Ventes d'œuvres le 1776.06.17

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  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une marine représentent un Calme. On découvre de belles montagnes, sur le haut desquelles est un château ou un fort. Les devans sont ornés de figures, les unes sont occupées à la construction d'un navire ; les autres sont dans plusieurs attitudes agréablement variées ; on voit près les premiers plans un navire qui se détache sur l'horison, dont le ton est chaud & léger. Ce tableau contient quarante figures & quelques animaux. (M. Vernet)|Une marine représentent un Calme. On découvre de belles montagnes, sur le haut desquelles est un château ou un fort. Les devans sont ornés de figures, les unes sont occupées à la construction d'un navire ; les autres sont dans plusieurs attitudes agréablement variées ; on voit près les premiers plans un navire qui se détache sur l'horison, dont le ton est chaud & léger. Ce tableau contient quarante figures & quelques animaux.]] réalisée par M. Vernet, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Dubois au prix de 1401 frs. [190]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un brouillard qui peut servir de pendant au précédent ; on y apperçoit des barques & des vaisseaux, dont les filets sont tendus pour la pêche : sur le premier plan, à droite, est un groupe de matelots qui comptent le poisson qui a été pris. Ce tableau est le premier que l'on a eu de cet Auteur en ce genre ; il est orné d'environ quarante figures. (M. Vernet)|Un brouillard qui peut servir de pendant au précédent ; on y apperçoit des barques & des vaisseaux, dont les filets sont tendus pour la pêche : sur le premier plan, à droite, est un groupe de matelots qui comptent le poisson qui a été pris. Ce tableau est le premier que l'on a eu de cet Auteur en ce genre ; il est orné d'environ quarante figures.]] réalisée par M. Vernet, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Langlier au prix de 1810.1 frs. [191]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une tempête. Sur le premier plan, à droite, est une masse de rochers contre lesquels échoue un vaisseau. On y remarque l'empressement des passagers & des matelots, qui, envisageant de près le naufrage, sont tous leurs efforts pour se sauver. Sur le second plan, & au milieu du tableau se voit un navire dans le plus pressant danger ; sur la gauche sont deux pêcheurs. Plus loin l'on apperçoit une tour qui indique près de là un port. Il semble à la vue de ces différens objets que l'on éprouve les mêmes malheurs, & qu'on les partage avec les infortunés que l'on a devant les yeux. Dans le fond l'on apperçoit l'orage qui se dissipe & le soleil qui reparaît. Ce tableau est orné de vingt figures. (M. Vernet)|Une tempête. Sur le premier plan, à droite, est une masse de rochers contre lesquels échoue un vaisseau. On y remarque l'empressement des passagers & des matelots, qui, envisageant de près le naufrage, sont tous leurs efforts pour se sauver. Sur le second plan, & au milieu du tableau se voit un navire dans le plus pressant danger ; sur la gauche sont deux pêcheurs. Plus loin l'on apperçoit une tour qui indique près de là un port. Il semble à la vue de ces différens objets que l'on éprouve les mêmes malheurs, & qu'on les partage avec les infortunés que l'on a devant les yeux. Dans le fond l'on apperçoit l'orage qui se dissipe & le soleil qui reparaît. Ce tableau est orné de vingt figures.]] réalisée par M. Vernet, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Dubois au prix de 1663 frs. [192]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un beau port de Neptune. Sur la gauche est la statue de ce Dieu, au pied de laquelle sont quatre Tritons, qui jettent de l'eau dans un grand bassin entouré de seize bornes. On voit sur ce port des canons, des balots & des figures, donr sic les unes sont assises, les autres débarquent & se promenent pour voir l'entrée des navires. Plus bas, du même côté, paroissent plusieurs navires en rade ; près de cent figures embellissent ce tableau intéressant & admirablement varié, qu'éclaire un beau soleil couchant. Ce seroit en faire un bel éloge que de dire le nom du célèbre Artiste qui l'a composé ; mais on peut dire, à la louange de cet habile homme, que tous les chef-d'oeuvres qui sont sortis de son pinceau l'emportent de beaucoup sur ceux de Claude le Lorrain ; par la supériorité des figures qui sont dignes des plus grands Peintres, objet essentiel qui rend l'accord de ses ouvrages plus parfait. (M. Vernet)|La vue d'un beau port de Neptune. Sur la gauche est la statue de ce Dieu, au pied de laquelle sont quatre Tritons, qui jettent de l'eau dans un grand bassin entouré de seize bornes. On voit sur ce port des canons, des balots & des figures, donr sic les unes sont assises, les autres débarquent & se promenent pour voir l'entrée des navires. Plus bas, du même côté, paroissent plusieurs navires en rade ; près de cent figures embellissent ce tableau intéressant & admirablement varié, qu'éclaire un beau soleil couchant. Ce seroit en faire un bel éloge que de dire le nom du célèbre Artiste qui l'a composé ; mais on peut dire, à la louange de cet habile homme, que tous les chef-d'oeuvres qui sont sortis de son pinceau l'emportent de beaucoup sur ceux de Claude le Lorrain ; par la supériorité des figures qui sont dignes des plus grands Peintres, objet essentiel qui rend l'accord de ses ouvrages plus parfait.]] réalisée par M. Vernet, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Le Rouge au prix de 1810.1 frs. [193]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Titon & l'Aurore, on les voit portés sur des nuages. Sur la droite du tableau, la nuit semble précipiter sa course. A gauche & sur le premier plan sont deux Amours ; l'un tient un vase duquel tombe la rosée : l'autre tient une fonnetre & un marteau : sous cette allégorie sont désignés le Reveil & le Travail. Ce tableau, composé de cinq figures, a été peint en Italie par ce célèbre Artiste. (M. Pierre)|Titon & l'Aurore, on les voit portés sur des nuages. Sur la droite du tableau, la nuit semble précipiter sa course. A gauche & sur le premier plan sont deux Amours ; l'un tient un vase duquel tombe la rosée : l'autre tient une fonnetre & un marteau : sous cette allégorie sont désignés le Reveil & le Travail. Ce tableau, composé de cinq figures, a été peint en Italie par ce célèbre Artiste.]] réalisée par M. Pierre, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Le brun au prix de 300 frs. [194]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux ; l'un représentant la Peinture, caratérisée par une femme, tenant le livre de Vazari. Deux enfans sont occupés à peindre Clément XII. L'autre la Sculpture, désignée par une femme tenant un ébauchoi ; un Amour lui montre le torse antique ; un autre est occupé au buste du Dieu des Arts. (Blanchet, en 1736)|Deux tableaux ; l'un représentant la Peinture, caratérisée par une femme, tenant le livre de Vazari. Deux enfans sont occupés à peindre Clément XII. L'autre la Sculpture, désignée par une femme tenant un ébauchoi ; un Amour lui montre le torse antique ; un autre est occupé au buste du Dieu des Arts.]] réalisée par Blanchet, en 1736, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Le Rouge au prix de 300.1 frs. [199]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Musique représentée par une femme assise, pinçant de la guitarre ; l'on voit à ses pieds trois enfans qui prêtent l'oreille à ses accords ; l'un bat la mesure, l'autre tourne le feuillet du livre dont elle se sert, & un autre apporte une flûte & un rossignol. On en découvre un quatrième dans le fond du tableau qui étudie : une lyre & d'autres instrumens qui servent d'accessoires rendent ce morceau intéressant. (Subleras)|La Musique représentée par une femme assise, pinçant de la guitarre ; l'on voit à ses pieds trois enfans qui prêtent l'oreille à ses accords ; l'un bat la mesure, l'autre tourne le feuillet du livre dont elle se sert, & un autre apporte une flûte & un rossignol. On en découvre un quatrième dans le fond du tableau qui étudie : une lyre & d'autres instrumens qui servent d'accessoires rendent ce morceau intéressant.]] réalisée par Subleras, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Lebrun au prix de 300.1 frs. [203]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Poésie caractérisée par une femme couchée, tenant de la main droite une plume, & le coude appuyé sur un livre. On la voit accompagnée de trois Génies, dont l'un sonne de la trompette, l'autre tient un violon, & le troisième que l'on apperçoit sur le devant est caressé par un chien. (Subleras)|La Poésie caractérisée par une femme couchée, tenant de la main droite une plume, & le coude appuyé sur un livre. On la voit accompagnée de trois Génies, dont l'un sonne de la trompette, l'autre tient un violon, & le troisième que l'on apperçoit sur le devant est caressé par un chien.]] réalisée par Subleras, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Lebrun au prix de 190 frs. [204]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Martyre de Saint Hyppolite, composé de treize figures. L'on voit ce Saint, les pieds attachés à la queue d'un cheval indompté qu'aiguillonne le bourreau, monté sur un autre cheval ; deux petits Anges apportent la couronne & la palme du Martyr ; les différentes passions qui doivent nécessairement animer ces personnages, y sont rendues fidélement. (Subleras)|Le Martyre de Saint Hyppolite, composé de treize figures. L'on voit ce Saint, les pieds attachés à la queue d'un cheval indompté qu'aiguillonne le bourreau, monté sur un autre cheval ; deux petits Anges apportent la couronne & la palme du Martyr ; les différentes passions qui doivent nécessairement animer ces personnages, y sont rendues fidélement.]] réalisée par Subleras, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Boucher fils au prix de 1501 frs. [205]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux, l'un représentant les Oyes de Frere Philippe, composé de six figures, l'autre la Faucon, de même grandeur ; ces précieux tableaux ne sont qu'augmenter les regrets qu'on doit éprouver de la perte de ce grand Artiste, qui mourut à Rome à la fleur de son âge, on peut dire qu'il eût contribué beaucoup à immortaliser sa partie. (Subleras)|Deux autres tableaux, l'un représentant les Oyes de Frere Philippe, composé de six figures, l'autre la Faucon, de même grandeur ; ces précieux tableaux ne sont qu'augmenter les regrets qu'on doit éprouver de la perte de ce grand Artiste, qui mourut à Rome à la fleur de son âge, on peut dire qu'il eût contribué beaucoup à immortaliser sa partie.]] réalisée par Subleras, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Lebrun au prix de 1500 frs. [206]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux, l'un représentant les Oyes de Frere Philippe, composé de six figures, l'autre la Faucon, de même grandeur ; ces précieux tableaux ne sont qu'augmenter les regrets qu'on doit éprouver de la perte de ce grand Artiste, qui mourut à Rome à la fleur de son âge, on peut dire qu'il eût contribué beaucoup à immortaliser sa patrie. (Subleras)|Deux autres tableaux, l'un représentant les Oyes de Frere Philippe, composé de six figures, l'autre la Faucon, de même grandeur ; ces précieux tableaux ne sont qu'augmenter les regrets qu'on doit éprouver de la perte de ce grand Artiste, qui mourut à Rome à la fleur de son âge, on peut dire qu'il eût contribué beaucoup à immortaliser sa patrie.]] réalisée par Subleras, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Quenet au prix de 1521.1 frs. [208]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule aux pieds d'Omphale. L'on y voit Omphale, sa main droite appuyée sur la massue d'Hercule, & la gauche sur l'Amour. Un autre Amour est occupé à parer Hercule qui file : ce tableau composé de quatre figures, est du bon tems de ce Maître. (Charles Coypel, en 1731)|Hercule aux pieds d'Omphale. L'on y voit Omphale, sa main droite appuyée sur la massue d'Hercule, & la gauche sur l'Amour. Un autre Amour est occupé à parer Hercule qui file : ce tableau composé de quatre figures, est du bon tems de ce Maître.]] réalisée par Charles Coypel, en 1731, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Le Brun au prix de 250 frs. [214]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de Bambochade représentant une femme à genouil, près d'elle est un pot au lait, & derriere un âne chargé de légumes ; on y remarque encore la tête d'un homme. Un puits, des cardes, des choux & ci-trouilles rendent ce tableau dans le genre de Calfe ; le fond est terminé par un lointain où l'on apperçoit une figure. (Sebastien Bourdon)|Un tableau de Bambochade représentant une femme à genouil, près d'elle est un pot au lait, & derriere un âne chargé de légumes ; on y remarque encore la tête d'un homme. Un puits, des cardes, des choux & ci-trouilles rendent ce tableau dans le genre de Calfe ; le fond est terminé par un lointain où l'on apperçoit une figure.]] réalisée par Sebastien Bourdon, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Le Brun au prix de 340 frs. [219]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le premier plan l'on voit un Berger qui présente le bec de sa musette à une jeune Bergere : le reste du tableau est embelli de cinq autres figures & de quinze animaux ; sur la gauche est une belle ruine ; à la droite este un beau lointain bien orné. (Bartholomée Brémberg)|Sur le premier plan l'on voit un Berger qui présente le bec de sa musette à une jeune Bergere : le reste du tableau est embelli de cinq autres figures & de quinze animaux ; sur la gauche est une belle ruine ; à la droite este un beau lointain bien orné.]] réalisée par Bartholomée Brémberg, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Chevalier au prix de 360.1 frs. [228]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une nôce de village, composée de vingt-cinq figures : les unes jouent de différens instrumens, les autres mêlent leurs accens aux accords de ce concert, qui est plein de gaité & d'agrément. Ce tableau est un des plus capitaux de ce Maître, & mérite l'estime des connoisseurs. (J.M. Molnaër)|Une nôce de village, composée de vingt-cinq figures : les unes jouent de différens instrumens, les autres mêlent leurs accens aux accords de ce concert, qui est plein de gaité & d'agrément. Ce tableau est un des plus capitaux de ce Maître, & mérite l'estime des connoisseurs.]] réalisée par J.M. Molnaër, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan, achetée par Chaise au prix de 720 frs. [231]
  • 1776.06.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La premiere figure représente la vie humaine, dans la personne d'un beau jeune homme qui paroît effrayé se voyant surpris par la mort, qui par derriere lui met au col un collier auquel est attaché une chaîne qui lui pend sur sa poitrine. La mort est couronnée des feuilles d'un arbre contigue du principal tronc, duquel sort un enfant aîlé, qui présente un miroir en face à la vie humaine : au revers de ce miroir est un cadran solaire ; cet enfant aîlé qui sort de l'arbre de la mort, représente la connoissance du bien & du mal, qui procede d'avoir gouté du fruit désendu. La mort tient de sa main gauche un art pour lancer le coup inévitable ; la vie humaine a autour du corps le Zodiaque, dans les signes duquel elle passe les jours. Elle est couverte d'une plante de lierre, qui s'étand depuis le dit tronc, signe des mauvais talens ; cette plante s'attachant aux arbres qui ne rapportent point de fruit. Au pied du tronc est un coq, symbole de la vigilance & de la fécondité. On voit près de l'enfant aîlé les deux enfans de Latone, le Soleil & la Lune, qui, ensemble, embrassent un livre ouvert, dans lequel le Soleil écrit, & que la Lune paroît déchirer l'un & l'autre ont leurs signes qui leur pendent sur la poitrine. Le premier à un beau visage, l'autre a un visage de moresse, pour exprimer uqe cette planche est obscure par elle même. Dans la main gauche du soleil qui embrasse sa soeur, on voit un plomb servant à prendre des niveaux ; auprès du susdit arbre, est un petit vase qui représente l'humeur végétative qui nourrit les plantes. La vie humaine tient dans sa main gauche les quatre saisons, exprimées dans la corne d'abondance par des raisins, des épics, des fleurs & des farments de vigne aride, qui, à la saveur du temps, tient de sa main droite une charue, séconde la terre. Le temps tient de l'autre main un bourdon, marque du pélérinage de la vie. Cette figure a le genouil gauche en terre, au pied duquel est une horloge de fabe pour marquer le présent, l'avvenir étant désigné par le Phénix dans le feu, qui est sous le pied droit de la vie humaine. Rien ne représente mieux le passage de la vie à l'éternité, que le serpent qui a la queue dans sa bouche, simbole de l'éternité, qui, le regardant à gauche, a près de la tête la pomme d'Adam, & à la gauche la tortue, simbole de la lenteur. La vie humaine est couronnée de fleurs, qui, quoiqu'elles paroissent belles, sont de très peu de durée. (artiste anonyme)|La premiere figure représente la vie humaine, dans la personne d'un beau jeune homme qui paroît effrayé se voyant surpris par la mort, qui par derriere lui met au col un collier auquel est attaché une chaîne qui lui pend sur sa poitrine. La mort est couronnée des feuilles d'un arbre contigue du principal tronc, duquel sort un enfant aîlé, qui présente un miroir en face à la vie humaine : au revers de ce miroir est un cadran solaire ; cet enfant aîlé qui sort de l'arbre de la mort, représente la connoissance du bien & du mal, qui procede d'avoir gouté du fruit désendu. La mort tient de sa main gauche un art pour lancer le coup inévitable ; la vie humaine a autour du corps le Zodiaque, dans les signes duquel elle passe les jours. Elle est couverte d'une plante de lierre, qui s'étand depuis le dit tronc, signe des mauvais talens ; cette plante s'attachant aux arbres qui ne rapportent point de fruit. Au pied du tronc est un coq, symbole de la vigilance & de la fécondité. On voit près de l'enfant aîlé les deux enfans de Latone, le Soleil & la Lune, qui, ensemble, embrassent un livre ouvert, dans lequel le Soleil écrit, & que la Lune paroît déchirer l'un & l'autre ont leurs signes qui leur pendent sur la poitrine. Le premier à un beau visage, l'autre a un visage de moresse, pour exprimer uqe cette planche est obscure par elle même. Dans la main gauche du soleil qui embrasse sa soeur, on voit un plomb servant à prendre des niveaux ; auprès du susdit arbre, est un petit vase qui représente l'humeur végétative qui nourrit les plantes. La vie humaine tient dans sa main gauche les quatre saisons, exprimées dans la corne d'abondance par des raisins, des épics, des fleurs & des farments de vigne aride, qui, à la saveur du temps, tient de sa main droite une charue, séconde la terre. Le temps tient de l'autre main un bourdon, marque du pélérinage de la vie. Cette figure a le genouil gauche en terre, au pied duquel est une horloge de fabe pour marquer le présent, l'avvenir étant désigné par le Phénix dans le feu, qui est sous le pied droit de la vie humaine. Rien ne représente mieux le passage de la vie à l'éternité, que le serpent qui a la queue dans sa bouche, simbole de l'éternité, qui, le regardant à gauche, a près de la tête la pomme d'Adam, & à la gauche la tortue, simbole de la lenteur. La vie humaine est couronnée de fleurs, qui, quoiqu'elles paroissent belles, sont de très peu de durée.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. le Duc de Saint-Aignan au prix de 400 frs. [254]