Ventes d'œuvres le 1836.10.13

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  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans les environs de Courtrai. Une composition agréable et savante, des arbres artistement touchés et coloriés, la variété des plans, la richesse et l'harmonie de sa couleur, l'heureuse ordonnance des figures, font de ce tableau un des bons ouvrages d'une de nos célébrités de l'école moderne (J.B. De Jonghe)|Vue prise dans les environs de Courtrai. Une composition agréable et savante, des arbres artistement touchés et coloriés, la variété des plans, la richesse et l'harmonie de sa couleur, l'heureuse ordonnance des figures, font de ce tableau un des bons ouvrages d'une de nos célébrités de l'école moderne]] réalisée par J.B. De Jonghe, vendue par François Xavier de Burck au prix de 150 fl. [2]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de la Cathédrale de Tournay. Les perspectives linéaires et aëriennes, sont parfaitement observées dans ce bel ouvrage. L'église est remplie de lumière et d'éclat. Les figures sont peintes avec hardiesse et tact, et le coloris est très harmonieux. C'est un des meilleurs ouvrages de cet artiste qui fut pendant long-tems professeur de l'académie de Courtrai (Deplechin)|Intérieur de la Cathédrale de Tournay. Les perspectives linéaires et aëriennes, sont parfaitement observées dans ce bel ouvrage. L'église est remplie de lumière et d'éclat. Les figures sont peintes avec hardiesse et tact, et le coloris est très harmonieux. C'est un des meilleurs ouvrages de cet artiste qui fut pendant long-tems professeur de l'académie de Courtrai]] réalisée par Deplechin, vendue par François Xavier de Burck au prix de 185 fl. [3]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Antique. Cinq personnages occupent l'avant-scène. Ste-Véronique occupe le milieu, tenant en mains le draps ou est empreinte la figure du Christ. Sa coiffure est tenue par deux rubans, noués au-dessus des oreilles. Au haut du front, brille une broche garnie de pierreries. Une dentelle entourre le cou et retombe sur la poitrine couverte d'une draperie cramoisie, ornée d'une broderie d'or. Sa belle tête exprime une profonde douleur et quelques larmes sillonnent le timide incarnat de ses joues. La tête du Christ couronnée d'épines, est pleine de noblesse, de souffrance et de résignation. A droite de Ste-Véronique, on voit St-Pierre tenant d'une main la croix du Seigneur et de l'autre les clés du Paradis. Dans ses traits altérés par l'âge on lit la bonté, la sagesse, la foi et la fermeté. A la gauche de Ste-Véronique, est placé St-Paul, tenant un livre et une épée, attribut de sa double qualité d'écrivain sacré et de guerrier. Sa belle tête noire atteste la force d'âme, son courage intrépide, et son mâle genie. A côté de lui, le peintre a placé le portrait d'un religieux dans l'attitude de la prière; et enfin, à la droite de St-Pierre, on voit les traits de St-Éloi; il tient en mains une large épée et un enclume. L'ensemble de sa personne annonce une grande force physique et morale. Derrière ces personnages, se déploye tout le panorama de la ville de Rome, élèvant partout dans l'air, ses domes, ses obélisques, ses colonnades et ses forteresses. A l'horison on voit le soleil qui se cache derrière les monts Cavallo. Ce beau tableau, dont la conservation est rare, se distingue par la grande force et la vivacité des couleurs, par la beauté, l'expression et l'admirable fini dans l'exécution, enfin par la richesse des figures et l'élégance des costumes et des détails (Van Eyck Jean)|Antique. Cinq personnages occupent l'avant-scène. Ste-Véronique occupe le milieu, tenant en mains le draps ou est empreinte la figure du Christ. Sa coiffure est tenue par deux rubans, noués au-dessus des oreilles. Au haut du front, brille une broche garnie de pierreries. Une dentelle entourre le cou et retombe sur la poitrine couverte d'une draperie cramoisie, ornée d'une broderie d'or. Sa belle tête exprime une profonde douleur et quelques larmes sillonnent le timide incarnat de ses joues. La tête du Christ couronnée d'épines, est pleine de noblesse, de souffrance et de résignation. A droite de Ste-Véronique, on voit St-Pierre tenant d'une main la croix du Seigneur et de l'autre les clés du Paradis. Dans ses traits altérés par l'âge on lit la bonté, la sagesse, la foi et la fermeté. A la gauche de Ste-Véronique, est placé St-Paul, tenant un livre et une épée, attribut de sa double qualité d'écrivain sacré et de guerrier. Sa belle tête noire atteste la force d'âme, son courage intrépide, et son mâle genie. A côté de lui, le peintre a placé le portrait d'un religieux dans l'attitude de la prière; et enfin, à la droite de St-Pierre, on voit les traits de St-Éloi; il tient en mains une large épée et un enclume. L'ensemble de sa personne annonce une grande force physique et morale. Derrière ces personnages, se déploye tout le panorama de la ville de Rome, élèvant partout dans l'air, ses domes, ses obélisques, ses colonnades et ses forteresses. A l'horison on voit le soleil qui se cache derrière les monts Cavallo. Ce beau tableau, dont la conservation est rare, se distingue par la grande force et la vivacité des couleurs, par la beauté, l'expression et l'admirable fini dans l'exécution, enfin par la richesse des figures et l'élégance des costumes et des détails]] réalisée par Van Eyck Jean, vendue par François Xavier de Burck au prix de 200 fl. [4]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vierge et l'Enfant Jésus. Il y a dans ce tableau qui semble appartenir à l'École Italienne de grandes beautés. Une expression divine est répandu sur les figures. Les chairs sont bien coloriées et l'ordonnance des figures atteste l'habile artiste (Inconnu)|Une Vierge et l'Enfant Jésus. Il y a dans ce tableau qui semble appartenir à l'École Italienne de grandes beautés. Une expression divine est répandu sur les figures. Les chairs sont bien coloriées et l'ordonnance des figures atteste l'habile artiste]] réalisée par Inconnu, vendue par François Xavier de Burck au prix de 105 fl. [6]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[D'un cadre peint sur la toile par l'artiste, ressort une tête de jeune fille, éblouissante de fraîcheur et d'expression; sa carnation animée et transparente est réhaussée par le brillant de ses beaux yeux noirs. Le sourire effleure ses lèvres et l'ensemble de ses traits annonce à la fois la finesse et la bonté. Ses cheveux d'un blond doré, sont noués par un ruban qui laisse échapper quelques tresses qui flottent négligemment le long de sa figure vermeille, et une rose tenue par le ruban rélève encore l'incarnat et la finesse des chairs. Une basquine verte et un mouchoir blanc, forment l'accoutrement de la jeune fille. Elle tient d'une main un plat couvert de galettes de l'autre elle en détache une. Le clair obscur de ce tableau est merveilleux, et son coloris vigoureux et ardent rappelle les chef-d'oeuvres de Murillo (Gerard De La Notte)|D'un cadre peint sur la toile par l'artiste, ressort une tête de jeune fille, éblouissante de fraîcheur et d'expression; sa carnation animée et transparente est réhaussée par le brillant de ses beaux yeux noirs. Le sourire effleure ses lèvres et l'ensemble de ses traits annonce à la fois la finesse et la bonté. Ses cheveux d'un blond doré, sont noués par un ruban qui laisse échapper quelques tresses qui flottent négligemment le long de sa figure vermeille, et une rose tenue par le ruban rélève encore l'incarnat et la finesse des chairs. Une basquine verte et un mouchoir blanc, forment l'accoutrement de la jeune fille. Elle tient d'une main un plat couvert de galettes de l'autre elle en détache une. Le clair obscur de ce tableau est merveilleux, et son coloris vigoureux et ardent rappelle les chef-d'oeuvres de Murillo]] réalisée par Gerard De La Notte, vendue par François Xavier de Burck au prix de 155 fl. [7]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le mariage de Ste.-Cathérine. La sainte Vierge tient sur les genoux son divin Enfant. Ste-Cathérine près d'eux contemple avec respect les traits de Jésus, et celui-ci sourit à l'enfant St-Jean Baptiste, qui est à ses pieds. Ce beau tableau attribué au Corrège, est remarquable par une composition élégante et suave, un dessin sévère et gracieux et la divine expression répandue sur les figures. Le coloris est chaud et brillant. Les formes du Rédempteur et celles de sa mère portent un cachet tout céleste et rappellent ces contours savans et inimitables de Raphaël (Le Corrège)|Le mariage de Ste.-Cathérine. La sainte Vierge tient sur les genoux son divin Enfant. Ste-Cathérine près d'eux contemple avec respect les traits de Jésus, et celui-ci sourit à l'enfant St-Jean Baptiste, qui est à ses pieds. Ce beau tableau attribué au Corrège, est remarquable par une composition élégante et suave, un dessin sévère et gracieux et la divine expression répandue sur les figures. Le coloris est chaud et brillant. Les formes du Rédempteur et celles de sa mère portent un cachet tout céleste et rappellent ces contours savans et inimitables de Raphaël]] réalisée par Le Corrège, vendue par François Xavier de Burck au prix de 300 fl. [9]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Un fragment de rocher projette une ombre très prononcée sur toute l'avant-scène. Deux femmes y sont assises, causant avec un vieux pâtre appuié sur son âne. Des moutons et des chèvres couchant au soleil, ornent l'avant-plan. Dans le fond on voit un pays varié et montagneux (Inconnu)|Paysage. Un fragment de rocher projette une ombre très prononcée sur toute l'avant-scène. Deux femmes y sont assises, causant avec un vieux pâtre appuié sur son âne. Des moutons et des chèvres couchant au soleil, ornent l'avant-plan. Dans le fond on voit un pays varié et montagneux]] réalisée par Inconnu, vendue par François Xavier de Burck au prix de 90 fl. [10]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La scène représente un festin des Dieux dans une grotte au bord de la mer. Ce tableau est remarquable par une grande variété dans les attitudes des figures, la correction du dessin, le mouvement et l'expression des divers groupes, et la richesse du coloris. Plusieurs connaisseurs ont attribué cet ouvrage à Rubens, tant il s'y trouve de beautés dignes du pinceau de ce célèbre artiste (Rottenhaemer)|La scène représente un festin des Dieux dans une grotte au bord de la mer. Ce tableau est remarquable par une grande variété dans les attitudes des figures, la correction du dessin, le mouvement et l'expression des divers groupes, et la richesse du coloris. Plusieurs connaisseurs ont attribué cet ouvrage à Rubens, tant il s'y trouve de beautés dignes du pinceau de ce célèbre artiste]] réalisée par Rottenhaemer, vendue par François Xavier de Burck au prix de 270 fl. [18]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet ouvrage d'une conception allégorique, est le fruit des pinceaux réunis de trois artistes. A l'avant-scène droite, au bas d'une estrade, la Déesse de l'Amour est assise à côté de son fils; devant elle est posé Vulcain tenant en mains un écusson, sur lequel on voit les armes de la France. Tout le reste de l'avant-scène est occupé par des armures, des cuirasses, des casques etc. peints avec un soin et une netteté indiçibles. Au second plan le tableau est réparti en trois galeries: dans l'une on découvre un arsenal de guerre, dans l'autre les ateliers de Vulcain, au-delà de la troisième, l'oeil plonge dans un paysage montagneux. Ce tableau rare dans son genre, et d'une exécution où le fini n'a rien de cette secheresse qui nuit à l'harmonie et à l'effet général, est d'ailleurs d'une conservation parfaite (Molenaer)|Cet ouvrage d'une conception allégorique, est le fruit des pinceaux réunis de trois artistes. A l'avant-scène droite, au bas d'une estrade, la Déesse de l'Amour est assise à côté de son fils; devant elle est posé Vulcain tenant en mains un écusson, sur lequel on voit les armes de la France. Tout le reste de l'avant-scène est occupé par des armures, des cuirasses, des casques etc. peints avec un soin et une netteté indiçibles. Au second plan le tableau est réparti en trois galeries: dans l'une on découvre un arsenal de guerre, dans l'autre les ateliers de Vulcain, au-delà de la troisième, l'oeil plonge dans un paysage montagneux. Ce tableau rare dans son genre, et d'une exécution où le fini n'a rien de cette secheresse qui nuit à l'harmonie et à l'effet général, est d'ailleurs d'une conservation parfaite]] réalisée par Molenaer, vendue par François Xavier de Burck au prix de 410 fl. [19]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une dame. Un costume noir, une chemisette blanche et simple, relève avantageusement une tête bien modelée et dont les traits annoncent la douceur et la bonté; quelques noeuds de ruban rouge ornent les cheveux applatis sur le front et retombent nonchalamment sur les épaules. La couleur du tableau est riche et transparente. Une main surtout qui retient une espèce de voile blanc est admirablement coloriée et dessinée. Les armoiries peintes dans le fond du tableau attestent que la dame appartient à quelque haut lignage (Vandyck)|Portrait d'une dame. Un costume noir, une chemisette blanche et simple, relève avantageusement une tête bien modelée et dont les traits annoncent la douceur et la bonté; quelques noeuds de ruban rouge ornent les cheveux applatis sur le front et retombent nonchalamment sur les épaules. La couleur du tableau est riche et transparente. Une main surtout qui retient une espèce de voile blanc est admirablement coloriée et dessinée. Les armoiries peintes dans le fond du tableau attestent que la dame appartient à quelque haut lignage]] réalisée par Vandyck, vendue par François Xavier de Burck au prix de 30 fl. [24]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a représenté une famille assise autour d'une table, au milieu de laquelle s'élève une coupe remplie de vin. Tous les visages sont tournés vers le spectateur, et les costumes des figures sont admirablement peints. La couleur de ce tableau est délicate et naturelle, et le dessin est d'une rare correction. Le mobilier de l'appartement est traité avec soin et concourt à l'harmonie et à l'effet du tableau (Gonzales Coques)|Le peintre a représenté une famille assise autour d'une table, au milieu de laquelle s'élève une coupe remplie de vin. Tous les visages sont tournés vers le spectateur, et les costumes des figures sont admirablement peints. La couleur de ce tableau est délicate et naturelle, et le dessin est d'une rare correction. Le mobilier de l'appartement est traité avec soin et concourt à l'harmonie et à l'effet du tableau]] réalisée par Gonzales Coques, vendue par François Xavier de Burck au prix de 400 fl. [27]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une tête de femme. D'un fond vigoureux et bleuâtre se détache une tête de femme admirable; sa blonde chevelure retombe en longues tresses ondoyantes sur ses épaules. Un spencer jaune réhaussé d'une simple collerette, laisse entrevoir une gorge rebondissante de jeunesse, de fraîcheur et de santé, un chapeau d'une forme élégante et surmonté d'une plume achève la toilette de cette délicieuse figure. Cette tête respire sur la toile; elle atteste au plus haut degré toute la souplesse du talent de Rubens. Il y a dans l'expression quelque chose de si bien senti, de si vrai qu'on est tenté de demander au modèle qu'elle peut être cette pensée profonde et attendrissante qui se reflète dans son regard fauve et douloureux (Rubens)|Une tête de femme. D'un fond vigoureux et bleuâtre se détache une tête de femme admirable; sa blonde chevelure retombe en longues tresses ondoyantes sur ses épaules. Un spencer jaune réhaussé d'une simple collerette, laisse entrevoir une gorge rebondissante de jeunesse, de fraîcheur et de santé, un chapeau d'une forme élégante et surmonté d'une plume achève la toilette de cette délicieuse figure. Cette tête respire sur la toile; elle atteste au plus haut degré toute la souplesse du talent de Rubens. Il y a dans l'expression quelque chose de si bien senti, de si vrai qu'on est tenté de demander au modèle qu'elle peut être cette pensée profonde et attendrissante qui se reflète dans son regard fauve et douloureux]] réalisée par Rubens, vendue par François Xavier de Burck au prix de 205 fl. [28]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enlèvement de Proserpine. Le peintre a représenté le moment où Pluton ayant dans ses bras la belle Proserpine, pose déjà un pied dans son char prêt à raser la terre et traîné par deux chevaux noirs conduits et excités par des Amours. Un jeune guerrier le bouclier au bras et le casque en tête, s'efforce vainement d'arrêter l'élan du Dieu des Enfers, le tenant au bras, tandis que Cyane et une autre Nymphe suivent les pas du guerrier en élèvant au ciel leurs voix suppliantes... Rien de ne peut sauver la victime: l'oeil enflammé du ravisseur et ses traits sataniques respirent la rage et la passion. Sa longue barbe d'ébène ressort à peine sur sa carnation basanée et ses muscles athlétiques maitrisent aisement les efforts de la blonde Proserpine qui remplit l'air de ses cris et de ses sanglots. Tout dans cette admirable composition porte le cachet du génie sublime de Rubens. L'ordonnance, l'expression et le mouvement des figures sont merveilleuses, et la couleur est digne des chef-d'oeuvres de ce célèbre coloriste. Ce tableau qui dès son origine, a été la propriété de la famille De Burck, est gravé à l'eau forte. Il est d'ailleurs parfaitement conservé (Rubens)|L'enlèvement de Proserpine. Le peintre a représenté le moment où Pluton ayant dans ses bras la belle Proserpine, pose déjà un pied dans son char prêt à raser la terre et traîné par deux chevaux noirs conduits et excités par des Amours. Un jeune guerrier le bouclier au bras et le casque en tête, s'efforce vainement d'arrêter l'élan du Dieu des Enfers, le tenant au bras, tandis que Cyane et une autre Nymphe suivent les pas du guerrier en élèvant au ciel leurs voix suppliantes... Rien de ne peut sauver la victime: l'oeil enflammé du ravisseur et ses traits sataniques respirent la rage et la passion. Sa longue barbe d'ébène ressort à peine sur sa carnation basanée et ses muscles athlétiques maitrisent aisement les efforts de la blonde Proserpine qui remplit l'air de ses cris et de ses sanglots. Tout dans cette admirable composition porte le cachet du génie sublime de Rubens. L'ordonnance, l'expression et le mouvement des figures sont merveilleuses, et la couleur est digne des chef-d'oeuvres de ce célèbre coloriste. Ce tableau qui dès son origine, a été la propriété de la famille De Burck, est gravé à l'eau forte. Il est d'ailleurs parfaitement conservé]] réalisée par Rubens, vendue par François Xavier de Burck au prix de 240 fl. [29]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le perron d'une maison de campagne richement ornée, cet artiste s'est peint assis sur une balustrade en partie couverte d'un tapis. Il paraît âgé de 35 ans. Il tient en main une petite pompe à essayer les vins et tourne la tête avec complaisance vers sa famille. Un de ses garçons d'un air espiègle, s'appuie sur les genoux de son père et tient entre les bras une statue de plâtre. Un autre garçon presque nu est couché aux pieds du père et s'amuse avec un chien épagneul. Un peu en avant autour d'une table ronde soutenue par des aigles entrelacés, la belle-mère tient un bambin en chemise, debout sur la table, tandis que l'épouse de l'artiste, élégamment mise et assise dans un antique fauteuil de parade, est occupée à faire des guirlandes de fleurs pour lesquelles sa petite fille lui apporte une nouvelle provision dans une corbeille. A côté de cette dame est posé un panier, et derrière elle une servante et un garçon emportent l'attirail du déjeuné. Entre ces figures et l'artiste, le bâtiment offre une noble architecture en colonnes cannelées et ornées de bas-reliefs. Le reste du fond laisse entrevoir l'entrée d'un beau jardin. La composition et l'ordonnance de cet ouvrage sont sages et ingénieuses, les airs de tête et les attitudes vrais et bien choisis. Le ton général du coloris, doré, suave et clair sans éclat. Les draperies sont bien jettées, le clair obscur, l'harmonie et la touche sont dignes de l'artiste auquel on a donné le titre de Poussin Hollandais (Gerard Lairesse)|Sur le perron d'une maison de campagne richement ornée, cet artiste s'est peint assis sur une balustrade en partie couverte d'un tapis. Il paraît âgé de 35 ans. Il tient en main une petite pompe à essayer les vins et tourne la tête avec complaisance vers sa famille. Un de ses garçons d'un air espiègle, s'appuie sur les genoux de son père et tient entre les bras une statue de plâtre. Un autre garçon presque nu est couché aux pieds du père et s'amuse avec un chien épagneul. Un peu en avant autour d'une table ronde soutenue par des aigles entrelacés, la belle-mère tient un bambin en chemise, debout sur la table, tandis que l'épouse de l'artiste, élégamment mise et assise dans un antique fauteuil de parade, est occupée à faire des guirlandes de fleurs pour lesquelles sa petite fille lui apporte une nouvelle provision dans une corbeille. A côté de cette dame est posé un panier, et derrière elle une servante et un garçon emportent l'attirail du déjeuné. Entre ces figures et l'artiste, le bâtiment offre une noble architecture en colonnes cannelées et ornées de bas-reliefs. Le reste du fond laisse entrevoir l'entrée d'un beau jardin. La composition et l'ordonnance de cet ouvrage sont sages et ingénieuses, les airs de tête et les attitudes vrais et bien choisis. Le ton général du coloris, doré, suave et clair sans éclat. Les draperies sont bien jettées, le clair obscur, l'harmonie et la touche sont dignes de l'artiste auquel on a donné le titre de Poussin Hollandais]] réalisée par Gerard Lairesse, vendue par François Xavier de Burck au prix de 200 fl. [30]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La scène se passe à l'entrée d'un bourg, dont on apperçoit l'église et les groupes de maisons sur le deuxième plan. La gauche de l'avant-scène est occupée par un grand bâtiment, dont la structure est élégante et bizarre. Au pied des murs, un groupe de Bohemiens s'amuse à jouer aux cartes. Près d'eux s'élève un tertre couvert de gazon, plusieurs paysans y sont assis et semblent s'entretenir des merveilles contées par une vieille bohemienne, qui dit la bonne aventure à un couple grotesque de villageois. Elle tient de la main du mari qui pousse de grands éclats de rire, pendant que l'adroit compère de la rusée Pythonisse fourre lestement la main dans les poches de la dupe. A côté de ce groupe, on voit David Teniers et sa femme, rire de cette escroquerie. Leurs traits sont fidèlement rendus. Ce tableau est un chef-d'oeuvre de Molenaer. Le dessin est élégant et correct; le coloris chaud, transparent et vigoureux; l'expression des figures admirable, et la composition riche, intéressante et variée (Claeys Molenaer)|La scène se passe à l'entrée d'un bourg, dont on apperçoit l'église et les groupes de maisons sur le deuxième plan. La gauche de l'avant-scène est occupée par un grand bâtiment, dont la structure est élégante et bizarre. Au pied des murs, un groupe de Bohemiens s'amuse à jouer aux cartes. Près d'eux s'élève un tertre couvert de gazon, plusieurs paysans y sont assis et semblent s'entretenir des merveilles contées par une vieille bohemienne, qui dit la bonne aventure à un couple grotesque de villageois. Elle tient de la main du mari qui pousse de grands éclats de rire, pendant que l'adroit compère de la rusée Pythonisse fourre lestement la main dans les poches de la dupe. A côté de ce groupe, on voit David Teniers et sa femme, rire de cette escroquerie. Leurs traits sont fidèlement rendus. Ce tableau est un chef-d'oeuvre de Molenaer. Le dessin est élégant et correct; le coloris chaud, transparent et vigoureux; l'expression des figures admirable, et la composition riche, intéressante et variée]] réalisée par Claeys Molenaer, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Bout au prix de 390 fl. [31]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage riant où se succède une suite innombrable de bois et de collines et bordé à l'avant-plan d'une foule de plantes, d'oiseaux et d'insectes, Rubens a peint 3 figures; les deux disciples d'Emaüs et Jésus Christ. Elles sont admirablement groupées et dignes de ce grand maître. La figure du Christ est pleine de noblesse et de dignité. Le caractère de persuasion et de foi qu'elle respire contraste singulièrement avec celles du disciple où se peignent l'étonnement et l'incrédulité (Breugel)|Dans un paysage riant où se succède une suite innombrable de bois et de collines et bordé à l'avant-plan d'une foule de plantes, d'oiseaux et d'insectes, Rubens a peint 3 figures; les deux disciples d'Emaüs et Jésus Christ. Elles sont admirablement groupées et dignes de ce grand maître. La figure du Christ est pleine de noblesse et de dignité. Le caractère de persuasion et de foi qu'elle respire contraste singulièrement avec celles du disciple où se peignent l'étonnement et l'incrédulité]] réalisée par Breugel, vendue par François Xavier de Burck au prix de 125 [?] fl. [32]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un appartement bien aëré et orné de beaucoup de détails peints avec le plus grand soin, une vieille femme est assise près d'une table à moitié couverte d'un tapis, une assiette avec des tranches de beurre, un pain noir, un gâteau et un pot-à-bière, sont posés sur la table. La vieille vient de couper une tranche de gâteau et semble menacer un petit garçon de la donner au chien. L'enfant supplie les mains jointes, tandis que l'animal le nez en l'air guette et flaire la friandise. Le dessin de ce tableau intéressant est correct et la couleur vraie et variée (Willem Mieris)|Dans un appartement bien aëré et orné de beaucoup de détails peints avec le plus grand soin, une vieille femme est assise près d'une table à moitié couverte d'un tapis, une assiette avec des tranches de beurre, un pain noir, un gâteau et un pot-à-bière, sont posés sur la table. La vieille vient de couper une tranche de gâteau et semble menacer un petit garçon de la donner au chien. L'enfant supplie les mains jointes, tandis que l'animal le nez en l'air guette et flaire la friandise. Le dessin de ce tableau intéressant est correct et la couleur vraie et variée]] réalisée par Willem Mieris, vendue par François Xavier de Burck au prix de 205 [?] fl. [33]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce joli tableau représente un intérieur de cuisine villageoise. Une vieille femme est assise près du feu, occupée à faire des galettes. D'autres personnages assis à côté d'elle boivent et font honneur au régal; dans le fond on apperçoit un petit enfant enfermé dans une grande chaise de bois et devant lui un jeune garçon dansant pour l'amuser. Les figures fort expressives sont éclairées par la flamme des tisons et la dégradation de la lumière est parfaitement observée. Le dessin est facile et coulant, et la couleur chaude et transparente. Ce tableau est digne d'Ostade (Zorg)|Ce joli tableau représente un intérieur de cuisine villageoise. Une vieille femme est assise près du feu, occupée à faire des galettes. D'autres personnages assis à côté d'elle boivent et font honneur au régal; dans le fond on apperçoit un petit enfant enfermé dans une grande chaise de bois et devant lui un jeune garçon dansant pour l'amuser. Les figures fort expressives sont éclairées par la flamme des tisons et la dégradation de la lumière est parfaitement observée. Le dessin est facile et coulant, et la couleur chaude et transparente. Ce tableau est digne d'Ostade]] réalisée par Zorg, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Soenens au prix de 160 fl. [35]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une allée latérale d'une prison souteraine règne une lumière vaccillante et rougeâtre, s'échappant d'une lampe suspendue à la voûte. Le reste de ce sombre réduit est dans une obscurité qui laisse à peine entrevoir les formes des objets. Au-dessous de la lampe est assise une vieille femme enchaînée. Sa fille est près d'elle et répare de son sein les forces affaiblies de sa mère. Cet exemple de piété et de tendresse filiale donné dans ce lieu triste et silencieux, est bien rendu par le peintre et répand dans l'âme un sentiment d'admiration et de mélancolie. Ce petit tableau peint sur bois et intact est d'une couleur riche et harmonieuse (Steenwyck)|Dans une allée latérale d'une prison souteraine règne une lumière vaccillante et rougeâtre, s'échappant d'une lampe suspendue à la voûte. Le reste de ce sombre réduit est dans une obscurité qui laisse à peine entrevoir les formes des objets. Au-dessous de la lampe est assise une vieille femme enchaînée. Sa fille est près d'elle et répare de son sein les forces affaiblies de sa mère. Cet exemple de piété et de tendresse filiale donné dans ce lieu triste et silencieux, est bien rendu par le peintre et répand dans l'âme un sentiment d'admiration et de mélancolie. Ce petit tableau peint sur bois et intact est d'une couleur riche et harmonieuse]] réalisée par Steenwyck, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Denoter au prix de 50 fl. [36]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau est d'un fini précieux. Il représente l'intérieur d'une cathédrale. La nef du milieu au fond de laquelle on découvre le choeur, est tenu dans un demi jour qui a quelque chose de sombre et de mystérieux. La nef latérale droite partage de ce ton, cependant la lumière y est rappellée pour laisser admirer les richesses d'un autel ou brillent des cierges allumés. La nef latérale gauche est vivement éclairée et contraste d'une manière éclatante avec les autres. Un prêtre officie à l'autel qui occupe le fond, et quelques figures sont disséminés dans l'église. L'oeil ne perd aucun détail dans cette charmante composition, tout est peint avec un soin extrême et les lignes sont tracées avec une netteté merveilleuse. Ce petit chef-d'oeuvre est peint sur cuivre (Pieter Neef)|Ce petit tableau est d'un fini précieux. Il représente l'intérieur d'une cathédrale. La nef du milieu au fond de laquelle on découvre le choeur, est tenu dans un demi jour qui a quelque chose de sombre et de mystérieux. La nef latérale droite partage de ce ton, cependant la lumière y est rappellée pour laisser admirer les richesses d'un autel ou brillent des cierges allumés. La nef latérale gauche est vivement éclairée et contraste d'une manière éclatante avec les autres. Un prêtre officie à l'autel qui occupe le fond, et quelques figures sont disséminés dans l'église. L'oeil ne perd aucun détail dans cette charmante composition, tout est peint avec un soin extrême et les lignes sont tracées avec une netteté merveilleuse. Ce petit chef-d'oeuvre est peint sur cuivre]] réalisée par Pieter Neef, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Mees Anvers au prix de 400 fl. [37]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un lieu solitaire, entouré de frais feuillages, et orné de vases et de statues élégantes, Susanne est assise sur un banc de marbre prête à entrer au bain. Déjà elle a effleuré la surface de l'eau, et déjà une draperie légère qui voile ses appas est prête à tomber, lorsque tout-à-coup un petit chien couché sur les vêtemens de Susanne, apperçoit les deux vieillards et avertit sa maîtresse. Surprise et alarmée, elle s'efforce de cacher son sein; l'effroi et la pudeur ont répandu un léger incarnat sur son blond visage. Dans le fond on apperçoit les deux vieillards. Leur carnation basanée contraste singulièrement avec celle de la chaste vierge. Leurs figures respirent l'impudicité et leur oeil avide dévore les attraits de la baigneuse. Ce tableau est parfaitement peint jusque dans les moindres détails, et la composition est à la hauteur du sujet (Schalken)|Dans un lieu solitaire, entouré de frais feuillages, et orné de vases et de statues élégantes, Susanne est assise sur un banc de marbre prête à entrer au bain. Déjà elle a effleuré la surface de l'eau, et déjà une draperie légère qui voile ses appas est prête à tomber, lorsque tout-à-coup un petit chien couché sur les vêtemens de Susanne, apperçoit les deux vieillards et avertit sa maîtresse. Surprise et alarmée, elle s'efforce de cacher son sein; l'effroi et la pudeur ont répandu un léger incarnat sur son blond visage. Dans le fond on apperçoit les deux vieillards. Leur carnation basanée contraste singulièrement avec celle de la chaste vierge. Leurs figures respirent l'impudicité et leur oeil avide dévore les attraits de la baigneuse. Ce tableau est parfaitement peint jusque dans les moindres détails, et la composition est à la hauteur du sujet]] réalisée par Schalken, vendue par François Xavier de Burck au prix de 310 fl. [38]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[D'abord d'une croisée retombe une tapisserie aux mille couleurs. Une jeune femme s'y appuie, sur sa main est posé un cacatou d'un plumage de neige et d'une forme admirable. De l'autre main elle présente à l'oiseau une noisette qu'elle vient d'enlever d'un plat tenu par un jeune garçon. Cette composition est d'une élégance charmante. Le dessin est très-correct et la couleur délicieuse. L'ouvrage est en tout digne de Mieris et parfaitement conservé (Schalken)|D'abord d'une croisée retombe une tapisserie aux mille couleurs. Une jeune femme s'y appuie, sur sa main est posé un cacatou d'un plumage de neige et d'une forme admirable. De l'autre main elle présente à l'oiseau une noisette qu'elle vient d'enlever d'un plat tenu par un jeune garçon. Cette composition est d'une élégance charmante. Le dessin est très-correct et la couleur délicieuse. L'ouvrage est en tout digne de Mieris et parfaitement conservé]] réalisée par Schalken, vendue par François Xavier de Burck au prix de 175 fl. [39]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Juda le patriarche, avait promis à la belle Thamar veuve de son fils Her, que son dernier fils Sela l'épouserait. Juda ne fit point exécuter sa promesse. Quelques années après, comme Juda allait à thamnas, Thamar en fût avertie, alla déguisée en courtisanne, sur le chemin de Thamnas et s'assit en un lieu où Juda devait passer. Celui-ci la prenant pour une femme de mauvaise vie, lui promit un chevreau, s'approcha d'elle et lui donna pour gage son anneau, son bracelet et son bâton. C'est cette scène, tirée des écritures saintes, que le peintre a fidèlement représentée. L'attitude des deux figures est gracieuse et le dessin est d'une beauté rare. Le coloris est brillant et l'expression des figures est au-dessus de tout éloge. Ce tableau a malheureusement un peu souffert (Chevalier Vanderwerf)|Juda le patriarche, avait promis à la belle Thamar veuve de son fils Her, que son dernier fils Sela l'épouserait. Juda ne fit point exécuter sa promesse. Quelques années après, comme Juda allait à thamnas, Thamar en fût avertie, alla déguisée en courtisanne, sur le chemin de Thamnas et s'assit en un lieu où Juda devait passer. Celui-ci la prenant pour une femme de mauvaise vie, lui promit un chevreau, s'approcha d'elle et lui donna pour gage son anneau, son bracelet et son bâton. C'est cette scène, tirée des écritures saintes, que le peintre a fidèlement représentée. L'attitude des deux figures est gracieuse et le dessin est d'une beauté rare. Le coloris est brillant et l'expression des figures est au-dessus de tout éloge. Ce tableau a malheureusement un peu souffert]] réalisée par Chevalier Vanderwerf, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Bout au prix de 100 fl. [40]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'un bocage et a l'ombre d'une tenture de soie pourpre, est mollement étendue la Déesse de l'Amour. Elle est endormie, son front divin est azuré par l'ombre d'une plante qui serpente au-dessus de sa tête. D'un bras elle presse sur sa blanche gorge son fils, le Dieu de l'Amour. L'autre bras retombe doucement à terre et est légèrement recourbé sous le corps de la Déesse. Des rêves voluptueux colorent son visage et agitent son sein. Une draperie de soie jaune enlace les charmes de Cypris. Près d'elle de blanches colombes se livrent à d'amoureux ébats et achèvent de répandre sur cette charmante composition, tout ce que l'amour et la volupté inspirent de plus suave (Chevalier Vanderwerf)|Près d'un bocage et a l'ombre d'une tenture de soie pourpre, est mollement étendue la Déesse de l'Amour. Elle est endormie, son front divin est azuré par l'ombre d'une plante qui serpente au-dessus de sa tête. D'un bras elle presse sur sa blanche gorge son fils, le Dieu de l'Amour. L'autre bras retombe doucement à terre et est légèrement recourbé sous le corps de la Déesse. Des rêves voluptueux colorent son visage et agitent son sein. Une draperie de soie jaune enlace les charmes de Cypris. Près d'elle de blanches colombes se livrent à d'amoureux ébats et achèvent de répandre sur cette charmante composition, tout ce que l'amour et la volupté inspirent de plus suave]] réalisée par Chevalier Vanderwerf, vendue par François Xavier de Burck au prix de 65 fl. [41]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre hollandais a représenté l'intérieur d'une cuisine Westphalienne, servant à la fois de bergerie, d'étable, de cave de grenier et de salle à manger: aussi une foule d'objets sont ils éparpillés de tous côtés. Dans le fond brille un feu dans la cheminée. A gauche sont établies deux vaches vivement éclairées par le jour qui entre dans le réduit par la porte. Des moutons occupent l'entrée. En face de la porte est assise une jeune paysanne aux traits hommasses, aux formes lourdes et grossières. Elle nettoye des légumes, mais elle suspend son travail pour répondre aux agaceries d'un garçon de ferme qui lui caresse le menton. Un individu se tenant dernière sic une boiserie, semble épier avec intérêt les mouvemens de ce tête-à-tête. Son large chapeau laisse à peine appercevoir un coin de sa figure et néanmoins on croit y lire la jalousie d'un rival. Ce tableau est d'une couleur chaude et riche. L'effet que l'artiste a tiré des oppositions sagement amenées des ombres et des lumières, est piquant, et la touche est grasse, large et fondue, chose assez rare dans les ouvrages de ce célèbre maître (Paul Potter)|Le peintre hollandais a représenté l'intérieur d'une cuisine Westphalienne, servant à la fois de bergerie, d'étable, de cave de grenier et de salle à manger: aussi une foule d'objets sont ils éparpillés de tous côtés. Dans le fond brille un feu dans la cheminée. A gauche sont établies deux vaches vivement éclairées par le jour qui entre dans le réduit par la porte. Des moutons occupent l'entrée. En face de la porte est assise une jeune paysanne aux traits hommasses, aux formes lourdes et grossières. Elle nettoye des légumes, mais elle suspend son travail pour répondre aux agaceries d'un garçon de ferme qui lui caresse le menton. Un individu se tenant dernière sic une boiserie, semble épier avec intérêt les mouvemens de ce tête-à-tête. Son large chapeau laisse à peine appercevoir un coin de sa figure et néanmoins on croit y lire la jalousie d'un rival. Ce tableau est d'une couleur chaude et riche. L'effet que l'artiste a tiré des oppositions sagement amenées des ombres et des lumières, est piquant, et la touche est grasse, large et fondue, chose assez rare dans les ouvrages de ce célèbre maître]] réalisée par Paul Potter, vendue par François Xavier de Burck au prix de 150 fl. [42]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a représenté un musico hollandais, dont les voûtes rétentissent des chants et des accords des instrumens. Un jour tiède pénêtre dans ce boudoir à travers une colonnade que l'on voit à gauche. Une fraîche verdure en tapisse les contours; devant une table est assis un cavalier, la guitare en mains, la tête tournée du côté opposé au spectateur et couvert d'un manteau écarlate éblouissant. Son attitude est gracieuse; les draperies sont jettées avec goût et tout son costume décèle quelqu'élégant débauché. A sa droite est assise une fille de joie, un léger tissu blanc rélève sa carnation suave et transparente, et masque imparfaitement tous les trésors dont l'amour et la nature l'ont gratifiée. Elle mêle sa voix aux accords d'une lyre et sa figure est rayonnante de plaisir et d'abandon. Un troisième personnage complète ce groupe; sa trogne joviale annonce l'ivresse, et son maintien la satiété des voluptés. De l'autre côté de la table une vieille édentée dont la figure est creusée par la débauche et le libertinage endoctrine un jeune ivrogne; son bras décharné lui indique de loin un lit entr'ouvert qui occupe le fond de l'appartement. Ce groupe est tenu dans une demie teinte admirable. Ce petit tableau frais et intact est d'une finesse d'expression et de couleur remarquables. Le clair obscur en est magique (Graef)|Le peintre a représenté un musico hollandais, dont les voûtes rétentissent des chants et des accords des instrumens. Un jour tiède pénêtre dans ce boudoir à travers une colonnade que l'on voit à gauche. Une fraîche verdure en tapisse les contours; devant une table est assis un cavalier, la guitare en mains, la tête tournée du côté opposé au spectateur et couvert d'un manteau écarlate éblouissant. Son attitude est gracieuse; les draperies sont jettées avec goût et tout son costume décèle quelqu'élégant débauché. A sa droite est assise une fille de joie, un léger tissu blanc rélève sa carnation suave et transparente, et masque imparfaitement tous les trésors dont l'amour et la nature l'ont gratifiée. Elle mêle sa voix aux accords d'une lyre et sa figure est rayonnante de plaisir et d'abandon. Un troisième personnage complète ce groupe; sa trogne joviale annonce l'ivresse, et son maintien la satiété des voluptés. De l'autre côté de la table une vieille édentée dont la figure est creusée par la débauche et le libertinage endoctrine un jeune ivrogne; son bras décharné lui indique de loin un lit entr'ouvert qui occupe le fond de l'appartement. Ce groupe est tenu dans une demie teinte admirable. Ce petit tableau frais et intact est d'une finesse d'expression et de couleur remarquables. Le clair obscur en est magique]] réalisée par Graef, vendue par François Xavier de Burck, achetée par [[Franco [?]]] au prix de 166 [?] fl. [43]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au detour d'un chemin sablonneux, une chaumière environnée de palissades et d'arbres est éclairée par le soleil. Un grand orme et des broussailles occupent l'avant-scène. Le feuillage des arbres, leur dessin et la couleur sont au-dessus de tout éloge; partout la touche trahit le grand maître. Trois figures charmantes posées dans le chemin par Mr. Van Regemoorter père, animent cette jolie composition (Ruysdael)|Au detour d'un chemin sablonneux, une chaumière environnée de palissades et d'arbres est éclairée par le soleil. Un grand orme et des broussailles occupent l'avant-scène. Le feuillage des arbres, leur dessin et la couleur sont au-dessus de tout éloge; partout la touche trahit le grand maître. Trois figures charmantes posées dans le chemin par Mr. Van Regemoorter père, animent cette jolie composition]] réalisée par Ruysdael, vendue par François Xavier de Burck au prix de 440 fl. [44]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'une fontaine, d'une structure élégante et ombragée par des arbres délicatement touchés, une paysanne assise donne le sein à son enfant. Deux moutons et une chèvre couchés au soleil sont près d'elle. A droite de ce groupe est posée une vache au poil roux clair, ressortant d'une manière éclatante sur le paysage qui est terminé par un lointain vaporeux. Un petit ciel pétillant de finesse couronne le paysage. La couleur de ce petit chef-d'oeuvre est remarquable. La figure est élégante. Une expression de tendresse et de joie brille sur ce visage rebondi et sain. Les moutons sont d'une touche fine et bien sentie, et la petite vache est un modèle d'expression de dessin et de couleur. Cet ouvrage est d'ailleurs parfaitement conservé (Adrien Vandevelde)|Au pied d'une fontaine, d'une structure élégante et ombragée par des arbres délicatement touchés, une paysanne assise donne le sein à son enfant. Deux moutons et une chèvre couchés au soleil sont près d'elle. A droite de ce groupe est posée une vache au poil roux clair, ressortant d'une manière éclatante sur le paysage qui est terminé par un lointain vaporeux. Un petit ciel pétillant de finesse couronne le paysage. La couleur de ce petit chef-d'oeuvre est remarquable. La figure est élégante. Une expression de tendresse et de joie brille sur ce visage rebondi et sain. Les moutons sont d'une touche fine et bien sentie, et la petite vache est un modèle d'expression de dessin et de couleur. Cet ouvrage est d'ailleurs parfaitement conservé]] réalisée par Adrien Vandevelde, vendue par François Xavier de Burck au prix de 410 fl. [45]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune malade a le bras appuyé sur une table chargée de médicamens. Sa tête est entourée d'un mouchoir blanc noué sous le menton et elle tient dans la main une coupe contenant une potion pharmaceutique. La répugnance, l'hésitation et la souffrance sont peintes sur la figure de la patiente; l'aspect du breuvage lui fait mal au coeur. Ce tableau a légèrement souffert (Metzu)|Une jeune malade a le bras appuyé sur une table chargée de médicamens. Sa tête est entourée d'un mouchoir blanc noué sous le menton et elle tient dans la main une coupe contenant une potion pharmaceutique. La répugnance, l'hésitation et la souffrance sont peintes sur la figure de la patiente; l'aspect du breuvage lui fait mal au coeur. Ce tableau a légèrement souffert]] réalisée par Metzu, vendue par François Xavier de Burck au prix de 75 fl. [46]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une table couverte d'un tapis bleu et sur laquelle est placé un bassin chargé de fruits, est assise une jeune femme; ses traits sont doux et naïfs, son oeil respire la bonté et la tendresse, sa taille est d'une élégance charmante et son costume composé d'un voile noir posé en guise de faille, d'une robe grise et d'une capotte jaune, ornée de fourrures blanches, rehausse avec avantage la régulatiré de ses traits. Elle est occupée à épeler une pomme. Une petit garçon placé près d'elle semble examiner avec attention cette opération et questionner sa mère. Ses cheveux blonds, tombent en larges mèches sur ses épaules et son chaperon orné de plumes, le coiffe d'une manière piquante. La couleur de ce joli tableau est fraiche et vraie, et le dessin est fort soigné (Metzu)|Près d'une table couverte d'un tapis bleu et sur laquelle est placé un bassin chargé de fruits, est assise une jeune femme; ses traits sont doux et naïfs, son oeil respire la bonté et la tendresse, sa taille est d'une élégance charmante et son costume composé d'un voile noir posé en guise de faille, d'une robe grise et d'une capotte jaune, ornée de fourrures blanches, rehausse avec avantage la régulatiré de ses traits. Elle est occupée à épeler une pomme. Une petit garçon placé près d'elle semble examiner avec attention cette opération et questionner sa mère. Ses cheveux blonds, tombent en larges mèches sur ses épaules et son chaperon orné de plumes, le coiffe d'une manière piquante. La couleur de ce joli tableau est fraiche et vraie, et le dessin est fort soigné]] réalisée par Metzu, vendue par François Xavier de Burck au prix de 190 fl. [47]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une cuisine encombrée de provisions et d'ustensiles, une ouvrière s'occupe à récurer des pots d'étain, à ses pieds sont étalés d'autres pots et marmites, et dans le fond un homme posé près de la cheminée, allume sa pipe. Il est impossible de mieux rendre tous les détails de cette scène. Les légumes, les meubles de ménage, les viandes et les poissons sont d'un dessin, et surtout d'une couleur au-dessus de tout éloge. La lumière entre dans l'appartement par une fenêtre placée à gauche du spectateur. Ce tableau est un des plus remarquables de la collection et d'une conservation parfaite (Metzu)|Au milieu d'une cuisine encombrée de provisions et d'ustensiles, une ouvrière s'occupe à récurer des pots d'étain, à ses pieds sont étalés d'autres pots et marmites, et dans le fond un homme posé près de la cheminée, allume sa pipe. Il est impossible de mieux rendre tous les détails de cette scène. Les légumes, les meubles de ménage, les viandes et les poissons sont d'un dessin, et surtout d'une couleur au-dessus de tout éloge. La lumière entre dans l'appartement par une fenêtre placée à gauche du spectateur. Ce tableau est un des plus remarquables de la collection et d'une conservation parfaite]] réalisée par Metzu, vendue par François Xavier de Burck au prix de 300 fl. [48]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un appartement dont le fond est occupé par un lit à draperies vertes, est assise une jeune femme à côté d'une table couverte d'un tapis. Elle s'occupe a un ouvrage de broderie. Son attitude et l'expression de sa figure annoncent que quelque bruit a frappé son oreille et suspendue sa main et l'aiguille. Elle écoute ... ou peut-etre un souvenir vif et tendre est il venu distraire la pensée de la brodeuse. Une robe d'un vert-clair et nuancé, un spencer de soie jaune, forment sa toilette. Le dessin de sa figure est facile et gracieux et la couleur est fort harmonieuse et bien fondue (Metzu)|Dans un appartement dont le fond est occupé par un lit à draperies vertes, est assise une jeune femme à côté d'une table couverte d'un tapis. Elle s'occupe a un ouvrage de broderie. Son attitude et l'expression de sa figure annoncent que quelque bruit a frappé son oreille et suspendue sa main et l'aiguille. Elle écoute ... ou peut-etre un souvenir vif et tendre est il venu distraire la pensée de la brodeuse. Une robe d'un vert-clair et nuancé, un spencer de soie jaune, forment sa toilette. Le dessin de sa figure est facile et gracieux et la couleur est fort harmonieuse et bien fondue]] réalisée par Metzu, vendue par François Xavier de Burck au prix de 75 fl. [49]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une eau parsemée de joncs coule entre des collines fraiches et boisées, au-delà desquelles des rochers bleuâtres se dessinent sur un ciel clair et vif. A l'avant-scène à droite trois Nymphes sorties du bain se reposent au soleil; à gauche on apperçoit une baigneuse surprise par un Satyre et faisant des efforts pour rejoindre ses compagnes. Le paysage de ce tableau est d'un dessin et d'une exécution remarquable, la couleur est délicate et argentine. Les figures sont très-expressives. L'effroi, le désir, la lubricité, et le repos sont tour-à-tour parfaitement rendus, et cette oeuvre est en tout digne de Poelenbourg (Vertanghen)|Une eau parsemée de joncs coule entre des collines fraiches et boisées, au-delà desquelles des rochers bleuâtres se dessinent sur un ciel clair et vif. A l'avant-scène à droite trois Nymphes sorties du bain se reposent au soleil; à gauche on apperçoit une baigneuse surprise par un Satyre et faisant des efforts pour rejoindre ses compagnes. Le paysage de ce tableau est d'un dessin et d'une exécution remarquable, la couleur est délicate et argentine. Les figures sont très-expressives. L'effroi, le désir, la lubricité, et le repos sont tour-à-tour parfaitement rendus, et cette oeuvre est en tout digne de Poelenbourg]] réalisée par Vertanghen, vendue par François Xavier de Burck au prix de 110 fl. [50]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage italien terminé par une chaine de montagnes azurées et découpées sur un ciel chaud et lumineux, le peintre a représenté d'admirables fragmens de ruines. Près de là coule une source limpide dans laquelle se baignent des Nymphes; déjà plusieurs d'entr'elles sorties du bain sont mollement couchées dans d'élégantes draperies, à l'ombre des ruines; d'autres sont debout et s'entretiennent avec leurs compagnes. Rien ne peut définir le charme voluptueux et la délicatesse de sentiment répandues sur cette toile, les groupes sont admirablement disposés, les figures variées dans leurs formes et dans la couleur, offrent un assemblage de rares beautés. Ces contours si moelleux si sveltes, ces carnations si suaves rappellent les beaux chefs-d'oeuvres du Titien et de Vandyck. Ce tableau un des plus beaux qu'ait produit le pinceau de Poelenbourg, est d'autant plus recommandable aux connaisseurs, qu'il est pur de toute retouche et bien conservé (Poelenbourg)|Dans un paysage italien terminé par une chaine de montagnes azurées et découpées sur un ciel chaud et lumineux, le peintre a représenté d'admirables fragmens de ruines. Près de là coule une source limpide dans laquelle se baignent des Nymphes; déjà plusieurs d'entr'elles sorties du bain sont mollement couchées dans d'élégantes draperies, à l'ombre des ruines; d'autres sont debout et s'entretiennent avec leurs compagnes. Rien ne peut définir le charme voluptueux et la délicatesse de sentiment répandues sur cette toile, les groupes sont admirablement disposés, les figures variées dans leurs formes et dans la couleur, offrent un assemblage de rares beautés. Ces contours si moelleux si sveltes, ces carnations si suaves rappellent les beaux chefs-d'oeuvres du Titien et de Vandyck. Ce tableau un des plus beaux qu'ait produit le pinceau de Poelenbourg, est d'autant plus recommandable aux connaisseurs, qu'il est pur de toute retouche et bien conservé]] réalisée par Poelenbourg, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Famille au prix de 600 fl. [51]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce paysage est un des meilleurs ouvrages de cet habile artiste. A l'avant-scène un cavalier mène à l'eau deux chevaux, dont l'un se cabre; il est assis sur l'autre vivement éclairé par le soleil; à côté de ce groupe, des baigneurs sortent de l'eau et l'un d'eux tournant le dos au spectateur est admirablement dessiné et colorié. Au second plan des fours à chaux dominent sur le ciel. L'horison est bordé de montagnes. Il y a dans cet ouvrage beaucoup de mouvement et de chaleur. Le dessin des figures est heureux et correct et la couleur très-brillante et d'une transparence parfaite (Van Bloemen)|Ce paysage est un des meilleurs ouvrages de cet habile artiste. A l'avant-scène un cavalier mène à l'eau deux chevaux, dont l'un se cabre; il est assis sur l'autre vivement éclairé par le soleil; à côté de ce groupe, des baigneurs sortent de l'eau et l'un d'eux tournant le dos au spectateur est admirablement dessiné et colorié. Au second plan des fours à chaux dominent sur le ciel. L'horison est bordé de montagnes. Il y a dans cet ouvrage beaucoup de mouvement et de chaleur. Le dessin des figures est heureux et correct et la couleur très-brillante et d'une transparence parfaite]] réalisée par Van Bloemen, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Soenens au prix de 75 fl. [52]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette grande toile représente le naufrage de deux vaisseaux en face d'un fort bâti sur le roc, le mouvement des vagues, le sombre éclat du ciel, la terreur des matelots et des passagers, les effets des naufragés luttant contre la mort, remplissent l'ame d'effroi. Cette crise de la nature est rendue avec toute sa poésie et sa terrible vérité. Ce tableau est traité d'une manière large et hardie, les figures sont dessinées avec infiniment de tact et de sentiment. Il est peint dans le style fougueux de Salvator Rosa (Bonventure Peéters)|Cette grande toile représente le naufrage de deux vaisseaux en face d'un fort bâti sur le roc, le mouvement des vagues, le sombre éclat du ciel, la terreur des matelots et des passagers, les effets des naufragés luttant contre la mort, remplissent l'ame d'effroi. Cette crise de la nature est rendue avec toute sa poésie et sa terrible vérité. Ce tableau est traité d'une manière large et hardie, les figures sont dessinées avec infiniment de tact et de sentiment. Il est peint dans le style fougueux de Salvator Rosa]] réalisée par Bonventure Peéters, vendue par François Xavier de Burck au prix de 20 fl. [53]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un anachorète vêtu d'une robe grise, le capuchon sur la tête est assis dans une grotte obscure où toute la lumière qui y pénètre semble être concentrée sur cette figure. Dans le fond on apperçoit un livre, un crucifix et une tête de mort. L'aspect de ce bel ouvrage pénètre le spectateur d'une émotion profonde. La piété, la douleur et la résignation sont écrites sur cette figure pâle et osseuse, silonnée par les veilles et les prières. Une longue barbe blanche retombe sur la poitrine du religieux, et son attitude indique la méditation et le recueillement qui suivent la prière. Ce petit tableau est un chef-d'oeuvre par le sentiment qui y règne et par la richesse du coloris. C'est un poéme où le peintre philosophe a atteint la perfection de son art. Il a été gravé à l'eau-forte (Lievens)|Un anachorète vêtu d'une robe grise, le capuchon sur la tête est assis dans une grotte obscure où toute la lumière qui y pénètre semble être concentrée sur cette figure. Dans le fond on apperçoit un livre, un crucifix et une tête de mort. L'aspect de ce bel ouvrage pénètre le spectateur d'une émotion profonde. La piété, la douleur et la résignation sont écrites sur cette figure pâle et osseuse, silonnée par les veilles et les prières. Une longue barbe blanche retombe sur la poitrine du religieux, et son attitude indique la méditation et le recueillement qui suivent la prière. Ce petit tableau est un chef-d'oeuvre par le sentiment qui y règne et par la richesse du coloris. C'est un poéme où le peintre philosophe a atteint la perfection de son art. Il a été gravé à l'eau-forte]] réalisée par Lievens, vendue par François Xavier de Burck au prix de 75 fl. [54]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des groupes innombrables de patineurs occupent une immense plage glacée. A droite, à l'avant-scène, on voit un traineau chargé de figures et tiré par un cheval; plusieurs patineurs l'escortent; à gauche des pêcheurs ont brisé la glace et s'apprêtent à poser leurs filets. De petits traineaux avec des paniers sont établis à leurs côtés. Le ciel vaporeux et clair se confond en quelque sorte avec la plage. Les groupes sont admirablement disposés. Le dessin est d'une facilité et d'un abandon indicibles: le peintre semble s'être joué des difficulés de son art, tant il y a de légèreté dans l'exécution, du mouvement, de la variété et de l'abandon dans les figures. La couleur est vraie et transparente, et la perspective aérienne tient de la magie. Ce tableau pur et bien conservé est un des meilleurs ouvrages de Van Goyen (Van Goyen)|Des groupes innombrables de patineurs occupent une immense plage glacée. A droite, à l'avant-scène, on voit un traineau chargé de figures et tiré par un cheval; plusieurs patineurs l'escortent; à gauche des pêcheurs ont brisé la glace et s'apprêtent à poser leurs filets. De petits traineaux avec des paniers sont établis à leurs côtés. Le ciel vaporeux et clair se confond en quelque sorte avec la plage. Les groupes sont admirablement disposés. Le dessin est d'une facilité et d'un abandon indicibles: le peintre semble s'être joué des difficulés de son art, tant il y a de légèreté dans l'exécution, du mouvement, de la variété et de l'abandon dans les figures. La couleur est vraie et transparente, et la perspective aérienne tient de la magie. Ce tableau pur et bien conservé est un des meilleurs ouvrages de Van Goyen]] réalisée par Van Goyen, vendue par François Xavier de Burck au prix de 230 fl. [55]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage de la Hollande qui représente les bords d'une large rivière. Les fabriques et le moulin qui occupent le côté gauche sont d'un pittoresque rare. L'eau est parfaitement rendue et le ciel est clair et argentin. Ce tableau se distingue surtout par une vérité de couleur extraordinaire. Il est peint dans la manière d'Hobbema (Devreese)|Paysage de la Hollande qui représente les bords d'une large rivière. Les fabriques et le moulin qui occupent le côté gauche sont d'un pittoresque rare. L'eau est parfaitement rendue et le ciel est clair et argentin. Ce tableau se distingue surtout par une vérité de couleur extraordinaire. Il est peint dans la manière d'Hobbema]] réalisée par Devreese, vendue par François Xavier de Burck au prix de 205 [?] fl. [56]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans la ville d'Amsterdam. Le Réguliers Toren et la Calver-straet en hiver. Les pâles rayons du soleil d'hiver éclairent les façades des maisons qui ressortent parfaitement sur un ciel nuageux et froid. Une foule de patineurs se croise en tous sens et circule sur la glace qui occupe tout l'avant-plan. La couleur du tableau est fort naturelle et variée. Les figures sont dessinées et peintes avec beaucoup de finesse et de sentiment (Berkheyden)|Vue prise dans la ville d'Amsterdam. Le Réguliers Toren et la Calver-straet en hiver. Les pâles rayons du soleil d'hiver éclairent les façades des maisons qui ressortent parfaitement sur un ciel nuageux et froid. Une foule de patineurs se croise en tous sens et circule sur la glace qui occupe tout l'avant-plan. La couleur du tableau est fort naturelle et variée. Les figures sont dessinées et peintes avec beaucoup de finesse et de sentiment]] réalisée par Berkheyden, vendue par François Xavier de Burck au prix de 295 fl. [57]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a représenté un fragment d'un chantier au-delà duquel on découvre la mer. A l'avant-plan on voit deux portefaix occupés à charger une lourde balle sur un traineau, attelé d'un cheval blanc. Des matelots et des femmes sont étendus ça et là sur des caisses et des ballots de marchandises. Plus loin, un seigneur conduisant une dame, lui fait remarquer les travaux du chantier. Au côté droit on voit dépasser la proue d'un vaisseau au haut de laquelle sont assis des marins. Ce tableau est d'un grand effet, les groupes sont savamment disposés, et la couleur est très-moëlleuse et transparente. C'est un des beaux ouvrages de ce peintre (Engelbach)|Le peintre a représenté un fragment d'un chantier au-delà duquel on découvre la mer. A l'avant-plan on voit deux portefaix occupés à charger une lourde balle sur un traineau, attelé d'un cheval blanc. Des matelots et des femmes sont étendus ça et là sur des caisses et des ballots de marchandises. Plus loin, un seigneur conduisant une dame, lui fait remarquer les travaux du chantier. Au côté droit on voit dépasser la proue d'un vaisseau au haut de laquelle sont assis des marins. Ce tableau est d'un grand effet, les groupes sont savamment disposés, et la couleur est très-moëlleuse et transparente. C'est un des beaux ouvrages de ce peintre]] réalisée par Engelbach, vendue par François Xavier de Burck au prix de 230 fl. [58]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le soleil éclaire vivement un groupe de vaches couchées dans la prairie. Deux vachers les gardent et un autre individu qui semble être un maquignon, s'entretient avec eux. Une grande plante décore l'avant-plan. On apperçoit à la droite un fragment de la ferme et à la gauche des broussailles font ressortir vivement les animaux. Ce tableau appartient à la jeunesse de Cuyp, et n'est cependant pas indigne de son meilleur tems. Le dessin et la touche sont négligés; mais en général la couleur est harmonieuse et forte, et l'effet de la lumière très-piquant (Cuyp Albert)|Le soleil éclaire vivement un groupe de vaches couchées dans la prairie. Deux vachers les gardent et un autre individu qui semble être un maquignon, s'entretient avec eux. Une grande plante décore l'avant-plan. On apperçoit à la droite un fragment de la ferme et à la gauche des broussailles font ressortir vivement les animaux. Ce tableau appartient à la jeunesse de Cuyp, et n'est cependant pas indigne de son meilleur tems. Le dessin et la touche sont négligés; mais en général la couleur est harmonieuse et forte, et l'effet de la lumière très-piquant]] réalisée par Cuyp Albert, vendue par François Xavier de Burck au prix de 35 fl. [59]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un chemin bordé de rochers, deux cavaliers font une halte. L'un d'eux descendu de sa blanche monture, est accoutré d'une manière piquante et est vivement éclairé par le soleil. A droite du tableau on voit une grande étendue de pays et un ciel chaud et lumineux. Le paysage est traité largement et avec beaucoup de tact. Les figures sont dignes de Philippe Wauwermans (Cuyp Albert)|Dans un chemin bordé de rochers, deux cavaliers font une halte. L'un d'eux descendu de sa blanche monture, est accoutré d'une manière piquante et est vivement éclairé par le soleil. A droite du tableau on voit une grande étendue de pays et un ciel chaud et lumineux. Le paysage est traité largement et avec beaucoup de tact. Les figures sont dignes de Philippe Wauwermans]] réalisée par Cuyp Albert, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Soenens au prix de 160 fl. [60]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau est peint d'une manière large et hardie, et le ton en est frais et délicat. Un chasseur fatigué de courir le gibier, se repose assis sur un petit tertre tapissé de verdure et ombragé par des arbres spirituellement touchés. Une jeune laitière qui semble avoir quitté ses vaches, qu'on voit au loin dans la prairie, est debout auprès du chasseur; sa contenance annonce qu'elle n'écoute pas avec indifférence des propos d'amour: elle reçoit d'une main une pièce d'or. L'élégance et l'expression des figures sont remarquables, et la couleur est digne de ce grand coloriste (Cuyp Albert)|Ce petit tableau est peint d'une manière large et hardie, et le ton en est frais et délicat. Un chasseur fatigué de courir le gibier, se repose assis sur un petit tertre tapissé de verdure et ombragé par des arbres spirituellement touchés. Une jeune laitière qui semble avoir quitté ses vaches, qu'on voit au loin dans la prairie, est debout auprès du chasseur; sa contenance annonce qu'elle n'écoute pas avec indifférence des propos d'amour: elle reçoit d'une main une pièce d'or. L'élégance et l'expression des figures sont remarquables, et la couleur est digne de ce grand coloriste]] réalisée par Cuyp Albert, vendue par François Xavier de Burck au prix de 100 fl. [61]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un ciel piquant de lumière et d'effet, se découpe un paysage d'une composition charmante. A gauche du tableau on voit sur le second plan un groupe d'arbres dont le feuillage est d'une légèreté admirable. A la droite se dessinent des fragmens de rochers et de terrasse jusque sur l'avant-plan; des arbres croissant à côté, étendent leurs branches au-dessus d'eux, et ajoutent à la sauvagesse de ces lieux. Une petite mare autour de laquelle serpentent des plantes et des ronces de tout genre, borde à l'avant-plan un large chemin. Au détour du chemin on voit un homme monté sur un cheval maigre et décharné, il est précédé par un mulet bizarrement caparaconné et chargé de deux petits tonneaux pendant à ses côtés. Une chèvre blanche et un mouton à toison brune reposent sur une petite pelouse qui se trouve au bas des rochers. Il règne dans ce paysage une charleur sic ardente; le dessin des arbres est facile et léger, et la touche spirituelle et hardie, porte le cachet du grand maître (J. Both)|Sur un ciel piquant de lumière et d'effet, se découpe un paysage d'une composition charmante. A gauche du tableau on voit sur le second plan un groupe d'arbres dont le feuillage est d'une légèreté admirable. A la droite se dessinent des fragmens de rochers et de terrasse jusque sur l'avant-plan; des arbres croissant à côté, étendent leurs branches au-dessus d'eux, et ajoutent à la sauvagesse de ces lieux. Une petite mare autour de laquelle serpentent des plantes et des ronces de tout genre, borde à l'avant-plan un large chemin. Au détour du chemin on voit un homme monté sur un cheval maigre et décharné, il est précédé par un mulet bizarrement caparaconné et chargé de deux petits tonneaux pendant à ses côtés. Une chèvre blanche et un mouton à toison brune reposent sur une petite pelouse qui se trouve au bas des rochers. Il règne dans ce paysage une charleur sic ardente; le dessin des arbres est facile et léger, et la touche spirituelle et hardie, porte le cachet du grand maître]] réalisée par J. Both, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Van Acker au prix de 220 fl. [62]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Sur une grande terrasse parsemée de brousailles et d'herbages règne un groupe de maisonnettes. Sur le point lumineux de cette terrasse dominent trois cavaliers richement costumés et montés sur des chevaux superbes, ils semblent venir explorer ces lieux et vouloir suivre un sentier au fond duquel on apperçoit trois piétons. Ce beau paysage se distingue par une couleur vraie et riche. Les arbres sont touchés largement et avec légèreté, le dessin des figures est remarquable (Vandermeulen)|Paysage. Sur une grande terrasse parsemée de brousailles et d'herbages règne un groupe de maisonnettes. Sur le point lumineux de cette terrasse dominent trois cavaliers richement costumés et montés sur des chevaux superbes, ils semblent venir explorer ces lieux et vouloir suivre un sentier au fond duquel on apperçoit trois piétons. Ce beau paysage se distingue par une couleur vraie et riche. Les arbres sont touchés largement et avec légèreté, le dessin des figures est remarquable]] réalisée par Vandermeulen, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Soenen au prix de 120 fl. [63]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au-dessus d'un balcon est jeté un beau tapis de Turquie; une jeune femme à la blonde chevelure et aux traits suaves, s'y appuie. Elle est vêtue d'une simple camisole blanche, d'une main elle retient un jeune enfant, et de l'autre elle cueille une fleur dans un vase élégant posé à l'extrémité du balcon. Une large tapisserie verdâtre sert de fond et de relief à ces figures et ne laisse appercevoir qu'une petite partie du ciel. La position de la figure principale est heureuse et bien dessinée. Les chairs sont fines et potelées, la couleur délicate et argentine, et la draperie bleu d'azur que le peintre a fait flotter sur le bras gauche de la femme, ajoute à cette harmonie et à cette variété qui est répandue dans tout le tableau. Cette production est une des plus belles de ce peintre, et est parfaitement bien conservée (Gaspard Netscher)|Au-dessus d'un balcon est jeté un beau tapis de Turquie; une jeune femme à la blonde chevelure et aux traits suaves, s'y appuie. Elle est vêtue d'une simple camisole blanche, d'une main elle retient un jeune enfant, et de l'autre elle cueille une fleur dans un vase élégant posé à l'extrémité du balcon. Une large tapisserie verdâtre sert de fond et de relief à ces figures et ne laisse appercevoir qu'une petite partie du ciel. La position de la figure principale est heureuse et bien dessinée. Les chairs sont fines et potelées, la couleur délicate et argentine, et la draperie bleu d'azur que le peintre a fait flotter sur le bras gauche de la femme, ajoute à cette harmonie et à cette variété qui est répandue dans tout le tableau. Cette production est une des plus belles de ce peintre, et est parfaitement bien conservée]] réalisée par Gaspard Netscher, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Van Acker, Courtrai au prix de 400 fl. [64]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau est une des meilleurs oeuvres de ce maître. Il représente l'attelier d'un cordonnier. L'ouvrier s'occupe de son travail, tandis que sa femme vieille comme lui s'amuse à filer du lin; un chat noir est à côté d'elle. La figure de l'ouvrier dont la longue barbe à mèches argentées retombe sur sa poitrine est d'une expression admirable, sa position est naturelle et gracieuse. Au fond de l'appartement on apperçoit 3 fumeurs assis près du feu. Tout ce groupe est tenu dans une heureuse demie teinte et ne nuit en rien à l'effet principal. Sur une chaise posée à côté du cordonnier, on voit ses outils. Des morceaux de cuir, des bottes, des formes, etc., sont étalés dans la chambre et peints avec une rare habilité. Le dessin du tableau est fort correct. Les accessoires sont soignés et finis, la couleur est forte, riche et transparente et la touche est fière et spirituelle (David Ryckaerts)|Ce tableau est une des meilleurs oeuvres de ce maître. Il représente l'attelier d'un cordonnier. L'ouvrier s'occupe de son travail, tandis que sa femme vieille comme lui s'amuse à filer du lin; un chat noir est à côté d'elle. La figure de l'ouvrier dont la longue barbe à mèches argentées retombe sur sa poitrine est d'une expression admirable, sa position est naturelle et gracieuse. Au fond de l'appartement on apperçoit 3 fumeurs assis près du feu. Tout ce groupe est tenu dans une heureuse demie teinte et ne nuit en rien à l'effet principal. Sur une chaise posée à côté du cordonnier, on voit ses outils. Des morceaux de cuir, des bottes, des formes, etc., sont étalés dans la chambre et peints avec une rare habilité. Le dessin du tableau est fort correct. Les accessoires sont soignés et finis, la couleur est forte, riche et transparente et la touche est fière et spirituelle]] réalisée par David Ryckaerts, vendue par François Xavier de Burck au prix de 60 fl. [65]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a représenté un intérieur d'une maison bourgeoise. Une quantité de détails de provisions et de meubles de ménage encombrent l'appartement, dont le fond est occupé par une jeune mère, travaillant à de la lingerie; près d'elle repose dans un berceau un enfant veillé par sa petite soeur agenouillée près d'elle; la lumière qui arrive à l'intérieur par une fenêtre ouverte, éclaire ce beau groupe. Un homme aux traits grotesques se présente à la fenêtre et tient en mains un jeune coq. Il s'entretient avec la femme et lui fait admirer les belles formes de l'animal. A l'avant-scène à droite, la cuisinière s'occupe à éventrer et nettoyer un lièvre étendu sur la table. Le fond de l'appartement laisse appercevoir un corridor faiblement éclairé qui conduit à une autre pièce, dont on ne voit que la cheminée où brille un feu ardent et auquel se chauffe un personnage d'une mise pittoresque. Ce tableau offre un coup-d'oeil fort agréable. Tout y est clair et vaporeux. Le ton général est chaud et harmonieux (Brekelencamp)|Le peintre a représenté un intérieur d'une maison bourgeoise. Une quantité de détails de provisions et de meubles de ménage encombrent l'appartement, dont le fond est occupé par une jeune mère, travaillant à de la lingerie; près d'elle repose dans un berceau un enfant veillé par sa petite soeur agenouillée près d'elle; la lumière qui arrive à l'intérieur par une fenêtre ouverte, éclaire ce beau groupe. Un homme aux traits grotesques se présente à la fenêtre et tient en mains un jeune coq. Il s'entretient avec la femme et lui fait admirer les belles formes de l'animal. A l'avant-scène à droite, la cuisinière s'occupe à éventrer et nettoyer un lièvre étendu sur la table. Le fond de l'appartement laisse appercevoir un corridor faiblement éclairé qui conduit à une autre pièce, dont on ne voit que la cheminée où brille un feu ardent et auquel se chauffe un personnage d'une mise pittoresque. Ce tableau offre un coup-d'oeil fort agréable. Tout y est clair et vaporeux. Le ton général est chaud et harmonieux]] réalisée par Brekelencamp, vendue par François Xavier de Burck au prix de 265 fl. [66]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une terrasse tenue dans l'ombre et dominée par un hangar ou écurie ruinée, est posé un homme s'occupant à équiper sa blanche haridelle. L'animal ressort avec éclat sur le fond foncé et vigoureux, tandis que l'homme ressort sur un ciel doré et lumineux. Au bout de la terrasse est assise une femme jouant avec son nourrison, un petit chien noir est assis près d'eux. Un lointain vague et clair termine le paysage. Ce petit tableau est d'un effet piquant et d'une couleur riche et suave. Quoiqu'il ne soit pas une des plus belles productions du célèbre Wauwermans, il est cependant digne de son admirable pinceau (Wauwermans Philippe)|Sur une terrasse tenue dans l'ombre et dominée par un hangar ou écurie ruinée, est posé un homme s'occupant à équiper sa blanche haridelle. L'animal ressort avec éclat sur le fond foncé et vigoureux, tandis que l'homme ressort sur un ciel doré et lumineux. Au bout de la terrasse est assise une femme jouant avec son nourrison, un petit chien noir est assis près d'eux. Un lointain vague et clair termine le paysage. Ce petit tableau est d'un effet piquant et d'une couleur riche et suave. Quoiqu'il ne soit pas une des plus belles productions du célèbre Wauwermans, il est cependant digne de son admirable pinceau]] réalisée par Wauwermans Philippe, vendue par François Xavier de Burck au prix de 215 fl. [67]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une poire, une prune, une petite grappe de raisin et quelque feuilles de ces fruits, forment ce petit chef-d'oeuvre. Le couleur vraie et délicate, le fini et le moëlleux dans l'exécution forment illusion, et rendent ce petit tableau en tout point digne de ce grand peintre (Vanhuisum)|Une poire, une prune, une petite grappe de raisin et quelque feuilles de ces fruits, forment ce petit chef-d'oeuvre. Le couleur vraie et délicate, le fini et le moëlleux dans l'exécution forment illusion, et rendent ce petit tableau en tout point digne de ce grand peintre]] réalisée par Vanhuisum, vendue par François Xavier de Burck au prix de 50 fl. [68]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La scène représente un intérieur de tabagie tombant en ruine. Divers groupes de paysans aux figures ignobles se livrent à des divertissemens. Le premier groupe assis à une table s'amuse à chanter, plus loin un autre accroupi près d'un tonneau boit et trinque, et dans le fond un maigre feu chauffe un fumeur qui tourne le dos au spectateur. Cette composition fort compliquée brille par l'heureuse disposition des groupes, le dessin est libre et facile, une foule de détails sont peints avec soin, et dans tout le tableau règne une chaleur de ton, une transparence de couleur et une facilité d'exécution qui le plaçent sans contredit au rang des meilleures oeuvres de ce peintre (Isaac Van Ostade)|La scène représente un intérieur de tabagie tombant en ruine. Divers groupes de paysans aux figures ignobles se livrent à des divertissemens. Le premier groupe assis à une table s'amuse à chanter, plus loin un autre accroupi près d'un tonneau boit et trinque, et dans le fond un maigre feu chauffe un fumeur qui tourne le dos au spectateur. Cette composition fort compliquée brille par l'heureuse disposition des groupes, le dessin est libre et facile, une foule de détails sont peints avec soin, et dans tout le tableau règne une chaleur de ton, une transparence de couleur et une facilité d'exécution qui le plaçent sans contredit au rang des meilleures oeuvres de ce peintre]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par François Xavier de Burck au prix de 165 fl. [69]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une maison de village, trois fumeurs sont assis avec nonchalance à une table, sur laquelle est étalé un jeu de cartes. L'hôte de la maison se tient derrière eux et s'apprête à aller remplir un pot épuisé. Dans le fond du tableau on apperçoit le jour à travers une petite fenêtre à côté de laquelle on voit un lit, dont le ciel est chargé de toutes sortes de meubles. Tout ce fond tenu dans la demie teinte fait ressortir avec éclat l'avant-scène. La disposition des figures est des plus heureuses et la couleur est chaude et suave (Adrien Van Ostade)|Dans l'intérieur d'une maison de village, trois fumeurs sont assis avec nonchalance à une table, sur laquelle est étalé un jeu de cartes. L'hôte de la maison se tient derrière eux et s'apprête à aller remplir un pot épuisé. Dans le fond du tableau on apperçoit le jour à travers une petite fenêtre à côté de laquelle on voit un lit, dont le ciel est chargé de toutes sortes de meubles. Tout ce fond tenu dans la demie teinte fait ressortir avec éclat l'avant-scène. La disposition des figures est des plus heureuses et la couleur est chaude et suave]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par François Xavier de Burck au prix de 255 fl. [70]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux cavaliers, dont le costume éclatant d'écarlate se découpe avantageusement sur un fond vigoureux, sont assis à une table et s'amusent à jouer aux dés, un troisième personnage examine les chances du jeu, tandis que le fond est occupé par un quatrième individu, dont la position équivoque laisse deviner que l'endroit où se passe la scène n'est pas tenu avec toute la décence convenable. Les figures sont bien dessinées, la touche est fort moëlleuse, la couleur fondue, chaude et transparente et le tableau est en tout point digne de Brauwer à l'école duquel l'auteur appartenait (Abraham Diepraam)|Deux cavaliers, dont le costume éclatant d'écarlate se découpe avantageusement sur un fond vigoureux, sont assis à une table et s'amusent à jouer aux dés, un troisième personnage examine les chances du jeu, tandis que le fond est occupé par un quatrième individu, dont la position équivoque laisse deviner que l'endroit où se passe la scène n'est pas tenu avec toute la décence convenable. Les figures sont bien dessinées, la touche est fort moëlleuse, la couleur fondue, chaude et transparente et le tableau est en tout point digne de Brauwer à l'école duquel l'auteur appartenait]] réalisée par Abraham Diepraam, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Soenens au prix de 80 fl. [71]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau est un trésor de beautés. Le sujet en est simple: un jeune paysan égayé par la boisson, le visage enflammé de désirs, presse dans ses bras sa maîtresse. La pudeur prête à céder à l'amour, est peinte sur le joli visage de la jeune fille. Elle cache d'une main le verre de son amant pour le soustraire à l'ivresse, et semble craintive sous l'étreinte amoureuse du jeune homme. Le coloris du tableau est admirable. Le faire est léger et pétille d'esprit et de finesse. Tout y est passionné et le peintre a miraculeusement rendu les différens sentimens qui agitent les personnages (Adrien Brauwer)|Ce petit tableau est un trésor de beautés. Le sujet en est simple: un jeune paysan égayé par la boisson, le visage enflammé de désirs, presse dans ses bras sa maîtresse. La pudeur prête à céder à l'amour, est peinte sur le joli visage de la jeune fille. Elle cache d'une main le verre de son amant pour le soustraire à l'ivresse, et semble craintive sous l'étreinte amoureuse du jeune homme. Le coloris du tableau est admirable. Le faire est léger et pétille d'esprit et de finesse. Tout y est passionné et le peintre a miraculeusement rendu les différens sentimens qui agitent les personnages]] réalisée par Adrien Brauwer, vendue par François Xavier de Burck au prix de 100 fl. [72]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux figures forment l'avant scène. A une table placée sous un treillis couvert de feuillage, est assise une jeune villageoise; son amant qui la régale de gaufres, se tient debout à côté d'elle, sa figure est vive et réjouie, d'une main il engage sa maîtresse à boire, tandis que de l'autre il tient la canette pour remplir le verre. Les figures sont très-expressives, la couleur est vigoureuse et argentine; et quoiqu'inférieur en mérite au tableau précédent, il renferme néanmoins de grandes beautés (Cornil Dussart)|Deux figures forment l'avant scène. A une table placée sous un treillis couvert de feuillage, est assise une jeune villageoise; son amant qui la régale de gaufres, se tient debout à côté d'elle, sa figure est vive et réjouie, d'une main il engage sa maîtresse à boire, tandis que de l'autre il tient la canette pour remplir le verre. Les figures sont très-expressives, la couleur est vigoureuse et argentine; et quoiqu'inférieur en mérite au tableau précédent, il renferme néanmoins de grandes beautés]] réalisée par Cornil Dussart, vendue par François Xavier de Burck au prix de 80 fl. [73]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a représenté l'intérieur d'une maison rustique, dont la porte et la fenêtre ouvertes laissent voir une perspective charmante. Sur l'avant-plan, deux enfans jouent avec une poupée; une bonne vieille mère, appuyée sur une béquille contemple leurs jeux avec satisfaction. Plus loin à la fenêtre, on voit un jeune paysan donner à manger à des oiseaux enfermés dans une cage, deux enfans examinent ce qu'il fait. Toute la chambre est parsemée d'objets de ménage, dont les formes naïves et grotesques s'harmonisent parfaitement avec les figures. Rien ne peut donner une idée de la chaleur et de la force du coloris de ce joli tableau. L'expression des figures est vraie et bien sentie, la touche est grasse et veloutée. Tous les détails sont soignés et l'on peut sans exagération comparer cette oeuvre aux plus belles conceptions d'Adrien Van Ostade, dont l'auteur était l'élève (Cornil Dussart)|Le peintre a représenté l'intérieur d'une maison rustique, dont la porte et la fenêtre ouvertes laissent voir une perspective charmante. Sur l'avant-plan, deux enfans jouent avec une poupée; une bonne vieille mère, appuyée sur une béquille contemple leurs jeux avec satisfaction. Plus loin à la fenêtre, on voit un jeune paysan donner à manger à des oiseaux enfermés dans une cage, deux enfans examinent ce qu'il fait. Toute la chambre est parsemée d'objets de ménage, dont les formes naïves et grotesques s'harmonisent parfaitement avec les figures. Rien ne peut donner une idée de la chaleur et de la force du coloris de ce joli tableau. L'expression des figures est vraie et bien sentie, la touche est grasse et veloutée. Tous les détails sont soignés et l'on peut sans exagération comparer cette oeuvre aux plus belles conceptions d'Adrien Van Ostade, dont l'auteur était l'élève]] réalisée par Cornil Dussart, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Bout au prix de 705 fl. [74]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de vieille femme. Une figure ridée par l'âge et qui respire la bonhomie et la santé, est encadrée dans une chemisette gaufrée et une simple coiffe. Autant la couleur est fondue dans le portrait précédent autant elle est empâtée et chargée dans celui-ci. Il y a dans ces épaisseurs de couleur des reliefs et des cavités qui rendent merveilleusement la décrépitude du modèle. Il respire sur la toile et atteste tout le talent de Rembrandt (Rembrandt)|Portrait de vieille femme. Une figure ridée par l'âge et qui respire la bonhomie et la santé, est encadrée dans une chemisette gaufrée et une simple coiffe. Autant la couleur est fondue dans le portrait précédent autant elle est empâtée et chargée dans celui-ci. Il y a dans ces épaisseurs de couleur des reliefs et des cavités qui rendent merveilleusement la décrépitude du modèle. Il respire sur la toile et atteste tout le talent de Rembrandt]] réalisée par Rembrandt, vendue par François Xavier de Burck au prix de 95 fl. [75]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme. Sa carnation indique une origine méridionale; son oeil noir aux cils longs et veloutés relèvent l'intéressante pâleur de sa figure mélancolique. Son front est ombragé par une toque de velours brun, dont les contours se confondent avec sa chevelure noire. Une épaisse fourrure croisée sur la poitrine laisse à peine appercevoir les bords d'une collerette plissée et serrant le cou. Les couleurs sont si bien fondues, qu'à peine voit-on les traces de la brosse. Les ombres sont fortes et transparentes, et le clair obscur admirable (Rembrandt)|Portrait d'homme. Sa carnation indique une origine méridionale; son oeil noir aux cils longs et veloutés relèvent l'intéressante pâleur de sa figure mélancolique. Son front est ombragé par une toque de velours brun, dont les contours se confondent avec sa chevelure noire. Une épaisse fourrure croisée sur la poitrine laisse à peine appercevoir les bords d'une collerette plissée et serrant le cou. Les couleurs sont si bien fondues, qu'à peine voit-on les traces de la brosse. Les ombres sont fortes et transparentes, et le clair obscur admirable]] réalisée par Rembrandt, vendue par François Xavier de Burck au prix de 100 fl. [76]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux pâtres italiens se rencontrent dans la cour d'une ferme. L'un d'eux conduisant une bourrique chargée de paniers, 4 moutons et une vache blanche, semble s'aboucher avec son compagnon, qui, monté sur un mulet, tenant en main un long bâton et accoutré d'une peau de mouton, se rend à la ferme. Les fabriques, sur lesquelles dominent les figures, sont d'un style italien et offrent des contrastes piquans d'ombre et de lumière. Le ciel pétille d'éclat et la vache blanche est surtout d'un effet remarquable. Le ton du tableau est chaud et transparent, le coloris varié et vigoureux, et le dessin facile et gracieux (Nicolas Berchem)|Deux pâtres italiens se rencontrent dans la cour d'une ferme. L'un d'eux conduisant une bourrique chargée de paniers, 4 moutons et une vache blanche, semble s'aboucher avec son compagnon, qui, monté sur un mulet, tenant en main un long bâton et accoutré d'une peau de mouton, se rend à la ferme. Les fabriques, sur lesquelles dominent les figures, sont d'un style italien et offrent des contrastes piquans d'ombre et de lumière. Le ciel pétille d'éclat et la vache blanche est surtout d'un effet remarquable. Le ton du tableau est chaud et transparent, le coloris varié et vigoureux, et le dessin facile et gracieux]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par François Xavier de Burck au prix de 400 fl. [77]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant une fabrique d'une élégance remarquable, une femme montée sur un cheval brun, et conduisant une vache, deux moutons et un mulet blanc, fait une halte. Deux maréchaux ferrans du village s'occupent à ferrer le mulet, tandis que les moutons cédant à l'ardeur du soleil se couchent épuisés de lassitude. Le ciel est ardent de chaleur. Du gauche du spectateur, on apperçoit dans le lointain des fragmens de rochers dorés par le soleil couchant. Le ton général du tableau est chaud, vigoureux et transparent et s'il n'offre pas ce fini précieux que ce grand maître mettait souvent dans ses ouvrages, il compense bien cet avantage par une touche large et hardie, et par cet abandon gracieux qui décèle le véritable artiste (Nicolas Berchem)|Devant une fabrique d'une élégance remarquable, une femme montée sur un cheval brun, et conduisant une vache, deux moutons et un mulet blanc, fait une halte. Deux maréchaux ferrans du village s'occupent à ferrer le mulet, tandis que les moutons cédant à l'ardeur du soleil se couchent épuisés de lassitude. Le ciel est ardent de chaleur. Du gauche du spectateur, on apperçoit dans le lointain des fragmens de rochers dorés par le soleil couchant. Le ton général du tableau est chaud, vigoureux et transparent et s'il n'offre pas ce fini précieux que ce grand maître mettait souvent dans ses ouvrages, il compense bien cet avantage par une touche large et hardie, et par cet abandon gracieux qui décèle le véritable artiste]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par François Xavier de Burck au prix de 175 fl. [78]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage boisé, dominant sur un ciel clair et nuageux, coule une eau où viennent s'abreuver 4 vaches et un cheval blanc monté par un paysan, un vacher dirige le troupeau vers l'autre bord qu'un chien qui le précède est près d'atteindre. Un pont fragile est jetté sur cette espèce de mare et un homme qui y passe, se cramponne fortement à la rampe. Ce tableau se distingue par une touche large et fière, et l'effet en est très-piquant. Les arbres sont d'un faire savant et gracieux, et l'eau est d'une transparence parfaite. Cette oeuvre, bien conservée a été gravée (Nicolas Berchem)|Dans un paysage boisé, dominant sur un ciel clair et nuageux, coule une eau où viennent s'abreuver 4 vaches et un cheval blanc monté par un paysan, un vacher dirige le troupeau vers l'autre bord qu'un chien qui le précède est près d'atteindre. Un pont fragile est jetté sur cette espèce de mare et un homme qui y passe, se cramponne fortement à la rampe. Ce tableau se distingue par une touche large et fière, et l'effet en est très-piquant. Les arbres sont d'un faire savant et gracieux, et l'eau est d'une transparence parfaite. Cette oeuvre, bien conservée a été gravée]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par François Xavier de Burck au prix de 190 fl. [79]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Ciel chaud et lumineux éclaire la scène toute naïve et agreste. Au bord d'une rivière limpide, de jeunes garçons ont amené leurs troupeaux, plusieurs d'entr'eux se deshabillent pour se baigner; deux autres les jambes nues, sont déjà dans l'eau et y ont dirigé trois vaches qui se désaltèrent. L'autre côté de la rivière est bordé par une chaîne de montagnes couvertes d'une riche végétation et se perdant dans l'horison. Un dessin correct et naïf, un coloris argentin, une touche suave et la disposition savante des groupes, font de ce tableau, une sic des bons ouvrages du peintre (Karel Du Jardin)|Un Ciel chaud et lumineux éclaire la scène toute naïve et agreste. Au bord d'une rivière limpide, de jeunes garçons ont amené leurs troupeaux, plusieurs d'entr'eux se deshabillent pour se baigner; deux autres les jambes nues, sont déjà dans l'eau et y ont dirigé trois vaches qui se désaltèrent. L'autre côté de la rivière est bordé par une chaîne de montagnes couvertes d'une riche végétation et se perdant dans l'horison. Un dessin correct et naïf, un coloris argentin, une touche suave et la disposition savante des groupes, font de ce tableau, une sic des bons ouvrages du peintre]] réalisée par Karel Du Jardin, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Van Acker au prix de 200 fl. [80]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Après une halte à la taverne, des cavaliers se disposent à partir; déjà l'un des voyageurs est monté sur un superbe cheval blanc, qui ressort merveilleusement sur un fond vigoureux et moëlleux, il semble attendre avec impatience la dame qui doit monter un autre cheval, tenu par un jeune garçon et dont une servante ajuste la chaussure. Le 3ø voyageur plus lent encore, s'amuse à vider sa coupe en société d'un assez grand nombre d'individus groupés près de la maison. Six chiens dessinés dans des attitudes diverses semblent épuisés de fatigue et voient à regret le moment du départ. En général les figures sont dessinées avec netteté et correction, le ton du tableau est doux et a quelque chose de mystérieux qui charme le spectateur: des fabriques que l'on voit dans le lointain rappelent l'Italie où Dujardin alla faire mûrir son beau talent (Karel Du Jardin)|Après une halte à la taverne, des cavaliers se disposent à partir; déjà l'un des voyageurs est monté sur un superbe cheval blanc, qui ressort merveilleusement sur un fond vigoureux et moëlleux, il semble attendre avec impatience la dame qui doit monter un autre cheval, tenu par un jeune garçon et dont une servante ajuste la chaussure. Le 3ø voyageur plus lent encore, s'amuse à vider sa coupe en société d'un assez grand nombre d'individus groupés près de la maison. Six chiens dessinés dans des attitudes diverses semblent épuisés de fatigue et voient à regret le moment du départ. En général les figures sont dessinées avec netteté et correction, le ton du tableau est doux et a quelque chose de mystérieux qui charme le spectateur: des fabriques que l'on voit dans le lointain rappelent l'Italie où Dujardin alla faire mûrir son beau talent]] réalisée par Karel Du Jardin, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Schryver Bruges au prix de 360 fl. [81]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quoique moins beau que les trois ouvrages précédens, ce tableau renferme des parties admirables, il représente un paysage, dont la majeure partie est occupée par un vaste bâtiment qui représente la demeure de Teniers. Un large fossé sur lequel est jetté un pont qui conduit à la porte principale d'entrée, entoure l'habitation. A l'avant-plan paissent des moutons guidés par des pâtres. Le ton clair du ciel, la touche fine et hardie des figures et des arbres font le principal mérite de ce tableau (Teniers David le jeune)|Quoique moins beau que les trois ouvrages précédens, ce tableau renferme des parties admirables, il représente un paysage, dont la majeure partie est occupée par un vaste bâtiment qui représente la demeure de Teniers. Un large fossé sur lequel est jetté un pont qui conduit à la porte principale d'entrée, entoure l'habitation. A l'avant-plan paissent des moutons guidés par des pâtres. Le ton clair du ciel, la touche fine et hardie des figures et des arbres font le principal mérite de ce tableau]] réalisée par Teniers David le jeune, vendue par François Xavier de Burck au prix de 75 fl. [82]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq paysans sont assis à une table dressée devant un cabaret et trinquent ensemble. A la droite l'oeil plonge agréablement dans un paysage figurant les bords d'une rivière claire et transparente. Le ciel est piquant de lumière et d'effet. Cet ouvrage pétille de finesse et de tact, la touche est légère et spirituelle, le dessin correct et la couleur fort harmonieuse (Teniers David le jeune)|Cinq paysans sont assis à une table dressée devant un cabaret et trinquent ensemble. A la droite l'oeil plonge agréablement dans un paysage figurant les bords d'une rivière claire et transparente. Le ciel est piquant de lumière et d'effet. Cet ouvrage pétille de finesse et de tact, la touche est légère et spirituelle, le dessin correct et la couleur fort harmonieuse]] réalisée par Teniers David le jeune, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Heyard Bruges au prix de 410 fl. [83]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit cadre est une véritable perle. Quatre personnages en ont fourni le sujet et sont représentés dans une tabagie. Dans le fond on apperçoit une cheminée où pétille un feu éclatant. Trois fumeurs y sont admirablement groupés. L'avant-scène est occupée par le quatrième: assis dans une grande chaise de bois, il allume sa pipe à une allumette qu'il tient dans la main, sur sa figure est répandu une expression indéfinissable. Chaque touche a dépeint un sentiment. Aux pieds du fumeur brille l'indispensable pot-à-bière et l'accoutrement du personnage contraste avec les autres de la manière la plus piquante. Le clair obscur de ce petit tableau est magique, la touche est délicate, hardie et bien sentie, et le coloris très-argentin. Il est d'ailleurs, fort bien conservé et a été de tout tems un sujet d'admiration pour les connaisseurs (Teniers David le jeune)|Ce petit cadre est une véritable perle. Quatre personnages en ont fourni le sujet et sont représentés dans une tabagie. Dans le fond on apperçoit une cheminée où pétille un feu éclatant. Trois fumeurs y sont admirablement groupés. L'avant-scène est occupée par le quatrième: assis dans une grande chaise de bois, il allume sa pipe à une allumette qu'il tient dans la main, sur sa figure est répandu une expression indéfinissable. Chaque touche a dépeint un sentiment. Aux pieds du fumeur brille l'indispensable pot-à-bière et l'accoutrement du personnage contraste avec les autres de la manière la plus piquante. Le clair obscur de ce petit tableau est magique, la touche est délicate, hardie et bien sentie, et le coloris très-argentin. Il est d'ailleurs, fort bien conservé et a été de tout tems un sujet d'admiration pour les connaisseurs]] réalisée par Teniers David le jeune, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Van Acker au prix de 310 fl. [84]
  • 1836.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le peintre a représenté le moment ou Bethsabée sortant du bain, se dispose à reprendre les ornemens de sa toilette, assise sur une draperie bleue qui fait ressortir sa belle carnation, elle est entourée de 3 femmes. L'une présente le miroir qui reflète les traits de sa maîtresse, la seconde tient en mains une corbeille de fleurs, et la troisième vieille édentée au regard impudique, et dans les rides de laquelle l'artiste a su mettre toute la rouerie nécessaire à son rôle, s'occupe à rajuster la coiffure de Bethsabée. A côté de ce groupe, on voit une table couverte d'un tapis rouge chargée d'essences et de cosmétiques. A droite on découvre sur le second plan le parc et le palais de David; du haut d'un de ses balcons, on apperçoit ce prince contemplant l'objet de sa convoitise. A gauche, l'avant-plan est occupé par le bain, du milieu duquel s'élève une fontaine en marbre blanc d'une structure riche et élégante; l'Oiseau de Junon s'y abreuve et étale ses mille couleurs. Des fleurs ornent le bord du bain et des canards aux plumes d'éméraude folâtrent dans l'eau. Tout dans cette suave composition respire une volupté pénétrante, et l'artiste pour l'intelligence de la scène a placé l'amour aux pieds de Bethsabée, s'aprêtant à bander son arc et à lancer au prince le trait fatal qui doit empoisonner son coeur. Cet ouvrage est sans contredit un des plus beaux qui soient sortis du pinceau fécond de Teniers. Le dessin est d'une correction rare, les traits de Bethsabée rappelent les contours amoureux du Titien et de l'Albane. La couleur est forte et harmonieuse et le clair obscur général admirable. Des traditions assurent que ce tableau fût offert en don par l'auteur à Rubens lorsqu'il quitta son atelier, et l'on croit reconnaître dans une des façades du palais de David, une architecture semblable à celle qui ornait une partie de la demeure du prince de l'École Flamande (Teniers David le jeune)|Le peintre a représenté le moment ou Bethsabée sortant du bain, se dispose à reprendre les ornemens de sa toilette, assise sur une draperie bleue qui fait ressortir sa belle carnation, elle est entourée de 3 femmes. L'une présente le miroir qui reflète les traits de sa maîtresse, la seconde tient en mains une corbeille de fleurs, et la troisième vieille édentée au regard impudique, et dans les rides de laquelle l'artiste a su mettre toute la rouerie nécessaire à son rôle, s'occupe à rajuster la coiffure de Bethsabée. A côté de ce groupe, on voit une table couverte d'un tapis rouge chargée d'essences et de cosmétiques. A droite on découvre sur le second plan le parc et le palais de David; du haut d'un de ses balcons, on apperçoit ce prince contemplant l'objet de sa convoitise. A gauche, l'avant-plan est occupé par le bain, du milieu duquel s'élève une fontaine en marbre blanc d'une structure riche et élégante; l'Oiseau de Junon s'y abreuve et étale ses mille couleurs. Des fleurs ornent le bord du bain et des canards aux plumes d'éméraude folâtrent dans l'eau. Tout dans cette suave composition respire une volupté pénétrante, et l'artiste pour l'intelligence de la scène a placé l'amour aux pieds de Bethsabée, s'aprêtant à bander son arc et à lancer au prince le trait fatal qui doit empoisonner son coeur. Cet ouvrage est sans contredit un des plus beaux qui soient sortis du pinceau fécond de Teniers. Le dessin est d'une correction rare, les traits de Bethsabée rappelent les contours amoureux du Titien et de l'Albane. La couleur est forte et harmonieuse et le clair obscur général admirable. Des traditions assurent que ce tableau fût offert en don par l'auteur à Rubens lorsqu'il quitta son atelier, et l'on croit reconnaître dans une des façades du palais de David, une architecture semblable à celle qui ornait une partie de la demeure du prince de l'École Flamande]] réalisée par Teniers David le jeune, vendue par François Xavier de Burck, achetée par Nieuwenhuyzen au prix de 3300 fl. [85]