Ventes d'œuvres le 1772.12.14

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  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Sculpteur. Il tient de la main gauche un petit modele en plâtre, qu'il montre de la droite ; il est vêtu à l'italienne, a la tête couverte d'un bonnet noir, & une petite fraise autour du col. Hauteur 8 pouces, sur 6 de large, mesure prise d'arazement à la bordure, ainsi qu'à tous les Tableaux suivans. (Titien)|Le Portrait d'un Sculpteur. Il tient de la main gauche un petit modele en plâtre, qu'il montre de la droite ; il est vêtu à l'italienne, a la tête couverte d'un bonnet noir, & une petite fraise autour du col. Hauteur 8 pouces, sur 6 de large, mesure prise d'arazement à la bordure, ainsi qu'à tous les Tableaux suivans.]] réalisée par Titien, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Moles au prix de 27 frs. [1]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un vieillard vu presque de face, la tête nue, portant des cheveux très-courts, une grande fraise autour du col, le corps enveloppé d'un manteau noir, & ayant les deux mains croisées. Ce tableau est d'un effet charmant, & la touche en est très-legère. (David Teniers)|Le Portrait d'un vieillard vu presque de face, la tête nue, portant des cheveux très-courts, une grande fraise autour du col, le corps enveloppé d'un manteau noir, & ayant les deux mains croisées. Ce tableau est d'un effet charmant, & la touche en est très-legère.]] réalisée par David Teniers, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 75.19 frs. [2]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition aussi agréable que variée, dans laquelle il entre un grand nombre de figures, des animaux, des fabriques & du paysage ; le devant en est occupé par une maison construite en brique, dont la porte ouverte & entourée d'un cep de vigne, laisse entrevoir dans l'intérieur de l'édifice un homme & un enfant ; près de là, & toujours sur le même plan, une femme qui trait une chèvre, reçoit les carresses d'un homme qui voudroit lui mettre la main dans le sein, tandis qu'un valet décurie présente du fourage au cheval d'un cavalier qui en est descendu, & qui le tient par la bride ; plusieurs autres figures & animaux accompagnent ces deux groupes. De l'autre côté on apperçoit une petite riviere où des gens se baignent, & où l'on mene abreuver des chevaux ; l'horison se termine par une plaine & divers coteaux. Ce tableau est reconnu pour être un des plus précieux de cet Artiste. (Philippe Wouvermans)|Une composition aussi agréable que variée, dans laquelle il entre un grand nombre de figures, des animaux, des fabriques & du paysage ; le devant en est occupé par une maison construite en brique, dont la porte ouverte & entourée d'un cep de vigne, laisse entrevoir dans l'intérieur de l'édifice un homme & un enfant ; près de là, & toujours sur le même plan, une femme qui trait une chèvre, reçoit les carresses d'un homme qui voudroit lui mettre la main dans le sein, tandis qu'un valet décurie présente du fourage au cheval d'un cavalier qui en est descendu, & qui le tient par la bride ; plusieurs autres figures & animaux accompagnent ces deux groupes. De l'autre côté on apperçoit une petite riviere où des gens se baignent, & où l'on mene abreuver des chevaux ; l'horison se termine par une plaine & divers coteaux. Ce tableau est reconnu pour être un des plus précieux de cet Artiste.]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot au prix de 2000 frs. [3]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Moyse enfant, retiré du Nil où il avoit été exposé par ses parens, & présenté à la fille de Pharaon ; composition très-agréable, & dans laquelle il entre dix figures, dont la principale debout & richement vêtue, le bras gauche appuyé sur l'épaule d'une de ses suivantes, jette un regard de bonté sur l'enfant qu'on lui offre ; trois grands arbres isolés, un beau ciel & la vue de la Ville de Memphis, sont tout le fond de ce précieux tableau, qui est très-bien terminé. Le Carrache étant à Venise avoit raison d'écrire à son frere qu'il ne connoissoit aucun Peintre dont le genre fût aussi riche & aussi sécond. (Paul Veronese)|Moyse enfant, retiré du Nil où il avoit été exposé par ses parens, & présenté à la fille de Pharaon ; composition très-agréable, & dans laquelle il entre dix figures, dont la principale debout & richement vêtue, le bras gauche appuyé sur l'épaule d'une de ses suivantes, jette un regard de bonté sur l'enfant qu'on lui offre ; trois grands arbres isolés, un beau ciel & la vue de la Ville de Memphis, sont tout le fond de ce précieux tableau, qui est très-bien terminé. Le Carrache étant à Venise avoit raison d'écrire à son frere qu'il ne connoissoit aucun Peintre dont le genre fût aussi riche & aussi sécond.]] réalisée par Paul Veronese, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot pour la Czarine au prix de 1200 frs. [4]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau Paysage, dans la composition duquel il paroît que le Peintre a voulu imiter la maniere du Bassan ; sur le devant une femme vue par le dos est accompagnee de deux enfans & d'un chien ; une autre femme à genoux, la tête de profil, occupe un côté du tableau, & derriere elle sont deux boeufs, des moutons & un paysan. Ce tableau par rapport à la liberté de la touche & à la vigueur de la couleur, ne le cède à aucun de ceux de cet excellent Peintre. (Dominique Feti)|Un très-beau Paysage, dans la composition duquel il paroît que le Peintre a voulu imiter la maniere du Bassan ; sur le devant une femme vue par le dos est accompagnee de deux enfans & d'un chien ; une autre femme à genoux, la tête de profil, occupe un côté du tableau, & derriere elle sont deux boeufs, des moutons & un paysan. Ce tableau par rapport à la liberté de la touche & à la vigueur de la couleur, ne le cède à aucun de ceux de cet excellent Peintre.]] réalisée par Dominique Feti, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Le Brun au prix de 500 frs. [7]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Buste d'un Vieillard à barbe blanche, vû presque des trois quarts ; il a les yeux fixés sur un livre qu'il tient d'une main, & dont on n'apperçoit qu'une partie ; sa tête nue, un peu plus forte que nature, est pleine d'esprit & d'un beau caractère ; une écharpe nouée au milieu par devant, lui couvre les épaules. (Dominique Feti)|Le Buste d'un Vieillard à barbe blanche, vû presque des trois quarts ; il a les yeux fixés sur un livre qu'il tient d'une main, & dont on n'apperçoit qu'une partie ; sa tête nue, un peu plus forte que nature, est pleine d'esprit & d'un beau caractère ; une écharpe nouée au milieu par devant, lui couvre les épaules.]] réalisée par Dominique Feti, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Moles au prix de 140 frs. [8]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Charles Borromée porté sur des nuées & apparoissant à un homme qui implore son assistance ; celui ci un genou en terre, est vû par le dos & est à moitié couvert d'une draperie blanche jettée avec art & supérieurement bien touchée ; l'habile Artiste, auteur de ce tableau, fut disciple de l'Albane & maitre de C. Maratte. (André Sacchi)|Saint Charles Borromée porté sur des nuées & apparoissant à un homme qui implore son assistance ; celui ci un genou en terre, est vû par le dos & est à moitié couvert d'une draperie blanche jettée avec art & supérieurement bien touchée ; l'habile Artiste, auteur de ce tableau, fut disciple de l'Albane & maitre de C. Maratte.]] réalisée par André Sacchi, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Saubert au prix de 162 frs. [9]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau très-vigoureux & qui tient de la maniere de Jean Miel : il représente une Vue d'Italie ; sur le devant d'un côté on voit plusieurs maisons, auprès est un groupe de cinq figures, du nombre desquelles est une femme assise, qui tient un enfant la tête appuyée sur ses genoux, un homme debout lui parle ; de l'autre côté sont les vestiges d'un vieux palais dont il reste encore plusieurs colonnes debout ; auprès est une grande auge pleine d'eau, où s'abreuvent deux boeufs attelés à un chariot que conduit un homme ; dans le fond & entre les quatre objets ci-dessus désignés, on découvre une pyramide. (Michel-Ange Des Batailles)|Un tableau très-vigoureux & qui tient de la maniere de Jean Miel : il représente une Vue d'Italie ; sur le devant d'un côté on voit plusieurs maisons, auprès est un groupe de cinq figures, du nombre desquelles est une femme assise, qui tient un enfant la tête appuyée sur ses genoux, un homme debout lui parle ; de l'autre côté sont les vestiges d'un vieux palais dont il reste encore plusieurs colonnes debout ; auprès est une grande auge pleine d'eau, où s'abreuvent deux boeufs attelés à un chariot que conduit un homme ; dans le fond & entre les quatre objets ci-dessus désignés, on découvre une pyramide.]] réalisée par Michel-Ange Des Batailles, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Mutel au prix de 116 1 frs. [10]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Buste d'un Vieillard vêtu d'une draperie brune, la tête nue & vue de face, couverte de grands cheveux qui sont blancs ainsi que la barbe ; le ton de la chair en est très-vigoureux, & ce tableau est en général d'un grand effet. (Don Diego Velasquez)|Le Buste d'un Vieillard vêtu d'une draperie brune, la tête nue & vue de face, couverte de grands cheveux qui sont blancs ainsi que la barbe ; le ton de la chair en est très-vigoureux, & ce tableau est en général d'un grand effet.]] réalisée par Don Diego Velasquez, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Chariot p M Randon de Boisset au prix de 579.19 frs. [11]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait en pied de l'Infant d'Espagne, fils de Philippe IV. vêtu à l'espagnol en habit, pourpoint & culotte noir, brodés en argent, à l'exception des manches qui sont d'une étoffe d'argent ; la tête est nue, les cheveux plats, & derriere la figure est un grand coffre de velours rouge, avec des agraffes d'or aux coins. (Don Diego Velasquez)|Le portrait en pied de l'Infant d'Espagne, fils de Philippe IV. vêtu à l'espagnol en habit, pourpoint & culotte noir, brodés en argent, à l'exception des manches qui sont d'une étoffe d'argent ; la tête est nue, les cheveux plats, & derriere la figure est un grand coffre de velours rouge, avec des agraffes d'or aux coins.]] réalisée par Don Diego Velasquez, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 120 frs. [12]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos en Egypte ; charmante composition, où l'on trouve réunis la pureté du dessin & le brillant de la couleur ; la Vierge assise a sur ses genoux l'Enfant Jesus qu'elle allaite ; près d'elle est Saint Joseph pareillement assis, la tête appuyée sur sa main droite ; de l'autre côté sont deux Anges à genoux, les mains jointes, qui adorent l'Enfant, & au milieu du tableau est un groupe d'arbres qui sert de fond aux figures. (Pierre-François Mola)|Un Repos en Egypte ; charmante composition, où l'on trouve réunis la pureté du dessin & le brillant de la couleur ; la Vierge assise a sur ses genoux l'Enfant Jesus qu'elle allaite ; près d'elle est Saint Joseph pareillement assis, la tête appuyée sur sa main droite ; de l'autre côté sont deux Anges à genoux, les mains jointes, qui adorent l'Enfant, & au milieu du tableau est un groupe d'arbres qui sert de fond aux figures.]] réalisée par Pierre-François Mola, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan pr Cochu medecin au prix de 800 frs. [13]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau dont l'ordonnance est belle, le sujet très-agréable, & l'exécution digne de son auteur : il est composé de sept figures ; on y voit le Dieu Bacchus qui console Ariadne désolée de se voir abandonnée par Thésée ; ce groupe interessant occupe le milieu du tableau ; les accessoires consistent en une figure de femme à moitié nue, qui s'empresse de poser une couronne d'or sur la tête d'Ariadne, tandis que l'Amour se prépare à lui percer le coeur d'une de ses fléches & que Sylene arrive, yvre & soutenu par deux Faunes. (Alexandre Veronese)|Un tableau dont l'ordonnance est belle, le sujet très-agréable, & l'exécution digne de son auteur : il est composé de sept figures ; on y voit le Dieu Bacchus qui console Ariadne désolée de se voir abandonnée par Thésée ; ce groupe interessant occupe le milieu du tableau ; les accessoires consistent en une figure de femme à moitié nue, qui s'empresse de poser une couronne d'or sur la tête d'Ariadne, tandis que l'Amour se prépare à lui percer le coeur d'une de ses fléches & que Sylene arrive, yvre & soutenu par deux Faunes.]] réalisée par Alexandre Veronese, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 780 frs. [14]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Sébastien, le corps percé de fléches, les mains liées derriere le dos ; la figure vue jusqu'aux cuisses, est supérieurement bien peinte ; le dessin en est très-correct & la tête est d'une expression sublime. Ce tableau peut être regardé avec raison comme un des plus grands modeles que l'art puisse offrir aux yeux des connoisseurs. (Le Guide)|Saint Sébastien, le corps percé de fléches, les mains liées derriere le dos ; la figure vue jusqu'aux cuisses, est supérieurement bien peinte ; le dessin en est très-correct & la tête est d'une expression sublime. Ce tableau peut être regardé avec raison comme un des plus grands modeles que l'art puisse offrir aux yeux des connoisseurs.]] réalisée par Le Guide, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 850.1 frs. [15]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Ex voto : Deux Saints y présentent à la Sainte Vierge qui est dans une gloire environnée d'Anges, & debout sur un globe ; un enfant dont la draperie est d'une étoffe blanche, & revêtu d'une espéce de tunique bleue, est à genoux sur un carreau ; cette figure, ainsi que les deux Saints, sont de grandeur de demie nature, & le tableau est d'une belle conservation & vigoureux de couleur. (Luc Jordano)|Un Ex voto : Deux Saints y présentent à la Sainte Vierge qui est dans une gloire environnée d'Anges, & debout sur un globe ; un enfant dont la draperie est d'une étoffe blanche, & revêtu d'une espéce de tunique bleue, est à genoux sur un carreau ; cette figure, ainsi que les deux Saints, sont de grandeur de demie nature, & le tableau est d'une belle conservation & vigoureux de couleur.]] réalisée par Luc Jordano, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 1100 frs. [16]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Vierge en demie figure & de grandeur naturelle ; elle tient un livre ouvert sur lequel elle pose une de ses mains, & elle le contemple avec autant de noblesse que de sagesse, sa tête est couverte d'un voile leger ; la moitié du fond du tableau est occupée par un rideau de couleur brune, & l'autre partie par un paysage & un ciel d'où l'on voit descendre un Ange qui tient un lys, symbole de la virginité. Tout le monde convient qu'il est peu de Peintres qui ayent mis autant de graces que celui-ci, dans cette espéce de sujets ; aussi en a t'il produit un très-grand nombre, & tous variés à l'infini. (Carle Maratte)|La Sainte Vierge en demie figure & de grandeur naturelle ; elle tient un livre ouvert sur lequel elle pose une de ses mains, & elle le contemple avec autant de noblesse que de sagesse, sa tête est couverte d'un voile leger ; la moitié du fond du tableau est occupée par un rideau de couleur brune, & l'autre partie par un paysage & un ciel d'où l'on voit descendre un Ange qui tient un lys, symbole de la virginité. Tout le monde convient qu'il est peu de Peintres qui ayent mis autant de graces que celui-ci, dans cette espéce de sujets ; aussi en a t'il produit un très-grand nombre, & tous variés à l'infini.]] réalisée par Carle Maratte, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot pour la Czarina au prix de 1200 frs. [17]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine représentée jusqu'aux genoux, tenant une palme & les mains jointes sur sa poitrine ; elle a sur la tête une couronne ; sa robe est de couleur verte, son manteau rougeâtre, & l'on ne peut désirer rien de plus noble que le caractère du visage, ni rien de plus gracieux & de plus correct. (Charles Cignani)|Sainte Catherine représentée jusqu'aux genoux, tenant une palme & les mains jointes sur sa poitrine ; elle a sur la tête une couronne ; sa robe est de couleur verte, son manteau rougeâtre, & l'on ne peut désirer rien de plus noble que le caractère du visage, ni rien de plus gracieux & de plus correct.]] réalisée par Charles Cignani, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 420 frs. [18]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet allégorique. La principale figure est celle d'une femme assise & dans une attitude majestueuse, qui, le bras gauche appuyé sur une pierre, & soutenant sa tête de son autre bras, a à ses pieds des livres & une armure de guerrier, deux enfans qui s'embrassent sont à ses côtés, & plus un Ange descendu du ciel tenant la couronne de l'Immortalité. Tout est précieux dans ce tableau, le dessin en est correct, le coloris vigoureux, & l'expression noble, simple & vraie. (François Solimene)|Un sujet allégorique. La principale figure est celle d'une femme assise & dans une attitude majestueuse, qui, le bras gauche appuyé sur une pierre, & soutenant sa tête de son autre bras, a à ses pieds des livres & une armure de guerrier, deux enfans qui s'embrassent sont à ses côtés, & plus un Ange descendu du ciel tenant la couronne de l'Immortalité. Tout est précieux dans ce tableau, le dessin en est correct, le coloris vigoureux, & l'expression noble, simple & vraie.]] réalisée par François Solimene, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Moles au prix de 125 frs. [19]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine. Un magnifique Palais bâti au bord de la mer, & qui offre un péristile orné de colonnes, qui y sert d'entrée, occupe presque la moitié du tableau, se détache en clair sur un groupe d'arbres : un gros vaisseau, dont ne voit que le tiers, se remarque dans l'autre partie, & se détache en brun sur son fond, qui en cet endroit est très-lumineux ; on y découvre une côté défendue par des tours, & diverses barques remplies de matelots, qui sont les manoeuvres nécessaires pour aborder au rivage : le ton de couleur de ce tableau est admirable, la touche en est libre, franche, & l'effet très-piquant. (Claude Gelée, Dit Le Lorrain)|Une Marine. Un magnifique Palais bâti au bord de la mer, & qui offre un péristile orné de colonnes, qui y sert d'entrée, occupe presque la moitié du tableau, se détache en clair sur un groupe d'arbres : un gros vaisseau, dont ne voit que le tiers, se remarque dans l'autre partie, & se détache en brun sur son fond, qui en cet endroit est très-lumineux ; on y découvre une côté défendue par des tours, & diverses barques remplies de matelots, qui sont les manoeuvres nécessaires pour aborder au rivage : le ton de couleur de ce tableau est admirable, la touche en est libre, franche, & l'effet très-piquant.]] réalisée par Claude Gelée, Dit Le Lorrain, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot pour la Czarina au prix de 2500 frs. [20]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux des plus excellens tableaux qui soient sortis des mains de ce Peintre, un de ceux dont la maniere la plus approché de celle de Cl. Lorrain, dont il étoit le contemporain & le fidele imitateur. Dans l'un, sur le devant, on voit un troupeau de différens animaux, gardé par un rustre ; sur le second plan est un groupe d'arbres, qui, se détachant en brun sur son fond, fait paroître avec plus de fraicheur une prairie qui occupe le troisiéme plan, & dans laquelle on apperçoit un autre troupeau de gros bétail ; cette prairie est traversée par une riviere où quelques uns de ces animaux viennent s'abreuver ; l'horison est terminé par des montagnes. Le Pendant n'est pas moins intéressant : une montagne assez escarpée & dans laquelle est pratiqué un chemin où sont placées avantageusement plusieurs figures ; un groupe d'arbres qui occupe le milieu du tableau, une prairie qui le termine, & un chemin de détour où l'on apperçoit un piqueur & un cavalier qui conduisent une meute de chiens ; tout cela réuni & joint à divers animaux qui, placés au sommet de la montagne, se détachent en brun sur le ciel, rend ce tableau d'autant plus piquant, qu'il est d'ailleurs du plus grand effet, & l'on oseroit presque dire que la nature y est embellie. (Herman Van Swanevelt, Connu sous le nom d'Herman d'Italie)|Deux des plus excellens tableaux qui soient sortis des mains de ce Peintre, un de ceux dont la maniere la plus approché de celle de Cl. Lorrain, dont il étoit le contemporain & le fidele imitateur. Dans l'un, sur le devant, on voit un troupeau de différens animaux, gardé par un rustre ; sur le second plan est un groupe d'arbres, qui, se détachant en brun sur son fond, fait paroître avec plus de fraicheur une prairie qui occupe le troisiéme plan, & dans laquelle on apperçoit un autre troupeau de gros bétail ; cette prairie est traversée par une riviere où quelques uns de ces animaux viennent s'abreuver ; l'horison est terminé par des montagnes. Le Pendant n'est pas moins intéressant : une montagne assez escarpée & dans laquelle est pratiqué un chemin où sont placées avantageusement plusieurs figures ; un groupe d'arbres qui occupe le milieu du tableau, une prairie qui le termine, & un chemin de détour où l'on apperçoit un piqueur & un cavalier qui conduisent une meute de chiens ; tout cela réuni & joint à divers animaux qui, placés au sommet de la montagne, se détachent en brun sur le ciel, rend ce tableau d'autant plus piquant, qu'il est d'ailleurs du plus grand effet, & l'on oseroit presque dire que la nature y est embellie.]] réalisée par Herman Van Swanevelt, Connu sous le nom d'Herman d'Italie, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Chariot au prix de 1179. 19 frs. [21]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux des plus excellens tableaux qui soient sortis des mains de ce Peintre, un de ceux dont la maniere la plus approché de celle de Cl. Lorrain, dont il étoit le contemporain & le fidele imitateur. Dans l'un, sur le devant, on voit un troupeau de différens animaux, gardé par un rustre ; sur le second plan est un groupe d'arbres, qui, se détachant en brun sur son fond, fait paroître avec plus de fraicheur une prairie qui occupe le troisiéme plan, & dans laquelle on apperçoit un autre troupeau de gros bétail ; cette prairie est traversée par une riviere où quelques uns de ces animaux viennent s'abreuver ; l'horison est terminé par des montagnes. Le Pendant n'est pas moins intéressant : une montagne assez escarpée & dans laquelle est pratiqué un chemin où sont placées avantageusement plusieurs figures ; un groupe d'arbres qui occupe le milieu du tableau, une prairie qui le termine, & un chemin de détour où l'on apperçoit un piqueur & un cavalier qui conduisent une meute de chiens ; tout cela réuni & joint à divers animaux qui, placés au sommet de la montagne, se détachent en brun sur le ciel, rend ce tableau d'autant plus piquant, qu'il est d'ailleurs du plus grand effet, & l'on oseroit presque dire que la nature y est embellie. (Herman Van Swanevelt, Connu sous le nom d'Herman d'Italie)|Deux des plus excellens tableaux qui soient sortis des mains de ce Peintre, un de ceux dont la maniere la plus approché de celle de Cl. Lorrain, dont il étoit le contemporain & le fidele imitateur. Dans l'un, sur le devant, on voit un troupeau de différens animaux, gardé par un rustre ; sur le second plan est un groupe d'arbres, qui, se détachant en brun sur son fond, fait paroître avec plus de fraicheur une prairie qui occupe le troisiéme plan, & dans laquelle on apperçoit un autre troupeau de gros bétail ; cette prairie est traversée par une riviere où quelques uns de ces animaux viennent s'abreuver ; l'horison est terminé par des montagnes. Le Pendant n'est pas moins intéressant : une montagne assez escarpée & dans laquelle est pratiqué un chemin où sont placées avantageusement plusieurs figures ; un groupe d'arbres qui occupe le milieu du tableau, une prairie qui le termine, & un chemin de détour où l'on apperçoit un piqueur & un cavalier qui conduisent une meute de chiens ; tout cela réuni & joint à divers animaux qui, placés au sommet de la montagne, se détachent en brun sur le ciel, rend ce tableau d'autant plus piquant, qu'il est d'ailleurs du plus grand effet, & l'on oseroit presque dire que la nature y est embellie.]] réalisée par Herman Van Swanevelt, Connu sous le nom d'Herman d'Italie, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Chariot au prix de 1179. 19 19 frs. [22]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand Paysage très-riche de composition, & dont le site est admirable ; c'est un assemblage d'arbres & de montagnes où chaque objet est traité dans son véritable genre ; il est impossible de voir des arbres mieux feuillés, & dont la touche soit plus legere & plus facile : ce tableau a d'ailleurs l'avantage d'être enrichi de figures & d'animaux peints par Nic. Poussin, & d'avoir été exécuté à détrempe, ce qui a conservé à la couleur sa fraicheur & l'a empêche de pousser au noir, ainsi qu'il n'est arrivé que trop souvent aux tableaux que le Gaspre a peint à l'huile. Deux grands arbres sur le devant se détachent en brun & sont valoir un beau fond bordé de montagnes, au bas desquelles est une riviere où se voyent deux pêcheurs. (Gaspre Dughet, beau-frere du Poussin)|Un grand Paysage très-riche de composition, & dont le site est admirable ; c'est un assemblage d'arbres & de montagnes où chaque objet est traité dans son véritable genre ; il est impossible de voir des arbres mieux feuillés, & dont la touche soit plus legere & plus facile : ce tableau a d'ailleurs l'avantage d'être enrichi de figures & d'animaux peints par Nic. Poussin, & d'avoir été exécuté à détrempe, ce qui a conservé à la couleur sa fraicheur & l'a empêche de pousser au noir, ainsi qu'il n'est arrivé que trop souvent aux tableaux que le Gaspre a peint à l'huile. Deux grands arbres sur le devant se détachent en brun & sont valoir un beau fond bordé de montagnes, au bas desquelles est une riviere où se voyent deux pêcheurs.]] réalisée par Gaspre Dughet, beau-frere du Poussin, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Lebrun au prix de 1200 1 frs. [23]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre grand Paysage traité dans la maniere de Salvator Rose ; une moitié du tableau est occupée par une haute montagne couronnée d'arbrisseaux & de diverses broussailles, au pied de laquelle on voit un grand arbre mort & n'ayant presque plus d'écorce ; cet objet vraiment pittoresque, est rendu avec autant de vérité que de gout. Quatre arbres, dont deux sont dépouillés de leurs feuilles, un allongement de terrein & quelques montagnes dans le lointain, achevent la composition du tableau, & l'on sent au mouvement dont les feuilles des arbres sont agités que le Peintre a eu en vue d'y représenter un coup de vent. Le tableau d'etoit dénué de figures, M. L. M. Vanloo y en a ajouté qui forment deux groupes, dont un représente le Samaritain, qui, descendu de son cheval, y met l'homme percé de coups qu'il rencontre sur son chemin. (Gaspre Dughet, beau-frere du Poussin)|Un autre grand Paysage traité dans la maniere de Salvator Rose ; une moitié du tableau est occupée par une haute montagne couronnée d'arbrisseaux & de diverses broussailles, au pied de laquelle on voit un grand arbre mort & n'ayant presque plus d'écorce ; cet objet vraiment pittoresque, est rendu avec autant de vérité que de gout. Quatre arbres, dont deux sont dépouillés de leurs feuilles, un allongement de terrein & quelques montagnes dans le lointain, achevent la composition du tableau, & l'on sent au mouvement dont les feuilles des arbres sont agités que le Peintre a eu en vue d'y représenter un coup de vent. Le tableau d'etoit dénué de figures, M. L. M. Vanloo y en a ajouté qui forment deux groupes, dont un représente le Samaritain, qui, descendu de son cheval, y met l'homme percé de coups qu'il rencontre sur son chemin.]] réalisée par Gaspre Dughet, beau-frere du Poussin, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 420 frs. [24]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage. Sur le devant sont quatre figures, dont une femme debout vue par le dos, touche une guittare qu'accompagne de sa flutte un paysan assis ; plusieurs gros arbres toussus occupent un côté du tableau & sont valoir un beau fond où l'on voit plusieurs maisons, des arbres & une petite riviere. Les figures qui ornent ce tableau sont de Bon Boulongne l'aîné. (François Millet, Surnommé Francisque)|Un beau Paysage. Sur le devant sont quatre figures, dont une femme debout vue par le dos, touche une guittare qu'accompagne de sa flutte un paysan assis ; plusieurs gros arbres toussus occupent un côté du tableau & sont valoir un beau fond où l'on voit plusieurs maisons, des arbres & une petite riviere. Les figures qui ornent ce tableau sont de Bon Boulongne l'aîné.]] réalisée par François Millet, Surnommé Francisque, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 132 frs. [25]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Combat de Cavaliers, les uns armés d'armes à feu, & les autres d'armes blanches, on y compte environ vingt-quatre combattans, tous en action & cherchant à se signaler par leur valeur ; quelques détachemens dans le fond en poursuivent d'autres. Il a fallu avoir assisté à des combats, pour en prendre aussi bien l'esprit que l'a fait ici le Bourguignon ; aussi est ce un de ses plus excellens ouvrages. (Jacques Courtois, Surnommé Le Bourguignon)|Un Combat de Cavaliers, les uns armés d'armes à feu, & les autres d'armes blanches, on y compte environ vingt-quatre combattans, tous en action & cherchant à se signaler par leur valeur ; quelques détachemens dans le fond en poursuivent d'autres. Il a fallu avoir assisté à des combats, pour en prendre aussi bien l'esprit que l'a fait ici le Bourguignon ; aussi est ce un de ses plus excellens ouvrages.]] réalisée par Jacques Courtois, Surnommé Le Bourguignon, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Joullain au prix de 380.8 frs. [26]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Tête de vieillard, dont la barbe & les cheveux ont blanchi sic, & qui est vue de face ; ses yeux sont pleins de feu, & ce qui paroît du corps est couvert d'une draperie bordée de sourrure ; cette tête, qui est du ton de couleur le plus vigoureux, & dont le faire est très-hardi, semble peinte au premier coup, & faite de rien ; cependant elle prend un relief que le seul Reubens étoit capable de lui donner ; elle est de grandeur naturelle. (Pierre-Paul Rubens)|Une belle Tête de vieillard, dont la barbe & les cheveux ont blanchi sic, & qui est vue de face ; ses yeux sont pleins de feu, & ce qui paroît du corps est couvert d'une draperie bordée de sourrure ; cette tête, qui est du ton de couleur le plus vigoureux, & dont le faire est très-hardi, semble peinte au premier coup, & faite de rien ; cependant elle prend un relief que le seul Reubens étoit capable de lui donner ; elle est de grandeur naturelle.]] réalisée par Pierre-Paul Rubens, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot pour la Czarina au prix de 600 frs. [27]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'une très-belle femme, en demi figure & de grandeur naturelle ; la tête vue de face est ornée de cheveux bouclés qui lui tombent négligemment sur le front & sur les épaules ; sa gorge est découverte, un collier de perles lui environne le col, & deux perles en pendeloques sont attachées à ses oreilles ; son vêtement est de satin blanc, enrichi de pierreries ; le fond du tableau est occupé en partie par un rideau jaune brodé, qui, dans l'endroit qu'il ne couvre pas, laisse voir un beau ciel ; le tableau est ceintré dans la partie supérieure. Quelle expression, quelle vérité de couleur & quelle finesse de touche ne trouve t'on pas dans cet habile Artiste ? aussi est-ce avec justice que Van-Dyck tient le premier rang parmi ceux qui, comme lui, ont peint des portraits. (Antoine Van-Dyck)|Le Portrait d'une très-belle femme, en demi figure & de grandeur naturelle ; la tête vue de face est ornée de cheveux bouclés qui lui tombent négligemment sur le front & sur les épaules ; sa gorge est découverte, un collier de perles lui environne le col, & deux perles en pendeloques sont attachées à ses oreilles ; son vêtement est de satin blanc, enrichi de pierreries ; le fond du tableau est occupé en partie par un rideau jaune brodé, qui, dans l'endroit qu'il ne couvre pas, laisse voir un beau ciel ; le tableau est ceintré dans la partie supérieure. Quelle expression, quelle vérité de couleur & quelle finesse de touche ne trouve t'on pas dans cet habile Artiste ? aussi est-ce avec justice que Van-Dyck tient le premier rang parmi ceux qui, comme lui, ont peint des portraits.]] réalisée par Antoine Van-Dyck, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 240 frs. [28]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'une Anglaise, en pied, dans un jardin près d'une fontaine où elle porte la main droite, de l'autre elle souleve un côté de sa robe qui est de satin cramoisi ; le fichu festoné, qui lui couvre les épaules, est posé de façon à laisser entrevoir une belle gorge ; la fontaine est décorée d'une figure de pierre, qui représente l'Amour tenant un vase d'où sort de l'eau, & au bas est un rosier ; le fond est un paysage très-spirituellement touché : ce petit tableau est d'un précieux fini, & très-vigoureux de couleur. (Antoine Van-Dyck)|Le Portrait d'une Anglaise, en pied, dans un jardin près d'une fontaine où elle porte la main droite, de l'autre elle souleve un côté de sa robe qui est de satin cramoisi ; le fichu festoné, qui lui couvre les épaules, est posé de façon à laisser entrevoir une belle gorge ; la fontaine est décorée d'une figure de pierre, qui représente l'Amour tenant un vase d'où sort de l'eau, & au bas est un rosier ; le fond est un paysage très-spirituellement touché : ce petit tableau est d'un précieux fini, & très-vigoureux de couleur.]] réalisée par Antoine Van-Dyck, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 250.1 frs. [29]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le buste de Notre-Seigneur : tout le jour tombe sur la tête, qui, vue de face, est claire & lumineuse, & d'un caractère si pathétique, qu'il est impossible de la regarder sans éprouver la plus vive émotion. Le reste de la figure lui est sacrifié ; l'habillement est de couleur brune, & l'on n'apperçoit qu'à peinte une partie des deux mains. C'est ainsi que dans ce tableau & dans les deux suivans, Rembrandt a rassemblé toutes les forces de son art pour produire l'illusion. (Rembrandt Van-Ryn)|Le buste de Notre-Seigneur : tout le jour tombe sur la tête, qui, vue de face, est claire & lumineuse, & d'un caractère si pathétique, qu'il est impossible de la regarder sans éprouver la plus vive émotion. Le reste de la figure lui est sacrifié ; l'habillement est de couleur brune, & l'on n'apperçoit qu'à peinte une partie des deux mains. C'est ainsi que dans ce tableau & dans les deux suivans, Rembrandt a rassemblé toutes les forces de son art pour produire l'illusion.]] réalisée par Rembrandt Van-Ryn, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Vanloo Le au prix de 213 frs. [30]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Portrait de femme en demie figure & de grandeur naturelle ; elle se montre de face, n'a sur la tête aucune coëffure, sa gorge est couverte d'une chemise plissée, & le corps d'une espéce de mantille : le ton de couleur en est chaud & vigoureux. Rembrandt a rassemblé toutes les forces de son art pour produire l'illusion. (Rembrandt Van-Ryn)|Un Portrait de femme en demie figure & de grandeur naturelle ; elle se montre de face, n'a sur la tête aucune coëffure, sa gorge est couverte d'une chemise plissée, & le corps d'une espéce de mantille : le ton de couleur en est chaud & vigoureux. Rembrandt a rassemblé toutes les forces de son art pour produire l'illusion.]] réalisée par Rembrandt Van-Ryn, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Boileau au prix de 860 frs. [31]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Buste d'homme, dont la tête à courte barbe, est d'un très-beau caractère ; le corps est enveloppé d'un manteau ; il a sur la tête un chapeau rabattu, & autour du col une chaîne de pierres fines de différentes couleurs : Tableau précieux, & qu'on peut trop admirer. Rembrandt a rassemlé toutes les forces de son art pour produire l'illusion. (Rembrandt Van-Ryn)|Un Buste d'homme, dont la tête à courte barbe, est d'un très-beau caractère ; le corps est enveloppé d'un manteau ; il a sur la tête un chapeau rabattu, & autour du col une chaîne de pierres fines de différentes couleurs : Tableau précieux, & qu'on peut trop admirer. Rembrandt a rassemlé toutes les forces de son art pour produire l'illusion.]] réalisée par Rembrandt Van-Ryn, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 1300 frs. [32]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Fête Flamande, dans la composition de laquelle il entre au moins dix-huit figures de 10 à 12 pouces de proportion ; deux d'entre elles dansent au son d'une musette dont joue un vieillard qui est monté sur un tonneau, & près duquel sont assis un homme & une femme vus par le dos ; d'un autre côté un vieillard assis auprès d'une femme qui tient un verre & un pot de bierre, lui porte la main au menton, comme pour la caresser ; deux hommes debout regardent avec attention les danseurs, & sur le premier plan est une admirable figure de paysan debout, qui d'une main tient une pipe & de l'autre un pot ; une chevre blanche & un grand pot à lait de cuivre jaune, sont à ses côtés ; trois chaumieres qui servent de fond au principal groupe, occupent une moitié du tableau : l'autre moitié offre un beau fond de paysage & une cabane qui se détache en brun sur un ciel clair, & près de là est encore un groupe de trois paysans, dont deux sont debout appuyés sur leurs bâtons, & sont conversation avec le troisiéme qui est assis. Ce tableau, un des plus grands que l'on connoisse de Teniers, est de la plus entiene conservation ; il a été peint dans le tems que cet habile Artiste étoit dans sa plus grande force, & tous les Connoisseurs conviennent que c'est un de ses chef-d'oeuvres. (David Teniers)|Une Fête Flamande, dans la composition de laquelle il entre au moins dix-huit figures de 10 à 12 pouces de proportion ; deux d'entre elles dansent au son d'une musette dont joue un vieillard qui est monté sur un tonneau, & près duquel sont assis un homme & une femme vus par le dos ; d'un autre côté un vieillard assis auprès d'une femme qui tient un verre & un pot de bierre, lui porte la main au menton, comme pour la caresser ; deux hommes debout regardent avec attention les danseurs, & sur le premier plan est une admirable figure de paysan debout, qui d'une main tient une pipe & de l'autre un pot ; une chevre blanche & un grand pot à lait de cuivre jaune, sont à ses côtés ; trois chaumieres qui servent de fond au principal groupe, occupent une moitié du tableau : l'autre moitié offre un beau fond de paysage & une cabane qui se détache en brun sur un ciel clair, & près de là est encore un groupe de trois paysans, dont deux sont debout appuyés sur leurs bâtons, & sont conversation avec le troisiéme qui est assis. Ce tableau, un des plus grands que l'on connoisse de Teniers, est de la plus entiene conservation ; il a été peint dans le tems que cet habile Artiste étoit dans sa plus grande force, & tous les Connoisseurs conviennent que c'est un de ses chef-d'oeuvres.]] réalisée par David Teniers, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 6000 frs. [33]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Tabagie, composée de six figures rassemblées dans l'intérieur d'une maison ; celle qui joue le principal rôle est un homme assis à côté d'une petite table sur laquelle est un vase de terre contenant du feu pour allumer sa pipe ; elle est dans un de ses mains, ainsi qu'un pot à bierre qui est posé sur son genou ; la tête de cet homme est vue de face, & derriere lui est un autre homme debout vu par le dos dans une de ces attitudes que ce maître a si souvent employée ; dans le fond de la chambre est une cheminée autour de laquelle sont divers paysans occupés à jouer & à boire. La touche de ce tableau est tout-à-fait spirituelle & fine. (David Teniers)|Une Tabagie, composée de six figures rassemblées dans l'intérieur d'une maison ; celle qui joue le principal rôle est un homme assis à côté d'une petite table sur laquelle est un vase de terre contenant du feu pour allumer sa pipe ; elle est dans un de ses mains, ainsi qu'un pot à bierre qui est posé sur son genou ; la tête de cet homme est vue de face, & derriere lui est un autre homme debout vu par le dos dans une de ces attitudes que ce maître a si souvent employée ; dans le fond de la chambre est une cheminée autour de laquelle sont divers paysans occupés à jouer & à boire. La touche de ce tableau est tout-à-fait spirituelle & fine.]] réalisée par David Teniers, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Chariot au prix de 900 frs. [34]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Vendeur de Moules qui a fait arrêter sa brouette vis-à-vis d'une maison d'où sortent un homme & une femme ; un bonnet sourré, garni d'une longue plume, lui sert de coëffure ; & la bouche ouverte, il semble avec beaucoup d'expression, annoncer ce qu'il vend, & pour le mieux faire connoître, il tient entre ses mains une moule qu'il ouvre ; on apperçoit dans le fond du tableau deux chaumieres & plusieurs petites figures, avec du paysage : c'est un morceau très-précieux ; il est peint sur bois. (David Teniers)|Un Vendeur de Moules qui a fait arrêter sa brouette vis-à-vis d'une maison d'où sortent un homme & une femme ; un bonnet sourré, garni d'une longue plume, lui sert de coëffure ; & la bouche ouverte, il semble avec beaucoup d'expression, annoncer ce qu'il vend, & pour le mieux faire connoître, il tient entre ses mains une moule qu'il ouvre ; on apperçoit dans le fond du tableau deux chaumieres & plusieurs petites figures, avec du paysage : c'est un morceau très-précieux ; il est peint sur bois.]] réalisée par David Teniers, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Hamond au prix de 802.1 frs. [35]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Parabole de l'Enfant prodigue, qui, réduit à garder les pourceaux, debout, les mains jointes & baissées, & les yeux fixés vers le ciel, semble implorer son assistanee & rougir de sa situation ; trois figures, dont ce sujet fait l'entretien, sont dans un coin du tableau qui a pour fond une ruine entremélée sic de paysage. (Pierre Van-Laer, Surnommé Bamboche)|La Parabole de l'Enfant prodigue, qui, réduit à garder les pourceaux, debout, les mains jointes & baissées, & les yeux fixés vers le ciel, semble implorer son assistanee & rougir de sa situation ; trois figures, dont ce sujet fait l'entretien, sont dans un coin du tableau qui a pour fond une ruine entremélée sic de paysage.]] réalisée par Pierre Van-Laer, Surnommé Bamboche, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot au prix de 200.1 frs. [36]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre dans laquelle on voit un chirurgien de village qui panse une playe à la jambe d'un paysan que sa femme accompagne, & qui, par son attitude, semble partager avec son mari la douleur qu'il ressent. Le fond du tableau, qui est un des plus excellens de ce peintre Hollandois, & où il regne une belle harmonie, représente un laboratoire dans lequel un homme s'occupe à piler des drougues. (Jean Steen)|L'intérieur d'une chambre dans laquelle on voit un chirurgien de village qui panse une playe à la jambe d'un paysan que sa femme accompagne, & qui, par son attitude, semble partager avec son mari la douleur qu'il ressent. Le fond du tableau, qui est un des plus excellens de ce peintre Hollandois, & où il regne une belle harmonie, représente un laboratoire dans lequel un homme s'occupe à piler des drougues.]] réalisée par Jean Steen, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Moles au prix de 335 2 frs. [38]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux pendans, de forme ovale, représentant des campagnes agréables & ornés de figures & d'animaux ; le premier est remarquable par un groupe d'arbres, bordé par une riviere qui en occupe le devant ; dans l'autre on voit un Pont rustique, sur lequel passe un troupeau d'animaux : Ils sont tous les deux d'un beau ton de couleur & d'un grand effet. (Bartholomé Breemberg)|Deux tableaux pendans, de forme ovale, représentant des campagnes agréables & ornés de figures & d'animaux ; le premier est remarquable par un groupe d'arbres, bordé par une riviere qui en occupe le devant ; dans l'autre on voit un Pont rustique, sur lequel passe un troupeau d'animaux : Ils sont tous les deux d'un beau ton de couleur & d'un grand effet.]] réalisée par Bartholomé Breemberg, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Aubert au prix de 275 frs. [39]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur d'Eglise gothique, qu'un accident de lumiere projettée sur une chapelle, rend d'un effet extrêmement piquant ; les figures en sont peintes par le Breughel de Velours. Le plus grand nombre est à genoux & se prépare à recevoir la bénédiction du Saint Sacremant, que va leur donner le prêtre qui est lui-même en acte d'adoration. Quelque précieux que soit en lui-même le travail de SteenWyck, cette addition de figures ne contribue pas peu à en augmenter infiniment le mérite aux yeux des connoisseurs & des curieux. (Henry Steenwyck)|Un intérieur d'Eglise gothique, qu'un accident de lumiere projettée sur une chapelle, rend d'un effet extrêmement piquant ; les figures en sont peintes par le Breughel de Velours. Le plus grand nombre est à genoux & se prépare à recevoir la bénédiction du Saint Sacremant, que va leur donner le prêtre qui est lui-même en acte d'adoration. Quelque précieux que soit en lui-même le travail de SteenWyck, cette addition de figures ne contribue pas peu à en augmenter infiniment le mérite aux yeux des connoisseurs & des curieux.]] réalisée par Henry Steenwyck, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Boileau au prix de 1200 1 frs. [40]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre intérieur d'Eglise ; un homme qui porte un flambeau paroît sur le devant, & dans le fond d'un des bas côtés, on apperçoit une chapelle où se donne la bénédiction du Saint Sacrement. Ce petit tableau est fin & d'un bel effet. (Henry Steenwyck)|Autre intérieur d'Eglise ; un homme qui porte un flambeau paroît sur le devant, & dans le fond d'un des bas côtés, on apperçoit une chapelle où se donne la bénédiction du Saint Sacrement. Ce petit tableau est fin & d'un bel effet.]] réalisée par Henry Steenwyck, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Chevalier au prix de 240 frs. [41]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une Eglise des Pays-Bas, qui par l'heureux effet de la perspective, paroît d'une vaste étendue ; elle se présente en face, & non-seulement l'on en découvre la nef & le choeur, mais encore une partie des bas côtés ; quantité de figures spirituellement touchées, ornent ce tableau, qui est d'une belle couleur & d'un fini précieux ; il sert de pendant à celui du no. 39, dont il a les mêmes dimensions Largeur 21 pouces, sur 15 de haut. (Pierre Neefs)|L'intérieur d'une Eglise des Pays-Bas, qui par l'heureux effet de la perspective, paroît d'une vaste étendue ; elle se présente en face, & non-seulement l'on en découvre la nef & le choeur, mais encore une partie des bas côtés ; quantité de figures spirituellement touchées, ornent ce tableau, qui est d'une belle couleur & d'un fini précieux ; il sert de pendant à celui du no. 39, dont il a les mêmes dimensions Largeur 21 pouces, sur 15 de haut.]] réalisée par Pierre Neefs, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Dalmon au prix de 150 1 frs. [42]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Du Gibier jetté sur un bout de pierre, & gardé par un chien dont on ne voit que la tête ; des troncs d'arbres, des ronces & diverses plantes bien groupés, enrichissent ce tableau précieux par la finesse de la touche & la vérité qui y regne. (Jean Griffier)|Du Gibier jetté sur un bout de pierre, & gardé par un chien dont on ne voit que la tête ; des troncs d'arbres, des ronces & diverses plantes bien groupés, enrichissent ce tableau précieux par la finesse de la touche & la vérité qui y regne.]] réalisée par Jean Griffier, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Moles au prix de 78.19 frs. [43]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage, de forme ovale, dans lequel il entre des figures, des animaux, & les ruines d'une temple dont il ne reste que huit colonnes sur pied ; il symétriter avec un bois touffu qui est vis-à-vis, & dans l'entre deux on découvre un horison bordé de montagnes ; les figures qui sont sur le premier plan du tableau, sont au nombre de douze ; leur occupation est de garder & de conduire des troupeaux. (Pierre Patel)|Un riche Paysage, de forme ovale, dans lequel il entre des figures, des animaux, & les ruines d'une temple dont il ne reste que huit colonnes sur pied ; il symétriter avec un bois touffu qui est vis-à-vis, & dans l'entre deux on découvre un horison bordé de montagnes ; les figures qui sont sur le premier plan du tableau, sont au nombre de douze ; leur occupation est de garder & de conduire des troupeaux.]] réalisée par Pierre Patel, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan au prix de 1001 frs. [44]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux très-agréables Paysages ornés, ainsi que le précédent, de figures, de ruines & d'animaux divers ; dans l'un on voit sur le devant une chasse au sanglier ; l'autre présente la vue d'une riviere, au bord de laquelle est un Pêcheur, & qui est traversée par un pont d'une seule arche, d'où plusieurs cavaliers s'acheminent vers une ville défendue par une vieille tour. (Pierre Patel)|Deux très-agréables Paysages ornés, ainsi que le précédent, de figures, de ruines & d'animaux divers ; dans l'un on voit sur le devant une chasse au sanglier ; l'autre présente la vue d'une riviere, au bord de laquelle est un Pêcheur, & qui est traversée par un pont d'une seule arche, d'où plusieurs cavaliers s'acheminent vers une ville défendue par une vieille tour.]] réalisée par Pierre Patel, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par De St Yves au prix de 600.1 frs. [45]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand Paysage qu'enrichissent des ruines & de l'architecture, & que rendent plus intéressant encore les figures au nombre de douze, que le Peintre y a introduites, & qui ont pour sujet le Samaritain de l'Evangile. Le tableau est clair, bien composé, & d'une parfaite conservation. (Sebastien Bourdon)|Un grand Paysage qu'enrichissent des ruines & de l'architecture, & que rendent plus intéressant encore les figures au nombre de douze, que le Peintre y a introduites, & qui ont pour sujet le Samaritain de l'Evangile. Le tableau est clair, bien composé, & d'une parfaite conservation.]] réalisée par Sebastien Bourdon, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Paillet au prix de 1401 frs. [47]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le tableau qui fait pendant avec le précédent, représente une campagne ouverte, qui laisse appercevoir une ville dans le lointain, & dans laquelle serpente sur le devant un petite riviere où sont entrées deux vaches, & dont les eaux forment une petite cascade. (Sebastien Bourdon)|Le tableau qui fait pendant avec le précédent, représente une campagne ouverte, qui laisse appercevoir une ville dans le lointain, & dans laquelle serpente sur le devant un petite riviere où sont entrées deux vaches, & dont les eaux forment une petite cascade.]] réalisée par Sebastien Bourdon, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Vanloo le Je au prix de 200 frs. [49]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Laban faisant la recherche des ses idoles dans les équipages de Jacob son gendre ; composition de neuf figures, dont les caractères de têtes sont pleins d'expression, & varies selon la qualité des personnages auxquels ils appartiennent, & qui consistent en hommes, ou femmes, & en enfans, ayant autour d'eux plusieurs animaux. (Sebastien Bourdon)|Laban faisant la recherche des ses idoles dans les équipages de Jacob son gendre ; composition de neuf figures, dont les caractères de têtes sont pleins d'expression, & varies selon la qualité des personnages auxquels ils appartiennent, & qui consistent en hommes, ou femmes, & en enfans, ayant autour d'eux plusieurs animaux.]] réalisée par Sebastien Bourdon, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Joullain au prix de 480.19 frs. [50]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le départ de Jacob. Ce tableau traité avec Vaghesse, & d'un ton argentin, qui le rend très-agréable, présente une composition de quinze figures, qui devient très-intéressante par la variété des objets qu'elle renferme ; on y voit sur un des côtés, un beau groupe de femmes & d'enfans, & sur le devant du tableau deux hommes à moitié nuds, & d'un gout de dessin excellent, qui sont occupés à lier des ballots ; l'on y voit aussi un grand nombre d'animaux divers. (Sebastien Bourdon)|Le départ de Jacob. Ce tableau traité avec Vaghesse, & d'un ton argentin, qui le rend très-agréable, présente une composition de quinze figures, qui devient très-intéressante par la variété des objets qu'elle renferme ; on y voit sur un des côtés, un beau groupe de femmes & d'enfans, & sur le devant du tableau deux hommes à moitié nuds, & d'un gout de dessin excellent, qui sont occupés à lier des ballots ; l'on y voit aussi un grand nombre d'animaux divers.]] réalisée par Sebastien Bourdon, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Foliot au prix de 1500 frs. [51]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait d'homme, sans mains, la tête vue de face, des cheveux bruns pendans jusques sur son vêtement qui est d'une étoffe noire, & qui reçoit le col de sa chimse, rabattu par dessus. Ce portrait est d'une vérité singuliere ; la tête est pleine de vie & d'expression. (Sebastien Bourdon)|Un portrait d'homme, sans mains, la tête vue de face, des cheveux bruns pendans jusques sur son vêtement qui est d'une étoffe noire, & qui reçoit le col de sa chimse, rabattu par dessus. Ce portrait est d'une vérité singuliere ; la tête est pleine de vie & d'expression.]] réalisée par Sebastien Bourdon, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Lebrun au prix de 200 frs. [52]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans, représentans des batailles, dont chacune desquelles on peut compter trois cent figures ; elles forment différens groupes, & dans tous on remarque la même ardeur, soit pour attaquer, soit pour se défendre ; les uns soutiennent avec opiniâtreté un combat égal, & se signalent par des actions de valeur, tandis que d'autres intimidés prennent la fuite, & sont vivement poursuivis par leurs adversaires : mais ce qui releve infiniment le merite de ces deux tableaux, c'est la vigueur & la fraicheur du coloris, la variété d'expression qu'on y remarque, la légereté & la finesse de la touche, & l'art si difficile de multiplier les figures & les groupes sans confusion, & de faire concourir un grand nombre d'effets particuliers, & qui paroissent indépendans les uns des autres, à la production d'un effet total qui soit un, & dont il résulte, pour le spectateur, une impression grande, forte & durable. Dans l'un une mêlée générale fait le principal objet, & sur le second plan les ennemis poursuivis passent une petite riviere à la nage ; dans l'autre plusieurs groupes de combattans, l'épée à la main, occupent le devant du tableau ; sur le sécond plan est le groupe le plus nombreaux, près d'un village où se livre la bataille ; dans le fond on voit divers détachemens qui prennent la fuite ; un peu de paysage orne ces deux morceaux, dont on ne peut trop faire l'éloge. (François Vander-Meulen)|Deux Tableaux faisant pendans, représentans des batailles, dont chacune desquelles on peut compter trois cent figures ; elles forment différens groupes, & dans tous on remarque la même ardeur, soit pour attaquer, soit pour se défendre ; les uns soutiennent avec opiniâtreté un combat égal, & se signalent par des actions de valeur, tandis que d'autres intimidés prennent la fuite, & sont vivement poursuivis par leurs adversaires : mais ce qui releve infiniment le merite de ces deux tableaux, c'est la vigueur & la fraicheur du coloris, la variété d'expression qu'on y remarque, la légereté & la finesse de la touche, & l'art si difficile de multiplier les figures & les groupes sans confusion, & de faire concourir un grand nombre d'effets particuliers, & qui paroissent indépendans les uns des autres, à la production d'un effet total qui soit un, & dont il résulte, pour le spectateur, une impression grande, forte & durable. Dans l'un une mêlée générale fait le principal objet, & sur le second plan les ennemis poursuivis passent une petite riviere à la nage ; dans l'autre plusieurs groupes de combattans, l'épée à la main, occupent le devant du tableau ; sur le sécond plan est le groupe le plus nombreaux, près d'un village où se livre la bataille ; dans le fond on voit divers détachemens qui prennent la fuite ; un peu de paysage orne ces deux morceaux, dont on ne peut trop faire l'éloge.]] réalisée par François Vander-Meulen, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Menageot pour la Czarina au prix de 10000 frs. [53]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux bustes de forme ovale : l'un représente le portrait de l'Auteur, bisayeul de Louis-Michel Vanloo ; il s'est peint vêtu en Arménien, soulevant de la main-gauche son vêtetement sic, & la tête couverte d'un bonnet sourté ; l'autre est le portrait de son pere, peint dans le stile de Rembrandt. (Jacques Vanloo)|Deux bustes de forme ovale : l'un représente le portrait de l'Auteur, bisayeul de Louis-Michel Vanloo ; il s'est peint vêtu en Arménien, soulevant de la main-gauche son vêtetement sic, & la tête couverte d'un bonnet sourté ; l'autre est le portrait de son pere, peint dans le stile de Rembrandt.]] réalisée par Jacques Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Wanloo Le au prix de 50 frs. [54]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane se reposant au retour de la chasse, accompagnée des Nymphes de sa suite, au nombre de douze, dont quelques unes se baignent, & d'autres lui présentent une corbeille remplie de fruits ; elle est assise au pied d'un rocher, & l'on voit auprès d'elle des chiens & le gibier qu'elle a tué ; cette riche composition est soutenue par un dessin coulant & correct ; la couleur en est brillante, la touche hardie & franche, l'effet agréable, en un mot, tout en est séduisant ; c'est un des chef-d'oeuvres d'un Artiste qui a si bien mérité de notre Ecole. Toutes les figures de ce tableau ont 12 pouces de proportion. (Jean-Baptiste Vanloo)|Diane se reposant au retour de la chasse, accompagnée des Nymphes de sa suite, au nombre de douze, dont quelques unes se baignent, & d'autres lui présentent une corbeille remplie de fruits ; elle est assise au pied d'un rocher, & l'on voit auprès d'elle des chiens & le gibier qu'elle a tué ; cette riche composition est soutenue par un dessin coulant & correct ; la couleur en est brillante, la touche hardie & franche, l'effet agréable, en un mot, tout en est séduisant ; c'est un des chef-d'oeuvres d'un Artiste qui a si bien mérité de notre Ecole. Toutes les figures de ce tableau ont 12 pouces de proportion.]] réalisée par Jean-Baptiste Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Basan pour Cochu medecin au prix de 1650 frs. [55]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Pierre délivré de la prison : l'Ange qui l'accompagne descend avec lui des dégrés sur lesquels sont endormis quatre Soldats. C'est l'esquisse presque terminée du grand tableau que tout le mond voit avec tant de plaisir dans l'Eglise de l'Abbaye de Saint Germain des Prés ; esquisse où tout le feu du génie de l'Artiste, se manifeste, & dont les Connoisseurs sont avec raison le plus grand cas. (Jean-Baptiste Vanloo)|Saint Pierre délivré de la prison : l'Ange qui l'accompagne descend avec lui des dégrés sur lesquels sont endormis quatre Soldats. C'est l'esquisse presque terminée du grand tableau que tout le mond voit avec tant de plaisir dans l'Eglise de l'Abbaye de Saint Germain des Prés ; esquisse où tout le feu du génie de l'Artiste, se manifeste, & dont les Connoisseurs sont avec raison le plus grand cas.]] réalisée par Jean-Baptiste Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Boileau au prix de 440.1 frs. [56]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Notre Seigneur attaché à la colonne, & flagellé par quatre bourreaux ; cette esquisse, touchée avec beaucoup d'esprit, est peinte en grisaille ; c'est la même composition qu'a gravée M. le Comte de Caylus, à quelques changemens près. (Jean-Baptiste Vanloo)|Notre Seigneur attaché à la colonne, & flagellé par quatre bourreaux ; cette esquisse, touchée avec beaucoup d'esprit, est peinte en grisaille ; c'est la même composition qu'a gravée M. le Comte de Caylus, à quelques changemens près.]] réalisée par Jean-Baptiste Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Joullain au prix de 90 frs. [57]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux belles copies de deux Portraits en demie figure, peints par Van-Dyck ; l'un est celui d'un Evêque en camail violet, bordé de rouge, au bas duquel pend sur la poitrine du Prélat une croix de cristal montée en or ; dans une de ses mains est un papier ; de l'autre il tient le bras du fauteuil qui lui sert de siége. Le second est celui d'un personnage dont on ignore le nom, & dont la tête est d'un fort beau caractère ; il est pareillement assis dans un fauteuil, & il porte la main à une médaille pendue à un cordon bleu ; de l'autre il tient un papier. (Jean-Baptiste Vanloo)|Deux belles copies de deux Portraits en demie figure, peints par Van-Dyck ; l'un est celui d'un Evêque en camail violet, bordé de rouge, au bas duquel pend sur la poitrine du Prélat une croix de cristal montée en or ; dans une de ses mains est un papier ; de l'autre il tient le bras du fauteuil qui lui sert de siége. Le second est celui d'un personnage dont on ignore le nom, & dont la tête est d'un fort beau caractère ; il est pareillement assis dans un fauteuil, & il porte la main à une médaille pendue à un cordon bleu ; de l'autre il tient un papier.]] réalisée par Jean-Baptiste Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Wanloo Le et la Suisse au prix de 31 frs. [61]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Magdeleine pénitente ; elle est vue jusqu'aux genoux, le bras droit appuyé sur une pierre, & soutenant de la main sa tête, dont les yeux sont fixés sur une tête de mort ; une draperie blanche, négligeamment arrangée, laisse voir son épaule & une partie de sa gorge ; la lumiere bien répandue sur ce tableau, y fait briller les chairs. (Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|La Magdeleine pénitente ; elle est vue jusqu'aux genoux, le bras droit appuyé sur une pierre, & soutenant de la main sa tête, dont les yeux sont fixés sur une tête de mort ; une draperie blanche, négligeamment arrangée, laisse voir son épaule & une partie de sa gorge ; la lumiere bien répandue sur ce tableau, y fait briller les chairs.]] réalisée par Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Verrier au prix de 120 frs. [62]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Etude, représentée sous la figure d'une femme assise, vue jusqu'aux genoux, qui, environnée de livres, en tient un grand ouvert, sur lequel elle fixe ses regards ; près d'elle est un cocq, symbole de la vigilance ; un rideau cramoisi, & de grosses colonnes, servent de fond au tableau. (Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|L'Etude, représentée sous la figure d'une femme assise, vue jusqu'aux genoux, qui, environnée de livres, en tient un grand ouvert, sur lequel elle fixe ses regards ; près d'elle est un cocq, symbole de la vigilance ; un rideau cramoisi, & de grosses colonnes, servent de fond au tableau.]] réalisée par Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Verrier au prix de 200 frs. [63]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Education de l'Amour, composition fort agréable de trois figures ; Mercure assis aux pieds d'un arbre, tient un papier sur lequel l'Amour, qui est vu par le dos, montre quelque chose ; Venus à demie couverte d'une draperie blanche, préside à l'éducation, & est vue de face sur un nuage. (Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|L'Education de l'Amour, composition fort agréable de trois figures ; Mercure assis aux pieds d'un arbre, tient un papier sur lequel l'Amour, qui est vu par le dos, montre quelque chose ; Venus à demie couverte d'une draperie blanche, préside à l'éducation, & est vue de face sur un nuage.]] réalisée par Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Lebrun au prix de 240 frs. [65]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un jeune Mylord en pied, vêtu à l'espagnole, & ayant une fraise autour du col ; sa veste, sa culotte & son manteau, sont de satin jaune doublé de blanc ; un grand rideau cramoisi sert de fond au sujet, & laisse entrevoir un fond de jardin. Ce tableau peint dans le gout de Van-Dick, est d'une belle couleur & d'une grande correction de dessin. (Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|Le Portrait d'un jeune Mylord en pied, vêtu à l'espagnole, & ayant une fraise autour du col ; sa veste, sa culotte & son manteau, sont de satin jaune doublé de blanc ; un grand rideau cramoisi sert de fond au sujet, & laisse entrevoir un fond de jardin. Ce tableau peint dans le gout de Van-Dick, est d'une belle couleur & d'une grande correction de dessin.]] réalisée par Louis-Michel Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Plantier au prix de 175.1 frs. [66]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Enée sauvant son pere Anchise de l'embrâsement de Troyes, & suivi de son petit-fils Ascagne ; Enée cuirassé, porte son pere enveloppé d'une draperie qui laisse voir le haut de son corps nud ; ce superbe tableau a été fait en Italie, & est assez connu pour ne pas entrer dans un plus grand détail sur son excellence ; il vient du cabinet de M. de la Live. Il y en a l'estampe gravée par Dupuis. (Carle Vanloo)|Enée sauvant son pere Anchise de l'embrâsement de Troyes, & suivi de son petit-fils Ascagne ; Enée cuirassé, porte son pere enveloppé d'une draperie qui laisse voir le haut de son corps nud ; ce superbe tableau a été fait en Italie, & est assez connu pour ne pas entrer dans un plus grand détail sur son excellence ; il vient du cabinet de M. de la Live. Il y en a l'estampe gravée par Dupuis.]] réalisée par Carle Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Boileau au prix de 4320 frs. [68]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Tête d'un Vieillard portant une barbe grise, les yeux fixés vers le ciel ; elle est vue de trois quarts, d'une expression admirable, & d'un ton de couleur digne du Féti ; elle a la bouche entr'ouverte & la larme à l'oeil, ce qui pourroit faire penser que le Peintre a eu dessein de représenter S. Pierre pénitent. (Carle Vanloo)|La Tête d'un Vieillard portant une barbe grise, les yeux fixés vers le ciel ; elle est vue de trois quarts, d'une expression admirable, & d'un ton de couleur digne du Féti ; elle a la bouche entr'ouverte & la larme à l'oeil, ce qui pourroit faire penser que le Peintre a eu dessein de représenter S. Pierre pénitent.]] réalisée par Carle Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Vanloo Le au prix de 110 frs. [69]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux belles Académies peintes de grandeur plus que demie nature ; l'une se montre de face, & porte la main gauche sur son épaule droite ; l'autre embrasse avec ses deux mains sa jambe gauche qui est posée sur une draperie ; la tête, ainsi que le corps, sont vus de profil ; elles sont toutes deux assises : le ton de couleur en est très-vrai, & elles sont supérieurement bien peintes & bien dessinées. (Carle Vanloo)|Deux belles Académies peintes de grandeur plus que demie nature ; l'une se montre de face, & porte la main gauche sur son épaule droite ; l'autre embrasse avec ses deux mains sa jambe gauche qui est posée sur une draperie ; la tête, ainsi que le corps, sont vus de profil ; elles sont toutes deux assises : le ton de couleur en est très-vrai, & elles sont supérieurement bien peintes & bien dessinées.]] réalisée par Carle Vanloo, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Vanloo Le au prix de 269.19 frs. [74]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Triomphe de Galathée, qu'accompagnent & que célèbrant des Nymphes & des Divinités des Eaux, au nombre de plus de vingt cinq figures ; ce qui forme un enchaînement d'heureux groupes, lesquels laissent dominer la principale figure qui se trouve placée au milieu du tableau ; d'un côté l'on voit dans le fond le Mont Ethna, & sur le sommet d'un rocher le Cyclope Polyphême tenant sa flute à sept tuyaux. Cette agréable & savante composition fait justement regretter que son Autuer, (*) note en bas de page : Il prérit cruellement à son retour de Rome, où il étoit allé pour se perfectionner, & fut emporté comme Hippolyte, par un cheval sougueux qu'il montoit, & qui le laissa à demi mort au milieu du chemin. On le transporta à Turin, où il expira peu de jours après entre les bras de Carle Vanloo son oncle mort à la fleur de son âge, n'ait pas poussé plus loin sa carriere. A juger seulement sur ce morceau digne des plus grands Maîtres, que ne devoit-on pas attendre de ce jeune Artiste? (François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|Le Triomphe de Galathée, qu'accompagnent & que célèbrant des Nymphes & des Divinités des Eaux, au nombre de plus de vingt cinq figures ; ce qui forme un enchaînement d'heureux groupes, lesquels laissent dominer la principale figure qui se trouve placée au milieu du tableau ; d'un côté l'on voit dans le fond le Mont Ethna, & sur le sommet d'un rocher le Cyclope Polyphême tenant sa flute à sept tuyaux. Cette agréable & savante composition fait justement regretter que son Autuer, (*) note en bas de page : Il prérit cruellement à son retour de Rome, où il étoit allé pour se perfectionner, & fut emporté comme Hippolyte, par un cheval sougueux qu'il montoit, & qui le laissa à demi mort au milieu du chemin. On le transporta à Turin, où il expira peu de jours après entre les bras de Carle Vanloo son oncle mort à la fleur de son âge, n'ait pas poussé plus loin sa carriere. A juger seulement sur ce morceau digne des plus grands Maîtres, que ne devoit-on pas attendre de ce jeune Artiste?]] réalisée par François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Lempereur au prix de 1680 frs. [76]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme endormie & couchée sur un lit ; elle présente le dos, & comme elle est en opposition avec un rideau rouge qui lui sert de fond, les chairs en paroissent plus fraiches, & elles sont en effet d'un excellent ton de couleur. (François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|Une Femme endormie & couchée sur un lit ; elle présente le dos, & comme elle est en opposition avec un rideau rouge qui lui sert de fond, les chairs en paroissent plus fraiches, & elles sont en effet d'un excellent ton de couleur.]] réalisée par François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Sorbec au prix de 180 frs. [77]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre femme nue, jouissant d'un sommeil paisible ; elle est vue de face, & dans un attitude qui n'a rien d'indécent ; on voit que le but de l'Artiste dans ce tableau, a été principalement de montrer son habileté dans le dessin, ainsi que dans l'emploi de la couleur. Pour que l'attitude de cette femme endormie, sit sujet, il y a peint l'Amour qui descend de l'Olympe, & qui, prositant du sommeil dans lequel elle est plongée, s'apprête à la percer d'une de ses fléches. (François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|Un autre femme nue, jouissant d'un sommeil paisible ; elle est vue de face, & dans un attitude qui n'a rien d'indécent ; on voit que le but de l'Artiste dans ce tableau, a été principalement de montrer son habileté dans le dessin, ainsi que dans l'emploi de la couleur. Pour que l'attitude de cette femme endormie, sit sujet, il y a peint l'Amour qui descend de l'Olympe, & qui, prositant du sommeil dans lequel elle est plongée, s'apprête à la percer d'une de ses fléches.]] réalisée par François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par LeBrun au prix de 220 frs. [78]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bas Relief, peint & imité d'après un excellent original de François Quesnoy, dit le Flamand, qu'on a vû dans le cabinet de M. Crozat, & depuis dans celui de M. le Baron de Thiers ; on y voit des enfans au nombre de huit, qui jouent avec un bouc, & dont un de la troupe se cache derriere un grand masque & le présente à l'animal dans le dessein de le faire reculer ; le bas-relief est feint de bronze, & le ton en est si parfaitement rendu, qu'il produit une illusion que le toucher seuil est capable de détruire. (Simeon Chardin)|Un bas Relief, peint & imité d'après un excellent original de François Quesnoy, dit le Flamand, qu'on a vû dans le cabinet de M. Crozat, & depuis dans celui de M. le Baron de Thiers ; on y voit des enfans au nombre de huit, qui jouent avec un bouc, & dont un de la troupe se cache derriere un grand masque & le présente à l'animal dans le dessein de le faire reculer ; le bas-relief est feint de bronze, & le ton en est si parfaitement rendu, qu'il produit une illusion que le toucher seuil est capable de détruire.]] réalisée par Simeon Chardin, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Joullain au prix de 199.19 frs. [81]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Port de Mer d'Italie, d'une riche & magnifique ordonnance ; une douzaine de figures occupées de différens travaux, sont rangées sur le premier plan ; les uns y raccommodent un filet, d'autres mettent un batteau à flot : ces figures jointes à une grande masse de rochers, d'une forme tout-à-fait pittoresque, & d'un beau ton de couleur, servent à établir une distance assez considérable entre le devant du tableau & la position d'une Ville maritime, qui, dans le second plan, est assise sur des roches, ainsi qu'une tour élevée qui lui sert de phanal ; un vaisseau de guerre du premier rang, paroît plus loin, les voiles en sont déployées, & il est prêt à quitter le port ; comme il est en opposition avec un ciel clair & serain, au moment que le soleil se couche, il en résulte un effet de lumiere admirable. Ce morceau précieux, qui suffiroit seul pour immortaliser M. Vernet, fut fait pour M.L.M. Vanloo, qui desiroit ardemment un tableau de son ami, qui pût servir de pendant à la belle Marine de Cl. le Lorrain, dont nous avons parlé sous le No. 17. (Joseph Vernet)|Un Port de Mer d'Italie, d'une riche & magnifique ordonnance ; une douzaine de figures occupées de différens travaux, sont rangées sur le premier plan ; les uns y raccommodent un filet, d'autres mettent un batteau à flot : ces figures jointes à une grande masse de rochers, d'une forme tout-à-fait pittoresque, & d'un beau ton de couleur, servent à établir une distance assez considérable entre le devant du tableau & la position d'une Ville maritime, qui, dans le second plan, est assise sur des roches, ainsi qu'une tour élevée qui lui sert de phanal ; un vaisseau de guerre du premier rang, paroît plus loin, les voiles en sont déployées, & il est prêt à quitter le port ; comme il est en opposition avec un ciel clair & serain, au moment que le soleil se couche, il en résulte un effet de lumiere admirable. Ce morceau précieux, qui suffiroit seul pour immortaliser M. Vernet, fut fait pour M.L.M. Vanloo, qui desiroit ardemment un tableau de son ami, qui pût servir de pendant à la belle Marine de Cl. le Lorrain, dont nous avons parlé sous le No. 17.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par De Villetaneuse au prix de 1700 frs. [82]
  • 1772.12.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Divers fruits & légumes avantageusement groupés, dont on ne connoît pas l'auteur ; mais ce n'en est pas moins l'ouvrage d'un bon Maître, & qui a excellé dans ce genre ; la touche en est ferme & hardie ; le fond du tableau représente la vue d'un jardin orné de jets d'eau. (un bon Maître)|Divers fruits & légumes avantageusement groupés, dont on ne connoît pas l'auteur ; mais ce n'en est pas moins l'ouvrage d'un bon Maître, & qui a excellé dans ce genre ; la touche en est ferme & hardie ; le fond du tableau représente la vue d'un jardin orné de jets d'eau.]] réalisée par un bon Maître, vendue par Louis Michel Vanloo, achetée par Moles au prix de 50.1 frs. [83]