Alex Matter
Alex Matter, né vers 1940, est un médecin suisse renommé, célèbre pour ses avancées dans le développement, les tests et l'approbation de médicaments tels que l'inhibiteur de protéine kinase Imatinib (commercialisé sous le nom de Gleevec) et Nilotinib (commercialisé sous le nom de Tasigna), ainsi que l'inhibiteur de protéase du VIH Atazanavir (commercialisé sous le nom de Reyataz).
Matter a suivi des études de médecine à l'Université de Bâle et à l'Université de Genève, où il a obtenu son doctorat en 1966 à l'Institut de pathologie de l'Université de Bâle. Sa thèse portait sur l'examen au microscope électronique du point de transition entre les fibres du muscle cardiaque et le tendon dans le muscle papillaire du cœur des mammifères. Après cela, il a mené des recherches postdoctorales en Suisse, au Royaume-Uni, en France et aux États-Unis, soutenu par le Fonds national suisse et l'Académie suisse des sciences médicales. Il a également enseigné à la faculté de médecine de l'Université de Bâle et d'Eucor, et a contribué à plusieurs publications scientifiques ainsi qu'à plusieurs chapitres de livres dans les domaines de l'oncologie et de l'hématologie.
Biographie
- 1940 / Bâle. Naissance de Alex Matter.[2]
- 1966 / Bâle. Obtention de son doctorat à l'Institut de pathologie de l'Université de Bâle, thèse portant sur l'examen au microscope électronique du point de transition entre les fibres du muscle cardiaque et le tendon dans le muscle papillaire du cœur des mammifères. [3]
- 1967-1982 / Bâle. Enseigne à la faculté de médecine de l'Université de Bâle et d'Eucor. [4]
- 1982-2003 / Bâle. Occupe le poste de responsable de la recherche en oncologie chez Novartis où il participera au développement du médicament Gleevec, pour lutter contre la leucémie myéloïde chronique. [5][6][7]
- 1989 : Publication du livre "le SIDA: une tentative de réflexion globale" qu'il a co-écrit.[8][9]
- 1982-1992 / Bâle. Actif dans la recherche contre le SIDA, participe à la création d'un nouveau médicament ainsi qu'a des conférences et débats. [10][11][12]
- 2002-2003 / Bâle. Occupe le poste de directeur de l'Institut Novartis de recherche biomédicale de Bâle. [13]
- 2003-2009 / Singapour. Dirige l'Institut Novartis pour les maladies tropicales (NITD), plus spécifiquement sur la fièvre hémorragique liée à la dengue et la tuberculose.[14][15]
- 2006 / Suisse. Membre du Sénat de l'Académie suisse des sciences médicales.[16]
- depuis 2009 / Singapour. travail de la plateforme D3 de l'Agence pour la Science, la Technologie et la Recherche (A*STAR) où il dirige le Centre Thérapeutique Expérimental et a fait plusieurs publication. [17]