son maître. Il a suivi sa manière dans ses compositions et ses figures ; elles n'ont riend de plus élevé ni de plus trivial ; mais, dans ses tableaux soignes, il est plus fin d'exécution ; il en est qui sont véritablement aussi terminés que des Mieris, tels que le Benedicite que nous possèdons. Il représente un Paysan et sa femme disant leur Benedicite devant une table frugalement servie. Sur une fenêtre qui éclaire le sujet est un pot, et au-dessus une cage ; une chaufferette, un banc renversé, occupent le vide du premier plan. La simplicité de la scène, la finesse des expressions, la legèrete des draperies et le précieux de l'exécution placent ce tableau au premier rang des production de ce maître. (Bega (Corneille))|Cet élève d'Ostade s'est fort éloigné du beau coloris de son maître. Il a suivi sa manière dans ses compositions et ses figures ; elles n'ont riend de plus élevé ni de plus trivial ; mais, dans ses tableaux soignes, il est plus fin d'exécution ; il en est qui sont véritablement aussi terminés que des Mieris, tels que le Benedicite que nous possèdons. Il représente un Paysan et sa femme disant leur Benedicite devant une table frugalement servie. Sur une fenêtre qui éclaire le sujet est un pot, et au-dessus une cage ; une chaufferette, un banc renversé, occupent le vide du premier plan. La simplicité de la scène, la finesse des expressions, la legèrete des draperies et le précieux de l'exécution placent ce tableau au premier rang des production de ce maître.]] réalisée par Bega (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 320 fl. [172]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau d'une précieuse exécution, représentant un jeune Homme à l'embrasure d'une croisée, tenant d'une main une cage, et, de l'autre, cherchant à prendre un oiseau qui s'envole de son nid, que l'on voit dans un pot sur l'appui de la croisée. Ce maître peu connu mériterait de l'être davantage. (Adriaensens (Alexandre))|Un tableau d'une précieuse exécution, représentant un jeune Homme à l'embrasure d'une croisée, tenant d'une main une cage, et, de l'autre, cherchant à prendre un oiseau qui s'envole de son nid, que l'on voit dans un pot sur l'appui de la croisée. Ce maître peu connu mériterait de l'être davantage.]] réalisée par Adriaensens (Alexandre), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 171 fl. [173]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Peu de peintres ont montré autant de goût et de facilité que cet artiste ; il a fait de la peinture une espèce de badinage, en singeant plusieurs grands maîtres au point de tromper l'oeil le plus exercé : cependant il s'était fait une mainère à lui dans le paysage, qui sera toujours recherchée. On résistera difficilement à la grâce de son pinceau, à la fraîcheur de son coloris ; ni enfin au charme pittoresque de ses compositions. Tel est l'avantage dont jouissent deux Paysages capitaux, en pendans, de notre collection, offrant des sites piquans ; l'un pris du matin, l'autre du soir. Celui du matin présente une grande côte occupant toute la gauche du tablau. L'on y distingue une palissade qui la couvre jusqu'à son extrémité, des arbres, des pelouses, et un berger gardant des chévres du côté opposé ; sur le premier plan, à l'embouchure d'un chemin, un homme précédé de son chien touche une vache ; plus loin, derrière, sont des chaumières groupées sous des arbres, et deux femmes chargées d'une hotte au bord d'un blé. L'autre offre, à droite sur le second plan, une grande masse de rochers chargés d'un groupe de belles fabriques, divers bégétaux et quelques figures ; au bas pase un chemin suivi de voyageurs et d'un charretier conduisant une voiture attelée de deux chevaux. Le premier plan de gauche offre deux figures, un reposoir, et plus loin un monticule couronné de deux arbres, et coupe d'un chemin qui traverse ; une femme près d'un berger gardant ses moutons ; plusieurs boyageurs la suivent. La fraîcheur des teintes et le moelleux du pinceau assignent un rang distingué à cet artiste parmi les peintres des écoles modernes. (Dietrici (Ernest))|Peu de peintres ont montré autant de goût et de facilité que cet artiste ; il a fait de la peinture une espèce de badinage, en singeant plusieurs grands maîtres au point de tromper l'oeil le plus exercé : cependant il s'était fait une mainère à lui dans le paysage, qui sera toujours recherchée. On résistera difficilement à la grâce de son pinceau, à la fraîcheur de son coloris ; ni enfin au charme pittoresque de ses compositions. Tel est l'avantage dont jouissent deux Paysages capitaux, en pendans, de notre collection, offrant des sites piquans ; l'un pris du matin, l'autre du soir. Celui du matin présente une grande côte occupant toute la gauche du tablau. L'on y distingue une palissade qui la couvre jusqu'à son extrémité, des arbres, des pelouses, et un berger gardant des chévres du côté opposé ; sur le premier plan, à l'embouchure d'un chemin, un homme précédé de son chien touche une vache ; plus loin, derrière, sont des chaumières groupées sous des arbres, et deux femmes chargées d'une hotte au bord d'un blé. L'autre offre, à droite sur le second plan, une grande masse de rochers chargés d'un groupe de belles fabriques, divers bégétaux et quelques figures ; au bas pase un chemin suivi de voyageurs et d'un charretier conduisant une voiture attelée de deux chevaux. Le premier plan de gauche offre deux figures, un reposoir, et plus loin un monticule couronné de deux arbres, et coupe d'un chemin qui traverse ; une femme près d'un berger gardant ses moutons ; plusieurs boyageurs la suivent. La fraîcheur des teintes et le moelleux du pinceau assignent un rang distingué à cet artiste parmi les peintres des écoles modernes.]] réalisée par Dietrici (Ernest), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 668 fl. [177]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane fatiguée des plaisirs de la chasse se repose sur une pelouse, la tête sur son carquois, dans un magnifique paysage sous une masse d'arbres ; ses chiens, près d'elle, semblent attendre avec impatience le réveil de cette déesse, pour suivre de nouveau le cerf ou le sanglier. Ce joli tableau peut orner tous les cabinets. (Hoet (Gerard))|Diane fatiguée des plaisirs de la chasse se repose sur une pelouse, la tête sur son carquois, dans un magnifique paysage sous une masse d'arbres ; ses chiens, près d'elle, semblent attendre avec impatience le réveil de cette déesse, pour suivre de nouveau le cerf ou le sanglier. Ce joli tableau peut orner tous les cabinets.]] réalisée par Hoet (Gerard), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 175 fl. [179]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage très pittoresque. On remarque, sur lel premier plan, un joli bouquet d'arbres, d'une forme élégant ; plus loin, une femme à cheval converse avec un pàtre au bord d'un étang, près d'un boeuf et d'un chien. Ce joli tableau nous rappelle les ouvrages de Berghem. (Begyn (Abraham))|Un Paysage très pittoresque. On remarque, sur lel premier plan, un joli bouquet d'arbres, d'une forme élégant ; plus loin, une femme à cheval converse avec un pàtre au bord d'un étang, près d'un boeuf et d'un chien. Ce joli tableau nous rappelle les ouvrages de Berghem.]] réalisée par Begyn (Abraham), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 249 fl. [180]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableaux représentant un Intérieur d'église, vue de jour. Sur le premier plan, à gauche, on voit une chappel latérale ; sur le second, un autel avec le tableau de sa contre-table, et plus loin un orgue appuyé contre la muraille. A droite, sur un plan assez éloigné, on découvre la chaire à prêcher, vis-à-vis un autre autel. Enfin, dans l'enfoncement à léxtrémité du sujet, on distingue à travers le jubé, le maître-autel avec ses décorations. Les figures de front, touchées avec autant de finesse que de grandeur dans les proportions, contribuent encore à l'illusion de la perspective de cette composition, d'un coloris clair et harmonieux. (Steenwick (Henri))|Un tableaux représentant un Intérieur d'église, vue de jour. Sur le premier plan, à gauche, on voit une chappel latérale ; sur le second, un autel avec le tableau de sa contre-table, et plus loin un orgue appuyé contre la muraille. A droite, sur un plan assez éloigné, on découvre la chaire à prêcher, vis-à-vis un autre autel. Enfin, dans l'enfoncement à léxtrémité du sujet, on distingue à travers le jubé, le maître-autel avec ses décorations. Les figures de front, touchées avec autant de finesse que de grandeur dans les proportions, contribuent encore à l'illusion de la perspective de cette composition, d'un coloris clair et harmonieux.]] réalisée par Steenwick (Henri), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 182 fl. [183]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Prison de saint Pierre ; l'intérieur est éclairé de plusieurs lampes, qui produisent des effets et des échos de lumière tout-à-fait piquans. Cinq soldats endormis en diverses attitudes occupent les divers plans du sujet. Dans le fond, on distingue un ange avec saint Pierre. Ce joli tableau, très fin et bien conservé, provient du cabinet de madam la comtesse de Bandeville. (Steenwick (Henri))|La Prison de saint Pierre ; l'intérieur est éclairé de plusieurs lampes, qui produisent des effets et des échos de lumière tout-à-fait piquans. Cinq soldats endormis en diverses attitudes occupent les divers plans du sujet. Dans le fond, on distingue un ange avec saint Pierre. Ce joli tableau, très fin et bien conservé, provient du cabinet de madam la comtesse de Bandeville.]] réalisée par Steenwick (Henri), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 302 fl. [184]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus grande finesse, représentant l'Intérieur d'une église éclairée par des flambeaux. Les figures, distribuées sur plusieurs plans selong les règles de la perspective, nous paraissent être de Breughel. Plusieurs échos de lumière, placés avec un art infini, éclairent les masses d'ombres et laissent pénétrer l'oeil au sein des ténèbres. Il n'est guère possible de pousser plus loin, en ce genre, la délicatesse et la sûreté du pinceau avec l'intelligence de la perspective et du clair-obscur. (Steenwick (Henri))|Un tableau de la plus grande finesse, représentant l'Intérieur d'une église éclairée par des flambeaux. Les figures, distribuées sur plusieurs plans selong les règles de la perspective, nous paraissent être de Breughel. Plusieurs échos de lumière, placés avec un art infini, éclairent les masses d'ombres et laissent pénétrer l'oeil au sein des ténèbres. Il n'est guère possible de pousser plus loin, en ce genre, la délicatesse et la sûreté du pinceau avec l'intelligence de la perspective et du clair-obscur.]] réalisée par Steenwick (Henri), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Terneaux au prix de 676 fl. [185]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste était contemporain et rival de Peters Neefs dans l'architecture gothique, qu'il a également portée au plus haut degré de perfection. On pourra juger de ses rares talens par le tableau capital que nous allons décrire, que nous garantissons être un de ses chefs-d'oeuvre : il représente le Repas d'Hérode ; la scène se passe dans un riche palais d'architecture gothique, pendant la nuit. On voit à droite, la table somptueusement servie, et à gauche un dressoir garni de vaisselle d'or. On distingue à droite, au haut d'un escalier decoré de balustres et de deux lions, Hérodiade accompagnée de sa suite. Cette princesse découvre la tête de saint Jean-Baptiste, que porte Salomé dans un plat, au moment qu'elle paraît disposée à descendre les degrés pour se rendre au festin : elle est précédée d'un de ses gardes portant un flambeau. Cette production, étonnante pour la beauté de son effet et le savant de son exécution, est une des plus belles choses que nous ayons vues dans ce genre de peinture. (Steenwick (Henri))|Cet artiste était contemporain et rival de Peters Neefs dans l'architecture gothique, qu'il a également portée au plus haut degré de perfection. On pourra juger de ses rares talens par le tableau capital que nous allons décrire, que nous garantissons être un de ses chefs-d'oeuvre : il représente le Repas d'Hérode ; la scène se passe dans un riche palais d'architecture gothique, pendant la nuit. On voit à droite, la table somptueusement servie, et à gauche un dressoir garni de vaisselle d'or. On distingue à droite, au haut d'un escalier decoré de balustres et de deux lions, Hérodiade accompagnée de sa suite. Cette princesse découvre la tête de saint Jean-Baptiste, que porte Salomé dans un plat, au moment qu'elle paraît disposée à descendre les degrés pour se rendre au festin : elle est précédée d'un de ses gardes portant un flambeau. Cette production, étonnante pour la beauté de son effet et le savant de son exécution, est une des plus belles choses que nous ayons vues dans ce genre de peinture.]] réalisée par Steenwick (Henri), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Champion au prix de 680 fl. [186]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux Paysage offrant une vaste étendue de pays, baigné sur le ldevant par une rivière. On voit sur la gauche une masse d'arbres, et sur le premier plan le sujet de Latone. Ces figures sont d'Annibal Carrache. Tableaux de la plus grande finesse et du premier choix du maître. (Bril (Paul))|Un précieux Paysage offrant une vaste étendue de pays, baigné sur le ldevant par une rivière. On voit sur la gauche une masse d'arbres, et sur le premier plan le sujet de Latone. Ces figures sont d'Annibal Carrache. Tableaux de la plus grande finesse et du premier choix du maître.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Poinsignon au prix de 131 fl. [191]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau du plus beau faire du maître. Dans un Paysage, on voit à droite au pied d'une chaumière, une mère allaitant son enfant ; près d'elle est un jeune garçon jouant avec un chien et deux chèvres ; et à gauche sur le premier plan, on voit encore un paysan appuyé sur une barrière. Un lointain décoré d'une chapelle et quelques figures terminent cette composition savamment exécutée et bien éclairée. (Miel (Jean))|Un tableau du plus beau faire du maître. Dans un Paysage, on voit à droite au pied d'une chaumière, une mère allaitant son enfant ; près d'elle est un jeune garçon jouant avec un chien et deux chèvres ; et à gauche sur le premier plan, on voit encore un paysan appuyé sur une barrière. Un lointain décoré d'une chapelle et quelques figures terminent cette composition savamment exécutée et bien éclairée.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 180 fl. [194]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant deux Cavaliers descendus de leurs chevaux, l'un assis remet ses bottes, l'autre reçoit un verre de liqueur qu'un jeune garçon lui verse. Sur un escalier extérieur, on voit une servante sur les degrés, qui tient une quenoille. Un jeune enfant tenant deux bâtons pour en frapper un chat qui est à côté de lui. Le premier plan offre deux chiens, dont un montre les dents à l'autre, qui est plus loin à gauche ; dans le fond on voit deux pâtres conduisant des bestiaux. (Miel (Jean))|Un tableau représentant deux Cavaliers descendus de leurs chevaux, l'un assis remet ses bottes, l'autre reçoit un verre de liqueur qu'un jeune garçon lui verse. Sur un escalier extérieur, on voit une servante sur les degrés, qui tient une quenoille. Un jeune enfant tenant deux bâtons pour en frapper un chat qui est à côté de lui. Le premier plan offre deux chiens, dont un montre les dents à l'autre, qui est plus loin à gauche ; dans le fond on voit deux pâtres conduisant des bestiaux.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 107 fl. [195]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages pouvant faire pendans, l'un représente, à gauche, une vieille tour entre deux arbres, et au bas deux cabanes très pittoresques, au bord d'un ruisseau traversé d'un pont de bois qui conduit à un village. L'autre représente également des fabriques groupées avec des arbres, au bord d'une rivière bordée de roseaux et traversée d'un pont en bois conduisant dans un village. (Deker)|Deux Paysages pouvant faire pendans, l'un représente, à gauche, une vieille tour entre deux arbres, et au bas deux cabanes très pittoresques, au bord d'un ruisseau traversé d'un pont de bois qui conduit à un village. L'autre représente également des fabriques groupées avec des arbres, au bord d'une rivière bordée de roseaux et traversée d'un pont en bois conduisant dans un village.]] réalisée par Deker, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Brancourt au prix de 350 fl. [197]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage richiement boisé. A gauche dans le vois, on découvre un chemin sur lequel passe un paysan ; à droite on voit une mare bordée de roseaux ; et sur un plan plus éloigné, on distingue une marche d'animaux conduits par un pâtre. (Rombouts (Théodore))|Un beau Paysage richiement boisé. A gauche dans le vois, on découvre un chemin sur lequel passe un paysan ; à droite on voit une mare bordée de roseaux ; et sur un plan plus éloigné, on distingue une marche d'animaux conduits par un pâtre.]] réalisée par Rombouts (Théodore), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 199 fl. [198]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage très capital représentant une cabane rustique au bord d'une forêt, près d'un chemin le long duquel coule un ruisseau. Sur le premier plan une femme lave dans un seau devant sa porte. Près de là, un homme debout avec son chien, fixe des moissonneurs qui sont à l'extrémité du sujet. (Rombouts (Théodore))|Un Paysage très capital représentant une cabane rustique au bord d'une forêt, près d'un chemin le long duquel coule un ruisseau. Sur le premier plan une femme lave dans un seau devant sa porte. Près de là, un homme debout avec son chien, fixe des moissonneurs qui sont à l'extrémité du sujet.]] réalisée par Rombouts (Théodore), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Dubois au prix de 300 fl. [199]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un voli tableau représentant un Paysage montueux, traversé par un ruisseau dans lequel boit un cheval, et monté par un petit garçon qui tient à la main un bâton. Plus loin, on voit un chien qui suit un chemin qui conduit à la campagne. Tableau plein de finesse, digne de Wouvermans. (Verbec)|Un voli tableau représentant un Paysage montueux, traversé par un ruisseau dans lequel boit un cheval, et monté par un petit garçon qui tient à la main un bâton. Plus loin, on voit un chien qui suit un chemin qui conduit à la campagne. Tableau plein de finesse, digne de Wouvermans.]] réalisée par Verbec, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par duc de Caylus au prix de 201 fl. [200]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage offrant de riches détails ; à gauche une masse d'arbres ; une mare sur le premier plan, quelques figures et animaux. Le milieu du sujet est occupé de fabriques environées d'arbres. Tableau de la plus belle qualité de ce maître. (Euden (Lucas Van))|Un Paysage offrant de riches détails ; à gauche une masse d'arbres ; une mare sur le premier plan, quelques figures et animaux. Le milieu du sujet est occupé de fabriques environées d'arbres. Tableau de la plus belle qualité de ce maître.]] réalisée par Euden (Lucas Van), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 150 fl. [206]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableaux capital, représentant Diane au bain avec cinq de ses nymphes, dans les attitudes les plus gracieuses ; dans le lointain on découvre Actéon, dont la métamorphose commence à opérer, et quelques chiens. Le paysage et les fonds sont de Breughel de Velours. Ce joli tableau offre tout ce que les pinceaux de cet habile maître ont pu produire de plus agrèable et de plus frais de ton. (Rottenhamer (Jean))|Un tableaux capital, représentant Diane au bain avec cinq de ses nymphes, dans les attitudes les plus gracieuses ; dans le lointain on découvre Actéon, dont la métamorphose commence à opérer, et quelques chiens. Le paysage et les fonds sont de Breughel de Velours. Ce joli tableau offre tout ce que les pinceaux de cet habile maître ont pu produire de plus agrèable et de plus frais de ton.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 406 fl. [211]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital, et l'un des plus beaux connus de ce maître : il représente une vue des Dunes de la Hollande ; le rivage, à droite, est bordé de pêcheurs ; on voit des poissons, des paniers, des barques et des instrumens de pêche ; on distingue la mer dans le lointain et un canot. Cette composition est aussi enrichie de quelques dabriques ; les figures de six pouces de proportion sont dignes des pinceaux d'Ostade. Ce morceau est d'un mérite supérieur. (Vlieger (de))|Un tableau capital, et l'un des plus beaux connus de ce maître : il représente une vue des Dunes de la Hollande ; le rivage, à droite, est bordé de pêcheurs ; on voit des poissons, des paniers, des barques et des instrumens de pêche ; on distingue la mer dans le lointain et un canot. Cette composition est aussi enrichie de quelques dabriques ; les figures de six pouces de proportion sont dignes des pinceaux d'Ostade. Ce morceau est d'un mérite supérieur.]] réalisée par Vlieger (de), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 300 fl. [212]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant un Intérieur d'appartement : on voit une jeune dame de qualité, à genoux sur un tabouret devant une épinette, dans l'attitude d'une profonde rêverie ; elle tient d'une main pendante une lettre déployée, qui est sans doute la cause de sa tristesse ; divers objets accessoires meublent cet appartement. Tableau de la plus grande finesse et du plus beau choix du maître. (Leduc (Antoine))|Un tableau représentant un Intérieur d'appartement : on voit une jeune dame de qualité, à genoux sur un tabouret devant une épinette, dans l'attitude d'une profonde rêverie ; elle tient d'une main pendante une lettre déployée, qui est sans doute la cause de sa tristesse ; divers objets accessoires meublent cet appartement. Tableau de la plus grande finesse et du plus beau choix du maître.]] réalisée par Leduc (Antoine), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 199 fl. [213]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ésau vendant son droit d'aîness à Jacob : le plus jeune des deux patriarches est assis à demi-nu, en berger, près d'une table, tenant sa houlette ; son frère, vêtu en chasseur, debout devant lui, montre du doigt le plat pour la possession duquel sa faim l'a porté à déder ses droits. La scène se passe devant la maison l'Isaac, dans un paysage, où l'on voit des moutons, des chiens et des poules. Ce tableau est digne des regards d'un connaisseur. (Thulden (Théodore Van))|Ésau vendant son droit d'aîness à Jacob : le plus jeune des deux patriarches est assis à demi-nu, en berger, près d'une table, tenant sa houlette ; son frère, vêtu en chasseur, debout devant lui, montre du doigt le plat pour la possession duquel sa faim l'a porté à déder ses droits. La scène se passe devant la maison l'Isaac, dans un paysage, où l'on voit des moutons, des chiens et des poules. Ce tableau est digne des regards d'un connaisseur.]] réalisée par Thulden (Théodore Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Rousteau au prix de 99 fl. [214]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage représentant un coup de vent par un temps orageux : sur le premier plan, auprès de quelques ruines, on voit un vase antique orné de bas-reliefs, posé sur un socle à tête de satyre avec un soubassement ; les autres plans offrent des terrasses, des arbres agités par le vent, des coteaux et des villages dans l'éloignement ; deux hommes suivis d'une chèvre marchent à la rencontre d'une femme qui porte une corbeille sur sa tête. Ces figures sont de la main de Lairesse. Tableau rempli d'effet et d'une grande finesse d'exécution. (Glauber (Jean))|Un Paysage représentant un coup de vent par un temps orageux : sur le premier plan, auprès de quelques ruines, on voit un vase antique orné de bas-reliefs, posé sur un socle à tête de satyre avec un soubassement ; les autres plans offrent des terrasses, des arbres agités par le vent, des coteaux et des villages dans l'éloignement ; deux hommes suivis d'une chèvre marchent à la rencontre d'une femme qui porte une corbeille sur sa tête. Ces figures sont de la main de Lairesse. Tableau rempli d'effet et d'une grande finesse d'exécution.]] réalisée par Glauber (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 110 fl. [216]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau, pendant du précédent, offre également une grande étendue de pays, traversée aussi par un chemin, sur lequel on remarque quelques voitures attelées, et divers voyageurs à cheval ; la gauche offre, sur le premier plan, un moulin à vent ; plus loin on en voit un autre. Les principales figures qui ornent ce sujet sont distribuées sur le devant du tableau. (Breughel (Jean))|Un autre tableau, pendant du précédent, offre également une grande étendue de pays, traversée aussi par un chemin, sur lequel on remarque quelques voitures attelées, et divers voyageurs à cheval ; la gauche offre, sur le premier plan, un moulin à vent ; plus loin on en voit un autre. Les principales figures qui ornent ce sujet sont distribuées sur le devant du tableau.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 108 fl. [223]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'une vaste étendue, traversé par un rand chemin, où l'on voit différens chariots attelés de chevaux, et nombre de voyageurs dont plusieurs cavaliers : la gauche offre une masse d'arbres, et un berger gardant ses moutons. Tableau du plus beau faire du maître. (Breughel (Jean))|Un Paysage d'une vaste étendue, traversé par un rand chemin, où l'on voit différens chariots attelés de chevaux, et nombre de voyageurs dont plusieurs cavaliers : la gauche offre une masse d'arbres, et un berger gardant ses moutons. Tableau du plus beau faire du maître.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 221 fl. [224]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital connu d'ancienne réputation, sous le nom de la Forêt au-bûcheron : la droite est occupée par une masse d'arbres, et la gauche est une percée à travers laquelle on voit deux mares ; le premier plan est orné de cinq figures, trois chevaux, et un bûcherone fendant du bois. (Breughel (Jean))|Un tableau capital connu d'ancienne réputation, sous le nom de la Forêt au-bûcheron : la droite est occupée par une masse d'arbres, et la gauche est une percée à travers laquelle on voit deux mares ; le premier plan est orné de cinq figures, trois chevaux, et un bûcherone fendant du bois.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 320 fl. [225]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage de la touche la plus spirituelle et la plus précieuse, offrant une forêt au bord d'un étang. Sur le premier plan, à gauche, on voit des braconniers armés de leurs fusils, précédés de leurs chiens, observant un cerf et une biche que l'on distingue au loin dans les bois. (Breughel (Jean))|Un Paysage de la touche la plus spirituelle et la plus précieuse, offrant une forêt au bord d'un étang. Sur le premier plan, à gauche, on voit des braconniers armés de leurs fusils, précédés de leurs chiens, observant un cerf et une biche que l'on distingue au loin dans les bois.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor. [227]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux petits tableaux formant pendans, dans leur cadres de cuivre. L'un représente un Moulin à vent, et l'autre un Village au bord d'une rivière, avec des points de vue de campagne immenses. Ces jolis petits bijoux, de la plus précieuse exécution, proviennent de la vente Robit. (Breughel (Jean))|Deux précieux petits tableaux formant pendans, dans leur cadres de cuivre. L'un représente un Moulin à vent, et l'autre un Village au bord d'une rivière, avec des points de vue de campagne immenses. Ces jolis petits bijoux, de la plus précieuse exécution, proviennent de la vente Robit.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 110 fl. [228]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage de la plus grande finesse et de la plus belle conservation, offrant, à gauche, un monticule couronné d'arbres et traversé par un chemin sur lequel on découvre deux chariots et quatre cavaliers. On voit également, sur le premier plan, deux autres figures. La droite offre des plaines sur lesquelles on remarque deux bergers gardant des moutons ; et à l'exrémité, sur l'horizon, divers monumens indiquent une ville au milieu des bois. Nous n'avons rien vu de ce maîtres d'aussi étonnant pour les précieux détails, qui sont rendus d'une manière admirable. Ce tableau se trouve gravé dans la collection de Poullain, dont il faisait partie. (Breughel (Jean))|Un Paysage de la plus grande finesse et de la plus belle conservation, offrant, à gauche, un monticule couronné d'arbres et traversé par un chemin sur lequel on découvre deux chariots et quatre cavaliers. On voit également, sur le premier plan, deux autres figures. La droite offre des plaines sur lesquelles on remarque deux bergers gardant des moutons ; et à l'exrémité, sur l'horizon, divers monumens indiquent une ville au milieu des bois. Nous n'avons rien vu de ce maîtres d'aussi étonnant pour les précieux détails, qui sont rendus d'une manière admirable. Ce tableau se trouve gravé dans la collection de Poullain, dont il faisait partie.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bonnemaison au prix de 234.5 fl. [231]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Campagne des plus riantes de la Flandre, enrichie de nombre de figures et animaux, tranversée par un canal chargé de bateaux de pêcheurs et passagers. Ce joli petit tableau mérite une attention particulière pour son ton chaud et harmonieux. (Breughel (Jean))|Une Campagne des plus riantes de la Flandre, enrichie de nombre de figures et animaux, tranversée par un canal chargé de bateaux de pêcheurs et passagers. Ce joli petit tableau mérite une attention particulière pour son ton chaud et harmonieux.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 202 fl. [239]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau, non moins important que le précédent, représentant un Calvaire, où l'on voit un nombre considérable de figures répandues sur tous les plans du sujet. Sur le devant à droite, on voit la sainte Vierge, la Madeleine et saint Jean livrés à la plus profondé douleur ; et à gauche, des soldats qui disputent la robe de N.S. Le brillant du coloris, la finesse de léxécution, l'art et même le style des figures, donnent à ce tableau un caractère imposant et historique. (Breughel (Jean))|Un autre tableau, non moins important que le précédent, représentant un Calvaire, où l'on voit un nombre considérable de figures répandues sur tous les plans du sujet. Sur le devant à droite, on voit la sainte Vierge, la Madeleine et saint Jean livrés à la plus profondé douleur ; et à gauche, des soldats qui disputent la robe de N.S. Le brillant du coloris, la finesse de léxécution, l'art et même le style des figures, donnent à ce tableau un caractère imposant et historique.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 204 fl. [240]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Feu M. Saint-Victor avait pour ce peintre une affection particulière ; aussi a-t-il été peut-être le dernier des amateurs qui ait refusé de souscrire au discrédit, peu mérité peut-être, des productions de cet artiste. Il n'oublia jamais que ses ourvrages l'avaient rendu amateur, et ne pouvait se persuader que tel tableau qu'il avait vu vendre 1200 fr. se donnât pour 3 on 400 fr. ; aussi achetat-il tous ceux qu'on lui présentait. Voilà la raison qui nous en a procuré un aussi grand nombre, parmi lesquels nous distingnons principalement un tableau des plus capitaux de ce maître, représentant une Foire de bestiaux ; elle se tient dans une grande rue, ou place, au milieu d'un village où l'on compte plus de cent cinquante figures savamment distribuées par groupes sur tous les plans du sujet, ou se mêlent encore nombre d'animaux de toutes espèce. Nous ne connaissons de ce maître rien de préférable à e morceau. Il fut porté à la vente de Vanleyden, à Amsterdam, à 800 florins. (Breughel (Jean))|Feu M. Saint-Victor avait pour ce peintre une affection particulière ; aussi a-t-il été peut-être le dernier des amateurs qui ait refusé de souscrire au discrédit, peu mérité peut-être, des productions de cet artiste. Il n'oublia jamais que ses ourvrages l'avaient rendu amateur, et ne pouvait se persuader que tel tableau qu'il avait vu vendre 1200 fr. se donnât pour 3 on 400 fr. ; aussi achetat-il tous ceux qu'on lui présentait. Voilà la raison qui nous en a procuré un aussi grand nombre, parmi lesquels nous distingnons principalement un tableau des plus capitaux de ce maître, représentant une Foire de bestiaux ; elle se tient dans une grande rue, ou place, au milieu d'un village où l'on compte plus de cent cinquante figures savamment distribuées par groupes sur tous les plans du sujet, ou se mêlent encore nombre d'animaux de toutes espèce. Nous ne connaissons de ce maître rien de préférable à e morceau. Il fut porté à la vente de Vanleyden, à Amsterdam, à 800 florins.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 300 fl. [241]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marche militaire, dans laquelle on remarque des soldats de toute arme, suivis de vivandières. Nombre d'entre eux se dispersent dans la campagne dont ils occupent les divers plans. On remarque au milieu du sujet un monument d'architecture de l'ordre corinthien. Ce tableau est d'une belle qualité. (Ulft (Jean Vander))|Une Marche militaire, dans laquelle on remarque des soldats de toute arme, suivis de vivandières. Nombre d'entre eux se dispersent dans la campagne dont ils occupent les divers plans. On remarque au milieu du sujet un monument d'architecture de l'ordre corinthien. Ce tableau est d'une belle qualité.]] réalisée par Ulft (Jean Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 241 fl. [242]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Marchandes rencontrent à la porte d'une ville un petit mendiant ; l'une d'elles se baisse pour lui donner des raves, tandis que l'autre, qui est debout, fixe d'un air de compassion ce jeune infortuné. Ce tableau, d'un effet piquant, est encore bien éclairé. (Boht (André))|Deux Marchandes rencontrent à la porte d'une ville un petit mendiant ; l'une d'elles se baisse pour lui donner des raves, tandis que l'autre, qui est debout, fixe d'un air de compassion ce jeune infortuné. Ce tableau, d'un effet piquant, est encore bien éclairé.]] réalisée par Boht (André), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 226 fl. [244]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est sans doute sous les rayon brûlans de l'Italie que cet artiste savant a tracé ce tableau ; c'est dans le sein de cette mère nourrice des beaux-arts qu'il a acquis cette science profonde de la lumière qui distingue ses ouvrages de tous les autres paysagistes de son siècle. Personne, sinon Claude Lorain, n'a mieux entendu la distribution des effets du soleil et la vivacité de l'éclat de ce grand astre : y a-t-il rien de plus chaud et de plus doré que ce paysage, exécuté au premier coup, avec une énergie et un sentiment admirables! Le premier plan, à droite, présente un paysan conduisant un cheval blanc, un mulet couché et un chien debout ; près de là on voit, sur un chemin, une charrette chargée de son conducteur et attelée de deux boeufs ; la gauche offre une masse de rochers couronnés d'une touffe d'arbrisseaux, des coteaux découverts, une montagne et un ciel empreints d'une douce chaleur, terminent cette fidèle imitation de la nature. (Boht (Jean))|C'est sans doute sous les rayon brûlans de l'Italie que cet artiste savant a tracé ce tableau ; c'est dans le sein de cette mère nourrice des beaux-arts qu'il a acquis cette science profonde de la lumière qui distingue ses ouvrages de tous les autres paysagistes de son siècle. Personne, sinon Claude Lorain, n'a mieux entendu la distribution des effets du soleil et la vivacité de l'éclat de ce grand astre : y a-t-il rien de plus chaud et de plus doré que ce paysage, exécuté au premier coup, avec une énergie et un sentiment admirables! Le premier plan, à droite, présente un paysan conduisant un cheval blanc, un mulet couché et un chien debout ; près de là on voit, sur un chemin, une charrette chargée de son conducteur et attelée de deux boeufs ; la gauche offre une masse de rochers couronnés d'une touffe d'arbrisseaux, des coteaux découverts, une montagne et un ciel empreints d'une douce chaleur, terminent cette fidèle imitation de la nature.]] réalisée par Boht (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 701 fl. [245]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau du même ordre que le précédent, offrant également un joli Paysage dans lequel on voit une marche militaire : on y remarque nombre de personnages, les uns à pied, les autres à cheval, dispersés sur les divers plans du sujet. (Meulen (A.F. Vander))|Un autre tableau du même ordre que le précédent, offrant également un joli Paysage dans lequel on voit une marche militaire : on y remarque nombre de personnages, les uns à pied, les autres à cheval, dispersés sur les divers plans du sujet.]] réalisée par Meulen (A.F. Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 312 fl. [247]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous dirons pour l'éloge et la mémoire de ce grand peintre de batailles, qu'il fut chargé par Louis-le-Grand, de transmettre à la postérité les principaux événemens militaires de son règne. Les nombreux tableaux que cet artiste fit à cette occasion, sont autant de chefs-d'oeuvre par la belle et savante distribution des groupes, la richesse et la finesse de la couleur. Ils immortalisent à la fois l'auteur qui les a peints, et le heros qui les a ordonnés. Un charmant Paysage richement boisé, un léger courant d'air agite le feuillage des arbres qui le composent et qui se détachent en vigueur sur un ciel fin et argentin. Un chemin traverse le milieu du site, nombre de cavaliers le suivent à quelque distance ; sur un autre chemin, à droite, on voit divers voyageurs et quelques autres cavaliers en diverses attitudes. Nous ne connaissons rien de ce maître, qui soit peint avec plus de force et d'esprit, ni mieux conservé. Quoique l'on puisse dire de la vicissitude des modes et des goûts, ce joli tableau fera, dans tous les temps, les délices des connaisseurs. Il a orné la collection de Blondel de Gagni. (Meulen (A.F. Vander))|Nous dirons pour l'éloge et la mémoire de ce grand peintre de batailles, qu'il fut chargé par Louis-le-Grand, de transmettre à la postérité les principaux événemens militaires de son règne. Les nombreux tableaux que cet artiste fit à cette occasion, sont autant de chefs-d'oeuvre par la belle et savante distribution des groupes, la richesse et la finesse de la couleur. Ils immortalisent à la fois l'auteur qui les a peints, et le heros qui les a ordonnés. Un charmant Paysage richement boisé, un léger courant d'air agite le feuillage des arbres qui le composent et qui se détachent en vigueur sur un ciel fin et argentin. Un chemin traverse le milieu du site, nombre de cavaliers le suivent à quelque distance ; sur un autre chemin, à droite, on voit divers voyageurs et quelques autres cavaliers en diverses attitudes. Nous ne connaissons rien de ce maître, qui soit peint avec plus de force et d'esprit, ni mieux conservé. Quoique l'on puisse dire de la vicissitude des modes et des goûts, ce joli tableau fera, dans tous les temps, les délices des connaisseurs. Il a orné la collection de Blondel de Gagni.]] réalisée par Meulen (A.F. Vander), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 303 fl. [248]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un charmant petit Paysage, d'une aussi belle qualité que le précédent, offant une avenue d'arbres au bord d'un étang qu'entoure un chemin sur lequel on voit un chasseur précédé de son chien. Ce tableau provient de la vente Rendon de Boisset, où il fut vendu 780 f. (Heck (Van))|Un charmant petit Paysage, d'une aussi belle qualité que le précédent, offant une avenue d'arbres au bord d'un étang qu'entoure un chemin sur lequel on voit un chasseur précédé de son chien. Ce tableau provient de la vente Rendon de Boisset, où il fut vendu 780 f.]] réalisée par Heck (Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 300 fl. [249]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les talens de cet artiste sont plus avantageusement connus dans sa patrie, et ses ouvrages plus estimés qu'ils ne le sont en France. Il est vrai de dire que nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir dans aucun cabinet, des paysages aussi beaux de ce maître, que les deux que nous allons décrire, particulièrement un très capital, paré de toutes les richesses de la nature et d'un effet aussi piquant que vrai. On aperçoit, à droite du coin du tableau, une fabrique à travers une touffe d'arbrisseaux, au bord d'une rivière traversée par un pont de vois sur lequel passe un troupeau de bestiaux, conduit par un pâtre. Près de là un homme converse avec un pêcheur. Au milieu du sujet, on remarque pour objet principal deux grands arbres groupés sur le ciel, et une jument qui allaite son poulain. A gauche, sur le premier plan, est un chemin fermé par une barrière dont s'approche un homme qui porte deux seaux : une femme et trois enfans semblent l'attendre. S'offrent ensuite à la vue, de beaux lointains, où l'on distingue diverses fabriques, quelques figures et animaux. Cet admirable tabelau est gravé par Dequevauvillier, dans la Galerie des peintres flamands et hollandais de Le Brun. (Heck (Van))|Les talens de cet artiste sont plus avantageusement connus dans sa patrie, et ses ouvrages plus estimés qu'ils ne le sont en France. Il est vrai de dire que nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir dans aucun cabinet, des paysages aussi beaux de ce maître, que les deux que nous allons décrire, particulièrement un très capital, paré de toutes les richesses de la nature et d'un effet aussi piquant que vrai. On aperçoit, à droite du coin du tableau, une fabrique à travers une touffe d'arbrisseaux, au bord d'une rivière traversée par un pont de vois sur lequel passe un troupeau de bestiaux, conduit par un pâtre. Près de là un homme converse avec un pêcheur. Au milieu du sujet, on remarque pour objet principal deux grands arbres groupés sur le ciel, et une jument qui allaite son poulain. A gauche, sur le premier plan, est un chemin fermé par une barrière dont s'approche un homme qui porte deux seaux : une femme et trois enfans semblent l'attendre. S'offrent ensuite à la vue, de beaux lointains, où l'on distingue diverses fabriques, quelques figures et animaux. Cet admirable tabelau est gravé par Dequevauvillier, dans la Galerie des peintres flamands et hollandais de Le Brun.]] réalisée par Heck (Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bourgeois au prix de 401 fl. [250]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Foire de campagne sur une place bordée de ruines antiques : on voit nombre de bestiaux et une quantité considérable de marchands et de curieux de toutes espèces, dispersés par groupes sur tous les plans du marché. On y remarque des charlatans sous des tentes, et autres. (Herman (d'Italie))|Une Foire de campagne sur une place bordée de ruines antiques : on voit nombre de bestiaux et une quantité considérable de marchands et de curieux de toutes espèces, dispersés par groupes sur tous les plans du marché. On y remarque des charlatans sous des tentes, et autres.]] réalisée par Herman (d'Italie), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 142 fl. [251]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Permier élève de Claude Lorain, il a suivi la manière de son maître, sans pourtant pénétrer le secret de son harmonie et de son talent dans la vapeur aerienne ; mais il avait une touche plus franche et même plus spirituelle, et ses fegures sont ajustées avec plus de goût et d'esprit ; cependant ses ouvrages n'ont ni la force ni la magie de Lorain ; on leur reproche, avec raison, de la crudité. Néanmoins, il a fait de beaux soleils couchant ; c'est l'heure du jour qu'il a le mieux rendue. Les trois qui ornent notre collection sont de ses meilleurs : on y remarque deux paysages très fins, faisant pendans. L'un offre, à gauche, une belle ruine meublée de broussailles. Un chemin passe sur l'une de ses voûtes, des voyageurs le suivent en converant. Sur un plan plus éloigné, à droite, on distingue un groupe de fabriques au bord d'une grande route sur laquelle cheminent divers piétons. Le premier plan est enrichi de deux troupeaux de chèvres gardés par trois pâtres ; dans l'autre, on voit, sur le devant, deux pêcheurs au bord d'une rivière traversée à gauche par un point : on y voit des voyageurs qui vont et viennent, et un homme conduisant deux mulets chargés. Le surplus de la composition présente les ruines d'une rotonde antique, un beau groupe d'arbres et un lointain. Tableau très fin et bien conservé. (Herman (d'Italie))|Permier élève de Claude Lorain, il a suivi la manière de son maître, sans pourtant pénétrer le secret de son harmonie et de son talent dans la vapeur aerienne ; mais il avait une touche plus franche et même plus spirituelle, et ses fegures sont ajustées avec plus de goût et d'esprit ; cependant ses ouvrages n'ont ni la force ni la magie de Lorain ; on leur reproche, avec raison, de la crudité. Néanmoins, il a fait de beaux soleils couchant ; c'est l'heure du jour qu'il a le mieux rendue. Les trois qui ornent notre collection sont de ses meilleurs : on y remarque deux paysages très fins, faisant pendans. L'un offre, à gauche, une belle ruine meublée de broussailles. Un chemin passe sur l'une de ses voûtes, des voyageurs le suivent en converant. Sur un plan plus éloigné, à droite, on distingue un groupe de fabriques au bord d'une grande route sur laquelle cheminent divers piétons. Le premier plan est enrichi de deux troupeaux de chèvres gardés par trois pâtres ; dans l'autre, on voit, sur le devant, deux pêcheurs au bord d'une rivière traversée à gauche par un point : on y voit des voyageurs qui vont et viennent, et un homme conduisant deux mulets chargés. Le surplus de la composition présente les ruines d'une rotonde antique, un beau groupe d'arbres et un lointain. Tableau très fin et bien conservé.]] réalisée par Herman (d'Italie), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 290 fl. [252]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous saisissons avec empressement l'occasion de parler de cet habile maître, auquel il n'avait manqué qu'une meilleur education pour tenier un rpemier rang parmi les peintres les plus célèbres de son siècle. Un tableau repésentant un Opérateur de village, qui panse une plaie sur le dos d'un paysan, dont le visage expreime grotesquement la douleur cuisante qu'il ressent. La femme de cet opérateur tient le patient, et paraît peu affectée de ses cris ; son mari l'est encore moins, et n'est occupé que de son travail. La scène se passe dans líntérieur d'une boutique de charlatan, dans laquelle on ne voit que quelques meubles et ustensiles analogues au sujet. Ce morceau, grassement peint et d'une belle transparence de couleur, est du plus beau faire du maître. (Brauwer (Adrien))|Nous saisissons avec empressement l'occasion de parler de cet habile maître, auquel il n'avait manqué qu'une meilleur education pour tenier un rpemier rang parmi les peintres les plus célèbres de son siècle. Un tableau repésentant un Opérateur de village, qui panse une plaie sur le dos d'un paysan, dont le visage expreime grotesquement la douleur cuisante qu'il ressent. La femme de cet opérateur tient le patient, et paraît peu affectée de ses cris ; son mari l'est encore moins, et n'est occupé que de son travail. La scène se passe dans líntérieur d'une boutique de charlatan, dans laquelle on ne voit que quelques meubles et ustensiles analogues au sujet. Ce morceau, grassement peint et d'une belle transparence de couleur, est du plus beau faire du maître.]] réalisée par Brauwer (Adrien), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Berbaun au prix de 301 fl. [260]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Charlatan suivi de sa troupe, placé à gauche du sujet, à la porté d'une ville, sur un théàtre dressé sous une tent attachée à un grand arbre ; une foule de spectateurs de toute condition et de tout âge, tant à pied qu'à cheval, dans des attitudes heureusement variées, entoure cet opérateur que l'on voit sur son théàtre, montrant à la multitude une fiole, tandis que derrière lui un de ses aides arrache une dent à un jeune homme, et que sa femme tient devant elle une cassette de drogues qu'elle distribue aux dupes qui l'environnent. Le surplus de la composition offre, à droite, quelques jolies figures groupées autour d'une tente où l'on rafraîchit ; plus loin on voit diverses vieilles fortifications avec une ancienne porte qui laisse entrevoir la campagne. Ce charmant tableau, que nous regardons comme l'un des chefs-d'oeuvre du maître, offre sans confusion tout ce que la peinture a d'agréable et de séduisant dans ce genre. (Ferg (François Paul))|Un Charlatan suivi de sa troupe, placé à gauche du sujet, à la porté d'une ville, sur un théàtre dressé sous une tent attachée à un grand arbre ; une foule de spectateurs de toute condition et de tout âge, tant à pied qu'à cheval, dans des attitudes heureusement variées, entoure cet opérateur que l'on voit sur son théàtre, montrant à la multitude une fiole, tandis que derrière lui un de ses aides arrache une dent à un jeune homme, et que sa femme tient devant elle une cassette de drogues qu'elle distribue aux dupes qui l'environnent. Le surplus de la composition offre, à droite, quelques jolies figures groupées autour d'une tente où l'on rafraîchit ; plus loin on voit diverses vieilles fortifications avec une ancienne porte qui laisse entrevoir la campagne. Ce charmant tableau, que nous regardons comme l'un des chefs-d'oeuvre du maître, offre sans confusion tout ce que la peinture a d'agréable et de séduisant dans ce genre.]] réalisée par Ferg (François Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 911 fl. [263]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Port très fin, où l'on voit, à gauche, une vieille tour garnie de broussailles, et à droite quelques bateaux de transport de passagers et autres : le premier plan offre des balltos et nombre de jolies figures ; des montagnes d'un ton aerien et un ciel argentin terminent ce charmant échantillon. (Asselin (Jean))|Un petit Port très fin, où l'on voit, à gauche, une vieille tour garnie de broussailles, et à droite quelques bateaux de transport de passagers et autres : le premier plan offre des balltos et nombre de jolies figures ; des montagnes d'un ton aerien et un ciel argentin terminent ce charmant échantillon.]] réalisée par Asselin (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 105.95 fl. [266]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage du faire des précédens, offrant, à gauche, des ruines d'un port de mer ; une source baigne le devant du tableau : sur le premier plan, à droite, on voit un homme précédé de quelques voyageurs et conduisant deux mulets chargés de bagage. (Asselin (Jean))|Un Paysage du faire des précédens, offrant, à gauche, des ruines d'un port de mer ; une source baigne le devant du tableau : sur le premier plan, à droite, on voit un homme précédé de quelques voyageurs et conduisant deux mulets chargés de bagage.]] réalisée par Asselin (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 181 fl. [267]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital, l'un des plus beaux et des lus soignés de ce maître. Il représente un Paysage en partie occupé par une grande fabrique en ruine, dont la voûte cintrée laisse apercevoir la campagne, un ciel rillant et de la plus grande finesse. Les premiers plans offrent nombre d'animaux et diverses figures : on y remarque, à gauche, deux pâtres couchés sur la pelouse ; l'un d'eux retient son chien attaché au bout d'une corde, prêt à se jeter sur d'autres chiens de deux chasseurs placés sur le devant, à droite du sujet, l'un assis et l'autre debout, appuyé sur son fusil. Cette production, du premier choix de cet auteur, est encore bien conservée. (Asselin (Jean))|Un tableau capital, l'un des plus beaux et des lus soignés de ce maître. Il représente un Paysage en partie occupé par une grande fabrique en ruine, dont la voûte cintrée laisse apercevoir la campagne, un ciel rillant et de la plus grande finesse. Les premiers plans offrent nombre d'animaux et diverses figures : on y remarque, à gauche, deux pâtres couchés sur la pelouse ; l'un d'eux retient son chien attaché au bout d'une corde, prêt à se jeter sur d'autres chiens de deux chasseurs placés sur le devant, à droite du sujet, l'un assis et l'autre debout, appuyé sur son fusil. Cette production, du premier choix de cet auteur, est encore bien conservée.]] réalisée par Asselin (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 481 fl. [268]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant offre une Grotte extrêmement pittoresque, quelques herbes naturellement suspendues en décorent l'entrée qui laisse apercevoir une montagne, quelques arbres et un beau ciel dans le lointain ; sur le premier plan, un pâtre debout converse avec deux voyageurs couchés ; près d'eux sont trois chèvres, et plus loins quelques moutons reposant. Ces deux productions, que nous considérons comme étant du plus beau faire et du meilleur temps du maîtres, ont passé successivement dans les collections Boucher, de Beze, et du prince de Conti. (Asselin (Jean))|Le pendant offre une Grotte extrêmement pittoresque, quelques herbes naturellement suspendues en décorent l'entrée qui laisse apercevoir une montagne, quelques arbres et un beau ciel dans le lointain ; sur le premier plan, un pâtre debout converse avec deux voyageurs couchés ; près d'eux sont trois chèvres, et plus loins quelques moutons reposant. Ces deux productions, que nous considérons comme étant du plus beau faire et du meilleur temps du maîtres, ont passé successivement dans les collections Boucher, de Beze, et du prince de Conti.]] réalisée par Asselin (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 450 fl. [269]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quoique cet artiste ne soit pas le premier de son école, nous avouerons, néanmoins à sa louange, que ses ouvrages se soutiennent avec avantage dans notre collection, à côté des Berghem, Pynaker, Dujardin, Both l'Italie et autres célèbres paysagistes ; pour preuve, il suffira de citer les deux jolis tableaux suivans : l'un represente une Tour carrée, à gauche, dans un paysage solitaire au bord d'une rivière bordée d'arbrisseaux ; l'horizon se termine par des coteaux prolongés le long du rivage ; sur le premier plan, l'artiste a placé l'ange qui rassure le jeune Tobie, effrayé à la vue d'un poisson qui se présente à lui ; dans un autre plan plus éloigné, on distingue un voyageur tenant un enfant par la main ; le ciel présente un soleil couchant. Cet ouvrage, du ton le plus suave et le plus harmonieux, peint la nature dans sa plus aimablé simplicité. Ces deux productions, que nous considérons comme étant du plus beau faire et du meilleur temps du maître, on passé successivement dans les collections Boucher, de Beze, et du prince de Conti. (Asselin (Jean))|Quoique cet artiste ne soit pas le premier de son école, nous avouerons, néanmoins à sa louange, que ses ouvrages se soutiennent avec avantage dans notre collection, à côté des Berghem, Pynaker, Dujardin, Both l'Italie et autres célèbres paysagistes ; pour preuve, il suffira de citer les deux jolis tableaux suivans : l'un represente une Tour carrée, à gauche, dans un paysage solitaire au bord d'une rivière bordée d'arbrisseaux ; l'horizon se termine par des coteaux prolongés le long du rivage ; sur le premier plan, l'artiste a placé l'ange qui rassure le jeune Tobie, effrayé à la vue d'un poisson qui se présente à lui ; dans un autre plan plus éloigné, on distingue un voyageur tenant un enfant par la main ; le ciel présente un soleil couchant. Cet ouvrage, du ton le plus suave et le plus harmonieux, peint la nature dans sa plus aimablé simplicité. Ces deux productions, que nous considérons comme étant du plus beau faire et du meilleur temps du maître, on passé successivement dans les collections Boucher, de Beze, et du prince de Conti.]] réalisée par Asselin (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 801.5 fl. [270]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand nombre de peintres de toutes les Écoles ont fait des claires de lune, mais aucun ne les a rendus avec lárt et la vérité de Vander Neer. Cet artiste nous paraît s'être livré à des études sévères et approfondies dans ce genre de peinture, dans lequel il s'est élevé au-dessus de tous les autrs. Indépendamment des trois jolis tableaux de ce maître, qui ornent notre collection, nous prendrons encore une foit la liberté de citer, pour confirmer notre opinion, le magnifique Claire de lune de M. Érard, enrichi de figures par Cuyp, que nous considerons comme un des plus beaux monumens de peinture qui existent, tant pour sa masse imposante que pour son effet extraordinaire. Nous distinguerons parmi les nôtres un petit Port de mer pris au clair de la lune. Cet astre, masqué par un village à guache, et dans l'obscurité, repand la lumière dans le ciel, et se reflète dans la mer. Du côté opposé on distingue des cabanes de pêcheurs sur le rivage, des bateaux, quelques voiles, et un filet séchant sur des pieux. Ce tableau est du beau faire du maître. (Neer (Vander))|Un grand nombre de peintres de toutes les Écoles ont fait des claires de lune, mais aucun ne les a rendus avec lárt et la vérité de Vander Neer. Cet artiste nous paraît s'être livré à des études sévères et approfondies dans ce genre de peinture, dans lequel il s'est élevé au-dessus de tous les autrs. Indépendamment des trois jolis tableaux de ce maître, qui ornent notre collection, nous prendrons encore une foit la liberté de citer, pour confirmer notre opinion, le magnifique Claire de lune de M. Érard, enrichi de figures par Cuyp, que nous considerons comme un des plus beaux monumens de peinture qui existent, tant pour sa masse imposante que pour son effet extraordinaire. Nous distinguerons parmi les nôtres un petit Port de mer pris au clair de la lune. Cet astre, masqué par un village à guache, et dans l'obscurité, repand la lumière dans le ciel, et se reflète dans la mer. Du côté opposé on distingue des cabanes de pêcheurs sur le rivage, des bateaux, quelques voiles, et un filet séchant sur des pieux. Ce tableau est du beau faire du maître.]] réalisée par Neer (Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 450 fl. [273]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Dentiste, dans sa boutique, arrache une dent à un paysan qui exprime, par ses grimaces, la douleur qu'il ressent. Un jeune garçon debout sert cet opérateur ; une vieille femme, dans le fond, semble écouter les cris du malheureux souffrant. Divers ustensiles propres au sujet meublent cette scène, rendue avec une telle vérité, que si on l'avait toujours sous les jeux on ne voudrait pas s'exposer à supporter une tele opération. (Steen (Jean))|Un Dentiste, dans sa boutique, arrache une dent à un paysan qui exprime, par ses grimaces, la douleur qu'il ressent. Un jeune garçon debout sert cet opérateur ; une vieille femme, dans le fond, semble écouter les cris du malheureux souffrant. Divers ustensiles propres au sujet meublent cette scène, rendue avec une telle vérité, que si on l'avait toujours sous les jeux on ne voudrait pas s'exposer à supporter une tele opération.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bonnemaison au prix de 801 fl. [277]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Toujours sans chagrin, cet artiste doit être consideré comme étant le premier peintre comique de son école. Ses compositions, pleines de charmes, sont généralement portées à la gaîté et à l'enjouement ; ses expressions et ses mouvemens pétillent d'esprit et de vie ; ses idées ne sont pas moins originales qu'ingénieuses : tel est le goût du tableau que nous possédons, connu, dans l'ancienne curiosité, sous le nom du Camouflet. Il représente une Hollandaise surprise d'ivresse, dormant dans son appartement, à la suite d'un déjeuner, sur le bout de la table où sont encore les restes ; sa gouvernante, debout près d'elle, semble attendre, pour lui présenter un verre de liqueur qu'elle tient dans sa main, le réveil de sa maîtresse, agacée par un jeune homme qui lui souffle au visage la fuée de sa pipe. Un chien, une chaufferette, une table, un lit sont les seuls accessoires que l'on remarque dans ce tableau, qui est traité avec tout l'esprit et le goût qui distinguent les beaux ouvrages de ce maître. (Steen (Jean))|Toujours sans chagrin, cet artiste doit être consideré comme étant le premier peintre comique de son école. Ses compositions, pleines de charmes, sont généralement portées à la gaîté et à l'enjouement ; ses expressions et ses mouvemens pétillent d'esprit et de vie ; ses idées ne sont pas moins originales qu'ingénieuses : tel est le goût du tableau que nous possédons, connu, dans l'ancienne curiosité, sous le nom du Camouflet. Il représente une Hollandaise surprise d'ivresse, dormant dans son appartement, à la suite d'un déjeuner, sur le bout de la table où sont encore les restes ; sa gouvernante, debout près d'elle, semble attendre, pour lui présenter un verre de liqueur qu'elle tient dans sa main, le réveil de sa maîtresse, agacée par un jeune homme qui lui souffle au visage la fuée de sa pipe. Un chien, une chaufferette, une table, un lit sont les seuls accessoires que l'on remarque dans ce tableau, qui est traité avec tout l'esprit et le goût qui distinguent les beaux ouvrages de ce maître.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 600 fl. [278]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine pénitente assise dans la grotte devant un livre, consolée par des anges ; elle est assistée et soutenue par ces ministres du ciel : d'autres jouent à ses pieds avec des palmes et es couronnes ; d'autres apparaissent dans le ciel. Ce tableau a du charme et de la finesse. (Bunnick (Jean Van))|La Madeleine pénitente assise dans la grotte devant un livre, consolée par des anges ; elle est assistée et soutenue par ces ministres du ciel : d'autres jouent à ses pieds avec des palmes et es couronnes ; d'autres apparaissent dans le ciel. Ce tableau a du charme et de la finesse.]] réalisée par Bunnick (Jean Van), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 151 fl. [279]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste s'est souvent montré dans ses ouvrages l'égal de son maître, Both d'Italie : nous en offrons le preuve dans ce tableau. Il représente un précieux Paysage, éclairé d'un soleil couchant et non moins richement qu'agéablement meublé dans toutes ses parties. On y remarque pour objets principaux, deux groupes d'arbres séparés, qui s'élèvent avec élégance et légèreté sur un beau ciel, en dominant tout le sujet. Ce site est traversé d'un chemin qui monte en serpentant sur le revers d'une montagne ; un homme conduisant un chariot attelé de deux boeufs, descend ce chemin, tandis qu'un autre le monte avec son chien. Au milieu du premier plan, à l'embouchure de ce dhemin, on voit une femme tenant son enfant par la main, conduisant un mulet chargé d'ustensiles de ménage, et un petit troupeau de moutons et de chèvres. La gauche offre un étang bordé d'arbrisseaux et de jolis lointains d'une heureuse perspective. On ne peut rien offrir aux amateaurs de plus délicieux d'exécution, de plus délicat de touche et de mieux conservé. (Dehensch (Guillaume))|Cet artiste s'est souvent montré dans ses ouvrages l'égal de son maître, Both d'Italie : nous en offrons le preuve dans ce tableau. Il représente un précieux Paysage, éclairé d'un soleil couchant et non moins richement qu'agéablement meublé dans toutes ses parties. On y remarque pour objets principaux, deux groupes d'arbres séparés, qui s'élèvent avec élégance et légèreté sur un beau ciel, en dominant tout le sujet. Ce site est traversé d'un chemin qui monte en serpentant sur le revers d'une montagne ; un homme conduisant un chariot attelé de deux boeufs, descend ce chemin, tandis qu'un autre le monte avec son chien. Au milieu du premier plan, à l'embouchure de ce dhemin, on voit une femme tenant son enfant par la main, conduisant un mulet chargé d'ustensiles de ménage, et un petit troupeau de moutons et de chèvres. La gauche offre un étang bordé d'arbrisseaux et de jolis lointains d'une heureuse perspective. On ne peut rien offrir aux amateaurs de plus délicieux d'exécution, de plus délicat de touche et de mieux conservé.]] réalisée par Dehensch (Guillaume), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 1400 fl. [282]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous regrettons bien que cet artiste distingué du siècle ne soit pas plus connu en France. Les Belges, ses concitoyens, et qui portent ses ouvrages à un haut prix, le connaissent beaucoup mieux que nous. Cet habile peintre, nous a-t-on dit, était le père d'un autre peintre également habile, M. Van Os, premier peintre de fleurs et de fruits de la manufacture royale de Sèvres. Nous saisissons cette occasion pour lui adresser nos sincères félicitations, et lui expremer toute la satisfaction que nous éprouvons de ce qu'un heureaux hasard nous procure l'avantage de faire revivre la mémoire de son père, en offrant au public un de ses chefs-d'oeuvre. Cette riche composition présente des fleurs et des fruits sur une table ; groupés partie autour d'un cornet en forme de vase, et le surplus posé dessus, brillent à l'envi la rose de diverses espèces, le pavot, l'anémone, la reine marguerite, la capucine, et la campanule. Parmi cette intéressante réunion se mêlent encore des fruits d'un beau choix et des plus belles espèces : on y remarque principalement la pêche, le melon, la prune, l'abricot, la grenade, l'ananas, le raisin, et autres. Des insectes, quelques gouttes d'eau, une souris, un nid garnis de ses oeufs, et d'autres précieux détails, enrichissent ce chef-d'oeuvre de peinture, sous le rapport de la légèreté, de la finesse et de la pureté de la touche. L'art le plus séduisant que ce tableau, qui est parfaitement conservé. Ce riche groupe se détache sur un fond d'architecture et de paysage. (Van Os (Jean le père))|Nous regrettons bien que cet artiste distingué du siècle ne soit pas plus connu en France. Les Belges, ses concitoyens, et qui portent ses ouvrages à un haut prix, le connaissent beaucoup mieux que nous. Cet habile peintre, nous a-t-on dit, était le père d'un autre peintre également habile, M. Van Os, premier peintre de fleurs et de fruits de la manufacture royale de Sèvres. Nous saisissons cette occasion pour lui adresser nos sincères félicitations, et lui expremer toute la satisfaction que nous éprouvons de ce qu'un heureaux hasard nous procure l'avantage de faire revivre la mémoire de son père, en offrant au public un de ses chefs-d'oeuvre. Cette riche composition présente des fleurs et des fruits sur une table ; groupés partie autour d'un cornet en forme de vase, et le surplus posé dessus, brillent à l'envi la rose de diverses espèces, le pavot, l'anémone, la reine marguerite, la capucine, et la campanule. Parmi cette intéressante réunion se mêlent encore des fruits d'un beau choix et des plus belles espèces : on y remarque principalement la pêche, le melon, la prune, l'abricot, la grenade, l'ananas, le raisin, et autres. Des insectes, quelques gouttes d'eau, une souris, un nid garnis de ses oeufs, et d'autres précieux détails, enrichissent ce chef-d'oeuvre de peinture, sous le rapport de la légèreté, de la finesse et de la pureté de la touche. L'art le plus séduisant que ce tableau, qui est parfaitement conservé. Ce riche groupe se détache sur un fond d'architecture et de paysage.]] réalisée par Van Os (Jean le père), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 1205 fl. [283]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Annonciation : un ange présente une palme à Marie qui est à genoux ; on voit en haut une gloire d'anges et de chérubins. Le lieu de la scène est enrichi d'architecture. Ce tableau incertain nous paraît être de la vieillesse du maître. (Poelemburg (Corneille))|Une Annonciation : un ange présente une palme à Marie qui est à genoux ; on voit en haut une gloire d'anges et de chérubins. Le lieu de la scène est enrichi d'architecture. Ce tableau incertain nous paraît être de la vieillesse du maître.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 125 fl. [288]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un site agréable, dans lequel on voit à gauche un coteau boisé et traversé de plusieurs chemins. Le premier plan offre un groupe de cinq baigneuses, dont les deux principales sont assises sur leurs vêtemens. Quelques animaux et des lointains terminent ce joli petit tableau. (Poelemburg (Corneille))|Un Paysage d'un site agréable, dans lequel on voit à gauche un coteau boisé et traversé de plusieurs chemins. Le premier plan offre un groupe de cinq baigneuses, dont les deux principales sont assises sur leurs vêtemens. Quelques animaux et des lointains terminent ce joli petit tableau.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par [[Poinsignor [or Soinsignor]]] au prix de 156 fl. [289]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Temple antique, forme rotonde, élevé sur un souterrain, auprès duquel se trouvent quelques autres fabriques également en ruines. Parmi ces débris on découvre des arbrisseaux et des plantes. Le premier plan offre un voyageur à cheval, une femme baissée, deux pâtres et trois vaches. Dans l'éloignement, à gauche, on distingue un berger gardant ses moutons. (Poelemburg (Corneille))|Un Temple antique, forme rotonde, élevé sur un souterrain, auprès duquel se trouvent quelques autres fabriques également en ruines. Parmi ces débris on découvre des arbrisseaux et des plantes. Le premier plan offre un voyageur à cheval, une femme baissée, deux pâtres et trois vaches. Dans l'éloignement, à gauche, on distingue un berger gardant ses moutons.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 76 fl. [290]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage dans lequel on voit, à droite, des ruines antiques groupées sur une masse de rochers au bord d'un ruisseau. A gauche, sur le premier plan, un groupe d'animaux, par Clomp : plus loin, on distingue un monticule boisé, et quelques autres petites ruines. (Poelemburg (Corneille))|Un Paysage dans lequel on voit, à droite, des ruines antiques groupées sur une masse de rochers au bord d'un ruisseau. A gauche, sur le premier plan, un groupe d'animaux, par Clomp : plus loin, on distingue un monticule boisé, et quelques autres petites ruines.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Dubois au prix de 300 fl. [291]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage offrant à gauche une masse de roychers où se mêlent nombre d'arbrisseaux, et au milieu un groupe de fabriques. La droite présente une perspective de jolis lointains qui se prolongent jusqu'à l'horizon. Le devant du sujet est orné de divers animaux, de quelques digures, dont un pâtre assis, conversant au bord d'un chemin avec une felle couchée sur une draperie. (Poelemburg (Corneille))|Un Paysage offrant à gauche une masse de roychers où se mêlent nombre d'arbrisseaux, et au milieu un groupe de fabriques. La droite présente une perspective de jolis lointains qui se prolongent jusqu'à l'horizon. Le devant du sujet est orné de divers animaux, de quelques digures, dont un pâtre assis, conversant au bord d'un chemin avec une felle couchée sur une draperie.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 135 fl. [292]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux petit Paysage, se composant, à droite, d'une ruine pittoresque, entremêlée de broussailles ; une femme y étend du linge. Plus loin, à gauche, on distingue de jolis fonds et quelques autres petites ruines. Le premier plan offre deux pâtres et un homme conduisant des animaux. (Poelemburg (Corneille))|Un précieux petit Paysage, se composant, à droite, d'une ruine pittoresque, entremêlée de broussailles ; une femme y étend du linge. Plus loin, à gauche, on distingue de jolis fonds et quelques autres petites ruines. Le premier plan offre deux pâtres et un homme conduisant des animaux.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 181 fl. [293]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau d'un beau faire, qui nous paraît avoir été exécuté pendant le séjour de ce maître en Italie. Il représente, à droite, des ruines en partie couronnées de broussailles et pittoresquement groupées sur le ciel ; la gauche offre un lointain et une fabrique. Le premier plan est enrichi de nombre d'animaux et de quatre pâtres qui semblent des garder. Ce tableau, remarquable pour sa belle couleur et le savant de sa touche, est gravé par Michel Morin. (Poelemburg (Corneille))|Un tableau d'un beau faire, qui nous paraît avoir été exécuté pendant le séjour de ce maître en Italie. Il représente, à droite, des ruines en partie couronnées de broussailles et pittoresquement groupées sur le ciel ; la gauche offre un lointain et une fabrique. Le premier plan est enrichi de nombre d'animaux et de quatre pâtres qui semblent des garder. Ce tableau, remarquable pour sa belle couleur et le savant de sa touche, est gravé par Michel Morin.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 281 fl. [294]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux, formant pendans, du même faire et aussi beaux que le précédent : l'un représentant la Madeleine ; elle est à genoux devant les anges armés de verges. Le second représente Jésus-Christ descendant du ciel, au milieu d'une multitude d'anges, et donnant de sa main la communion à une sainte. (Poelemburg (Corneille))|Deux tableaux, formant pendans, du même faire et aussi beaux que le précédent : l'un représentant la Madeleine ; elle est à genoux devant les anges armés de verges. Le second représente Jésus-Christ descendant du ciel, au milieu d'une multitude d'anges, et donnant de sa main la communion à une sainte.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 361 fl. [295]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Assomption de la Vierge : elle s'élève portée sur des nuages au milieu d'anges qui voltigent autour d'elle sur un ciel du ton le plus éclatant. La terre disparaît à ses yeux, et elle ne distingue plus aucun objet. Ce tableau, du même temps que le précédent, est encore plus fini d'exécution et de couleur. (Poelemburg (Corneille))|L'Assomption de la Vierge : elle s'élève portée sur des nuages au milieu d'anges qui voltigent autour d'elle sur un ciel du ton le plus éclatant. La terre disparaît à ses yeux, et elle ne distingue plus aucun objet. Ce tableau, du même temps que le précédent, est encore plus fini d'exécution et de couleur.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 300 fl. [296]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Nativité. L'on voit l'étable pratiquée sous un rocher ; dans le milieu est la Vierge à genoux, tenant les linges de l'Enfant Jésus. Sur la droite, on aperçoit saint Joseph et trois bergers debout, dont un joint les mains. Plus loins, et sur la gauche, une femme portant un paquet, et un jeune homme, viennent adorer le Sauveur. Dans le fond on découvre la ville de Bethléem ; et, dans le haut, trois petits anges groupés sur des nuages. Ce tableau, lún des plus précieux de ce maître, a encore l'avantage d'être d'un dessin plus correct et plus fin. (Poelemburg (Corneille))|La Nativité. L'on voit l'étable pratiquée sous un rocher ; dans le milieu est la Vierge à genoux, tenant les linges de l'Enfant Jésus. Sur la droite, on aperçoit saint Joseph et trois bergers debout, dont un joint les mains. Plus loins, et sur la gauche, une femme portant un paquet, et un jeune homme, viennent adorer le Sauveur. Dans le fond on découvre la ville de Bethléem ; et, dans le haut, trois petits anges groupés sur des nuages. Ce tableau, lún des plus précieux de ce maître, a encore l'avantage d'être d'un dessin plus correct et plus fin.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 381 fl. [297]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital, et dont le sujet ne nous est pas bien connu, à moins que ce soit une reconnaissance. L'on voit, à droite, une espèce de commandant, ou porteur d'ordres, ayant un bâton à la main, examinant une jeune et belle femme que lui présente une autre femme vêtue de noir. Celle-ci inspecte la gorge de l'autre en la présence de ce personnage, tandis qu'une vieille à genoux lui présente un portrait et un bracelet. A gauche du sujet, on voit de ustensiles de cuisine, et deux enfans nus, dont un souffle le feu. Le fond du tableau est entièrement occupé de ruines et de divers monumens antiques, pittoresquement groupés sur le ciel. (Poelemburg (Corneille))|Un tableau capital, et dont le sujet ne nous est pas bien connu, à moins que ce soit une reconnaissance. L'on voit, à droite, une espèce de commandant, ou porteur d'ordres, ayant un bâton à la main, examinant une jeune et belle femme que lui présente une autre femme vêtue de noir. Celle-ci inspecte la gorge de l'autre en la présence de ce personnage, tandis qu'une vieille à genoux lui présente un portrait et un bracelet. A gauche du sujet, on voit de ustensiles de cuisine, et deux enfans nus, dont un souffle le feu. Le fond du tableau est entièrement occupé de ruines et de divers monumens antiques, pittoresquement groupés sur le ciel.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Coutrie au prix de 221 fl. [298]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le nombre et la variété des ouvrages que nous possédons de ce maître nous mettent à même de bien juger de son beau talent. C'est surtout dans un de ses chefs-d'oeuvre de notre collection que nous admirons avec un plaisir extrème l'intérêt de la composition, le pittoresque des ruines, le charme et le gracieux des figures, ainsi que le moelleux et le fini de sa touche. Telles sont les qualités principales qui distinguent éminemment ce parfait et charmant tableau, très bien gravé, sous le titre des Ruines d'une ancienne ville d'Italie. En effet, nous voyons au milieu du sujet une grande arcade qui découvre d'autres ruines, un paysage et un lointain. Le premier lan, à gauche, offre divers débris dárchitecture ; et à droite, également sur le premier plan, un groupe de quatre figures. Plus loin, on aperçoit un autre groupe de trois autres figures, distribuées avec tant d'art et de goût qu'elles semblent animer ces précieux restes de l'antiquité. Nous ne connaissons rien de ce maître d'aussi parfait ni de mieux conservé. (Poelemburg (Corneille))|Le nombre et la variété des ouvrages que nous possédons de ce maître nous mettent à même de bien juger de son beau talent. C'est surtout dans un de ses chefs-d'oeuvre de notre collection que nous admirons avec un plaisir extrème l'intérêt de la composition, le pittoresque des ruines, le charme et le gracieux des figures, ainsi que le moelleux et le fini de sa touche. Telles sont les qualités principales qui distinguent éminemment ce parfait et charmant tableau, très bien gravé, sous le titre des Ruines d'une ancienne ville d'Italie. En effet, nous voyons au milieu du sujet une grande arcade qui découvre d'autres ruines, un paysage et un lointain. Le premier lan, à gauche, offre divers débris dárchitecture ; et à droite, également sur le premier plan, un groupe de quatre figures. Plus loin, on aperçoit un autre groupe de trois autres figures, distribuées avec tant d'art et de goût qu'elles semblent animer ces précieux restes de l'antiquité. Nous ne connaissons rien de ce maître d'aussi parfait ni de mieux conservé.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 1460 fl. [299]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grotte ou Chemin souterrain : par la percée de son extrémité on découvre un ciel brillant. Le premier plan présente une ruine et une fontaine devant laquelle sont des blanchisseuses qui lavent du linge, tandis que d'autres en étendent sur des cordes. Joli échantillon de forme ronde. (Breenberg (Bartholomé))|Un grotte ou Chemin souterrain : par la percée de son extrémité on découvre un ciel brillant. Le premier plan présente une ruine et une fontaine devant laquelle sont des blanchisseuses qui lavent du linge, tandis que d'autres en étendent sur des cordes. Joli échantillon de forme ronde.]] réalisée par Breenberg (Bartholomé), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 111 fl. [304]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux petit tabelau, orné à droite d'un groupe de ruines à la fois imposantes et pittoresques, entremêlées d'arbrisseaux, plantes et broussailles : sur le premier plan, on voit deux pâtres grimpés sur une petite butte, un voyageur poursuivant son chemin ; et plus loin, d4eux autres se reposant et conversant. Ce petit morceau, d'un ton argentin et brillant, ne laisse rien à désirer : il est très bien gravé par Longueil, pour la collection de Le Brun. (Breenberg (Bartholomé))|Un précieux petit tabelau, orné à droite d'un groupe de ruines à la fois imposantes et pittoresques, entremêlées d'arbrisseaux, plantes et broussailles : sur le premier plan, on voit deux pâtres grimpés sur une petite butte, un voyageur poursuivant son chemin ; et plus loin, d4eux autres se reposant et conversant. Ce petit morceau, d'un ton argentin et brillant, ne laisse rien à désirer : il est très bien gravé par Longueil, pour la collection de Le Brun.]] réalisée par Breenberg (Bartholomé), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 310 fl. [305]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage traversé par les eaux du Nil, et hérissé de rochers entremêlés d'arbres, de broussailles et de divers végétaux. L'artiste a placé sur le premier plan, le sujet de Moïse trouvé sur les eaux. Cette composition présente huit figures dans la demi-teinte. (Breenberg (Bartholomé))|Un riche Paysage traversé par les eaux du Nil, et hérissé de rochers entremêlés d'arbres, de broussailles et de divers végétaux. L'artiste a placé sur le premier plan, le sujet de Moïse trouvé sur les eaux. Cette composition présente huit figures dans la demi-teinte.]] réalisée par Breenberg (Bartholomé), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 161 fl. [307]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Depuis long-temps on est convenu que les peintres du genre de l'école flamande n'étaient pas propres à traiter l'Histoire ; cependant notre artiste nous a donné, dans ce sujet historique, une preuve contraire. On ne peut, en effet, contester la grâce et la noblesse des figures 1ui le composent, et qui sont dignes de premiers auteurs italiens. Ce tabelau offre d'abord un Paysage chargé de riches et précieux détails. L'auteur a placé ensuite, sur le premier plan, la Samaritaine : on voit cette intéressante personne debout, dans une attitude de soumission et de respect, écoutant les paroles de Jésus-Christ, devant lequel elle se trouve. La scène se passe au bord d'un puits, sur le socle dequel est un chaudron et une cruche ; nombre d'autres figures se distinguent sur les divers plans du sujet. Cette brillante production et du plus beau choix est du premier ordre du maître. (Breenberg (Bartholomé))|Depuis long-temps on est convenu que les peintres du genre de l'école flamande n'étaient pas propres à traiter l'Histoire ; cependant notre artiste nous a donné, dans ce sujet historique, une preuve contraire. On ne peut, en effet, contester la grâce et la noblesse des figures 1ui le composent, et qui sont dignes de premiers auteurs italiens. Ce tabelau offre d'abord un Paysage chargé de riches et précieux détails. L'auteur a placé ensuite, sur le premier plan, la Samaritaine : on voit cette intéressante personne debout, dans une attitude de soumission et de respect, écoutant les paroles de Jésus-Christ, devant lequel elle se trouve. La scène se passe au bord d'un puits, sur le socle dequel est un chaudron et une cruche ; nombre d'autres figures se distinguent sur les divers plans du sujet. Cette brillante production et du plus beau choix est du premier ordre du maître.]] réalisée par Breenberg (Bartholomé), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 300 fl. [308]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue de la Hollande, dans laquelle on voit, à droite, une ville ceinte de murailleset de fortifications entourées d'eau, traversée par un pont qui conduit à un village. Le premier plan offre des pêcheurs qui vendent des poissons à des marchands. (Berkeyden (Guerard))|Une Vue de la Hollande, dans laquelle on voit, à droite, une ville ceinte de murailleset de fortifications entourées d'eau, traversée par un pont qui conduit à un village. Le premier plan offre des pêcheurs qui vendent des poissons à des marchands.]] réalisée par Berkeyden (Guerard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 60 fl. [309]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital, et l'un des plus beaux de ce maître : il représente la Cathédrale de Harlem. Ce grand et beau monument, et deux hôtelleries, occupent toute la droite du sujet : le premier plan offre une belle place publique, où sont nombre de figures variées de conditions et de costumes, distribuées par groupes, avec un contraste et un art admirables ; elles sont véritablement dignes de Vande Velde. Cette production savante et bien éclairée passe pour être le chef-d'oeuvre de ce maître. Il est cité dans la Vie des peintres flamandes par Descamps. (Berkeyden (Guerard))|Un tableau capital, et l'un des plus beaux de ce maître : il représente la Cathédrale de Harlem. Ce grand et beau monument, et deux hôtelleries, occupent toute la droite du sujet : le premier plan offre une belle place publique, où sont nombre de figures variées de conditions et de costumes, distribuées par groupes, avec un contraste et un art admirables ; elles sont véritablement dignes de Vande Velde. Cette production savante et bien éclairée passe pour être le chef-d'oeuvre de ce maître. Il est cité dans la Vie des peintres flamandes par Descamps.]] réalisée par Berkeyden (Guerard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 1841.95 fl. [310]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre est un des derniers qui a fermé les portes de la célèbre école hollandaise, dans laquelle il tenait un rang très distingué. Le charmant tableau que nous allons citer suffirait seul pour sa réputation et sa gloire, si elle n'était déjà consacrée ; il représente une jeune Cuisinière, d'une figure intéressante, à l'embrasure d'une croisée cintrée, où pend une draperie bleue, un canard et des oiseaux morts. Elle est inclinée, sur l'appui, couvert d'un tapis bleuâtre, tenant d'une main un chapon saigné, et de l'autre, se couvnant les yeux pour se garantir du soleil, dont sa figure est éclairée. A l'extérieur de la croisée, on voit à gauche un pot de renoncules, et au fond, dans la cuisine, un garçon qui embroche une volaille. Ce tableau joint à sa rareté une finesse d'exécution et une douceur d'harmonie admirable : il est bien conservé. (Vandyk (Philippe))|Ce peintre est un des derniers qui a fermé les portes de la célèbre école hollandaise, dans laquelle il tenait un rang très distingué. Le charmant tableau que nous allons citer suffirait seul pour sa réputation et sa gloire, si elle n'était déjà consacrée ; il représente une jeune Cuisinière, d'une figure intéressante, à l'embrasure d'une croisée cintrée, où pend une draperie bleue, un canard et des oiseaux morts. Elle est inclinée, sur l'appui, couvert d'un tapis bleuâtre, tenant d'une main un chapon saigné, et de l'autre, se couvnant les yeux pour se garantir du soleil, dont sa figure est éclairée. A l'extérieur de la croisée, on voit à gauche un pot de renoncules, et au fond, dans la cuisine, un garçon qui embroche une volaille. Ce tableau joint à sa rareté une finesse d'exécution et une douceur d'harmonie admirable : il est bien conservé.]] réalisée par Vandyk (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lerouge au prix de 2450 fl. [311]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Enfin, ce grand paysagiste, long-temps ignoré en France, est sorti des ténèbres : les connaisseurs conviennent aujord'hui, qu'aucun de ses contemporains n'a rendu la nature avec plus de science dans l'ensemble de ses masses et de ses grands effets. Si ses ouvrages sont moins variès que ceux de Ruisdael, il a sur lui l'avantage de la lumière. Le seul tableau que nous possédons, représente une petite Rivière sur laquelle est construit un moulin de plus pittoresque, bâti sur pilotis, avec tous ses accessoires ; la roue est arrêtée, et l'eau qui s'école par-dessous, forme une cascade écumante, où un pêcheur jette son filet. Derrière ce moulin, et tout autour, on voit plusieurs fabriques environnées d'arbres. Le long d'un des bords de de la rivière, s'étend une terrasse plantée d'arbustes, et close d'une haie en forme de jardin champêtre. Cette terrasse est fermée d'un mur adossé contre une cathédrale, et descend à l'eau par un petit escalier, au bas duquel une femme lave du linge. Ce tableau paraît être un portrait que l'auteur a rendu avec son habileté ordinaire. Il a représenté la nature, non pas comme on la suppose quelquefois, mais comme on là voit. (Hobbema)|Enfin, ce grand paysagiste, long-temps ignoré en France, est sorti des ténèbres : les connaisseurs conviennent aujord'hui, qu'aucun de ses contemporains n'a rendu la nature avec plus de science dans l'ensemble de ses masses et de ses grands effets. Si ses ouvrages sont moins variès que ceux de Ruisdael, il a sur lui l'avantage de la lumière. Le seul tableau que nous possédons, représente une petite Rivière sur laquelle est construit un moulin de plus pittoresque, bâti sur pilotis, avec tous ses accessoires ; la roue est arrêtée, et l'eau qui s'école par-dessous, forme une cascade écumante, où un pêcheur jette son filet. Derrière ce moulin, et tout autour, on voit plusieurs fabriques environnées d'arbres. Le long d'un des bords de de la rivière, s'étend une terrasse plantée d'arbustes, et close d'une haie en forme de jardin champêtre. Cette terrasse est fermée d'un mur adossé contre une cathédrale, et descend à l'eau par un petit escalier, au bas duquel une femme lave du linge. Ce tableau paraît être un portrait que l'auteur a rendu avec son habileté ordinaire. Il a représenté la nature, non pas comme on la suppose quelquefois, mais comme on là voit.]] réalisée par Hobbema, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Nieuwenhuys au prix de 2810 fl. [312]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Hiver ; une masse de fabriques rustiques, environnées d'arbres, occupent la partie gauche du sujet. Ce premier plan offre une rivière qui se prolonge jusqu'à léxtrémité de la composition, sur laquelle on voit deux bateaux, dont l'un porte deux pêcheurs ; près de là est une femme fixant une écluse. Tableau savant d'exécution et d'une grande vérité. (Cuyp (Albert))|Un Hiver ; une masse de fabriques rustiques, environnées d'arbres, occupent la partie gauche du sujet. Ce premier plan offre une rivière qui se prolonge jusqu'à léxtrémité de la composition, sur laquelle on voit deux bateaux, dont l'un porte deux pêcheurs ; près de là est une femme fixant une écluse. Tableau savant d'exécution et d'une grande vérité.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Hazard au prix de 299 fl. [313]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plus on visite les grandes collections, et plus on est etonnés des nuances de talens et des genres différens que l'on y remarque, surtout parmi les peintres flamands et hollandais. Quelle différence en effet entre cet artiste célèbre et le précédent! Le premier semble avoir rendu la nature à la loupe, et celui-ci avec une brosse, tant l'exécution de ses ouvrages est large et par mass ; ses tableaux sont des véritables panorama qui étonnent et séduisent, surtout ses effets de soleil qu'il a rendus dans la perfection. Notre collection possède deux tableaux de ce maître, dont un capital ; il représente deux Gentilshommes à la porte d'une hôtellerie, où pend une couronne de lierre pour enseigne ; un des cavaliers est à cheval ; l'autre, descendu, offre au premier un verre de liqueur que l'hôtesse vient de lui verser ; à peu de distance on voit deux chiens de chasse, variés d'attitudes et de couleurs ; le fond du paysage offre quelques arbres et un village dans le lointain. Ce morceau, de la plus belle pâte, d'un riche coloris, d'une belle exécution et d'une harmonie admirable, est digne de figurer dans les plus précieuses collections, comme étant l'un des beaux ouvrages de ce grand maître. (Cuyp (Albert))|Plus on visite les grandes collections, et plus on est etonnés des nuances de talens et des genres différens que l'on y remarque, surtout parmi les peintres flamands et hollandais. Quelle différence en effet entre cet artiste célèbre et le précédent! Le premier semble avoir rendu la nature à la loupe, et celui-ci avec une brosse, tant l'exécution de ses ouvrages est large et par mass ; ses tableaux sont des véritables panorama qui étonnent et séduisent, surtout ses effets de soleil qu'il a rendus dans la perfection. Notre collection possède deux tableaux de ce maître, dont un capital ; il représente deux Gentilshommes à la porte d'une hôtellerie, où pend une couronne de lierre pour enseigne ; un des cavaliers est à cheval ; l'autre, descendu, offre au premier un verre de liqueur que l'hôtesse vient de lui verser ; à peu de distance on voit deux chiens de chasse, variés d'attitudes et de couleurs ; le fond du paysage offre quelques arbres et un village dans le lointain. Ce morceau, de la plus belle pâte, d'un riche coloris, d'une belle exécution et d'une harmonie admirable, est digne de figurer dans les plus précieuses collections, comme étant l'un des beaux ouvrages de ce grand maître.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 190 fl. [316]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux et rare petit tableau d'une finesse extrême, représentant une Ville de la Hollande : on voit à droite du sujet, des arbres, un grand hôtel et une riche cathédrale : plus loin au fond, à gauche, on distingue des maisons et une des portes de la ville, découvrant une campagne ; le premier plan offre une place publique meublée de charmantes figures par Vanden Velde. Ce délicieux petit, bijou mérite d'être enfermé dans une boîte d'or. (Hayden (Vander))|Un précieux et rare petit tableau d'une finesse extrême, représentant une Ville de la Hollande : on voit à droite du sujet, des arbres, un grand hôtel et une riche cathédrale : plus loin au fond, à gauche, on distingue des maisons et une des portes de la ville, découvrant une campagne ; le premier plan offre une place publique meublée de charmantes figures par Vanden Velde. Ce délicieux petit, bijou mérite d'être enfermé dans une boîte d'or.]] réalisée par Hayden (Vander), vendue par Robert de Saint-Victor. [318]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage bordé, à gauche, d'une montagne au bas de laquelle on voit sur ses divers plans quelques fabriques et un groupe de ruines antiques, d'un goût très pittoresque ; devant est un chemin que descendent deux hommes et deux femmes ; derrière, sur des plans plus reculés, on distingue d'autres figures ; la droite du tableau offre une belle campagne et de beaux lointains : il règne dans cette production une douceur d'harmonie, et une finesse d'exécution qui frappe et séduit l'oeil. Nous ajouterons qu'il faisait partie du beau cabinet Poulin, où il se trouve gravé par Le Grand. (Hayden (Vander))|Un Paysage bordé, à gauche, d'une montagne au bas de laquelle on voit sur ses divers plans quelques fabriques et un groupe de ruines antiques, d'un goût très pittoresque ; devant est un chemin que descendent deux hommes et deux femmes ; derrière, sur des plans plus reculés, on distingue d'autres figures ; la droite du tableau offre une belle campagne et de beaux lointains : il règne dans cette production une douceur d'harmonie, et une finesse d'exécution qui frappe et séduit l'oeil. Nous ajouterons qu'il faisait partie du beau cabinet Poulin, où il se trouve gravé par Le Grand.]] réalisée par Hayden (Vander), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 601 fl. [319]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage capital et de la plus belle exécution, cité autrefois sous le nom du Parc de Bruxelles : le premier plan, à droite, offre sur une petite terrasse, une rangée d'arbres groupés sur le ciel, et à gauche un tapis de verdure ; plus loin, un chemin éclairé à travers les feuillages des arbres perce ce bois dans toute sa largeur. Ce sujet, privé de toute espèce d'accessoires, searit sans doute triste et monotone, si Adrien Vanden Velde ne l'eût enrichi et animé de dix cerfs ou biches, pittoresquement distribués sur ses divers plans. (Hayden (Vander))|Un Paysage capital et de la plus belle exécution, cité autrefois sous le nom du Parc de Bruxelles : le premier plan, à droite, offre sur une petite terrasse, une rangée d'arbres groupés sur le ciel, et à gauche un tapis de verdure ; plus loin, un chemin éclairé à travers les feuillages des arbres perce ce bois dans toute sa largeur. Ce sujet, privé de toute espèce d'accessoires, searit sans doute triste et monotone, si Adrien Vanden Velde ne l'eût enrichi et animé de dix cerfs ou biches, pittoresquement distribués sur ses divers plans.]] réalisée par Hayden (Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 1100 fl. [320]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De tous les peintres célèbres de l'école hollandaise, qui par l'excellence de leurs talens ont mérité les hommages de la postérité, Vander Hayden nous paraît le plus étonnant de tous ; il est le créateur de sa manière, qu'il a portée au plus haut degré de perfection ; elle est absolument étrangère à celle de ses contemporains et de ses prédécesseurs, et nous ne craignons point de dire que Vander Hayden, laissant derrière lui ce qu'on a fait de son temps d'admirable en peinture, a quelquefois montré des talens surhumains, comme si cet homme extraordinaire eût par magie soumis aux illusions émanées de ses pinceaux, la nature dont il a rendu scrupuleusement les détails avec un art et une précision inconcevables dans ses tableaux, dont toutes les parties sont fondues dans la suavité générale des teintes, sans dureté ni sécheresse, et avec une harmonie ravissante : telles sont les réflexions que nous a inspirées un des chefs-d'oeuvre des plus capitaux du maître, qui est dans notre collection. Il représente un Paysage ; la gauche offre les dehors d'une ville dont les premiers plans sont élevés, représentant le château de Beinthem, principauté d'Allemagne : des fabriques d'un précieux fini ornent les environs, et suivent l'inclinaison d'un coteau sur lequel on voit une feeme et un enfant, dans une partie très éclairée ; sur le devant et dans la demi-teinte, un bel arbre s'élève sur le bord d'une ancienne chaussée bâtie de briques, au pied de laquelle on voit les restes d'un obélisque ; sur un plan éloigné une échappée de vue offre par une petite porte quelques figures dans une rue, deux cavaliers suivis d'un petit garçon sont près d'y entrer ; à droite, on voit deux femmes et un enfant assis à terre, et derrière, deux hommes grimpés sur un mur brisé, découvrant une belle campagne : elle est arrosée d'une rivière, ornée de figures, bestiaux, fabriques, et bornée à l'horizon par des montagnes. Cette production de ce maître, que rien n'égale, est gravée par Denis dans la collection du prince de Conti, dont elle faisait partie. (Hayden (Vander))|De tous les peintres célèbres de l'école hollandaise, qui par l'excellence de leurs talens ont mérité les hommages de la postérité, Vander Hayden nous paraît le plus étonnant de tous ; il est le créateur de sa manière, qu'il a portée au plus haut degré de perfection ; elle est absolument étrangère à celle de ses contemporains et de ses prédécesseurs, et nous ne craignons point de dire que Vander Hayden, laissant derrière lui ce qu'on a fait de son temps d'admirable en peinture, a quelquefois montré des talens surhumains, comme si cet homme extraordinaire eût par magie soumis aux illusions émanées de ses pinceaux, la nature dont il a rendu scrupuleusement les détails avec un art et une précision inconcevables dans ses tableaux, dont toutes les parties sont fondues dans la suavité générale des teintes, sans dureté ni sécheresse, et avec une harmonie ravissante : telles sont les réflexions que nous a inspirées un des chefs-d'oeuvre des plus capitaux du maître, qui est dans notre collection. Il représente un Paysage ; la gauche offre les dehors d'une ville dont les premiers plans sont élevés, représentant le château de Beinthem, principauté d'Allemagne : des fabriques d'un précieux fini ornent les environs, et suivent l'inclinaison d'un coteau sur lequel on voit une feeme et un enfant, dans une partie très éclairée ; sur le devant et dans la demi-teinte, un bel arbre s'élève sur le bord d'une ancienne chaussée bâtie de briques, au pied de laquelle on voit les restes d'un obélisque ; sur un plan éloigné une échappée de vue offre par une petite porte quelques figures dans une rue, deux cavaliers suivis d'un petit garçon sont près d'y entrer ; à droite, on voit deux femmes et un enfant assis à terre, et derrière, deux hommes grimpés sur un mur brisé, découvrant une belle campagne : elle est arrosée d'une rivière, ornée de figures, bestiaux, fabriques, et bornée à l'horizon par des montagnes. Cette production de ce maître, que rien n'égale, est gravée par Denis dans la collection du prince de Conti, dont elle faisait partie.]] réalisée par Hayden (Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 4000 fl. [321]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Dame hollandaise, d'un maintien décent et sérieux, assise dans son appretement, en robe grisâtre en pelisse garnie d'hermine, les épaules et la tête couvertes d'une gaze noire ; à son côté, à droite, on voit dans un panier un coussin brodé en or ; de l'autre côté, à gauche du tableau, on remarque une table chargée d'un tapis bleu, un chandelier et un grand plat de faïence, rempli de pommes dans lequel cette dame vient d'en prendre une dont elle enlève la peau, tandis que son petit garçon, près de là, guette ce fruit ; ses yeux expriment, par l'avidité de leurs regards, sa gourmandise et son impatience ; mais cette mère semble, par son air de gravité, lui recommander d'attendre avec moins d'avidité que cette pomme soit entièrement pelée. Cette production est du même ordre que les précédentes. (Terburg (Gérard))|Une Dame hollandaise, d'un maintien décent et sérieux, assise dans son appretement, en robe grisâtre en pelisse garnie d'hermine, les épaules et la tête couvertes d'une gaze noire ; à son côté, à droite, on voit dans un panier un coussin brodé en or ; de l'autre côté, à gauche du tableau, on remarque une table chargée d'un tapis bleu, un chandelier et un grand plat de faïence, rempli de pommes dans lequel cette dame vient d'en prendre une dont elle enlève la peau, tandis que son petit garçon, près de là, guette ce fruit ; ses yeux expriment, par l'avidité de leurs regards, sa gourmandise et son impatience ; mais cette mère semble, par son air de gravité, lui recommander d'attendre avec moins d'avidité que cette pomme soit entièrement pelée. Cette production est du même ordre que les précédentes.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Boulogne au prix de 500 fl. [324]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Maîtresse d'école assise dans un intérieur, vue de profil jusqu'à demi-jambe, tenant un gros livre sur ses genoux, fait épeler un enfant dont les cheveux couvrent une partie de sa figure. On ne pourrait trop admirer le caractère de bonhomie et de vérité de ces deux personnages hollandais : l'art ne peut rien produire de plus précieux d'exécution et de plus délicat de couleur. (Terburg (Gérard))|Une Maîtresse d'école assise dans un intérieur, vue de profil jusqu'à demi-jambe, tenant un gros livre sur ses genoux, fait épeler un enfant dont les cheveux couvrent une partie de sa figure. On ne pourrait trop admirer le caractère de bonhomie et de vérité de ces deux personnages hollandais : l'art ne peut rien produire de plus précieux d'exécution et de plus délicat de couleur.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 775 fl. [325]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S'il manquait un tableau de Metsu dans une collection importante, on pourrait le remplace par un Terburg. Ces deux grands maîtres ont infiniment de rapport dans leurs talens : si le premier l'emporte pour la science, l'autre est préférable pour lágrement. Dans le nombre des tableaux que nous possédons de ce maître, nous en citerons particulièrement un à l'appui de notre opinion, et il suffira sans doute de dire, pour tout éloge, qu'il est gravé par Romanet, dans la collection des peintres flamands et hollandais, de feu notre grand connaisseur Le Brun. Il représente une Dame hollandaise assise dans son appartement, en corset jaune, en jupon de satin blanc, coiffée d'une gaze noire, et le bras gauche légèrement appuyé sur une table couverte d'un tapis rouge, où l'on voit quelques pièces d'argenterie. Cette Dame lit une lettre que vient de lui apporter un messager qui se tient debout à la porte, et semble attendre la réponse. Une servante mulâtre, placée derrière sa maîtresse, devant un lit dont elle tire les rideaux, fixe ce messager avec une attention qui ferait croire qu'elle désire connaître le sens de cette lettre qui paraît l'intriguer ; mais ce vieillard ne paraît pas s'occuper d'elle ; il reste debout, et conserve son air grave et respectueux, tenant d'une main son bâton et de l'autre son bonnet. Ce tableau, remarquable pour sa noble simplicité, et son beau et grand caractère, est encore bien contrasté d'effets et de mouvemens. La noblesse des formes, et les carnations blondes, surtout la maîtresse, comparativement à sa servante, produisent une opposition des plus piquantes. (Terburg (Gérard))|S'il manquait un tableau de Metsu dans une collection importante, on pourrait le remplace par un Terburg. Ces deux grands maîtres ont infiniment de rapport dans leurs talens : si le premier l'emporte pour la science, l'autre est préférable pour lágrement. Dans le nombre des tableaux que nous possédons de ce maître, nous en citerons particulièrement un à l'appui de notre opinion, et il suffira sans doute de dire, pour tout éloge, qu'il est gravé par Romanet, dans la collection des peintres flamands et hollandais, de feu notre grand connaisseur Le Brun. Il représente une Dame hollandaise assise dans son appartement, en corset jaune, en jupon de satin blanc, coiffée d'une gaze noire, et le bras gauche légèrement appuyé sur une table couverte d'un tapis rouge, où l'on voit quelques pièces d'argenterie. Cette Dame lit une lettre que vient de lui apporter un messager qui se tient debout à la porte, et semble attendre la réponse. Une servante mulâtre, placée derrière sa maîtresse, devant un lit dont elle tire les rideaux, fixe ce messager avec une attention qui ferait croire qu'elle désire connaître le sens de cette lettre qui paraît l'intriguer ; mais ce vieillard ne paraît pas s'occuper d'elle ; il reste debout, et conserve son air grave et respectueux, tenant d'une main son bâton et de l'autre son bonnet. Ce tableau, remarquable pour sa noble simplicité, et son beau et grand caractère, est encore bien contrasté d'effets et de mouvemens. La noblesse des formes, et les carnations blondes, surtout la maîtresse, comparativement à sa servante, produisent une opposition des plus piquantes.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par hazard au prix de 2860 fl. [326]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, montueux et sablonneux, dans lequel on voit, à droite, une fabrique environée de quelques arbres, entourée de barrières, et au milieu du site, un chemin tournant, sur un coteau, où circulent des voyageurs. On y remarque une famille, un cavalier descendu de dessus son cheval, qui raccommode la sangle de sa selle, et un pièton qui le regarde ; deux autres se reposent sur le haut du coteau. C'est un joli échantillon du bon temps du maitre. (Wouwermans (Philippe))|Un Paysage, montueux et sablonneux, dans lequel on voit, à droite, une fabrique environée de quelques arbres, entourée de barrières, et au milieu du site, un chemin tournant, sur un coteau, où circulent des voyageurs. On y remarque une famille, un cavalier descendu de dessus son cheval, qui raccommode la sangle de sa selle, et un pièton qui le regarde ; deux autres se reposent sur le haut du coteau. C'est un joli échantillon du bon temps du maitre.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par hazard au prix de 1000.95 fl. [328]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Hiver, dans lequel on voit, à droite, des monticules, une habitation rustique, quelques arbres, et une femme chargée d'une valise. Plus loin, un paysan regarde trois bûcherons, sur le premier plan, qui traînent un tronc dárbre avec une corde. Sur un plan plus reculé, à gauche, on distingue, sur un canal glacé, une femme conduisant des chevaux chargés de sacs de grains. Deux voyageurs et quelques fabriques bordent le rivage. (Wouwermans (Philippe))|Un Hiver, dans lequel on voit, à droite, des monticules, une habitation rustique, quelques arbres, et une femme chargée d'une valise. Plus loin, un paysan regarde trois bûcherons, sur le premier plan, qui traînent un tronc dárbre avec une corde. Sur un plan plus reculé, à gauche, on distingue, sur un canal glacé, une femme conduisant des chevaux chargés de sacs de grains. Deux voyageurs et quelques fabriques bordent le rivage.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 1200 fl. [329]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Campagne nue, offrant à gauche un monticule au bord d'une rivière, sur lequel on voit un âne debout, qui sedétabhe en vigueur, sur un ciel argentin et légèrement nuagé. Sur la rive opposée, on aperçoit encore un cheval couché, et à côté une femme debout, tenant un enfant dans ses bras, conversant avec deux paysans assis sur le pelouse. Cette production étonnante d'effet de vérité et d'ullusion, ornait le cabinet de M. de Choiseul, dans lequel il est gravé par Denker. (Wouwermans (Philippe))|Une Campagne nue, offrant à gauche un monticule au bord d'une rivière, sur lequel on voit un âne debout, qui sedétabhe en vigueur, sur un ciel argentin et légèrement nuagé. Sur la rive opposée, on aperçoit encore un cheval couché, et à côté une femme debout, tenant un enfant dans ses bras, conversant avec deux paysans assis sur le pelouse. Cette production étonnante d'effet de vérité et d'ullusion, ornait le cabinet de M. de Choiseul, dans lequel il est gravé par Denker.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 2000 fl. [330]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Boucher devant sa boutique tient une pièce de viande sur un billot, tandis qu'un de ses garçons la coupe à grands coups de hache, sans doute pour servir une cuisinière, qui attend avec son panier au bras ; à côté, on voit un boeuf, et un chien qui boit dans un baquet ; près de là, au fond, on voit entrer à la boucherie une femme portant un enfant ; à droite du sujet sont encore deux petits garçons dont un regarde la distribution de la viande, tandis que l'autre frappe à coups de bâton deux chiens prêts à se battre. Derrière on distingue on lointain qui se termine par des fabriques, un monticule et quelques bouts d'arbres. Ce tableau est de la plus précieuse exécution et du plus beau faire du maître : il est encore bien conservé. (Wouwermans (Philippe))|Un Boucher devant sa boutique tient une pièce de viande sur un billot, tandis qu'un de ses garçons la coupe à grands coups de hache, sans doute pour servir une cuisinière, qui attend avec son panier au bras ; à côté, on voit un boeuf, et un chien qui boit dans un baquet ; près de là, au fond, on voit entrer à la boucherie une femme portant un enfant ; à droite du sujet sont encore deux petits garçons dont un regarde la distribution de la viande, tandis que l'autre frappe à coups de bâton deux chiens prêts à se battre. Derrière on distingue on lointain qui se termine par des fabriques, un monticule et quelques bouts d'arbres. Ce tableau est de la plus précieuse exécution et du plus beau faire du maître : il est encore bien conservé.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2150 fl. [331]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau peur faire pendant au précédent, duquel il diffère peu pour la forme et la qualité. Il repésente, à droite, une Forêt, au bord de laquelle on voit un bûcheron fendant du bois, un cheval blanc chargé de fagots, et deux chiens couchés. Plus loin, à gauche, on aperçoit une femme portant sur son dos du bois, et s'acheminant, avec un enfant, vers un point sur lequel on distingue quelques figures. Des poules, des troncs d'arbres, une roue, une cruche et autres objets enrichissent le premier plan de ce savant ouvrage du bon temps du maîtres, et de même faire que le précédent. (Wouwermans (Philippe))|Ce deuxième tableau peur faire pendant au précédent, duquel il diffère peu pour la forme et la qualité. Il repésente, à droite, une Forêt, au bord de laquelle on voit un bûcheron fendant du bois, un cheval blanc chargé de fagots, et deux chiens couchés. Plus loin, à gauche, on aperçoit une femme portant sur son dos du bois, et s'acheminant, avec un enfant, vers un point sur lequel on distingue quelques figures. Des poules, des troncs d'arbres, une roue, une cruche et autres objets enrichissent le premier plan de ce savant ouvrage du bon temps du maîtres, et de même faire que le précédent.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 1710 fl. [332]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre admirable, prodige de la nature et auteur de tant de chefs-d'oeuvre divers, sera toujours l'honneur de sa nation et la gloire des beaux-arts. Peu de peintres furent aussi fertiles que lui, et pourtant ses nombreux ouvrages ne se sentent ni de pratique ni de négligence. On y remarque surtout une grâce et une coquetterie au-dessus de tous ses contemporains. Ses figrues et ses chevaux sont parfaitement bien dessinés, sa couleur excellente et sa touche à la fois moelleuse et spirituelle. Enfin, tout est beau dans ce maître, sous tel rapport qu'on le considère. Il a en beaucoup d'imitateurs, mais aucun ne l'a atteint ni même balancé. Toutes les collections de l'Europe possèdent de ses tableaux, où ils occupent un premier rang. Parmi ceux qui figurent avantageusement dans la nôtre, nous citerons particulièrement la petite Forge, connue par la gravure de Moyreau et par nombre de copies qui circulent dans le commerce. Il représente un cheval blanc, sur un monticule, auquel un paysan tient le pied, tandis qu'un maréchal le ferre. Près d'eux est un petit garçon qui regarde avec attention cette opération. Plus loin, à gauche, on remarque une Forge d'un goût pittoresque, dans laquelle un ouvrier travaille. Derrière, au loin, on distingue une masure, un clocher et un homme gravissant un coteau, tenant un enfant par la main. Cette production, d'un effet piquant, d'un faire large et savant, est digne des premières collections. (Wouwermans (Philippe))|Ce peintre admirable, prodige de la nature et auteur de tant de chefs-d'oeuvre divers, sera toujours l'honneur de sa nation et la gloire des beaux-arts. Peu de peintres furent aussi fertiles que lui, et pourtant ses nombreux ouvrages ne se sentent ni de pratique ni de négligence. On y remarque surtout une grâce et une coquetterie au-dessus de tous ses contemporains. Ses figrues et ses chevaux sont parfaitement bien dessinés, sa couleur excellente et sa touche à la fois moelleuse et spirituelle. Enfin, tout est beau dans ce maître, sous tel rapport qu'on le considère. Il a en beaucoup d'imitateurs, mais aucun ne l'a atteint ni même balancé. Toutes les collections de l'Europe possèdent de ses tableaux, où ils occupent un premier rang. Parmi ceux qui figurent avantageusement dans la nôtre, nous citerons particulièrement la petite Forge, connue par la gravure de Moyreau et par nombre de copies qui circulent dans le commerce. Il représente un cheval blanc, sur un monticule, auquel un paysan tient le pied, tandis qu'un maréchal le ferre. Près d'eux est un petit garçon qui regarde avec attention cette opération. Plus loin, à gauche, on remarque une Forge d'un goût pittoresque, dans laquelle un ouvrier travaille. Derrière, au loin, on distingue une masure, un clocher et un homme gravissant un coteau, tenant un enfant par la main. Cette production, d'un effet piquant, d'un faire large et savant, est digne des premières collections.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Terneaux au prix de 2610 fl. [333]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages formant pendans. Dans l'un on remarque un site agrèable et piquant d'effet, meublé à gauche d'un bouquet d'arbres et d'un monticule coupé par un chemin bordé d'une palissade ; deux personnages distingués s'y promènent. Plus loin, la campagne offre d'autres jolis détails. L'autre, plus doré, et peut-être d'un meilleur faire, mais moins conservé ; présente, à droite, un monticule sablonneux, coupé par un chemin que suit un berger conduisant des moutons. Ces figures, ainsi que celles du précédent tableau, tiennent beaucoup de la manière de Vanden Velde. (Wynants (Jean))|Deux Paysages formant pendans. Dans l'un on remarque un site agrèable et piquant d'effet, meublé à gauche d'un bouquet d'arbres et d'un monticule coupé par un chemin bordé d'une palissade ; deux personnages distingués s'y promènent. Plus loin, la campagne offre d'autres jolis détails. L'autre, plus doré, et peut-être d'un meilleur faire, mais moins conservé ; présente, à droite, un monticule sablonneux, coupé par un chemin que suit un berger conduisant des moutons. Ces figures, ainsi que celles du précédent tableau, tiennent beaucoup de la manière de Vanden Velde.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jacquinot au prix de 530 fl. [336]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage capital et d'un grand effet ; sur la gauche on voit une fabrique pittoresque, environnée d'arbres, et un lavoir au bord 'un ruisseau : une femme y récuré un chaudron. A droite on remarque une autre petite fabrique au bas d'un monticule traversé par un chemin que suit un cavalier, qui semble se diriger, comme pour demander sa route, vers une femme assise avec son enfant. Un tronc d'arbre, des plantes, des broussailles, et autres détails, meublent le premier plan de ce tableau, recommandable sous nombre de rapports. Les figures nous paraissent être de Wouwermans. (Wynants (Jean))|Un Paysage capital et d'un grand effet ; sur la gauche on voit une fabrique pittoresque, environnée d'arbres, et un lavoir au bord 'un ruisseau : une femme y récuré un chaudron. A droite on remarque une autre petite fabrique au bas d'un monticule traversé par un chemin que suit un cavalier, qui semble se diriger, comme pour demander sa route, vers une femme assise avec son enfant. Un tronc d'arbre, des plantes, des broussailles, et autres détails, meublent le premier plan de ce tableau, recommandable sous nombre de rapports. Les figures nous paraissent être de Wouwermans.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 1110 fl. [337]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Hameau situé sur le bord du chemin, sur lequel circulent trois personnages ; une ferme, précédée d'une barrière, quelques masses d'arbres, et nombre d'autres détails occupent la partie droite du sujet : plus loin, on voit une fabrique et un moulin à vent qui se montre au milieu d'un paysage. Des poules, des plantes, et autres objets accessoires, enrichissent ce précieux tableau, qui réunit toutes les beautés du pinceau de son auteur. (Wynants (Jean))|Un Hameau situé sur le bord du chemin, sur lequel circulent trois personnages ; une ferme, précédée d'une barrière, quelques masses d'arbres, et nombre d'autres détails occupent la partie droite du sujet : plus loin, on voit une fabrique et un moulin à vent qui se montre au milieu d'un paysage. Des poules, des plantes, et autres objets accessoires, enrichissent ce précieux tableau, qui réunit toutes les beautés du pinceau de son auteur.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 805 fl. [338]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage agreste richement boisé, et du même ordre que le précédent, dans lequel on voit à gauche, une palissade appliquée à des trones d'arbres, bordant un chemin, que suivent trois figures, et qui conduit à un moulin à eau situé au milieu du site et adossé sur un petit monticule garni de plantes et autres herbages ; un lointain couvert de vois, divers végétaux, sur le premier plan, terminent cette composition qui offre dans son ensemble et dans son effet une vérité et une tranquillité parfaites. Il est du même ordre que le précédent. (Wynants (Jean))|Un beau Paysage agreste richement boisé, et du même ordre que le précédent, dans lequel on voit à gauche, une palissade appliquée à des trones d'arbres, bordant un chemin, que suivent trois figures, et qui conduit à un moulin à eau situé au milieu du site et adossé sur un petit monticule garni de plantes et autres herbages ; un lointain couvert de vois, divers végétaux, sur le premier plan, terminent cette composition qui offre dans son ensemble et dans son effet une vérité et une tranquillité parfaites. Il est du même ordre que le précédent.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2400 fl. [339]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il n'est point de paysagistes de l'Ecole flamande et hollandaise, qui ayent fleuri leurs ouvrages avec autant de grâce et de coquetterie que cet artiste ; ses arbres sont élégans de forme et légers, sa touche pétillante d'esprit et de goût. Telles sont les qualités principales que nous avons remarquées dans les tableaux que nous possédons de ce maître, et dont nous allons parler. Une Forêt dans laquelle conduit un chemin, un gazon éclaré à travers le feuillage, des arbres se découvrent dans l'intérieur ; le premier plan est beublé de plantes, broussailles, et de deux chasseurs suivis d'un valet, qui prépare des chiens pour la chasse. Les figures, regardées jusqu'ici comme étant de Vanden Velde, pourraient bien n'être que de Lingelbach, quoique très belles ; mais quoi qu'il en soit de cetter différence, ce tableau n'en serait pas moins encore une belle production, et parfaitement conservée. (Wynants (Jean))|Il n'est point de paysagistes de l'Ecole flamande et hollandaise, qui ayent fleuri leurs ouvrages avec autant de grâce et de coquetterie que cet artiste ; ses arbres sont élégans de forme et légers, sa touche pétillante d'esprit et de goût. Telles sont les qualités principales que nous avons remarquées dans les tableaux que nous possédons de ce maître, et dont nous allons parler. Une Forêt dans laquelle conduit un chemin, un gazon éclaré à travers le feuillage, des arbres se découvrent dans l'intérieur ; le premier plan est beublé de plantes, broussailles, et de deux chasseurs suivis d'un valet, qui prépare des chiens pour la chasse. Les figures, regardées jusqu'ici comme étant de Vanden Velde, pourraient bien n'être que de Lingelbach, quoique très belles ; mais quoi qu'il en soit de cetter différence, ce tableau n'en serait pas moins encore une belle production, et parfaitement conservée.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 931 fl. [340]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un Paysage où l'on voit, à gauche, un gros arbre au pied duquel croissent des champignons et où se groupent une vigne, un chardon, des renoncules, des campanules et d'autres plantes, un lézard, une couleuvre et trois papillons d'espèces différentes sont dispersés sur ce beau groupe, à la fois riche et champêtre : tous les objets qui le composent, séparément, sont traitès avec un soin et un art tout particuliers. (Ruysch (Rachel))|Dans un Paysage où l'on voit, à gauche, un gros arbre au pied duquel croissent des champignons et où se groupent une vigne, un chardon, des renoncules, des campanules et d'autres plantes, un lézard, une couleuvre et trois papillons d'espèces différentes sont dispersés sur ce beau groupe, à la fois riche et champêtre : tous les objets qui le composent, séparément, sont traitès avec un soin et un art tout particuliers.]] réalisée par Ruysch (Rachel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 132 fl. [342]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Hollandaise assise dans son appartement, devant une table couverte d'une draperie verte, est occupée à coudre sur un coussin placé sur ses genoux. Ce sujet à la fois simple et vrai est encore bien éclairé par une croisée dans le haut de la pièce. (Metsu (Gabriel))|Une jeune Hollandaise assise dans son appartement, devant une table couverte d'une draperie verte, est occupée à coudre sur un coussin placé sur ses genoux. Ce sujet à la fois simple et vrai est encore bien éclairé par une croisée dans le haut de la pièce.]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bertrand au prix de 120 fl. [344]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un appartement meublé seulement d'un tableau et d'une table couverte d'un tapis rouge sur laquelle se trouve une écritoire, on voit une Dame hollandaise assise, tenant une lettre ; elle a la tête couverte d'une coiffe blanche, vêtue d'un casaquin violet et d'un jupon gris. Ce tableau brillant et argentin est de la belle manière et du meilleur temps du maître. (Metsu (Gabriel))|Dans un appartement meublé seulement d'un tableau et d'une table couverte d'un tapis rouge sur laquelle se trouve une écritoire, on voit une Dame hollandaise assise, tenant une lettre ; elle a la tête couverte d'une coiffe blanche, vêtue d'un casaquin violet et d'un jupon gris. Ce tableau brillant et argentin est de la belle manière et du meilleur temps du maître.]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 800 fl. [345]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Hollandaise assise dans un intérieur donne à manger à chien qui a ses deux pates de devant grimpées sur son tablier ; à côté d'elle est un buffet chargé d'un pâté et d'un pain ; le tout posé sur une serviette. Ce tableau est remarquable, surtout pour la finesse de l'expression de la tête de la femme. (Metsu (Gabriel))|Une Hollandaise assise dans un intérieur donne à manger à chien qui a ses deux pates de devant grimpées sur son tablier ; à côté d'elle est un buffet chargé d'un pâté et d'un pain ; le tout posé sur une serviette. Ce tableau est remarquable, surtout pour la finesse de l'expression de la tête de la femme.]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jacquinot au prix de 840 fl. [346]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysan hollandais, couvert de son chapeau, se chauffe les mains sur un pot dans lequel il y a du feu ; il est assis devant un dessus de table posé sur un tonneau, sur laquelle on remarque un torchon, un pain surmonté d'un plat de viande, au-dessus duquel une cruche est suspendue. Ce tableau savant plaît pour la vérité et la gaîté du personnage. (Metsu (Gabriel))|Un Paysan hollandais, couvert de son chapeau, se chauffe les mains sur un pot dans lequel il y a du feu ; il est assis devant un dessus de table posé sur un tonneau, sur laquelle on remarque un torchon, un pain surmonté d'un plat de viande, au-dessus duquel une cruche est suspendue. Ce tableau savant plaît pour la vérité et la gaîté du personnage.]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Duval au prix de 181 fl. [347]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de Cuisine : on y voit une gouvernante assise, tenant une poêle d'une main et de l'autre une cuillère dont elle se sert pour remuer le beurre ; à côté d'elle, auprès d'un fourneau, est un jeune garçon qui lar regarde en riant et tient un morceau de posson dans un plat. Sur le premier plan à gauche, on voit un grand pot de terre et une cuillère de bois ; le fond est meublé d'un buffett et de divers autres ustensiles de cuisine. Ce petit tableau est l'expression même de la nature ; dans les petites pages comme dans les grandes, les ouvrages d'un grand maître portent toujours un caractère qui n'appartient qu'à lui. (Metsu (Gabriel))|Un intérieur de Cuisine : on y voit une gouvernante assise, tenant une poêle d'une main et de l'autre une cuillère dont elle se sert pour remuer le beurre ; à côté d'elle, auprès d'un fourneau, est un jeune garçon qui lar regarde en riant et tient un morceau de posson dans un plat. Sur le premier plan à gauche, on voit un grand pot de terre et une cuillère de bois ; le fond est meublé d'un buffett et de divers autres ustensiles de cuisine. Ce petit tableau est l'expression même de la nature ; dans les petites pages comme dans les grandes, les ouvrages d'un grand maître portent toujours un caractère qui n'appartient qu'à lui.]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 401 fl. [348]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il est bien flatteur pour nous de pouvoir offrir aux amateurs et protecteurs des arts, le Portrait du plus grand peintre de genre de la Hollande, peint par lui-même. C'est au milieu d'une foule de contemporains redoutables et des plus célèbres de cette immortelle école, qu'il obtint ce titre glorieux et justement mérité. Tout est beau dans cet homme divin. Ses ouvrages portent un caractère de grandeur et de sévérité digne de nos premiers peintres d'histoire. Avant d'émettré notre opinion à cet égard, nous avons consulté ses productions les plus importantes ; nous citerons, toutefois avec la permission de M. Errard, peut-être le chef-d'oeuvre de ce maître, qui orne la riche collection de cet estimable amateur, représentant une Dame hollandaise à sa toilette. Heureux celui à qui sa fortune eprmet la possession d'un aussi beau tableau! Revenons au portrait de notre artiste, que nous voyons assis dans son atelier, tenant d'une main une loupe avec laquelle il paraît fixer un objet dans l'éloignement, et de l'autre son appui-main. Près de lui, est une table couverte d'un tapis bleu, sur laquelle on voit un violon, des cahiers de musique, une bouteille de grès et un grand verre de vin ; plus loin, on aperçoit un tableau sur un chevalet, et à gauche, des tablettes chargées de livres. (Metsu (Gabriel))|Il est bien flatteur pour nous de pouvoir offrir aux amateurs et protecteurs des arts, le Portrait du plus grand peintre de genre de la Hollande, peint par lui-même. C'est au milieu d'une foule de contemporains redoutables et des plus célèbres de cette immortelle école, qu'il obtint ce titre glorieux et justement mérité. Tout est beau dans cet homme divin. Ses ouvrages portent un caractère de grandeur et de sévérité digne de nos premiers peintres d'histoire. Avant d'émettré notre opinion à cet égard, nous avons consulté ses productions les plus importantes ; nous citerons, toutefois avec la permission de M. Errard, peut-être le chef-d'oeuvre de ce maître, qui orne la riche collection de cet estimable amateur, représentant une Dame hollandaise à sa toilette. Heureux celui à qui sa fortune eprmet la possession d'un aussi beau tableau! Revenons au portrait de notre artiste, que nous voyons assis dans son atelier, tenant d'une main une loupe avec laquelle il paraît fixer un objet dans l'éloignement, et de l'autre son appui-main. Près de lui, est une table couverte d'un tapis bleu, sur laquelle on voit un violon, des cahiers de musique, une bouteille de grès et un grand verre de vin ; plus loin, on aperçoit un tableau sur un chevalet, et à gauche, des tablettes chargées de livres.]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 527 fl. [349]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Maître d'école de village, accompagné de ses nombreux petit élèves, se chauffant autour d'un feu qui brûle, pendant la nuit, sous des arbres, derrière une maison rustique : plusieurs de ces enfans s'empressent d'aller chercher, dans un bois non loin de là, des fagots pour brûler. Ce joli petit sujet d'une invention neuve, est piquant déffet, et les expressions du premier âge bien rendues. (Ostade (Isaac Van))|Un Maître d'école de village, accompagné de ses nombreux petit élèves, se chauffant autour d'un feu qui brûle, pendant la nuit, sous des arbres, derrière une maison rustique : plusieurs de ces enfans s'empressent d'aller chercher, dans un bois non loin de là, des fagots pour brûler. Ce joli petit sujet d'une invention neuve, est piquant déffet, et les expressions du premier âge bien rendues.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 412 fl. [355]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Charcutier de campagne vient de tuer un cochon, quíl a suspendu par les pieds sur une échelle, à la porte de sa boutique, pour achever de lóuvrir. Quelques paysans et paysannes sont présens à cette opération ; les uns l'aident, tandis que les autres regardent. A gauche du premier plan, un homme accompagné de sa femme et de son enfant, conduit un autre cochon avec une corde, vers le lieu fatal où l'autre est mort. Ce tableau, plus savant qu'agréable, peut néanmoins orner le cabinet d'un artiste. (Ostade (Isaac Van))|Un Charcutier de campagne vient de tuer un cochon, quíl a suspendu par les pieds sur une échelle, à la porte de sa boutique, pour achever de lóuvrir. Quelques paysans et paysannes sont présens à cette opération ; les uns l'aident, tandis que les autres regardent. A gauche du premier plan, un homme accompagné de sa femme et de son enfant, conduit un autre cochon avec une corde, vers le lieu fatal où l'autre est mort. Ce tableau, plus savant qu'agréable, peut néanmoins orner le cabinet d'un artiste.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par felix au prix de 302.95 fl. [356]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un effet piquant, offrant un sujet aussi simple que vrai. Un jeune homme, fatigué de la route, vient d'attacher sa rosse à un piquet, pour se reposer au pied d'un vieil arbre où il dort. Cette scène, d'un aspect mélancolique, est rendue avec tant de vérité, que même l'air triste et abattu du pauvre cheval excite je ne sais quelle émotion. Ici les pinceaux d'Isaac sont aux prises avec la nature ; on ne peut l'approcher de plus près, et dans son ensemble et dans ses détails. (Ostade (Isaac Van))|Un Paysage d'un effet piquant, offrant un sujet aussi simple que vrai. Un jeune homme, fatigué de la route, vient d'attacher sa rosse à un piquet, pour se reposer au pied d'un vieil arbre où il dort. Cette scène, d'un aspect mélancolique, est rendue avec tant de vérité, que même l'air triste et abattu du pauvre cheval excite je ne sais quelle émotion. Ici les pinceaux d'Isaac sont aux prises avec la nature ; on ne peut l'approcher de plus près, et dans son ensemble et dans ses détails.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 1240 fl. [357]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre était frère et élève du précédent, dont il a suivi la manière, et l'a souvent même égalé dans ses ouvrages de choix, tels que le tableau dont il va être question. Il représente un canal glacé de la Hollande, chargé de patineurs de tout âge et de tout sexe, ainsi que de qualques voyageurs ; il est bordé, à gauche, d'un village derrière lequel on distingue des mâts de vaisseaux, et plus loin, des restes d'édifices qui se prolongent çà et là vers le droite de l'horizon, où l'on remarque encore un moulin à vent, une tente et des arbres. Sur le devant, un cheval pressé par son vieux conducteur tire un traîneau chargé, pour gagner un chemin au bord duquel on voit, d'un côté, deux petits garçons, et de l'autre un grand arbre. Cette production, remarquable pour la richesse de sa composition et la beauté de ses détails, offre tout ce que le pinceau de cet artiste a produit de plus fin d'exécution, et de plus délicat de couleur. (Ostade (Isaac Van))|Ce peintre était frère et élève du précédent, dont il a suivi la manière, et l'a souvent même égalé dans ses ouvrages de choix, tels que le tableau dont il va être question. Il représente un canal glacé de la Hollande, chargé de patineurs de tout âge et de tout sexe, ainsi que de qualques voyageurs ; il est bordé, à gauche, d'un village derrière lequel on distingue des mâts de vaisseaux, et plus loin, des restes d'édifices qui se prolongent çà et là vers le droite de l'horizon, où l'on remarque encore un moulin à vent, une tente et des arbres. Sur le devant, un cheval pressé par son vieux conducteur tire un traîneau chargé, pour gagner un chemin au bord duquel on voit, d'un côté, deux petits garçons, et de l'autre un grand arbre. Cette production, remarquable pour la richesse de sa composition et la beauté de ses détails, offre tout ce que le pinceau de cet artiste a produit de plus fin d'exécution, et de plus délicat de couleur.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 1005 fl. [358]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portraits de deux jeunes gens de distinction, formant pendans. L'un et l'autre vêtus en noir, la tête découverte, l'un tient à sa main des gants, et l'autre son chapeau ; ce dernier est à demi enveloppé d'un surtout. Ces jeunes personnages nous paraissent être deux des enfans d'Ostade, qui se trouvent dans le beau tableau de la famille de cet artiste, qui est au Musée ; mais quelle que soit notre méprise à cet égard, elle ne peut préjudicier en rien au mérite réel de ces précieux petits tableaux, dont la finesse de la couleur et la vérité doivent frapper tous les yeux. Pour cette fois, la nature a été prise sur le fait. (Ostade (Adrien Van))|Portraits de deux jeunes gens de distinction, formant pendans. L'un et l'autre vêtus en noir, la tête découverte, l'un tient à sa main des gants, et l'autre son chapeau ; ce dernier est à demi enveloppé d'un surtout. Ces jeunes personnages nous paraissent être deux des enfans d'Ostade, qui se trouvent dans le beau tableau de la famille de cet artiste, qui est au Musée ; mais quelle que soit notre méprise à cet égard, elle ne peut préjudicier en rien au mérite réel de ces précieux petits tableaux, dont la finesse de la couleur et la vérité doivent frapper tous les yeux. Pour cette fois, la nature a été prise sur le fait.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 1205 fl. [362]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Hollandais en pied, tenant avec la main ses lunettes sur son nez, listant une affiche posée sur le mur l'une maison, où grimpe une vigne ; un plat sur un banc, un tonneau, une poule et quelques figures que l'on distingue sous une arcade, terminent ce petit échantillon plein de finesse et de vérité. (Ostade (Adrien Van))|Un Hollandais en pied, tenant avec la main ses lunettes sur son nez, listant une affiche posée sur le mur l'une maison, où grimpe une vigne ; un plat sur un banc, un tonneau, une poule et quelques figures que l'on distingue sous une arcade, terminent ce petit échantillon plein de finesse et de vérité.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 850 fl. [363]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau du même genre et du même mérite que le précédent auquel il fait pendant, représentant l'intérieur d'une Basse-Cour, où l'on remarque une treille, et au milieu du premiere plan une pompe en bois ; au second, un pot, une passoire de terre, un banc et autres objets. Dans le lointain, à gauche, on distingue une mendiante. (Ostade (Adrien Van))|Un tableau du même genre et du même mérite que le précédent auquel il fait pendant, représentant l'intérieur d'une Basse-Cour, où l'on remarque une treille, et au milieu du premiere plan une pompe en bois ; au second, un pot, une passoire de terre, un banc et autres objets. Dans le lointain, à gauche, on distingue une mendiante.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 421 fl. [364]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Intérieur où est une chaise sur laquelle est posée une draperie rouge, une couverture de laine et un chapeau blanc. En bas, sur le sol, on voit un plat de viande, des carottes, une cruche et deux souliers ; dans l'enfoncement, à gauche, une ménagère vue par derrière près d'une cheminée. On remarque encore, dans cette composition, un soufflet, une lanterne suspendue à la muraille, et autres ustensiles relatifs au sujet. Si cet artiste a déguisé son genre dans ce tableau, il n'a pas déguisé son talent : tous ce d'tails sont rendus avec une vérité admirable. Il serait difficile de porter l'art de l'imitation plus loin. (Ostade (Adrien Van))|Un Intérieur où est une chaise sur laquelle est posée une draperie rouge, une couverture de laine et un chapeau blanc. En bas, sur le sol, on voit un plat de viande, des carottes, une cruche et deux souliers ; dans l'enfoncement, à gauche, une ménagère vue par derrière près d'une cheminée. On remarque encore, dans cette composition, un soufflet, une lanterne suspendue à la muraille, et autres ustensiles relatifs au sujet. Si cet artiste a déguisé son genre dans ce tableau, il n'a pas déguisé son talent : tous ce d'tails sont rendus avec une vérité admirable. Il serait difficile de porter l'art de l'imitation plus loin.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [365]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq Personnages hollandais, buvant et chantant, se laissent apercevoir dans un estaminet, à travers deux grandes croisées, sous une treille et une enseigne ; deux d'entre eux sont accoudés sur leurs appuis : l'un tient d'une main sa toque et de l'autre un verre qu'il lève pour exprimer sa joie, tandis que l'autre le regarde en souriant. Les trois autres, que l'on distingue en demi-teinte au fond du sujet, animent encore, par le son de leurs instrumens et de leurs voix, les deux compagnons de leurs plaisirs. Cette scène, tout-à-fait originale et pleine de gaîté, est d'une exécution large et savante, et bien digne de faire suite aux précédens. (Ostade (Adrien Van))|Cinq Personnages hollandais, buvant et chantant, se laissent apercevoir dans un estaminet, à travers deux grandes croisées, sous une treille et une enseigne ; deux d'entre eux sont accoudés sur leurs appuis : l'un tient d'une main sa toque et de l'autre un verre qu'il lève pour exprimer sa joie, tandis que l'autre le regarde en souriant. Les trois autres, que l'on distingue en demi-teinte au fond du sujet, animent encore, par le son de leurs instrumens et de leurs voix, les deux compagnons de leurs plaisirs. Cette scène, tout-à-fait originale et pleine de gaîté, est d'une exécution large et savante, et bien digne de faire suite aux précédens.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 2400 fl. [366]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Foire de village dans une campagne ombragée dárbres. On voit, à gauche, une rangée de maison, ou cabarets, bordant le lieu de la scène, ainsi que des tentes et des tréteaux servant de boutiques aux nombreux marchands accourus de toutes parts avec leurs objets de négoce. Ici, une vieille, assise sur sa chaise, à côté d'un tonneau, distribue sa boisson à des paysans ; là, une autre marchande appelle les passans ; plus loin, un amant paie la foire à sa belle : chacun, enfin, dans cette intéressante réunion, s'occupe de ses intérêts ou de ses plaisirs. Les divers contrastes d'amusemens et de spéculations que l'on remarque dans les nombreux groupes de figures, agréablement distribuées jusqu'à l'extremité du sujet, donnent à ce bijou un aspect de vie et devérité des plus pittoresques. Le sriches détails de cette jolie composition sont rendus avec une finesse et un esprit enchanteurs : il est bien conservé. (Ostade (Adrien Van))|Un Foire de village dans une campagne ombragée dárbres. On voit, à gauche, une rangée de maison, ou cabarets, bordant le lieu de la scène, ainsi que des tentes et des tréteaux servant de boutiques aux nombreux marchands accourus de toutes parts avec leurs objets de négoce. Ici, une vieille, assise sur sa chaise, à côté d'un tonneau, distribue sa boisson à des paysans ; là, une autre marchande appelle les passans ; plus loin, un amant paie la foire à sa belle : chacun, enfin, dans cette intéressante réunion, s'occupe de ses intérêts ou de ses plaisirs. Les divers contrastes d'amusemens et de spéculations que l'on remarque dans les nombreux groupes de figures, agréablement distribuées jusqu'à l'extremité du sujet, donnent à ce bijou un aspect de vie et devérité des plus pittoresques. Le sriches détails de cette jolie composition sont rendus avec une finesse et un esprit enchanteurs : il est bien conservé.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 1520 fl. [367]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Voici encore un artiste extraordinaire, et l'un des plus grands prodiges de la peinture, que nous considérons comme étant le premier coloriste des peintres de genre de la Hollande, et comme aussi l'un de ceux qui a le plus produit. Néanmoins ses nombreux ouvrages sont soignés ; la touche en est large, grasse, et la couleur vigoureuse, sans être noire : ils sont abondamment répandus dans toute l'Europe. Une collection qui ne posséderait pas un ou plusieurs de ses tableaux serait regardée comme incomplète. Si nous n'avons pas l'avantage de pouvoir offrir aux curieux, des grandes pages de cet artiste, nous le dedommargerons par un bon nombre de petites, généralement précieuses. Nous commenderons nos descriptions par l'un de nos plus jolis bijoux : il représente l'Interieur d'une maison d'artisans, offrant à la fois deux scènes distinctes et séparées. La première, à gauche sur le devant, présente un cordonnier assis sur une chaise à côté d'un tonneau, s'apprêtant à boire dans un pot. En attendant, il converse avec un homme debout, tenant sa pipe à la main, et adossé sur une cheminée, au bas de laquelle on voit un chat qui dort. La seconde se passe dans l'enforcement à droite ; deux buveurs, assis autour d'une table, semblent converser avec une servante qui se dispose à leur servir à boire. Divers ustensiles meublent cette composition : on y remarque principalement la mesure du cordonnier, suspendue à la cheminée. Rien de plus déliceux que ce petit tableau ; la finesse de l'exécution, l'air et l'harmonie y sont portés au plus haut degré de perfection. Il a orné le cabinet du duc de Cossé. (Ostade (Adrien Van))|Voici encore un artiste extraordinaire, et l'un des plus grands prodiges de la peinture, que nous considérons comme étant le premier coloriste des peintres de genre de la Hollande, et comme aussi l'un de ceux qui a le plus produit. Néanmoins ses nombreux ouvrages sont soignés ; la touche en est large, grasse, et la couleur vigoureuse, sans être noire : ils sont abondamment répandus dans toute l'Europe. Une collection qui ne posséderait pas un ou plusieurs de ses tableaux serait regardée comme incomplète. Si nous n'avons pas l'avantage de pouvoir offrir aux curieux, des grandes pages de cet artiste, nous le dedommargerons par un bon nombre de petites, généralement précieuses. Nous commenderons nos descriptions par l'un de nos plus jolis bijoux : il représente l'Interieur d'une maison d'artisans, offrant à la fois deux scènes distinctes et séparées. La première, à gauche sur le devant, présente un cordonnier assis sur une chaise à côté d'un tonneau, s'apprêtant à boire dans un pot. En attendant, il converse avec un homme debout, tenant sa pipe à la main, et adossé sur une cheminée, au bas de laquelle on voit un chat qui dort. La seconde se passe dans l'enforcement à droite ; deux buveurs, assis autour d'une table, semblent converser avec une servante qui se dispose à leur servir à boire. Divers ustensiles meublent cette composition : on y remarque principalement la mesure du cordonnier, suspendue à la cheminée. Rien de plus déliceux que ce petit tableau ; la finesse de l'exécution, l'air et l'harmonie y sont portés au plus haut degré de perfection. Il a orné le cabinet du duc de Cossé.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ternaux au prix de 1361 fl. [368]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage brillant de couleur. La partie gauche est occupée par une mass d'arbres, et la droite par un étang où se reflète le ciel ; il est bordé de quelques roseaux et d'un bois duquel sort un homme monté sur un cheval, conduisant un troupeau de vaches, dont la principale est blanche. Ce tableau, remarquable pour la couleur et la teinte, l'est encore par la finesse de sa touche et la légèreté du feuillage. (Berghem (Nicolas))|Un Paysage brillant de couleur. La partie gauche est occupée par une mass d'arbres, et la droite par un étang où se reflète le ciel ; il est bordé de quelques roseaux et d'un bois duquel sort un homme monté sur un cheval, conduisant un troupeau de vaches, dont la principale est blanche. Ce tableau, remarquable pour la couleur et la teinte, l'est encore par la finesse de sa touche et la légèreté du feuillage.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2000.5 fl. [369]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Fontaine d'un goût pittoresque, placée à droite du premier plan, verse son eau dans une auge où viennent s'abreuver nombre d'animaux conduits par un pâtre accompagné de son chien. On y remarque, pour principales figures, une vache rousse, des moutons, des chèvres ; à quelque distance de là, sur un chemin, un pieton converse avec un homme monté sur un âne. Le second plan, à gauche, offre une entrée de ville, indiquée par une vieille porte de fortification, et derrière, divers grands mâts de vaisseaux. Ce tableau est digne de faire suite aux précédens : la touche en est large, l'exécution savante et énergique. Avant d'être de notre collection il ornait celle de Poulin, dans laquelle il est très bien gravé par Matthieu. (Berghem (Nicolas))|Une Fontaine d'un goût pittoresque, placée à droite du premier plan, verse son eau dans une auge où viennent s'abreuver nombre d'animaux conduits par un pâtre accompagné de son chien. On y remarque, pour principales figures, une vache rousse, des moutons, des chèvres ; à quelque distance de là, sur un chemin, un pieton converse avec un homme monté sur un âne. Le second plan, à gauche, offre une entrée de ville, indiquée par une vieille porte de fortification, et derrière, divers grands mâts de vaisseaux. Ce tableau est digne de faire suite aux précédens : la touche en est large, l'exécution savante et énergique. Avant d'être de notre collection il ornait celle de Poulin, dans laquelle il est très bien gravé par Matthieu.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 5450 fl. [370]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, que nous poussions mettre au même rang que le précédent, est avantageusement connu par la belle gravure de Denker, sous la désignation de la Grotte des pâtres. Elle est située au fond, à droite, sous des masses de rochers ; à la porte de cette grotte on aperçoit trois buveurs autour d'une table. Le milieu du premier plan offre un groupe de quatre figures principales, détachées des fonds par un coup de lumière : on y remarque une servante qui vient de verser à boire à un pâtre monté sur un cheval qui pisse à côté d'un boeuf ; un âne, deux moutons et deux chèvres meublent de devant du tableau. Plus loin, à gauchee, un autre pâtre conduit des bestiaux sur un chemin pratiqué sous une voûte de rochers découvrant une campagne ; on distingue une vieille tour sur un coteau. Une touche spirituelle et pétillante, une belle couleur, une conservation parfaite, telles sont les qualités qui distinguent cette production du prmier choix du maître. (Berghem (Nicolas))|Ce tableau, que nous poussions mettre au même rang que le précédent, est avantageusement connu par la belle gravure de Denker, sous la désignation de la Grotte des pâtres. Elle est située au fond, à droite, sous des masses de rochers ; à la porte de cette grotte on aperçoit trois buveurs autour d'une table. Le milieu du premier plan offre un groupe de quatre figures principales, détachées des fonds par un coup de lumière : on y remarque une servante qui vient de verser à boire à un pâtre monté sur un cheval qui pisse à côté d'un boeuf ; un âne, deux moutons et deux chèvres meublent de devant du tableau. Plus loin, à gauchee, un autre pâtre conduit des bestiaux sur un chemin pratiqué sous une voûte de rochers découvrant une campagne ; on distingue une vieille tour sur un coteau. Une touche spirituelle et pétillante, une belle couleur, une conservation parfaite, telles sont les qualités qui distinguent cette production du prmier choix du maître.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 3810 fl. [371]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les quatre tableaux que nous possédons de ce grand maître sont distingués et portent tous le cachet de son beau faire et de son meilleur temps. Personne ne l'a surpassé pour la legèreté et l'esprit de la touche, ni par la grâce et le sentiment de vie qu'il donnait à ses animaux. La haute réputation de cet auteur, l'un des plus beaux talens des un siècle, aurait dû peut-être nous dispenser de faire ces observations ; mais il est difficile de rester muet à l'aspect d'un chef-d'oeuvre, et de ne pas offrir à son auteur un tribut d'admiration. Le tableau que nous allons citer nous paraît être particulièrement l'un des plus beaux diamans du grand nombre qui enrichissent notre collection. Il représente une Campagne non boisée, prise au déclin du soleil par un beau jour d'été. La gauche offre un monticule sur lequel ont voit deux moutons et quatre vaches. L'une est traite par une femme ; l'autre beugle. Plus bas sont deux bergers coucheés sur une pelouse au pied d'un tronc d'arbre. Près d'eux une femme debout fixe avec intérêt un cavalier suivi de deux chiens, donnant l'aumône à un petit pauvre. Plus loin, à droite, l'on distingue quelques petites figures, une barrière renversée et plusieurs fabriques en-deçà des montagnes qui bordent l'horizon. Ce précieux tableau, simple à la prmière vue, n'en offre pas moins toutes les beautés des pinceaux et du génie de ce célèbre artiste ; les animaux, surtout, présentent, par le contraste des attitudes et la variété de leurs mouvemens, un aspect de la plus grande vérité et tout-à-fait pittoresque ; à ces rares qualités nous ajouterons encore une belle couleur et une conservation parfaite. La belle gravure faite par Vischer, sous les yeux de Berghem, qui est expliquée derrière le tableau, donne une juste idée de ce bel ouvrage. (Berghem (Nicolas))|Les quatre tableaux que nous possédons de ce grand maître sont distingués et portent tous le cachet de son beau faire et de son meilleur temps. Personne ne l'a surpassé pour la legèreté et l'esprit de la touche, ni par la grâce et le sentiment de vie qu'il donnait à ses animaux. La haute réputation de cet auteur, l'un des plus beaux talens des un siècle, aurait dû peut-être nous dispenser de faire ces observations ; mais il est difficile de rester muet à l'aspect d'un chef-d'oeuvre, et de ne pas offrir à son auteur un tribut d'admiration. Le tableau que nous allons citer nous paraît être particulièrement l'un des plus beaux diamans du grand nombre qui enrichissent notre collection. Il représente une Campagne non boisée, prise au déclin du soleil par un beau jour d'été. La gauche offre un monticule sur lequel ont voit deux moutons et quatre vaches. L'une est traite par une femme ; l'autre beugle. Plus bas sont deux bergers coucheés sur une pelouse au pied d'un tronc d'arbre. Près d'eux une femme debout fixe avec intérêt un cavalier suivi de deux chiens, donnant l'aumône à un petit pauvre. Plus loin, à droite, l'on distingue quelques petites figures, une barrière renversée et plusieurs fabriques en-deçà des montagnes qui bordent l'horizon. Ce précieux tableau, simple à la prmière vue, n'en offre pas moins toutes les beautés des pinceaux et du génie de ce célèbre artiste ; les animaux, surtout, présentent, par le contraste des attitudes et la variété de leurs mouvemens, un aspect de la plus grande vérité et tout-à-fait pittoresque ; à ces rares qualités nous ajouterons encore une belle couleur et une conservation parfaite. La belle gravure faite par Vischer, sous les yeux de Berghem, qui est expliquée derrière le tableau, donne une juste idée de ce bel ouvrage.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin. [372]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Village dans lequel passe une rivière. On voit à droite une femme dans un lavoir savonnant du linge, et un alignement de maisons dominées d'un grand arbre. Le premier plan, à gauche, offre une baraque en planches, et un homme derrière qui épanche de l'eau ; un tronc dárbre, des plantes, des pieux et autres détails meublent cette partie du tableau. Au milieu, on remarque un homme qui roule un tonneau dans un petit bateau flottant sur l'eau. On distingue dans les fonds quelques fabriques et un clocher. Le tronc d'arbres, les broussailles et quelques autres parties de ce tableau sont peints par Isaac Ostade ; les figures par Adrien Vanden Velde. Cette production offre tout ce quón peut attendre de la réunion de trois artistes aussi distingués. (Murant (Emmanuel))|Un Village dans lequel passe une rivière. On voit à droite une femme dans un lavoir savonnant du linge, et un alignement de maisons dominées d'un grand arbre. Le premier plan, à gauche, offre une baraque en planches, et un homme derrière qui épanche de l'eau ; un tronc dárbre, des plantes, des pieux et autres détails meublent cette partie du tableau. Au milieu, on remarque un homme qui roule un tonneau dans un petit bateau flottant sur l'eau. On distingue dans les fonds quelques fabriques et un clocher. Le tronc d'arbres, les broussailles et quelques autres parties de ce tableau sont peints par Isaac Ostade ; les figures par Adrien Vanden Velde. Cette production offre tout ce quón peut attendre de la réunion de trois artistes aussi distingués.]] réalisée par Murant (Emmanuel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 302.75 fl. [373]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Ménagère hollandaise en cheveux, vue de trois-quarts et à demi-corps, tenant d'une main une bougie allumée, et de l'autre une cuilerée de bouillie qu'elle se dispose de porter à sa bouche, et qu'elle vient de prendre dans un rand pot de terre posé sur une table à côté d'une botte d'ognons. Ce précieux et rare petit tableau offre toutes les beautés qui distinguent le talent de cet habile artiste dans ce genre de peinture. L'effet de la lumière produit surtout une illusion complète. (Schalken (Godefroi))|Une Ménagère hollandaise en cheveux, vue de trois-quarts et à demi-corps, tenant d'une main une bougie allumée, et de l'autre une cuilerée de bouillie qu'elle se dispose de porter à sa bouche, et qu'elle vient de prendre dans un rand pot de terre posé sur une table à côté d'une botte d'ognons. Ce précieux et rare petit tableau offre toutes les beautés qui distinguent le talent de cet habile artiste dans ce genre de peinture. L'effet de la lumière produit surtout une illusion complète.]] réalisée par Schalken (Godefroi), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 111 fl. [376]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Hollandaise, vue de trois-quarts, coiffée en cheveux ceints d'une bandelette, se montre à l'embrasure d'une grande croisée cintrée, surmontée d'une vigne. Elle quitte la lecture pour surprendre un papillon qu'elle aperçoit posé sur un pot de roses, placé sur une table à l'extérieur de la croisée, et sur l'appui de cette croisée on voit un tapis et un bouquet d'hyacinthes. Ce joli sujet est traité avec une finesse et une naïveté admirables. (Schalken (Godefroi))|Une jeune Hollandaise, vue de trois-quarts, coiffée en cheveux ceints d'une bandelette, se montre à l'embrasure d'une grande croisée cintrée, surmontée d'une vigne. Elle quitte la lecture pour surprendre un papillon qu'elle aperçoit posé sur un pot de roses, placé sur une table à l'extérieur de la croisée, et sur l'appui de cette croisée on voit un tapis et un bouquet d'hyacinthes. Ce joli sujet est traité avec une finesse et une naïveté admirables.]] réalisée par Schalken (Godefroi), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 800 fl. [377]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme assis dans une grotte, en contemplation, tenant sur ses genoux une Bible ouverte qui laisse voir une vignette. Une de ses mains repose sur une tête de mort. Sur le rocher on voit une couverture de laine, un gros livre, une jatte, un sablier et plus haut une lanterne. Ce tableau est du pinceau le plus fin, le plus léger, et la touche d'une pureté admirable. La beauté de la tête et des mains nous rappelle les plus beaux ouvrages de Gérard Dow. (Schalken (Godefroi))|Saint Jérôme assis dans une grotte, en contemplation, tenant sur ses genoux une Bible ouverte qui laisse voir une vignette. Une de ses mains repose sur une tête de mort. Sur le rocher on voit une couverture de laine, un gros livre, une jatte, un sablier et plus haut une lanterne. Ce tableau est du pinceau le plus fin, le plus léger, et la touche d'une pureté admirable. La beauté de la tête et des mains nous rappelle les plus beaux ouvrages de Gérard Dow.]] réalisée par Schalken (Godefroi), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 650 fl. [378]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet élève de Gérard Douw a dignement soutenu la réputation de son maître, la sienne et celle de son école. Ses ouvrages sont précieux, rares et recherchés. Ses sujets cont ordinairement d'une petite dimension, pleins d'esprit et de finesse : il a surtout excellé dans les effets de lumière, qu'il a portés jusqu'à l'illusion. Nous comptons six tableaux de ce maître dans notre collection, tous dún genre différent. Peu de cabinets peuvent se flatter de jouir du même avantage. Celui qui fixe plus particulièrement notre attention par la richesse de sa composition et l'intéret du sujet, offre une vieille Femme penchée sur l'appui d'une grande croisée, la main sur une chaufferette ; elle semble écouter avec plaisir une troupe de jeunes musiciens qui sont à sa porte, et dont les costumes sont fort variés. Les uns jouent du tambour de basque et de la flûte, et les autres chantent. Le fond présente la vue d'une arcade derrière un tronc d'arbre. Divers objets accessoires meublent cette scène, dans laquelle on compte sept figures pleines de finesse et déxpression. Ce précieux tableau est digne d'orner les premières collections. (Schalken (Godefroi))|Cet élève de Gérard Douw a dignement soutenu la réputation de son maître, la sienne et celle de son école. Ses ouvrages sont précieux, rares et recherchés. Ses sujets cont ordinairement d'une petite dimension, pleins d'esprit et de finesse : il a surtout excellé dans les effets de lumière, qu'il a portés jusqu'à l'illusion. Nous comptons six tableaux de ce maître dans notre collection, tous dún genre différent. Peu de cabinets peuvent se flatter de jouir du même avantage. Celui qui fixe plus particulièrement notre attention par la richesse de sa composition et l'intéret du sujet, offre une vieille Femme penchée sur l'appui d'une grande croisée, la main sur une chaufferette ; elle semble écouter avec plaisir une troupe de jeunes musiciens qui sont à sa porte, et dont les costumes sont fort variés. Les uns jouent du tambour de basque et de la flûte, et les autres chantent. Le fond présente la vue d'une arcade derrière un tronc d'arbre. Divers objets accessoires meublent cette scène, dans laquelle on compte sept figures pleines de finesse et déxpression. Ce précieux tableau est digne d'orner les premières collections.]] réalisée par Schalken (Godefroi), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 553 fl. [379]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Mer agitée par la tempête ; ses eaux poussées avec violence entraînent dans leur fureur un vaisséau qui vient se briser sur un rocher, sur lequel nombre d'hommes de l'équipage cherchent à se sauver. Plus loin, à droite, deux bâtimens errent sur les flots. (Velde (Guillaume Vanden))|Une Mer agitée par la tempête ; ses eaux poussées avec violence entraînent dans leur fureur un vaisséau qui vient se briser sur un rocher, sur lequel nombre d'hommes de l'équipage cherchent à se sauver. Plus loin, à droite, deux bâtimens errent sur les flots.]] réalisée par Velde (Guillaume Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 331.5 fl. [380]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue de mer, par un temps calme, portant plusieurs barques de pêcheurs. L'une des principales se voit sur le premier plan à droite abordant le rivage, ses voiles descendues du côté opposé. Deux autres semblent également faire voile vers la terre. Dans l'éloignement l'on distingue un navire tirant son canon de salut. Ce tableau est piquant l'effet. (Velde (Guillaume Vanden))|Une Vue de mer, par un temps calme, portant plusieurs barques de pêcheurs. L'une des principales se voit sur le premier plan à droite abordant le rivage, ses voiles descendues du côté opposé. Deux autres semblent également faire voile vers la terre. Dans l'éloignement l'on distingue un navire tirant son canon de salut. Ce tableau est piquant l'effet.]] réalisée par Velde (Guillaume Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Meunier au prix de 211 fl. [381]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine, qui fit partie de la collection du maréchal de Noailles, avant celle-ci, et qui a été gravé en Angleterre, par Major. Elle offre, à la droite du premier plan, deux langues de terre, deux barques de pêcheurs et un matelot debout, les mains derrière le dos, fixant au loin, en pleine mer, un navire qui tire le canon d'arrivage. Plus loin, à gauche du sujet, on remarque un bâtiment de transport et une petite nacelle qui semble en diriger la marche vers terre. Quelques petites voiles se laissent à peine apercevoir dans l'éloignement sous l'horizon. Ce tableau est largement peint et du même ordre que le précedent. (Velde (Guillaume Vanden))|Une Marine, qui fit partie de la collection du maréchal de Noailles, avant celle-ci, et qui a été gravé en Angleterre, par Major. Elle offre, à la droite du premier plan, deux langues de terre, deux barques de pêcheurs et un matelot debout, les mains derrière le dos, fixant au loin, en pleine mer, un navire qui tire le canon d'arrivage. Plus loin, à gauche du sujet, on remarque un bâtiment de transport et une petite nacelle qui semble en diriger la marche vers terre. Quelques petites voiles se laissent à peine apercevoir dans l'éloignement sous l'horizon. Ce tableau est largement peint et du même ordre que le précedent.]] réalisée par Velde (Guillaume Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par hazard au prix de 3180 fl. [382]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Selon quelques auteurs cet artiste serait frère du précédent, selon d'autres ils ne seraient pas même parens ; mai que cette version soit fausse ou vraie, elle doit être indifférente pour la célébrité de ces deux grands artistes : le premier a excellé dans les figures et animaux, et l'autre dans la marine ; on pourrait même ajouter qu'il est le plus aimable, pour la finesse et la couleur, de tous les Hollandais dans ce genre de peinture. Nous possédons un de ses chefs-d'oeuvre, repésentant une Marine capitale et du premier ordre, dans laquelle l'auteur s'est élevé au-dessus de sa haute réputation. Ce tableau, connu en France et en Angleterre sous le nom de Grand Calme, ornait la collection du duc de Cossé, avant de passer dans celle de Saint-Victor, où elle figure depuis quarante ans. Nous osons espérer que ce chef-d'oeuvre de peinture reparaîtra dans notre illustre capitale, avec tout l'éclat de son ancienne réputation. Cette grande composition, comme nous lávons déjà dit, offre une mer calme chargée d'un grand nombre de bâtiments de toutes les grandeurs et de diverses nations, garnis de leurs boiles, d'un grand nombre de gens d'équipage, et de voyageurs. La manière savante avec laquelle ces bâtimens sont distribués dans l'ensemble du sujet, offre un spectacle des plus imposans, des plus variés, et sans confusion. On voit encore, sur le devant, un bateau de transport et deux barques de passagers qui se dirigent, à force de rames, sur le rivage ; un ciel légèrement nuagé et d'un brillant céleste se reflète dans l'eau, donne un accord parfait d'harmonie à cet admirable tableau, donne un accord parfait d'harmonie à cet admirable tableau, digne de fixer l'attention de nos premiers amateurs, et plus encore d'orner les plus célèbres collections. (Velde (Guillaume Vanden))|Selon quelques auteurs cet artiste serait frère du précédent, selon d'autres ils ne seraient pas même parens ; mai que cette version soit fausse ou vraie, elle doit être indifférente pour la célébrité de ces deux grands artistes : le premier a excellé dans les figures et animaux, et l'autre dans la marine ; on pourrait même ajouter qu'il est le plus aimable, pour la finesse et la couleur, de tous les Hollandais dans ce genre de peinture. Nous possédons un de ses chefs-d'oeuvre, repésentant une Marine capitale et du premier ordre, dans laquelle l'auteur s'est élevé au-dessus de sa haute réputation. Ce tableau, connu en France et en Angleterre sous le nom de Grand Calme, ornait la collection du duc de Cossé, avant de passer dans celle de Saint-Victor, où elle figure depuis quarante ans. Nous osons espérer que ce chef-d'oeuvre de peinture reparaîtra dans notre illustre capitale, avec tout l'éclat de son ancienne réputation. Cette grande composition, comme nous lávons déjà dit, offre une mer calme chargée d'un grand nombre de bâtiments de toutes les grandeurs et de diverses nations, garnis de leurs boiles, d'un grand nombre de gens d'équipage, et de voyageurs. La manière savante avec laquelle ces bâtimens sont distribués dans l'ensemble du sujet, offre un spectacle des plus imposans, des plus variés, et sans confusion. On voit encore, sur le devant, un bateau de transport et deux barques de passagers qui se dirigent, à force de rames, sur le rivage ; un ciel légèrement nuagé et d'un brillant céleste se reflète dans l'eau, donne un accord parfait d'harmonie à cet admirable tableau, donne un accord parfait d'harmonie à cet admirable tableau, digne de fixer l'attention de nos premiers amateurs, et plus encore d'orner les plus célèbres collections.]] réalisée par Velde (Guillaume Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt. [383]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Paysage vu à rase campagne, traversé d'un ruisseau bordé de prairies ; quelques animaux couchés et debout occupent le premier plan ; on distingue au fond de la prairie des vaches qui paissent, des fabriques, des arbres et une ville. (Velde (Adrien Vanden))|Un petit Paysage vu à rase campagne, traversé d'un ruisseau bordé de prairies ; quelques animaux couchés et debout occupent le premier plan ; on distingue au fond de la prairie des vaches qui paissent, des fabriques, des arbres et une ville.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Felix au prix de 300 fl. [384]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un ton vigoureux, garni de broussailles, plantes, barrières, fabriques, et de divers animaux conduits par un pâtre, à droite du sujet : tous les divers détails de cette composition sont subordonnés et sacrifiés à l'effet d'un boeuf d'une forte proportion, que l'on voit debout à gauche du premier plan, et que l'on doit considérer comme une belle étude largement peinte. (Velde (Adrien Vanden))|Un Paysage d'un ton vigoureux, garni de broussailles, plantes, barrières, fabriques, et de divers animaux conduits par un pâtre, à droite du sujet : tous les divers détails de cette composition sont subordonnés et sacrifiés à l'effet d'un boeuf d'une forte proportion, que l'on voit debout à gauche du premier plan, et que l'on doit considérer comme une belle étude largement peinte.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [385]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau d'un bel aspect, et remarquable pour la grande dimension de ses figures. Il représente un paysage d'un effet vigoureux, où se détachent sur son premier plan, un bouc et un groupe d'animaux couchés et debout au bord d'un ruisseau, sur une pelouse, gardés par dexu pâtres ; plus loin on voit à droite et à gauche, aux deux extrémités du sujet, des moutons et des chèvres. Ce tableau est recommandable sous le rapport de la proportion des animaux, de la beauté de leurs formes, et du choix de leurs espèces. (Velde (Adrien Vanden))|Un autre tableau d'un bel aspect, et remarquable pour la grande dimension de ses figures. Il représente un paysage d'un effet vigoureux, où se détachent sur son premier plan, un bouc et un groupe d'animaux couchés et debout au bord d'un ruisseau, sur une pelouse, gardés par dexu pâtres ; plus loin on voit à droite et à gauche, aux deux extrémités du sujet, des moutons et des chèvres. Ce tableau est recommandable sous le rapport de la proportion des animaux, de la beauté de leurs formes, et du choix de leurs espèces.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 1651 fl. [386]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau est, comme le précédent, digne de láttention des connaisseurs. Il représente un paysage d'un effet piquant, offrant à gauche les ruines d'une ancienne abbaye devant laquelle sont des plantes, un ruisseau et des terrains sablonneux ; au milieu se voit un chemin que descend un homme monté sur un cheval blanc, accompagné de deux voyageurs ; devant eux marche un troupeau d'animaux qui semblent sácheminer vers un gué ; dans le fond à droite du sujet, on aperçoit une rivière bordée dárbres et de coteaux. (Velde (Adrien Vanden))|Ce deuxième tableau est, comme le précédent, digne de láttention des connaisseurs. Il représente un paysage d'un effet piquant, offrant à gauche les ruines d'une ancienne abbaye devant laquelle sont des plantes, un ruisseau et des terrains sablonneux ; au milieu se voit un chemin que descend un homme monté sur un cheval blanc, accompagné de deux voyageurs ; devant eux marche un troupeau d'animaux qui semblent sácheminer vers un gué ; dans le fond à droite du sujet, on aperçoit une rivière bordée dárbres et de coteaux.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lerouge au prix de 3201 fl. [387]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce grand peintre, qui n'a paru qu'un instant sur le théâtre des beaux arts n'en a pas moins enrichi toute l'Europe de ses précieux tableaux, qui seront toujours des monumens fort recherchés par la postérité. Il n'a pas borné ses talens à la seule création de ses propres ouvrages, il à encore enrichi ceux d'une grande partie de ses contemporains, de ses jolies figures ; le premier de sa nation dans le genre de la peinture, son pinceau et ses ouvrages laissent rarement à désirer. Mais malgré notre entière admiration pour ses productions, nous observerons néanmoins qu'elles sont malheureusement quelquefois passées ou noir ou bleu. Le tableau dont nous allons donner la description, peut-être unique en son genre, n'offre aucun de ces désagrémens : en léxaminant avec l'attention et l'intérêt qu'il mérite, on y trouve une foulé de beautés, principalement dans la couleur, qui décèlent une des plus heureuses inspirations de l'auteur. Ce sujet représente un Point de vue de la Hollande, arrosé par une rivière, qui répand ses eaux sur presque toute la surface du site. Sur le premier plan gauche on remarque une vache et une chèvre couchées ; plus loin un cheval et un boeuf qui boivent pendant que deux autres boeufs et des moutons ruminent debout sur la prairie au bord du rivage ; dans le fond, sur des plans plus reculés, on distingue un bateau de passage, des cabanes sous des arbres, et quelques petites figures ; sur le second plan, à droite, on découvre un bois au bord de l'eau, qui se prolonge jusqu'à l'extrémité du sujet où se voit une église ; plus loin sous l'horixon, on aperçoit encore pour rompre la ligne, une croix, deux voiles et une ville ; un ciel brillant et savamment nuagé laisse échapper des rayons de soleil qui dorent et animent toutes les parties de cet admirable tableau, parfait dans son ensemble et ses détails ; lárt et le génie s'y montrent partout. (Velde (Adrien Vanden))|Ce grand peintre, qui n'a paru qu'un instant sur le théâtre des beaux arts n'en a pas moins enrichi toute l'Europe de ses précieux tableaux, qui seront toujours des monumens fort recherchés par la postérité. Il n'a pas borné ses talens à la seule création de ses propres ouvrages, il à encore enrichi ceux d'une grande partie de ses contemporains, de ses jolies figures ; le premier de sa nation dans le genre de la peinture, son pinceau et ses ouvrages laissent rarement à désirer. Mais malgré notre entière admiration pour ses productions, nous observerons néanmoins qu'elles sont malheureusement quelquefois passées ou noir ou bleu. Le tableau dont nous allons donner la description, peut-être unique en son genre, n'offre aucun de ces désagrémens : en léxaminant avec l'attention et l'intérêt qu'il mérite, on y trouve une foulé de beautés, principalement dans la couleur, qui décèlent une des plus heureuses inspirations de l'auteur. Ce sujet représente un Point de vue de la Hollande, arrosé par une rivière, qui répand ses eaux sur presque toute la surface du site. Sur le premier plan gauche on remarque une vache et une chèvre couchées ; plus loin un cheval et un boeuf qui boivent pendant que deux autres boeufs et des moutons ruminent debout sur la prairie au bord du rivage ; dans le fond, sur des plans plus reculés, on distingue un bateau de passage, des cabanes sous des arbres, et quelques petites figures ; sur le second plan, à droite, on découvre un bois au bord de l'eau, qui se prolonge jusqu'à l'extrémité du sujet où se voit une église ; plus loin sous l'horixon, on aperçoit encore pour rompre la ligne, une croix, deux voiles et une ville ; un ciel brillant et savamment nuagé laisse échapper des rayons de soleil qui dorent et animent toutes les parties de cet admirable tableau, parfait dans son ensemble et ses détails ; lárt et le génie s'y montrent partout.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 3200 fl. [388]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est un des plus jolis peintres de son école ; ses ouvrages sont en rapport avec ceux de Paul Potter, pour la simplicité de la composition et la naïveté des attitudes des ses animaux ; sa touche est large et sans prétention, ses sites pittoresque et ses fonds vaporeux. Pour donner une idée aux amateurs de ses talens, il suffira sans doute de citer un de ses plus beaux tableaux, digne de Berghem, représentant un paysage pittoresque, comme nous venons de le dire, pris au déclin du soleil, et traversé par une rivière, dans laquelle on voit trois boeufs debout et deux chèvres, et à gauche du premier plan, un groupe d'animaux couchés et un debout au bord d'un rivage. Plus loin, on voit leurs gardiens au pied d'une grande masse de rochers escarpés où s'attachent des broussailles. Derrière, dans l'éloignement, on distingue un village sur une éminence de rochers très élevés, et quelques jolis lointains. (Romeyn (G. van))|C'est un des plus jolis peintres de son école ; ses ouvrages sont en rapport avec ceux de Paul Potter, pour la simplicité de la composition et la naïveté des attitudes des ses animaux ; sa touche est large et sans prétention, ses sites pittoresque et ses fonds vaporeux. Pour donner une idée aux amateurs de ses talens, il suffira sans doute de citer un de ses plus beaux tableaux, digne de Berghem, représentant un paysage pittoresque, comme nous venons de le dire, pris au déclin du soleil, et traversé par une rivière, dans laquelle on voit trois boeufs debout et deux chèvres, et à gauche du premier plan, un groupe d'animaux couchés et un debout au bord d'un rivage. Plus loin, on voit leurs gardiens au pied d'une grande masse de rochers escarpés où s'attachent des broussailles. Derrière, dans l'éloignement, on distingue un village sur une éminence de rochers très élevés, et quelques jolis lointains.]] réalisée par Romeyn (G. van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 500 fl. [390]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux et raré échantillon, représentant un petit Garçon, vu aux trois quarts et à mi-corps, vêtu d'une pelisse, coiffé d'une toque, tenant d'une main un pot rempli de feu et chauffant l'autre. Ce joli petit bijou, mieux peint et coloré que les ouvrages ordinaires de ce maître, est connu sous le nom de Petit Frileux. (Werf (Adrien Vander))|Un précieux et raré échantillon, représentant un petit Garçon, vu aux trois quarts et à mi-corps, vêtu d'une pelisse, coiffé d'une toque, tenant d'une main un pot rempli de feu et chauffant l'autre. Ce joli petit bijou, mieux peint et coloré que les ouvrages ordinaires de ce maître, est connu sous le nom de Petit Frileux.]] réalisée par Werf (Adrien Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 251 fl. [391]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste unique, peut-être, dans son genre, fit l'admiration des curieux de son siècle pour léxtrême f ini de ses ouvrages, qu'il a porté au-delà de tous les peintres de la Hollande. Il sacrifia même quelquefois, pour plaire, l'art à la servilté ; ce qui ne fut guère applaudi que du vulgaire. Néanmoins ses productions seront toujours recherchées ; on résistera difficilement au charme et à la gràce de ses compositions ; on ne cessera d'amirer le précieux de ses figures, la fonte de ses couleurs, etc. Telles sont les qualités qui caractérisent notre joli échantillon, représentant une belle Hollandaise, dans l'embrasure d'une croisée décorée d'une draperie verte, et d'un perroquet perché sur une cheville. Elle est endormie, sa tête penchée sur son bras, à côte de son coussin à dentelles, tenant un petit épagneul dans le pan d'une draperie ; vue à mi-corps en robe de satin. Ses oreilles, ses chevaux, ornés de perles, et une épaule découverte. Ce tableau piquent, très fin dans ses détails, vient de la vente Randon de Boisset. (Werf (Adrien Vander))|Cet artiste unique, peut-être, dans son genre, fit l'admiration des curieux de son siècle pour léxtrême f ini de ses ouvrages, qu'il a porté au-delà de tous les peintres de la Hollande. Il sacrifia même quelquefois, pour plaire, l'art à la servilté ; ce qui ne fut guère applaudi que du vulgaire. Néanmoins ses productions seront toujours recherchées ; on résistera difficilement au charme et à la gràce de ses compositions ; on ne cessera d'amirer le précieux de ses figures, la fonte de ses couleurs, etc. Telles sont les qualités qui caractérisent notre joli échantillon, représentant une belle Hollandaise, dans l'embrasure d'une croisée décorée d'une draperie verte, et d'un perroquet perché sur une cheville. Elle est endormie, sa tête penchée sur son bras, à côte de son coussin à dentelles, tenant un petit épagneul dans le pan d'une draperie ; vue à mi-corps en robe de satin. Ses oreilles, ses chevaux, ornés de perles, et une épaule découverte. Ce tableau piquent, très fin dans ses détails, vient de la vente Randon de Boisset.]] réalisée par Werf (Adrien Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 460 fl. [392]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un charmant tableau gravé par Viel, dans la collection des peintres flamands et hollandais de Le Brun ; il représente un Paysan vu à mi-corps, pinçant lóreille d'un chien et riant d'un air grotesque. Ce précieux petit morceau est d'un bon ton de couleur, et offre un caractère et une expression supérieurs à ses autres ouvrages. (Devois (Henri))|Un charmant tableau gravé par Viel, dans la collection des peintres flamands et hollandais de Le Brun ; il représente un Paysan vu à mi-corps, pinçant lóreille d'un chien et riant d'un air grotesque. Ce précieux petit morceau est d'un bon ton de couleur, et offre un caractère et une expression supérieurs à ses autres ouvrages.]] réalisée par Devois (Henri), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 214.8 fl. [393]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste est dans la classe que nous appelons les peintres fins de la Hollande ; ses ouvrages sont généralement d'un fini extrême et remplis de détails. Nous ne connaissons guère que des échantillons de cet auteur. le temps qu'il passait à les terminer ne lui a pas permis de faire des grands ouvrages. Dans les deux tableaux que nous possédons de ce maître, on distingue saint Sébastien, attaché à un arbre, percé d'une flèche, levant les yeux au ciel ; un ange, voltigeant au-dessus de sa tête, lui présente d'une main la couronne de martyr, et de l'autre la palme. Dans l'éloignement à gauche, on aperçoit ses bourreaux. Tableau plein d'expression et de finesse, qui est dessiné dans le goût de Rubens. (Devois (Henri))|Cet artiste est dans la classe que nous appelons les peintres fins de la Hollande ; ses ouvrages sont généralement d'un fini extrême et remplis de détails. Nous ne connaissons guère que des échantillons de cet auteur. le temps qu'il passait à les terminer ne lui a pas permis de faire des grands ouvrages. Dans les deux tableaux que nous possédons de ce maître, on distingue saint Sébastien, attaché à un arbre, percé d'une flèche, levant les yeux au ciel ; un ange, voltigeant au-dessus de sa tête, lui présente d'une main la couronne de martyr, et de l'autre la palme. Dans l'éloignement à gauche, on aperçoit ses bourreaux. Tableau plein d'expression et de finesse, qui est dessiné dans le goût de Rubens.]] réalisée par Devois (Henri), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 94 fl. [394]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quoique moins cité que ces illustres contemporains, cet artiste a soutenu avec dignité la réputation de son école, dans laquelle il tenait un rang distingué pour le beau caractère de grandeur, de noblesse de ses ouvrages, le sévère de ses expressions ainsi que la légéreté de son pinceau : tel est son joli tableau de notre collection. Il représente une Hollandaise de dinstinction que l'on voit à travers une croisé décorée d'un tapis brodé, assise dans son appartement, pinçant de la mandoline ; elle est vue de face jusqu'aux genoux, vêtue de satin, les oreilles et les cheveux ornés de perles, et la gorge à demi couverte. Ce tableau réunit à peu près toutes les qualités qui distinguent les ouvrages de cet auteur. (Neer (Eglon Vander))|Quoique moins cité que ces illustres contemporains, cet artiste a soutenu avec dignité la réputation de son école, dans laquelle il tenait un rang distingué pour le beau caractère de grandeur, de noblesse de ses ouvrages, le sévère de ses expressions ainsi que la légéreté de son pinceau : tel est son joli tableau de notre collection. Il représente une Hollandaise de dinstinction que l'on voit à travers une croisé décorée d'un tapis brodé, assise dans son appartement, pinçant de la mandoline ; elle est vue de face jusqu'aux genoux, vêtue de satin, les oreilles et les cheveux ornés de perles, et la gorge à demi couverte. Ce tableau réunit à peu près toutes les qualités qui distinguent les ouvrages de cet auteur.]] réalisée par Neer (Eglon Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 486 fl. [395]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Mer orageuse. Cet élément terrible va signaler sa fureur ; déjà ses flots irrités manacent d'engloutir une barque de passagers que l'on voit à gauche, dans une partie éclairée, fuyant à force de voiles l'approche du danger, et traînant sur ses derrières une petite nacelle. Plus loin, on découvre sur les divers plans, quelques navires et autres bâtimens qui errent sur les eaux et semblent se perdre à l'horizon, sous des nuages obscurs et déchirés par la violence des vents. Le devant du tableau présente des pieux plantés dans la mer, et un pêcheur assis sur une terrasse meublée d'arbrisseaux et brindilles. (Backuysen (Ludolf))|Une Mer orageuse. Cet élément terrible va signaler sa fureur ; déjà ses flots irrités manacent d'engloutir une barque de passagers que l'on voit à gauche, dans une partie éclairée, fuyant à force de voiles l'approche du danger, et traînant sur ses derrières une petite nacelle. Plus loin, on découvre sur les divers plans, quelques navires et autres bâtimens qui errent sur les eaux et semblent se perdre à l'horizon, sous des nuages obscurs et déchirés par la violence des vents. Le devant du tableau présente des pieux plantés dans la mer, et un pêcheur assis sur une terrasse meublée d'arbrisseaux et brindilles.]] réalisée par Backuysen (Ludolf), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 1240 fl. [396]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si la France proclame avec orgueil Vernet pour son premier peintre de marine, la Hollande pourra se glorifier également de Backuysen, le premier de son école dans ce genre de peinture. En vain lui opposerait-on Guillaume Vanden Velde ; quelque admirables que soient les talens de ce dernier artiste, il ne peut lutter avec avantage contre un tel adversaire pour le grandiose de la pantomime, le savant de l'exécution, la richesse de la couleur et la beauté de l'effet ; pas même, enfin, pour le précieux fini. Lorsque Backuysen a voulu réprimer la fougue de ses pinceaux, il a porté cette partie de l'art aussi loin que qui que ce soit, sans froideur ni mollesse. Telles sont les réflexions que nous ont inspirées deux des plus beaux tableaux qui soient sortis de sa main, et qui brillent dans notre collection. L'un représente une Mer orageuse, et l'autre on Calme. Ce derniere, surtout, peint dans le goût de Vanden Velde, offrant tant de beautés, que nous ne savons comment et par où commencer et finir notre description. Le premier plan offre un bout de terre sur lequel on voit un ancre, une petite nacelle et un groupe capital de six figures qui se détachent en vigueur ; elles représentent des marchandes de poissons, dont un homme et une femme debout, trois petits garçons et une petite fille : leurs attitudes et leurs paniers vides feraient croire qu'ils attendent l'arrivée d'une barque de pêcheurs que l'on aperçoit à droite, se dirigeant vers le rivage. Un Hollandais, debout sur le galet, regarde avec attention les manoeuvres de cet équipage. Plus loin l'on distingue, sous l'horizon, diverses petites voiles qui voguent sur la mer. Cet admirable tableau (dans le goût de Vanden Velde) paraît être le résultat d'une étude particulière et approfondie : la peinture ne peut rien offrir de plus étonnant ni de plus parfait dans ce genre ; le ciel surtout est admirable. Il est encore bien conservé, et gravé par M. Daudet, dans la collection des peintres flamands et hollandais de Le Brun. (Backuysen (Ludolf))|Si la France proclame avec orgueil Vernet pour son premier peintre de marine, la Hollande pourra se glorifier également de Backuysen, le premier de son école dans ce genre de peinture. En vain lui opposerait-on Guillaume Vanden Velde ; quelque admirables que soient les talens de ce dernier artiste, il ne peut lutter avec avantage contre un tel adversaire pour le grandiose de la pantomime, le savant de l'exécution, la richesse de la couleur et la beauté de l'effet ; pas même, enfin, pour le précieux fini. Lorsque Backuysen a voulu réprimer la fougue de ses pinceaux, il a porté cette partie de l'art aussi loin que qui que ce soit, sans froideur ni mollesse. Telles sont les réflexions que nous ont inspirées deux des plus beaux tableaux qui soient sortis de sa main, et qui brillent dans notre collection. L'un représente une Mer orageuse, et l'autre on Calme. Ce derniere, surtout, peint dans le goût de Vanden Velde, offrant tant de beautés, que nous ne savons comment et par où commencer et finir notre description. Le premier plan offre un bout de terre sur lequel on voit un ancre, une petite nacelle et un groupe capital de six figures qui se détachent en vigueur ; elles représentent des marchandes de poissons, dont un homme et une femme debout, trois petits garçons et une petite fille : leurs attitudes et leurs paniers vides feraient croire qu'ils attendent l'arrivée d'une barque de pêcheurs que l'on aperçoit à droite, se dirigeant vers le rivage. Un Hollandais, debout sur le galet, regarde avec attention les manoeuvres de cet équipage. Plus loin l'on distingue, sous l'horizon, diverses petites voiles qui voguent sur la mer. Cet admirable tableau (dans le goût de Vanden Velde) paraît être le résultat d'une étude particulière et approfondie : la peinture ne peut rien offrir de plus étonnant ni de plus parfait dans ce genre ; le ciel surtout est admirable. Il est encore bien conservé, et gravé par M. Daudet, dans la collection des peintres flamands et hollandais de Le Brun.]] réalisée par Backuysen (Ludolf), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Perignon au prix de 3850 fl. [397]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fils et élève du précédent. Cet artiste extraordinaire, et même unique dans son genre, a peint la nature morte au plus haut degré de perfection : il n'a pas encore été surpassé, ni même égalé, par aucun de ses nombreux imitateurs, et ses ouvrages seront toujours des monumens de surprise et d'admiration. Peut-on rien voir, en effet, de plus beau et de plus étonnant que son rand tableau du Musée royal de France? Celui de notre collection offre également des beautés recommandables. Il représente un Groupe de gibiers et divers oiseaux morts, placés à droite dans un paysage. On y remarque, pour objets principaus, un lièvre, une perdrix d'une exécution surprenante, un chien, un fusil et autres objets. (Weeninx (Jean))|Fils et élève du précédent. Cet artiste extraordinaire, et même unique dans son genre, a peint la nature morte au plus haut degré de perfection : il n'a pas encore été surpassé, ni même égalé, par aucun de ses nombreux imitateurs, et ses ouvrages seront toujours des monumens de surprise et d'admiration. Peut-on rien voir, en effet, de plus beau et de plus étonnant que son rand tableau du Musée royal de France? Celui de notre collection offre également des beautés recommandables. Il représente un Groupe de gibiers et divers oiseaux morts, placés à droite dans un paysage. On y remarque, pour objets principaus, un lièvre, une perdrix d'une exécution surprenante, un chien, un fusil et autres objets.]] réalisée par Weeninx (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 370 fl. [398]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet habile artiste a soutenu avec dignité la réputation de son école ; il a peint le portrait et même l'histoire ; mais sa manière favorite était le genre dans lequel il s'est élevé au rang de Berghem et de Pinaker, et autres grands artistes avec lesquels ses ouvrages ont des rapports. Ses tableaux sont rares, et se font remarquer par de beaux accidens de lumière et des effeets toujours grands et toujours vrais. Le beau tableau que nou allons décrire convainera les curieux de cette vérité : il représente un Paysage d'un effet imposant. On voit, à gauche, une fontaine au bord de laquelle sont un homme et une femme qui conversent avec deux cavaliers en manteaux, pendant que leurs chevaux boivent ; l'un d'eux se retorne vers l'autre, et semble rire de cette conversation : ils sont suivis d'un valet monté sur un cheval noir, qui frappe à coups de fouet un chien qui aboie. Sur le second plan, à droite, on remarque un palefrenier conduisant, par la bride, un cheval qu làche une ruade. Derrière, au fond du sujet, on distingue, sur un chemin bordé de palissades, une marche d'animaux conduits par des pâtres ; une grande porte decorée d'architecture indique l'entrée d'un marché ou dúne ville ; un coteau garni de broussailles, un ciel frais et vigoureux, terminent ce tableau du premier order du maître, et digne des premières collections. (Veenix (Jean-Baptiste))|Cet habile artiste a soutenu avec dignité la réputation de son école ; il a peint le portrait et même l'histoire ; mais sa manière favorite était le genre dans lequel il s'est élevé au rang de Berghem et de Pinaker, et autres grands artistes avec lesquels ses ouvrages ont des rapports. Ses tableaux sont rares, et se font remarquer par de beaux accidens de lumière et des effeets toujours grands et toujours vrais. Le beau tableau que nou allons décrire convainera les curieux de cette vérité : il représente un Paysage d'un effet imposant. On voit, à gauche, une fontaine au bord de laquelle sont un homme et une femme qui conversent avec deux cavaliers en manteaux, pendant que leurs chevaux boivent ; l'un d'eux se retorne vers l'autre, et semble rire de cette conversation : ils sont suivis d'un valet monté sur un cheval noir, qui frappe à coups de fouet un chien qui aboie. Sur le second plan, à droite, on remarque un palefrenier conduisant, par la bride, un cheval qu làche une ruade. Derrière, au fond du sujet, on distingue, sur un chemin bordé de palissades, une marche d'animaux conduits par des pâtres ; une grande porte decorée d'architecture indique l'entrée d'un marché ou dúne ville ; un coteau garni de broussailles, un ciel frais et vigoureux, terminent ce tableau du premier order du maître, et digne des premières collections.]] réalisée par Veenix (Jean-Baptiste), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 801 fl. [399]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Voici encore un artiste extraordinaire que la nature semble avoir créé les pinceaux en main. En considérant la beauté et la quantité de ses ouvrages avec sa courte existence, on serait tenté de croire qu'ils s'est éleve au premier rang de la peinture comme par enchantement : il est, sans contredit, le plus habile et le plus savant dans son genre de tous les peintures de sa nation. Nous disons le plus savant, parce qu'il était à la fois célèbre pour le paysage, les animaux et l'histoire. Si Paul Potter, son immortel maître, lui a disputé le premier pas dans lárt de peindre les animaux, personne au mons, s'élevant au-dessus de son genre, n'ose prétendre à la gloire que lui acquirent son Calvaire du Musée, et le superbe Crucifiement que nous avons vu autrefoir à Lyon. Nous ne voyons pas non plus qu'aucun de ses contemporains l'ait égalé pour le brillant doré de la couleur, le flou, la légègeté du pinceau, l'esprit et l'expression de ses figures et de ses animaux. C'est ainsi que nous jugeons le mérite de ce maître sur le petit diamant de notre collection, offrant une charmante composition. On voit à droite, dans un paysage, une femme assise sur le premier plan au bord d'un chemin, à côté de son chien, qui file à la quenouille en gardant ses bestiaux. A gauche, à peu de distance, on voit un groupe d'animaux. On y remarque une vache dèbout et une autre couchée, trois moutons et une chèvre. Plus loin, sur un plan plus élevé, on distingue deux boeufs, et sur une éminence une jolie fabrique entourée d'arbres ; quelques coteaux se laissent apercevoir dans le fond du sujet. Tous ces précieux détails sont réunis sous le voûte d'un ciel plein de finesse et pétillant de lumière. Nous osons nous flatter que ce délicieux petit tableau, de la plus précieuse exécution, et bien conservé, sera favorablement accueilli des amateurs. (Dujardin (Karel))|Voici encore un artiste extraordinaire que la nature semble avoir créé les pinceaux en main. En considérant la beauté et la quantité de ses ouvrages avec sa courte existence, on serait tenté de croire qu'ils s'est éleve au premier rang de la peinture comme par enchantement : il est, sans contredit, le plus habile et le plus savant dans son genre de tous les peintures de sa nation. Nous disons le plus savant, parce qu'il était à la fois célèbre pour le paysage, les animaux et l'histoire. Si Paul Potter, son immortel maître, lui a disputé le premier pas dans lárt de peindre les animaux, personne au mons, s'élevant au-dessus de son genre, n'ose prétendre à la gloire que lui acquirent son Calvaire du Musée, et le superbe Crucifiement que nous avons vu autrefoir à Lyon. Nous ne voyons pas non plus qu'aucun de ses contemporains l'ait égalé pour le brillant doré de la couleur, le flou, la légègeté du pinceau, l'esprit et l'expression de ses figures et de ses animaux. C'est ainsi que nous jugeons le mérite de ce maître sur le petit diamant de notre collection, offrant une charmante composition. On voit à droite, dans un paysage, une femme assise sur le premier plan au bord d'un chemin, à côté de son chien, qui file à la quenouille en gardant ses bestiaux. A gauche, à peu de distance, on voit un groupe d'animaux. On y remarque une vache dèbout et une autre couchée, trois moutons et une chèvre. Plus loin, sur un plan plus élevé, on distingue deux boeufs, et sur une éminence une jolie fabrique entourée d'arbres ; quelques coteaux se laissent apercevoir dans le fond du sujet. Tous ces précieux détails sont réunis sous le voûte d'un ciel plein de finesse et pétillant de lumière. Nous osons nous flatter que ce délicieux petit tableau, de la plus précieuse exécution, et bien conservé, sera favorablement accueilli des amateurs.]] réalisée par Dujardin (Karel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2120 fl. [400]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un ton chaud, offrant à droite une auberge. Le maître est debout devant la porte, tenant un pot à la main, inveite deux paysans en voyage à se rafraîchir dans sa maison. A gauche, l'on voit une femme conduisant un enfant par la main. (Teniers (David le fils))|Un Paysage d'un ton chaud, offrant à droite une auberge. Le maître est debout devant la porte, tenant un pot à la main, inveite deux paysans en voyage à se rafraîchir dans sa maison. A gauche, l'on voit une femme conduisant un enfant par la main.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Montignol au prix de 99.95 fl. [402]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, offrant à gauche, devant une auberge, nombre de Flamands en diverses attitudes, buvant, conversant et jouant aux cartes. On remarque sur le second plan une rivière, une église et des arbres. Tableau brillant de couleur, plein de goût et d'esprit ; il est bien conservé. (Teniers (David le fils))|Un Paysage, offrant à gauche, devant une auberge, nombre de Flamands en diverses attitudes, buvant, conversant et jouant aux cartes. On remarque sur le second plan une rivière, une église et des arbres. Tableau brillant de couleur, plein de goût et d'esprit ; il est bien conservé.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Constantin au prix de 151 fl. [407]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Prince ou Général d'armée, en cuirasse, monté sur son cheval, tenant un bâton de maréchal, semble donner au loin des ordres à ses officiers. Ce tableau, de la plus haute rareté et de la plus précieuse exécution, est digne, sous tous les rapports, de la réputation de son auteur, quoique dún genre différent du sien. (Teniers (David le fils))|Un Prince ou Général d'armée, en cuirasse, monté sur son cheval, tenant un bâton de maréchal, semble donner au loin des ordres à ses officiers. Ce tableau, de la plus haute rareté et de la plus précieuse exécution, est digne, sous tous les rapports, de la réputation de son auteur, quoique dún genre différent du sien.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 150 fl. [409]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un joli effet, où l'on voit au milieu, sur une éminence, un groupe de vieilles fortifications. A gauche du premier plan une croix en bois, et à droite trois paysans conversent ensemble. Tableau touché avec goût et esprit. (Teniers (David le fils))|Un Paysage d'un joli effet, où l'on voit au milieu, sur une éminence, un groupe de vieilles fortifications. A gauche du premier plan une croix en bois, et à droite trois paysans conversent ensemble. Tableau touché avec goût et esprit.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Schmidt au prix de 701 fl. [410]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Entrée d'un ancien château avec des tourelles, défendu par deux bastions qui sont à la tête du pontlevis. Sur le premier plan, un groupe de pêcheurs, dont un tire son filet pendant que les autres vendent leurs poissons. Joli échantillon d'un ton blond et transparent. (Teniers (David le fils))|L'Entrée d'un ancien château avec des tourelles, défendu par deux bastions qui sont à la tête du pontlevis. Sur le premier plan, un groupe de pêcheurs, dont un tire son filet pendant que les autres vendent leurs poissons. Joli échantillon d'un ton blond et transparent.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 540 fl. [411]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux vieilles Femmes faisant pendans ; l'une est assise dans un intérieur meublé de divers accessoires ; elle panse une plaie qu'elle a sur la main. L'autre, également assise avec son chien dans un jardin, flaire une rose qu'elle tient à la main. Ces deux échantillons sont du beau temps du maître. (Teniers (David le fils))|Deux vieilles Femmes faisant pendans ; l'une est assise dans un intérieur meublé de divers accessoires ; elle panse une plaie qu'elle a sur la main. L'autre, également assise avec son chien dans un jardin, flaire une rose qu'elle tient à la main. Ces deux échantillons sont du beau temps du maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 775 fl. [412]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un Intérieur, on voit trois musiciens flamands rangés autour d'une table ; l'un d'eux change une chanson qu'il tient dans sa main, tandis que les deux autres l'accompagnent avec leurs instrumens qu'ils accordent sur un cahier de musique placé sur une table devant eux. Dans le fond du sujet, à droite, on distingue une femme cachée derrière une porte, qui semble écouter leurs chants avec plaisir. (Teniers (David le fils))|Dans un Intérieur, on voit trois musiciens flamands rangés autour d'une table ; l'un d'eux change une chanson qu'il tient dans sa main, tandis que les deux autres l'accompagnent avec leurs instrumens qu'ils accordent sur un cahier de musique placé sur une table devant eux. Dans le fond du sujet, à droite, on distingue une femme cachée derrière une porte, qui semble écouter leurs chants avec plaisir.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ternaux au prix de 321 fl. [415]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Intérieur, dans lequel on voit à droite un buveur assis et appuyé sur le bout d'une table, tenant d'une main sa pipe, et de l'autre un verre de vin. Sa femme, placée derrière lui, fait sécher son tabac sur un pot de feu. Dans le fond, à droite, on distingue trois joueurs de cartes autour d'une table. Divers accessoires relatifs au sujet meublent cette composition pleine de vérité. (Teniers (David le fils))|Un Intérieur, dans lequel on voit à droite un buveur assis et appuyé sur le bout d'une table, tenant d'une main sa pipe, et de l'autre un verre de vin. Sa femme, placée derrière lui, fait sécher son tabac sur un pot de feu. Dans le fond, à droite, on distingue trois joueurs de cartes autour d'une table. Divers accessoires relatifs au sujet meublent cette composition pleine de vérité.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 360 fl. [416]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Vieillard debout dans un intérieur, devant une table couverte d'un tapis, pèse dans une balance des pièces de monnaie que lui compte une vieille femme qui les prend dans un sac placé à côté d'elle. Ce tableau, bien entendu et d'un grand caractère, est du beau temps du maître. (Teniers (David le fils))|Un Vieillard debout dans un intérieur, devant une table couverte d'un tapis, pèse dans une balance des pièces de monnaie que lui compte une vieille femme qui les prend dans un sac placé à côté d'elle. Ce tableau, bien entendu et d'un grand caractère, est du beau temps du maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 501 fl. [417]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Récureur de puits sur le premier plan, portant sur son épaule une longue perche propre à son état. Ses mouvemens et l'expression de ses yeux et de sa bouche sont rendus avec tant de véritd'e, qu'il semble qu'on l'entend crier, pour avertir ses pratiques de son passage. On aperçoit dans le fond deux paysans et un village. Jolie production du meilleur temps et du plus beau faire du maître. (Teniers (David le fils))|Un Récureur de puits sur le premier plan, portant sur son épaule une longue perche propre à son état. Ses mouvemens et l'expression de ses yeux et de sa bouche sont rendus avec tant de véritd'e, qu'il semble qu'on l'entend crier, pour avertir ses pratiques de son passage. On aperçoit dans le fond deux paysans et un village. Jolie production du meilleur temps et du plus beau faire du maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 351 fl. [418]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille Femme, coiffé de noir, assise sur sa chaise, tenant de sa main froite sur ses genoux un chien, et de l'autre un oeillet dont elle flaire l'odeur. Ce beau pastiche, dans le genre de Rembrandt, est peint avec le goût et le sentiment de ce grand maître. (Teniers (David le fils))|Une vieille Femme, coiffé de noir, assise sur sa chaise, tenant de sa main froite sur ses genoux un chien, et de l'autre un oeillet dont elle flaire l'odeur. Ce beau pastiche, dans le genre de Rembrandt, est peint avec le goût et le sentiment de ce grand maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 561 fl. [419]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ mort entre les bras des trois Marie ; derrière lui, saint François Stigmate et sainte Scholastique. Sur le devant du sujet, ou voit la couronne d'épines, les cordes, les clous, etc. Le fond offre un paysage, dans lequel on distingue le Calvaire. Ce sujet est traité dans le goût de Raphaël. (Teniers (David le fils))|Jésus-Christ mort entre les bras des trois Marie ; derrière lui, saint François Stigmate et sainte Scholastique. Sur le devant du sujet, ou voit la couronne d'épines, les cordes, les clous, etc. Le fond offre un paysage, dans lequel on distingue le Calvaire. Ce sujet est traité dans le goût de Raphaël.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bourgeois au prix de 561 fl. [420]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, la tête découverte et le corps à demi nu, est dans une grotte, en prière devant un crucifix, et tenant un livre à la main ; d'autres sont à ses pieds, son chapeau est suspendu à une roche. A quelque distance on voit un lion d'un beau caractère qui semble se diriger vers ce vénérable personnage. Une percée découvre une échappée de paysage qui égaye la tristesse et la monotonie du sujet. Ce tableau est bien conservé et du beau temps du maître. (Teniers (David le fils))|Saint Jérôme, la tête découverte et le corps à demi nu, est dans une grotte, en prière devant un crucifix, et tenant un livre à la main ; d'autres sont à ses pieds, son chapeau est suspendu à une roche. A quelque distance on voit un lion d'un beau caractère qui semble se diriger vers ce vénérable personnage. Une percée découvre une échappée de paysage qui égaye la tristesse et la monotonie du sujet. Ce tableau est bien conservé et du beau temps du maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 150 fl. [421]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Fuite en Egypte ; tableau curieux et d'un grand effet. La scène se passe pendant la nuit, au clair de la lune. On voit dans un bateau la Vierge tenant l'Enfant Jésus, et saint Joseph conduisant l'âne. Un conducteur et un rameur conduisent cette sainte famille, à l'endroit que saint Joseph semble leur indiquer par le mouvement de sa main. Les bords de la rivière sont garnis d'arbres. On distingue un château sur le sommet d'une côte. Cette charmante imitation de Rubens est gravée. (Teniers (David le fils))|Une Fuite en Egypte ; tableau curieux et d'un grand effet. La scène se passe pendant la nuit, au clair de la lune. On voit dans un bateau la Vierge tenant l'Enfant Jésus, et saint Joseph conduisant l'âne. Un conducteur et un rameur conduisent cette sainte famille, à l'endroit que saint Joseph semble leur indiquer par le mouvement de sa main. Les bords de la rivière sont garnis d'arbres. On distingue un château sur le sommet d'une côte. Cette charmante imitation de Rubens est gravée.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par felix au prix de 660 fl. [422]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche et joli échantillon, où l'on remarque, sur le premier plan, trois hommes et une femme, assis et debout autour d'une table ; deux d'entre eux jouant au trictrac, semblent, s'expliquer avec chaleur sur un coup. Dans l'enfoncement, à gauche, on distingue un homme vu par le dos devant une cloison ; et à droite, des buveurs et joueurs de cartes groupés autour d'une table près du feu. Ce petit bijou est encore enrichi de nombre d'objets analogues au sujet. Tableau d'un pinceau délicat, d'une touche moelleuse et d'un ton très mystérieux. (Teniers (David le fils))|Un riche et joli échantillon, où l'on remarque, sur le premier plan, trois hommes et une femme, assis et debout autour d'une table ; deux d'entre eux jouant au trictrac, semblent, s'expliquer avec chaleur sur un coup. Dans l'enfoncement, à gauche, on distingue un homme vu par le dos devant une cloison ; et à droite, des buveurs et joueurs de cartes groupés autour d'une table près du feu. Ce petit bijou est encore enrichi de nombre d'objets analogues au sujet. Tableau d'un pinceau délicat, d'une touche moelleuse et d'un ton très mystérieux.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Niewenhuys au prix de 704.5 fl. [423]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tabelaux en pendans et de forme ronde, représentant des Kermesses ou Fêtes villageoises ; dans l'un on voit, à droite, une guinguette où se divertissent nombre de paysans des deux sexes, distribués par groupes devant la porte ; un homme danse avec une femme, au son d'une musette ; les uns les regardent pendant que d'autrés boivent à l'ombre d'une couverture en chaume. L'autre tableau offre également un divertissement de villageois et de villageoises ; les uns dansent aussi au son d'une musette, les autres boivent et conversent : la scène, pleine de mouvement et de gaité, se passe sous des arbres devant deux maisons. Ce tableau, fait au premier coup, n'est ni du temps ni de la même finesse que le précédent. Grand. 7 p. (Teniers (David le fils))|Deux tabelaux en pendans et de forme ronde, représentant des Kermesses ou Fêtes villageoises ; dans l'un on voit, à droite, une guinguette où se divertissent nombre de paysans des deux sexes, distribués par groupes devant la porte ; un homme danse avec une femme, au son d'une musette ; les uns les regardent pendant que d'autrés boivent à l'ombre d'une couverture en chaume. L'autre tableau offre également un divertissement de villageois et de villageoises ; les uns dansent aussi au son d'une musette, les autres boivent et conversent : la scène, pleine de mouvement et de gaité, se passe sous des arbres devant deux maisons. Ce tableau, fait au premier coup, n'est ni du temps ni de la même finesse que le précédent. Grand. 7 p.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par hazard au prix de 2035 fl. [424]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau très fin et d'une belle exécution : il représente un Forgeron assis dans son atelier, fabriquant des armes ; près de lui on voit un casque et une cuirasse ; dans le fond on distingue trois ouvriers, dont un souffle à la forge. Cette charmante production, du plus beau temps du maîtres, faisait partie de la belle collection de madame le comtesse de Bandeville, et est gravée par Chenu, sous le nom du Forgeron militaire. (Teniers (David le fils))|Un tableau très fin et d'une belle exécution : il représente un Forgeron assis dans son atelier, fabriquant des armes ; près de lui on voit un casque et une cuirasse ; dans le fond on distingue trois ouvriers, dont un souffle à la forge. Cette charmante production, du plus beau temps du maîtres, faisait partie de la belle collection de madame le comtesse de Bandeville, et est gravée par Chenu, sous le nom du Forgeron militaire.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 1020 fl. [425]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Vieillard assis, demandant l'aumône ; d'une main il présente son chapeau, et cache l'autre dans son manchon. Près et derrière lui, sa femme, également assise, tient de ses deux mains un pot de feu, et semble fixer au loin une âme charitable qui vient leur donner l'aumône. Une écuelle, un bâton sur le premier plan, et au fond un paysage où sont quelques fabriques, terminent cette composition d'une véritd'e surprenante. Il ne serait guère possible de porter l'art de l'imitation plus loin : la nature est absolument prise sur le fait. Ce tableau est gravé sous le titre des Mendians. (Teniers (David le fils))|Un Vieillard assis, demandant l'aumône ; d'une main il présente son chapeau, et cache l'autre dans son manchon. Près et derrière lui, sa femme, également assise, tient de ses deux mains un pot de feu, et semble fixer au loin une âme charitable qui vient leur donner l'aumône. Une écuelle, un bâton sur le premier plan, et au fond un paysage où sont quelques fabriques, terminent cette composition d'une véritd'e surprenante. Il ne serait guère possible de porter l'art de l'imitation plus loin : la nature est absolument prise sur le fait. Ce tableau est gravé sous le titre des Mendians.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jacquinot au prix de 800 fl. [426]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Kermesse, ou Fête de village, offrant, à gauche, un groupe de trois maisons ou cabarets, devant lesquelles sont nombre de Flamands et Flamandes livrés à divers divertissemens : les uns dansent au son d'une musette pendant que les autres boivent et conversent sous un grand arbre placé au milieu de la composition. Dans le fond, à droite, on distingue un paysage dominé par une église ; un chien, un cochon, et autres objets meublant le premier plan de cette charmante production, conçue avec un goût et un esprit au-dessus de tout éloge. (Teniers (David le fils))|Une Kermesse, ou Fête de village, offrant, à gauche, un groupe de trois maisons ou cabarets, devant lesquelles sont nombre de Flamands et Flamandes livrés à divers divertissemens : les uns dansent au son d'une musette pendant que les autres boivent et conversent sous un grand arbre placé au milieu de la composition. Dans le fond, à droite, on distingue un paysage dominé par une église ; un chien, un cochon, et autres objets meublant le premier plan de cette charmante production, conçue avec un goût et un esprit au-dessus de tout éloge.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor. [427]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous des roches voûtées en forme de grotte, on voit deux Saints ou ermites assis, sur le premier plan, faisant une lecture qui est interrompue par la vue d'un corbeau, qui leur apporte un pain qu'il tient dans son bec ; à leurs pieds sont des livers, des choux, des racines, un pot de terre et une jatte ; dans l'enfoncement de la grotte on distingue une lampe allumée, des fagots et une cruche ; un ruisseau tombe en cascades sur le devant, des arbustes, des brindilles, une croix, et une barrière qui ferme cette habitation. Ce tableau, d'une touche spirituelle et transparente de couleur, est du beau temps du maître. (Teniers (David le fils))|Sous des roches voûtées en forme de grotte, on voit deux Saints ou ermites assis, sur le premier plan, faisant une lecture qui est interrompue par la vue d'un corbeau, qui leur apporte un pain qu'il tient dans son bec ; à leurs pieds sont des livers, des choux, des racines, un pot de terre et une jatte ; dans l'enfoncement de la grotte on distingue une lampe allumée, des fagots et une cruche ; un ruisseau tombe en cascades sur le devant, des arbustes, des brindilles, une croix, et une barrière qui ferme cette habitation. Ce tableau, d'une touche spirituelle et transparente de couleur, est du beau temps du maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Champion au prix de 269 fl. [428]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une très belle Marine : quoique ce tableau ne soit point le genre de cet artiste, on y trouve néanmoins tout ce que son rare talent peut offrir de plus délicat de touche et de couleur ; des pêcheurs dans une barque tirent leurs filets de l'eau, pendant que l'autres amènent cette barque sur le rivate, où l'on voit plusieurs poissons étalés à terre, et d'autres dans des mannes que l'on vend à des marchands, groupés sur le premier plan à droite, au bas d'une côte et près d'une forteresse. Ce charmant, tableau, où l'on compté seize figures, ne laisse rien à désirer. (Teniers (David le fils))|Une très belle Marine : quoique ce tableau ne soit point le genre de cet artiste, on y trouve néanmoins tout ce que son rare talent peut offrir de plus délicat de touche et de couleur ; des pêcheurs dans une barque tirent leurs filets de l'eau, pendant que l'autres amènent cette barque sur le rivate, où l'on voit plusieurs poissons étalés à terre, et d'autres dans des mannes que l'on vend à des marchands, groupés sur le premier plan à droite, au bas d'une côte et près d'une forteresse. Ce charmant, tableau, où l'on compté seize figures, ne laisse rien à désirer.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Nieuwenhuys au prix de 890 fl. [429]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital du même ordre que le précedent, connu par la belle gravure de La Bas, sous le nom de la Ferme. Les bàtimens servant à son exploitation occupent toute la partie gauche du tableau ; sur le premier plan, on voit un bon vieillard suivi de son chien, debout, appuyé sur son bâton, qui semble converser avec un homme assis devant lui mangeant des moules ; près d'eux une jeune femme tenant un pot sur le bord d'un puits, les fixe avec attention, comme pour écouter ce qu'ils disent ; une vieille, du haut d'une croisée, paraît aussi prêter l'oreille à cette conversation ; un perroquet perché sur une vieille porte, fait encore partie de cette scène ; à la droite du sujet, on voit derrière des fabriques une belle échappée de paysage, frappée par les rayons du soleil ; on y distingue des arbres, une église et un berger gardant des moutons ; le ciel est nébuleux et menace de pluie. Ce tableau, large et savant d'exécution, peut passer pour un des plus beaux du maître. (Teniers (David le fils))|Un tableau capital du même ordre que le précedent, connu par la belle gravure de La Bas, sous le nom de la Ferme. Les bàtimens servant à son exploitation occupent toute la partie gauche du tableau ; sur le premier plan, on voit un bon vieillard suivi de son chien, debout, appuyé sur son bâton, qui semble converser avec un homme assis devant lui mangeant des moules ; près d'eux une jeune femme tenant un pot sur le bord d'un puits, les fixe avec attention, comme pour écouter ce qu'ils disent ; une vieille, du haut d'une croisée, paraît aussi prêter l'oreille à cette conversation ; un perroquet perché sur une vieille porte, fait encore partie de cette scène ; à la droite du sujet, on voit derrière des fabriques une belle échappée de paysage, frappée par les rayons du soleil ; on y distingue des arbres, une église et un berger gardant des moutons ; le ciel est nébuleux et menace de pluie. Ce tableau, large et savant d'exécution, peut passer pour un des plus beaux du maître.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2790 fl. [430]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau des plus capitaux de ce maître, connu dans l'ancienne curiosité sous le nom de l'Arc-en-Ciel. Il représente une rue ou place de village bordée d'un grand nombre de maisons, dont l'effet est très pittoreques ; sur la gauche des joueurs de boules s'amusent à ce jeu, dans diverses attitudes ; des fumeurs debout et assis les regardent, une femme leur apporte un pot et une assiette : sur la droite on voit un puits ; près de là on distingue des coqs et des poules, plus loin un berger qui garde ses moutons, dans l'eloignement des arbres sur divers plans ; le ciel offre un aspect orageux et un arc-en-ciel. Ce morceau, de la touche la plus franches et la plus légère, est encore d'un coloris brillant et d'une transparence admirable. On y compte treize figures, dont les principales ont trois pouces de proportions. (Teniers (David le fils))|Un tableau des plus capitaux de ce maître, connu dans l'ancienne curiosité sous le nom de l'Arc-en-Ciel. Il représente une rue ou place de village bordée d'un grand nombre de maisons, dont l'effet est très pittoreques ; sur la gauche des joueurs de boules s'amusent à ce jeu, dans diverses attitudes ; des fumeurs debout et assis les regardent, une femme leur apporte un pot et une assiette : sur la droite on voit un puits ; près de là on distingue des coqs et des poules, plus loin un berger qui garde ses moutons, dans l'eloignement des arbres sur divers plans ; le ciel offre un aspect orageux et un arc-en-ciel. Ce morceau, de la touche la plus franches et la plus légère, est encore d'un coloris brillant et d'une transparence admirable. On y compte treize figures, dont les principales ont trois pouces de proportions.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2920 fl. [431]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On ne peut prononcer le nom de ce grand artiste sans éprouver un sentiment de respect et d'admiration pour la mémoire de cet homme extraordinaire, le plus fécond et le plus universel de tous les peintres. Il a traité tous les genres avec plus ou moins de science ; mais toujours avec sa touche pétillante d'esprit et de goût, et sans jamai néglier la finesse et la transparence de la couleur. On ne vit éclore enfin sous ses savans pinceaux que des productions précieusees, toujours avidement enviées : qu'il nous soit permis d'en citer particulièrement une des plus pures et des plus brillantes que nous possédons de ce maître. Elle représente Intérieur d'une chambre ou estaminet, éclairé d'un coup de lumière. On y compte quatre fumeurs ; l'un d'eux, vu par le dos, est assis devant le feu sur un baquet renversé au coin de la cheminée ; un autre, placé à côté sur une escabelle, prépare sa pipe derrière un tonneau qui lui sert de table, tandis que le troisième qui est derrière fume debout, le dos tourné au feu d'une grande cheminée, qui occupe toute la partie gauche du tableau ; dans le fond à droite on distingue le quatrième personnage, présenté par bienséance par le dos, comme devant servir seulement d'accessoire au sujet. Une cruche, des ustensiles, de ménage et autres accessoires meublent cette charmante composition, pleine d'intelligence. Nous pouvons affirmer n'avoir encore rien vu de ce maître d'aussi délicat de teinted et de pinceau, de plus limpide et de plus argentin. Nous avons annoncé une production précieuse : celle-ci, véritable diamant, est une des plus admirable de Teniers. Ce tableau, qui est parfaitement conservé, fut vendu à la vente du chevalier de Cleles, 3010 francs. (Teniers (David le fils))|On ne peut prononcer le nom de ce grand artiste sans éprouver un sentiment de respect et d'admiration pour la mémoire de cet homme extraordinaire, le plus fécond et le plus universel de tous les peintres. Il a traité tous les genres avec plus ou moins de science ; mais toujours avec sa touche pétillante d'esprit et de goût, et sans jamai néglier la finesse et la transparence de la couleur. On ne vit éclore enfin sous ses savans pinceaux que des productions précieusees, toujours avidement enviées : qu'il nous soit permis d'en citer particulièrement une des plus pures et des plus brillantes que nous possédons de ce maître. Elle représente Intérieur d'une chambre ou estaminet, éclairé d'un coup de lumière. On y compte quatre fumeurs ; l'un d'eux, vu par le dos, est assis devant le feu sur un baquet renversé au coin de la cheminée ; un autre, placé à côté sur une escabelle, prépare sa pipe derrière un tonneau qui lui sert de table, tandis que le troisième qui est derrière fume debout, le dos tourné au feu d'une grande cheminée, qui occupe toute la partie gauche du tableau ; dans le fond à droite on distingue le quatrième personnage, présenté par bienséance par le dos, comme devant servir seulement d'accessoire au sujet. Une cruche, des ustensiles, de ménage et autres accessoires meublent cette charmante composition, pleine d'intelligence. Nous pouvons affirmer n'avoir encore rien vu de ce maître d'aussi délicat de teinted et de pinceau, de plus limpide et de plus argentin. Nous avons annoncé une production précieuse : celle-ci, véritable diamant, est une des plus admirable de Teniers. Ce tableau, qui est parfaitement conservé, fut vendu à la vente du chevalier de Cleles, 3010 francs.]] réalisée par Teniers (David le fils), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 5800 fl. [432]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une d'eglise vue de jour, avec sa nef, son choeur, ses chapelles et tous les accessoires analogues au sujet. Le premier plan offre deux personnages debout, en manteau, et une femme assise avec son enfant au bas d'un pilier. Les figures sont par David Teniers. (Neefs (Peters))|L'Intérieur d'une d'eglise vue de jour, avec sa nef, son choeur, ses chapelles et tous les accessoires analogues au sujet. Le premier plan offre deux personnages debout, en manteau, et une femme assise avec son enfant au bas d'un pilier. Les figures sont par David Teniers.]] réalisée par Neefs (Peters), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 301 fl. [435]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une églis vue de jour et meublée de nombre de jolies figures, distribuées sur les divers plans du sujet. On y remarque entre autres un prêtre à l'autel, célébrant la messe. Les figures sont par F. Franc. Joli petit tabelau et bien conservé. (Neefs (Peters))|L'Intérieur d'une églis vue de jour et meublée de nombre de jolies figures, distribuées sur les divers plans du sujet. On y remarque entre autres un prêtre à l'autel, célébrant la messe. Les figures sont par F. Franc. Joli petit tabelau et bien conservé.]] réalisée par Neefs (Peters), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 250 fl. [436]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Intérieur d'une riche cathédrale avec ses deux côtés ; l'un et l'autre savamment éclairés par le jour, et meubld'es dans toutes ses parties de tableaux, statues, tombeaux, autels, et nombre de figures, par F. Franc, groupées et distribuées avec art sur tous les plans du sujet. On y distingue un prêtre célébrant la messe. Tableau de choix du maître, et qui ne laisse rien à désirer, si ce n'est que la planche sur laquelle il est peint fût aussi bien conservée que la peinture. (Neefs (Peters))|Un Intérieur d'une riche cathédrale avec ses deux côtés ; l'un et l'autre savamment éclairés par le jour, et meubld'es dans toutes ses parties de tableaux, statues, tombeaux, autels, et nombre de figures, par F. Franc, groupées et distribuées avec art sur tous les plans du sujet. On y distingue un prêtre célébrant la messe. Tableau de choix du maître, et qui ne laisse rien à désirer, si ce n'est que la planche sur laquelle il est peint fût aussi bien conservée que la peinture.]] réalisée par Neefs (Peters), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Perignon au prix de 320 fl. [437]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant, de même finesse que le précédent, offre également un intérieur d'église, vue de jour, avec sa nef, son choeur, ses chapelles, et meublée de tous ses accessoires religieux. On y distingue en prêtre célebrant la messe. Les nombreuses et charmantes figures qui enrichissent ces deux précieux tableaux sont de la main de Van Tulden. C. l. 5 p. h. 4 p. Bordures de cuivre doré. (Neefs (Peters))|Le Pendant, de même finesse que le précédent, offre également un intérieur d'église, vue de jour, avec sa nef, son choeur, ses chapelles, et meublée de tous ses accessoires religieux. On y distingue en prêtre célebrant la messe. Les nombreuses et charmantes figures qui enrichissent ces deux précieux tableaux sont de la main de Van Tulden. C. l. 5 p. h. 4 p. Bordures de cuivre doré.]] réalisée par Neefs (Peters), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par [[Laneuville et[?] Henry]] au prix de 1301 fl. [439]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'architecture gothique a exclusivement exercé les pinceaux de cet habile artiste. Il n'a fait que des intérieurs d'églises et quelquefois des prisons, mais avec un art supérieur à tous les peinture ont dû frapper de surprise le spectateur et effrayer l'artiste, c'est le tableau divin dont nous allons parler plus bas, représentant un Intérieur d'église, vue de nuit, et dont on ne peut faire qu'une description imparfaite. Il semble que la main qui a tracé cet admirable ouvrage ait été conduite par un ange. On voit à gauche sur le devant un porte-flambeau, une chapelle des côtés, éclairée par les deux cierges de l'autel, devant lequel est un prêtre qui vient prendre le saint viatique, assisté d'un nombre de fidèles prosternés derrière lui. Le premier plan à droite offre trois curieux qui visitent le monument, et plus loin trois hommes à genoux, ainsi que diverses autres figures distribuées jusqu'à l'extrémité de la voûte du choeur, où l'on distingue encore une lumière sur le maître autel. Un orgue, une chaire et autres objets à l'usage du culte catholique, meublent le lieu de cette scène dont le silence mystérieux et la belle magie de la lumière commandent aux spectateurs l'admiration la plus profonde. Les nombreuses et charmantes figures qui enrichissent ces deux précieux tableaux sont de la main de Van Tulden. C. l. 5 p. h. 4 p. Bordures de cuivre doré. (Neefs (Peters))|L'architecture gothique a exclusivement exercé les pinceaux de cet habile artiste. Il n'a fait que des intérieurs d'églises et quelquefois des prisons, mais avec un art supérieur à tous les peinture ont dû frapper de surprise le spectateur et effrayer l'artiste, c'est le tableau divin dont nous allons parler plus bas, représentant un Intérieur d'église, vue de nuit, et dont on ne peut faire qu'une description imparfaite. Il semble que la main qui a tracé cet admirable ouvrage ait été conduite par un ange. On voit à gauche sur le devant un porte-flambeau, une chapelle des côtés, éclairée par les deux cierges de l'autel, devant lequel est un prêtre qui vient prendre le saint viatique, assisté d'un nombre de fidèles prosternés derrière lui. Le premier plan à droite offre trois curieux qui visitent le monument, et plus loin trois hommes à genoux, ainsi que diverses autres figures distribuées jusqu'à l'extrémité de la voûte du choeur, où l'on distingue encore une lumière sur le maître autel. Un orgue, une chaire et autres objets à l'usage du culte catholique, meublent le lieu de cette scène dont le silence mystérieux et la belle magie de la lumière commandent aux spectateurs l'admiration la plus profonde. Les nombreuses et charmantes figures qui enrichissent ces deux précieux tableaux sont de la main de Van Tulden. C. l. 5 p. h. 4 p. Bordures de cuivre doré.]] réalisée par Neefs (Peters), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par [[Laneuville et[?] Henry]] au prix de 1301 fl. [440]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'Intérieur d'un temple de protestans éclairé par un grand jour. On y remarque une chaire à prêcher et autres accessoires. Le premier plan offre une femme assise au pied d'une colonne, et un homme et une femme de distinction ; dans le fond on voit un prêtre assis sur un banc. Joli tableau. (Dewitte (Emmanuel))|Vue de l'Intérieur d'un temple de protestans éclairé par un grand jour. On y remarque une chaire à prêcher et autres accessoires. Le premier plan offre une femme assise au pied d'une colonne, et un homme et une femme de distinction ; dans le fond on voit un prêtre assis sur un banc. Joli tableau.]] réalisée par Dewitte (Emmanuel), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Simon au prix de 200 fl. [441]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quoique né en Allemagne, cet artiste n'en jouissait pas moins d'une grande réputation chez les Hollandais pour ses précieux et rares talens dans la peinture. Ses ouvrages se distinguent par le luxe et la noblesse de ses compositions ; ses figures sont magnifiquement vêtues des plus belles étoffes, qu'il peignait merveilleusement, surtout les satins et la richesse des tapis. Il n'étatit pas moins recherché dans la correction du dessin, la beauté du coloris et la finesse de l'exécution. Notre joli énchantillon justifiera ses rares qualités. Il représente une jeune Hollandaise de distinction dans l'embrasure d'une croisée décorée d'une draperie verte, inclinée sur son appui, qui est convert d'un tapis de velours rouge et une bigarade. Elle est vue de face et à mi-corps, en robe de satin blanc et en mantille jaune, l'estomac décolleté et le col orné d'un collier de perles : elle tient dans sa main le bout du mouchoir qu'elle a sur ses épaules. Ce joli petit tableau est plein de grâce et de naïveté. (Netscher (Gaspard))|Quoique né en Allemagne, cet artiste n'en jouissait pas moins d'une grande réputation chez les Hollandais pour ses précieux et rares talens dans la peinture. Ses ouvrages se distinguent par le luxe et la noblesse de ses compositions ; ses figures sont magnifiquement vêtues des plus belles étoffes, qu'il peignait merveilleusement, surtout les satins et la richesse des tapis. Il n'étatit pas moins recherché dans la correction du dessin, la beauté du coloris et la finesse de l'exécution. Notre joli énchantillon justifiera ses rares qualités. Il représente une jeune Hollandaise de distinction dans l'embrasure d'une croisée décorée d'une draperie verte, inclinée sur son appui, qui est convert d'un tapis de velours rouge et une bigarade. Elle est vue de face et à mi-corps, en robe de satin blanc et en mantille jaune, l'estomac décolleté et le col orné d'un collier de perles : elle tient dans sa main le bout du mouchoir qu'elle a sur ses épaules. Ce joli petit tableau est plein de grâce et de naïveté.]] réalisée par Netscher (Gaspard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 301 fl. [442]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Toute l'Europe connaît ce grand homme ; elle sait que sa plume a beaucoup plus produit que ses pinceaux. Rien n'est plus rare à rencontrer que ses ouvrages en peinture ; nous n'en connaissons même pas dans les cabinets de la capitale. Celui-ci représente un Portrait de femme historiquement drapé. Elle est vue à mi-corps de trois-quarts, coiffd'ee en cheveux, les épaules découvertes. Tableau lumineux, d'un beau caractère et plein de finesse. (Mings (Raphael))|Toute l'Europe connaît ce grand homme ; elle sait que sa plume a beaucoup plus produit que ses pinceaux. Rien n'est plus rare à rencontrer que ses ouvrages en peinture ; nous n'en connaissons même pas dans les cabinets de la capitale. Celui-ci représente un Portrait de femme historiquement drapé. Elle est vue à mi-corps de trois-quarts, coiffd'ee en cheveux, les épaules découvertes. Tableau lumineux, d'un beau caractère et plein de finesse.]] réalisée par Mings (Raphael), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 261 fl. [443]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital représentant un hiver, au centre duquel on voit une église de campagne et des fabriques très pittoresques. A peu de distance est un château au milieu d'un parc environné de murs. Sur la gauche, on voit une rue qui conduit au village. A droite, les terrasses sont bordées d'un canal glacé, sur lequel des patineurs s'exercent, tandis que d'autres conduisent des traîneaux. Le lointain offre dans la perspective une rivière qui se jette dans le canal ; elle paraît gelée. Sur le bord se découvrent des arbres et des hameaux. Toutes les fabriques et terrasses sont couvertes de neige, et le ciel nébuleux semble en promettre encore. Ce tableau, l'un des plus beaux que nous ayons vus de ce maître, porte la date de 1664. Peint à Loonon. (Beerstraaten)|Un tableau capital représentant un hiver, au centre duquel on voit une église de campagne et des fabriques très pittoresques. A peu de distance est un château au milieu d'un parc environné de murs. Sur la gauche, on voit une rue qui conduit au village. A droite, les terrasses sont bordées d'un canal glacé, sur lequel des patineurs s'exercent, tandis que d'autres conduisent des traîneaux. Le lointain offre dans la perspective une rivière qui se jette dans le canal ; elle paraît gelée. Sur le bord se découvrent des arbres et des hameaux. Toutes les fabriques et terrasses sont couvertes de neige, et le ciel nébuleux semble en promettre encore. Ce tableau, l'un des plus beaux que nous ayons vus de ce maître, porte la date de 1664. Peint à Loonon.]] réalisée par Beerstraaten, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 130 fl. [444]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant les Disciples d'Emmaus au moment où ils reconnaissent leur divin Maître à la fraction du pain. La tête du Sauveur est toute céleste ; un des deux disciples est à genoux, l'autre est encore assis, mais tous les deux dans l'attitude du recueillement et de l'adoration : la scène est éclairée par une croisée. Cette composition, pleine de vérité, est encore d'une belle exécution et d'une couleur transparente. (Bray (Jacques de))|Un tableau représentant les Disciples d'Emmaus au moment où ils reconnaissent leur divin Maître à la fraction du pain. La tête du Sauveur est toute céleste ; un des deux disciples est à genoux, l'autre est encore assis, mais tous les deux dans l'attitude du recueillement et de l'adoration : la scène est éclairée par une croisée. Cette composition, pleine de vérité, est encore d'une belle exécution et d'une couleur transparente.]] réalisée par Bray (Jacques de), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par [[Tusserand [ou] Jusserand]] au prix de 215 fl. [445]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau plein d'intérêt et de finesse, représentant des Scènes familières à la porte d'une habitation rustique : on y voit des ménagères avec leurs enfans, un homme, des poules, un chien, et autres objects. Ce joli échantillon est digne d'Ostade. (Dussart (Corneille))|Un petit tableau plein d'intérêt et de finesse, représentant des Scènes familières à la porte d'une habitation rustique : on y voit des ménagères avec leurs enfans, un homme, des poules, un chien, et autres objects. Ce joli échantillon est digne d'Ostade.]] réalisée par Dussart (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Emmerson au prix de 161 fl. [446]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un Intérieur rustique on voit un père tenant dans ses bras son enfant, auquel il fait manger de la bouillie ; son autre enfant, placé près de lui, en mange aussi, qu'il prend dans une gamelle posée sur une table. Ce tableau, plein de vérité et largement peint, ne mérite pas moins que le précédent. (Dussart (Corneille))|Dans un Intérieur rustique on voit un père tenant dans ses bras son enfant, auquel il fait manger de la bouillie ; son autre enfant, placé près de lui, en mange aussi, qu'il prend dans une gamelle posée sur une table. Ce tableau, plein de vérité et largement peint, ne mérite pas moins que le précédent.]] réalisée par Dussart (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 219 fl. [448]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Fête villageoise de la plus riche composition, où l'on voit quantité de figures, de tout sexe et de tout âge, répandues sur les plans du sujet ; quinze pincipales occupent le devant du tableau, et à gauche, à la porte d'un cabaret, une hôtesse s'occupe à servir un buveur ; près de là, un homme assis sur un banc, tenant sa pipe à la main, converse avec une femme qui est debout, tandis que des paysans et paysannes, placés autour d'une table derrière eux, boivent, fument et chantent : à droite on aperçoit encore des joueurs de quilles ; l'un d'eux, vieillard d'une figure grotesque et orginale, s'apprêtre à lancer dans ce jeu la boule qu'il tient dans sa main. Un ciel fini et léger, un paysage plein de goût, une couleur agréable, et d'autres parties également bien traitées, terminent cet ouvrage, l'un des plus capitaux et des plus beaux de ce maître. (Dussart (Corneille))|Une Fête villageoise de la plus riche composition, où l'on voit quantité de figures, de tout sexe et de tout âge, répandues sur les plans du sujet ; quinze pincipales occupent le devant du tableau, et à gauche, à la porte d'un cabaret, une hôtesse s'occupe à servir un buveur ; près de là, un homme assis sur un banc, tenant sa pipe à la main, converse avec une femme qui est debout, tandis que des paysans et paysannes, placés autour d'une table derrière eux, boivent, fument et chantent : à droite on aperçoit encore des joueurs de quilles ; l'un d'eux, vieillard d'une figure grotesque et orginale, s'apprêtre à lancer dans ce jeu la boule qu'il tient dans sa main. Un ciel fini et léger, un paysage plein de goût, une couleur agréable, et d'autres parties également bien traitées, terminent cet ouvrage, l'un des plus capitaux et des plus beaux de ce maître.]] réalisée par Dussart (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 583.95 fl. [449]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Orgie de cabaret, dans laquelle règne le plus grand désordre. On y voit quatre buveurs ; l'un dormant sur un tonneau ; un autre est renversé à terre, qui paie le tribut de son ivress ; les deux autres boivent encore, tandis que la femme d'un des convives se présente sur cette scène, le regard furieux et suivie d'un enfant : on croit l'entendre invectiver son mari, qu'elle regarde étundu ; reproche fort indifférent à ce dernier, qui ne voit et n'entend plus rien. (Dussart (Corneille))|Une Orgie de cabaret, dans laquelle règne le plus grand désordre. On y voit quatre buveurs ; l'un dormant sur un tonneau ; un autre est renversé à terre, qui paie le tribut de son ivress ; les deux autres boivent encore, tandis que la femme d'un des convives se présente sur cette scène, le regard furieux et suivie d'un enfant : on croit l'entendre invectiver son mari, qu'elle regarde étundu ; reproche fort indifférent à ce dernier, qui ne voit et n'entend plus rien.]] réalisée par Dussart (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Paillet au prix de 300 fl. [450]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si cet artiste n'a pas montré ici toute la force du talent et du coloris de son maître, Adrien Ostade, il a du moins dédommagé le spectateur par le choix de ses figrues et le charme de la composition. It eût été à souhaiter que son maître fût plus heureux dans cette partie. Ce charmant tableau, veritable bijou, occupait une place distinguée dans notre collection, et précédemment dans celle Poulin, dans laquelle il se trouve gravé par Voyez : il représente l'Intérieur d'une chambre, dans laquelle on voit une paysanne assise, tenant un enfant dans ses bras, qu'elle vient de retirer d'un berceau placé près d'elle ; elle regarde avec complaisance un autre enfant qui danse la tête passée dans un cerceau, et tient un bàton avec lequel il fait faire l'exercice à chien ; dans le fond on aperçois deux hommes assis près du feu. Cette charmante scène est ingénieusement éclairée par le jour d'une croisée à gauche du sujet. Nous ne connaissons rien, de ce maître, d'aussi joli ni de mieux conservé. (Dussart (Corneille))|Si cet artiste n'a pas montré ici toute la force du talent et du coloris de son maître, Adrien Ostade, il a du moins dédommagé le spectateur par le choix de ses figrues et le charme de la composition. It eût été à souhaiter que son maître fût plus heureux dans cette partie. Ce charmant tableau, veritable bijou, occupait une place distinguée dans notre collection, et précédemment dans celle Poulin, dans laquelle il se trouve gravé par Voyez : il représente l'Intérieur d'une chambre, dans laquelle on voit une paysanne assise, tenant un enfant dans ses bras, qu'elle vient de retirer d'un berceau placé près d'elle ; elle regarde avec complaisance un autre enfant qui danse la tête passée dans un cerceau, et tient un bàton avec lequel il fait faire l'exercice à chien ; dans le fond on aperçois deux hommes assis près du feu. Cette charmante scène est ingénieusement éclairée par le jour d'une croisée à gauche du sujet. Nous ne connaissons rien, de ce maître, d'aussi joli ni de mieux conservé.]] réalisée par Dussart (Corneille), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 381 fl. [451]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quoique la nature soit toujours présent à nos yeux, ses effets, aussi admirables que variés, n'en sont par cependant moins difficules à peindre. Félicitatons l'artiste, qui, par un heureux hasard, parvient à la surprendre dans sa naïve simplicité, sans convention ni manière, telle que ce grand peintre l'a repreésentée ici dans ce tableau de paysage éclairé par le soleil couchant. On voit au bas d'un coteau, sous de grands arbres, une Villageoise d'un air triste et rêveur, assise sur un panier, tenant un cheval blanc par la bride ; près d'elle, à son côté, une chienne dort avec deux de ses petits, et de l'autre deux moutons sont couchés : plus loin, à droite, on aperçoit un paysan tenant un bàton, qui s'achemine vers la campagne. Ce tableau, de première classe, est digne de l'attention des connaisseurs, sous tous les rapports. (Pinaker (Adam))|Quoique la nature soit toujours présent à nos yeux, ses effets, aussi admirables que variés, n'en sont par cependant moins difficules à peindre. Félicitatons l'artiste, qui, par un heureux hasard, parvient à la surprendre dans sa naïve simplicité, sans convention ni manière, telle que ce grand peintre l'a repreésentée ici dans ce tableau de paysage éclairé par le soleil couchant. On voit au bas d'un coteau, sous de grands arbres, une Villageoise d'un air triste et rêveur, assise sur un panier, tenant un cheval blanc par la bride ; près d'elle, à son côté, une chienne dort avec deux de ses petits, et de l'autre deux moutons sont couchés : plus loin, à droite, on aperçoit un paysan tenant un bàton, qui s'achemine vers la campagne. Ce tableau, de première classe, est digne de l'attention des connaisseurs, sous tous les rapports.]] réalisée par Pinaker (Adam), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par hazard au prix de 900 fl. [453]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Hollandaise vue à mi-corps, de trois-quarts, cimplement et décemment vêtue ; elle a ses oreilles ornées de perles, ainsi que ses cheveux, et ses mains gantées sont croisées sur son tablier. Ce portrait, plein de bonhomie et de véritd'e, est tout-à-fait dans la manière de Rembrandt. (Dow (Gérard))|Une jeune Hollandaise vue à mi-corps, de trois-quarts, cimplement et décemment vêtue ; elle a ses oreilles ornées de perles, ainsi que ses cheveux, et ses mains gantées sont croisées sur son tablier. Ce portrait, plein de bonhomie et de véritd'e, est tout-à-fait dans la manière de Rembrandt.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par fontalard au prix de 125 fl. [454]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme vue de trois-quarts et `mi-corps, la tête à moitié couverte d'un voile noir : elle est vêtue d'une robe en vert tendre, bordd'ee d'hermine, et al le col et les oreilles garnis de perles. Ce petit portrait, largement peint et bien coloré, nous rappelle les ouvrages de Rembrandt, dont notre artiste était élève. (Dow (Gérard))|Une jeune Femme vue de trois-quarts et `mi-corps, la tête à moitié couverte d'un voile noir : elle est vêtue d'une robe en vert tendre, bordd'ee d'hermine, et al le col et les oreilles garnis de perles. Ce petit portrait, largement peint et bien coloré, nous rappelle les ouvrages de Rembrandt, dont notre artiste était élève.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Mad. hazard au prix de 501 fl. [455]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux et rare petit tableau de forme cintrée : il reprd'esente la tante de ce célèbre artiste connu par la jolie gravure de Jean-George Ville : elle est vue de trois-quarts et à mi-corps, la tête à demi couverte d'une espèce de toque, les épaules et l'estomac enveloppés de deux mouchoirs l'un sur l'autre. Il est impossible de dépeindre la décrépitude de la vieillesse avec plus d'art et de vérité. (Dow (Gérard))|Un précieux et rare petit tableau de forme cintrée : il reprd'esente la tante de ce célèbre artiste connu par la jolie gravure de Jean-George Ville : elle est vue de trois-quarts et à mi-corps, la tête à demi couverte d'une espèce de toque, les épaules et l'estomac enveloppés de deux mouchoirs l'un sur l'autre. Il est impossible de dépeindre la décrépitude de la vieillesse avec plus d'art et de vérité.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 1310 fl. [456]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre célèbre, qui n'a pas encore été surpassé dans son art, est au-dessus de tout éloge ; tout ce que nous pourrions dire à sa gloire n pourrait y rien ajouter : ses ouvrages sont rares et très chers. Nous avons l'avantage d'en posséder plusieurs ; entre autres, un Astronome que l'on voit debout dans son cabinet, à travers une grande croisd'ee cintrée, garnie d'un rideau, tenant d'une main une bougie, et de l'autre un compas sur un globe céleste qu'il semble mesurer : ses yeux, fixés au firmament, indiquet quelques observations astronimiques. Devant lui est une table sur laquelle on voit un sablier, ses livers, et une bouteille de liqueur qui se reflète sur la muraille. Ce tableau, du bon temps et du beau faire du maître, est encore remarquable pour la beauté du clair-obscur. Il faisait jadis partie de la galerie du prince de Conti. (Dow (Gérard))|Ce peintre célèbre, qui n'a pas encore été surpassé dans son art, est au-dessus de tout éloge ; tout ce que nous pourrions dire à sa gloire n pourrait y rien ajouter : ses ouvrages sont rares et très chers. Nous avons l'avantage d'en posséder plusieurs ; entre autres, un Astronome que l'on voit debout dans son cabinet, à travers une grande croisd'ee cintrée, garnie d'un rideau, tenant d'une main une bougie, et de l'autre un compas sur un globe céleste qu'il semble mesurer : ses yeux, fixés au firmament, indiquet quelques observations astronimiques. Devant lui est une table sur laquelle on voit un sablier, ses livers, et une bouteille de liqueur qui se reflète sur la muraille. Ce tableau, du bon temps et du beau faire du maître, est encore remarquable pour la beauté du clair-obscur. Il faisait jadis partie de la galerie du prince de Conti.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 1600 fl. [457]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux petit Paysage d'un effet piquant, traversé d'une rivière. A droite on voit un bouquet d'arbres qui s'élève avec élégance vers le ciel ; sur un plan plus éloigné, on distingue un châtreau bâti sur des rochers ; au milieu du sujet, sur le premier plan, est une femme montée sur un âne, précédée d'un chien, conversant avec un homme couchd'e sur le bord d'un chemin. Ce charmant tableau ne laisse rien à désirer dans son effet, ni dans ses détails : les figures sont de la main de Lingelbach. (Moucheron (Frédéric))|Un précieux petit Paysage d'un effet piquant, traversé d'une rivière. A droite on voit un bouquet d'arbres qui s'élève avec élégance vers le ciel ; sur un plan plus éloigné, on distingue un châtreau bâti sur des rochers ; au milieu du sujet, sur le premier plan, est une femme montée sur un âne, précédée d'un chien, conversant avec un homme couchd'e sur le bord d'un chemin. Ce charmant tableau ne laisse rien à désirer dans son effet, ni dans ses détails : les figures sont de la main de Lingelbach.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 520 fl. [459]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La carrière que cet habile paysagiste a remplie dans la peinture est très honorable ; il marche après Ruisdael, Habbema et Vynants ; mais ses ouvrages ne sont par toujours également beaux : on peut, avec raison, quelquefois lui reprocher la fadeur de la lumière, la maigreur de la touche et le ton cendreux de ses teintes locales. Néanmoins les trois tableux de ce maître qui ornent notre collection offrent la preuve que e reproche n'est pas toujours méritd'e. L'un représente une Campagne d'un site simple et plat, bordée de montagnes à l'horizon, et baignée, sur le devant, d'une rivière dans laquelle s'abreuve un troupeau de bestiaux, conduit par un pâtre. Plus loin sont deux monticules surmontés de quelques petits arbres, et deux bergers gardant des moutons. Ce tableau, largement peint, est recommandable sous le double rapport des talens de son auteur et de celui de Berghem, qui en a fait les figures. (Moucheron (Frédéric))|La carrière que cet habile paysagiste a remplie dans la peinture est très honorable ; il marche après Ruisdael, Habbema et Vynants ; mais ses ouvrages ne sont par toujours également beaux : on peut, avec raison, quelquefois lui reprocher la fadeur de la lumière, la maigreur de la touche et le ton cendreux de ses teintes locales. Néanmoins les trois tableux de ce maître qui ornent notre collection offrent la preuve que e reproche n'est pas toujours méritd'e. L'un représente une Campagne d'un site simple et plat, bordée de montagnes à l'horizon, et baignée, sur le devant, d'une rivière dans laquelle s'abreuve un troupeau de bestiaux, conduit par un pâtre. Plus loin sont deux monticules surmontés de quelques petits arbres, et deux bergers gardant des moutons. Ce tableau, largement peint, est recommandable sous le double rapport des talens de son auteur et de celui de Berghem, qui en a fait les figures.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 475 fl. [460]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Faneurs. On voit, à gauche sur le premier plan, un paysan aidd'e de sa femme, râtelant du foin ; tois figures, deux chevaux et deux travailleurs chargeant une voiture de foin, occupent le milieu du tableau ; à droite, du coôté opposé, on remarque un chasseur de distinction, conversant avec une dame près d'un homme assis au pied d'un arbre. (Lingelbach (Jean))|Des Faneurs. On voit, à gauche sur le premier plan, un paysan aidd'e de sa femme, râtelant du foin ; tois figures, deux chevaux et deux travailleurs chargeant une voiture de foin, occupent le milieu du tableau ; à droite, du coôté opposé, on remarque un chasseur de distinction, conversant avec une dame près d'un homme assis au pied d'un arbre.]] réalisée par Lingelbach (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 711 fl. [462]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre, qu'on a peut-être avec raison placé au second rang de la peinture, s'est pourtant élevé quelquefois, par un heureux d'elan, au-dessus de lui-même ; c'est ce que nous remarquons dans ce tableau, digne de Wouwermans, représentant un Manége découvert, décoré de deux avenues d'arbres. La principale figures est un cavalier montd'e sur un sauteur en liberté, qui 'âche une ruade au moment qu'un ecuyer le frappe, sans doute pour le dresser d`a l'exercice. Plusiers spectateurs, dont un tient un cheval par la bride, sont placés à droite du sujet, et semblent prendre plaisir à voir cette manoeuvre. Près d'eux un petit garçon, qui paraît craindre les mouvemens de ce cheval, se cache derrière un pilier ; à gauche, sur le premier plan, on voit un chien, des vtemens et un cavalier dont on arrange l'étrier ; plus loin, on aperçoit quelques personnages et des palefreniers conduissant un cheval ; sous l'horizon, à droite, on distingue encore un noulin à vent, et à gauche un monument. Ce tableau est, sans contredit, un des chefs-d'oeuvre du maîtres, considéré sous le rapport de la légèreté de la touche, de la finesse de la couleur et du flou du pinceau : il est encore d'une conservation parfaite. (Lingelbach (Jean))|Ce peintre, qu'on a peut-être avec raison placé au second rang de la peinture, s'est pourtant élevé quelquefois, par un heureux d'elan, au-dessus de lui-même ; c'est ce que nous remarquons dans ce tableau, digne de Wouwermans, représentant un Manége découvert, décoré de deux avenues d'arbres. La principale figures est un cavalier montd'e sur un sauteur en liberté, qui 'âche une ruade au moment qu'un ecuyer le frappe, sans doute pour le dresser d`a l'exercice. Plusiers spectateurs, dont un tient un cheval par la bride, sont placés à droite du sujet, et semblent prendre plaisir à voir cette manoeuvre. Près d'eux un petit garçon, qui paraît craindre les mouvemens de ce cheval, se cache derrière un pilier ; à gauche, sur le premier plan, on voit un chien, des vtemens et un cavalier dont on arrange l'étrier ; plus loin, on aperçoit quelques personnages et des palefreniers conduissant un cheval ; sous l'horizon, à droite, on distingue encore un noulin à vent, et à gauche un monument. Ce tableau est, sans contredit, un des chefs-d'oeuvre du maîtres, considéré sous le rapport de la légèreté de la touche, de la finesse de la couleur et du flou du pinceau : il est encore d'une conservation parfaite.]] réalisée par Lingelbach (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 1800 fl. [463]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Hollandaise, vue de trois-quarts, assise à l'entrée d'un parc ; elle est appuyée sur un piédestal, ayant une main pendante et l'autre sous son tablier. On remarque, dans cet échantillon, cet air de vérité et de bonhomie qui distinguent parfaitement les personnes de cette nation. (Slingelandt (Pierre Van))|Une Hollandaise, vue de trois-quarts, assise à l'entrée d'un parc ; elle est appuyée sur un piédestal, ayant une main pendante et l'autre sous son tablier. On remarque, dans cet échantillon, cet air de vérité et de bonhomie qui distinguent parfaitement les personnes de cette nation.]] réalisée par Slingelandt (Pierre Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Souhin au prix de 65.1 fl. [464]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'embrqasure d'une croisée cintrée, décorée d'une draperie verte, se montre une jeune Hollandaise, vue de trois-quarts jusqu'à mi-jambes ; elle est assise à côté d'une table, ayant sur ses genoux un cahier de musique, et pincant de la mandoline. La naïve simplicité de ce portrait et ses précieux détails le feront encore admirer des amateurs, quoique infériur au précédent. (Slingelandt (Pierre Van))|A l'embrqasure d'une croisée cintrée, décorée d'une draperie verte, se montre une jeune Hollandaise, vue de trois-quarts jusqu'à mi-jambes ; elle est assise à côté d'une table, ayant sur ses genoux un cahier de musique, et pincant de la mandoline. La naïve simplicité de ce portrait et ses précieux détails le feront encore admirer des amateurs, quoique infériur au précédent.]] réalisée par Slingelandt (Pierre Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par duc de Caylus au prix de 411 fl. [465]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De tous les peintres hollandais qui ont acquis par leurs talens une réputation immortelle, cet artiste est sans contredit l'un des plus habiles quoique peu connu, et dont les ouvrages sont les plus rares rèncontrer. Le temps qu'il passait à les terminer en a privé la majeure partie des cabinets de l'Europe. On pourra juger par celui-ci, de son amour pour son art. Ce précieux tableau représente une Dame hollandaise, vue de face jusqu'aux genoux, assise sous un vestibule, en robe de satin violet tendre, en cheveux boucld'es, le col et les oreilles ornd'es d'une parure de perles ; elle a un bras pendant sur sa robe, et l'autre appuyé sur une console en marbre à moitid'e couverte d'un tapis rouge, souriant à un petit chien épagneul grimpé sur elle, qui aboie après une glace dans laquelle il se voit. Le fond offre à droite une blaustrade, et une grande arcade qui découvre un jardin où s'élève un édifice. Nous voyons peu d'artistes de ce temps qui ayent portd'e plus loin la perfection de la peinture ; le précieux de l'exécution, la finesse de la couleur, la pureté et la fermeté des contours y sont portés au plus haut degré ; enfin ce rare tableau nous rapalle la jolie Enfileuse de perles, de Mieris, avec laquelle il a beaucoupt de rapport, vendue 14,000 frans il y a quartre ou cinq ans. (Slingelandt (Pierre Van))|De tous les peintres hollandais qui ont acquis par leurs talens une réputation immortelle, cet artiste est sans contredit l'un des plus habiles quoique peu connu, et dont les ouvrages sont les plus rares rèncontrer. Le temps qu'il passait à les terminer en a privé la majeure partie des cabinets de l'Europe. On pourra juger par celui-ci, de son amour pour son art. Ce précieux tableau représente une Dame hollandaise, vue de face jusqu'aux genoux, assise sous un vestibule, en robe de satin violet tendre, en cheveux boucld'es, le col et les oreilles ornd'es d'une parure de perles ; elle a un bras pendant sur sa robe, et l'autre appuyé sur une console en marbre à moitid'e couverte d'un tapis rouge, souriant à un petit chien épagneul grimpé sur elle, qui aboie après une glace dans laquelle il se voit. Le fond offre à droite une blaustrade, et une grande arcade qui découvre un jardin où s'élève un édifice. Nous voyons peu d'artistes de ce temps qui ayent portd'e plus loin la perfection de la peinture ; le précieux de l'exécution, la finesse de la couleur, la pureté et la fermeté des contours y sont portés au plus haut degré ; enfin ce rare tableau nous rapalle la jolie Enfileuse de perles, de Mieris, avec laquelle il a beaucoupt de rapport, vendue 14,000 frans il y a quartre ou cinq ans.]] réalisée par Slingelandt (Pierre Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 800 fl. [466]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au bord d'un bois mystérieux, on voit Vénus presque nue couchd'ee sur le rivage ; près d'elle l'Amour à la nage semble vouloir l'aborder : cette déesse le fixe en souriant et lui couvre le visage d'eau avec son pied. Ce joli petit tableau ne le cède en rien au précédent pour le grâce et le coloris. (De Moor (Charles))|Au bord d'un bois mystérieux, on voit Vénus presque nue couchd'ee sur le rivage ; près d'elle l'Amour à la nage semble vouloir l'aborder : cette déesse le fixe en souriant et lui couvre le visage d'eau avec son pied. Ce joli petit tableau ne le cède en rien au précédent pour le grâce et le coloris.]] réalisée par De Moor (Charles), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 223 fl. [467]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il faut ajouter aux beaux ouvrages de ce maître leur extrême rareté : on les distingue par la beauté du coloris, le large et le moelleux du pinceau, et le charme des sujets. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir un tableau de ce maître aussi beau et aussi noble que celui-ci ; il représente une jolie Femme blonde et fraîche de carnation, en robe de satin blanc, assise dans son appartement, accommodant ses cheveux devant son miroir ; il est posé sur une table couverte d'un tapis de velours rouge avec divers autres objets de parure. Près d'elle sa femme de chambre tient à sa disposition un vase contenant de l'eau, pour l'usage sans doute de sa toilette. Pour remplir le vide de la partie gauche du sujet, l'artiste y a fort ingénieusement placd'e un petit épagneul qui aboie. Ce tableau, brillant de couleur et de la plus belle exécution, peut être regardd'e comme le nec plus ultra du maître. Il provient de la vent du prince de Conti. (De Moor (Charles))|Il faut ajouter aux beaux ouvrages de ce maître leur extrême rareté : on les distingue par la beauté du coloris, le large et le moelleux du pinceau, et le charme des sujets. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir un tableau de ce maître aussi beau et aussi noble que celui-ci ; il représente une jolie Femme blonde et fraîche de carnation, en robe de satin blanc, assise dans son appartement, accommodant ses cheveux devant son miroir ; il est posé sur une table couverte d'un tapis de velours rouge avec divers autres objets de parure. Près d'elle sa femme de chambre tient à sa disposition un vase contenant de l'eau, pour l'usage sans doute de sa toilette. Pour remplir le vide de la partie gauche du sujet, l'artiste y a fort ingénieusement placd'e un petit épagneul qui aboie. Ce tableau, brillant de couleur et de la plus belle exécution, peut être regardd'e comme le nec plus ultra du maître. Il provient de la vent du prince de Conti.]] réalisée par De Moor (Charles), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 1300 fl. [468]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Brebis allaitant son agneau, dans une jolie campagne. Le devant est ornd'e de divers végétaux ; le fond présente une prairie, des vaches, dont une est traite par une femme ; et au loin, sous l'horizon, un moulin et un château. Ce petit échantillon est digne de son auteur. (Potter (Paul))|Une Brebis allaitant son agneau, dans une jolie campagne. Le devant est ornd'e de divers végétaux ; le fond présente une prairie, des vaches, dont une est traite par une femme ; et au loin, sous l'horizon, un moulin et un château. Ce petit échantillon est digne de son auteur.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par henry au prix de 811 fl. [469]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il n'est pas de collections renommées qui ne doivent posséder au moins un tableau de ce célèbre artiste, le Raphaël des peintres d'animaux. Si la Transfiguration de cet homme immortel est coisindérée comme étant le plus beau tableau d'histoire connu dans le monde, on conviendra, sans doute, que le Taureau de Paul Potter de Lay Haye, et qui a fait, avec raison, l'admiration de notre Musée royal de France, pendant nombre d'années, est également le premier tableau du mond, comme imitation de la nature ; il n'est rien, selon nous, de plus parfait en ce genre. Tous les peintres d'animaux indistinctement sont maniérés, ou paraissent l'être, à côté des ouvrages de cet homme, peut-être le plus extraordinaire qui ait paru dans la peinture, en considérant le court instant qu'il a vécu, les nombreux chefs-oeuvre qu'il a produits, en tableaux et gravures à l'eau forte. Nous avons l'avantage de pouvoir en offrir deux, dont un assez important et connu de réputation ; il représente le bois de La Haye. Sur le premier plan, à droite, on découvre, à l'ombre des arbres, trois doeufs, et, sous les allées, un chariot attelé de deux chevaus. Du côté opposé est un berger conduisant des moutons ; plus loin, dans un coin mystérieux du paysage, on aperçoit, sur un banc, un homme qui conte fleurette à une femme ; près de là on distingue encore une promenade de gens de condition, et, dans l'éloignement, des prairies. Les figures sont dans la demi-teinte et scacrifiées au paysage. C'est principalement sur cette masse imposante que notre artiste a exercé son savoir, et qu'il a déployé toute la richesse de ses pinceaux. On y remarque surtout un feuillage flou et léger, un accord parfait dans l'assemblage des teintes et une douce fraîcheur pleaine de charme et d'harmonie. Mais pourquoi cet artiste, qui jouit, avec raison, de la réputation d'être le premier peintre d'animaux de l'école de sa nation, n'en serait-il pas également le premier paysagiste? Quel est en effet celui de ses contemporains qui ait autant que lui approché de la nature, sans manière et sans efforts, telle enfin qu'on la voit rendue ici? (Potter (Paul))|Il n'est pas de collections renommées qui ne doivent posséder au moins un tableau de ce célèbre artiste, le Raphaël des peintres d'animaux. Si la Transfiguration de cet homme immortel est coisindérée comme étant le plus beau tableau d'histoire connu dans le monde, on conviendra, sans doute, que le Taureau de Paul Potter de Lay Haye, et qui a fait, avec raison, l'admiration de notre Musée royal de France, pendant nombre d'années, est également le premier tableau du mond, comme imitation de la nature ; il n'est rien, selon nous, de plus parfait en ce genre. Tous les peintres d'animaux indistinctement sont maniérés, ou paraissent l'être, à côté des ouvrages de cet homme, peut-être le plus extraordinaire qui ait paru dans la peinture, en considérant le court instant qu'il a vécu, les nombreux chefs-oeuvre qu'il a produits, en tableaux et gravures à l'eau forte. Nous avons l'avantage de pouvoir en offrir deux, dont un assez important et connu de réputation ; il représente le bois de La Haye. Sur le premier plan, à droite, on découvre, à l'ombre des arbres, trois doeufs, et, sous les allées, un chariot attelé de deux chevaus. Du côté opposé est un berger conduisant des moutons ; plus loin, dans un coin mystérieux du paysage, on aperçoit, sur un banc, un homme qui conte fleurette à une femme ; près de là on distingue encore une promenade de gens de condition, et, dans l'éloignement, des prairies. Les figures sont dans la demi-teinte et scacrifiées au paysage. C'est principalement sur cette masse imposante que notre artiste a exercé son savoir, et qu'il a déployé toute la richesse de ses pinceaux. On y remarque surtout un feuillage flou et léger, un accord parfait dans l'assemblage des teintes et une douce fraîcheur pleaine de charme et d'harmonie. Mais pourquoi cet artiste, qui jouit, avec raison, de la réputation d'être le premier peintre d'animaux de l'école de sa nation, n'en serait-il pas également le premier paysagiste? Quel est en effet celui de ses contemporains qui ait autant que lui approché de la nature, sans manière et sans efforts, telle enfin qu'on la voit rendue ici?]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lerouge au prix de 2700 fl. [470]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est avec raison que les Hollandais regardent cet artiste comme un des plus grands peintres de fleurs de leur école ; le charmant tableau que nous allons décrire justifie leur opinion. Il représente un bouquet d'un effet éclatant, contenu dans une carafe posée sur une taable de marbre. Les principales fleurs qui le composent sont : la rose de diverses espèces, l'oeillet, la boule de neige, le coquelicot et autres. On y remarque encore nombre d'insectes, le limaçon, la mouche, la guêpe et autres. Tous ces précieux détails sont rendus avec un art et une exécution surprenans. Ce tableu peut être mis à côté des plus grands peintres de ce genre. (Verendael)|C'est avec raison que les Hollandais regardent cet artiste comme un des plus grands peintres de fleurs de leur école ; le charmant tableau que nous allons décrire justifie leur opinion. Il représente un bouquet d'un effet éclatant, contenu dans une carafe posée sur une taable de marbre. Les principales fleurs qui le composent sont : la rose de diverses espèces, l'oeillet, la boule de neige, le coquelicot et autres. On y remarque encore nombre d'insectes, le limaçon, la mouche, la guêpe et autres. Tous ces précieux détails sont rendus avec un art et une exécution surprenans. Ce tableu peut être mis à côté des plus grands peintres de ce genre.]] réalisée par Verendael, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 329 fl. [474]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Par quelle fatalité se fait-il que cet artiste admirable soit resté presque inconnu jusqu'à nous? Il paraîtrait cependant qu'il était Français, et né d'un peintre d'egalement d'architecture du temps de Louis XIV. Quelques personnes prétendent que l'un et l'autre furent bannis par l'édit de Nantes. Dans tout cela, nous ne voyons de bien vrai que la beautd'e de ses intérieur d'églises, qu'il a portd'es au-dessus de tous ses cotnemporains pour la veritd'e et l'illusion de la lumiere. Il est fâcheux que ses ouvrages soient si rares ; à peine en avons-nous vu deux ou trois depuis trente ans. On voyait autrefois dans notre Musée un magnifique tableau de ce maître ; mais comme il provenait de nos conquêtes, il a été rendu. Celui que nous offrons représente un Intérieur d'église, éclaird'ee d'un coup de lumière qui frappe sur les vitreaux d'une grande croisée à gauche du sujet : elle est meublée de sa chaire à prêcher, surmontée d'une draperie ; d'un orgue et de deux balustrades sur le devant, et autres objets du culte. On y remarque quelques jolies figures qui nous paraissent être de Berkeyden. (Delorme)|Par quelle fatalité se fait-il que cet artiste admirable soit resté presque inconnu jusqu'à nous? Il paraîtrait cependant qu'il était Français, et né d'un peintre d'egalement d'architecture du temps de Louis XIV. Quelques personnes prétendent que l'un et l'autre furent bannis par l'édit de Nantes. Dans tout cela, nous ne voyons de bien vrai que la beautd'e de ses intérieur d'églises, qu'il a portd'es au-dessus de tous ses cotnemporains pour la veritd'e et l'illusion de la lumiere. Il est fâcheux que ses ouvrages soient si rares ; à peine en avons-nous vu deux ou trois depuis trente ans. On voyait autrefois dans notre Musée un magnifique tableau de ce maître ; mais comme il provenait de nos conquêtes, il a été rendu. Celui que nous offrons représente un Intérieur d'église, éclaird'ee d'un coup de lumière qui frappe sur les vitreaux d'une grande croisée à gauche du sujet : elle est meublée de sa chaire à prêcher, surmontée d'une draperie ; d'un orgue et de deux balustrades sur le devant, et autres objets du culte. On y remarque quelques jolies figures qui nous paraissent être de Berkeyden.]] réalisée par Delorme, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 350 fl. [475]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau également capital et du même faire que le précédent, représentant l'intérieur d'une cuisine, dans laquelle on remarque un cuisinier qui vient de saigner au agneau. Deux autres attendent le même sort. Le peintre a groupé sur une table un nombre infini d'objets entremêlés ensemble, placés au milieu du sujet. On y remarque une brouette remplie de quantité de légumes, des ustensiles de cuisine, une poularde, un chevrenil suspendu par le pied, et une poule qui couve. Dans l'enfoncement, on apercoit encore une femme qui tient une nfant près d'une porte entr'ouverte qui laisse voir une échappée de paysage. Tous ces objets divers sont admirablement peints. (Rykaert (David))|Un autre tableau également capital et du même faire que le précédent, représentant l'intérieur d'une cuisine, dans laquelle on remarque un cuisinier qui vient de saigner au agneau. Deux autres attendent le même sort. Le peintre a groupé sur une table un nombre infini d'objets entremêlés ensemble, placés au milieu du sujet. On y remarque une brouette remplie de quantité de légumes, des ustensiles de cuisine, une poularde, un chevrenil suspendu par le pied, et une poule qui couve. Dans l'enfoncement, on apercoit encore une femme qui tient une nfant près d'une porte entr'ouverte qui laisse voir une échappée de paysage. Tous ces objets divers sont admirablement peints.]] réalisée par Rykaert (David), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par [[Poymarx[?]]] au prix de 73 fl. [478]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si la renommée n'a pas placé cet artiste au premier rang de la peinture, ce n'est pas qu'il ne l'aie quelquefois mérité. Nous citerons à l'appui de notre opinion, le beau tableau du Gâteau des Rois, qui, depuis nombre d'années, occupe un rang très distingué dans notre collection. Cette scène se passe dans un intérieur rustiqye, où l'on voit une famille flamande réunie autor d'une table chargée de mets, servis à l'occasion de cet antique usage, observé dans la cabane des bergers comme dans le palais des rois. Si, chez les derniers, on est étonné par la magnificence, chez les autres, on est charmé par la gaîté. Ici tout rit, tout chante, chacun paraît content de son sort, rien enfin ne saurait troubler leurs plaisirs. Sur le devant, au bout de la table, est le grandpère assis avec son fils, chantant à pleine gorge au son d'une pincette que ce vieillard tient grotesquement dans ses mains ; devant lui sa femme, également assise dans son fauteuil, partage les plaisirs de cette solennité. A quelque distance, à gauche, on voit la jeune mère de famille et ses deux enfans, dont un au sein qu'elle allaite, tandis que derrière, un bon grivois prend le mention d'une femme. Plus loin, d'autres fument, boivent et conversent. Le surplus de la composition offre, au coin du tableau à gauche, divers légumes parfaitement groupés avec des ustensiles de cuisine, et un gros Flamand bien nourri, pourtant avec peine un d'enorme gâteau empreint des armes de l'empire d'Allemagne. Dans l'éloignement on voit la campagne, et dans l'intérieur de la scène quelques objets accessoires et divers comestibles. Cet admirable tableau, inépendamment de sa belle composition, offre encore un caractère historique et décent. Ses expressions sont fines et vraies, sa couleur douce et harmonieuse ; il mérite une place distinguée dans les premières collections ; il ne serait pas même déplacé au Musée royal de France. (Rykaert (David))|Si la renommée n'a pas placé cet artiste au premier rang de la peinture, ce n'est pas qu'il ne l'aie quelquefois mérité. Nous citerons à l'appui de notre opinion, le beau tableau du Gâteau des Rois, qui, depuis nombre d'années, occupe un rang très distingué dans notre collection. Cette scène se passe dans un intérieur rustiqye, où l'on voit une famille flamande réunie autor d'une table chargée de mets, servis à l'occasion de cet antique usage, observé dans la cabane des bergers comme dans le palais des rois. Si, chez les derniers, on est étonné par la magnificence, chez les autres, on est charmé par la gaîté. Ici tout rit, tout chante, chacun paraît content de son sort, rien enfin ne saurait troubler leurs plaisirs. Sur le devant, au bout de la table, est le grandpère assis avec son fils, chantant à pleine gorge au son d'une pincette que ce vieillard tient grotesquement dans ses mains ; devant lui sa femme, également assise dans son fauteuil, partage les plaisirs de cette solennité. A quelque distance, à gauche, on voit la jeune mère de famille et ses deux enfans, dont un au sein qu'elle allaite, tandis que derrière, un bon grivois prend le mention d'une femme. Plus loin, d'autres fument, boivent et conversent. Le surplus de la composition offre, au coin du tableau à gauche, divers légumes parfaitement groupés avec des ustensiles de cuisine, et un gros Flamand bien nourri, pourtant avec peine un d'enorme gâteau empreint des armes de l'empire d'Allemagne. Dans l'éloignement on voit la campagne, et dans l'intérieur de la scène quelques objets accessoires et divers comestibles. Cet admirable tableau, inépendamment de sa belle composition, offre encore un caractère historique et décent. Ses expressions sont fines et vraies, sa couleur douce et harmonieuse ; il mérite une place distinguée dans les premières collections ; il ne serait pas même déplacé au Musée royal de France.]] réalisée par Rykaert (David), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 660 fl. [479]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Éducation de la Vierge. Elle est debout entre sainte Anne, saint Joachim son père, et un ange qui, un genou en terre, lui présente un livre qu'elle s'occupe à ouvrir. Plus loin, un autre ange regarde cette scène avec admiration. Ce tableau, fait au premier coup, n'est pas sans mérite. (Crayer (Gaspard de))|L'Éducation de la Vierge. Elle est debout entre sainte Anne, saint Joachim son père, et un ange qui, un genou en terre, lui présente un livre qu'elle s'occupe à ouvrir. Plus loin, un autre ange regarde cette scène avec admiration. Ce tableau, fait au premier coup, n'est pas sans mérite.]] réalisée par Crayer (Gaspard de), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Rousseau au prix de 45.4 fl. [481]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Philosophe, couvert d'un manteau et coiffé d'une toque, écrivant à la lumière, dans un intérieur meublé de quelques accessoires analogues au sujet. Pour tout éloge, nous dirons que ce savant échantillon est gravé dans la collection des peintres flamands et hollandais de feu M. Le Brun. (Rembrandt (Van Ryn))|Un Philosophe, couvert d'un manteau et coiffé d'une toque, écrivant à la lumière, dans un intérieur meublé de quelques accessoires analogues au sujet. Pour tout éloge, nous dirons que ce savant échantillon est gravé dans la collection des peintres flamands et hollandais de feu M. Le Brun.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 321 fl. [482]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Intérieur de maison, qui n'offre que la simplicité de la nature. On y découvre, à gauche, un vieillard en vêtement d'hiver, assis sur un fauteuil, au coin de son feu, les mains croisées, et la tête appuyée sur le manteau de sa cheminée ; à gauche, à quelque distance, sa femme ou sa domestique, file au rouet. Au bas des croisées, à la extérieur, on voit une servante ; plus loin, l'on aperçoit une fabrique frappée d'un coup de soleil, dont les rayons pénètrent `travers les fenêtres, et éclairent l'intérieur de la scène, mais avec une telle sagesse et un tel ménagement que cette lumière ne préjudicie en rien à l'effect général du clair obscur, ni à la tranquillité ni à l'harmonie mystérieuse du sujet. (Rembrandt (Van Ryn))|Un Intérieur de maison, qui n'offre que la simplicité de la nature. On y découvre, à gauche, un vieillard en vêtement d'hiver, assis sur un fauteuil, au coin de son feu, les mains croisées, et la tête appuyée sur le manteau de sa cheminée ; à gauche, à quelque distance, sa femme ou sa domestique, file au rouet. Au bas des croisées, à la extérieur, on voit une servante ; plus loin, l'on aperçoit une fabrique frappée d'un coup de soleil, dont les rayons pénètrent `travers les fenêtres, et éclairent l'intérieur de la scène, mais avec une telle sagesse et un tel ménagement que cette lumière ne préjudicie en rien à l'effect général du clair obscur, ni à la tranquillité ni à l'harmonie mystérieuse du sujet.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Erard au prix de 1800 fl. [483]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous aussi, nous pourrions accuser ce grand et célèbre artiste d'anachronisme, et même de bizarrerie. Le tableau de notre collection représentant Moïse sauvé des eaux nous en fournirait l'occasion ; mais laissons aux savans, aux littérateurs, aux peintres érudits, le soin de ces remarques de critique ; ne voyons ici, dans les ouvrages du peintre le plus profond de la Hollande, que la richesse du coloris, l'admirable entente des clairs obscurs, et les effets étonnans de la lumière. Ses tableaux et ses gravures sont de véritables scènes magiques qui frapperont toujours de surprise les artistes et les connaisseurs, et c'est sans maître, sans mannequins, sans autres secours que la nature, dans laquelle il a puisé tous les trésors de son art, que Rembrandt est parnenu à ce haut degré de talent.Le Parnasse a plus d'un sentier : Raphaël y est arrivé par l'élégante et sublime corection de ses pinceaux, par ce que l'art peut offrir de plus divin, et Rembrandt en peignant sa vervante au milieu des ustensiles de sa vuisine. Revenons maintenant à notre Mo"ise. Nous n'avons pas encore en l'occasion de décrire, ni même de voir un tableau aussi rare ni aussi curieux de ce maître. Dans celui-ci les principales figures sont nues, quoique le sujet ne le comporte pas ; la scène se passe sous une grande masse d'arbres, au bas d'un escalier, au bord d'un bassin, dans lequel l'auteur suppose que la fille de Pharaon se baignait, près de son palais, avec deux femmes de sa cour, lorsqu'on lui apporta le petit Moïse trouvé sur le Nil. Cette princesse, qu'un diadême panaché distingue des autres personnages, est sortie de l'eau suivie d'une de ses compagnes, pour voir cet enfant, déja entouré d'un de spectateurs. Elle se présente debout toute nue, comme nous l'avons dit, regarde cet innocent avec un air de compassion et d'interêt, tandis qu'une esclave la couvre, par décence, d'une draperie. Nous dirons, pour tout éloge, que ce tableau faisait partie de la collection de Thoiseul, dans laquelle it est gravé. (Rembrandt (Van Ryn))|Nous aussi, nous pourrions accuser ce grand et célèbre artiste d'anachronisme, et même de bizarrerie. Le tableau de notre collection représentant Moïse sauvé des eaux nous en fournirait l'occasion ; mais laissons aux savans, aux littérateurs, aux peintres érudits, le soin de ces remarques de critique ; ne voyons ici, dans les ouvrages du peintre le plus profond de la Hollande, que la richesse du coloris, l'admirable entente des clairs obscurs, et les effets étonnans de la lumière. Ses tableaux et ses gravures sont de véritables scènes magiques qui frapperont toujours de surprise les artistes et les connaisseurs, et c'est sans maître, sans mannequins, sans autres secours que la nature, dans laquelle il a puisé tous les trésors de son art, que Rembrandt est parnenu à ce haut degré de talent.Le Parnasse a plus d'un sentier : Raphaël y est arrivé par l'élégante et sublime corection de ses pinceaux, par ce que l'art peut offrir de plus divin, et Rembrandt en peignant sa vervante au milieu des ustensiles de sa vuisine. Revenons maintenant à notre Mo"ise. Nous n'avons pas encore en l'occasion de décrire, ni même de voir un tableau aussi rare ni aussi curieux de ce maître. Dans celui-ci les principales figures sont nues, quoique le sujet ne le comporte pas ; la scène se passe sous une grande masse d'arbres, au bas d'un escalier, au bord d'un bassin, dans lequel l'auteur suppose que la fille de Pharaon se baignait, près de son palais, avec deux femmes de sa cour, lorsqu'on lui apporta le petit Moïse trouvé sur le Nil. Cette princesse, qu'un diadême panaché distingue des autres personnages, est sortie de l'eau suivie d'une de ses compagnes, pour voir cet enfant, déja entouré d'un de spectateurs. Elle se présente debout toute nue, comme nous l'avons dit, regarde cet innocent avec un air de compassion et d'interêt, tandis qu'une esclave la couvre, par décence, d'une draperie. Nous dirons, pour tout éloge, que ce tableau faisait partie de la collection de Thoiseul, dans laquelle it est gravé.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ermesson au prix de 2550 fl. [484]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans le grand nombre des élès de Gérard Dous, cet artiste nouw parît être celui qui s'est le moins écarté de la belle manière de son maître, qu'il a imitée, et surtout par la couleur, à un tel point que les amateurs, et même certains connaisseurs, se sont quelquefois mépris sur leurs ouvrages. Nous citerons, à l'appui de nos observations, un Tableau capital représentant deux jeunes personnages hollandais de distinction, richement vêtus. La jeune dame, assise sur un banc de verdure devant son château, se fait dire sa bonne aventure par une bohéminne chargée d'un enfant qui crie ; elle fixe, avec un air de complaisance et de contentement, cette laide vieille, qui semble lui tracer sa destinée dans le creux de sa main, qu'elle tient dans la sienne. Tandis que cette jeune crédule se dispose à la gratifier d'une pièce de monnaie qu'elle tient prête dans son autre main, le jeune cavalier, incliné derrière la dame, sourit aux discours de cette prétendue corcière. Plus loin, à droite, on distinque un gros tronc d'arbre, des fabriques et quelques figures. Le premier plan, à gauche, offre un beau chardon très bien peint, ainsi qu'un papillon ; à droite, un chien qui boit dans une mare. Nous croyons devoir faire observer que les tableaux composés de ce maître sont rares, surtout lorqu'ils réunissent tout ce qu'on peut attendre du meilleiru élève de Gérard Dos. (Van-Tol)|Dans le grand nombre des élès de Gérard Dous, cet artiste nouw parît être celui qui s'est le moins écarté de la belle manière de son maître, qu'il a imitée, et surtout par la couleur, à un tel point que les amateurs, et même certains connaisseurs, se sont quelquefois mépris sur leurs ouvrages. Nous citerons, à l'appui de nos observations, un Tableau capital représentant deux jeunes personnages hollandais de distinction, richement vêtus. La jeune dame, assise sur un banc de verdure devant son château, se fait dire sa bonne aventure par une bohéminne chargée d'un enfant qui crie ; elle fixe, avec un air de complaisance et de contentement, cette laide vieille, qui semble lui tracer sa destinée dans le creux de sa main, qu'elle tient dans la sienne. Tandis que cette jeune crédule se dispose à la gratifier d'une pièce de monnaie qu'elle tient prête dans son autre main, le jeune cavalier, incliné derrière la dame, sourit aux discours de cette prétendue corcière. Plus loin, à droite, on distinque un gros tronc d'arbre, des fabriques et quelques figures. Le premier plan, à gauche, offre un beau chardon très bien peint, ainsi qu'un papillon ; à droite, un chien qui boit dans une mare. Nous croyons devoir faire observer que les tableaux composés de ce maître sont rares, surtout lorqu'ils réunissent tout ce qu'on peut attendre du meilleiru élève de Gérard Dos.]] réalisée par Van-Tol, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 1440 fl. [486]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un paysage agreste, on voit un grupe de chèvres et de moutons. Plus loin, on distingue une femme montée sur un cheval, et un berger environné du reste du troupeau, un parc de claies, des coteaux et autres jolis détails terminent ce charmant petit tableau, gravé par Félix, dans le cabinet Poulin, dont il faisait partie. (Does (Jacques Vander))|Au milieu d'un paysage agreste, on voit un grupe de chèvres et de moutons. Plus loin, on distingue une femme montée sur un cheval, et un berger environné du reste du troupeau, un parc de claies, des coteaux et autres jolis détails terminent ce charmant petit tableau, gravé par Félix, dans le cabinet Poulin, dont il faisait partie.]] réalisée par Does (Jacques Vander), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Smith au prix de 153 fl. [487]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, très fin et piquant d'effet, boisé à droite et à gauche, et percé au milieu d'un chemin qui découvre un château dans le fond du sujet. Le premier plan offre deux chasseurs précédés de leurs chiens. Ce joli tableau ne laisse rien à désirer. (Van Huysum (Jean))|Un Paysage, très fin et piquant d'effet, boisé à droite et à gauche, et percé au milieu d'un chemin qui découvre un château dans le fond du sujet. Le premier plan offre deux chasseurs précédés de leurs chiens. Ce joli tableau ne laisse rien à désirer.]] réalisée par Van Huysum (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 195 fl. [488]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage, d'une belle ordonnance et d'un bel effet, offrant à droite deux grands arbres qui s'élvent avec fierté, et, à gauche, un piédestal ; au milieu, un berger, gardant des moutons, converse avec sa pastourelle sur la pelouse. Plus loin, on distingue une ancienne ville de la Grèce, au bord d'une rivière. (Van Huysum (Jean))|Un beau Paysage, d'une belle ordonnance et d'un bel effet, offrant à droite deux grands arbres qui s'élvent avec fierté, et, à gauche, un piédestal ; au milieu, un berger, gardant des moutons, converse avec sa pastourelle sur la pelouse. Plus loin, on distingue une ancienne ville de la Grèce, au bord d'une rivière.]] réalisée par Van Huysum (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Dubois au prix de 140 fl. [489]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce célèbre artiste, d'abord très habile paysagiste, et par suite le plus grand peintre de fleurs qui ait existé, a comme tant d'autres habiles gens, pariculièrement de sa nation, payé de quatre tableaux son tribut à notre collection. Nous en citerons deux particulièrement, faisant pendans, dont la beauté nous paraît parfaite ; l'un représente un vase de terre cuite, posé sur une table de marbre, sur le devant de laquelle est un nid ; ce vase est rempli de roses blanches, jaunes et rouges, d'oeillets, de tuplipes, de pavots et d'autres fleurs agréablement variées, parmi lesquelles on distingue un papillon et une guêpe ; l'autre représente des fruits sur une table de marbre ; on y remarque un melon et une grenade ouverte, des prunes, du raisin, des pêches et des abricots groupés avec ceps de vigne et une rose trémière ; deux papillons et autres insectes enrichissent ce tableau. Ils sont peints sur un fond clair et du plus beau temps de cet habile maître. (Van Huysum (Jean))|Ce célèbre artiste, d'abord très habile paysagiste, et par suite le plus grand peintre de fleurs qui ait existé, a comme tant d'autres habiles gens, pariculièrement de sa nation, payé de quatre tableaux son tribut à notre collection. Nous en citerons deux particulièrement, faisant pendans, dont la beauté nous paraît parfaite ; l'un représente un vase de terre cuite, posé sur une table de marbre, sur le devant de laquelle est un nid ; ce vase est rempli de roses blanches, jaunes et rouges, d'oeillets, de tuplipes, de pavots et d'autres fleurs agréablement variées, parmi lesquelles on distingue un papillon et une guêpe ; l'autre représente des fruits sur une table de marbre ; on y remarque un melon et une grenade ouverte, des prunes, du raisin, des pêches et des abricots groupés avec ceps de vigne et une rose trémière ; deux papillons et autres insectes enrichissent ce tableau. Ils sont peints sur un fond clair et du plus beau temps de cet habile maître.]] réalisée par Van Huysum (Jean), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Bonnemaison au prix de 1590 fl. [490]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de M. Habert, comte de Montmort, tenant une lettre à la main, et dans son costume de maître des requêtes. A ce tableau, digne en tout de son auteur, on a joint un exemplaire de la gravure faite par Pitau, qui n'est pas au-dessus du modèle. (Champaigne (Philippe))|Le portrait de M. Habert, comte de Montmort, tenant une lettre à la main, et dans son costume de maître des requêtes. A ce tableau, digne en tout de son auteur, on a joint un exemplaire de la gravure faite par Pitau, qui n'est pas au-dessus du modèle.]] réalisée par Champaigne (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 182 fl. [492]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La possession de plusieurs chefs-d'oeuvre de ce grand peintre, et dont nous avons enrichi les plus belles collections de la capitale, nous ont mis à portée d'apprécier ses rares talens. On ne saurait trop admirer la sagesse, la simplicité de ses compositions, la beauté de sa couleur, le large et le moelleux de sa touche. Il semble, enfin, que sa palette lui ait servi de miroir pour rendre la nature dans toute sa vérité et toute la finesse de ses détails. Il a excellé dans l'histoire, le paysage, et surtout le portrait, qu'il a porté au plus haut degré de perfection. Personne peut-être n'a approché de plus près de la nature, ni mieux rendu la beauté des mains. Avec la permission de M. le comte de Pourtalès, nous citerons à cette occasion le portrait le plus céleste de sa belle collection, représentant la fille de cet artiste, religieuse à Port-Royal. Avec la permission aussi de M. le marquis d'Harcourt, nous citerons encore son beau portrait du ministre Colbert. Ses tableaux d'histoire ne sont par moins étonnans, et ses expressions, ainsi que ses attitudes, ne sont pas toujours froides, comme le prétendent certains écrivains. Pour détruire des préjugés aussi ridicules, il suffira de citer le magnifique tableau du Martyre de saint Étienne de notre collection, que le grand Poussin, son ami, n'aurait point désavoué. Champaigne nous paraît s'être élevé dans cet ouvrage au-dessus de lui-même pour le grandiose de la composition, la beauté et la variété des mouvemens et la grandeur des expressions. On voit lapider ce saint ; il est renversé à droite sur des marches, se soutenant de son bras gauche, et montrant à ses bourreaux, animés par des prêtres des gentils, un front calme et une noble résignation à la mort. Cette scène d'horreur se passe dans une place publique, où l'on voit à gauche un temple de Jupiter, et à droite quelques autres monumens du paganisme. Nous n'avons encore rien vu de ce maître qui porte un aussi grand et aussi savant caractère. (Champaigne (Philippe))|La possession de plusieurs chefs-d'oeuvre de ce grand peintre, et dont nous avons enrichi les plus belles collections de la capitale, nous ont mis à portée d'apprécier ses rares talens. On ne saurait trop admirer la sagesse, la simplicité de ses compositions, la beauté de sa couleur, le large et le moelleux de sa touche. Il semble, enfin, que sa palette lui ait servi de miroir pour rendre la nature dans toute sa vérité et toute la finesse de ses détails. Il a excellé dans l'histoire, le paysage, et surtout le portrait, qu'il a porté au plus haut degré de perfection. Personne peut-être n'a approché de plus près de la nature, ni mieux rendu la beauté des mains. Avec la permission de M. le comte de Pourtalès, nous citerons à cette occasion le portrait le plus céleste de sa belle collection, représentant la fille de cet artiste, religieuse à Port-Royal. Avec la permission aussi de M. le marquis d'Harcourt, nous citerons encore son beau portrait du ministre Colbert. Ses tableaux d'histoire ne sont par moins étonnans, et ses expressions, ainsi que ses attitudes, ne sont pas toujours froides, comme le prétendent certains écrivains. Pour détruire des préjugés aussi ridicules, il suffira de citer le magnifique tableau du Martyre de saint Étienne de notre collection, que le grand Poussin, son ami, n'aurait point désavoué. Champaigne nous paraît s'être élevé dans cet ouvrage au-dessus de lui-même pour le grandiose de la composition, la beauté et la variété des mouvemens et la grandeur des expressions. On voit lapider ce saint ; il est renversé à droite sur des marches, se soutenant de son bras gauche, et montrant à ses bourreaux, animés par des prêtres des gentils, un front calme et une noble résignation à la mort. Cette scène d'horreur se passe dans une place publique, où l'on voit à gauche un temple de Jupiter, et à droite quelques autres monumens du paganisme. Nous n'avons encore rien vu de ce maître qui porte un aussi grand et aussi savant caractère.]] réalisée par Champaigne (Philippe), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 1803 fl. [493]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet habile élève de Rembrandt s'est montré, dans ce tableau capital, digne de la réputation de son maître et de lui-même. Il représente, à droite du premier plan, cinq marchands en diverses attitudes, dans le costume oriental, conversant ensemble sur des degrés au bas d'une vieille tour. Sur un plan plus éloigné, on distingue deux charlatans ; l'un fait des tours de cartes, et l'autre vend des chansons. Ils sont environnés de nombre de spectateurs. La scène se passe dans une place publique, sous des arbres, où l'on voit un signe grimpé sur un parasol, et un chien qui danse devant son maître. Ce tableau se fait remargquer pour la douceur de ses teintes, la vérité des expressions et son harmonie générale. (Eeckhout (Gerbrand Vanden))|Cet habile élève de Rembrandt s'est montré, dans ce tableau capital, digne de la réputation de son maître et de lui-même. Il représente, à droite du premier plan, cinq marchands en diverses attitudes, dans le costume oriental, conversant ensemble sur des degrés au bas d'une vieille tour. Sur un plan plus éloigné, on distingue deux charlatans ; l'un fait des tours de cartes, et l'autre vend des chansons. Ils sont environnés de nombre de spectateurs. La scène se passe dans une place publique, sous des arbres, où l'on voit un signe grimpé sur un parasol, et un chien qui danse devant son maître. Ce tableau se fait remargquer pour la douceur de ses teintes, la vérité des expressions et son harmonie générale.]] réalisée par Eeckhout (Gerbrand Vanden), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 300 fl. [494]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il n'est peut-être pas d'élèves en peinture dont les ouvrages aient des rapports si fréquens que ceux de Van Bergen et Adrien Vanden Velde, so maître. La couleur, le flou du pinceau, ainsi que le dessin et l'allure des animaux sont absolument les mêmes. Il ne faut être rien moins que connaisseur pour juger de la différence, principalement dans le tableau de cet artistse que nous avons sous les yeux. Il représente un Paysage d'un effet mystérieux, offrant, sur le premier plan, quatre boeufs de forte proportion et de la plus belle forme, trois moutons, un chien, et une villageoise assise sur un trone d'arbre, qui les garde. Plus loin, à droite et à gauche du sujet, on découvre quelques figures et animaux dans la demi-teinte, et, sous l'horizon, des roches et une rivière. (Bergen (Thierry Van))|Il n'est peut-être pas d'élèves en peinture dont les ouvrages aient des rapports si fréquens que ceux de Van Bergen et Adrien Vanden Velde, so maître. La couleur, le flou du pinceau, ainsi que le dessin et l'allure des animaux sont absolument les mêmes. Il ne faut être rien moins que connaisseur pour juger de la différence, principalement dans le tableau de cet artistse que nous avons sous les yeux. Il représente un Paysage d'un effet mystérieux, offrant, sur le premier plan, quatre boeufs de forte proportion et de la plus belle forme, trois moutons, un chien, et une villageoise assise sur un trone d'arbre, qui les garde. Plus loin, à droite et à gauche du sujet, on découvre quelques figures et animaux dans la demi-teinte, et, sous l'horizon, des roches et une rivière.]] réalisée par Bergen (Thierry Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 502 fl. [495]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une chambre de paysans aisés, dans laquelle on voit un vieillard jovial, assis, tenant un pot d'une main et de l'autre un verre, se disposant à se verser à boire, au moment où une jeune fille l'interrompt en lui présentant une pipe d'une main, et de l'autre un réchaud de feu pour l'allumer ; cet intérieur offre une table couverted d'un tapis, d'une boiîte à tabac, d'un grand panier d'osier, et nombre d'autres objets accessoires. Si ce peintre n'a pas ici montré tout l'art de ses ancêtres, il a du moîns prouvé par la franchise de la touche, le précieux de l'exécution et la pureté des détails de ce tableau, qu'il était digne de porter leur nom. (Mieris (François, dit le Jeune))|L'Intérieur d'une chambre de paysans aisés, dans laquelle on voit un vieillard jovial, assis, tenant un pot d'une main et de l'autre un verre, se disposant à se verser à boire, au moment où une jeune fille l'interrompt en lui présentant une pipe d'une main, et de l'autre un réchaud de feu pour l'allumer ; cet intérieur offre une table couverted d'un tapis, d'une boiîte à tabac, d'un grand panier d'osier, et nombre d'autres objets accessoires. Si ce peintre n'a pas ici montré tout l'art de ses ancêtres, il a du moîns prouvé par la franchise de la touche, le précieux de l'exécution et la pureté des détails de ce tableau, qu'il était digne de porter leur nom.]] réalisée par Mieris (François, dit le Jeune), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Poinsignon au prix de 401.7 fl. [496]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Muse, assise dans un joli paysage, vue de troi-quarts jusqu'à mi-jambes, la tête ceinte d'une couronne de laurier, ayant un sein entièrement découvert, les yeux et une main élevés, et tenant de l'autre main, appuyée sur ses genoux, un cahier de musique ; elle est vêtue d'une robe bleue parsemée d'étoilels, appuyée sur un roc sur lequel on voit une trompette, une flûte, et au bas une vielle. Indépendamment du charme et de la richesse de la composition, ce tableau est encore recommandable pour le précieux et la fermeté de l'exécution, l'expression et la grâce, et pour la fraîcheur de la conservation. (Mieris (Guillaume Van))|Une Muse, assise dans un joli paysage, vue de troi-quarts jusqu'à mi-jambes, la tête ceinte d'une couronne de laurier, ayant un sein entièrement découvert, les yeux et une main élevés, et tenant de l'autre main, appuyée sur ses genoux, un cahier de musique ; elle est vêtue d'une robe bleue parsemée d'étoilels, appuyée sur un roc sur lequel on voit une trompette, une flûte, et au bas une vielle. Indépendamment du charme et de la richesse de la composition, ce tableau est encore recommandable pour le précieux et la fermeté de l'exécution, l'expression et la grâce, et pour la fraîcheur de la conservation.]] réalisée par Mieris (Guillaume Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 413 fl. [497]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce peintre était fils et élève du précédent ; il suivit la manière de son père, et en aprocha tellement, qu'il arrive souvent que l'on confond leurs ouvrages : on pourra juger de cette vérité par les deux précieux petits pendans que nous allons décrire. L'un représente un jeune Officier hollandais assis, vu de trois-quarts et à mi-cor's en cuirasse, décoré d'un centure autour du corps, et coiffé d'une toque de velours rouge, garnie d'une plume ; son bras gauche est couvert d'un manteau, et l'autre appuyé sur le dos d'un fauteuil, tenant sa pipe à la main pour rendre la fumée du tabac qu'il souffle en l'air. L'autre est une Dame de qualité, également vue à mi-corps, en robe de velours rouge, et la gorge découverte, souriant à un petit chien épagneul qui parat fort en colère contre sa maîtresse qui lui pince les oreilles d'une main, et de l'autre le presse contre elle dans un pan de sa robe. Ces deux jolis petits bijoux ne laissent rien à désirer. (Mieris (Guillaume Van))|Ce peintre était fils et élève du précédent ; il suivit la manière de son père, et en aprocha tellement, qu'il arrive souvent que l'on confond leurs ouvrages : on pourra juger de cette vérité par les deux précieux petits pendans que nous allons décrire. L'un représente un jeune Officier hollandais assis, vu de trois-quarts et à mi-cor's en cuirasse, décoré d'un centure autour du corps, et coiffé d'une toque de velours rouge, garnie d'une plume ; son bras gauche est couvert d'un manteau, et l'autre appuyé sur le dos d'un fauteuil, tenant sa pipe à la main pour rendre la fumée du tabac qu'il souffle en l'air. L'autre est une Dame de qualité, également vue à mi-corps, en robe de velours rouge, et la gorge découverte, souriant à un petit chien épagneul qui parat fort en colère contre sa maîtresse qui lui pince les oreilles d'une main, et de l'autre le presse contre elle dans un pan de sa robe. Ces deux jolis petits bijoux ne laissent rien à désirer.]] réalisée par Mieris (Guillaume Van), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 911 fl. [498]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un appartement on voit une Dame assise, écrivant une lettre sur une table demi-couverte d'un riche tapis et autres objets. Un homme, caché debout derrière elle, semble chercher à connaître le secret de cette lettre. (Mieris (François dit le Vieux))|Dans un appartement on voit une Dame assise, écrivant une lettre sur une table demi-couverte d'un riche tapis et autres objets. Un homme, caché debout derrière elle, semble chercher à connaître le secret de cette lettre.]] réalisée par Mieris (François dit le Vieux), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Smith au prix de 599.95 fl. [499]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Ouvrages de cet artiste admirable sont si beaux et si précieux qu'ils séduisent l'homme le plus étranger aux arts, comme l'amateur et le connaisseur distingué. Il a peu fait de tableaux composés ; il a passé une partie de sa vie à peindre ses nombreux amis, dont il a bien traité les portraits, ainsi que le sien que nous avons sous les yeux. Il est repésenté à demi-corps, enveloppé d'un manteau de velours noir, et coiffé d'une toque de velours ponceaux, garnie d'une plume blanche. Sa tête, aux trois quarts retournée, présente une figure rubiconde, pleine de vie et de gaieté. Ce joli petit bijou offre toutes les beautés qui constituent la peinture. On y remarque surtout une grande force de coloris également souténue, sans aucune discordance de ton, ni sécheresse, une exécution ferme sans dureté, et enfin un ensemble d'effet et d'harmonie admirable. Les pinceaux de cet homme immortel n'ont rien produit de plus parfait. Espérons que nos premiers amateurs verront ce rare échantillon avec autant de contentement que cet auteur paraît l'être lui-même dans son ouvrage. (Mieris (François dit le Vieux))|Les Ouvrages de cet artiste admirable sont si beaux et si précieux qu'ils séduisent l'homme le plus étranger aux arts, comme l'amateur et le connaisseur distingué. Il a peu fait de tableaux composés ; il a passé une partie de sa vie à peindre ses nombreux amis, dont il a bien traité les portraits, ainsi que le sien que nous avons sous les yeux. Il est repésenté à demi-corps, enveloppé d'un manteau de velours noir, et coiffé d'une toque de velours ponceaux, garnie d'une plume blanche. Sa tête, aux trois quarts retournée, présente une figure rubiconde, pleine de vie et de gaieté. Ce joli petit bijou offre toutes les beautés qui constituent la peinture. On y remarque surtout une grande force de coloris également souténue, sans aucune discordance de ton, ni sécheresse, une exécution ferme sans dureté, et enfin un ensemble d'effet et d'harmonie admirable. Les pinceaux de cet homme immortel n'ont rien produit de plus parfait. Espérons que nos premiers amateurs verront ce rare échantillon avec autant de contentement que cet auteur paraît l'être lui-même dans son ouvrage.]] réalisée par Mieris (François dit le Vieux), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Pourtales au prix de 735 fl. [500]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue de la Meuse chargée de barques et de navires ; sur l'un des bords on voit une grande ville, dont les édifices se prolongent sur le rivage ; des balises bordent le quai dans toute sa longueur. A droite on distingue quelques îles et des coteaux qui se confondent à l'horizon. Ce tableau, bien conservé et du plus beau faire du maître, peut orner tous les cabinets. (Ruisdael (Salomon))|Une Vue de la Meuse chargée de barques et de navires ; sur l'un des bords on voit une grande ville, dont les édifices se prolongent sur le rivage ; des balises bordent le quai dans toute sa longueur. A droite on distingue quelques îles et des coteaux qui se confondent à l'horizon. Ce tableau, bien conservé et du plus beau faire du maître, peut orner tous les cabinets.]] réalisée par Ruisdael (Salomon), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Biancourt au prix de 200 fl. [502]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Frère et élève du précédent, lequel a fait également de jolies choses. Un Tableau capital de la plus belle manière et du ton le plus brillant. On voit à droite une fabrique pittoresque environnée de masses d'arbres. La mer occupe le devant et toute la partie gauche du sujet ; on y remarque des bateaux, dont un, sur le premier plan, est chargé de pêcheurs retirant leus filets de l'eau. Au loin, sous l'horizon, on distingue une ville et quelques petites voiles. Cette jolie production joint à sa conservation une qualité supérieure. (Ruisdael (Salomon))|Frère et élève du précédent, lequel a fait également de jolies choses. Un Tableau capital de la plus belle manière et du ton le plus brillant. On voit à droite une fabrique pittoresque environnée de masses d'arbres. La mer occupe le devant et toute la partie gauche du sujet ; on y remarque des bateaux, dont un, sur le premier plan, est chargé de pêcheurs retirant leus filets de l'eau. Au loin, sous l'horizon, on distingue une ville et quelques petites voiles. Cette jolie production joint à sa conservation une qualité supérieure.]] réalisée par Ruisdael (Salomon), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Ternaux au prix de 153 fl. [503]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Paysage montagneux, offrant à gauche une cabane solitaire sur un éminence avoisinés d'arbres, d'une haie sèche et de deux figures. La droite présente un ruisseau coulant au bas d'un coteau dans le creux d'un vallon ; plus loin, sur un monticule, à travers les bruyères, on distingue un chemin et quelques moutons. (Ruisdael (Jacques))|Un petit Paysage montagneux, offrant à gauche une cabane solitaire sur un éminence avoisinés d'arbres, d'une haie sèche et de deux figures. La droite présente un ruisseau coulant au bas d'un coteau dans le creux d'un vallon ; plus loin, sur un monticule, à travers les bruyères, on distingue un chemin et quelques moutons.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Tardieu au prix de 380 fl. [509]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Site montueux et sauvage, garni de plantes, broussailles, et hérissé à droite de roches ombragées d'arbres. Le bas offre une petite mare bordée à gauche d'un chemin tournant, sur un coteau où l'on distingue un homme et une femme qui s'acheminent. Ce joli petit tableau est d'un touche ragoûtante, spirituelle, et bien éclairé. (Ruisdael (Jacques))|Un Site montueux et sauvage, garni de plantes, broussailles, et hérissé à droite de roches ombragées d'arbres. Le bas offre une petite mare bordée à gauche d'un chemin tournant, sur un coteau où l'on distingue un homme et une femme qui s'acheminent. Ce joli petit tableau est d'un touche ragoûtante, spirituelle, et bien éclairé.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 1010 fl. [510]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Écluse de la Hollande, pittoresquement située à droite du talbeau, environnée de massifs d'arbres, broussailles, charpentes et autres accessoires. On y voit, pour seule figure, un homme, sur le haut d'une arcade, qui hette sa ligne dans le canal qui occupe le devant du sujet. Encore que ce tableau soit un peu poussé, il n'en offre pas moins des beautés de détails qui sont particulières à cet auteur. (Ruisdael (Jacques))|Une Écluse de la Hollande, pittoresquement située à droite du talbeau, environnée de massifs d'arbres, broussailles, charpentes et autres accessoires. On y voit, pour seule figure, un homme, sur le haut d'une arcade, qui hette sa ligne dans le canal qui occupe le devant du sujet. Encore que ce tableau soit un peu poussé, il n'en offre pas moins des beautés de détails qui sont particulières à cet auteur.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 770 fl. [511]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Entré d'un village où conduit un grand chemin ; une églis et son clocher en ruine occupent la partie droite du tableau, ainsi qu'une masse de terre, des troncs d'arbres, des broussailles, deux villageois et deux chiens. La gauche offre deux hôtelleries ombragées d'arbres, et, devant, une halte de cavaliers de distinction avec leur suite : ces figures nous paraissent être de la main d'Isaac Ostade. Ce tableau, comme les précédens, est digne de la réputation de l'auteur. (Ruisdael (Jacques))|L'Entré d'un village où conduit un grand chemin ; une églis et son clocher en ruine occupent la partie droite du tableau, ainsi qu'une masse de terre, des troncs d'arbres, des broussailles, deux villageois et deux chiens. La gauche offre deux hôtelleries ombragées d'arbres, et, devant, une halte de cavaliers de distinction avec leur suite : ces figures nous paraissent être de la main d'Isaac Ostade. Ce tableau, comme les précédens, est digne de la réputation de l'auteur.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 382 fl. [512]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau exécuté dans la force et la vigueur de l'âge, connu dans l'ancienne curiositd'e sous le titre de Moulin à eau ; sa construction est des plus pittoresque ; il est situé à droite du sujet, environné d'arbres, de broussailles et de quelques restes de vieux murs. L'eau qui le fait mouvoir coule sur le devant : on y voit deux pêcheurs (figures attribuées à Vanden-Velde), aperçus par une femme sur la porte du moulin ; des lointains boisés et un ciel aussi simple que la composition terminent cette belle production, d'une grande vérité et de la plus savante exécution. (Ruisdael (Jacques))|Un Tableau exécuté dans la force et la vigueur de l'âge, connu dans l'ancienne curiositd'e sous le titre de Moulin à eau ; sa construction est des plus pittoresque ; il est situé à droite du sujet, environné d'arbres, de broussailles et de quelques restes de vieux murs. L'eau qui le fait mouvoir coule sur le devant : on y voit deux pêcheurs (figures attribuées à Vanden-Velde), aperçus par une femme sur la porte du moulin ; des lointains boisés et un ciel aussi simple que la composition terminent cette belle production, d'une grande vérité et de la plus savante exécution.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 3240 fl. [513]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un précieux Tableau représentant un pays plat de la Hollande, convert de riches détails et traversé au milieu par deux chemins qui se joignent. Celui à gauche border une chènevière, où travaille un paysan ; et celui de droite un pièce de blé ; un voyageur, précédé de son chien, le suit et semble diriger sa marche vers un village dominé par un grand clocher. Plus loin, sur les plans suivans, on distingue un moulin à vent, et sous l'horizon, quelques monumens indiquent une ville au centre d'un bois. Le ciel est magnifique et l'exécution d'une finesse admirable. (Ruisdael (Jacques))|Un précieux Tableau représentant un pays plat de la Hollande, convert de riches détails et traversé au milieu par deux chemins qui se joignent. Celui à gauche border une chènevière, où travaille un paysan ; et celui de droite un pièce de blé ; un voyageur, précédé de son chien, le suit et semble diriger sa marche vers un village dominé par un grand clocher. Plus loin, sur les plans suivans, on distingue un moulin à vent, et sous l'horizon, quelques monumens indiquent une ville au centre d'un bois. Le ciel est magnifique et l'exécution d'une finesse admirable.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 1660 fl. [514]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage que nous pourrions encore mettre au rang de nos diamans, présente à droite un chemin tournant autour d'un monticule dont la pente est meublée d'arbres, de mousses et de broussailles. Plus loin, derrière, se montrent deux coteaux en pointe ; sur l'un on distingue deux hommes qui regardent la campagne, et au bas un autre qui voyage avec son chien ; sur l'autre un bouquet d'arbres bien groupés et pleains d'air ; à gauche du premier plan, on voit une mare où se reflète le ciel ; elle est bordée de divers vététaux ; plus loin on découvre une campagne couverte de vois. Ce précieux tableau offre toutes les beautés du talent de son auteur ; on y remarque surtout une touche pétillante et un ton à la fois vigoureux, brillant et argentin. (Ruisdael (Jacques))|Un Paysage que nous pourrions encore mettre au rang de nos diamans, présente à droite un chemin tournant autour d'un monticule dont la pente est meublée d'arbres, de mousses et de broussailles. Plus loin, derrière, se montrent deux coteaux en pointe ; sur l'un on distingue deux hommes qui regardent la campagne, et au bas un autre qui voyage avec son chien ; sur l'autre un bouquet d'arbres bien groupés et pleains d'air ; à gauche du premier plan, on voit une mare où se reflète le ciel ; elle est bordée de divers vététaux ; plus loin on découvre une campagne couverte de vois. Ce précieux tableau offre toutes les beautés du talent de son auteur ; on y remarque surtout une touche pétillante et un ton à la fois vigoureux, brillant et argentin.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 3555 fl. [515]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un effet piquant et d'une végétation pleine de vie et de fraîcheur. On 6y remarque, à droite, pour objet principal, une vieille tour en briques, d'un goût pittoresque, environnée de plantes et de broussailles : elle est située près d'une mare où une femme lave du linge. Son point d'appui est un monticule, sur lequel on voit des arbres qui s'élèvent vers le ciel. La gauche du tableau offre un chemin bordant une haie et une cabane ; non loin de là, un paysan parcourt la campagne avec un enfant. Le surplus de cette composition présente quelques lointains et un ciel admirable. Ce chef-d'oeuvre d'exécution, de couleur et de vérité, ne laisse rien à désirer. Il est gravé dans le cabinet de feu M. le comte Baudoin. (Ruisdael (Jacques))|Un Paysage d'un effet piquant et d'une végétation pleine de vie et de fraîcheur. On 6y remarque, à droite, pour objet principal, une vieille tour en briques, d'un goût pittoresque, environnée de plantes et de broussailles : elle est située près d'une mare où une femme lave du linge. Son point d'appui est un monticule, sur lequel on voit des arbres qui s'élèvent vers le ciel. La gauche du tableau offre un chemin bordant une haie et une cabane ; non loin de là, un paysan parcourt la campagne avec un enfant. Le surplus de cette composition présente quelques lointains et un ciel admirable. Ce chef-d'oeuvre d'exécution, de couleur et de vérité, ne laisse rien à désirer. Il est gravé dans le cabinet de feu M. le comte Baudoin.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 3060 fl. [516]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il est sans soute bien flatteur pour nous de pouvoir offrir aux amateurs de bon goût douze tableaux de ce grand paysagiste, le plus varié, le plus savant et le plus énergique de la Hollande : ils sont géneralement agréables de forme et de composition. Voilà assurément une belle occasion pour enrichir leurs cabinets ; nous leur conseillons d'en profiter : peut-tre ne se présentera-t-elle plus. Nous sommencerons nos descriptions par un Paysage capital, dans lequel on voit, à gauche, un torrent qui se précipite avec fracas et se partage en cascades à travers les montagnes et les rochers garnis de mousse, broussailles, et couronnés de grands arbres : ces eaux, poussées avec violence, se répandent et occupent tout le devant du premier plan ; à droite est un tronc d'arbre renversé à travers un ruisseau coulant sur un terrain rocailleux ; plus loin, on aperçoit des arbres qui se détachent en vigueur sur le ciel. Ce tableau, bien composé, d'un grand effet et de la plus précieuse exécution, est encore enrichi de sept figures et de quelques moutons par Berghem. Les deux principales se voient au bord du torrent, où l'une d'elles se lave les pieds. (Ruisdael (Jacques))|Il est sans soute bien flatteur pour nous de pouvoir offrir aux amateurs de bon goût douze tableaux de ce grand paysagiste, le plus varié, le plus savant et le plus énergique de la Hollande : ils sont géneralement agréables de forme et de composition. Voilà assurément une belle occasion pour enrichir leurs cabinets ; nous leur conseillons d'en profiter : peut-tre ne se présentera-t-elle plus. Nous sommencerons nos descriptions par un Paysage capital, dans lequel on voit, à gauche, un torrent qui se précipite avec fracas et se partage en cascades à travers les montagnes et les rochers garnis de mousse, broussailles, et couronnés de grands arbres : ces eaux, poussées avec violence, se répandent et occupent tout le devant du premier plan ; à droite est un tronc d'arbre renversé à travers un ruisseau coulant sur un terrain rocailleux ; plus loin, on aperçoit des arbres qui se détachent en vigueur sur le ciel. Ce tableau, bien composé, d'un grand effet et de la plus précieuse exécution, est encore enrichi de sept figures et de quelques moutons par Berghem. Les deux principales se voient au bord du torrent, où l'une d'elles se lave les pieds.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Claussin au prix de 1930 fl. [517]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ainsi que nous l'avons déjà dit plus haut, cet artiste est le chef et le fondateur de l'École hollandaise ; il excellait dans la peinture et la gravure. Ses tableaux sont très rares, surtout lorsqu'ils sont aussi conservés et aussi finish que celui-ci. Il représente Jésus-Christ présené au peuple. Cette riche composition offre nombre d'épisodes analogues au sujet : il serait difficile de se procurer une production aussi précieuse de ce maître. (Lucas (de Leyden))|Ainsi que nous l'avons déjà dit plus haut, cet artiste est le chef et le fondateur de l'École hollandaise ; il excellait dans la peinture et la gravure. Ses tableaux sont très rares, surtout lorsqu'ils sont aussi conservés et aussi finish que celui-ci. Il représente Jésus-Christ présené au peuple. Cette riche composition offre nombre d'épisodes analogues au sujet : il serait difficile de se procurer une production aussi précieuse de ce maître.]] réalisée par Lucas (de Leyden), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 151 fl. [518]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce grand homme était contemporain et ami de Lucas de Leyden. Ces deux célbres artistes du quinzième siècle firent l'admiration de l'Europe pour leur grand mérite et leur commerce d'amitié, qui dura jusqu'à la mort, sans jamais avoir été troubled'e par aucun sentiment de jalousie ni d'intérêts, malgré l'extrême rapport de leurs talens et de leurs ouvrages. Lucas brillait en Hollande, sa nation, à la tête de l'École des beaux-arts ; et Albert Durer, en cette même qualité, en Allemagne, sa patrie. C'est dans ces contrées jadis si fertiles en découvertes importantes que notre dernier artiste fixa sa gloire et sa destinée. Il y débrouilla le chaos des arts et les soumit à des règles et des principes écrits. Nous devons à la mémoire de cet artiste profond plusieurs-traités. Celui des proportions du corps humain atteste encore aujourd'hui ses hautes connaissances dans plus d'une partie des arts. Ses premières gravures seront toujours recherchées comme des chefs-d'oeuvre qui ne se reproduiront peut-être plus. Ses tableaux ne sont pas moins précieux pour la fraîcheur et le brillant du coloris, la pureté de l'exécution et la naïve simplicité de la nature. Ses compositions, à la fois sages et savantes, lui ont mérité le surnom de Raphaël de l'Allemagne. Nous n'avons malheureusement de lui qu'un tableau à offrir aux amateurs ; c'est l'Intérieur d'une Eglise gothique, présentant de riches et prd'ecieux détails exécutd'es avec un soin et un art admirables. Au milieu du premier plan on voit la Vierge debout, tenant son divin Enfant dans ses bras ; et dans l'enfoncement, à droite, deux figures analogues au sujet. Nous croyons devoir observer que les tableaux de ce grand artiste sont très rares à trouver, surtout lorsqu'ils sont aussi conservés que celui-ci. En examinant la finesse de l'architecture, on conviendra, sans doute, que Peter-Neef n'est pas le créateur de cette partie de l'art. (Durer (Albert))|Ce grand homme était contemporain et ami de Lucas de Leyden. Ces deux célbres artistes du quinzième siècle firent l'admiration de l'Europe pour leur grand mérite et leur commerce d'amitié, qui dura jusqu'à la mort, sans jamais avoir été troubled'e par aucun sentiment de jalousie ni d'intérêts, malgré l'extrême rapport de leurs talens et de leurs ouvrages. Lucas brillait en Hollande, sa nation, à la tête de l'École des beaux-arts ; et Albert Durer, en cette même qualité, en Allemagne, sa patrie. C'est dans ces contrées jadis si fertiles en découvertes importantes que notre dernier artiste fixa sa gloire et sa destinée. Il y débrouilla le chaos des arts et les soumit à des règles et des principes écrits. Nous devons à la mémoire de cet artiste profond plusieurs-traités. Celui des proportions du corps humain atteste encore aujourd'hui ses hautes connaissances dans plus d'une partie des arts. Ses premières gravures seront toujours recherchées comme des chefs-d'oeuvre qui ne se reproduiront peut-être plus. Ses tableaux ne sont pas moins précieux pour la fraîcheur et le brillant du coloris, la pureté de l'exécution et la naïve simplicité de la nature. Ses compositions, à la fois sages et savantes, lui ont mérité le surnom de Raphaël de l'Allemagne. Nous n'avons malheureusement de lui qu'un tableau à offrir aux amateurs ; c'est l'Intérieur d'une Eglise gothique, présentant de riches et prd'ecieux détails exécutd'es avec un soin et un art admirables. Au milieu du premier plan on voit la Vierge debout, tenant son divin Enfant dans ses bras ; et dans l'enfoncement, à droite, deux figures analogues au sujet. Nous croyons devoir observer que les tableaux de ce grand artiste sont très rares à trouver, surtout lorsqu'ils sont aussi conservés que celui-ci. En examinant la finesse de l'architecture, on conviendra, sans doute, que Peter-Neef n'est pas le créateur de cette partie de l'art.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Jarmann au prix de 570 fl. [519]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce grand et premier élève de Rubens a soutenu le range de second peintre de son école avec autant de dignité et de réputation que son maître en a montré au premier. Il a suivi entièrement sa manière, et n'a dégénéré que dans la grandeur des formes et la fougue de son abondante imagination ; mais il était quelquefois plus correct de dessin, son coloris plus recherché, son pinceau plus flou et plus léger. Il s'est particulièrement livré au portrait, dans lequel il s'est couvert de gloire et a partagé les lauriers du Titien dans ce genre de peinture. Quoique nous ne possédions de ce maître qu'un échantillon, esquisse représentant Jésus mourant sur la croix, encore offre-t-il un caractère, une expression et une couleur sublimes. (Van-Dyke (Antoine))|Ce grand et premier élève de Rubens a soutenu le range de second peintre de son école avec autant de dignité et de réputation que son maître en a montré au premier. Il a suivi entièrement sa manière, et n'a dégénéré que dans la grandeur des formes et la fougue de son abondante imagination ; mais il était quelquefois plus correct de dessin, son coloris plus recherché, son pinceau plus flou et plus léger. Il s'est particulièrement livré au portrait, dans lequel il s'est couvert de gloire et a partagé les lauriers du Titien dans ce genre de peinture. Quoique nous ne possédions de ce maître qu'un échantillon, esquisse représentant Jésus mourant sur la croix, encore offre-t-il un caractère, une expression et une couleur sublimes.]] réalisée par Van-Dyke (Antoine), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lafontaine au prix de 303 fl. [520]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ à table avec ses disciples. L'auteur paraît avoir voulu désigner le moment de la Cène qui précde la Passion, lorsque le Sauveur du monde dit aux apôtres : L'un de vous me trahira. La tête de saint Pierre se distingue dans cette grande composition ; elle est remplie de feu et d'expression : un lustre suspendu sous des draperies nobelment ajustées éclaire le sujet. Cette esquisse, d'un grand caractère et d'une riche couleur, est le petit tableau du grand qui décorait le plafond des Jésuit d'Anvers, détruit dans l'incendie de cette maison. (Rubens (Pierre-Paul))|Jésus-Christ à table avec ses disciples. L'auteur paraît avoir voulu désigner le moment de la Cène qui précde la Passion, lorsque le Sauveur du monde dit aux apôtres : L'un de vous me trahira. La tête de saint Pierre se distingue dans cette grande composition ; elle est remplie de feu et d'expression : un lustre suspendu sous des draperies nobelment ajustées éclaire le sujet. Cette esquisse, d'un grand caractère et d'une riche couleur, est le petit tableau du grand qui décorait le plafond des Jésuit d'Anvers, détruit dans l'incendie de cette maison.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Roux au prix de 60 fl. [521]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste sublime est le fondateur et l'aigle de l'École flamande ; avant lui-elle était insignifiante. Son vol s'est élevé au-dessus de tous les peintres de sa nation et à la hauteur des plus fameux maîtres. Personne, en France, en Angleterre, ni même en Italie, n'a été plus grand dans ses compositions, ni plus savant. Ses têtes sont autant de chefs-d'oeuvre. Personne non plus n l'a surpassé dans la richesse ni la transparence du coloris, ni par le nombre des productions : ses laborieux pinceaux, aussi prompts que sa verve était féconde, ont inondd'e le monde de chefs-d'oeuvre qui seront toujours des monuments éterneis de sa gloire et l'honneur de la peinture. Si nous n'avons par d'ouvrages terminés de ce grand maître, nous possédons du moins trois belles esquisses qui portent le cachet de son beau génie et de son savoir. Nous citerons particulièrement: La Rencontre de Jacob et d'EsaÜ. On voit ce guerrier à guache du tableau, accompagné de ses gardes, tendant la main à vieillard prosterné à ses pieds, ainsi qu'une femme et deux enfans : huit autres figures et nombre d'animaux, savamment distribués sur les divers plans de la scène, enrichissent cette belle esquisse, d'un grand caractère, d'une belle transparence de couleur, et digne enfin, sous tous les rapports, de la haute réputation de son auteur. (Rubens (Pierre-Paul))|Cet artiste sublime est le fondateur et l'aigle de l'École flamande ; avant lui-elle était insignifiante. Son vol s'est élevé au-dessus de tous les peintres de sa nation et à la hauteur des plus fameux maîtres. Personne, en France, en Angleterre, ni même en Italie, n'a été plus grand dans ses compositions, ni plus savant. Ses têtes sont autant de chefs-d'oeuvre. Personne non plus n l'a surpassé dans la richesse ni la transparence du coloris, ni par le nombre des productions : ses laborieux pinceaux, aussi prompts que sa verve était féconde, ont inondd'e le monde de chefs-d'oeuvre qui seront toujours des monuments éterneis de sa gloire et l'honneur de la peinture. Si nous n'avons par d'ouvrages terminés de ce grand maître, nous possédons du moins trois belles esquisses qui portent le cachet de son beau génie et de son savoir. Nous citerons particulièrement: La Rencontre de Jacob et d'EsaÜ. On voit ce guerrier à guache du tableau, accompagné de ses gardes, tendant la main à vieillard prosterné à ses pieds, ainsi qu'une femme et deux enfans : huit autres figures et nombre d'animaux, savamment distribués sur les divers plans de la scène, enrichissent cette belle esquisse, d'un grand caractère, d'une belle transparence de couleur, et digne enfin, sous tous les rapports, de la haute réputation de son auteur.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Nieuwenhuys au prix de 810 fl. [523]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La superbe Italie vit naître cet artiste, le plus grand paysagiste de cette célèbre école. Ses sites, en effet, offrent un grand et beau caractère historique, des lignes d'une belle ordannance, et des fabriques d'un style admirable. Son pinceau n'est pas moins énergique que savant : sa couleur est `la fois pleine de force et de vigueur. Le tableau que nous présentons est un Paysage pittoresque, légèrement peint, entassd'e de roches garnies de broussailles, couronnées de nombre de fabriques d'un goût recherché et de la plus grande finesse de ton. Les jolies figures qui ornent le devant de la composition, représentant une fuite en Égypte, sont par Ph. Lauri. (Duguet (dit le Gouaspre Poussin))|La superbe Italie vit naître cet artiste, le plus grand paysagiste de cette célèbre école. Ses sites, en effet, offrent un grand et beau caractère historique, des lignes d'une belle ordannance, et des fabriques d'un style admirable. Son pinceau n'est pas moins énergique que savant : sa couleur est `la fois pleine de force et de vigueur. Le tableau que nous présentons est un Paysage pittoresque, légèrement peint, entassd'e de roches garnies de broussailles, couronnées de nombre de fabriques d'un goût recherché et de la plus grande finesse de ton. Les jolies figures qui ornent le devant de la composition, représentant une fuite en Égypte, sont par Ph. Lauri.]] réalisée par Duguet (dit le Gouaspre Poussin), vendue par Robert de Saint-Victor au prix de 300.2 fl. [527]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Vieillard mendiant, assis sur une pierre, a déposé ses béquilles et semble attendre la bienfaisance des passans. Cette esquisse terminée est pleine de goût et de science. On connaît, au surplus, la rareté et la beauté des ouvrages de ce maître. (Murillo (Bartoleme))|Un Vieillard mendiant, assis sur une pierre, a déposé ses béquilles et semble attendre la bienfaisance des passans. Cette esquisse terminée est pleine de goût et de science. On connaît, au surplus, la rareté et la beauté des ouvrages de ce maître.]] réalisée par Murillo (Bartoleme), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Laneuville au prix de 84 fl. [533]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages faisant pendans, de forme ronde. Le premier représente un arbre touffu sur une large terrasse, au bord d'une rivière ; `la rive opposée on voit une tour, des fabriques, un lointain et quelques digures ditribuées sur les divers plans du sujet. Le second présente une belle ruine pittoresquement couverte d'arbustes ; sur la droite, un bouquet d'arbres bordé d'une haie ; plus loin s'élève une éminence qui ferme l'horizon. On remarque quelques jolies figures distribuées avec art sur les divers plans de la composition. (Goffredi)|Deux Paysages faisant pendans, de forme ronde. Le premier représente un arbre touffu sur une large terrasse, au bord d'une rivière ; `la rive opposée on voit une tour, des fabriques, un lointain et quelques digures ditribuées sur les divers plans du sujet. Le second présente une belle ruine pittoresquement couverte d'arbustes ; sur la droite, un bouquet d'arbres bordé d'une haie ; plus loin s'élève une éminence qui ferme l'horizon. On remarque quelques jolies figures distribuées avec art sur les divers plans de la composition.]] réalisée par Goffredi, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Souhin au prix de 202 fl. [539]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux pendans : l'un représente Moïse sauvé des eaux ; la fille de Pharaon, dans une attitude pleine de noblesse, contemple avec pitié l'enfant flottant dans sa corveille ; une de ses femmes s'avance pour s'en saisir. L'autre représente le moment où Moïse, fugitif, venge les filles de Madian des insultes des bergers, et leur facilite le moyen d'abreuver leurs troupeaux. (De Mura (Francisco))|Deux Tableaux pendans : l'un représente Moïse sauvé des eaux ; la fille de Pharaon, dans une attitude pleine de noblesse, contemple avec pitié l'enfant flottant dans sa corveille ; une de ses femmes s'avance pour s'en saisir. L'autre représente le moment où Moïse, fugitif, venge les filles de Madian des insultes des bergers, et leur facilite le moyen d'abreuver leurs troupeaux.]] réalisée par De Mura (Francisco), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Paul de St Victor au prix de 160 fl. [546]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine couchée dans un désert, sur une natte, à côté d'une tête de mort ; sa main pressée sur son sein et ses yeaux élevés au ciel expriment sa douleur : deux anges volitgeant au-dessus de sa tête semblent la consoler. Ce tableau est bien peint et d'un beau caractère. (Mola (François))|La Madeleine couchée dans un désert, sur une natte, à côté d'une tête de mort ; sa main pressée sur son sein et ses yeaux élevés au ciel expriment sa douleur : deux anges volitgeant au-dessus de sa tête semblent la consoler. Ce tableau est bien peint et d'un beau caractère.]] réalisée par Mola (François), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Souhin au prix de 141 fl. [547]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On ne sait pas encore pourquoi les ourvrages de ce grand peintre d'architecture no sont plus aussi recherchés qu'ils l'étaient autrefois ; nous ne voyons pourtant aucun de ses nombreux imitateurs qui l'aient surpassé, ni même égalé. Personne encore n'a montré, dans ce genre de peinture, un pinceau plus léger ni plus moelleux, et un coloris plus argentin. Il a su adroitement encore occuper l'oeil du spectateur par le charme et la belle distribution de ses figures. C'est surtout dans les deux tableaux de notre collection, représentant des Architectures, que ce maître a déployé tout son savoir. Dans l'un on voit un fragment d'ordre corinthien, avec son entablement et sa corniche ; auprès s'éléve une pyramide semblable à celle du tombeau de Sextius, à Rome ; `côté on voit un beau vase orné de bas-reliefs, soutenu sur un piédestal : au bas de la pyramide sont des tronçons de collonnes, des bases de chapiteaux, des débris de grises et d'entablement. Sur ces divers fragmens de ruines, un homme vêtu de blanc, dans le goût antique, semble annoncer des vérités célestes à quatre auditeurs dont les habillemens désignent quatre conditions différentes, un philosophe, un berger, un soldate et un matelot. Le pendant représente un fragment d'ordonnance dorique. On y voit également un riche groupe de débris d'architecture antique, qui se réfléchissent dans l'eau ; sur la gauche repose fièrement un lion en bronze, couché sur une base d'un style mâle et d'un grand goût ; derrière sont deux femmes et trois hommes, qui semblent écouter un philosophe couché sur ces ruines : un fond de paysage termine cette composition. Ces deux productions sont du plus beau choix du maître. (Pannini (Jean-Paul))|On ne sait pas encore pourquoi les ourvrages de ce grand peintre d'architecture no sont plus aussi recherchés qu'ils l'étaient autrefois ; nous ne voyons pourtant aucun de ses nombreux imitateurs qui l'aient surpassé, ni même égalé. Personne encore n'a montré, dans ce genre de peinture, un pinceau plus léger ni plus moelleux, et un coloris plus argentin. Il a su adroitement encore occuper l'oeil du spectateur par le charme et la belle distribution de ses figures. C'est surtout dans les deux tableaux de notre collection, représentant des Architectures, que ce maître a déployé tout son savoir. Dans l'un on voit un fragment d'ordre corinthien, avec son entablement et sa corniche ; auprès s'éléve une pyramide semblable à celle du tombeau de Sextius, à Rome ; `côté on voit un beau vase orné de bas-reliefs, soutenu sur un piédestal : au bas de la pyramide sont des tronçons de collonnes, des bases de chapiteaux, des débris de grises et d'entablement. Sur ces divers fragmens de ruines, un homme vêtu de blanc, dans le goût antique, semble annoncer des vérités célestes à quatre auditeurs dont les habillemens désignent quatre conditions différentes, un philosophe, un berger, un soldate et un matelot. Le pendant représente un fragment d'ordonnance dorique. On y voit également un riche groupe de débris d'architecture antique, qui se réfléchissent dans l'eau ; sur la gauche repose fièrement un lion en bronze, couché sur une base d'un style mâle et d'un grand goût ; derrière sont deux femmes et trois hommes, qui semblent écouter un philosophe couché sur ces ruines : un fond de paysage termine cette composition. Ces deux productions sont du plus beau choix du maître.]] réalisée par Pannini (Jean-Paul), vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Lebe au prix de 282 fl. [548]
  • 1822.11.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage digne de la réputation de son auteur, représentant une vue des environs de Rome. On voit, à gauche, un grand arbre appelé le vernis du Papon, et une fabrique devant laquelle Belisaire se repose, tandis que son jeune guide demande l'aumône à un soldat romain. La droite du sujet offre des bois au-delà d'une rivière. Plus loin, sous l'horizon, on distingue l'église de Saint-Pierre et divers autres monumens de cette ancienne capitale du monde. L'accueil flatteur que ce joli tableau reçut du public, à l'exposition du salon de l'an VIII, nous fait espérer qu'il jouira du même avantage à la vente Saint-Victor. (M. Hue)|Un Paysage digne de la réputation de son auteur, représentant une vue des environs de Rome. On voit, à gauche, un grand arbre appelé le vernis du Papon, et une fabrique devant laquelle Belisaire se repose, tandis que son jeune guide demande l'aumône à un soldat romain. La droite du sujet offre des bois au-delà d'une rivière. Plus loin, sous l'horizon, on distingue l'église de Saint-Pierre et divers autres monumens de cette ancienne capitale du monde. L'accueil flatteur que ce joli tableau reçut du public, à l'exposition du salon de l'an VIII, nous fait espérer qu'il jouira du même avantage à la vente Saint-Victor.]] réalisée par M. Hue, vendue par Robert de Saint-Victor, achetée par Hue au prix de 100 fl. [550]