Ventes d'œuvres le 1827.04.17

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  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Ignace de Loyola exorcisant une possédée dans un temple, en présence d'un grand nombre de fidèles assemblés pour l'entendre prêcher. Ces deux tableaux dont les orignaux, peints par Rubens, sont dans la galerie de Vienne, ont été regardés, par plusieurs connaisseurs, comme étant de la main de Van Thulden. (Rubens)|Saint-Ignace de Loyola exorcisant une possédée dans un temple, en présence d'un grand nombre de fidèles assemblés pour l'entendre prêcher. Ces deux tableaux dont les orignaux, peints par Rubens, sont dans la galerie de Vienne, ont été regardés, par plusieurs connaisseurs, comme étant de la main de Van Thulden.]] réalisée par Rubens, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 86 fl. [17]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-François Xavier prêchant l'Evangile au japon, et faisant des miracles. Ces deux tableaux dont les orignaux, peints par Rubens, sont dans la galerie de Vienne, ont été regardés, par plusieurs connaisseurs, comme étant de la main de Van Thulden. (Rubens)|Saint-François Xavier prêchant l'Evangile au japon, et faisant des miracles. Ces deux tableaux dont les orignaux, peints par Rubens, sont dans la galerie de Vienne, ont été regardés, par plusieurs connaisseurs, comme étant de la main de Van Thulden.]] réalisée par Rubens, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [18]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage enrichi de fabrique, par François Van Bloemen, dit Orrisonti. Au premier plan, une femme portant une corbeille de fleurs sur sa tête, s'entretient avec un homme qui est assis auprès des ruines d'un antique édifice.- Bon tableau peint sur toile. (François Van Bloemen, dit Orrisonti)|Paysage enrichi de fabrique, par François Van Bloemen, dit Orrisonti. Au premier plan, une femme portant une corbeille de fleurs sur sa tête, s'entretient avec un homme qui est assis auprès des ruines d'un antique édifice.- Bon tableau peint sur toile.]] réalisée par François Van Bloemen, dit Orrisonti, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 10 fl. [19]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des mages.- Tableau dans le genre d'Albert Durer. La scène se passe sur le devant d'un paysage, contre les ruines d'un antique édifice. Marie assise tient le fils de Dieu sur ses genoux, et le présente aux mages venus du fond de l'Orient pour l'adorer. (Albert Durer)|L'Adoration des mages.- Tableau dans le genre d'Albert Durer. La scène se passe sur le devant d'un paysage, contre les ruines d'un antique édifice. Marie assise tient le fils de Dieu sur ses genoux, et le présente aux mages venus du fond de l'Orient pour l'adorer.]] réalisée par Albert Durer, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 230 fl. [21]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme armée et vêtue en chasseresse, s'entretient avec deux hommes qu'elle vient de rencontrer. Peut-être l'intention de l'auteur a-t-elle été de nous offrir Vénus apparaissant à Enée et lui indiquant le chemin de Carthage. (artiste anonyme)|Une jeune femme armée et vêtue en chasseresse, s'entretient avec deux hommes qu'elle vient de rencontrer. Peut-être l'intention de l'auteur a-t-elle été de nous offrir Vénus apparaissant à Enée et lui indiquant le chemin de Carthage.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [26]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un philosophe les yeux fixés sur un grand livre et tenant un compas, paraît méditer sur la solution de quelque problème de géométrie. Derrière lui se voit un autre personnage dont il occupe toute l'attention.- Tableau dans le goût de Ribéra. (Ribéra)|Un philosophe les yeux fixés sur un grand livre et tenant un compas, paraît méditer sur la solution de quelque problème de géométrie. Derrière lui se voit un autre personnage dont il occupe toute l'attention.- Tableau dans le goût de Ribéra.]] réalisée par Ribéra, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [27]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme.- Il est représenté à mi-corps, vêtu de noir, la main gauche sur la hanche et tenant de la droite une lettre qu'il vient de recevoir. Des papiers et une écritoire sont posés sur une table à côté de lui. Ce tableau appartient à l'école florentine. (Ecole florentine)|Portrait d'homme.- Il est représenté à mi-corps, vêtu de noir, la main gauche sur la hanche et tenant de la droite une lettre qu'il vient de recevoir. Des papiers et une écritoire sont posés sur une table à côté de lui. Ce tableau appartient à l'école florentine.]] réalisée par Ecole florentine, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 40 fl. [33]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre tableau du même genre des premiers temps de la peinture en Italie et représentant une déposition de croix.- La Vierge, deux autres saintes femmes et l'apôtre bien-aimé pleurent devant les restes inanimés de Jésus-Christ, appuyé contre les genoux de sa triste mère. (Italie)|Autre tableau du même genre des premiers temps de la peinture en Italie et représentant une déposition de croix.- La Vierge, deux autres saintes femmes et l'apôtre bien-aimé pleurent devant les restes inanimés de Jésus-Christ, appuyé contre les genoux de sa triste mère.]] réalisée par Italie, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [34]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'apothéose d'un saint. Cette composition a la noble simplicité que l'on remarque dans les ouvrages des grands maîtres. Quatre Anges soutiennent le Saint; d'autres lui servent de cortège, pendant sa glorieuse ascension. Toutes les figures sont bien disposées; celle de saint Camille est belle; son extase, le calme de son visage peignent le sentiment d'une âme pure, qui jouit d'avance de l'ineffable bonheur que lui promet le céleste séjour. (Subleyras (Pierre).)|L'apothéose d'un saint. Cette composition a la noble simplicité que l'on remarque dans les ouvrages des grands maîtres. Quatre Anges soutiennent le Saint; d'autres lui servent de cortège, pendant sa glorieuse ascension. Toutes les figures sont bien disposées; celle de saint Camille est belle; son extase, le calme de son visage peignent le sentiment d'une âme pure, qui jouit d'avance de l'ineffable bonheur que lui promet le céleste séjour.]] réalisée par Subleyras (Pierre)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 100 fl. [37]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bohémiens en voyage. Des femmes et des enfans marchent à la file l'un de l'autre, à côté de deux chevaux et d'un charriot qui sont chargés de bagages et de plusieurs de leurs compagnons. Deux hommes, le fusil sur l'épaule, ouvrent et ferment la marche. (Callot (Jacques.))|Bohémiens en voyage. Des femmes et des enfans marchent à la file l'un de l'autre, à côté de deux chevaux et d'un charriot qui sont chargés de bagages et de plusieurs de leurs compagnons. Deux hommes, le fusil sur l'épaule, ouvrent et ferment la marche.]] réalisée par Callot (Jacques.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 73.5 fl. [40]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Gibier. Dans un parterre magnifique et tout près d'un vase de pierre brisé et renversé, sont groupés différens instrumens de chasse et deux pièces de gibier : à quelque distance delà, se promène le riche propriétaire de ce beau jardin, donnant le bras à une dame; un jeune nègre marche derrière lui; plus loin, autour d'un grand bassin d'où s'élance un jet-d'eau, se voient des morceaux de sculpture, des pavillons et tout ce que le luxe peut imaginer d'embellissemens. Sous le pinceau de Weenix l'art a été plus éloquent que la parole : il n'a pas décrit, il a imité la nature. (Weenix (Jean).)|Gibier. Dans un parterre magnifique et tout près d'un vase de pierre brisé et renversé, sont groupés différens instrumens de chasse et deux pièces de gibier : à quelque distance delà, se promène le riche propriétaire de ce beau jardin, donnant le bras à une dame; un jeune nègre marche derrière lui; plus loin, autour d'un grand bassin d'où s'élance un jet-d'eau, se voient des morceaux de sculpture, des pavillons et tout ce que le luxe peut imaginer d'embellissemens. Sous le pinceau de Weenix l'art a été plus éloquent que la parole : il n'a pas décrit, il a imité la nature.]] réalisée par Weenix (Jean)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 500 fl. [41]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de temple protestant. On y remarque plusieurs chaires à prêcher. Sur différens pilliers sont attachés des écussons armoriés et des panneaux de boiserie, où sont écrites les épitaphes de personnages dont la reconnaissance s'est fait un devoir de consacrer le souvenir. La vue de cet édifice est prise d'une chapelle latérale, et toute l'architecture en est gothique. Des curieux la visitent, des enfans s'y amusent, un fossoyeur y prépare la demeure d'un mort. (Vliet (Henri Van).)|Intérieur de temple protestant. On y remarque plusieurs chaires à prêcher. Sur différens pilliers sont attachés des écussons armoriés et des panneaux de boiserie, où sont écrites les épitaphes de personnages dont la reconnaissance s'est fait un devoir de consacrer le souvenir. La vue de cet édifice est prise d'une chapelle latérale, et toute l'architecture en est gothique. Des curieux la visitent, des enfans s'y amusent, un fossoyeur y prépare la demeure d'un mort.]] réalisée par Vliet (Henri Van)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 301 fl. [42]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Femme endormie. C'est sans doute une nymphe de Diane fatiguée de la chasse; elle s'est étendue et endormie au pied d'un rocher, la tête appuyée sur sa main droite, et le devant du corps exposé aux regards du spectateur. Une grande draperie jaune, en partie recouverte d'un linge, est étendue sous elle; en se livrant au sommeil, elle a compté sur la garde d'un chien qui veille à ses côtés. Vers le second plan, on aperçoit des bergers gardant leurs troupeaux. Ce petit sujet est un de ceux que Poëlenburg se plaisait à traiter; ses pinceaux suaves et délicats y auraient-ils répandu plus d'agrément qu'il n'en offre? c'est ce dont on peut douter. Vertangen a imité le style de ce maître aimable, et l'a égalé dans la couleur ainsi que dans l'exécution. (Vertangen (Daniel.))|Femme endormie. C'est sans doute une nymphe de Diane fatiguée de la chasse; elle s'est étendue et endormie au pied d'un rocher, la tête appuyée sur sa main droite, et le devant du corps exposé aux regards du spectateur. Une grande draperie jaune, en partie recouverte d'un linge, est étendue sous elle; en se livrant au sommeil, elle a compté sur la garde d'un chien qui veille à ses côtés. Vers le second plan, on aperçoit des bergers gardant leurs troupeaux. Ce petit sujet est un de ceux que Poëlenburg se plaisait à traiter; ses pinceaux suaves et délicats y auraient-ils répandu plus d'agrément qu'il n'en offre? c'est ce dont on peut douter. Vertangen a imité le style de ce maître aimable, et l'a égalé dans la couleur ainsi que dans l'exécution.]] réalisée par Vertangen (Daniel.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 200 fl. [43]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre paysage pastoral. A l'avant scène, un pâtre assis, son chien à côté de lui, veille sur un troupeau de vaches et de brebis. Un peu plus loin, sur une colline, est un cabaret à la porte duquel une société de buveurs est attablée, sous une espèce de hangard. La teinte lucide et diaphane de l'atmosphère, les tons fuyans des lointains, le gris argentin des plans avancés relèvent le mérite de ce deux tableaux. (Teniers Fils (David.))|Autre paysage pastoral. A l'avant scène, un pâtre assis, son chien à côté de lui, veille sur un troupeau de vaches et de brebis. Un peu plus loin, sur une colline, est un cabaret à la porte duquel une société de buveurs est attablée, sous une espèce de hangard. La teinte lucide et diaphane de l'atmosphère, les tons fuyans des lointains, le gris argentin des plans avancés relèvent le mérite de ce deux tableaux.]] réalisée par Teniers Fils (David.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 551 fl. [44]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un arracheur de dents. Au temps de Jean Steen, comme au temps où nous sommes, tous les opérateurs n'avaient pas le merveilleux secret d'extirper une dent sans causer de douleur. Le malheureux qui est représenté dans ce petit tableau, sous le fer du chirurgien de son village, éprouve de si violentes crispations, qu'on dirait qu'il s'agit moins de lui arracher un simple chicot, que la machoire toute entière. Un petit garçon attend que l'opération soit finie, afin d'offrir au patient de l'eau pour se rincer la bouche. Dans une salle en arrière du cabinet, où sont ces trois personnages, on aperçoit une vieille femme qui vient consulter le rustique Esculape. Quant Note dans l'Errata : lisez quand Jean Steen a voulu briller par l'exécution, il n'y a pas moins réussi que dans les autres parties de son art. La beauté du pinceau égale ici le naturel de la pantomine et la vérité du coloris. (Steen (Jean).)|Un arracheur de dents. Au temps de Jean Steen, comme au temps où nous sommes, tous les opérateurs n'avaient pas le merveilleux secret d'extirper une dent sans causer de douleur. Le malheureux qui est représenté dans ce petit tableau, sous le fer du chirurgien de son village, éprouve de si violentes crispations, qu'on dirait qu'il s'agit moins de lui arracher un simple chicot, que la machoire toute entière. Un petit garçon attend que l'opération soit finie, afin d'offrir au patient de l'eau pour se rincer la bouche. Dans une salle en arrière du cabinet, où sont ces trois personnages, on aperçoit une vieille femme qui vient consulter le rustique Esculape. Quant Note dans l'Errata : lisez quand Jean Steen a voulu briller par l'exécution, il n'y a pas moins réussi que dans les autres parties de son art. La beauté du pinceau égale ici le naturel de la pantomine et la vérité du coloris.]] réalisée par Steen (Jean)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 870 fl. [45]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Louis XIII. Le monarque est représenté en pied, nu-tête, cuirassé et ganté. Sa main gauche touche un casque posé sur une table couverte d'un tapis; de l'autre main, il tient le bâton de commandant. La tête du prince est d'une beauté rare, et son maintien plein de dignité. Quant au tableau, il est d'une exécution et d'une coloris qui ne laissent rien à désirer. (Porbus (François) le fils.)|Portrait de Louis XIII. Le monarque est représenté en pied, nu-tête, cuirassé et ganté. Sa main gauche touche un casque posé sur une table couverte d'un tapis; de l'autre main, il tient le bâton de commandant. La tête du prince est d'une beauté rare, et son maintien plein de dignité. Quant au tableau, il est d'une exécution et d'une coloris qui ne laissent rien à désirer.]] réalisée par Porbus (François) le fils., vendue par Ch,er Féréol Bonnemaison au prix de 400 fl. [46]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de Hollande avec effet de crépuscule. Le ciel couvert d'épais nuages est encore obscurci par les premières ombres de la nuit. Cependant à l'aide d'un reste de jour qui luit encore à l'un des points du ciel, on distingue un vaste pays couvert de dunes et divisé par un fleuve dans toutes son étendue. Dans le lointain, les édifices d'une ville se détachent en tons bruns sur l'horizon. Une chaloupe et deux barques de transport, dont une est traînée par un cheval, s'avancent sur le fleuve; ailleurs, des vaches paissent tout près de son rivage. Il fallait tout le talent de Vander-Neer pour rendre distinct, avec si peu de lumière et si peu de travail, l'infinité d'objet Note dans l'Errata : lisez d'objets qui enrichissent ce point de vue. Des traits dessinés avec esprit, des touches variées avec goût, de légers glacis lui ont suffi pour produire ce délicieux tableau; aussi Vander-Neer est-il regardé comme le peintre des nuits. Au talent d'en bien rendre le vague, il ajoute celui d'y faire abondir mille détails qu'il a rendus séduisans par le jeu de son pinceau. (Neer (Art. Vander.))|Vue de Hollande avec effet de crépuscule. Le ciel couvert d'épais nuages est encore obscurci par les premières ombres de la nuit. Cependant à l'aide d'un reste de jour qui luit encore à l'un des points du ciel, on distingue un vaste pays couvert de dunes et divisé par un fleuve dans toutes son étendue. Dans le lointain, les édifices d'une ville se détachent en tons bruns sur l'horizon. Une chaloupe et deux barques de transport, dont une est traînée par un cheval, s'avancent sur le fleuve; ailleurs, des vaches paissent tout près de son rivage. Il fallait tout le talent de Vander-Neer pour rendre distinct, avec si peu de lumière et si peu de travail, l'infinité d'objet Note dans l'Errata : lisez d'objets qui enrichissent ce point de vue. Des traits dessinés avec esprit, des touches variées avec goût, de légers glacis lui ont suffi pour produire ce délicieux tableau; aussi Vander-Neer est-il regardé comme le peintre des nuits. Au talent d'en bien rendre le vague, il ajoute celui d'y faire abondir mille détails qu'il a rendus séduisans par le jeu de son pinceau.]] réalisée par Neer (Art. Vander.), vendue par Ch,er Féréol Bonnemaison au prix de 310 fl. [47]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue intérieure d'une église de Flandres. Des fidèles assistent à deux messes, qui se célèbrent dans des chapelles attenantes aux nefs latérales de l'eglise. Dans la nef du milieu, deux pages, portant des torches allumées, précèdent une dame de qualité, à la suite de laquelle marchent, deux à deux, quatre femmes d'honneur et plusieurs domestiques. (Neeffs (Pierre).)|Vue intérieure d'une église de Flandres. Des fidèles assistent à deux messes, qui se célèbrent dans des chapelles attenantes aux nefs latérales de l'eglise. Dans la nef du milieu, deux pages, portant des torches allumées, précèdent une dame de qualité, à la suite de laquelle marchent, deux à deux, quatre femmes d'honneur et plusieurs domestiques.]] réalisée par Neeffs (Pierre)., vendue par Ch,er Féréol Bonnemaison au prix de 302 fl. [48]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Ce qui prouve l'excellence du talent de beaucoup de peintres flamands et hollandais, et ce qui perpétue le goût qu'on manifeste si généralement pour les moindres de leurs productions, c'est le charme incontestable dont elles sont toujours accompagnées. Paul Potter avec une ou deux vaches a fait des tableaux qu'on ne se lasse point d'admirer; Adrien Vandevelde, avec une plage sablonneuse; Ruysdael avec une chûte d'eau. Quelque chose d'aussi simple que tout cela a suffi à Vander Heyden pour faire le charmant Paysage que nous venons d'annoncer sous le no 58. Un chemin montant s'étend depuis la gauche du tableau jusqu'à la droite, où il disparaît derrière une maison. Un terrain élevé, éboulé dans quelques endroits et couronné dárbres, parmi lesquels est une autre maison, borde le chemin d'un bout à l'autre et ferme le point de vue. Un chariot, un piéton causant avec un cavalier, une villageoise accompagnée d'un enfant et plusieurs autres personnages figurés par Lingelbach, animent de toutes parts ce petit tableau. (Heyden (Jean Vander.))|Paysage. Ce qui prouve l'excellence du talent de beaucoup de peintres flamands et hollandais, et ce qui perpétue le goût qu'on manifeste si généralement pour les moindres de leurs productions, c'est le charme incontestable dont elles sont toujours accompagnées. Paul Potter avec une ou deux vaches a fait des tableaux qu'on ne se lasse point d'admirer; Adrien Vandevelde, avec une plage sablonneuse; Ruysdael avec une chûte d'eau. Quelque chose d'aussi simple que tout cela a suffi à Vander Heyden pour faire le charmant Paysage que nous venons d'annoncer sous le no 58. Un chemin montant s'étend depuis la gauche du tableau jusqu'à la droite, où il disparaît derrière une maison. Un terrain élevé, éboulé dans quelques endroits et couronné dárbres, parmi lesquels est une autre maison, borde le chemin d'un bout à l'autre et ferme le point de vue. Un chariot, un piéton causant avec un cavalier, une villageoise accompagnée d'un enfant et plusieurs autres personnages figurés par Lingelbach, animent de toutes parts ce petit tableau.]] réalisée par Heyden (Jean Vander.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 800 fl. [49]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en buste de Nicolas de Platemontagne. Tout ce qu'on sait aujourd'hui de Nicolas de Platemontagne, c'est qu'il fut bon peintre de marines et de paysages. Félibien, dans ses Entretiens sur les ouvrages et les vies des peintres, lui a consacré quelques lignes, où il dit qu'il mourrut vers 1665. Il est encore parlé de lui dans un petit livre, imprimé à Paris, sans nom d'auteur, et qui parut en 1679, c'est-à-dire, six ans avant la publication des Entretiens de Félibien. ans ce portrait, Platemontagne respire encore, ou plutôt ce n'est point un portrait : c'est de la chair et du sang; c'est la vie même; un souffle léger agiterait ses note dans l'Errata : lisez ces longs longs cheveux. La métaphore ne paraîtra point déplacée. Comment louer un ouvrage qui réunit à un coloris aussi vrai, à une exécution aussi parfaite, l'expression du sentiment et la simplicité de la nature!. Champagne, habile dans plusieurs genres de peinture note dans l'Errata : lisez peinture, les traits tous de manière à faire croire que chacun d'eux avait été le seul objet de ses études. Dans le portrait, il atteignit à la perfection, et l'on pourrait dire qu'il y régale souvent la nature même. (Champagne (Philippe de).)|Portrait en buste de Nicolas de Platemontagne. Tout ce qu'on sait aujourd'hui de Nicolas de Platemontagne, c'est qu'il fut bon peintre de marines et de paysages. Félibien, dans ses Entretiens sur les ouvrages et les vies des peintres, lui a consacré quelques lignes, où il dit qu'il mourrut vers 1665. Il est encore parlé de lui dans un petit livre, imprimé à Paris, sans nom d'auteur, et qui parut en 1679, c'est-à-dire, six ans avant la publication des Entretiens de Félibien. ans ce portrait, Platemontagne respire encore, ou plutôt ce n'est point un portrait : c'est de la chair et du sang; c'est la vie même; un souffle léger agiterait ses note dans l'Errata : lisez ces longs longs cheveux. La métaphore ne paraîtra point déplacée. Comment louer un ouvrage qui réunit à un coloris aussi vrai, à une exécution aussi parfaite, l'expression du sentiment et la simplicité de la nature!. Champagne, habile dans plusieurs genres de peinture note dans l'Errata : lisez peinture, les traits tous de manière à faire croire que chacun d'eux avait été le seul objet de ses études. Dans le portrait, il atteignit à la perfection, et l'on pourrait dire qu'il y régale souvent la nature même.]] réalisée par Champagne (Philippe de)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 360 fl. [50]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David sacré roi a la tête de son armée. Le fond du tableau représente une immense vallée terminée par des montagnes. David à genoux, à la tête de son armée, reçoit l'onction royale, et est reconnu par la tribu de Juda. (Breenberg (Bartholomé.))|David sacré roi a la tête de son armée. Le fond du tableau représente une immense vallée terminée par des montagnes. David à genoux, à la tête de son armée, reçoit l'onction royale, et est reconnu par la tribu de Juda.]] réalisée par Breenberg (Bartholomé.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 100 fl. [51]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dispute théologique. Nous ignorons les noms des deux principaux personnages qui figurent dans cette composition; mais il est évident qu'ils disputent sur quelque point des doctrines ecclésiastiques, ce qu'ils font toutefois avec le calme et la modération d'une piété sincère, qui instruit ou cherche à s'instruire. Les controversistes sont assis l'un vis-à-vis de l'autre, en avant d'un autel sue lequel est un livre fermé. Celui des deux qui est censé parler, est vêtu d'un surplis, et accompagné de quatre prêtres qui se tiennent debout derrière son fauteuil; son front respire une douce modestie, la persuasion semble passer de ses lèvres dans l'âme de son adversaire, et causer l'admiration de trois autres personnages dont ce dernier est accompagné. (Maitre espagnol inconnu.)|Dispute théologique. Nous ignorons les noms des deux principaux personnages qui figurent dans cette composition; mais il est évident qu'ils disputent sur quelque point des doctrines ecclésiastiques, ce qu'ils font toutefois avec le calme et la modération d'une piété sincère, qui instruit ou cherche à s'instruire. Les controversistes sont assis l'un vis-à-vis de l'autre, en avant d'un autel sue lequel est un livre fermé. Celui des deux qui est censé parler, est vêtu d'un surplis, et accompagné de quatre prêtres qui se tiennent debout derrière son fauteuil; son front respire une douce modestie, la persuasion semble passer de ses lèvres dans l'âme de son adversaire, et causer l'admiration de trois autres personnages dont ce dernier est accompagné.]] réalisée par Maitre espagnol inconnu., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 100 fl. [52]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fortification sur le bord de la mer. La garnison d'un vieux château situé sur le bord de la mer, annonce par des salves d'artillerie l'arrivée de son gouverneur. Des bateaux de débarquement et autres flottent sur les eaux. Ce tableau provient de la collection que M. Delaforêt avait formée en Espagne, pendant son ambassade près de la cour de Madrid. C'est un de ces ouvrages de fantaisie qui amusaient par fois le pinceau de Velasquez. (Velasquez (Don Diego Silva).)|Fortification sur le bord de la mer. La garnison d'un vieux château situé sur le bord de la mer, annonce par des salves d'artillerie l'arrivée de son gouverneur. Des bateaux de débarquement et autres flottent sur les eaux. Ce tableau provient de la collection que M. Delaforêt avait formée en Espagne, pendant son ambassade près de la cour de Madrid. C'est un de ces ouvrages de fantaisie qui amusaient par fois le pinceau de Velasquez.]] réalisée par Velasquez (Don Diego Silva)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [54]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Assomption de la Vierge. Le sujet que nous désignons ici sous le titre d'Assomption, s'appelle en Espagne Conception, Mystère de la Conception et Vierge de la Conception. Tous ces titres sont au choix des curieux. Pleine de gloire et de félicité, et toujours adorant Dieu, la Vierge est ravie au ciel par un groupe d'anges, et environnée dún cortège de chérubins. Un croissant est sous ses pieds; sur sa tête brille une couronne étoilée, signe auguste de la souveraineté qui lui est réservée. Des fleurs, des branches de palmier et d'olivier sont dans les mains des anges, et achèvent d'expliquer le triomphe de Marie. Ce tableau n'est qu'une esquisse un peu rendue; cependant on y trouve une grande partie des belles qualités pittoresques dont se compose le style de Murillo. (Murillo (Barthelemy-Esteban.))|L'Assomption de la Vierge. Le sujet que nous désignons ici sous le titre d'Assomption, s'appelle en Espagne Conception, Mystère de la Conception et Vierge de la Conception. Tous ces titres sont au choix des curieux. Pleine de gloire et de félicité, et toujours adorant Dieu, la Vierge est ravie au ciel par un groupe d'anges, et environnée dún cortège de chérubins. Un croissant est sous ses pieds; sur sa tête brille une couronne étoilée, signe auguste de la souveraineté qui lui est réservée. Des fleurs, des branches de palmier et d'olivier sont dans les mains des anges, et achèvent d'expliquer le triomphe de Marie. Ce tableau n'est qu'une esquisse un peu rendue; cependant on y trouve une grande partie des belles qualités pittoresques dont se compose le style de Murillo.]] réalisée par Murillo (Barthelemy-Esteban.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [55]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grand prêtre juif. A genoux sur les marche d'un autel, un prêtre juif, au milieu d'un grand nombre d'assistans, élève ses prières vers Dieu. Ce petit tableau n'est guère qu'une esquisse terminée; mais nous osons croire qu'elle paraîtra d'autant plus intéressante, et même d'autant plus précieuse aux yeux des connaisseurs, que c'est dans ce genre de productions que le génie imprime toujours son cachet particulier. (Veronese (Paolo Calari, dit il Veronese.))|Grand prêtre juif. A genoux sur les marche d'un autel, un prêtre juif, au milieu d'un grand nombre d'assistans, élève ses prières vers Dieu. Ce petit tableau n'est guère qu'une esquisse terminée; mais nous osons croire qu'elle paraîtra d'autant plus intéressante, et même d'autant plus précieuse aux yeux des connaisseurs, que c'est dans ce genre de productions que le génie imprime toujours son cachet particulier.]] réalisée par Veronese (Paolo Calari, dit il Veronese.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 151 fl. [56]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant du précédent tableau. C'est encore une vue de Tivoli, prise du côté des Cascatelles. Une partie de la montagne occupe à droite le second plan; on y remarque un courant d'eau qui se précipite de rocher en rocher sur le devant, un villageois passe dans un étroit sentier, en chassant devant lui un cheval chargé de paquets. On aime les ouvrages de Tempestino, à cause d'une certaine fraicheur de coloris qui manque souvent aux plus beaux ouvrages du Gaspre. (Tempestino.)|Le pendant du précédent tableau. C'est encore une vue de Tivoli, prise du côté des Cascatelles. Une partie de la montagne occupe à droite le second plan; on y remarque un courant d'eau qui se précipite de rocher en rocher sur le devant, un villageois passe dans un étroit sentier, en chassant devant lui un cheval chargé de paquets. On aime les ouvrages de Tempestino, à cause d'une certaine fraicheur de coloris qui manque souvent aux plus beaux ouvrages du Gaspre.]] réalisée par Tempestino., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 200 fl. [57]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Lanzi dit, en parlant de Tempesta, que ce peintre était aidé à Rome, par un jeune homme qui reçut oar cette raison le surnom de Tempestino, quoiqu'il s'exerçat plus souvent à faire des tableaux dans le genre du Poussin. Ce sont des paysages de ce genre que nous avons sous les yeux. Celui-ci représente un site des environs de Tivoli : sur le premier plan, un homme assis au pied d'un arbre s'amuse à pêcher à la ligne, dans les eaux du Teverone; un peu plus loin sur l'un des côtés de la montagne, se voit le fameux temple de la Sybille Tiburtine; une colline s'élève vis-à-vis, et ménage une échappée au milieu du point de vue. (Tempestino.)|Paysage. Lanzi dit, en parlant de Tempesta, que ce peintre était aidé à Rome, par un jeune homme qui reçut oar cette raison le surnom de Tempestino, quoiqu'il s'exerçat plus souvent à faire des tableaux dans le genre du Poussin. Ce sont des paysages de ce genre que nous avons sous les yeux. Celui-ci représente un site des environs de Tivoli : sur le premier plan, un homme assis au pied d'un arbre s'amuse à pêcher à la ligne, dans les eaux du Teverone; un peu plus loin sur l'un des côtés de la montagne, se voit le fameux temple de la Sybille Tiburtine; une colline s'élève vis-à-vis, et ménage une échappée au milieu du point de vue.]] réalisée par Tempestino., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 200 fl. [58]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La prodigalité. On représente ordinairement la prodigalité avec un bandeau sur les yeux, pour exprimer l'aveuglement avec lequel elle abuse sans cesse des dons de la fortune; mais ici elle se montre sous les traits séduisans d'une femme tout à la fois jeune, fraîche et belle, unissant la coquetterie à la profusion. Ses cheveux sont entrelacés de colliers de perles; un manteau de drap d'or est attaché sur ses épaules; mais ces magnifiques ornemens sont effacés par l'éclatante blancheur de sa gorge et la fraîcheur de son teint. Cependant au bassin rempli de pièces d'or et de précieux bijoux qu'elle tient appuyé sur sa hanche, et dans lequel elle vient de puiser cette poignée de monnaie qu'elle est prête à jeter, on reconnaît l'aveugle prodigalité. Ce tableau nous paraît être un des bons ouvrages de la Sirani; le coloris en est brillant, le sujet agréable, la conservation parfaite. (Sirani (Elisabetta).)|La prodigalité. On représente ordinairement la prodigalité avec un bandeau sur les yeux, pour exprimer l'aveuglement avec lequel elle abuse sans cesse des dons de la fortune; mais ici elle se montre sous les traits séduisans d'une femme tout à la fois jeune, fraîche et belle, unissant la coquetterie à la profusion. Ses cheveux sont entrelacés de colliers de perles; un manteau de drap d'or est attaché sur ses épaules; mais ces magnifiques ornemens sont effacés par l'éclatante blancheur de sa gorge et la fraîcheur de son teint. Cependant au bassin rempli de pièces d'or et de précieux bijoux qu'elle tient appuyé sur sa hanche, et dans lequel elle vient de puiser cette poignée de monnaie qu'elle est prête à jeter, on reconnaît l'aveugle prodigalité. Ce tableau nous paraît être un des bons ouvrages de la Sirani; le coloris en est brillant, le sujet agréable, la conservation parfaite.]] réalisée par Sirani (Elisabetta)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 280 fl. [59]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les derniers momens de saint Joseph. Faible, se soutenant à peine sur son séant et touchant à sa dernière heure, saint Joseph écoute avec résignation les consolations de Jésus. Marie est à la tête du lit de son époux; en arrière du Sauveur et dans l'ombre, sont placés trois anges; l'un d'eux tient le bâton fleuri du jsute, dont l'âme est près de quitter sa fragile dépouille. (Sacchi (Andrea.))|Les derniers momens de saint Joseph. Faible, se soutenant à peine sur son séant et touchant à sa dernière heure, saint Joseph écoute avec résignation les consolations de Jésus. Marie est à la tête du lit de son époux; en arrière du Sauveur et dans l'ombre, sont placés trois anges; l'un d'eux tient le bâton fleuri du jsute, dont l'âme est près de quitter sa fragile dépouille.]] réalisée par Sacchi (Andrea.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 80 fl. [60]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'incendie de Troyes. Ce bel ouvrage figurait, avec éclat, parmi le peu de peintures italiennes qui contribuaient à l'embellissement du fameux cabinet de M. le duc de Choiseul-Praslin. Voici comment il est décrit au noTR9 du catalogue qui fut publié en février 1793 (I) Note en bas de page: nous possédons un exemplaire de ce catalogue avec les prix de vente. On y voit que le tableau de Romanelli dut adjugé à 1980fr., à l'occasion de la vente de ce cabinet. "Un grand tableau, d'une composition marquante et capitale; il représente l'embrâsement de la ville de Troyes. On voit, sur le premier plan, le groupe du pieux Enée, portant son père Anchise, et tenant par la main le jeune Ascagne, son fils; il est suivi de sa femme Créusé, ayant le caractère de l'effroi. Sur un plan éloigné, à gauche, on distingue des soldats renversés, tandis que d'autres prennent la fuite. Ce morceau brillant et d'un beau style de dessin, est aussi d'une touche achevée, qui cependant ne lui ôte rien du grand caractère convenable au genre de l'histoire." (Romanelle (Francesco Romanelli).)|L'incendie de Troyes. Ce bel ouvrage figurait, avec éclat, parmi le peu de peintures italiennes qui contribuaient à l'embellissement du fameux cabinet de M. le duc de Choiseul-Praslin. Voici comment il est décrit au noTR9 du catalogue qui fut publié en février 1793 (I) Note en bas de page: nous possédons un exemplaire de ce catalogue avec les prix de vente. On y voit que le tableau de Romanelli dut adjugé à 1980fr., à l'occasion de la vente de ce cabinet. "Un grand tableau, d'une composition marquante et capitale; il représente l'embrâsement de la ville de Troyes. On voit, sur le premier plan, le groupe du pieux Enée, portant son père Anchise, et tenant par la main le jeune Ascagne, son fils; il est suivi de sa femme Créusé, ayant le caractère de l'effroi. Sur un plan éloigné, à gauche, on distingue des soldats renversés, tandis que d'autres prennent la fuite. Ce morceau brillant et d'un beau style de dessin, est aussi d'une touche achevée, qui cependant ne lui ôte rien du grand caractère convenable au genre de l'histoire."]] réalisée par Romanelle (Francesco Romanelli)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 151 fl. [61]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Lutte de deux enfans. Ces deux enfans représentés avec des ailes, et luttant l'un contre l'autre, sur un nuage, sont sans doute de ceux qui font partie de l'aimable cortège de Vénus. Dans un tableau d'une couleur aussi titienesque, c'est-à-dire, aussi parfaite, on désirerait rencontrer un sujet un peu plus intéressant. (Palme (Jacopo Palma) l'ancien.)|Lutte de deux enfans. Ces deux enfans représentés avec des ailes, et luttant l'un contre l'autre, sur un nuage, sont sans doute de ceux qui font partie de l'aimable cortège de Vénus. Dans un tableau d'une couleur aussi titienesque, c'est-à-dire, aussi parfaite, on désirerait rencontrer un sujet un peu plus intéressant.]] réalisée par Palme (Jacopo Palma) l'ancien., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 100 fl. [63]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dieu au moment de la création. L'Eternel apparaît sur un nuage, et embrasse d'un regard les régions sans bornes du firmament. Ses bras étendus expriment sans doute qu'il commande aux élémens de sortir du cahos, et à l'univers matériel de se former. Huit anges environnent le Créateur, et sont témoins du grand-oeuvre de sa volonté. Si ce n'est pas ce sujet-là que Dosso a voulu représenter, on conviendra qu'il n'y a rien dans son tableau qui donne l'idée d'une autre explication. (Dossi Dosso.)|Dieu au moment de la création. L'Eternel apparaît sur un nuage, et embrasse d'un regard les régions sans bornes du firmament. Ses bras étendus expriment sans doute qu'il commande aux élémens de sortir du cahos, et à l'univers matériel de se former. Huit anges environnent le Créateur, et sont témoins du grand-oeuvre de sa volonté. Si ce n'est pas ce sujet-là que Dosso a voulu représenter, on conviendra qu'il n'y a rien dans son tableau qui donne l'idée d'une autre explication.]] réalisée par Dossi Dosso., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 150 fl. [64]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Prière à la Vierge. Une Madone couronnée d'une espèce de Thiare d'or, et vêtue d'une ample robe de dentelle toute couverte de joyaux précieux, est érigée sur un autel. Devant cette image sacrée, que les fidèles ont enrichi de leurs dons, se prosterne saint Charles-Borrhomée accompagné d'un moine, de Madeleine-la Pêcheresse, et d'une pauvre femme tenant un enfant par la main. Le pieux et charitable archevêque de Milan, à genoux, les bras élevés, paraît surtout animé de la plus ardente ferveur. Les personnages dont il est entouré, expliquent indubitablement que les prières qu'il adresse à la Vierge, ont pour objet d'invoquer sa puissante protection en faveur des communautés religieuses qu'il créa ou réforma, et des autres établissemens qu'il fit pour les pauvres, les orphelins et les filles qui, après s'être égarées, voulaient rentrer en grâce avec Dieu. Car quel autre sens pourrait-on prêter à la présence de cette femme, de cet enfant, et surtout à celle de Madeleine, dont l'attitude, au lieu de nous montrer une femme qui s'élève à la prière, ne peint que l'affaissement d'une infortunée qu'accable le poids de son repentir. Avons-nous bien interprété les intentions du peintre? C'est sur quoi nous nous en remettons à la sagacité des personnes qui sont plus versées que nous dans la connaissance des allégories ou fictions mystiques. Tout ce que nous osons affirmer, c'est qu'il n'y aura qu'une voix parmi les connaisseurs, touchant le mérite, la rareté et la parfaite conservation du tableau. (Carrache (Lodovico Carracci).)|Prière à la Vierge. Une Madone couronnée d'une espèce de Thiare d'or, et vêtue d'une ample robe de dentelle toute couverte de joyaux précieux, est érigée sur un autel. Devant cette image sacrée, que les fidèles ont enrichi de leurs dons, se prosterne saint Charles-Borrhomée accompagné d'un moine, de Madeleine-la Pêcheresse, et d'une pauvre femme tenant un enfant par la main. Le pieux et charitable archevêque de Milan, à genoux, les bras élevés, paraît surtout animé de la plus ardente ferveur. Les personnages dont il est entouré, expliquent indubitablement que les prières qu'il adresse à la Vierge, ont pour objet d'invoquer sa puissante protection en faveur des communautés religieuses qu'il créa ou réforma, et des autres établissemens qu'il fit pour les pauvres, les orphelins et les filles qui, après s'être égarées, voulaient rentrer en grâce avec Dieu. Car quel autre sens pourrait-on prêter à la présence de cette femme, de cet enfant, et surtout à celle de Madeleine, dont l'attitude, au lieu de nous montrer une femme qui s'élève à la prière, ne peint que l'affaissement d'une infortunée qu'accable le poids de son repentir. Avons-nous bien interprété les intentions du peintre? C'est sur quoi nous nous en remettons à la sagacité des personnes qui sont plus versées que nous dans la connaissance des allégories ou fictions mystiques. Tout ce que nous osons affirmer, c'est qu'il n'y aura qu'une voix parmi les connaisseurs, touchant le mérite, la rareté et la parfaite conservation du tableau.]] réalisée par Carrache (Lodovico Carracci)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 902 fl. [65]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Nativité de Notre-Seigneur. Le Fils de Dieu, nouveau né, reçoit dans une étable les hommages des bergers. Ce petit tableau de Bassan nous semble se recommander sous deux rapports ; d'abord, parce qu'il est plus achevé que ne le sont en général les ouvrages de ce maître ; en second lieu, parce que ses dimensions le rendent plaçable dans tous les cabinets. Nous parlerions aussi de sa couleur, si l'on ne savait que les Bassan ont tous excellé dans cette partie de leur art. (Bassan (Jacopo da Ponte, dit il Bassano.))|La Nativité de Notre-Seigneur. Le Fils de Dieu, nouveau né, reçoit dans une étable les hommages des bergers. Ce petit tableau de Bassan nous semble se recommander sous deux rapports ; d'abord, parce qu'il est plus achevé que ne le sont en général les ouvrages de ce maître ; en second lieu, parce que ses dimensions le rendent plaçable dans tous les cabinets. Nous parlerions aussi de sa couleur, si l'on ne savait que les Bassan ont tous excellé dans cette partie de leur art.]] réalisée par Bassan (Jacopo da Ponte, dit il Bassano.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 44 fl. [66]
  • 1827.04.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant-Jésus sur les genoux de sa mère. Marie est assise et vüe à mi-corps. Se yeux baissés sont fixés sur un livre qu'elle tient de la main droite; sur sa main gauche mollement étendue sur ses genoux, repose son divin Fils, qui lui passe ses petits bras caressans autour du cou. La vivacité de cet enfant contraste agréablement avec le calme de sa mère; distrait, il se tourne vers le spectateur, et sa jolie figure s'anime du plus gracieux sourire. Marie lit avec recueillement; sur son front virginal est empreinte l'inaltérable pureté de son âme, c'est la candeur même. Dans un sujet aussi souvent répété par tous les peintres, l'Albane ne pouvait nous rien offrir de particulier ni de remarquable, que cette grâce et cette amabilité qui font le charme de tous ses ouvrages. (Albane (Francesco Albani.))|L'Enfant-Jésus sur les genoux de sa mère. Marie est assise et vüe à mi-corps. Se yeux baissés sont fixés sur un livre qu'elle tient de la main droite; sur sa main gauche mollement étendue sur ses genoux, repose son divin Fils, qui lui passe ses petits bras caressans autour du cou. La vivacité de cet enfant contraste agréablement avec le calme de sa mère; distrait, il se tourne vers le spectateur, et sa jolie figure s'anime du plus gracieux sourire. Marie lit avec recueillement; sur son front virginal est empreinte l'inaltérable pureté de son âme, c'est la candeur même. Dans un sujet aussi souvent répété par tous les peintres, l'Albane ne pouvait nous rien offrir de particulier ni de remarquable, que cette grâce et cette amabilité qui font le charme de tous ses ouvrages.]] réalisée par Albane (Francesco Albani.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 738 fl. [67]