Ventes d'œuvres le 1769.02.14

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  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temple de la Sybille Tiburtine, peint par Breughel de Velours ; & un Paysage avec Fabriques & Riviere, par Breughel d'Enfer. Ces deux Tableaux sont de forme ronde, & portent chacun 5 pouces de diametre ; ils viennent du Cabinet de M. Jullienne, no. 115 du Catalogue. (Breughel d'Enfer)|Le Temple de la Sybille Tiburtine, peint par Breughel de Velours ; & un Paysage avec Fabriques & Riviere, par Breughel d'Enfer. Ces deux Tableaux sont de forme ronde, & portent chacun 5 pouces de diametre ; ils viennent du Cabinet de M. Jullienne, no. 115 du Catalogue.]] réalisée par Breughel d'Enfer, vendue par Gaignat, achetée par Boileau au prix de 600 1 frs. [1]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joconde vue de face & plus qu'à demi-corps, sa tête de trois quarts , elle a sur ses genoux & dans sa main gauche du jasmin, & tient de l'autre une branche de fleurs qu'elle semble porter à son côté. Une chemise très plissée enrichie de broderies en or, laisse voir une partie de sa gorge, une draperie bleue négligeamment posée sur l'épaule gauche & sur ses genoux, compose son vêtement. Personne n'ignore que cette belle Femme étoit favorisée des bonnes graces de François I, Roi de France ; son air majestueux, une taille svelte, l'agrément & la beauté de son visage donnent un grand relief à ce Morceau, qui a tenu place dans la collection de Charles I, Roi d'Angleterre : la certitude en est d'autant plus grande, que la marque que ce Monarque faisoit mettre derriere chacun de ses tableaux, se trouve sur celui ci*note en bas de page : Cette marque est un C & un R. surmontés de la Couronne Royale. Il est peint sur bois. (Léonard de Vinci)|Joconde vue de face & plus qu'à demi-corps, sa tête de trois quarts , elle a sur ses genoux & dans sa main gauche du jasmin, & tient de l'autre une branche de fleurs qu'elle semble porter à son côté. Une chemise très plissée enrichie de broderies en or, laisse voir une partie de sa gorge, une draperie bleue négligeamment posée sur l'épaule gauche & sur ses genoux, compose son vêtement. Personne n'ignore que cette belle Femme étoit favorisée des bonnes graces de François I, Roi de France ; son air majestueux, une taille svelte, l'agrément & la beauté de son visage donnent un grand relief à ce Morceau, qui a tenu place dans la collection de Charles I, Roi d'Angleterre : la certitude en est d'autant plus grande, que la marque que ce Monarque faisoit mettre derriere chacun de ses tableaux, se trouve sur celui ci*note en bas de page : Cette marque est un C & un R. surmontés de la Couronne Royale. Il est peint sur bois.]] réalisée par Léonard de Vinci, vendue par Gaignat, achetée par Remy au prix de 950 frs. [2]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pape Adrien VI en robe garnie de fourure, représenté presque de face & à demi-corps, la main droite posée sur un globe qui est sur une table, & la gauche passée sous le bras gauche de Charles-Quint dans sa jeunesse, qui a la main droite posée sur le même globe, & la gauche sur la poignée de son épée ; son habillement est de couleur cramoisi, de même qu'une draperie sur l'épaule gauche, & son bonet en forme de toque, orné d'un plumet ; il porte des cheveux courts & une fraise blanche étroite au col ; on le voit jusqu'aux genoux, sa direction est du côté du globe qui est à la gauche du tableau : un peu de paysage & de ciel occupe une partie du fond, dont le surplus est rempli par un rideau vert. Les Tableaux du Titien, faits dans son bon tems, & aussi bien conservés que l'est celui que nous annonçons, méritent la plus haute considération, puisqu'ils ne laissent, pour ainsi dire, rien à désirer ; il s'en trouve rarement de ce degré éminent : on sait que ce grand Maître de l'Ecole Vénitienne a porté le coloris à son plus haut degré. Ce morceau est peint sur toile. (Titiano Vecelli da Cadore, dit le Titien)|Le Pape Adrien VI en robe garnie de fourure, représenté presque de face & à demi-corps, la main droite posée sur un globe qui est sur une table, & la gauche passée sous le bras gauche de Charles-Quint dans sa jeunesse, qui a la main droite posée sur le même globe, & la gauche sur la poignée de son épée ; son habillement est de couleur cramoisi, de même qu'une draperie sur l'épaule gauche, & son bonet en forme de toque, orné d'un plumet ; il porte des cheveux courts & une fraise blanche étroite au col ; on le voit jusqu'aux genoux, sa direction est du côté du globe qui est à la gauche du tableau : un peu de paysage & de ciel occupe une partie du fond, dont le surplus est rempli par un rideau vert. Les Tableaux du Titien, faits dans son bon tems, & aussi bien conservés que l'est celui que nous annonçons, méritent la plus haute considération, puisqu'ils ne laissent, pour ainsi dire, rien à désirer ; il s'en trouve rarement de ce degré éminent : on sait que ce grand Maître de l'Ecole Vénitienne a porté le coloris à son plus haut degré. Ce morceau est peint sur toile.]] réalisée par Titiano Vecelli da Cadore, dit le Titien, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour le Duc de Brisac au prix de 2410 frs. [3]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tobie avec son fils sorti de table pour ensevelir un Israélite qu'on avoit égorgé sur le grand chemin, proche de sa maison ; on les voit sur le devant du Tableau : sur un plan plus éloigné, ses amis, au un nombre de trois, paroissent encore à table. Ce Tableau peint sur bois, hauteur 26 pouces, largeur 31 pouces, est de la même beauté, du même faire & de la même largeur que celui qui étoit dans le Cabinet de M. de Julienne, sous le noméro neuf du Catalogue. (Dominique Féti)|Tobie avec son fils sorti de table pour ensevelir un Israélite qu'on avoit égorgé sur le grand chemin, proche de sa maison ; on les voit sur le devant du Tableau : sur un plan plus éloigné, ses amis, au un nombre de trois, paroissent encore à table. Ce Tableau peint sur bois, hauteur 26 pouces, largeur 31 pouces, est de la même beauté, du même faire & de la même largeur que celui qui étoit dans le Cabinet de M. de Julienne, sous le noméro neuf du Catalogue.]] réalisée par Dominique Féti, vendue par Gaignat, achetée par Miotte de Ravanne au prix de 1220 frs. [4]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, vue jusqu'aux genoux, tenant l'Enfant Jesus debout, les pieds posés sur des oreillers, il donne sa bénédiction au petit S. Jean qui a les mains jointes, à demi-corps ; à droite, dans le coin, de l'autre côté, on remarque St. Joseph : un morceau de colonne sur son piedestal, un peu de ciel & une partie de rideau occupent le haut de ce tableau, qui est peint sur une toile de 24 pouces 6 lignes de hauteur, sur 18 pouces 6 lignes de largeur. Ce morceau est du bon tems de Carlo Maratte, il annonce un mérite distingué. (Carlo Maratte)|La Vierge assise, vue jusqu'aux genoux, tenant l'Enfant Jesus debout, les pieds posés sur des oreillers, il donne sa bénédiction au petit S. Jean qui a les mains jointes, à demi-corps ; à droite, dans le coin, de l'autre côté, on remarque St. Joseph : un morceau de colonne sur son piedestal, un peu de ciel & une partie de rideau occupent le haut de ce tableau, qui est peint sur une toile de 24 pouces 6 lignes de hauteur, sur 18 pouces 6 lignes de largeur. Ce morceau est du bon tems de Carlo Maratte, il annonce un mérite distingué.]] réalisée par Carlo Maratte, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour M Le Duc de Praslin au prix de 2101 frs. [5]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme en méditation, tenant un livre de la main gauche, & la droite posée sur l'estomac, elle est vue de trois quart & à demi-corps, son habillement est jaunâtre, couvert en partie d'une draperie bleue. Ce morceau, peint sur cuivre, porte 24 pouces de hauteur, sur 19 de largeur. Il n'est pas de Tableaux du Guide, quelque parfait qu'il puisse être, qui surpasse en beauté celui-ci ; c'est avec des connoissances non-équivoques qu'il a eu les plus grands applaudissements dans le nombre des morceaux de choix de la collection de feu M. le Duc de Tallard, où M. Gaignat en a fait l'acquisition ; il semble avoir acquis encore un plus grand lustre dans ce Cabinet ; ce qui prouve évidemment que les véritables Originaux de bons Maîtres ne perdent rien de leur mérite, & qu'au contraire ils se font de plus en plus connoître ; bien différens en cela de ces morceaux qui ont pour tout avantage l'éloge du vendeur & le préjugé du possesseur. (Carlo Cignani)|Une femme en méditation, tenant un livre de la main gauche, & la droite posée sur l'estomac, elle est vue de trois quart & à demi-corps, son habillement est jaunâtre, couvert en partie d'une draperie bleue. Ce morceau, peint sur cuivre, porte 24 pouces de hauteur, sur 19 de largeur. Il n'est pas de Tableaux du Guide, quelque parfait qu'il puisse être, qui surpasse en beauté celui-ci ; c'est avec des connoissances non-équivoques qu'il a eu les plus grands applaudissements dans le nombre des morceaux de choix de la collection de feu M. le Duc de Tallard, où M. Gaignat en a fait l'acquisition ; il semble avoir acquis encore un plus grand lustre dans ce Cabinet ; ce qui prouve évidemment que les véritables Originaux de bons Maîtres ne perdent rien de leur mérite, & qu'au contraire ils se font de plus en plus connoître ; bien différens en cela de ces morceaux qui ont pour tout avantage l'éloge du vendeur & le préjugé du possesseur.]] réalisée par Carlo Cignani, vendue par Gaignat, achetée par Mde Victoire pour Mr Randon de Boisset au prix de 3221 frs. [6]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une riviere, de l'architecture, des maisons & des montagnes, par Salviousse, enrichi de cinquante figures tant petites que grandes, par Jean Miel. On remarque dans le coin à droite, sur le devant de ce tableau une hôstellerie, un cheval chargé, ayant à son côté un homme & trois autres, dont un verse à boire ; les plus grandes figures ont 4 pouces de proportion. Ce morceau est très intéressant & agréable de composition, les teintes en sont belles & fraîches, & l'on ne peut disconvenir de sa supériorité : il est peint sur toile. (Le Salucci, connu sous le nom de Salviousse)|Une riviere, de l'architecture, des maisons & des montagnes, par Salviousse, enrichi de cinquante figures tant petites que grandes, par Jean Miel. On remarque dans le coin à droite, sur le devant de ce tableau une hôstellerie, un cheval chargé, ayant à son côté un homme & trois autres, dont un verse à boire ; les plus grandes figures ont 4 pouces de proportion. Ce morceau est très intéressant & agréable de composition, les teintes en sont belles & fraîches, & l'on ne peut disconvenir de sa supériorité : il est peint sur toile.]] réalisée par Le Salucci, connu sous le nom de Salviousse, vendue par Gaignat, achetée par Menageot au prix de 1000 frs. [7]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, vêtue de rouge, ayant une draperie bleue ; elle a la tête de trois quarts, & regarde l'Enfant Jesus endormi ; elle a la main gauche élevée, & tient de la droite le bout d'un linge sur lequel est l'Enfant, un oreiller est sous sa tête ; S. Joseph debout, ses regards fixés sur l'Enfant, est éclairé dans la demi-teinte à gauche on voit deux Anges qui semblent se dire l'un à l'autre de ne point faire de bruit ; en bas, au coin à droite sur le devant, une bouteille d'ozier, deux paquets & un chapeau dessus. Ce Tableau est rempli de graces : la tête de la Vierge est belle & des plus agréables ; il est coloré comme le Titien ; enfin sa réputation surpasse les éloges que nous pourrions en faire ; il suffit de dire que tous les Amateurs & Connoisseurs sont d'accord qu'ils n'ont rien vu de supérieur de la main de Murillos : il est peint sur toile. (Bartholemi Etienne Murillos)|La Vierge assise, vêtue de rouge, ayant une draperie bleue ; elle a la tête de trois quarts, & regarde l'Enfant Jesus endormi ; elle a la main gauche élevée, & tient de la droite le bout d'un linge sur lequel est l'Enfant, un oreiller est sous sa tête ; S. Joseph debout, ses regards fixés sur l'Enfant, est éclairé dans la demi-teinte à gauche on voit deux Anges qui semblent se dire l'un à l'autre de ne point faire de bruit ; en bas, au coin à droite sur le devant, une bouteille d'ozier, deux paquets & un chapeau dessus. Ce Tableau est rempli de graces : la tête de la Vierge est belle & des plus agréables ; il est coloré comme le Titien ; enfin sa réputation surpasse les éloges que nous pourrions en faire ; il suffit de dire que tous les Amateurs & Connoisseurs sont d'accord qu'ils n'ont rien vu de supérieur de la main de Murillos : il est peint sur toile.]] réalisée par Bartholemi Etienne Murillos, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour la Czarine au prix de 17535 frs. [8]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Jeune Homme vêtu médiocrement, assis sur une natte, cherchant à détruire ce qui l'incommode : sa tête, qui porte de petits cheveux, est baissée, ses jambes nues ; dans le coin à gauche sur le devant, il y a une cruche, des fruits, des crevettes & un panier renversé : le fond du Tableau représente une muraille où il y a à gauche une ouverture qui laisse voir un peu de ciel. Ce Tableau qui est peint sur toile de 4 pieds de haut, sur 3 pieds 4 pouces de large, n'a ni le faire, ni le coloris du précédent ; il est néanmoins du bon tems de Murillos. L'habile Artiste prend quelquefois des routes fifférentes qui toutes rendent à un grand degré de perfection dont celui-ci est favorisé. (Bartholemi Etienne Murillos)|Un Jeune Homme vêtu médiocrement, assis sur une natte, cherchant à détruire ce qui l'incommode : sa tête, qui porte de petits cheveux, est baissée, ses jambes nues ; dans le coin à gauche sur le devant, il y a une cruche, des fruits, des crevettes & un panier renversé : le fond du Tableau représente une muraille où il y a à gauche une ouverture qui laisse voir un peu de ciel. Ce Tableau qui est peint sur toile de 4 pieds de haut, sur 3 pieds 4 pouces de large, n'a ni le faire, ni le coloris du précédent ; il est néanmoins du bon tems de Murillos. L'habile Artiste prend quelquefois des routes fifférentes qui toutes rendent à un grand degré de perfection dont celui-ci est favorisé.]] réalisée par Bartholemi Etienne Murillos, vendue par Gaignat, achetée par Aubert pour Mr de Ste Foix au prix de 1544 frs. [9]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane au bain, accompagnée de ses Nymphes, & Actéon métamorphosé en cerf. Les douze figures qui composent ce sujet sont peintes par Rottenhamer, & le paysage de Breughel de Velours. Ce Tableau, qui est d'une grande beaut , vient de la vente du Cabinet de M. de Julienne ; Beauvarlet en a gravé une très jolie estampe : il est peint sur cuivre. (Jean Rottenhamer)|Diane au bain, accompagnée de ses Nymphes, & Actéon métamorphosé en cerf. Les douze figures qui composent ce sujet sont peintes par Rottenhamer, & le paysage de Breughel de Velours. Ce Tableau, qui est d'une grande beaut , vient de la vente du Cabinet de M. de Julienne ; Beauvarlet en a gravé une très jolie estampe : il est peint sur cuivre.]] réalisée par Jean Rottenhamer, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pour Le Duc de Choiseuil au prix de 1240 frs. [11]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs maisons & boutiques de Forains dans une grande place, enrichie de beaucoup de figures ; on remarque dans l'éloignement des bâtiments, des arbres, une grande riviere, de petites figures, dont nombre dans des bateaux. Ce Tableau est d'un beau détail, & tient de la maniere du vieux Breughel : il est peint sur bois. (Grondonc)|Plusieurs maisons & boutiques de Forains dans une grande place, enrichie de beaucoup de figures ; on remarque dans l'éloignement des bâtiments, des arbres, une grande riviere, de petites figures, dont nombre dans des bateaux. Ce Tableau est d'un beau détail, & tient de la maniere du vieux Breughel : il est peint sur bois.]] réalisée par Grondonc, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour son Altesse le Duc des deux Ponts au prix de 502 frs. [12]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux chacun de quatre pouces 9 lignes de hauteur, sur 5 pouces 9 lignes de largeur, l'un peint sur cuivre, l'autre sur bois. le premier représente des fabriques & une colonne, proche de laquelle est un homme & trois vaches ; sur le devant, il y a un homme & une femme qui semblent se parler. L'autre tableau représente des fabriques & des édifices, un homme qui conduit cinq vaches, & plusieurs petites figures dans l'éloignement. Ces deux morceaux sont d'un très bon ton ce couleur, & les figures bien dessinées, la touche est des plus spirituelles : on en trouve peu d'aussi fins. (Corneille Poelenburg)|Deux tableaux chacun de quatre pouces 9 lignes de hauteur, sur 5 pouces 9 lignes de largeur, l'un peint sur cuivre, l'autre sur bois. le premier représente des fabriques & une colonne, proche de laquelle est un homme & trois vaches ; sur le devant, il y a un homme & une femme qui semblent se parler. L'autre tableau représente des fabriques & des édifices, un homme qui conduit cinq vaches, & plusieurs petites figures dans l'éloignement. Ces deux morceaux sont d'un très bon ton ce couleur, & les figures bien dessinées, la touche est des plus spirituelles : on en trouve peu d'aussi fins.]] réalisée par Corneille Poelenburg, vendue par Gaignat, achetée par Miotte de Ravanne au prix de 463 1 frs. [13]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux chacun de quatre pouces 9 lignes de hauteur, sur 5 pouces 9 lignes de largeur, l'un peint sur cuivre, l'autre sur bois. le premier représente des fabriques & une colonne, proche de laquelle est un homme & trois vaches ; sur le devant, il y a un homme & une femme qui semblent se parler. L'autre tableau représente des fabriques & des édifices, un homme qui conduit cinq vaches, & plusieurs petites figures dans l'éloignement. Ces deux morceaux sont d'un très bon ton ce couleur, & les figures bien dessinées, la touche est des plus spirituelles : on en trouve peu d'aussi fins. (Corneille Poelenburg)|Deux tableaux chacun de quatre pouces 9 lignes de hauteur, sur 5 pouces 9 lignes de largeur, l'un peint sur cuivre, l'autre sur bois. le premier représente des fabriques & une colonne, proche de laquelle est un homme & trois vaches ; sur le devant, il y a un homme & une femme qui semblent se parler. L'autre tableau représente des fabriques & des édifices, un homme qui conduit cinq vaches, & plusieurs petites figures dans l'éloignement. Ces deux morceaux sont d'un très bon ton ce couleur, & les figures bien dessinées, la touche est des plus spirituelles : on en trouve peu d'aussi fins.]] réalisée par Corneille Poelenburg, vendue par Gaignat, achetée par Miotte de Ravanne au prix de 463 1 frs. [14]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux ; dans l'un on remarque entre autres objets un bateau au milieu de la riviere, avec des personnages, quatre autres bateaux proche du bord, dont deux portent voiles, avec des matelots qui paroissent y avoir mis des gens à terre, & se disposer à en prendre d'autres, une auberge éloignée de la riviere ; on y observe un chariot, plus bas un homme à cheval qui en tient un autre par la bride, des vaches & des chiens : on compte trente-deux figures. Le second Tableau est très riche en arbres, fabriques, broussailles dans la riviere : il y a quatre personnages dans un bateau, dont deux ont des rames, ils paroissent en redlet dans l'eau ; sur différents palns des animaux & oiseaux, & dans l'éloignement sept figures, dont une femme qui lave du linge à la riviere. Ces deux morceaux ont des sites très agréables, ils sont des plus piquants, le coloris & la touche annoncent le meilleur temps de Breughel de Velours : ils sont peints sur cuivre. (Jean Breughel, ou Breughel de Velours)|Deux Tableaux ; dans l'un on remarque entre autres objets un bateau au milieu de la riviere, avec des personnages, quatre autres bateaux proche du bord, dont deux portent voiles, avec des matelots qui paroissent y avoir mis des gens à terre, & se disposer à en prendre d'autres, une auberge éloignée de la riviere ; on y observe un chariot, plus bas un homme à cheval qui en tient un autre par la bride, des vaches & des chiens : on compte trente-deux figures. Le second Tableau est très riche en arbres, fabriques, broussailles dans la riviere : il y a quatre personnages dans un bateau, dont deux ont des rames, ils paroissent en redlet dans l'eau ; sur différents palns des animaux & oiseaux, & dans l'éloignement sept figures, dont une femme qui lave du linge à la riviere. Ces deux morceaux ont des sites très agréables, ils sont des plus piquants, le coloris & la touche annoncent le meilleur temps de Breughel de Velours : ils sont peints sur cuivre.]] réalisée par Jean Breughel, ou Breughel de Velours, vendue par Gaignat, achetée par Miotte de Ravanne au prix de 2802 frs. [16]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temple de la Sybille Tiburtine, peint par Breughel de Velours ; & un Paysage avec Fabriques & Riviere, par Breughel d'Enfer. Ces deux Tableaux sont de forme ronde, & portent chacun 5 pouces de diametre ; ils viennent du Cabinet de M. Jullienne, no. 115 du Catalogue. (Jean Breughel, ou Breughel de Velours)|Le Temple de la Sybille Tiburtine, peint par Breughel de Velours ; & un Paysage avec Fabriques & Riviere, par Breughel d'Enfer. Ces deux Tableaux sont de forme ronde, & portent chacun 5 pouces de diametre ; ils viennent du Cabinet de M. Jullienne, no. 115 du Catalogue.]] réalisée par Jean Breughel, ou Breughel de Velours, vendue par Gaignat, achetée par Boileau au prix de 600 1 frs. [17]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait du Président Richardot. Sa tête est vue presque de face : il porte des cheveux & une petite barbe avec des moustaches. Il a une fraise au col ; sa main gauche tombante tient un livre presqu'à demi fermé : sa main droite est posée sur l'épaule droite de son fils qu'il a devant lui, en cheveux, tête nue, vêtu de blanc, sa main droite placée sur la hanche ; il est vu plus qu'à demi-corps & de trois quarts ; la tête presque de face. Un peu de paysage, du ciel, une partie de colonne & d'un rideau dans le fond du tableau. Une vérité frappante dans ses deux figures, la correction du dessein, le suave du pinceau & le coloris, tout concourt à la sublimité de ce morceau que l'on peut assurer être de la prmiere conséquence : il est peint sur bois, & porte 3 pieds 6 pouces de haut, sur 2 pieds 6 pouces 6 lignes de large. Dans le cabinet de M. Gaignat, il étoit en regard & faisait le pendant du portrait du Pape Adrien, par le Titien. Dans l'un et l'autre, on voit un vieillard, un enfant & même un peu de paysage. On sait que c'est une des parties de la peinture où le Titien excelloit. Le peu que l'on voit dans ce Tableau-ci de Van Dyck ne le cede en rien à celui du Titien même. Les Connoisseurs ont eut souvent le plaisir de comparer ces deux chefs-d'oeuvres des deux plus grands Peintres de portraits, & n'ont pas toujours été d'accord sur celui qui mérite la préférence. (Antoine Van Dyck)|Le Portrait du Président Richardot. Sa tête est vue presque de face : il porte des cheveux & une petite barbe avec des moustaches. Il a une fraise au col ; sa main gauche tombante tient un livre presqu'à demi fermé : sa main droite est posée sur l'épaule droite de son fils qu'il a devant lui, en cheveux, tête nue, vêtu de blanc, sa main droite placée sur la hanche ; il est vu plus qu'à demi-corps & de trois quarts ; la tête presque de face. Un peu de paysage, du ciel, une partie de colonne & d'un rideau dans le fond du tableau. Une vérité frappante dans ses deux figures, la correction du dessein, le suave du pinceau & le coloris, tout concourt à la sublimité de ce morceau que l'on peut assurer être de la prmiere conséquence : il est peint sur bois, & porte 3 pieds 6 pouces de haut, sur 2 pieds 6 pouces 6 lignes de large. Dans le cabinet de M. Gaignat, il étoit en regard & faisait le pendant du portrait du Pape Adrien, par le Titien. Dans l'un et l'autre, on voit un vieillard, un enfant & même un peu de paysage. On sait que c'est une des parties de la peinture où le Titien excelloit. Le peu que l'on voit dans ce Tableau-ci de Van Dyck ne le cede en rien à celui du Titien même. Les Connoisseurs ont eut souvent le plaisir de comparer ces deux chefs-d'oeuvres des deux plus grands Peintres de portraits, & n'ont pas toujours été d'accord sur celui qui mérite la préférence.]] réalisée par Antoine Van Dyck, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour Mr Randon de Boisset au prix de 9200 frs. [18]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François à la porte de son hermitage, distribuant de la soupe aux Pauvres. Les figures, au nombre de neuf, ont 6 à 7 pouces de proportion. Ce Tableau n'a pas le ton de couleur rembruni qui rend le contour des figures, les maisons & les arbres tranchants sur les fonds, & en empêche l'harmonie ; il est d'une couleur agréable, & c'est un des plus beaux que l'on connoisse de Jean Mile. (Jean Miel)|Saint François à la porte de son hermitage, distribuant de la soupe aux Pauvres. Les figures, au nombre de neuf, ont 6 à 7 pouces de proportion. Ce Tableau n'a pas le ton de couleur rembruni qui rend le contour des figures, les maisons & les arbres tranchants sur les fonds, & en empêche l'harmonie ; il est d'une couleur agréable, & c'est un des plus beaux que l'on connoisse de Jean Mile.]] réalisée par Jean Miel, vendue par Gaignat, achetée par Boileau au prix de 1800 frs. [19]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux peints ur cuivre, chacun de 18 pouces 6 lignes de haut, sur 14 pouces 9 lignes de large : l'un a pour sujet Agar présenté à Abraham. On voit ce Patriarche assis dans un lit, la main gauche posée sur l'épaule gauche d'Agar, qui est presque nue & paroit se mettre à genoux sur un tabouret. Sara est de l'autre côté du lit pour voir ce qui se passe. Le second Tableau, composé de cinq figures de 9 à 10 pouces de proportion, représente Agar renvoyé par Abraham. Ces deux morceaux sont d'un pinceau gras, de couleur agréable & du beau de ce Maître : les Etats Généraux les ont fait faire à Dyck, pour donner en présent au Comte de Morville, Ambassadeur de France en Hollane, en 1715. (P. V. Dyck)|Deux Tableaux peints ur cuivre, chacun de 18 pouces 6 lignes de haut, sur 14 pouces 9 lignes de large : l'un a pour sujet Agar présenté à Abraham. On voit ce Patriarche assis dans un lit, la main gauche posée sur l'épaule gauche d'Agar, qui est presque nue & paroit se mettre à genoux sur un tabouret. Sara est de l'autre côté du lit pour voir ce qui se passe. Le second Tableau, composé de cinq figures de 9 à 10 pouces de proportion, représente Agar renvoyé par Abraham. Ces deux morceaux sont d'un pinceau gras, de couleur agréable & du beau de ce Maître : les Etats Généraux les ont fait faire à Dyck, pour donner en présent au Comte de Morville, Ambassadeur de France en Hollane, en 1715.]] réalisée par P. V. Dyck, vendue par Gaignat, achetée par Valade pour Miotte de Ravanne au prix de 2402 frs. [20]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Joseph vu par le dos, & placé de façon que l'on apperçoit en entier son bras droit & presque tout son visage de profil : il est en chemise, ses manches retroussd'ees ; son occupation est de dresser un morceau de bois. La Sainte Vierge un peu plus sur le devant presqu'au milieu du Tableau, est assise présentant le téton à l'Enfant Jesus nu sur un linge que Sainte Anne touche de la main droite, pendant que de la gauche elle tient des lunettes & un livre ouvert sur ses genoux. Ce sujet est représenté dans une chambre, où à droite on voit un lit, une cheminée, une marmite au feu, & un chat ; de l'autre côté des outils attachés à la muraille ; un gobelet sur la tablette d'une croisée ouverte par le bas, au travers de laquelle on remarque le haut d'une maison, du paysage & un peu de ciel. On trouve dans ce Tableau un dessein correct, de la beauté dans les caracteres de têtes, & un grand fini qui n'est pas ordinaire à Rembrandt ; l'effet en est magique & le coloris séduisant : il fait l'admiration & la surprise des Artistes & des Amateurs qui connoissent la difficultd'e que l'on a pour rendre un morceau aussi piquant. L'Auteur l'a daté de 1640. Il est peint sur bois, ceintré du haut, & porte 15 pouces 6 lignes, sur 12 pouces 6 lignes de largeur. Madame la Comtesse de Verrue l'avoit en grande vénération dans son Cabinet. (Rembrandt van Ryn)|Saint Joseph vu par le dos, & placé de façon que l'on apperçoit en entier son bras droit & presque tout son visage de profil : il est en chemise, ses manches retroussd'ees ; son occupation est de dresser un morceau de bois. La Sainte Vierge un peu plus sur le devant presqu'au milieu du Tableau, est assise présentant le téton à l'Enfant Jesus nu sur un linge que Sainte Anne touche de la main droite, pendant que de la gauche elle tient des lunettes & un livre ouvert sur ses genoux. Ce sujet est représenté dans une chambre, où à droite on voit un lit, une cheminée, une marmite au feu, & un chat ; de l'autre côté des outils attachés à la muraille ; un gobelet sur la tablette d'une croisée ouverte par le bas, au travers de laquelle on remarque le haut d'une maison, du paysage & un peu de ciel. On trouve dans ce Tableau un dessein correct, de la beauté dans les caracteres de têtes, & un grand fini qui n'est pas ordinaire à Rembrandt ; l'effet en est magique & le coloris séduisant : il fait l'admiration & la surprise des Artistes & des Amateurs qui connoissent la difficultd'e que l'on a pour rendre un morceau aussi piquant. L'Auteur l'a daté de 1640. Il est peint sur bois, ceintré du haut, & porte 15 pouces 6 lignes, sur 12 pouces 6 lignes de largeur. Madame la Comtesse de Verrue l'avoit en grande vénération dans son Cabinet.]] réalisée par Rembrandt van Ryn, vendue par Gaignat, achetée par Aubert au prix de 5450 frs. [21]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait en buste de Rembrandt vu de trois quarts, en cheveux, tête nue. Il est orné du cordon de l'ordre de Saint-Michel. Celui de sa femme en regard & qui fait le pendant, vu presque de face, a un voile sur la tête à peu près comme ceux que portent les femmes Juives. Son habillement est garni de broderies d'or. Ils sont peints en 1632 sur bois, de forme ovale. (Rembrandt van Ryn)|Le portrait en buste de Rembrandt vu de trois quarts, en cheveux, tête nue. Il est orné du cordon de l'ordre de Saint-Michel. Celui de sa femme en regard & qui fait le pendant, vu presque de face, a un voile sur la tête à peu près comme ceux que portent les femmes Juives. Son habillement est garni de broderies d'or. Ils sont peints en 1632 sur bois, de forme ovale.]] réalisée par Rembrandt van Ryn, vendue par Gaignat, achetée par Abbé Renouard au prix de 1501 frs. [22]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme debout, vue de face, qui a la main droite posée sur l'épaule d'une autre femme gracieuse, assise & presque vue de trois quarts, coëffe noire sur la tête, nouée sous le col. Son habillement est un manteau de lit couleur jonquille, & un jupon de satin blanc garni de broderies d'or : elle tient un vidrecome plein d'eau, avec l'écorce d'un citron qu'un Cavalier aussi assis tient au bout d'un couteau. Au coin sur le devant à la gauche du Tableau on remarque un chien sur un tabouret de velours rouge ; à la droite un singe, une table, un tabouret & un lit. Un lustre de cuivre au milieu de la chambre, qui fait le fond de ce Tableau ; à gauche une croisée au travers de laquelle on observe les arbres & un peu de ciel. Ce Tableau, peint sur toile de 31 pouces de haut, sur 25 de large, est d'une grande vérité ; on en voit peu d'aussi grands qui soit si fin de touche. (Gerard Terburck)|Une Femme debout, vue de face, qui a la main droite posée sur l'épaule d'une autre femme gracieuse, assise & presque vue de trois quarts, coëffe noire sur la tête, nouée sous le col. Son habillement est un manteau de lit couleur jonquille, & un jupon de satin blanc garni de broderies d'or : elle tient un vidrecome plein d'eau, avec l'écorce d'un citron qu'un Cavalier aussi assis tient au bout d'un couteau. Au coin sur le devant à la gauche du Tableau on remarque un chien sur un tabouret de velours rouge ; à la droite un singe, une table, un tabouret & un lit. Un lustre de cuivre au milieu de la chambre, qui fait le fond de ce Tableau ; à gauche une croisée au travers de laquelle on observe les arbres & un peu de ciel. Ce Tableau, peint sur toile de 31 pouces de haut, sur 25 de large, est d'une grande vérité ; on en voit peu d'aussi grands qui soit si fin de touche.]] réalisée par Gerard Terburck, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pr M le duc de Choiseul au prix de 4099.19 frs. [23]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Arbres dans une campagne, où l'on voit à droite des personnages de différens âges, tant assis que debout sur deux lignes, placés presque au bas du Tableau, & paroissant se joindre à un point de vue pris vers le milieu : on en compte 94. De l'autre côté, quatre casserolles de cuivre sur le feu d'un fourneau pratiqué enterre, deux Hommes avec de grands bâtons & une Femme s'y occupent : plus loin six tonneaux & un homme proche d'une chaumiere : un peu plus haut on fait une distribution ; les uns mangent, deux se battent & d'autres regardent. David Teniers, son frere, sa femme, sa belle soeur, une autre Femme, un Domestique & un chien forment un groupe distingué. A gauche sur le devant du Tableau, à une petite distance d'eux, il y a un Marchand de joujoux. Plusieurs autres groupes de figures, & des figures isolées sont placées à divers endroits. On apperçoit dans l'éloignement, à perte de vue, une Ville. La totalité des figures est de plus de cent cinquante. Ce Tableau peint en 1646, sur une toile de 2 pieds 8 pouces de haut, sur 3 pieds 9 pouces de large, est d'un mérite supérieur : on ne peut trop admirer la franchise de la touche, le faire savant, le ton de couleur argentin sans fadeur, la fraîcheur des arbres & des beaux détails : toutes ces parties l'éleve à un rang le plus distingué ; il a encore l'avantage d'une composition intéressante & de la noblesse dans les figures. C'est une kermesse ou fête de Village, représentée dans le moment que les habitants, tant hommes que femme & enfants, sont disposés à faire usage des libéralités du Seigneur du lieu. (David Teniers)|Des Arbres dans une campagne, où l'on voit à droite des personnages de différens âges, tant assis que debout sur deux lignes, placés presque au bas du Tableau, & paroissant se joindre à un point de vue pris vers le milieu : on en compte 94. De l'autre côté, quatre casserolles de cuivre sur le feu d'un fourneau pratiqué enterre, deux Hommes avec de grands bâtons & une Femme s'y occupent : plus loin six tonneaux & un homme proche d'une chaumiere : un peu plus haut on fait une distribution ; les uns mangent, deux se battent & d'autres regardent. David Teniers, son frere, sa femme, sa belle soeur, une autre Femme, un Domestique & un chien forment un groupe distingué. A gauche sur le devant du Tableau, à une petite distance d'eux, il y a un Marchand de joujoux. Plusieurs autres groupes de figures, & des figures isolées sont placées à divers endroits. On apperçoit dans l'éloignement, à perte de vue, une Ville. La totalité des figures est de plus de cent cinquante. Ce Tableau peint en 1646, sur une toile de 2 pieds 8 pouces de haut, sur 3 pieds 9 pouces de large, est d'un mérite supérieur : on ne peut trop admirer la franchise de la touche, le faire savant, le ton de couleur argentin sans fadeur, la fraîcheur des arbres & des beaux détails : toutes ces parties l'éleve à un rang le plus distingué ; il a encore l'avantage d'une composition intéressante & de la noblesse dans les figures. C'est une kermesse ou fête de Village, représentée dans le moment que les habitants, tant hommes que femme & enfants, sont disposés à faire usage des libéralités du Seigneur du lieu.]] réalisée par David Teniers, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pr M le duc de Choiseul au prix de 18030 frs. [24]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bon Vieillard distribuant du pain aux Pauvres & leur faisant donner des vêtemens. Ce tableau, quant à sa composition des fonds, du Vieillard & du Pauvre se soutenant sur son bâton, a quelque rapport au Tableau du Roi, qui a été garvé par Phil. le Bas sous le titre des Oeuvres de miséricorde ; mais le plus grand nombre des autres figures sont tout-à-fait différentes, ainsi que les accessoires. Il est peit sur cuivre qui porte 25 pouces de hauteur, sur 32 pouces de largeur. Ce morceau est d'une touche franche, l'esprit y brille de toute part, son coloris est des plus agréables, tout annonce que Teniers étoit dans sa plus grande force lorsqu'il l'a peint. Il y a même grande apparence qu'il a été peint depuis celui du Roi dont nous venons de parler. Teniers paroît s'être corrigé dans celui-ci en donnant plus de noblesse à la figure principale. Le Viellard qui donne l'aumône a vraiment l'air d'un Patriarche ; le caractere du visage de celui qui la reçoit est on ne peut pas plus intéressant. (David Teniers)|Un bon Vieillard distribuant du pain aux Pauvres & leur faisant donner des vêtemens. Ce tableau, quant à sa composition des fonds, du Vieillard & du Pauvre se soutenant sur son bâton, a quelque rapport au Tableau du Roi, qui a été garvé par Phil. le Bas sous le titre des Oeuvres de miséricorde ; mais le plus grand nombre des autres figures sont tout-à-fait différentes, ainsi que les accessoires. Il est peit sur cuivre qui porte 25 pouces de hauteur, sur 32 pouces de largeur. Ce morceau est d'une touche franche, l'esprit y brille de toute part, son coloris est des plus agréables, tout annonce que Teniers étoit dans sa plus grande force lorsqu'il l'a peint. Il y a même grande apparence qu'il a été peint depuis celui du Roi dont nous venons de parler. Teniers paroît s'être corrigé dans celui-ci en donnant plus de noblesse à la figure principale. Le Viellard qui donne l'aumône a vraiment l'air d'un Patriarche ; le caractere du visage de celui qui la reçoit est on ne peut pas plus intéressant.]] réalisée par David Teniers, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pour Le Duc de Choiseuil au prix de 7240 frs. [25]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau aussi de David Teniers, qui, sans avoir le faire supérieur comme les prd'ecédens, ne laisse pas d'être estimable : il représente à droite sur le devant un Terrein au bord de la mer où se voient 19 figures, dont une femme tenant un poisson qu'elle a pris dans un panier où il y en a d'autres qu'un homme renverse à terre : plus haut une Tour, des Maisons & la Porte d'une Ville. (David Teniers)|Un autre Tableau aussi de David Teniers, qui, sans avoir le faire supérieur comme les prd'ecédens, ne laisse pas d'être estimable : il représente à droite sur le devant un Terrein au bord de la mer où se voient 19 figures, dont une femme tenant un poisson qu'elle a pris dans un panier où il y en a d'autres qu'un homme renverse à terre : plus haut une Tour, des Maisons & la Porte d'une Ville.]] réalisée par David Teniers, vendue par Gaignat, achetée par Le Comte d'Espard rue de Tournay au prix de 721 frs. [26]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une bergere assise sur une élévation de terre, elle est vêtue d'un casaquin gris, jupon jonquille, un chapeau de paille sur la tête orné d'un plumet ; un Paysan lui montre à jouer du flageolet. Un autre d'un caractere riant, assis à ses pieds & devant elle, joue de la cornemuse. Ces trois figures forment un groupe très agrd'eable & sont placéees à la droite : de l'autre côté on observe une Riviere, des Moutons & du paysage dans l'éloignement. Ce tableau d'une touche précieuse & de couleur argentine, est un charmant morceau, peint sur cuivre. (David Teniers)|Une bergere assise sur une élévation de terre, elle est vêtue d'un casaquin gris, jupon jonquille, un chapeau de paille sur la tête orné d'un plumet ; un Paysan lui montre à jouer du flageolet. Un autre d'un caractere riant, assis à ses pieds & devant elle, joue de la cornemuse. Ces trois figures forment un groupe très agrd'eable & sont placéees à la droite : de l'autre côté on observe une Riviere, des Moutons & du paysage dans l'éloignement. Ce tableau d'une touche précieuse & de couleur argentine, est un charmant morceau, peint sur cuivre.]] réalisée par David Teniers, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour Le Duc de Praslin au prix de 1680 frs. [27]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre petit Tableau par le même David Teniers, peint sur cuivre, de 5 pouces de haut, sur 9 pouces 6 lignes de large. Il est composé de 9 figures au dehors d'un cabaret, dont deux dansent au son d'une cornemuse : quatre sont assis, un debout vu par le dos proche d'une cloison de la planche, une Femme à la porte de la maison. (David Teniers)|Un autre petit Tableau par le même David Teniers, peint sur cuivre, de 5 pouces de haut, sur 9 pouces 6 lignes de large. Il est composé de 9 figures au dehors d'un cabaret, dont deux dansent au son d'une cornemuse : quatre sont assis, un debout vu par le dos proche d'une cloison de la planche, une Femme à la porte de la maison.]] réalisée par David Teniers, vendue par Gaignat, achetée par Remy au prix de 871 frs. [28]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le dedans d'une Ferme, attenant aux maisons, il y a une treille sous laquelle sont des buveurs, dont plusieurs éclairés dans la demi-teinte. Sur le devant deux enfans s'amusent avec un chien, trois Hommes, dont un tient un verre, un autre une pipe, assis sur un banc à côté d'une table, paroissent prendre du plaisir à regarder deux hommes & deux femmes qui dansent une sauteuse. Plus loin un homme, presque assis par terre, tient un pot de coude appuyé sur un tabouret. On découvre à gauche dans l'éloignement sur différens plans onze petites figures, des maisons, des arbres & le haut d'un clocher. Les principales figures sont au nombre de seize, chacune de 4 pouces de proportion, distribuées de façon qu'il n'y a point de vide dans ce tableau qui est peint sur bois en 1660. Sa hauteur est de 15 pouces 9 lignes, & sa largeur de 21 pouces. On estime en général tous les Tableaux d'Adrien Ostade ; c'est une justice due aux talents de l'Auteur ; mais celui que nous annonçons l'emporte en supériorité sur quantité d'autres sortis de ses mains. Le grand fini, beaucoup de légéreté de pinceau, un beau ton de couleur transparent, ainsi que l'harmonie, sont trés remarquables ; ces Paysans ont pour ainsi dire, un air de noblesse, les caracteres de têtes ne sont pas trop chargés. (Adrien van Ostade)|Le dedans d'une Ferme, attenant aux maisons, il y a une treille sous laquelle sont des buveurs, dont plusieurs éclairés dans la demi-teinte. Sur le devant deux enfans s'amusent avec un chien, trois Hommes, dont un tient un verre, un autre une pipe, assis sur un banc à côté d'une table, paroissent prendre du plaisir à regarder deux hommes & deux femmes qui dansent une sauteuse. Plus loin un homme, presque assis par terre, tient un pot de coude appuyé sur un tabouret. On découvre à gauche dans l'éloignement sur différens plans onze petites figures, des maisons, des arbres & le haut d'un clocher. Les principales figures sont au nombre de seize, chacune de 4 pouces de proportion, distribuées de façon qu'il n'y a point de vide dans ce tableau qui est peint sur bois en 1660. Sa hauteur est de 15 pouces 9 lignes, & sa largeur de 21 pouces. On estime en général tous les Tableaux d'Adrien Ostade ; c'est une justice due aux talents de l'Auteur ; mais celui que nous annonçons l'emporte en supériorité sur quantité d'autres sortis de ses mains. Le grand fini, beaucoup de légéreté de pinceau, un beau ton de couleur transparent, ainsi que l'harmonie, sont trés remarquables ; ces Paysans ont pour ainsi dire, un air de noblesse, les caracteres de têtes ne sont pas trop chargés.]] réalisée par Adrien van Ostade, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour Mr R de Bosset au prix de 10800 frs. [29]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme vue plus qu'à demi-corps, tenant de la main droite un poisson qu'elle prend dans un baquet, sur le bord duquel elle a l'autre appuyée ; un jeune Garçon lui montre un lievre en la regardant avec attention. Un Pot au lait & un joli Mortier de cuisine, un Choux rouge & une botte de Carottes sont sur la tablette d'une racade dont le bas est enrichi d'oenemens avec figure en grisaille. Il y a sur le côté de l'arcade à gauche une Poule attachée à un clou, & à droite un panier à salade. Le fond représente une cheminée, & une armoire dans une chambre. Aucun Amateur n'ignore le mérite des Tableaux de Gérard Dow, & la difficulté d'en trouver, surtout quand ils sont composés de plusieurs figures. 1652 est l'année où il a été peint : il est sur bois, ceintré du haut. (Gérard Dow)|Une jeune femme vue plus qu'à demi-corps, tenant de la main droite un poisson qu'elle prend dans un baquet, sur le bord duquel elle a l'autre appuyée ; un jeune Garçon lui montre un lievre en la regardant avec attention. Un Pot au lait & un joli Mortier de cuisine, un Choux rouge & une botte de Carottes sont sur la tablette d'une racade dont le bas est enrichi d'oenemens avec figure en grisaille. Il y a sur le côté de l'arcade à gauche une Poule attachée à un clou, & à droite un panier à salade. Le fond représente une cheminée, & une armoire dans une chambre. Aucun Amateur n'ignore le mérite des Tableaux de Gérard Dow, & la difficulté d'en trouver, surtout quand ils sont composés de plusieurs figures. 1652 est l'année où il a été peint : il est sur bois, ceintré du haut.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour la Princesse d'Anhalt Dessau au prix de 6220 frs. [30]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une fille plus qu'à demi-corps vue de trois quarts, hachant de l'oignon dans un baquet placé sur une table, un jeune Garçon lui en montre un qu'il tient d'une main. Sur la même table il y a un tapis, un pot d'étain renversé, des oignons & un couteau. Le fond est une chambre à cheminée, éclairée par une croisée qu'un rideau couvre en partie. On y remarque une cage attachée au plancher, une poule acrochée à la muraille, une lampe de terre, un chandelier de bois. La lumiere qui passe par la croisée occasionne des effets différens qui rendent ce charmant Tableau des plus piquants : il est peint sur bois en 1660. (Gérard Dow)|Une fille plus qu'à demi-corps vue de trois quarts, hachant de l'oignon dans un baquet placé sur une table, un jeune Garçon lui en montre un qu'il tient d'une main. Sur la même table il y a un tapis, un pot d'étain renversé, des oignons & un couteau. Le fond est une chambre à cheminée, éclairée par une croisée qu'un rideau couvre en partie. On y remarque une cage attachée au plancher, une poule acrochée à la muraille, une lampe de terre, un chandelier de bois. La lumiere qui passe par la croisée occasionne des effets différens qui rendent ce charmant Tableau des plus piquants : il est peint sur bois en 1660.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pr le Duc de Choiseul au prix de 5145 frs. [31]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Dame assise sur sa chemise posée sur une bute de terre presqu'au milieu du Tableau, elle vient de se baigner dans une riviere où elle a encore son pied gauche : sa tête est vue de profil & son dos de trois quarts ; elle ajuste ses longs cheveux ; un arbre est dans le coin à droite, & sur le devant il y a différentes plantes d'un grand détail. Le fond représente une arcade qui laisse voir plusieurs maisons, & des montagnes dans l'élougnement éclairées par le reflet de la pleine lune. Ce Tableau gracieux, d'un beau ton émaillé, a le pinceau des plus moëlleux ; nous n'en connoissons pas de Gérard Dow qui représente des figures nues, ils sont de toutes raretés, ce qui fait que celui-ci & les deux des numéros suivants sont de la plus haute considération. (Gérard Dow)|Une Dame assise sur sa chemise posée sur une bute de terre presqu'au milieu du Tableau, elle vient de se baigner dans une riviere où elle a encore son pied gauche : sa tête est vue de profil & son dos de trois quarts ; elle ajuste ses longs cheveux ; un arbre est dans le coin à droite, & sur le devant il y a différentes plantes d'un grand détail. Le fond représente une arcade qui laisse voir plusieurs maisons, & des montagnes dans l'élougnement éclairées par le reflet de la pleine lune. Ce Tableau gracieux, d'un beau ton émaillé, a le pinceau des plus moëlleux ; nous n'en connoissons pas de Gérard Dow qui représente des figures nues, ils sont de toutes raretés, ce qui fait que celui-ci & les deux des numéros suivants sont de la plus haute considération.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par Gaignat, achetée par Remy au prix de 13205 frs. [32]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau de pareille grandeur, aussi peint sur bois, représentant un homme nu, la tête de profil, le corps de trois quarts vu par devant. Il est assis proche d'un arbre à côté d'une riviere sur une bute de terre, le coude droit sur une autre plus élevée où est sa chemise qui pose sur toutes les deux. A gauche sur le devant on voit son chapeau en pain de sucre, orné d'un plumet bleu, son habit & son épée. Du côté de la terrasse la plus élevée, on observe dans le fond plusieurs arcades dans un vuide, à travers lesquelles on voit à perte de vue un Château, un Pont & une Ville. (Gérard Dow)|Un autre Tableau de pareille grandeur, aussi peint sur bois, représentant un homme nu, la tête de profil, le corps de trois quarts vu par devant. Il est assis proche d'un arbre à côté d'une riviere sur une bute de terre, le coude droit sur une autre plus élevée où est sa chemise qui pose sur toutes les deux. A gauche sur le devant on voit son chapeau en pain de sucre, orné d'un plumet bleu, son habit & son épée. Du côté de la terrasse la plus élevée, on observe dans le fond plusieurs arcades dans un vuide, à travers lesquelles on voit à perte de vue un Château, un Pont & une Ville.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par Gaignat, achetée par Remy au prix de 13205 frs. [33]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme se disposant à prendre le bain, elle est assise à gauche proche d'un arbre, sur un terrein un peu élevé & sur lequel est son habillement, sa chemise est autour d'elle & sur ses genoux, elle touche aux doigts de son pied droit, sa tête & le haut du dos sont presque de trois quarts, le reste est de profil : des terrasses, une branche de bois, des plantes & le ciel servent de fond à ce Tableau, qui est peint sur bois de même hauteur & largeur que les précédents, & d'une aussi grande beauté. Un de ces trois Tableaux suffiroit seul pour donner de la distinction à un Cabinet. (Gérard Dow)|Une femme se disposant à prendre le bain, elle est assise à gauche proche d'un arbre, sur un terrein un peu élevé & sur lequel est son habillement, sa chemise est autour d'elle & sur ses genoux, elle touche aux doigts de son pied droit, sa tête & le haut du dos sont presque de trois quarts, le reste est de profil : des terrasses, une branche de bois, des plantes & le ciel servent de fond à ce Tableau, qui est peint sur bois de même hauteur & largeur que les précédents, & d'une aussi grande beauté. Un de ces trois Tableaux suffiroit seul pour donner de la distinction à un Cabinet.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par Gaignat, achetée par Remy au prix de 13205 frs. [34]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un lit & un fauteuil d'écarlate, une table de toilette avec son nécéssaire, un lustre de cuivre : le tout dans une chambre où une Dame en coëffe & mouchoir blanc, corset rouge & jupon de satin blanc, garni de broderies d'or, est debout ; sa Femme de chambre qui tient une aiguiere & un plat d'argent, une serviette sur l'épaule, lui verse de l'eau sur les mains ; un homme en rabat, en habit noir, chapeau à la main, semble s'approcher sans être vu, si ce n'est d'un petit chien qui aboie. Ces figures ont 15 à 16 pouces de proportion. Ce Tableau est d'une belle touche & d'un beau fini, les etoffes admiurables, le coloris frais & agréable ; on peut l'assurer un des plus beaux morceaux de Metzu : il est peint sur toile. (Gabriel Metzu)|Un lit & un fauteuil d'écarlate, une table de toilette avec son nécéssaire, un lustre de cuivre : le tout dans une chambre où une Dame en coëffe & mouchoir blanc, corset rouge & jupon de satin blanc, garni de broderies d'or, est debout ; sa Femme de chambre qui tient une aiguiere & un plat d'argent, une serviette sur l'épaule, lui verse de l'eau sur les mains ; un homme en rabat, en habit noir, chapeau à la main, semble s'approcher sans être vu, si ce n'est d'un petit chien qui aboie. Ces figures ont 15 à 16 pouces de proportion. Ce Tableau est d'une belle touche & d'un beau fini, les etoffes admiurables, le coloris frais & agréable ; on peut l'assurer un des plus beaux morceaux de Metzu : il est peint sur toile.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pr le Duc de Choiseul au prix de 5500 frs. [35]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marchande de poisson assise sur sa brouette ; elle tient en main un cabillot qu'elle montre à une Dame sur le péron de sa maison en dehors ; deriere elle une fille ayant un plat, un chien est au bas de l'escalier : à gauche on remarque le haut d'un arbre, & dans l'éloignement une figure qui passe dessus un pont, des montagnes terminent le point de vue. Ce morceau très estimable est peint sur bois. (Gabriel Metzu)|Une Marchande de poisson assise sur sa brouette ; elle tient en main un cabillot qu'elle montre à une Dame sur le péron de sa maison en dehors ; deriere elle une fille ayant un plat, un chien est au bas de l'escalier : à gauche on remarque le haut d'un arbre, & dans l'éloignement une figure qui passe dessus un pont, des montagnes terminent le point de vue. Ce morceau très estimable est peint sur bois.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par Gaignat, achetée par Valade au prix de 1363 frs. [36]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un marché aux chevaux, peint sur bois, hauteur 24 pouces, largeur 33. Nous croyons pouvoir nous dispenser de donner une idée de sa composition ; elle se trouve dans l'Oeuvre des Estampes de Wouwermans, gravées par J. Moreau, no. 18, du temps même que ce morceau étoit dans le Cabinet de Madame la Comtesse de Verrue. Son titre est le Grand Marché aux Chevaux. On est forcé de convenir qu'aucuns Tableaux de Wouvermans ne peut l'emporter sur celui-ci, parcequ'il est riche de composition, & d'un dessein correct, ses sites très agréables & intéressants, la touche fine & le coloris d'une fraîcheur & d'un brillant qui surpasse l'imagination. (Philippe Wouwermans)|Un marché aux chevaux, peint sur bois, hauteur 24 pouces, largeur 33. Nous croyons pouvoir nous dispenser de donner une idée de sa composition ; elle se trouve dans l'Oeuvre des Estampes de Wouwermans, gravées par J. Moreau, no. 18, du temps même que ce morceau étoit dans le Cabinet de Madame la Comtesse de Verrue. Son titre est le Grand Marché aux Chevaux. On est forcé de convenir qu'aucuns Tableaux de Wouvermans ne peut l'emporter sur celui-ci, parcequ'il est riche de composition, & d'un dessein correct, ses sites très agréables & intéressants, la touche fine & le coloris d'une fraîcheur & d'un brillant qui surpasse l'imagination.]] réalisée par Philippe Wouwermans, vendue par Gaignat, achetée par Tourtot, Quay des orfevres au prix de 14560 frs. [37]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bois & dans l'éloignement des arbres, des montagnes & un beau ciel : sur le devant, deux figures représentant la mort de Pirames & de Thisbé ; à gauche, proche d'un arbre, un Amour tient son arc & sa fleche. Ce tableau d'un grand ragoût & d'un ton émaillé est peint sur bois, hauteur 8 pouces 3 lignes, largeur 6 pouces 6 lignes. S'il n'est pas unique de ce Maître dans le genre historique, au moins, peut-on assurer que c'est un des plus rares que l'on connoisse de lui. (Wouwermans)|Un bois & dans l'éloignement des arbres, des montagnes & un beau ciel : sur le devant, deux figures représentant la mort de Pirames & de Thisbé ; à gauche, proche d'un arbre, un Amour tient son arc & sa fleche. Ce tableau d'un grand ragoût & d'un ton émaillé est peint sur bois, hauteur 8 pouces 3 lignes, largeur 6 pouces 6 lignes. S'il n'est pas unique de ce Maître dans le genre historique, au moins, peut-on assurer que c'est un des plus rares que l'on connoisse de lui.]] réalisée par Wouwermans, vendue par Gaignat, achetée par Foliot au prix de 820 frs. [40]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux composés de différentes ruines, de Châteaux & Maisons, avec des figures & animaux. Ces deux morceaux d'un ton de couleur le plus agréable de ce maître & de sa plus fine touche ont la composition très ornée, ce qui leur donne une considération particuliere : ils sont peints sur cuivre & chacun porte 16 pouces de haut, sur 20 pouces 9 lignes de large. Madame de Verrue, a qui ils ont appartenu, avoit coutume de les appeler les perces murs de son Cabinet. Il est vrai que peu de Tableaux de paysages peuvent se soutenir à côté de ceux-ci : ils seront pour la plupart, comme le disent les Italiens, de dangeureux voisins. (Bartholomée Breemberg)|Deux Tableaux composés de différentes ruines, de Châteaux & Maisons, avec des figures & animaux. Ces deux morceaux d'un ton de couleur le plus agréable de ce maître & de sa plus fine touche ont la composition très ornée, ce qui leur donne une considération particuliere : ils sont peints sur cuivre & chacun porte 16 pouces de haut, sur 20 pouces 9 lignes de large. Madame de Verrue, a qui ils ont appartenu, avoit coutume de les appeler les perces murs de son Cabinet. Il est vrai que peu de Tableaux de paysages peuvent se soutenir à côté de ceux-ci : ils seront pour la plupart, comme le disent les Italiens, de dangeureux voisins.]] réalisée par Bartholomée Breemberg, vendue par Gaignat, achetée par Valade pr Miotte de Ravamme au prix de 3501 frs. [41]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage avec figures & animaux ; peint sur toile de 32 pouces 3 lignes de hauteur, sur 29 pouces 3 lignes de largeur. Pour peu qu'on ait de goût, il est impossible de fixer ses regards sur ce tableau sans se livrer à une espece d'enthousiasme, tant les parties de l'art qui y ont concourru y sont portées à la plus haute perfection. Un ruisseau dans lequel entre deux vaches & deux chevres est sur le devant à gauche ; un mouton derriere elles, le corps & la tête tournés du côté d'une femme qui tient un agneau sous son bras : sur la droite, se trouve une autre femme assisse sur une vache, chargée par devant d'un paquet de bois ; on voit un chien entr'elles ; sur le devant un âne & deux chevres : dans l'éloignement deux hommes dont un joue du flageolet, & les moutons proche d'un gros rocher ; six arbres & des arbrisseaux se remarquent sur des plans diffd'ernts ; à gauche sur une élévation éloignée, on voit une autre femme assise sur une vache, un homme derriere elle qui porte un fagot de bois sur son dos, & plusieurs animaux marchant devant & derriere eux ; des montagnes terminent le point de vue de ce côté. (Nicolas Berghem)|Un paysage avec figures & animaux ; peint sur toile de 32 pouces 3 lignes de hauteur, sur 29 pouces 3 lignes de largeur. Pour peu qu'on ait de goût, il est impossible de fixer ses regards sur ce tableau sans se livrer à une espece d'enthousiasme, tant les parties de l'art qui y ont concourru y sont portées à la plus haute perfection. Un ruisseau dans lequel entre deux vaches & deux chevres est sur le devant à gauche ; un mouton derriere elles, le corps & la tête tournés du côté d'une femme qui tient un agneau sous son bras : sur la droite, se trouve une autre femme assisse sur une vache, chargée par devant d'un paquet de bois ; on voit un chien entr'elles ; sur le devant un âne & deux chevres : dans l'éloignement deux hommes dont un joue du flageolet, & les moutons proche d'un gros rocher ; six arbres & des arbrisseaux se remarquent sur des plans diffd'ernts ; à gauche sur une élévation éloignée, on voit une autre femme assise sur une vache, un homme derriere elle qui porte un fagot de bois sur son dos, & plusieurs animaux marchant devant & derriere eux ; des montagnes terminent le point de vue de ce côté.]] réalisée par Nicolas Berghem, vendue par Gaignat, achetée par Lainé pour Le Comte de Laraguais au prix de 8500 frs. [43]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux très-gracieux & du bon temps de N. Berghem, peints sur bois, chacun porte 13 pouces 6 lignes de haut, sur 18 pouces de large ; l'un composé de cinq figures dont une femme qui trait une chevre, une autre debout derriere elle, une troisieme qui retire du linge de l'auge d'une fontaine sur laquelle elle est montée ; deux vaches, une chevre & son petit, un chien & quatre moutons ; des montagnes & du paysage dans l'éloignement. Le second Tableau représente une femme qui mene boire des vaches à la riviere proche de quelques rochers couronnés d'arbres, un homme sur un âne, un chien & deux chevres ; dans l'éloignement, une femme porte du linge sur la tête, un mouton est à côté d'elle. (Nicolas Berghem)|Deux tableaux très-gracieux & du bon temps de N. Berghem, peints sur bois, chacun porte 13 pouces 6 lignes de haut, sur 18 pouces de large ; l'un composé de cinq figures dont une femme qui trait une chevre, une autre debout derriere elle, une troisieme qui retire du linge de l'auge d'une fontaine sur laquelle elle est montée ; deux vaches, une chevre & son petit, un chien & quatre moutons ; des montagnes & du paysage dans l'éloignement. Le second Tableau représente une femme qui mene boire des vaches à la riviere proche de quelques rochers couronnés d'arbres, un homme sur un âne, un chien & deux chevres ; dans l'éloignement, une femme porte du linge sur la tête, un mouton est à côté d'elle.]] réalisée par Nicolas Berghem, vendue par Gaignat, achetée par Wille le graveur au prix de 4001 frs. [44]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Du pâturage proche d'un bois ; à gauche sont deux hommes, dont un s'amuse avec un chien, une femme qui trait une vache, une autre vache couchée à côté d'elle & deux qui se battent : dans l'éloignement à droite, on voit encore deux vaches & une forêt à perte de vue. Ce Tableau peint grassement & fin de touche, a l'avantage d'une composition qui fixe agréablement les yeux d'un Amateur : il est peint en 1649, sur bois. (Paul Potter)|Du pâturage proche d'un bois ; à gauche sont deux hommes, dont un s'amuse avec un chien, une femme qui trait une vache, une autre vache couchée à côté d'elle & deux qui se battent : dans l'éloignement à droite, on voit encore deux vaches & une forêt à perte de vue. Ce Tableau peint grassement & fin de touche, a l'avantage d'une composition qui fixe agréablement les yeux d'un Amateur : il est peint en 1649, sur bois.]] réalisée par Paul Potter, vendue par Gaignat, achetée par Aubert pour Mr Ste Foix au prix de 3215 frs. [45]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois beaux boeufs dans une prairie peu étendue, deux se battent ; ils sont à gauche & tout-à fait dans le coin où est aussi un arbre qui a quelques légeres branches avec des feuilles ; à droite dans l'éloignement, on apperçoit du pâturage. L'année 1650 est marquée sur ce tableau, peint sur bois. (Paul Potter)|Trois beaux boeufs dans une prairie peu étendue, deux se battent ; ils sont à gauche & tout-à fait dans le coin où est aussi un arbre qui a quelques légeres branches avec des feuilles ; à droite dans l'éloignement, on apperçoit du pâturage. L'année 1650 est marquée sur ce tableau, peint sur bois.]] réalisée par Paul Potter, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour Mr De Bosset au prix de 1351 frs. [46]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Proche d'un lit à quatre colonnes est une jeune personne aimable en manteau de lit cramoisi, garni de fourure blanche, jupon de satin lilas, en cornette de nuit ; elle est assise dans un fauteuil, la tête penchée & posée sur un oreiller ; un Medecin, un doigt posé sur le front, semble lui annoncer la véritable cause de sa maladie ; une femme qui paroît être la mere de la malade, tient un mouchoir sur son visage, qui annonce par son caractere expressif qu'elle est peu satisfaite de cette nouvelle : à gauche dans le coin, il y a une table couverte d'un magnifique tapis de Turquie, une bouteille d'urine & son panier. Ce Tableau, peint sur bois, ceintré du haut, est un des plus parfait de François Mieris ; il y a tous les avantages qu'on peut désirer. (François Mieris)|Proche d'un lit à quatre colonnes est une jeune personne aimable en manteau de lit cramoisi, garni de fourure blanche, jupon de satin lilas, en cornette de nuit ; elle est assise dans un fauteuil, la tête penchée & posée sur un oreiller ; un Medecin, un doigt posé sur le front, semble lui annoncer la véritable cause de sa maladie ; une femme qui paroît être la mere de la malade, tient un mouchoir sur son visage, qui annonce par son caractere expressif qu'elle est peu satisfaite de cette nouvelle : à gauche dans le coin, il y a une table couverte d'un magnifique tapis de Turquie, une bouteille d'urine & son panier. Ce Tableau, peint sur bois, ceintré du haut, est un des plus parfait de François Mieris ; il y a tous les avantages qu'on peut désirer.]] réalisée par François Mieris, vendue par Gaignat, achetée par Cochu Cloître Notre Dame & medecin au prix de 2760 1 frs. [47]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Dame en déshabillé cramoisi, garni autour d'hermine blanche, un jupon couleur de paille, ses cheveux nattés avec un ruban rouge sur la tête ; elle est assise vue plus que de profil donnant une gimblette à son perroquet qui est perché sur un bâton : le fond est brun. Ce Tableau ne différe en rien du mérite du précédent, si ce n'est par la composition : il est peint sur cuivre. (François Mieris)|Une Dame en déshabillé cramoisi, garni autour d'hermine blanche, un jupon couleur de paille, ses cheveux nattés avec un ruban rouge sur la tête ; elle est assise vue plus que de profil donnant une gimblette à son perroquet qui est perché sur un bâton : le fond est brun. Ce Tableau ne différe en rien du mérite du précédent, si ce n'est par la composition : il est peint sur cuivre.]] réalisée par François Mieris, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour Mr Le Duc de Praslin au prix de 3100 frs. [48]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau de François Mieris peint sur bois ceintré du haut. Hauteur 6 pouces 9 lignes, largeur 5 pouces 6 lignes. Il représente un Homme à demi-corps tenant un vidrecome de la main droite, & de l'autre sa pipe dont le coude est posé sur une table. Il a sur la tête un chapeau à bord rabattu orné d'un plumet, sa chemise est déboutonnée, sa veste est brune avec une ceinture d'écarlate, on le voit au travers d'une arcade. (François Mieris)|Un autre Tableau de François Mieris peint sur bois ceintré du haut. Hauteur 6 pouces 9 lignes, largeur 5 pouces 6 lignes. Il représente un Homme à demi-corps tenant un vidrecome de la main droite, & de l'autre sa pipe dont le coude est posé sur une table. Il a sur la tête un chapeau à bord rabattu orné d'un plumet, sa chemise est déboutonnée, sa veste est brune avec une ceinture d'écarlate, on le voit au travers d'une arcade.]] réalisée par François Mieris, vendue par Gaignat, achetée par Le Comte d'Espard à l'Hôtel d'Antrague au prix de 484.1 frs. [49]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Tabagie composée de trois figures principales ; d'un Enfant qui se chauffe avec un petit chien, éclairés par la lumiere du feu d'une cheminée, l'on apperçoit un Vieillard dans l'obscurité : sur le devant une table sur laquelle il y a un pot, des oignons & un choux. Ce tableau très connu pour être un des plus beaux de Scalcken, vient du Cabinet de feu M. de Jullienne, No. 196 du catalogue ; il est peint sur bois. (Godefroy Schalcken)|Une Tabagie composée de trois figures principales ; d'un Enfant qui se chauffe avec un petit chien, éclairés par la lumiere du feu d'une cheminée, l'on apperçoit un Vieillard dans l'obscurité : sur le devant une table sur laquelle il y a un pot, des oignons & un choux. Ce tableau très connu pour être un des plus beaux de Scalcken, vient du Cabinet de feu M. de Jullienne, No. 196 du catalogue ; il est peint sur bois.]] réalisée par Godefroy Schalcken, vendue par Gaignat, achetée par Donjeux au prix de 1500 frs. [51]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme vue plus qu'à mi-corps, faisant des saucisses dans un baquet posé sur une table de cuisine, où il y a aussi un grand vase de terre rouge : un gros chien, dont on ne voit que la tête & une partie du corps, a les pattes posées sur la même table. A gauche un jeune Garçon tient la vessie du porc ; & de l'autre côté un Vieillard à la longue barbe tenant une pipe est assis dans la demi-teinte. Des armoires, des ustensiles de cuisine, du gibier & de la volaille enrichissent le fond. Ce Tableau éclairé par l'effet du jour est d'autant plus estimable, qu'on en trouve peu de ce Maître : il est peint sur bois. (Godefroy Schalcken)|Une Femme vue plus qu'à mi-corps, faisant des saucisses dans un baquet posé sur une table de cuisine, où il y a aussi un grand vase de terre rouge : un gros chien, dont on ne voit que la tête & une partie du corps, a les pattes posées sur la même table. A gauche un jeune Garçon tient la vessie du porc ; & de l'autre côté un Vieillard à la longue barbe tenant une pipe est assis dans la demi-teinte. Des armoires, des ustensiles de cuisine, du gibier & de la volaille enrichissent le fond. Ce Tableau éclairé par l'effet du jour est d'autant plus estimable, qu'on en trouve peu de ce Maître : il est peint sur bois.]] réalisée par Godefroy Schalcken, vendue par Gaignat, achetée par Abbé Renouard au prix de 1200 frs. [52]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Enfant qui en regarde deux autres jouer aux osselets sur la tablette d'une arcade, où à gauche sous le coude d'une petite fille il y a un beau tapis de Turquie, garni de franges d'or, qui, tombant en dehors, empêche de voir en entier un bas-relief d'enfans, peint en marbre. Ce tableau est d'un beau dessein, d'un précieux fini & d'une bonne couleur ; il a encore l'avantage d'être agréable par l'enjouement de ces enfants & les caracteres expressifs de gaité qui paroissent sur leurs visages : le nom de Vander Werf & l'année 1707 sont marqués sur ce Tableau qui est peint sur bois. (Adrien Vander Werf)|Un Enfant qui en regarde deux autres jouer aux osselets sur la tablette d'une arcade, où à gauche sous le coude d'une petite fille il y a un beau tapis de Turquie, garni de franges d'or, qui, tombant en dehors, empêche de voir en entier un bas-relief d'enfans, peint en marbre. Ce tableau est d'un beau dessein, d'un précieux fini & d'une bonne couleur ; il a encore l'avantage d'être agréable par l'enjouement de ces enfants & les caracteres expressifs de gaité qui paroissent sur leurs visages : le nom de Vander Werf & l'année 1707 sont marqués sur ce Tableau qui est peint sur bois.]] réalisée par Adrien Vander Werf, vendue par Gaignat, achetée par Boileau pour Mde La Duchesse de Gramont au prix de 6000 frs. [53]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique Palais & d'autres Edifices ; un Vaisseau de haut bord & plusieurs Chaloupes en mer. Le rivage occupe une partie du devant du tableau ; 16 figures s'y remarquent, dont les plus grandes ont environ 5 pouces de proportion : il y en a beaucoup d'autres sur différens plans. Il est peint sur toile, de 3 pieds 1 pouce de haut, sur 4 pieds 1 pouce 6 lignes de large. On admire la beauté de l'architecture, la richesse de la composition & la belle distribution de ce Tableau ; une vapeur occasionnée par l'effet du Soleil couchant semble ne rien laisser à désirer. Les Connoisseurs en ont fait de tous temps un cas singulier : il vient de la Collection de feu M. le Marquis de Lassay, ce Seigneur qui possédoit des lumieres très étendues pour tout, le regardoit comme le premier de son Cabinet. (Claude Gelée, dit le Lorrain)|Un magnifique Palais & d'autres Edifices ; un Vaisseau de haut bord & plusieurs Chaloupes en mer. Le rivage occupe une partie du devant du tableau ; 16 figures s'y remarquent, dont les plus grandes ont environ 5 pouces de proportion : il y en a beaucoup d'autres sur différens plans. Il est peint sur toile, de 3 pieds 1 pouce de haut, sur 4 pieds 1 pouce 6 lignes de large. On admire la beauté de l'architecture, la richesse de la composition & la belle distribution de ce Tableau ; une vapeur occasionnée par l'effet du Soleil couchant semble ne rien laisser à désirer. Les Connoisseurs en ont fait de tous temps un cas singulier : il vient de la Collection de feu M. le Marquis de Lassay, ce Seigneur qui possédoit des lumieres très étendues pour tout, le regardoit comme le premier de son Cabinet.]] réalisée par Claude Gelée, dit le Lorrain, vendue par Gaignat, achetée par Aubert pour Mr Le Duc de Praslin au prix de 3010 frs. [55]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux de mêmem beauté que le précédent, chauds de coloris & piquant d'effet. L'un représente une vue du Campo Vaccino ; l'autre un port de mer. L'architecture dont le Claude a enrichi le rivage, représente des Bâtimens dont Michel Ange a orné le Capitole moderne. On voit sur le devant des gens prêts à s'embarquer avec leur bagages. Ces Tableaux sont très riches de figures peintes par Jean Miel ; les plus grandes ont 3 & 4 pouces de proportion. Chacun de ces morceaux est sur toile. (Claude Gelée, dit le Lorrain)|Deux Tableaux de mêmem beauté que le précédent, chauds de coloris & piquant d'effet. L'un représente une vue du Campo Vaccino ; l'autre un port de mer. L'architecture dont le Claude a enrichi le rivage, représente des Bâtimens dont Michel Ange a orné le Capitole moderne. On voit sur le devant des gens prêts à s'embarquer avec leur bagages. Ces Tableaux sont très riches de figures peintes par Jean Miel ; les plus grandes ont 3 & 4 pouces de proportion. Chacun de ces morceaux est sur toile.]] réalisée par Claude Gelée, dit le Lorrain, vendue par Gaignat, achetée par Donjeux au prix de 6200 frs. [56]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Présentation au Temple, peinte par Carlette. Quelques Amateurs prétendent que ce Tableau est de Paul Veronese lui-même, & qu'il a servi à cet Artiste pour faire le grand de même composition, qui étoit chez M. le Duc de Tallard, no. 104 du catalogue fait après son décès. Il est peint sur cuivre. (Carlette)|Une Présentation au Temple, peinte par Carlette. Quelques Amateurs prétendent que ce Tableau est de Paul Veronese lui-même, & qu'il a servi à cet Artiste pour faire le grand de même composition, qui étoit chez M. le Duc de Tallard, no. 104 du catalogue fait après son décès. Il est peint sur cuivre.]] réalisée par Carlette, vendue par Gaignat, achetée par Remy pour Mr Danoot à Bruxelles au prix de 320 frs. [58]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux originaux d'un Maître Flamand qui peignoit dans le goût de Breughel. L'un représente un Paysage très riche où l'on voit un Repos en Egypte & des Anges : l'autre est aussi un Paysage, des Maisons, des Figures & des Animaux. Ils sont peints sur cuivre. (un Maître Flamand)|Deux Tableaux originaux d'un Maître Flamand qui peignoit dans le goût de Breughel. L'un représente un Paysage très riche où l'on voit un Repos en Egypte & des Anges : l'autre est aussi un Paysage, des Maisons, des Figures & des Animaux. Ils sont peints sur cuivre.]] réalisée par un Maître Flamand, vendue par Gaignat, achetée par Menageot au prix de 160 1 frs. [59]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de pierres de rapport sur un fond de marbre noir de 13 pouces 6 lignes de haut, sur 10 pouces 6 lignes de large. Il représente un Perroquet composé de différens morceaux de lapis, perché sur un cep de vigne, sortant d'une terrasse aussi faite de pierres de rapport. (artiste anonyme)|Un Tableau de pierres de rapport sur un fond de marbre noir de 13 pouces 6 lignes de haut, sur 10 pouces 6 lignes de large. Il représente un Perroquet composé de différens morceaux de lapis, perché sur un cep de vigne, sortant d'une terrasse aussi faite de pierres de rapport.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Gaignat, achetée par Chevallier au prix de 73.1 frs. [62]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre groupes représentants les Saisons de l'année. Le premier est composé de Zéphir supporté par des nuages venant couronner Flore qui est assise ; un Amour tient une guirlande de fleurs, & un autre s'amuse avec un cigne ; une urne, des plantes & des fleurs sont sur une terrasse. Dans le second on voit un Char conduit par un Amour qui tient en laisse des dragons ; Céres debout, tenant une torche allumée est à droite. De l'autre côté on voit un Homme presque à genoux avec une gerbe de blé. Dans le troisieme Groupe Bacchus a le pied droit sur un panier de raisin renversé dans un char tiré par deux pantheres, dont une est couchée mangeant des raisins, l'Amour est sur l'autre tenant les guides & un fouet. Le quatrieme & dernier fait voir Vénus sur des nuages, & un Amour qui lui présente le cordon d'une cuirasse ; Vulcain assis sur une enclume, un bras posé sur un marteau & tenant une épée ; un casque & un bouclier sur une terrasse. Ces quatre beaux bronzes, bien réparés & d'une grande distinction, sont de Desjardins. Ils portent 18 à 19 pouces de hauteur, sans y comprendre des pieds contournés de bronze doré d'or moulu. (Desjardins)|Quatre groupes représentants les Saisons de l'année. Le premier est composé de Zéphir supporté par des nuages venant couronner Flore qui est assise ; un Amour tient une guirlande de fleurs, & un autre s'amuse avec un cigne ; une urne, des plantes & des fleurs sont sur une terrasse. Dans le second on voit un Char conduit par un Amour qui tient en laisse des dragons ; Céres debout, tenant une torche allumée est à droite. De l'autre côté on voit un Homme presque à genoux avec une gerbe de blé. Dans le troisieme Groupe Bacchus a le pied droit sur un panier de raisin renversé dans un char tiré par deux pantheres, dont une est couchée mangeant des raisins, l'Amour est sur l'autre tenant les guides & un fouet. Le quatrieme & dernier fait voir Vénus sur des nuages, & un Amour qui lui présente le cordon d'une cuirasse ; Vulcain assis sur une enclume, un bras posé sur un marteau & tenant une épée ; un casque & un bouclier sur une terrasse. Ces quatre beaux bronzes, bien réparés & d'une grande distinction, sont de Desjardins. Ils portent 18 à 19 pouces de hauteur, sans y comprendre des pieds contournés de bronze doré d'or moulu.]] réalisée par Desjardins, vendue par Gaignat, achetée par [[Remy pour Mr Le C. d'Orsé rue de Varenne à l'hôtel de Chaune [?]]] au prix de 4800 frs. [64]
  • 1769.02.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enlevement d'une Sabine & celui de Déjanire par le Centaure Nesus. Chaque groupe composé de deux figures très bien réparées d'après Jean de Bologne, a environ 16 pouces de proportion, non compris des pieds de bronze contournés à jour, dorés d'or moulu. (Jean de Bologne)|L'Enlevement d'une Sabine & celui de Déjanire par le Centaure Nesus. Chaque groupe composé de deux figures très bien réparées d'après Jean de Bologne, a environ 16 pouces de proportion, non compris des pieds de bronze contournés à jour, dorés d'or moulu.]] réalisée par Jean de Bologne, vendue par Gaignat, achetée par Basan au prix de 1114.14 frs. [65]