Hans Hausamann

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Biographie

Hans-Hausamann.jpg
  • 1925 / St-gall / Zurich. Hans Hausamann devient Photographe, et fonde le commerce de matériel photographique Hausamann & Co. ainsi que le premier magasin de photo par correspondance de Suisse. [5]
  • 1930 / Hans Hausamann crée un service de presse pour contrer l'anti-militarisme, promouvoir et renforcer un fort esprit de résistance en Suisse. [6]
  • 1932 / Hans Hausamann dirige le service de films éducatifs de l'armée suisse et devient Chef du service de presse de la Société suisse des officiers jusqu'en 1936. [7]
  • 1935 / Hans Hausamann dirige la campagne de votation en faveur du "projet de défense" visant à prolonger le service dans l'armée, qui a été accepté cette même année. Il spécialise son service de presse dans la recherche de renseignements militaires renommé le « Büro Ha » et commence à développer son réseau avec des contacts au MI6 et dans l'union soviétique. [8]| [9]
  • 1939.11 / Hans Hausamann s'oppose à l'extradition des ressortissants allemands vivant en Suisse, notamment l'ancien membre du NSDAP et adversaire d’Hitler, l'anti-nazi Otto Strasser.[11]
  • 1940 / Hans Hausamann fait partie du groupe restreint de fonctionnaires fédéraux dont les membres voulaient inconditionnellement offrir une résistance contre une attaque allemande. Il fait en sorte que les informations militaires pertinentes soient transmises à l'ennemi principal de l'Allemagne nazie, l’URSS. [12]
  • 1940.07 / Henri Guisan, a connaissance de ces actions et les participants sont sanctionnés par l'action de la justice militaire disciplinaire. Après une brève période en garde à vue, Hans Hausamann est cofondateur des entités suivantes: la Ligue des officiers, l'Action nationale de résistance et la Communauté confédérale. Hans Hausamann a aussi été membre de la Ligue du Gothard. ([13]). [14]
  • 1940.10 / Guisan a un entretien avec les fondateurs de la Ligue des officiers en automne 1940 et leur donne l'autorisation de s'adresser à lui en dehors de la voie hiérarchique. Le "Bureau Ha" qu'il créa à Teufen est déplacé aux environs de Lucerne et associé au Service de renseignements de l'armée (dirigé par Roger Masson) comme organe autonome. [15]
  • 1940 - 1943 / Hans Hausamann est un des inspirateurs de la propagande dirigée contre le conseiller fédéral Marcel Pilet-Golaz dont les idées étaient proche du nazisme. Ce dernier essaya a pluseurs reprises de faire retiré Hausamann des renseignements suisses, sans succès grâce au soutien de Henri Guisan entre autres.[16]
  • 1944 / Hans Hausamann fit une déclaration d'honneur à Guisan pour son supérieur direct Roger Masson. Ce dernier était entré en contact avec le chef de brigade SS Walter Schellenberg. [17]
  • 1946 / Le bureau Ha est dissous, et ces archives sont confiés aux archives fédérales. [19] | [20]
  • 1946 / Hans Hausamann reprend la direction de on entreprise de photographie et donne des cours d'histoire militaire sur la Deuxième Guerre mondiale à la haute école de Saint-Gall. [21] | [22]
  • 1973 / Distinction Hans Hausamann est reçu à l'université de Saint-Gall comme docteur honoris causa en sciences politiques. Il est membre de la Grande Loge suisse Alpina. [24]
  • 1975 / Le colonel Bachmann, en accord avec le sous-chef de l'EM renseignements et sécurité prend sla suite du Bureau Ha. [26]
  • 1981 / Le Groupe de travail Bachmann de la Commission de gestion du Conseil national établit que le bureau Ha est un des seuls services de renseignement privé dont on connait l'évolution après la fin de la guerre. [27]
  • 1995. Erwin Bucher publie une étude dans laquelle il tente de réhabiliter Marcel Pilet-Golaz qu'il dit avoir été victime de calomnie, ce dernier bien que ne cherchant pas à être populaire a toujours agit dans l'objectif de protéger son pays. Il accuse aussi Hans Hausamann d'avoir falsifié des preuves pour calomnier Marcel Pilet-Golaz et le faire passer pour un 'défaitiste, antidémocrate, germanophile'. [28]

Histogramme

Histogramme de l'influence médiatique du personnage.


Analyse

  • Le nom de Hans Hausamann apparait pour la première fois en 1936 suite à sa campagne en faveur du "projet de défense". Le second pic correspond à la fin de la guerre, lorsque que le bureau Ha est dissous, ses archives sont rendus publics et différentes affaires éclatent, comme celle de Roger Masson qui sont très liés aux activités de Hausamann.
  • Le pic de 1967 vient du fait que plusieurs livres s'interessant aux services de renseignements et plusieurs mémoires d'agents ou militaires sont publiés, et ceci fait ressortir le nom Hans Hausamann très connu pour son oeuvre dans ce secteur.
  • Le pic de 1974 correspond à sa mort.
  • Le pic de 1981 correspond au Groupe de travail Bachmann de la Commission de gestion du Conseil national et son rapport.
  • Le pic de 1996 correspond à la suite d’articles où un historien a remis en cause la réputation très négative de Marcel Pilet-Golatz et la légende de Hans Hausamann, il a accusé certains documents d'avoir été falsifier.

Autres informations et conclusion

Lien entre Roger Masson et renseignement dans les articles de presses.


L'analyse est sensiblement la même que la précédente mais on peut ajouter que la suite de petits pics apparaissant après 1990 correspondent aux fortes critiques qui se faisaient entendre en Suisse depuis 1989 (à l'occasion des commémorations du 50e anniversaire de la mobilisation de l'armée suisse en 1939) au sujet des relations entre les entreprises suisses et l'économie allemande à l'époque du Troisième Reich. Le pic en 1997 n'a pas d'origine particulière, le nom de Hans Hausamann ressort assez souvent lorsque le sujet des renseignements suisses durant la guerre est abordé. Cette année là diverse journaux en parle mais sans raison qui lui sont particulièrement liées. Il y a cependant plusieurs articles qui parle d'or nazis et de la banque suisse suite à la commission Bergier, le service de renseignement suisse est souvent mentionné et finalement le nom de Hans Hausamann aussi, mais il n'est jamais inculpé ou lié à cela.


Enfin, à titre informatif, dans les Ngrams les plus liés à hans Hausamann, on trouve service de presse et service de renseignement, ses deux activités principales dans sa vie, mais on retrouve aussi trois semaines de prison en rapport à son séjour en prison en 1940.

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