Ventes d'œuvres le 1828.04.27

1828.04.27/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme Jeune berger avec son troupeau réalisée par Marqué AK. 1636, vendue par Robert-Jean-Baptiste vanden Berghe au prix de 3 1/4 frs. [1]

1828.04.27/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme Un orage, avec figures réalisée par Joseph van Laerebeke, d'Anvers, vendue par Robert-Jean-Baptiste vanden Berghe au prix de 10 frs. [2]

1828.04.27/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme La femme accusée d'adultère devant Jésus-Christ; peint avec beaucoup de force réalisée par Franck Floris, vendue par Robert-Jean-Baptiste vanden Berghe au prix de 12 1/2 frs. [3]

1828.04.27/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Acte de prompte justice exercé par Guillaume III, comte de Hollande en 1336 à Valenciennes où il tenait sa cour, envers le Bailly de la Sud-Hollande, au sujet d'une belle vache qu'il avait enlevé à un pauvre paysan malgré lui; le peintre a traité ce sujet dans le sens de l'histoire (*). On voit le comte malade au lit, entouré de sa Cour et d'un grand nombre de personnes, remettre au bourreau le glaive qu'il venait de tirer lui-même du fourreau pour trancher la tête du bailly, agenouillé près du lit et accompagné de son confesseur: l'appartement spacieux, est entr'autres accessoires, décoré de peintures et sculptures représentant plusieurs actes de justice tirés de l'histoire sainte et profane. (*) Certain paysan de la Sud-Hollande possédait une belle vache qui donnait assez de lait pour nourrir toute sa famille; le bailly qui convoitait cette vache, trouva moyen de l'enlever au paysan; celui-ci désolé de cette perte en fit ses plaintes au Comte, qui incontinent ordonna au Maire de Dordrecht de se rendre à sa Cour à Valenciennes, accompagné de son neveu de bailly de la Sud-Hollande: le bailly après avoir été interrogé par le Comte, fut condamné à payer une indemnité au paysan de cent couronnes d'or de bon alloi et non rognées, et le Comte ajouta: "Le pauvre paysan est satisfait, mais non pas la justice; l'oppresseur, qui s'approprie la possession d'un citoyen, et qui ne respecte pas la propriété du pauvre, doit laver son crime de sa tête!" Après avoir prononcé ce discours, le Comte tira le glaive du fourreau, le remit au bourreau, à ce préalablement appellé, et lui ordonna de trancher la tête du bailly dans son appartement où il était malade au lit. Voyez la description de la ville de Dordrecht par Matthieu van Balen, en 2 vol. in-4. avec fig. de Romeyn de Hooge, écrite en hollandais et imprimée à Dordrecht en 1677; on y trouve une gravure de R. de Hooge qui représente ce même sujet mais différent de composition: voyez aussi: Vaderlandsch woordenboek door Jac. Kok, 31me volume in-8. page 161 (Adam Elsheimer)|Acte de prompte justice exercé par Guillaume III, comte de Hollande en 1336 à Valenciennes où il tenait sa cour, envers le Bailly de la Sud-Hollande, au sujet d'une belle vache qu'il avait enlevé à un pauvre paysan malgré lui; le peintre a traité ce sujet dans le sens de l'histoire (*). On voit le comte malade au lit, entouré de sa Cour et d'un grand nombre de personnes, remettre au bourreau le glaive qu'il venait de tirer lui-même du fourreau pour trancher la tête du bailly, agenouillé près du lit et accompagné de son confesseur: l'appartement spacieux, est entr'autres accessoires, décoré de peintures et sculptures représentant plusieurs actes de justice tirés de l'histoire sainte et profane. (*) Certain paysan de la Sud-Hollande possédait une belle vache qui donnait assez de lait pour nourrir toute sa famille; le bailly qui convoitait cette vache, trouva moyen de l'enlever au paysan; celui-ci désolé de cette perte en fit ses plaintes au Comte, qui incontinent ordonna au Maire de Dordrecht de se rendre à sa Cour à Valenciennes, accompagné de son neveu de bailly de la Sud-Hollande: le bailly après avoir été interrogé par le Comte, fut condamné à payer une indemnité au paysan de cent couronnes d'or de bon alloi et non rognées, et le Comte ajouta: "Le pauvre paysan est satisfait, mais non pas la justice; l'oppresseur, qui s'approprie la possession d'un citoyen, et qui ne respecte pas la propriété du pauvre, doit laver son crime de sa tête!" Après avoir prononcé ce discours, le Comte tira le glaive du fourreau, le remit au bourreau, à ce préalablement appellé, et lui ordonna de trancher la tête du bailly dans son appartement où il était malade au lit. Voyez la description de la ville de Dordrecht par Matthieu van Balen, en 2 vol. in-4. avec fig. de Romeyn de Hooge, écrite en hollandais et imprimée à Dordrecht en 1677; on y trouve une gravure de R. de Hooge qui représente ce même sujet mais différent de composition: voyez aussi: Vaderlandsch woordenboek door Jac. Kok, 31me volume in-8. page 161]] réalisée par Adam Elsheimer, vendue par Robert-Jean-Baptiste vanden Berghe au prix de 21 frs. [4]